Rejoins le coté pur de la force, on a des cookies. [PV Lance]

Un grand jour aujourd'hui ! Le jour où moi, Marlène McKinnon, j'allais tenter de recruter quelqu'un pour l'Ordre ! Et pas n'importe qui. Monsieur Lance Jane, professeur d'étude des Moldus à Poudlard. On avait entendu dire qu'il était neutre, car il ne savait dans quel camp aller. Eh bien aujourd'hui, il allait le savoir ! L'Ordre allait accueillir un nouveau membre ! Mais pour ça, il fallait que je réussisse mon coup. Ce qui n'était pas chose facile quand il s'agissait de moi. Mais j'avais promis que j'y arriverais, alors j'y arriverais !

Du coup, aujourd'hui, je lui avais donné rendez-vous au Pré-Au-Lard. J'avais cherché un lieu assez calme, mais au final je n'ai pas réellement trouvé... Alors j'ai choisi les ruelles, tout simplement. Bon, ok, c'était probablement l'endroit le moins calme de tout Pré-Au-Lard, mais j'avais fais avec ce que j'avais sous la main ! J'avais pensé à la cabane hurlante, mais cet endroit n'était vraiment pas rassurant... Après tout, si il voulait un lieu plus calme on pourrait toujours bouger.

Je lui avais donné rendez-vous à 16 heures, mais j'étais déjà présente à 15 heures. Je réfléchissais à ce que je pouvais lui dire. Pour moi, c'était évident. Lance appartenait au bien, il n'y avait pas de doute là dessus ! Et je suis sûre que lui aussi le sait... Ou alors il ne le sait pas, mais il le saura très bientôt !

Je m'étais installée sur un banc dans un coin, l'endroit précis où je lui avais dis de venir. Attendre ne me dérangeais pas, alors ça allait. Je doutais qu'il viendrait une heure à l'avance comme moi. Je sortais un petit calepin d'une poche de ma robe de sorcier. Dessus, j'avais griffonné quelques arguments... Trois en fait. C'était tellement évident pour moi que Lance devait venir de notre coté que je n'arrivais même pas à placer des mots là dessus. Je relu mon calepin pour la 17ème fois...

• On sauve les gens !
• On se bat contre ces vils personnages qui veulent détruire notre monde !
• Le but des mangemort, c'est d'éradiquer tout ceux qui ne sont pas des sang-pur, or Lance n'est pas un sang-pur.
~~• On a des cookies !~~

Le dernier argument, celui que j'avais barré, était une petite blague à moi même. Sauf que ce n'était pas vraiment le moment de rire. Je fermais mon calepin et soupirais. Est-ce que ces trois choses seraient suffisantes pour le convaincre ? La troisième me semble pas mal décisive... Je doute qu'il ne la prenne pas en compte.

Je regardais l'heure sur une horloge non loin. 15h53. Lance ne devrait plus trop tarder. Je commençais doucement à stresser. Il ne fallait pas que je rate mon coup. Cette affaire était très importante. Pour moi, pour l'Ordre, pour tout le monde... Et tout ça reposait sur mes épaules.

J’avais rendez-vous avec une certaine Marlène McKinnon, je crois. J’ai un gros, gros problème avec les prénoms, je n’arrive jamais à les retenir, j’en oublierai presque le mien s’il n’était pas aussi cool. Je devais la rejoindre à préau-lard, cette ville était géniale, elle n’apportait que plus de charme à Poudlard. Mais à quelle heure j’avais rendez-vous déjà ? 15h ? 16h ? Lance, Lance, Lance, comment fais-tu pour tout oublier comme ça. À la limite, je crois bien que je vais me mettre en route maintenant, si c’était quinze heures je serais légèrement en retard, si c’était seize heures j’aurais le temps de trainacer dans ce charmant petit village. Un dernier coup d’œil dans mon miroir pour remettre en place mon nœud pap’ préféré, un rouge bordeaux, un cadeau de ma petite sœur. Un impair sur le dos, parce qu’il ne faisait pas chaud dehors, et allons-y Alonso !

