✎ Nom : Flitwick.
✎ Prénoms : Filius.
✎ Date de naissance : 17/10/1884.
✎ Age : 93 ans.
✎ Pays de naissance : Angleterre.
✎ Ancienne maison à Poudlard : Serdaigle.
✎ Sang : Sang-mêlé, part gobeline.
✎ Ville d'habitation : Londres.
✎ Baguette : Bois de Houx, crin de licorne, 22 cm.
✎ Camp : Le coté de Dumbledore.
✎ Epouvantard : Voldemort.

-C’est une existence longue, prendre le temps d’évoquer ce sujet ne me dérange aucunement, je suis juste disons peu habitué à la tache. J’ai toujours mené le fil de mon passage en ce monde de la manière la plus simple qu’il soit. Alors voyez-vous je ne vois pas vraiment l’intérêt de l’histoire. Tout commença le mardi 17 octobre 1884, il pleuvait. Je me souviens parfaitement de ce jour, il pleuvait pourtant le ciel était si bleu.

-Pardonnez-moi, à quoi correspondait ce jour ?

-A ma naissance, voyons ! Et il pleuvait ce jour-la, comme je vous l’ai dit. Mais j’eus la chance d’être aimé, de grandir au sein d’une famille qui m’a chéri. Oh nous étions tous de ma taille, d’ailleurs je suis le plus grand des Flitwick ! Nous avons cela dans le sang, une ascendance gobeline. Ma grand-mère pour être plus exact, on l’appelait tantine aux gaufres de miel. Elle adorait les gaufres avec un peu de miel, oh ce qu’elle pouvait manger en gaufre ! Un jour je m’étais amusé à faire le compte, trois pots de miel pour 26 gaufres… Mais je suis sur que c’est loin de son record en gaufre, cela me fait rappeler un autre passage concernant ma grand-mère…

-Hum, si vous me le permettez, nous aimerions connaitre davantage sur les autres membres de votre famille ? Votre scolarité ?

-Vous voulez dire autre que tantine aux gaufres de miel ? Hé bien voyons je peux vous parler de mon oncle Jacob Jacob Flitwick, c’était un grand explorateur selon ses propres mots.

-Un explorateur ? Qu’-a-t-il découvert ?

-Oh rien ! Le nord de l’Ecosse fut son plus grand voyage. Il avait une sainte peur des risques du transplanage et il présentait aussi une phobie du vide, ce qui n’était point pratique pour les voyages en balais. Non, je vous parlais de Jacob Jacob Flitwick car c’est le membre de ma famille qui m’a donné gout à la découverte, à la curiosité et à toujours vouloir repousser ses limites.

-Mais je ne comprends pas, il n’a jamais été plus loin que l’Ecosse.

-Oui mais à chaque voyage il allait plus loin encore que le voyage précédent, notez bien l’idée de progression. En tout les cas, c’est grâce à lui que j’ai eu envie de savoir me débrouiller avec un balai et de connaitre l’art et la manière du transplanage.

-Ah parlons de vos talents professeur Flitwick. Je me suis documenté et j’ai appris que votre titre de Docteur en maîtrise des Sortilèges n’était point immérité. Mais d’où vous vient ce talent ? A quel âge s’est imposé à vous ce constat de surdoué en magie ?

