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 Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)

WIZARDHIBOUX
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Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) _
MessageSujet: Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)   
Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) Icon_minitimeJeu 21 Fév - 8:50



'Mangée à la sauce Magenmagot façon David'



Le Magenmagot. La jeune Serdaigle était terrorisée à l'idée d'y aller.

Meena avait reçu une lettre du ministère lui indiquant qu'elle y était convoquée en tant que "simple témoin". Depuis ce jour, elle n'avait presque pas dormi, ses nuits étant hantées de cauchemars étourdissants dans lesquels l'épouvantable figure de juge impitoyable qu'était Maître David la proclamait coupable du meurtre de Dumbledore, ou parfois même, de ses propres parents. Elle se réveillait alors suffocante et passait le reste de la nuit à tourner dans son lit.

Assise sur le sofa familial, l'air grave, Meena attendait. Elle était en effet rentrée chez ses parents en ce samedi 22 janvier et comptait sur eux pour l'accompagner. Son père, un quadragénaire à barbe blonde et cheveux longs méchés de gris, était indigné par cette commodité. Il n'avait pas cessé de répéter qu'il ne comprenait pas pourquoi le ministère avait besoin du témoignage d'une élève comme sa fille, prunelle de ses yeux.
Sa mère, une petite femme blonde au tempérament calme et maternel, tentait tant bien que mal de rassurer la jeune Serdaigle. Elle connaissait vaguement le ministère pour y être entré quelques fois et elle connaissait la rigueur de l'ancien champion de Quidditch. Abordant un sourire qui se voulait rassurant, la petite femme s'assit auprès de sa fille et passa son bras autour de ses épaules.

"Ne t'inquiètes pas ma chérie ! Julien David est un homme très charmant. Et puis tu sais, il était lui aussi à Serdaigle autrefois, tu ne dois pas avoir peur de lui."

Monsieur Virtanen s'impatientait et les paroles de sa femme ne firent que monter la fureur au sein de sa poitrine.

"Comment peux-tu essayer de la rassurer d'une telle façon ? Ce n'est pas le charme d'un homme de cinquante ans qui va sauver notre fille ! Meena n'a absolument rien à voir avec ce qu'il s'est passé à Poudlard et notre rôle en tant que parents responsables serait de l'inscrire à une école... normale, l'extirper de ce monde cruel ! Ce n'est pas le jour où elle se fera agresser qu'il faudra y penser !"

Il porta ses mains à son visage puis, inquiet, posa ses yeux bleus moldus sur son unique enfant.

"Meena, tu n'es pas obligée d'y aller, tu sais. Ta mère et moi pourrions nous y rendre et expliquer à ta place que tu n'as rien vu, rien entendu et que tu ne peux rien apporter à leur investigation. De plus, je crois qu'il est grand temps que nous réparions notre erreur. Nous allons t'inscrire dans une école de la région et tu suivras dorénavant une éducation normale... enfin, moldue, comme vous dites !"

Les parents de Meena s'étaient ainsi disputés toute la matinée et cela ne l'aidait en rien à garder son calme.

À chaque fois, c'était la même chose. Son père avait toujours voulu dissuader son épouse d'inculquer la magie à leur fille, surtout depuis qu'il savait qu'une puissance maléfique s'était déployé dans le monde de la magie. Il avait peur pour sa fille, d'autant plus qu'il ne pouvait pas la protéger, étant lui-même né moldu. Mais sa femme finissait toujours par gagner la partie...

---

C'est finalement accompagnée de ses deux parents que Meena se retrouva devant le ministère, une boule immense dans la gorge et à l'entrée de l'estomac, l'empêchant de déglutir. Son père, qui avait toujours un accent Finnois bien prononcé, annonça qu'il attendrait dans la voiture, refusant sans doute de pénétrer dans un lieu concentré de magie. Il embrassa Meena qui ne dit mot. Son regard était teinté d'inquiétude.
Madame Virtanen, toujours souriante, attrapa la main de sa fille et l'entraîna près d'une cabine téléphonique qui faisait aussi office d'entrée au Ministère.

Bien vite, elles se retrouvèrent face à la porte d'Amélia Bones, la secrétaire du président-sorcier Julien David, au niveau deux du ministère. Meena était absolument terrorisée. Elle serrait la main de sa mère le plus fort possible et n'arrivait décidément pas à déglutir. La petite femme blonde, un air mi-amusé, mi-inquiet, se tourna vers sa fille et lui pris le visage entre les mains.

"Écoute ma fille, tu n'as aucune raison d'être inquiète ! Je suis certaine que ce... charmant Monsieur David... saura te mettre à l'aise ! Et puis, tu sais parfaitement que tu n'as rien à te reprocher, dis-toi juste qu'ils espèrent que tu puisses les aider, même avec un minuscule petit détail. Ils savent tous très bien que ma petite fille n'a rien à voir avec une quelconque barbarie ! Même si du sang de viking coule dans tes veines !"

