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| WIZARD | HIBOUX |
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| Sujet: Panique à Gringotts. Jeu 31 Jan - 13:31 | |
| D'un air guilleret Smiley marchait suivant le long couloir menant au ministère. Sourire au lèvre celui-ci tenait fermement en sa main son travail de la matinée, une Une au titre inquiétant : Gringotts attaqué, les gobelins menacés. Oh bien sur il allait y-avoir une hausse significative des ventes aujourd'hui, mais cela paraissait accessoire au vue du principal avantage. Voir le Ministère trembler face au mécontentement du peuple gobelin. Considéré par certain comme des créatures de bas rang, inapte a partager le secret des sorciers, mais au final nos préjugés ont aussi cour de leurs cotés. Bref risquer de voir la cause gobeline s'élever une nouvelle fois en cette période troublée, voila bien un événement que le Ministre aimerait se passer. Mais que ferait-il sans son Smiley pour le guider et l'aider dans cette tache...
"Bonjour monsieur Smiley, désolé mais le ministre ne m'a point donné d'information sur votre venu."
"Erik voyons, comme si j'avais besoin de permission, je suis Smiley."
"C'est à dire monsieur... Les visiteurs doivent présenter une permission d'entrée, c'est euh la nouvelle réglementation en vigueur... depuis l'incident... Ordre d'Alastor Maugrey..."
Voila qui avait le don de griser ma journée, mais pas encore... Qui était ce Maugrey pour se mettre en travers de la route d'un Mangemort? J’espérais qu'il ne tenait pas à son image, car mon journal risquait bien d'égratigner son portrait si par malheur je décidai de faire une chronique sur sa personne. Ah, que de pensées obscures, aujourd'hui il fallait garder le sourire, oui gardons le sourire.
"Erik... Je vais vous dire une triste vérité, je l'ai appris par un courrier anonyme envoyé à ma rédaction. Savez vous que le mouvement des Mangemorts utilise mon journal pour savoir et reconnaitre les nés moldus dont nous publions l'identité dans nos rubriques. C'est très gênant, vraiment embarrassant... Croyez bien qu'avec cela, plus aucun né moldu ne souhaite faire figurer dans notre journal... Surtout après ce qui est arrivé au pauvre Felix Fongus... Mais je viens d'y penser votre épouse, Julie, elle est bien née moldue c'est cela?"
"Je vous en prie monsieur Smiley, passez..."
"Vous êtes bien aimable Erik!"
Ah et bien voila, il fallait garder le sourire, un sourire et toutes les portes s'ouvraient. Il suffisait d'un peu de charme et d'une petite contrainte ) peine déguisée. A vrai dire tout était vrai, accessoirement la Gazette du Sorcier servait de couverture à traquer les nés moldus, les recenser et à afficher leurs sales trognes sur mon beau papier de presse. Pour les plus dangereux et virulent, il y-avait bien quelques mangemorts courageux pour faire un travail plus coercitif dirons nous. Ce Felix Fongus par exemple, il devenait vraiment gênant par sa position au département des mystères, l'information venait de ce cher Rookwood évidemment. Pour ma part je m'étais intéressé à ce Lance Jane, professeur sang de bourbe à Poudlard ou il enseignait l'étude des moldus. Vraiment il m'apparaissait regrettable qu'un tel nuisible puisse enseigner le style de vie d'infect moldu. Alors j'ai fait mon devoir et j'ai balancé le nom et sa description dans mon journal... Avec quelques gallions j'ai put ensuite soutirer quelques infos, habitudes, fréquentations et ensuite hop j'envoie cela à quelques amis...
J’espérai vivement que les Carrow feraient bonne mesure en lui infligeant un Doloris qui lui enlèverait toute envie d'enseigner...
Ah me voila déjà au coeur du Ministère, j'adorai l’ascenseur, vraiment, quelle brillante invention. Mais voila déjà que mon ministre me filait entre les doigts... Attendez monsieur le ministre! Je dois vous raconter une histoire drole, ça ne va pas vous faire marrer, mais moi si! Alors vous voyez on agresse quelques gobelins, on fait croire que ce sont des Aurors via l'Impérium et après on laisse courir le bruit. Oh quelle pagaille, des gobelins qui se croivent arnaqués par les lois des sorciers. Voila bien une mauvaise nouvelle pour l'administration. Mais il ne m'avait pas vu et il était en train de partir... Damned mais j'allais devoir donc courir...
"Monsieur le Ministre... Attendez... Vous...Vous marchez vite.... Je .... le journal... C'est .... Catastrophe.... Gobelin .... Mécontent..."
