« L’avenir appartient à ceux qui se lève tôt Harry!» Murmura une voix à mon oreille tandis que je me réveillais en sursaut. Molly me manquait terriblement. la mère de Ron, trouvait toujours le moyen de me réconforter ou bien de m’accueillir à bras ouvert à chacune de mes visites. Je devais l’avouer, je m’ennuyais de la fratrie Weasley. Cette famille qui m’ont vu grandir, cette famille qui a toujours été là pour me protéger ou bien m’offrir leur maison comme refuge. Je leur devais tellement…

Aujourd’hui était un grand jour. C’était la journée où nous passions à la seconde partie de notre plan. Hier, l’obtention de l’épée de Gryffondor avait été facile. Nous avions bénéficié du fait que le bal avait lieu pour aller chercher l’épée magique. Toute fois, rien ne disait qu’aujourd’hui ne se déroulera sans problème. Après une discussion, nous avions convenu hier que Ginny allait garder l’épée et la cape d’invisibilité sur elle durant la nuit. J’espérais qu’elle avait réussis à trouver le sommeil. Quant à Ron, il dormait encore à cette heure. L’aube se pointait à la fenêtre. C’était le moment que nous avions choisi pour aller voler un Coq à Hagrid. Évidemment, nous allions lui remettre après notre mission accomplis. Pouvait-on être expulsé pour avoir volé un Coq?

« Ron! Lève-toi! C’est l’heure! » Marmonnai-je tout bas tout en le secouant légèrement. J’entendis un grognement puis il se leva de peine et de misère. La soirée d’hier avait tout de même fini tard. Je m’habillais en vitesse tout en espérant faire le moins de bruit possible. Voyant que Ron prenait son temps, je lui lançai sa cape d’hiver. Une fois prêt, je descendis à la salle commune en m’assurant que Ron me suivait. Par chance, ils dormaient tous comme des marmottes. Parfait, moins de gêneur nous avions, mieux cela serait.

Ginny nous attendait déjà, faisant les cent pas devant le feu crépitant du foyer. Elle nous dévisageait comme si nous avions assez perdu de temps. Évidemment, elle avait raison. Je lui offris un sourire navré tout en lui faisant signe de me donné l’épée. C’était à mon tour de la porté. Tandis que nous passions devant le portrait de la dame, je sortis la carte des maraudeurs qui avait traversé le temps avec nous et l’activa en disant :

« Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises. » le bout de parchemin affichait tout ce que je voulais savoir. Je cherchais Rusard et son chat afin de nous évité une belle surprise. Descendant un escalier, courant dans un couloir puis dans un autre, au bout de quelques minutes, nous étions rendus à l’entrée principale. Aucune tempête, une journée ensoleillée, idéale pour s’amuser. Se rendre à la cabane d’Hagrid était la partie facile, l’éloigner ou le convaincre de nous donner un coq était autre chose. Heureusement pour nous, la carte nous indiquait qu’il n’était pas chez lui. Il était surement parti nourrir Aragog et ses araignées ou bien, vérifier ses créatures qu’il aimait tant. Si je pouvais éviter de voir des scrouts à pétard, cela m’arrangeait grandement.

« Hagrid n’est pas chez lui. Nous avons le champ libre. Ginny tu nous avertiras si Hagrid revient. » Lui disai-je en lui tendant la carte des maraudeurs. « Ron, je crois que cela serait mieux que sa soit toi qui attrape le Coq. Après tout, tu as plus d’expérience que moi car tu as souvent dégnomer le jardin de ta mère, non? » Lui disai-je en le bousculant tout en riant. Un autre souvenir que je n’allais pas oublié. Ces maudits gnomes avaient été responsables de quelques bleus. M’approchant du poulailler, je regardais Ron en lui faisant signe d’y aller quand il voulait. Évidemment, j’allais rester tout près et l’aider s’il le fallait. Je guettais Ginny du coin de l’œil. La chasse au poulet allait commencé!