Le rire léger de sa mère serrait encore plus la poitrine de Meena. Elle ne savait pas ce qui l'attendait. Allait-elle se retrouver seule face à face avec ce fameux champion de Quidditch, que sa mère semblait tant admirer, ou bien allait-elle se retrouver assise au milieu du Magenmagot, entourée de ministres la fixant des yeux ?

"J'ai peur, maman. J'ai hâte d'être sortie."

Sa mère la serra dans ses bras et l'embrassa sur le front avant de frapper d'un coup vif sur la porte de la secrétaire.
Quelques secondes s'écoulèrent mais la porte ne s'ouvrit pas et il n'y avait aucun bruit. Au bout du couloir, Meena apercevait des gens qui se croisaient, marchant d'un pas pressé. Mais le couloir où elles se trouvaient était vide de monde.

La petite femme blonde et dégourdie s'assit sur un banc taillé dans la pierre qui ne se trouvait pas très loin de la porte.

"Asseyons-nous là. Il n'est pas tout à fait 14h. Quelqu'un devrait arriver sous peu."

Meena restait debout, immobile, presque incapable de bouger. Rien ne pouvait plus la rassurer à présent et encore moins sa mère.

À quelle sauce allait-elle être mangée ?
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Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) _
MessageSujet: Re: Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)   
Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) Icon_minitimeJeu 21 Fév - 23:45

Dans son bureau, Julien David réfléchissait à toute allure. Quelque chose lui avait forcément échappé. Un indice ? Une révélation ? Un message secret ? Quelque chose, n’importe quoi !

De rage, il chiffonna son parchemin. Rien. Rien de rien. Il en était au point mort. Il ne pouvait tout de même pas en rester là ! Les choses sont allées trop loin, beaucoup trop loin pour qu’il puisse lâcher l’affaire. Septimus… Julien se souvenait de Septimus, son ancien professeur. Il se souvenait du bal de Noël, où il s’était passé tant de choses… des joies, des déceptions… Un meurtre.

*Septimus… tu m’as forcément laissé quelque chose, tu m’as forcément dit quelque chose… A moi, où à un de tes élèves, auparavant. *
Avec sa baguette, l’ancien bleu-et-bronze refit apparaître sur son parchemin le message « top secret » écrit au mur du bureau du directeur de serdaigle. Le deuxième chapitre du grimoire de Merlin. Il lut et relut ce message pour la trentième fois au moins.

*Mais qui l’a écrit, bon sang ? Et pourquoi ?*

Quelle utilité avait ce satané message ? Encourager le criminel à continuer dans cette voie en lui saupoudrant des indices ? Ou au contraire, aider d’autres personnes à mettre la main sur l’assassin en expliquant pourquoi il faisait tout ça ?

*Je ne peux plus m’en sortir seul. Il me faut l’aide des serdaigles.*

Maintenant que la maison bleue-et-bronze n’avait plus de direction, il fallait que quelqu’un reprenne les choses en main, soit un phare pour guider les adolescents en perdition après ce drame. Tant de cerveaux choisis pour leur intelligence, leur savoir… Peut-être savent-ils des choses, que Septimus leur a révélées lors d’un cours. Peut-être ont-ils remarqué quelque chose ? C’était le dernier espoir auquel Julien David se raccrochait. En bon serdaigle, il voulait savoir. Toute cette agitation sur la recherche du coupable l’importait moins que la recherche de la vérité. Que cachait Septimus Blackbird ? Que cachaient la préfète-en-chef, préférée de Blackbird, et Rowena Peaks, la spécialiste de Rowena Serdaigle ? Un secret commun, qu’ils ont préféré taire à leur agresseur.

David se calma en passant une main sur son visage. Inutile de s’acharner si on n’a pas tous les éléments en main. N’est-ce pas Rowena elle-même qui déclarait : « Un problème bien posé est à moitié résolu. » ? Ce proverbe, David l’a fait graver sur le fronton de son bureau. Elle a aussi dit que tout être s’enrichissait quand l’esprit abondait. Et cette maxime, David allait la mettre en œuvre.

Il avait parcouru les dossiers des serdaigles, en avait sélectionné quelques-uns selon des critères bien précis, et avait envoyé des convocations. Son dernier espoir. Les seuls qui pourraient apporter des éléments nouveaux, même si ce n’était qu’un détail, ne pouvaient être que ces élèves-là.

David entendit trois coups à la porte. Sa secrétaire, miss Bones, lui apprit que l petite de Cinquième Année était arrivée.

« Faites entrer. »

David compulsa le dossier de la jeune fille. Il lisait encore lorsque sa secrétaire fit entrer Meena.