Une fois à préau-lard il s’est avéré que j’étais en avance, pour une fois. Je me décidai donc à aller flâner dans les rues, à la recherche de n’importe quoi. J’avais besoin d’une nouvelle plume mais surtout d’une nouvelle paire de bretelles, l'une de mes expériences a malencontreusement dissous les dernières. God, sans bretelles comment voulait vous que je vive ? Mon pantalon risque de vite finir sur mes genoux, et ce n’est pas de très bon genre devant une dame. Je me demandais ce qu’elle me voulait, parce que'après tout je ne la connaissais ni d’Adam, ni d’Ève. Il paraît qu’elle fait partie de l’Ordre du Phénix, c’est un peu la brigade anti-Vol machin, si j’ai bien compris. J’espère qu’elle ne cherche pas à m’embrigader parce que sinon elle risque d’être servis avec moi. Je n’ai pas vraiment de camp et ça me va très bien, je ne vois pas pourquoi je prendrais parti, tant qu’on me laisse tranquille, ça me va. J’entends déjà les gens me dire oui mais nananah, il faut prendre parti etc. J’ai l’impression d’être en pleine élection moldu, où ils se battent tous pour avoir plus de voix possible, je trouve ça ridicule. Je n’aime pas la politique, je trouve que c’est une prise de tête inutile et je n’aime pas trop me poser de questions, c’est une perte de temps. Mais quand une femme me donne rendez-vous je ne peux décemment pas refuser, ce serait indigne de ma personne.

Il était bientôt 16h lorsqu’il se décida à sortir de chez Honey & Duke. Je me dirigeai prestement vers le point de rendez-vous, je ne voulais pas faire attendre la jeune femme. Elle était déjà là quand j’arrivai au dans la ruelle indiquait dans le hibou. Il faut dire que ce n’était pas compliqué de la repérer, elle était jolie la brunette. Je me dirigeai d’un pas léger vers elle, avant de faire l’une de mes révérences très théâtrales à Marlène en guise de bonjour.

« Vous m’attendiez ? »

Habituellement, je l’aurai tutoyé tout naturellement mais là j’étais d’humeur à ne pas le faire. À la limite, elle prendrait ça pour un signe de politesse, tant mieux. Ou elle me prendrait pour un énergumène un peu bizarre, ça ne changerait pas. Je ne suis pas fou, ma mère m’a fait passer des tests, vous savez . J’attendis devant elle, qu’elle m’invite à m’asseoir ou pas, j’ai peut-être été élevé par des moldu je n’en suis pas mal élevé pour autant.

Le vent s'était levé et je commençais à avoir froid. Je frottais mes mains les unes contre les autres pour me réchauffer. En même temps, j'avais eu la bonne idée de sortir en hiver sans gants, écharpe,... Bon, j'avoue, c'est juste parce que je les ai oubliés... Mais bon, c'est pas le froid qui va me tuer ! En plus, coup de chance, Lance venait d'arriver. Il s'arrêta devant moi et me fit une révérence.

« Vous m’attendiez ? »

Il m'avait vouvoyé, ce qui était assez agréable. Pas que j'aimais vraiment ça, mais au moins c'était plus poli. Je n'avais pas affaire à un rustre. Bref, je ne l'attendais pas vraiment puisque j'étais venue à l'avance, il ne pouvait pas le savoir, et donc venir plus tôt pour ne pas me faire attendre, c'était de ma faute. Bon... Il fallait que je me présente non ? Il n'avait probablement jamais entendu parler de moi -à part peut-être deux ou trois fois à Poudlard- donc il faudrait peut-être que je lui communique au moins mon nom. Il l'avait probablement lu sur la lettre que je lui avais envoyé, mais ça ne faisait pas de mal de lui rappeler.

- Ah ! Professeur Jane ? Je me nomme Marlène McKinnon, enchantée.