-Vous êtes bien renseigné, je n’aime pas faire étalage de ce genre de gratification. Si l’on parle de talent, très jeune, je me sentais parfaitement à l’aise avec les chiffres. L’arithmancie, voila bien un domaine passionnant et ce qui était normale pour Fanfan Fiduci Flitwick, ma deuxième tante du coté de mon père. C’était forcément une caractéristique des gobelins qui se manifestaient en moi, voyez vous sans vouloirs faire de généralité, les gobelins se débrouillent plutôt bien lorsqu’il s’agissait de compter. Néanmoins je n’étais guère convaincu des mots de ma tante. Tout d’abord parce qu’elle abusait trop souvent d’hydromel, c’était une conclusion que j’eus très jeune, surtout lorsqu’elle apparut à la fin de mon anniversaire en criant une bouteille à la main : « Je me ferai bien une tarte en gelée de merisier de flore et d’abricot ! Gloire au Ministre ! ». Je crois avoir bien retranscris la phrase, sans doute y-avait-il eu une pause de quelques secondes entre la flore et l’abricot, quoiqu’il en soit elle finit à terme au sol. Son corps allongé sur le cadeau d’anniversaire de Mary Bergamotte, une tarte en gelée d’abricot, vous voyez ! Quelle ironie, elle voulait se faire une tarte en abricot. Je revois encore la pauvre tarte gisant au sol et tantine se gavant de gaufre au miel…

-Nous parlions de vos talents, professeur, docteur, par quel titre doit-on vous appeler ?

-Hein ? Ah une tarte, non professeur, appelez moi professeur. Mais vous n’êtes pas mon élève, le monsieur suffira donc. Mes talents donc… Oh il à été très vite établi que j’étais disons très doué pour la mémoire et l’apprentissage en général. Ma famille plutôt fière de moi, me surnommait affectueusement avec une éponge. Oh je ne trouvai pas ça très gentil, vous imaginez une éponge qui marche, avec un visage, quelle horreur ! Ma mémoire ne s’arrêtait pas aux chiffres et couplé à mon appétit intellectuel, je finis par littéralement dévorer livres sur livres. La magie fut évidemment un domaine qui attira très vite mon attention. Notre famille n’était pas connu pour son sang, loin de la, bien ignoré voir rejeté par les sang-purs, nous vivions simplement mais ensemble nous étions heureux, il n’y-avait rien de plus que je ne souhaitai. Vivre heureux.

-Être un génie vous a permis de vivre heureux c’est cela ?

-Non, être quelqu’un de brillant ne contribue pas au bonheur. J’aurai pus être alcoolique et vivre aussi bien que Tante Fanfan. Etre brillant, m’a permis juste de m’épanouir la ou je le souhaitai, l’apprentissage de la magie, la belle magie ! Apprendre les runes, l’histoire de notre communauté, s’intéresser aux plantes et surtout jouer de la musique.

-On vous dit grand amateur de musique, monsieur Flitwick. Si je me souviens bien c’est vous qui avait orchestré les concerts lors de plusieurs grandes réceptions de la mandature du ministre Faris Spavin, un véritable âge d’or pour notre communauté.

-Oh ce n’est pas tout, j’ai aussi joué devant sa majesté George VI, monsieur Roosevelt et monsieur Clémenceau. J’ai aussi eu la chance d’orchestrer pour la grande Callas.

-Des moldus ? Cela n’apparait point dans mes notes pourtant.

-Je pense que les informations se perdent aux fils de mauvaise considération. C’est vraiment dommage, en un siècle, la pensée n’a guère évoluée. Malgré la chance d’avoir vécu si longtemps, j’ai toujours pu constater l’intolérance parmi la haute société sorcière. Quelle tristesse que ces mangemorts, vous ne pensez pas, monsieur Smiley ?

-Il n’est pas dans mes habitudes d’être interviewé dans mes interviews. Revenons s’il vous plait à votre parcours. Parlez nous de Poudlard.

-Elle est ma maison, elle demeure dans mon cœur malgré le temps. J’étais un élève plutôt déconsidéré à cause de ma taille et de mon sang, voyez-vous. Je ne gagnai aucune gloire à être meilleur élève, je faisais cela pour moi, pour me permettre de vivre ce que je voulais. Je n’accordai guère d’attention aux brimades, mais vous avez beau érigé la meilleure protection magique, il arrivera forcément que celle-ci se fragilise. J’ai eu disons mes moments noirs, mais la vie se doit de continuer, loin des miens je pensais à eux. Le simple souvenir d’une gaufre au miel me redonnait le sourire. Je garde globalement un bon souvenir de Poudlard, je devais tant à mes professeurs. J’aurai évidemment aimé pouvoir enseigner en même temps que mon ancien professeur, Galatea Tetenjoy.