Le bureau de Julien David, sans être exigu, n’était pas gigantesque pour autant, loin de là. Devant la porte, un lourd bureau, massif et en bois peint, ressemblait un peu à une tranche de livre. La maxime : « Un problème bien posé est à moitié résolu. R. S. » était donc gravé sur le devant.
Sur le bureau, une photo était tournée vers le juge. Celle où l’on pouvait voir son ex-compagne avec leur petite fille d’un an à peine, souriant au photographe, avec le jeune Julien, à peine âgé de trente-deux ans, au sommet de sa carrière et de son bonheur. Beaucoup de papiers entassés dans des dossiers, mais rangés méticuleusement, presque de façon symétrique, trônaient sur le bureau où David leva ses yeux perçants.

Sur les côtés, de grandes bibliothèques touchaient le plafond, pourtant assez haut. Le côté droit était rempli de dossiers divers, rangés par ordre alphabétique. A gauche, la deuxième bibliothèque était pleine à craquer de livres, à tel point que les planches ne tenaient plus que par magie, prêtes à craquer sous le poids des lourds grimoires. Sur le mur, des articles de journaux retraçaient la vie de joueur de quidditch de l’ancienne star, des coupes dorées flottaient dans les airs, une batte était accrochée, remplie de signatures diverses. Juste à côté, un cognard un peu vibrant, mais plutôt ronronnant, semblait s’amuser à jongler de la « tête » avec un vif d’or, derrière des panneaux en verre. Une grande fenêtre derrière le bureau du juge laissait passer une lumière chaleureuse mais un peu poussiéreuse, comme si les rayons du soleil couronnaient les cheveux blonds-roux du juge.
Deux petits fauteuils confortables, de type « voltaires » étaient tournées vers le bureau. Le juge sourit, se leva et indiqua un de ses fauteuils à la jeune fille.

« Entrez. Installez-vous, je vous prie. »

Le juge lui tendit la main.

« Mademoiselle Meena Virtanen, c’est bien ça ? Enchanté de faire votre connaissance. N’ayez pas peur, nous sommes entre nous. »

Il se rassit à son bureau et prit à la main quelques feuilles qu’il compulsa brièvement.

« Voici comment se déroulera notre entretien. Il sera partagé en deux : un officiel, et un moins formel. Nous commencerons par l’officiel. Tout d’abord, veuillez relire cette feuille vous concernant, et signer pour attester de votre présence."

Il lui tendit un parchemin où était indiqué son nom, prénom, âge, parents, maison, et avec une photo d’elle à la rentrée de septembre 1976.

« Je vais vous poser quelques questions, que j’ai déjà posé à quelques-uns de vos camarades. Cette plume à rapport que vous voyez-là… » il montra une plume violette, plutôt sombre, flottant sur un parchemin à la droite du juge « …notera notre entretien. Que cela ne vous retienne pas, nous relirons votre témoignage ensemble et vous pourrez effacer ce que vous ne voudrez pas voir. Êtes-vous prête ? Avez-vous des questions avant que nous ne commencions ?»

Le candidat au ministère attendit calmement la réponse de la jeune fille.
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Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) _
MessageSujet: Re: Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)   
Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) Icon_minitimeSam 23 Fév - 6:45

Les minutes semblaient être des heures pour Meena. Tout son corps tremblait et elle avait à présent du mal à respirer. Elle était effrayée.
Mais ses pensées furent bientôt interrompues par une voix féminine :

"Vous êtes bien Meena Virtanen, n'est-ce pas ?"

Une femme avançait d'un pas décidé vers la jeune fille. Meena jeta un coup d'oeil furtif vers sa mère, qui lui fit signe de répondre, avant d'acquiescer.

"Bonjour, je suis Amélia Bones. veuillez me suivre s'il vous plaît, Monsieur David vous attend."

Jetant un dernier regard sur le visage de sa mère, qui lui lança un "courage ma fille !", Meena se mit à suivre la secrétaire qui lui fit traverser tout le couloir, avant de s'arrêter devant une grande porte en bois sur laquelle une plaque en or indiquait en grosses lettres noires :

Julien David
Juge du Magenmagot


Miss Bones frappa trois petits coups de son index et indiqua la présence de Meena. Elle affirma cependant qu'il s'agissait d'une "petite de cinquième année", erreur qui ne rassura pas la jeune fille, déjà tremblante.
Impressionnée, elle se retrouva bien vite devant le bureau du juge. Ce dernier était occupé à lire un dossier, mais il leva rapidement les yeux vers la jeune Serdaigle et lui sourit avant de lui tendre la main. Meena la serra du mieux qu'elle pu, étant dépossédé de ses forces. L'homme aux cheveux blonds-roux lui indiqua ensuite qu'elle pouvait s'asseoir sur l'un des petits fauteuils se trouvant devant son bureau.