Je ne savais pas pourquoi j'avais parlé de manière aussi soutenue. Bon, au moins ça me rendait plus polie non ?

- Et pour répondre à votre question, vous ne m'avez pas fait attendre, ne vous en faites pas.

Je restais quelques secondes sans parler, avant de remarquer que j'étais toujours assise devant lui, qui était toujours debout. Je me levais alors et m'excusais un bon nombre de fois avant de reprendre mon calme. Maintenant, c'était la partie la plus dur... Il fallait que je l'invite à me suivre dans la ruelle juste derrière, parce que cette ruelle ci était bien trop peuplée pour que je puisse lui parler de l'ordre. Bon, ma demande allait être bizarre, mais quand il faut, il faut...

- Je suppose que vous vous doutez que si je vous ai invité à me rejoindre aujourd'hui, ce n'est pas pour que nous allions nous promener, n'est-ce-pas ? Il y a quelque chose que je dois vous demander, mais pas ici, il y a trop de monde. Si vous voulez bien me suivre, je connais un endroit où nous pourrons parler sans être dérangés.

En disant ça, j'avais l'impression d'être une petite fille qui voulait avouer son amour à celui qu'elle aime, mais pas devant tout le monde parce que ça la gène... J’espérais qu'il n'allait pas prendre ma demande pour une déclaration d'amour, sinon j'allais perdre tout mon effet sérieux. A supposer que je ne l'avais pas déjà complètement perdu en lui demandant de me suivre dans une ruelle vide... Sérieusement, pourquoi rien n'était jamais normal avec moi ?

La jeune femme commença par se présenter, c'était un bon début. Il connaissait déjà son nom, vu qu'elle lui avait envoyé un hibou mais il ne fut pas assez rustre pour le lui faire remarquer. Elle l'appela professeur Jane, il avait beau être professeur depuis quelque temps déjà, ça lui faisait toujours bizarre quand on l'appelait ainsi.

- Vous pouvez m'appeler Lance, vous savez. Vous m'en voyez ravi.

Il resta là, devant elle a attendu un signe de sa part où il ne savait quoi. C'est elle qui se leva en s'excusant. Lance ne comprenait pas la manie qu'avaient les gens de toujours s'excuser pour un oui ou pour un non. C'était ridicule, lui ne s'excusait que très rarement, à part s'il faisait vraiment une grosse bourde, comme il lui arrivait de temps à autre. Il voulait savoir pourquoi elle lui avait donné ainsi rendez-vous. Pas que ça le dérangeait mais sa curiosité le démangeait. Marlène se remit à parler en expliquant que ce n'était pas pour se promener qu'elle lui avait demandé de venir et qu'elle avait quelques choses à lui demander. *Ah enfin on entre dans le vif du sujet* pensa-t-il. Quand elle lui demanda de le suivre dans un endroit plus calme, Lance né put retenir un petit sourire de s'afficher sur son visage, sa phrase était tellement drôle. Était-elle tombé follement amoureuse de son corps d'Apollon rachitique ? Souhaitant d'ores et déjà lui arracher ses vêtements dans une petite ruelle sombre ? Il eut beaucoup de mal à ne pas rire, son esprit était vraiment tordu, mais qu'est-ce qu'il pouvait trouver ça amusant.

- Oh vous savez si vous souhaitez m'embrasser pas besoin de faible lumière, je suis d'accord.

Il éclata de rire, il adorait jouer avec les autres, même à leur insu, la pauvre Marlène allait surement être très gêné, mais ce n'était pas pour déplaire au professeur d'études des moldus.

- Vous pouvez m'appeler Lance, vous savez. Vous m'en voyez ravi.

Ça serait effectivement plus facile que de l’appeler "Professeur Jane" tout le temps... Et puis, autant se familiariser de suite. Je n'étais pas trop appeler les gens par leur nom de famille. Je n'étais pas trop les vouvoyer non plus, mais ça c'était différent. C'était une question de politesse. Je lui souriais en signe d'approbation.