Je brandissais mon journal essoufflé, incapable de prononcer une phrase cohérente. Maudit soit ma confiance en ces journées ensoleillés. Je n'avais plus le sourire. |
| | | | Sujet: Re: Panique à Gringotts. Mar 5 Fév - 6:42 | |
| Hadrian croulait sous la paperasse, de nouveau. Il allait encore devoir engager une nouvelle assistante. En effet, Andromeda Tonks s'occupait davantage de sa communication - et il en avait bien besoin - tandis que Dolores Ombrage menait des enquêtes à Poudlard sur la mort récente de Septimus Blackbird, professeur de sortilèges et surtout cousin de son rival, Augustus Blackbird. Hadrian but une gorgée de sa tasse de thé un peu tiède à présent. Il l'oubliait souvent, trop absorbé par des affaires urgentes. Il réchauffa le liquide négligemment du bout de sa baguette pour la cinquième fois. Il allait vraiment finir par gâter la saveur du thé au Ginseng. Il but une gorgée et grimaça. Trop tard. Il souffla et enleva ses lunettes pour se frotter les yeux. Il jeta un œil à l'horloge. Déjà le matin? Il avait passé toute la nuit à travailler sur l'affaire de Gringotts sans trouver la moindre solution. Les gobelins s'agitaient partout, l'affaire se répandant peu à peu comme une trainée de poudre dans tout le Royaume-Uni. Pourtant, l'affaire datait de peu de temps, à peine quelques heures. Hadrian tapa du poing sur la table. Il n'avait vraiment pas besoin de cela en ce moment! Une révolte gobeline en plus des Mangemorts, des meurtres, des agressions.
Il regarda la photo lui souriant dans le cadre posé sur son bureau. C'était dans ces moments-là qu'il aurait eu besoin de sa femme, Summer... Il était en train de se dire qu'il ferait mieux de rentrer dormir quelques heures, reprendre des forces, essayer de faire en sorte que son sommeil lui porte conseil quand Andromeda entra dans le bureau pour sa prise de poste.
*Parfait.*
"Occupez-vous de tout Miss Tonks, je reviens dans quelques heures. Si on vous interroge à propos des gobelins, dites que le Ministère cherche à démontrer aux Gobelins que ce n'était pas une attaque du Ministère car celui-ci a à cœur les intérêts de chacun de ces citoyens et que nous respectons énormément le peuple des Gobelins. Qu'il faut éviter d'attiser toute cette histoire au nom de la paix que nous avons su de part et d'autre, entretenir depuis des années. Merci."
Hadrian prit son manteau puis sortit précipitamment. Il fallait qu'il atteigne rapidement la sortie afin de transplaner. Il sentait qu'il allait devoir jouer des coudes pour éviter d'être assailli par des journalistes ou des employés. Il marcha rapidement, réussissant à passer entre les gens affairés. Quand soudain, des pas précipités et une voix essoufflée se fit entendre non loin de lui. Il essaya d'attraper l’ascenseur mais ce fut trop tard. Nathaniel Smiley se tenait déjà devant lui, obstruant son chemin, un journal à la main. Il prononçait les mots entre deux respirations. Hadrian jeta un œil en haussant un sourcil sur la une du journal. On pouvait voir des Gobelins mécontents voire hurlant. Le ministre soupira après le temps qu'il perdait à cause de ce pot de colle de Smiley. Certes, le rédacteur en chef était important pour Bradley mais pas au point de gâcher des heures de sommeil pour évoquer un événement dont il était déjà au courant. Cependant, celui-ci voulait peut-être plus d'informations sur les données à diffuser, sur le message du Ministre lui-même. Tant pis, il se devait d'être poli et courtois avec le journaliste. Ces précieuses minutes seraient du temps gagné à son réveil...
"Vous savez, je ne serais pas un bon Ministre si je n'étais pas déjà au courant, Mr Smiley."
Son ton était un peu froid, il fallait qu'il se reprenne. Sa fatigue passagère pourrait avoir une répercussion assez néfaste sur son image et par conséquent sur sa communication.
"Nous prenons ce problème très au sérieux. J'ai passé toute la nuit sur ce souci diplomatique. Mon assistante a pris le relais, le temps que je trouve une solution qui satisfera tout le monde. Nous n'avons aucune envie de réveiller les vieux conflits entre les sorciers et les gobelins. Les gobelins sont des citoyens de notre communauté que nous respectons énormément. Nous trouverons les coupables de cette agression, prouvant ainsi que le Ministère était hors de cause."