Elle s'installa timidement tout en répondant "oui" d'une voix à peine audible quand le juge lui demanda si le nom qu'il lui donnait était bien correct. Il pris ensuite la peine de lui indiquer comment se déroulerait l'entretien et le mot "officiel" fit frissonner la pauvre Meena qui se demandait bien ce qu'elle pouvait faire face à un tel homme. Ce dernier lui tendit un parchemin sur lequel étaient inscrites des informations la concernant et qu'elle devait signer afin d'attester de sa présence. Cependant, il était écrit qu'elle était en Cinquième année, il faudrait donc qu'elle ose le dire au juge qui venait de lui demander si elle était prête et attendait visiblement une réponse.

Elle regarda rapidement autour d'elle. Le bureau n'était pas très grand, mais il était chargé de livres et dossiers divers. Il y avait également des articles de journaux sur lesquels le juge figurait en tant que champion de Quiddich, des coupes en or et d'autres trophées témoignaient tout autant du passé victorieux de l'homme.
Meena posa enfin ses yeux sur le visage de l'ancienne star de Quiddich. Il était assez impressionnant pour une jeune fille de son âge, mais Meena repensa à ce que lui avait dit sa mère et se dit qu'après tout, lui aussi avait été à Serdaigle et qu'il n'y avait pas de raison d'être terrorisée devant lui. Elle finit donc par articuler :

"Oui, je... je suis prête. Seulement, il est indiqué ici que je suis en Cinquième Année, or je... je suis en Sixième année, Monsieur le juge."

Elle lui tendit de nouveau le parchemin et força un sourire timide.

Qu'allait-elle bien pouvoir lui dire ? Le soir du bal avait été plutôt catastrophique pour elle, mais elle n'avait pas été témoin de quoi que ce soit concernant le meurtre. Craintive, elle préféra ajouter :

"vous savez, je ne crois pas vraiment pouvoir vous aider. Je... je... je ne parle à personne d'habitude à Poudlard et je n'ai rien entendu de soupçonneux non plus."

Elle reprit son souffle et, tout en agrippant fortement l'accoudoir du fauteuil où elle se trouvait, affirma :

"À vrai dire, je... je suis très étonnée d'avoir été convoquée. Croyez-moi, si je... si j'avais vu quoi que ce soit, je l'aurais directement dis à un professeur."

Inquiète, Meena ne sentait rien d'autre que son coeur battre dans sa poitrine. Elle aurait fait n'importe quoi pour se retrouver dans la salle commune des Serdaigles à Poudlard ou mieux, dans le salon de ses parents. L'homme avait pourtant essayé d'être rassurant et à vrai dire, il n'avait pas l'air d'être méchant. Mais c'est la situation plus que l'homme qui terrorisait Meena, le caractère officiel de ce témoignage dont elle ne pensait pas posséder les informations. Néanmoins, il lui faudra bien trouver quelque chose à répondre...
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Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) _
MessageSujet: Re: Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)   
Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) Icon_minitimeDim 24 Fév - 7:23

La timide jeune fille s’assit, complètement tendue. Tétanisée serait plus exact. Le serrage de main était un test très commun, et, pour qui y était habitué, très instructif. La main molle, moite et tremblante de la jeune fille démontrait qu’elle ne jouait pas la comédie de la timidité et du manque d’assurance. Elle était aux antipodes du jeune Julien David de seize ans, insolent de morgue et d’insolence, farci d’idées grindelwaldiennes.

Sa voix était légère, avec un tout petit timbre, comme si elle avait peur qu’on l’entende trop fort. Elle eut tout de même le courage de faire remarquer la faute dans son année. Deuxième test réussi.

Cela signifiait trois choses : bien que timide, elle savait s’exprimer si quelque chose lui paraissait faux ou injuste, elle était plus observatrice qu’elle voulait bien le dire, et elle n’était pas prête à accepter tout et n’importe quoi pour la raison que des personnes officielles lui tendaient un papier officiel. Ce troisième point était plus rare qu’on ne le pense…

Sans rien avouer de son stratagème, pour ne pas que la jeune fille se sente testée dans tous ses faits et gestes, Julien David se contenta de sortir sa baguette pour modifier l’année, en souriant et en lançant un simple « Excusez-moi, il faut dire que vous paraissez si jeune. Lorsque vous aurez mon âge, vous en serez ravie.»

Craintive, cela ne sembla pas dérider la jeune enfant. Elle reconnaissait ne pas parler à grand monde, et même à personne, et ne pas savoir pourquoi elle a été convoquée. Elle semblait au bord de la panique. Volontairement, Julien David lui répondit par une question complètement hors –sujet.

« Aimez-vous les dragées-surprises ? »

Appréciant les yeux ronds de la jeune fille, il sortit d’un de ses tiroirs une boîte de dragées et la mit au milieu de son bureau.