Lui aussi commença à sourire, mais pas pour les même raisons. Evidemment, il fallait s'y attendre, si quelqu'un m'avait fait une proposition comme je venais de lui en faire, j'aurais explosé de rire... D'ailleurs, il était très fort pour ne pas avoir rit, mais juste sourit. Moi, j'étais entrain de me battre comme une folle pour ne pas rire comme une folle, ce qui était très dur...

- Oh vous savez si vous souhaitez m'embrasser pas besoin de faible lumière, je suis d'accord.

Alors là, c'en était trop. Je plaquais ma main sur ma bouche et pouffais de rire. C'était vraiment ridicule. J'aurais du lui demander ça autrement... Enfin, ce qui était fait était fait. Enfin, mon fou rire étant parti, je décollais ma main de ma bouche et souriait. Au moins, il était drôle, ce que je préférais. Je n'aurais pas aimé parler avec quelqu'un d'ultra droit et sec... L'humour est tellement mieux !

- Ah, je me doutais que ma demande serait étrange... Suivez moi, je vais vous expliquer.

Je m’enfonçais dans une ruelle vide, suivie de Lance. Il n'y avait personne, et personne ne passerait par ici. J'avais fais une petite enquête avant de venir, évidemment. Mais même si je savais que personne ne pouvait nous entendre, je murmurais. Autant prendre toute ses précautions.

- Voilà... En fait, si je vous ai fais venir, ce n'est pas pour avouer mon amour non, dis-je avec un léger sourire, avant de continuer. C'est pour vous parler de quelque chose de beaucoup plus important. Je suppose que vous avez entendu parler de... je regardais autour de moi, l'ordre du phénix ? Nous avons entendu dire que vous n'apparteniez à aucun camp. Je me doute que vous n'avez pas forcément envie d'en rejoindre un, mais nous avons vraiment besoin de membres... Et ce n'est pas que pour faire joli, tout cela est très important !

Je prenais cela très à coeur. Pour moi, rejoindre l'Ordre était une évidence. Je n'aurais pas pu faire autrement. Et j’espérais de tout coeur que Lance nous rejoindrais. Un membre de plus au sein de l'Ordre, ça serait génial ! J'imaginais déjà la réaction des autres... Pour une fois que je ferais quelque chose de bien, ils seraient bien étonnés ! (Et contents, je l'espère.)

Le rire de Marlène se mêla au sien. Apparemment ce genre d'humour lui plaisait tant mieux? Elle le ré-invata à la suivre dans une ruelle un peu plus calme, il la suivit, un sourire toujours accrochait aux lèvres. Elle se mit à chuchoter et lui expliqua pourquoi elle lui avait demandé de le suivre. Apparemment elle faisait partie de l'Ordre du Phénix, Lance en avait vaguement parlé mais c'était un truc secret alors il n'en connaissait que les rumeurs. Mais ça devait faire partie des "camps" c'était bien le mot à la mode ces derniers temps. Tout le monde devait choisir son camp, mais à quoi bon. Si tout ce qui se disait était vrai, le grand encapuchonné ne se gênerait pas pour vous tuer simplement à cause de vos faites partis de son camp.

Vous l'aurez compris, Jane n'était pas vraiment pour un camp ou pour un autre, contrairement à ce que les gens pouvaient penser. Tout le monde le pensait dans le camp de l'Ordre, tout ça parce qu'il était un né-moldu. Bon d'accord il n'était pas non plus un partisan de Lord Voldemort. Ça ne l'intéressait pas voilà tout. Il ne s'était jamais intéressé à la politique non plus. Il était toujours question de choisir un camp et lui s'en fichait un peu, il vivait avec ses propres idées et si ça collait avec les idées d'autres personnes, tant mieux il pourrait partager, si ce n'était pas le cas et bien tant pis il fessait avec.