La voix de Hadrian était monocorde, on aurait dit qu'il récitait une poésie. A vrai dire, il était trop exténué pour faire mieux. Il fallait absolument qu'il cache le fait qu'il n'avait pas une once d'idée pour désamorcer cette crise, les gobelins étant souvent vindicatifs et ne cherchant qu'un prétexte pour se retourner contre les Sorciers qu'ils n'appréciaient guère. |
| | | Who are You ? Lucius A. Malefoy Mangemort ♣ Fidèle du Seigneur des ténèbres ▌Age : 31 ▌Parchemins : 74 ▌Points de Rp : 24 ▌Initiation magique : 24/01/2013 | Sujet: Re: Panique à Gringotts. Jeu 14 Mar - 16:52 | |
| Gringott était en ébullition, c’était la moindre des choses que l’on pouvait dire, les gobelins étaient hors d’eux et j’étais fier de dire que j’étais plus ou moins le seul sorcier à qui il voulait parler. Et oui, moi Lucius Malefoy était la seule chance du Ministre de pouvoir calmer la crise. Voilà à quoi avait servis ses années de travail à la banque. Je n’avais pas fait ça par pur plaisir, mais simplement parce que je savais qu’un jour, ce poste pourrais me servir et c’était maintenant le cas. Maintenant que les gobelins étaient au bord de la révolte, les sorciers étaient en panique. Ils avaient peur de perdre tous leurs argents, les pauvres. Ça me faisait bien rire.
A l’heure qu’il était, Bradley devait déjà être sur les rotules. Ça ne devait pas être si facile que ça de gérer une crise aussi importante que celle-là. Je n’aurais pas aimé être ministre. C’était ça l’avantage de tirer les ficelles dans l’ombre. Lorsque les choses tournaient mal, rien ne vous empêchait de vous éclipser discrètement, alors que quand vous étiez sur le devant de la scène s’était à vous de ramasser les pots cassés. Mon maître pouvait être fier de moi, j’avais doucement, mais sûrement préparé cette crise. Bradley n’avait plus le choix maintenant, il allait devoir m’accorder tout ce que je voulais maintenant s’il voulait avoir une chance de pouvoir s’en sortir sans dommage. Voilà qui tombait à pic, puisque justement j’avais quelque chose à lui soumettre. Presque rien. Cependant, si j’arrivais à faire passer ça, j’allais avoir le droit aux honneurs de mon maître, c’était sûr. Car après tout, je faisais tout ça pour lui et aussi pour l’honneur de ma famille. Je me devais de démontrer que les Malefoy étaient toujours aussi influent dans le monde sorcier.
C’était donc avec cet optique que j’avais laissé mon bureau à la banque vide pour pouvoir me rendre au ministère, certain que le Premier Ministre serait ravi de me recevoir. Comment aurait-il pu en être autrement, après tout je venais lui apporter la solution à ses problèmes. Je pris mon temps avant d’arriver au bureau d’Adrian, point besoin de se presser. Grâce à cela, j’eus l’occasion de voir que la crise avait touché tout le ministère, Bradley devait être au pied du mur. Tant mieux. La tâche s’avérait être plus facile que ce que je l’avais imaginé. Aussi facile que de voler sa balais-jouet à un enfant. Enfin, je ne préférais pas vendre la peau de la Vélane avant de l’avoir tuer. Bradley pouvait s’avérer être plus solide que ce qu’il laissait paraitre.
Je fus surpris de le découvrir Adrian en compagnie de Smiley, déjà dans le couloir alors que je sortais de l’ascenseur. L’avantage était que je n’allais pas avoir besoin de le chercher puisqu’il était déjà là et qu’en plus de ça, j’avais un collègue mangemort pour m’épauler dans ma tâche. Pas que j’en ai vraiment besoin, mais cela pouvait toujours servir. Je fis disparaitre tout sourire de mon visage pour me diriger, le visage grave vers le Premier Ministre. Il ne devait pas voir que cette situation m’amusait beaucoup, sinon il allait finir par se poser des questions et n’allait pas être totalement ouvert à mes propositions, cela aurait été fort désobligeant. J’adressais un signe de tête à Smiley pour le saluer avant de tourner toute mon attention vers Bradley.
« Monsieur le ministre, je crains que la situation soit grave. J’ai pu parlementer avec les gobelins et il me semble que nous avons sous-estimé la crise, j’en ai bien peur. »
J’accentuais certes un peu les faits, mais il fallait bien ça pour que je puisse arriver à mes fins. Bradley devait se sentir pris au piège, sinon jamais il n’allait pouvoir accepter mes propositions, je ne devais lui laisser aucune chance de replis, aucun moyen de tourner la situation à son avantage. Pas d’échappatoire. Il n’y avait qu’ainsi que je pouvais réussir. Surtout qu’avec mon collègue journaliste à mes côtés, il n’allait pas pouvoir s’en sortir si facilement que d’habitude, je comptais sur Smiley pour user de son talent pour ne pas faire oublier à notre cher ministre ce qu’il risquait si la crise s’envenimait.