« Personnellement, je les adore. Déjà à votre âge, j’essayais de deviner, à la couleur, de quelle matière était faite la dragée. J’essayais d’en comprendre la logique. Tous les serdaigles ont déjà joué à ça, non ? Je vous explique le jeu : deux élèves, quatorze dragées, un ou deux arbitres. On prend sept dragées par concurrent, on coupe une moitié pour chacune, on les observe, on les sent, mais on n’a pas le droit de les goûter. On note nos paris sur un parchemin, puis un ou deux arbitres goûtent chaque moitié pour compter les points. Le vainqueur mange les sept moitiés de son choix… le perdant est contraint de manger les sept dernières, au parfum parfois douteux. »

De sa main experte, le juge regarda une dragée, la scruta plutôt, la coupa en deux puis tendit une moitié à Meena.

« Qu’en pensez-vous ? Quel parfum ?»

Il attendit la réponse de la jeune fille avant d‘avaler sans hésiter sa moitié de la dragée.

« Vous dites ne parler à personne. Vous sous-entendez que personne ne vous remarque. Vous êtes donc bien la personne que je recherche, parce que si personne ne vous remarque, vous entendez et voyez des choses que les autres cachent d’ordinaire. Parce qu’ils n’ont pas fait attention à vous. Il n’y a donc aucune erreur. Vous êtes faite pour m’aider.»

Julien David reprit une dragée, la scruta, la reposa. Il en reprit une autre, l’analysa de nouveau et cette fois, la garda dans sa main.

« Je pense que vous vous dépréciez, mademoiselle. Vous êtes plus observatrice que vous ne le pensez. A la surface, vous avez une image lisse, et vous vous jugez peut-être sans intérêt, mais si on creuse un peu plus… » Le juge cassa la dragée et tendit une partie à Meena. L’intérieur de la dragée était multicolore.
« … on peut trouver un vrai diamant. » Il compléta, avant de manger sa moitié, en se cambrant un peu en arrière : « Cette dragée est au goût « arc-en-ciel », je vous la conseille. »

Finissant de manger sa dragée, le juge posa la boîte un peu plus sur le côté droit de Meena. Il avait appuyé sur les qualités de la jeune fille, tenté le mieux qu'il pouvait de lui inspirer confiance, et lui avait montré qu'il avait confiance en son jugement. Il fallait passer à l'enquête.

« Maintenant, commençons. Soyez précise, attentive, fermez les yeux si cela peut vous aider, mais je veux que vous vous remémoriez ce qu’il s’est passé. Commençons par le début : Nous sommes le 22 décembre, au matin. Votre dernier jour de cours, le bal commence ce soir. Vous vous habillez, vous partez en cours. Quand avez-vous vu Septimus Blackbird pour la dernière fois ? A –t-il dit quelque chose de spécial ? Nous savons que l’étudiant français était en cours avec vous. Il a parlé à votre professeur. Vous souvenez-vous de bribes de leur conversation ? Au cours de la journée entière, avant le bal, avez-vous remarqué quelque chose de spécial ? Même un détail, quelque chose qui vous paraisse sans importance. »
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MessageSujet: Re: Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)   
Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) Icon_minitimeMar 26 Fév - 7:57

Contre toute attente, le juge lui demanda si elle aimait les dragées-surprises. Cet hors-sujet était-il une technique pour mettre les jeunes filles à l'aise ? Meena, surprise, ne répondit pas et se contenta de fixer les gestes de l'homme. Il lui expliqua ensuite les règles d'un jeu auquel la jeune Serdaigle n'avait jamais joué et duquel elle n'avait d'ailleurs jamais entendu parler. Dubitative, mais concentrée, Meena écoutait les informations sortant de la bouche du quadragénaire en se demandant bien où il voulait en venir.
Il finit par couper une dragée et à lui demander sur quel parfum elle misait. Plutôt décontenancée, la jolie blonde répondit :

"Euh... Menthe ?"

Il avala la moitié de la dragée, sans rien lui confirmer, puis affirma qu'elle était faite pour l'aider grâce à ses talents d'observation. Meena n'osait plus rien dire. Elle observait attentivement chaque faits et gestes du juge, tout en cherchant quelque chose à répondre. Il coupa une autre dragée en deux avant de lui dire qu'elle se sous-estimait et qu'au fond d'elle pouvait se cacher un diamant. Il illustra ses paroles avec la moitié de dragée multicolore qu'il tenait entre les doigts. Certes, il était convainquant, mais Meena sentait qu'elle devait se méfier. L'homme donnait l'impression de calculer ses mouvements, ses paroles, pour tenter de la mettre à l'aise. Il poussa d'ailleurs la boîte et confirma les pensées de la jeune fille en passant directement à ce qui l'intéressait et qui stressait tant la Serdaigle : l'enquête.