Pourtant d'après Marlène ce n'était pas pour "faire joli" mais c'était très important, mouais. Il n'était pas convaincu.

- Mais qu'est-ce que ça m'apporte à moi votre Ordre là?

Il demande ça s'en faire attention à si on peut l'entendre ou non, quand il vit le regard noir que lui jetait la brune il attrapa sa baguette et jeta un assurdiato autour d'eux, il n'avait pas l'intention de parler tout bas, il n'était plus un enfant et encore moins à manigancer.

- Fin je veux dire pourquoi j'irai m'engager avec vous ? Je ne vous connais pas et je n'ai presque jamais entendu parlais de vous. Je ne vais tout de même pas vous dire oui comme ça juste pour vos beaux yeux.

Après avoir dit ça il range sa baguette dans sa poche intérieure et attend la réponse de la jeune Mc Kinnon, tranquillement.

A mon grand regret, Lance ne semblait pas convaincu. Ça, c'était mauvais signe. Il me demande ce que notre ordre pouvait lui apporter. Je pris un air un peu embêté. Pour moi, l'Ordre avait toujours été une évidence, je n'avais jamais réfléchi à ce que cela pouvait m'apporter. Dans ma tête, c'était d'abord donner aux autres, ce qu'on recevait m'importait peu. J'avais choisi l'Ordre pour protéger les autres, ma famille, mes amis, même ceux que je ne connaissais pas.

Mais il y avait plus important. Je venais de me rendre compte qu'il avait parlé de l'Ordre ouvertement, sans faire attention à qui pouvait être autour de nous. Malgré moi, je lui jetais un léger regard noir. On ne plaisantait pas avec l'Ordre, après tout. Il lance un assurdiato autour de nous, par précaution. Nous pouvions enfin parler tranquillement, sans se soucier des autres. Lance continua donc à parler, maintenant que nous le pouvions sans soucis. Ce qu'il disait était vrai, il ne me connaissait pas et n'avait jamais entendu parler de moi, pourquoi nous rejoindre ? J'hochais la tête, lui faisais comprendre que j'étais d'accord avec lui.

- Bien entendu, je ne m'attendais pas à ce que vous nous rejoignez comme ça, sans informations.

Plus calme, je laissais une légère pause. Il fallait que je réfléchisse à ce que j'allais lui dire, pour ne pas m'embrouiller comme je le faisais souvent. Je repensais à ma liste. J'allais forcément lui parler du but des mangemorts... C'était le plus important.

- Pour commencer, l'Ordre est là pour protéger les autres. Vous connaissez les Mangemorts ? Ce sont les partisans de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Je ne suis pas très sure de leur but, mais une chose est sure, ils n'hésitent pas à tuer pour arriver à leur fin. Et d'après nos infos, ils visent principalement ceux qui... Qui ne sont pas de sang-pur.

Une nouvelle fois, je fis une pause. J'avais un peu de mal à parler de cette histoire de sang-pur. J’estimais que chaque personne, sorcier, cracmol, moldu, n'importe qui, était un humain comme un autre et ne méritait qu'on le nomme par son sang. Certains né-moldus sont bien plus doué en magie que certains sang-pur, alors je trouvais le fait des les appeler par le sang totalement stupide. Bref, il fallait que je reprenne.

- Or, avant de venir vous voir, j'ai quand même fais quelques recherches sur vous, c'est un minimum... Vous êtes un né-moldu, n'est ce pas ? Vous serez une des premières cibles des Mangemorts, si mes informations sont exactes. Ce que l'Ordre peut vous apporter, c'est aussi VOTRE protection. Même les Sang-pur sont en danger, alors croyez moi, vous n’êtes pas sauf en ce moment.

Parler de ça n'était jamais une mince affaire. Je n'aimais pas vraiment parler de ça, j'étais rarement à l'aise avec les Mangemorts, ce qui me semblait normal. De plus, j'étais d'autant plus gênée en parlant ainsi des gens. Je ne voulais pas que Lance pense que j'étais le genre de personne à ranger les gens par pureté de sang. Il fallait que je clarifie ce point.