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| | | | Sujet: Re: Panique à Gringotts. Mer 20 Mar - 7:39 | |
| Circonvolutions habituelles du monde politique, j'étais habitué au discours servi réchauffé de ce cher Bradley. Bla bla bla, nous faisons notre possible, bla bla bla... Et moi qui ne pouvait répliquer, trop concentré à réguler ma respiration. En plus je toussotai désormais, j'étais vraiment pas bien. Cela m'avait prit subitement, le manque d'air et la trop grande précipitation de ma part sans doute. Ce n'était pas une banale quinte de toux, je ne contrôlai absolument plus rien et mes toussotements devenaient sonores et gênant. N'allais-je quand même pas rendre mon petit déjeuner sur les chaussures du ministre tout de même. Quel quinte de toux horrible. Je levai mon doigt en signe d'attente, que tout ceci passerait bien vite. Mais il n'en était point. Je me tordais de douleur tant mes poumons s’enflammaient. De l'eau, j'avais une envie folle de me lancer un aguamenti à même la bouche. Mais cela n'aurait été guère distingué de ma part.
Le manque d'air initial avait laissé place à un torrent de feu pulmonaire. Personne n'était donc assez gentil pour me tapoter le dos, les ingrats! Finalement je pus me redresser, mon poing appuyer sur le torse. La toux semblait s'être dissipé. Par mesure de précaution je décida de desserrer un peu ma cravate, maudite cravate, tout était surement de sa faute.
"Monsieur Malefoy..."
Évidemment que j'avais aperçu Lucius, j'étais juste trop occupé à lui rendre convenablement son salut.
"Nos premières enquêtes d'opinion... hic!"
Oh damned, j'avais le hoquet, c'était pas mon jour de chance. Devant le ministre en plus, oh j'étais résigné tant pis, je devais continuer ainsi.
"Je disais hic! donc que nos premières enquêtes d'opinion montrent que la population est plus qu'agacée par les hic! secousses qui bouleversent notre communauté. Celle-ci pourrait être la goutte d'eau qui hic! ferait ferait déborder le vase. C'est une catastrophe électorale hic! monsieur Bradley. Malgré toute la communication que je pourrais faire, ce n'est pas avec des promesses et du flou que j'arriverais hic! à maintenir le flot de frustration de la communauté. Il faut au plus vite, une solution, franche et hic! radicale."
Mon allié était à mes cotés. Il n'allait pas sembler étrange que je cite son nom désormais dans mes rouages.Rouage, qu'il connaissait bien entendu, nous n'avions plus qu'a tendre le piège autour de Bradley.
"La diplomatie est une chose, le crime doit aussi être élucidé et hic puni. Mais pour le moment c'est la panique et plusieurs sorciers ont peur de se faire voler par les hic! gobelins. Vous risquez bien plus qu'une défaite, c'est une chute de notre économie, voir une guerre qui nous hic! attend."
Il ne me restait plus qu'a annoncer mon plan, si prévisible. Mon esprit était en effervescence de machiavélisme, mais mon visage implorait que l'on me donne un fichu verre d'eau.
"Je propose de nommer un médiateur, un médiateur qui connaisse bien les gobelins et Gringott's. Pourquoi pas monsieur Malefoy? Quelqu'un d'extérieur à la banque,aurait bien trop de mal. Mais loin de moi l'idée de vous imposez monsieur Malefoy, après tout je n'ai surement pas toutes les cartes en main pour comprendre ce qui se passe en votre banque. Mon analyse de journaliste vaut ce qu'elle vaut, c'est évident."
Hein mais j'étais guéri! Enfin je pouvais reprendre ma posture de : Oh je suis le méchant Mangemort sans hoquet.
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| | | | Sujet: Re: Panique à Gringotts. Jeu 21 Mar - 13:01 | |
| Et voilà que cet imbécile de Smiley se mettait à lui cracher ses poumons dessus. Hadrian se demanda bien ce qu'il avait fait pour mérité un début de journée pareil. Il était fatigué et de toute évidence, son meilleur atout pour sa campagne était un parfait crétin. Hadrian le regarda froidement, s'éloignant d'un pas en arrière pour éviter les postillons. Une bonne partie des employés qui se rendaient à leur bureau de bon matin les regardait tous de façon interrogative. Certains faisaient même mine de s'approcher pour voir ce qui se passait mais Hadrian leur indiqua d'un geste agacé de la main de s'en aller. Bigre! C'est que la toux devenait de plus en plus violente.