Il fallait maintenant qu'elle se concentre sur le jour du bal. Cet exercice était d'autant plus difficile que les techniques du juge pour la mettre en confiance lui inspirait davantage de méfiance à son égard. Mais après tout, elle n'avait rien à se reprocher et tâcherait d'être la plus précise possible, comme demandé.

"Euh..."

La jeune fille déglutit bruyamment, croisa les jambes et attrapa son genou droit avec les deux mains. Ses jolis yeux gris fixaient le mur sur sa gauche et ses lèvres se froissèrent. Si ce n'est le tic-tac gênant d'une pendule sur sa droite et la lourde respiration de l'homme, aucune onde sonore ne voyageait dans l'air. Meena détestait cela, du moins quand elle se retrouvait enfermée dans un des bureaux du Ministère de la magie ; ce qui n'arrivait pas tous les jours. Elle n'osait pas croiser le regard de son interrogateur et ses yeux ayant scruté tout le mur finirent par se poser sur ses mains, elles-mêmes toujours posées sur son genou. Il fallait qu'elle se concentre.

"Le 22 décembre... je... j'étais obnubilée par le bal. En fait, je ne pensais pas qu'on allait m'y inviter au début. Pour cette raison j'y ai vraiment pensé toute la journée. Alors... oui... je suis partie en cours et..."

Le juge avait parlé de cet étudiant Français, à qui elle n'avait jamais parlé, mais qu'elle se souvint soudain avoir vu en compagnie de Blackbird.

"et... je me souviens, après le cours du professeur Jane... je... j'allais me diriger vers la bibliothèque, puisque c'était l'heure qui nous était accordée pour y aller... et en sortant de la salle, je me souviens avoir été surprise d'entendre... euh... l'étudiant Français, je ne me rappelle plus de son nom, pardon, en grande conversation avec Septimus Blackbird. Il me semble que... euh... ce dernier avait l'air assez en colère. Je n'ai pas vraiment entendu de quoi ils parlaient, mais je crois que..."

Elle fit une pause et posa finalement son regard sur les yeux du juge. Son pouls accéléra et elle sentit même des larmes monter jusqu'à ses yeux, comme poussées par l'adrénaline. L'homme avait raison, elle avait entendu des choses qui peut-être pourraient l'aider !

"J'ai entendu Septimus Blackbird dire à ce garçon français qu'il se mêlait de ce qui ne le regardait pas. J'avoue ne pas m'être spécialement interrogée sur leur conversation mais..."

Elle décroisa ses jambes et posa ses mains sur les accoudoirs.

"Attendez... Quand je rassemblais mes affaires, je crois me souvenir les avoir entendus parler de la salle commune... mais... j'étais trop loin pour discerner clairement ce qu'ils disaient. Je... ah..."

Elle croisa ses jambes de nouveau et posa ses yeux sur la boîte de dragées, qui n'avait pas bougée.

"J'ai sûrement entendu autre chose, mais je ne m'en rappelle pas. Ensuite je suis allée à la bibliothèque et je n'ai rien vu ni entendu d'anormal."

La plume violette, qui notait tout ce qu'elle disait, attira ensuite son attention. Elle la fixa un instant avant d'ajouter :

"Je me souviens juste avoir croisé la dame grise, vous savez, le fantôme d'Héléna Serdaigle. C'était à mon retour dans la salle commune. Je montais pour aller me préparer, pour le bal... et je l'ai vue, près de la cheminée. C'est pourtant rare de la voir à cet endroit. Elle avait l'air agité, mais je ne sais pas si cela peut vous être utile... je veux dire... de le savoir..."

Ses yeux finirent par de nouveau s'arrêter sur le visage du juge.

"Je n'ai rien remarqué d'autre. Et cette conversation après le cours... c'est... c'est la dernière fois que j'ai vu Septimus Blackbird."

Elle décroisa de nouveau les jambes et, d'une voix plus légère, demanda :

"Vous croyez que cet étudiant Français à quelque chose à voir avec... avec sa mort ?"
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MessageSujet: Re: Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)   
Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) Icon_minitimeDim 10 Mar - 9:46

La jeune fille ne semblait pas tranquillisée, malgré les efforts du juge. Plutôt passive et interdite, elle semblait presque aussi mal à l’aise qu’au début. Julien David n’aimait pas beaucoup ça, elle ne semblait pas disposée à l’aider, ni même à le croire. Était-ce de la méfiance envers les adultes en général, ou est-ce que le juge lui était antipathique ? Quoi qu’il en soit, l’homme politique savait qu’il devait rester affable, sinon il risquait de définitivement la faire paniquer. La patience n’était pas une vertu du quadragénaire, mais il avait su la développer avec le temps. Il attendit donc calmement le témoignage de mademoiselle Virtanen.