- Oh et... Je tient à préciser qu'en tant normal, je ne compare pas les gens en parlant de leur sang. Mais dans ce cas-ci, je n'ai pas vraiment le choix...

HRP:

Marlène avait l'air plutôt tendu lorsque Lance mentionna l'Ordre sans trop y prêter attention. Elle devait plus y tenir que lui. Après tout pour le professeur ce n'était simplement qu'un mot, rien d'autre. Le jeune professeur n'était pas emballé par le fait de rejoindre un camp. Ce n'était pas contre Marlène qui avait l'air très gentille, c'était plutôt dans la personnalité du brun. Il avait beau être très sociable, il n'appréciait pas vraiment la manie qu'avait les gens de toujours vouloir se ranger dans un groupe. On pouvait dire en quelque sorte, qu'à ce niveau-là il était plutôt individualiste. Il préférait rester libre, n'avoir de compte à rendre à personne. La jeune femme lui avoue qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'il accepte de les rejoindre aussi facilement. Elle ne pensait pas si bien dire, elle allait devoir se montrer très persuasive si elle voulait compter Lance parmi l'Ordre. Après un petit silence, que le né-moldu laissa s'installer la brune reprit pour lui donner les raisons pour lesquelles Lance devrait se joindre à eux. Tout d'abord, elle affirma que l'Ordre était là pour protéger les autres. C'était certes un bon point, mais pas assez pour le convaincre, après tout ils n'étaient pas les seuls à vouloir protéger les autres. Puis, comme le professeur d'études des moldus pouvait s'y attendre elle utilisa les Mangemort. Jouant sur le fait qu'ils étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins etc. Elle n'avait pas tort, ce n'était plus un secret, les partisans de Voldemort ne reculaient devant rien pour avoir ce qu'il voulait, même pas devant le meurtre. C'est aussi pour cela que Lance ne les rejoindrait jamais, parce que le professeur n'était pas capable de mettre fin à la vie de quelqu'un, pour rien au monde, c'était bien trop sacrée pour lui.

- Vous venez me voir puisque je suis un né-moldu c'est ça ? Donc vous vous imaginez que je tremble de peur qu'un mangemort vienne me tuer pendant mon sommeil parce que j'ai eu le malheur d'avoir des pouvoirs magiques alors que mes parents n'en ont pas. Figurez vous, que ce n'est pas le cas, j'ai beau être un né-moldu et défendre ardemment la cause des moldus, ce n'est pas pour autant que je ne sais pas utiliser la magie que ma naissance m'a offerte.

Lance n'avait pas été agressif dans ses propos, même s'il avait opté pour un ton un peu moins chaleureux que celui qu'il utilisait habituellement. Ce n'était pas contre Marlène, juste que Lance ne supportait pas vraiment qu'on sous-entende qu'il était plus fragile à cause de son ascendance. Il était certes né dans une famille moldu, mais pour lui ce n'était pas une tare, au contraire, c'était une force. Grace à cela il avait eu la chance de côtoyer deux mondes différents et d'y assimiler autant de force que possible, ce n'était pas offert à tout le monde. Il avait tendance à montrer les dents quand on prenait cet argument pour défendre n'importe quelle cause. On s'en était bien trop servi pendant sa scolarité, le jeune homme avait été tellement dénigré à cause de ça, qu'il sortait les dents dès qu'on le mentionnait. Pourtant, il essaya de se calmer, ce n'était pas à Marlène de prendre pour tous ces abrutis qu'il avait rencontré pendant sa scolarité.

