✎ Nom : Gustavson
✎ Prénoms : David Victor
✎ Date de naissance : 15/05/1945
✎ Age : 32 ans
✎ Pays de naissance : Pays de Galles
✎ Ancienne maison à Poudlard :Gryffondor
✎ Sang : Né moldu
✎ Ville d'habitation : Londres
✎ Baguette : Ebène, nerf de dragon, 27,6 centimètres.
✎ Camp : Ordre
✎ Epouvantard ://

Je n'aime pas me dire que je suis le genre de personne dont on fait un simple résumé qui n'apparaîtra même pas dans les livres d'histoires, je serai oublié, comme beaucoup d'autres et pourtant j'aurai ajouté ma pierre à l'édifice, j'aurai tenté de bâtir un nouveau monde. J'ai toujours admiré ceux qui avaient marqué l'histoire en répandant le bien. Peut-être tout cela était utopique et que j'idéalisais trop les choses. Mais je croyais en ce pourquoi ce battait les gens de mon époque, je faisais confiance à Albus Dumbledore et à ceux qui le suivaient. Alors moi aussi j'avais décidé de faire partie de ces gens qui allaient tout faire pour empêcher aux Ténèbres de nous envahir. Je n'avais pas peur, jamais.

J'étais un homme au premier abord froid et hostile, presque ténébreux, mais une fois que je faisais tomber le masque en présence de mes amis, la chaleur du coeur de lion s’élevait. Pourquoi oublier ce que l'on est vraiment lorsqu'on est près des gens que l'on aime, je suis toujours heureux de les revoir et je crois que je leur montre assez bien. D'ailleurs c'est ans doute car j'ai plus d'ennemis que d'amis, il valait donc mieux que j'en profites avant que la fin de ces moments de bonheur n'arrive trop vite.

Tout cette froideur n'était que décorum pour que l'on me laisse tranquille, car en ces temps si noirs, il faut garder une vigilance constante, quoi de mieux que des regards durs pour éviter les questions embarrassantes et les curieux. Surtout lorsque ces même froid regards glacés dont je gratifie ces personnes sont capables de lire à travers leur âme mais jamais l'inverse. Lorsque l'on est un Langue de Plomb, le silence est de mise, rien ne doit être divulgué, rien ne doit être surpris entre les recoins du Départements des Mystères. Peu sont capable de se taire même sous la torture pour conserver ce qui ne doit pas être dit.

Je sais mieux que quiconque garder des secrets, sans aucun doute grâce à cette faculté que j'ai cultivé, l'Occlumencie. Mais gare à celui qui se permet d'ébruiter les miens, la rancune est l'un de mes défauts. Comme la ténacité. Je n'apprécie pas non plus les injustices et je suis le premiers à les faire remarquer. Le Monde va déjà assez mal ainsi, ce n'est pas la peine que certains viennent s'amuser à le gâcher. Les temps changent, j'ai longuement voyagé durant dix longues années, récupérant des artefacts nécessaires à mon travail mais sans jamais chambouler l'ordre des choses et je sais que rien ne sera plus jamais pareil désormais avec ce qui se prépare. Pourquoi avoir choisis un métier comme celui-ci ? Je l'ignore, peut-être pour toutes ces découvertes, parce que je voulais pouvoir subvenir aux besoins de ma mère, l'aider, lui offrir une vie meilleure sans me poser trop de question. Parce qu'il y avait l'Aventure aussi.

J'ai visité pour cela le monde entier tout, le transplannage n'avait aucune limite, les longues distances n'étaient rien pour moi. Je ne vivais jamais plus d'un mois au même endroit selon les missions. Ils nous fallaient apprendre des langues oubliées pour pénétrer dans des temples enfouis, communiquer avec des tribus qui gardaient d'anciens secrets. MA vie avait été remplis de découvertes plus fabuleuses les unes que les autres. D'où venait tout ces ordres, du Ministre, des Aurors ? Nul ne le sait. Pourquoi faisions nous tout cela ? Parfois je me le demande encore. J'ai passé dix ans de ma vie à parcourir le monde, de l'Autriche aux confins de l'île de Pâques, j'ai rencontré des peuples qui vivent caché aux yeux de la plupart, j'ai appris leurs langues. J'ai ramené tout ces objet au Département des Mystères j'ai assisté au progrès de tellement de choses, les études sur l'Arche contenant le Voile, j'ai de nouveau voyagé pour qu'on puisse en apprendre plus sur elle. Jamais je n'ai regretté de faire ce métier lorsque j'étais en mission.