Fermée sur elle-même, l’enfant croisa les jambes et attrapa son genou droit avec les mains. Elle cherchait une réponse, un souvenir. Les Pensines étaient plus efficaces que le témoignage oral, mais ce n’était pas ce que le juge recherchait. D’abord, parce qu’un souvenir pouvait être trafiqué, alors que le témoin est responsable à cent pour cent de ses paroles. Ensuite, parce que rien ne valait la confrontation entre deux personnes, yeux dans les yeux. Le naturel de joueur de Quidditch n’était pas si facile à effacer.
A ce propos, la jeune serdaigle évitait le regard perçant du juge, préférant regarder ses mains. Le silence s’était appesanti quelque temps, mais David ne bougea pas. Elle finit par craquer et par prendre la parole.
Ses souvenirs étaient d’abord inutiles, puis de plus en plus précis. Son regard changeait de direction, toujours en prenant soin d’éviter celui du legilimens, qui développait sa technique pour vérifier qu’elle n’inventait pas au fur et à mesure. Elle semblait sincère, et délivra une information très importante. A tel point que le juge sembla cesser de respirer, pendant que ses yeux s’écarquillèrent.

*Bon sang ! Je suis vraiment le plus stupide des idiots !*
Le juge se serait frappé pour n’y avoir pas pensé plus tôt. La jeune fille venait, sans le savoir sans doute, de délivrer une information capitale, et une deuxième, essentielle. Il tenta de reprendre le contrôle de ses émotions avant que le témoin ne finisse et n décide de poser le regard sur lui. Elle lui demanda si l’étudiant français avait un rapport avec le meurtre.

« Mademoiselle, au risque de vous étonner, c’est le témoignage le plus important que j’ai entendu de toute l’année… Même si nous ne sommes que le 22 janvier ! Si j’étais votre père, je vous serrerais dans mes bras. Comme je ne le suis pas, je vous offre toutes les dragées surprises que vous voudrez. » Il compléta ses félicitations en remettant la boîte au milieu de son bureau et en l’ouvrant de nouveau.

« Pour vous répondre, je ne peux pas me prononcer sur la responsabilité d’un présumé innocent, mais votre témoignage prouve qu’au moins il sera un témoin important. Les paroles du défunt directeur étaient bien : « Ça ne vous regarde pas » et ils parlaient, dans leur conversation, de la salle commune ? Voilà qui est important. Pour la dame grise, en sept ans à Poudlard, je ne pense pas l’avoir jamais vu agitée. Fuyante, oui, agitée non. Je pense qu’elle a entendu plus que vous de leur conversation, et si cela l’a inquiété, cela m’intéresse beaucoup. »

Il lui faudra une autorisation spéciale pour aller à Poudlard mais vu les circonstances et vu le témoignage de la petite Meena, le juge ne désespérait pas de l’obtenir. Un mois pile après la mort de Septimus Blackbird, les choses se débloquaient enfin !

Le juge se leva, toucha la plume violette qui s’arrêta aussitôt, tendit le rapport à Meena.

« Comme promis, si vous le désirez, vous pouvez le modifier. Lisez-le bien attentivement ; si vous voulez rajouter des choses, n’hésitez pas, puis signez. »
Une fois le rapport signé, il rangea le rapport et contourna son bureau. Il alla vers Meena et lui tendit la main.

« Mademoiselle, je vous adresse mes remerciements les plus sincères. J’ignore si cette affaire sera résolue grâce à vous, mais vous avez peut-être contribué à sa résolution future. Je maintiens ce que je vous ai dit : vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez. »

Il s’assit sur son bureau, avec le sourire.

« Puisque la réunion officielle est terminée, permettez-moi de m’adresser à vous, non plus en tant que juge, mais en tant que candidat. La politique vous intéresse-t-elle ? Les élections ont lieu dans quatre mois et je cherche de jeunes personnes pour me représenter dans les différents lieux sociaux, comme Poudlard. Je cherche des personnes que j’apprécie et que j’estime digne de représenter l’espoir d’un monde plus juste, moins corrompu et moins discriminatoire. »

En fait, Julien David doutait qu’elle accepte... mais qui ne tente rien n’a rien. Après tout, qui sait ? Elle lui avait été tant utile aujourd’hui qu’il ne douterait pas qu’elle lui serait utile demain. Il plaçait de grands espoirs en cette timide jeune fille.