"Vous avez besoin de secours, Mr Smiley? Vous devriez transplaner jusqu'à Sainte-Mangouste peut-être..."
A peine fini sa phrase qu'une personne bien connu d'Hadrian vint à leur rencontre. Lucius, ce cher Lucius. Un ami fidèle, loyal. On prétendait des affiliations avec les Mangemorts, la magie noire, à cet estimé notable de la communauté sorcière, rumeurs auxquels Hadrian ne prêtait presque aucune attention. Comment Lucius pourrait-il être du côté du Mage Noir et le soutenir lui, l'ennemi le plus puissant de Lord Voldemort, et sa campagne financièrement? Non, de toute évidence, Lucius avait à cœur le bien de la communauté sorcière, et surement quelques intérêts personnels d'ambition, Hadrian s'en doutait. Il était après tout de l'ancienne maison des Serpentards. Lucius Malefoy n'était sûrement pas l'homme le plus blanc de Grande-Bretagne, mais il avait de l'argent, du pouvoir et Hadrian, bien qu'il acceptait beaucoup de ses conseils avisés, n'était pas prêt non plus à tout céder à cet homme d'affaire. Ses premières paroles n'était pas les paroles qu'Hadrian voulait entendre avec la fatigue qu'il accumulait.
"Lucius! Bonjour! Je vois que vous êtes également au courant. Comme tout le monde, je suppose. Vous avez déjà essayé de parlementer avec eux? Vous avez déjà réussi là où beaucoup de mes employés diplomates ont échoués. Je vous assure, messieurs, que je prends tout cela à cœur, mais j'ai besoin d'un peu de repos."
Le ton d'Hadrian était las. Il voulait seulement son lit. Et on ne le laissait jamais en paix. Il écouta les paroles du journaliste, inquiet et très agacé. Le journaliste avait-il décidé de lui pourrir la vie? Parce qu'il y parvenait très bien. Son hoquet était très irritant et Hadrian tentait de rassembler les phrases décousues du rédacteur en chef. Ses dents grinçaient presque à force de serrer la mâchoire. Il se retenait de hurler. La situation était grotesque alors que tous trois évoquaient des événements qui allaient ruiner l'économie et la politique du pays. Hadrian serra les poings et souffla légèrement, retenant sa colère. C'est d'un ton glacial mais diplomate que Hadrian s'adressa au journaliste.
"Je le sais très bien, tout cela, Mr Smiley. Je vous prie de cesser de me faire perdre mon temps, que vous savez précieux, avec des éléments déjà en ma connaissance."
Le journaliste en avait enfin fini avec son hoquet quand il reprit la parole ce qui soulagea grandement le ministre. Il se radoucit un peu en écoutant les paroles plus intéressantes déjà de son interlocuteur. Oui, à vrai dire, Smiley pouvait se montrer le plus grand idiot de la planète et parfois le plus brillant. C'est avec un ton plus chaleureux qu'Hadrian parla aux deux hommes.
"Vous avez raison, Mr Smiley. Bonne idée que voilà. Lucius connait beaucoup mieux les Gobelins que pas mal de personnel du Ministère. Et les Gobelins se méfient des gens du Ministère à cause de cette affaire. Cependant, il est hors de question que Mr Malefoy soit mis en danger dans les négociations. Il sera accompagné d'un membre du Ministère de confiance, pour assurer sa sécurité et l'appuyer diplomatiquement. Quoiqu'il en soit, noté dans votre journal que des Aurors et des membres de la Brigade magique sont déjà à l’œuvre pour retrouver les coupables qui ont semé le trouble entre nos deux peuples et que le Ministère sévira fortement. Les Gobelins méritent la sécurité comme tous les Sorciers et s'attaquait à eux, c'est nous attaquer. Nous riposterons contre cette tentative de discrédit dans nos relations avec le peuple Gobelin. Lucius, il faudra vous assurer que les Gobelins n'exagèrent pas trop la demande de réparation que ce tort leur aura infligé. Enfin, bien sûr, si vous acceptez cette mission délicate pour le Ministère. Je comprendrais que vous refusiez, mais je pense que vous avez davantage de pouvoir auprès de vos collègues que nous n'en avons vu la méfiance actuelle et légitime de leur part. Qu'en dites-vous?"
Hadrian savait charmer ces alliés, les manipuler afin que ceux-ci abondent dans son sens. Pour la victoire et la paix parmi tous les Sorciers, il fallait souvent utiliser des armes plus subtiles que la baguette... |
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