-Si je me réfère à vos notes, c’est un carton plein, que des félicitations, que des optimal et vous aviez pris toutes les matières.

-Oh ce n’est pas important.

-Vous plaisantez, vous êtes l’un des rares à avoir eu ce genre de palmarès à Poudlard. De plus, il était déjà reconnu à l’époque votre talent pour les sorts informulés et vos nombreuses inventions de sorts.

-Non, non ! Le plus important ce n’est pas la connaissance, ni les prédispositions. Vous n’avez rien retenu de l’histoire de mon oncle Jacob Jacob Flitwick ! C’est l’épanouissement du magicien ! Sa propre vision de la magie et de ce qu’il veut en faire ! De comment il souhaite contribuer à la communauté sorcière, c’est ça qui importe.

-Qu’avez-vous donc fait avec ce beau bagage en poche.

- Je me suis battu évidemment ! J’ai participé à toutes les compétitions de duel, je voulais prouver à tous ces moqueurs qu’un être comme moi pouvait être redoutable. J’avoue, j’étais jeune et peut-être trop impétueux ! Je crois que je subissais l’âge bête un peu tardivement. Mais je ne regrette pas cette partie de ma vie.

-Vous avez décroché le titre de champion de duel au championnat de Yale, puis vous avez remis trois fois votre titre en jeu, vous l’avez regagné deux fois et finalement à Totenheim vous avez perdu contre Julian Guild.

-Un très beau duel, oui.

-Et après monsieur Flitwick ? Qu’êtes vous devenu ? C’est à peu près vers l’année 1910 que je perds votre trace.

-J’ai voyagé, beaucoup voyagé ! Pour découvrir des lieux inexplorés, sur les conseils de mon oncle Jacob Jacob Flitwick. Voir le monde moldu, découvrir ses beautés, mais aussi ses défauts. Perfectionner mon talent de meneur d’orchestre, mes talents de magicien, toujours ! J’ai assez voyagé maintenant et j’ai décidé il y-a deux ans de poser mes valises.

-Vous êtes resté loin des vôtres monsieur Flitwick durant un long moment.

-Oh oui, comme je regrette parfois… excusez moi.

-Vous voulez un mouchoir ?

-Non merci, j’ai pourtant fait mon possible pour être là. Mais je ne pu être la pour Tantine ! Cependant maintenant je suis de retour.

- Etes-vous effrayé, une révolte gobeline, la maison Serdaigle menacé ?

-Albus Dumbledore est un ancien camarade, un ami de confiance, il m’a appelé alors je suis là, c’est aussi simple que cela ! On m’a proposé le poste de professeur de Sortilège et j’essaierai d’être à la hauteur, pour Poudlard et en la mémoire de monsieur Blackbird. Je vous avoue avoir un petit peu le trac, je n’ai jamais su vraiment être autoritaire… j’espère que les élèves seront clément à mon égard !

-Monsieur Flitwick, merci d’avoir répondu à nos questions. Je suis persuadé que nos lecteurs comprendront en quels mains rassurantes Albus Dumbledore à confié la succession de Septimus Blackbird.

-Ce fut un plaisir monsieur Smiley, j’espère tout simplement que tout cela va s’arrêter, que Voldemort sera stoppé avant que d’autres innocents ne paient de leur vie la folie d’un seul homme.

-Oui… c’est certain.

Le lendemain quelle fut la surprise pour quelques élèves de voir une petite forme approchée en dodelinant de tout son corps. Cela faisait longtemps que l’ombre du magicien presque centenaire n’avait pas foulé ces vieilles pierres. Aux portes de la forteresse le petit être leva la tête et contempla de sa minuscule taille la gigantesque bâtisse. Réajustant ses petites lunettes rondes, on entendit alors le professeur Filius Flitwick prononcer ces quelques mots.

-Je suis rentré !

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