Mais j'étais absent lorsque ma mère est décédée. Parti en mission, je n'ai pas été là pour lui tenir la main. Je l'ai laissé seule. Je l'ai abandonné. A mon retour d'un site où aurait pu se trouver la mythique île appelée Atlantide, j'ai décidé de ne plus repartir aussi loin dans le temps et l'espace. J'avais vingt-huit ans, mais ma vie avait défilée si vite que je n'avais pu profiter de rien. Alors aujourd'hui, je donne un coup de main aux nouveaux du Département. Mais je passe plus de temps à l'Université d'Oxford, j'apporte mon aide dans la traduction de certains textes anciens considérés pour la plupart comme intraduisibles, toutes ces langues apprises durant ces dix années. Mais je sais désormais, mal grès mes dix ans d’absence que ma place est ici, qu'ils auront besoin de moi car j'ai déjà vu les Ténèbres en marchent aux quatre coins du globe, je sais ce qui survient après. Et je ferai tout pour empêcher de nouveaux massacres.


Mes parents auraient-ils été fiers de voir leur unique fils se battre pour une cause aussi grande que celle-ci? La liberté. Peut-être est-ce parce que je suis un né moldu, que se voir insulté de sang-de-bourbe n'a jamais été plaisant, peut-être est-ce parce que faire partie de quelque chose qui importe vraiment a toujours été l'une de mes priorités. Deux parents, deux humbles ouvriers et moldus qui avaient essuyer les atrocités de la guerre, qui l'avait subit. Un père disparu, partis au Front, durant la Seconde Guerre Mondiale pour se battre pour ce qu'il croyait. Un père que je n'ai pas connu mais dont on vente les mérites, dont on dit qu'il n'avait jamais douter de ses convictions et que jusqu'au bout il avait tenu. Pour ma mère, pour moi qui ne devait avoir qui n'était sans doute qu'un semblant de vie lorsqu'il était partis.

Cela à faillit briser ma mère.Elle ne s'est d'ailleurs jamais remariée. Amelia Gustavson, épouse de James Gustavson jusqu'à la fin. Mais j'étais là, elle m'aimait si fort qu'elle a tout fait pour surmonter le deuil.
Ma mère, qui m'a donc élevée seule, était une femme formidable, j'ai souvent été difficile avec elle, je ne lui ai peut-être pas assez dit que je l'aimais, mais je crois qu'à la fin elle savait, elle savait aussi que je lui en était redevable.

Ma mère qui lorsque j'ai reçu ma lettre pour Poudlard à cru qu'on allait lui prendre le deuxième homme de sa vie. Mais elle avait vite compris que c'était mieux pour moi, que je ne pouvais rester avec elle, que les choses bizarres que je faisais parfois n'allait pas demeurer cacher, je n'allais pas me limiter à faire s'élever les tasses de thé dans les airs. Elle a vécu cela comme une déchirure, alors à chaque vacances lorsque je revenais, je l'aidai du mieux que je pouvais pour alléger sa peine. Et à chaque dernier jour de vacances, je me montrais courageux pour nous deux, pour pas qu'elle me voit pleurer en la laissant seule une fois de plus et pour que cela soit moins difficile.
J'ai été un élève comme tous les autres, parfois attentif, d'autres fois un peu moins. Les temps m'ont peut-être assombrit mais j'étais un élève joyeux, trop selon certain. J'ai même été dans l'équipe de Quiddicth de ma maison, j'étais un batteur, ou un battant, vous choisirez. Taper sur les cognards ne m'a jamais gêné. J'ai toujours soutenu mes amis, quitte à partager leur retenue pour que celle-ci soit moins ennuyeuses lorsque certains d'entre nous fonçaient tête baissée vers les ennuis. Parfois, mon semblant se sérieux nous évitait le pire. Mais nous respections globalement les règles, sans doute à cause de notre éducation d'après-guerre. Étais-je populaire ? Je l'ignore, je suis sortis avec quelques filles, mais je me suis toujours conduit comme un gentleman.

Voilà pourquoi j'ai sans doute été dans la maison des Rouge et Or, voilà peut-être pourquoi Godric ma trouvé digne de sa maison. Parce que je n'ai jamais laissé tombé mes amis, parce que j'ai été loyal. J'ai fais ce que mon père aurait fait si il avait été là lorsque j'étais seul avec ma mère. Je la protégeais de mon mieux. Jamais personne n'aurais fait du mal à ma famille tant que j'étais là, ni à mes amis.

Aujourd'hui j'honore la mémoire de ce père inconnu, la bataille que ma mère à du mener pour continuer d'avancer, je compte bien me battre jusqu'à la fin pour que plus cette guerre cesse, car pour moi, depuis 1939, elle n'a jamais cessée. Toujours cette histoire de pureté du sang, n'a-t'il pas déjà assez coulé ? Je me bat au côté de ceux qui résistent, peu importe le prix que j'aurais à payé, car le phénix renaîtra toujours de ses cendres.

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