La jeune femme enchaîna, alors que Lance se calmait, elle lui avoua qu'elle s'était renseignée sur lui et qu'elle savait donc qu'il était né-moldu, pas difficile à savoir puisqu'il venait de lui dire. Bien entendu elle lui confirma qu'il allait surement être l'une des premières cibles des attaques de mangemorts. Cela il le savait déjà. Apparemment, l'Ordre pouvait lui apporter sa protection à lui. Ce qu'elle ne savait pas c'est que Lance se fichait un peu de sa protection. S'il devait mourir qu'à cela ne tienne, qui était-il pour empêcher ça. Même s'il ne tenait pas à mourir tout de suite, il était encore jeune et comptait bien se battre si quelqu'un en voulait à sa vie. Ce qui l'inquiétait c'était les différents incidents que sa mère lui avaient rapportés dans ses lettres. Incidents qui laissaient à prétendre que les Mangemorts ne s'attaquaient pas uniquement aux sorciers, mais aussi aux simple moldus. Voilà ce qui faisait le plus peur au professeur d'études des moldus, c'est qu'on s'en prenne à sa famille par simple plaisir ou pour se venger. Après tout, Lance ne devait pas oublier que le poste qu'il occupait à Poudlard était très controversé. Avec la montée de Volmachin il n'était pas très bien vu d'enseigner la culture de l'ennemi public numéro un, surtout qu'il était bien connu que Jane, en plus de l'enseigner était passionné par la façon de vivre des personnes n'ayant aucun pouvoir magiques. Il était donc une cible parfaite pour les en cagoulés.

- Sachez mademoiselle, que ce n'est pas pour ma sécurité que je m'inquiète. Je pense être assez grand pour me défendre seul, après tout j'ai réussi à tenir tête à des vampires et même à des Sirènes alors pourquoi pas à un ou deux Mangemorts. Il lui adressa un petit sourire.

La jeune femme s'empressa d'ajouter qu'elle n'avait rien contre les né-moldus et qu'elle n'était pas de ceux qui jugeaient les gens sur leurs statuts sanguins. Il était bon de l'ajouter se dit Lance à lui-même, après tout il aurait très bien pu être un fou furieux qui décide de l'étrangler pour tout ce qu'elle venait de dire. Le professeur ne put s'empêcher de rire à l'idée de sa personne levant haut une hache pour l'abattre sur la tête de la jolie brune. Décidément il y avait vraiment n'importe quoi, qui lui passait à l'esprit. Marlène devait le prendre pour un fou. Enfin ça devait déjà faire un moment qu'elle devait le prendre pour un fou, disons qu'il venait de lui donner une nouvelle raison de le prendre pour un loufoque. Ou peut-être penserait-elle qu'il se moquait d'elle. Après tout il s'était mis à rire à peine quelques instants après que la jeune femme s'est justifié sur ses propos. Il se dit que ça serait mal vu si elle pensait ça. Il avait beau ne pas vouloir entrer dans son Ordre - oh tiens c'est comme ça que les moldus disent quand une personne entre dans un monastère - ce n'était pas pour autant qu'il voulait lui faire croire qu'il était mal poli. Jamais de la vie. Il reprit son sérieux avant d'ouvrir la bouche.

- Excusez-moi une idée un peu farfelue viens de me traverser l'esprit et je n'ai pu m'empêcher de rire, ne le prenait pas pour vous surtout. Ne vous inquiétez pas, je doute bien que vous n'êtes pas ce genre de personne et quand bien même, vous faites ce que vous voulez, ce n'est pas ce qui me fera cesser d'exister.

Il lui adressa un sourire rassurant, lui montrant qu'il plaisantait. Il est vrai qu'il était parfois difficile de savoir si Lance plaisantait ou non, surtout si on ne le connaissait pas. Une fois qu'on le connaissait on savait que le jeune homme plaisantait tout le temps, donc plus besoin de se poser la question.

- Bien, bien, mais pour le moment vous me parlez de ce que peut faire votre Ordre pour moi, mais je suppose que tout ça à un prix. Qu'attendez vous d'un professeur d'Etudes des Moldus tel que moi ?

» Beatrice D. Woodman -- La Force des Choses •RP•
» Stana J. Forbes ♦ Make cookies not war

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