« Bien entendu, vous n’êtes pas obligé de répondre tout de suite. Vous pouvez lire, confronter mes idées à celles des autres, et m’écrire ensuite pour me signifier votre acceptation ou votre refus. Sachez simplement que j’aimerais beaucoup vous voir me représenter. Et croyez bien que je ne place pas ma confiance en n’importe qui, et que je ne demande pas cela à tout le monde. Je vous ai vraiment choisi.»
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MessageSujet: Re: Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)   
Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David) Icon_minitimeDim 2 Juin - 2:40

En guise de réponse à sa question, le juge lui avoua qu'elle venait de lui faire le témoignage le plus important depuis le début de l'année. Meena, interloquée, n'osait plus bouger. Qu'avait-elle bien pu dire d'aussi important ? L'étonnement qu'elle ressentait l'empêchait de comprendre le reste de ses félicitations, qu'il acheva en avançant la boîte de dragées vers elle et en l'ouvrant.
Ainsi, elle avait mérité davantage de dragées. Était-ce une blague ? Le juge était-il un vieil ironique qui se jouait de sa crédulité ? La petite Meena ne savait que penser.

Le quadragénaire ouvrit de nouveau la bouche pour lui demander si elle avait bien entendu un "ça ne vous regarde pas" et si les deux hommes avaient bien évoqué la salle commune. Elle opina du chef. C'était bien ce qu'elle avait entendu. Cela était-il si important ? Venait-elle de trahir cet étudiant Français à qui elle n'avait jamais adressé la parole ? De nombreuses questions se bousculaient dans son esprit. Elle n'avait naturellement rien à voir avec tout cela et prit soudainement peur d'être responsable de quelque chose qui la dépassait.

Bien vite, le juge lui tendit le rapport sur lequel avait jusque là écrit la plume violette. Il l'invitait à le relire et à éventuellement y rajouter des éléments. La jeune fille s'empara timidement du rapport sur lequel elle posa ses jolis yeux gris.

"Le 22 décembre, j'étais obnubilée par le bal. Je ne pensais pas qu'on allait m'y inviter au début. Pour cette raison j'y ai vraiment pensé toute la journée."

Elle sentit ses joues virer au rouge et n'avait pas spécialement envie de relire l'ensemble du rapport qu'elle se contenta donc de scruter rapidement des yeux. À dire vrai, elle n'avait à présent envie que d'une seule chose : quitter ce bureau et retrouver sa mère. La plume avait visiblement effacé ses hésitations et bégaiements afin de formuler des phrases correctes, mais le sens était toujours le même et Meena ne vit rien d'anormal.
Un peu hésitante, elle signa le rapport avant de le rendre au juge qui le rangea sans rien ajouter.
Il s'approcha ensuite de Meena, après avoir contourné son bureau et lui tendit une main chaleureuse qu'elle attrapa timidement, sans un mot. La poigne était ferme et intimidante pour une jeune fille de son âge.

Il lui adressa de nouvelles félicitations qui prenaient plutôt l'allure de compliments et ceux-ci ne manquèrent pas de toucher la petite Serdaigle. Elle ne se rendait certes pas compte du point auquel elle venait d'aider cet homme charismatique, mais elle percevait néanmoins de la sincérité dans son regard et ses craintes s'estompaient ainsi progressivement.

L'homme s'assit sur son bureau en souriant. Meena, bien que se sentant légèrement plus à l'aise, restait tout de même impressionnée face à cet ancien champion, idole de sa mère. Ce qu'il lui demanda par la suite ne fit que l'intimider davantage. Il lui proposait, à elle, la plus invisible des élèves de Poudlard, de le représenter pour les élections à venir. Bien entendu, la candide petite Meena ne s'était jusqu'alors pas réellement intéressée à la politique et n'avait pas d'opinion à ce sujet. Elle se trouva alors bien embêtée, mais il fallait bien qu'elle réponde quelque chose, surtout qu'elle avait été muette durant de longues minutes.

Que pouvait-elle bien lui répondre ? Qu'elle ne connaissait pas grand-chose en politique et qu'elle ne saurait jamais trouver les arguments pour convaincre des personnes qui ne la voient jamais de se tourner vers lui ? La panique envahissait son corps et elle se trouva cette fois complètement paralysée. Qu'allait-elle dire ? Il avait été si sincère avec elle qu'elle ne s'imaginait pas lui dire non et elle manquait cruellement d'arguments pour lui dire oui.

Heureusement, le juge ajouta qu'elle n'était pas obligée de répondre immédiatement et qu'elle pouvait lui répondre par écrit ultérieurement. Ses paroles la touchaient et elle fut bien rassurée de se dire qu'elle aurait le temps d'y penser davantage.
Avec une timide voix, à peine audible, elle articula enfin :

"Merci de me faire confiance. Je... je vais y réfléchir... et... je vous écrirai."

Ça y est. C'était terminé.
Elle fut ensuite rapidement libérée et se retrouva dans le couloir où l'attendait sa mère, impatiente. Elle se rapprocha de cette dernière en souriant, soulagée.
"Allons-y, j'ai hâte de sortir d'ici !"
Et elles se dirigèrent vers la sortie du ministère.
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MessageSujet: Re: Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)   
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Mangée à la sauce Magenmagot façon David. (avec Julien David)

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