✎ Nom : Watson
✎ Prénoms : Selene, Arielle
✎ Date de naissance : 04/01/1961
✎ Age : 16ans
✎ Pays de naissance : Angleterre, Londres.
✎ Sang : Selene descend d'une famille banale de moldus. Banale...ou pas! Sa mère est créatrice de mode, tandis que le nom de son père est reconnu en tant que photographe dans le même milieu. C'est d'ailleurs de cette manière qu'ils se sont rencontrés pour la première fois.
✎ Ville d'habitation : Londres-même, pour le travail de ses parents.
✎ Baguette : 31,25 cm, Bois de Cyprès et coeur de dragon

Cyprès: Les baguettes de cyprès sont associées à la noblesse. Geraint Ollivander, le grand fabricant de baguettes qui vécut au Moyen-Âge, a écrit qu’il était toujours très honoré de trouver son propriétaire à une baguette de cyprès car il savait que la sorcière ou le sorcier à qui il la confiait connaîtrait une mort héroïque. Heureusement, en ces temps moins sanguinaires, les possesseurs de baguettes de cyprès sont rarement amenés à donner leur vie, bien que, sans aucun doute, nombre d’entre eux soient prêts à le faire s’il le fallait. Les baguettes de cyprès trouvent leurs partenaires parmi les braves, les audacieux, ceux qui sont capables de se sacrifier et qui n’ont pas peur d’affronter la part d’ombre que recèle leur propre nature ou celle des autres.

Coeur de dragon: D'une manière générale, les ventricules de dragon produisent les baguettes les plus puissantes, capables de jeter les sortilèges les plus flamboyants. Les baguettes au cœur de dragon ont une faculté d'apprentissage plus rapide que les autres. Bien qu'elles puissent changer d'allégeance si elles sont prises à la suite d'une victoire sur leur premier maître, elles établissent toujours un lien très fort avec leur possesseur du moment.


©Pottermore

✎ Camp : Le coeur de Selene n'est remué que par le bien, et elle ne se lèvera que pour le bien.
✎ Epouvantard : Un voile noir, qui symbolise sa peur terrifiante du noir. La première fois où elle a réussi à l'éliminer, elle en a fait un faux fantôme blanc et pataud.

Elle n’est pas ce qu’on appelle une jeune fille difficile ou insupportable. Vraisemblablement, elle n’a rien de bien extraordinaire et surprenant, autre que ce sourire contagieux et ses yeux enfantins. Elle n’a jamais rien à reprocher à personne, et personne ne peut lui reprocher quoi que ce soit car elle est tout simplement d’une nature douce et avenante. Elle sait mettre les gens à l’aise et détendre l’atmosphère avec ses mimiques et ses plaisanteries innocentes. En réalité, elle est extrêmement timide et tente tant bien que mal de se sociabiliser, seulement son naturel fait le travail. Les gens semblent l’apprécier sans effort, et vouloir l’approcher avec grand plaisir. Sa timidité se laisse transparaître dans sa petite voix qu’elle n’ose pas élever, dans son sourire. Elle ne sait pas mentir et a été extrêmement bien élevée, considérant un « merci » ou « s’il te plait » primordiaux.

Il serait absolument faux de prétendre que Selene n’est pas une fille énergique. Au contraire, sa philosophie de vie pourrait en impressionner plus d’un, du haut de ses 16 ans : Toujours apprécier les moments qu’on a la chance d’avoir à notre portée. Ne jamais rien regretter, ne jamais pleurer sur un souvenir. Toujours avancer. Grâce à cette vision ensoleillée qu’elle a des choses, on la voit souvent en train de chantonner ou danser (elle dit que ca ressemble plutôt à sautiller que danser). Elle aime faire sourire les autres, même pour un bref instant, leur donner l’énergie nécessaire pour traverser la journée. En réalité, ceci n’est pas vraiment difficile. Un sourire de sa part permet à tous ceux qui se trouvent autour d’elle de sourire. Contagieux… Vraiment contagieux ! Mais cela ne veut pas dire non plus qu’elle est une petite niaise qui saute de partout, non. Lorsqu’il est nécessaire, elle devient sérieuse et par exemple quand une de ses amies ne va pas bien, elle sait écouter patiemment et donner des conseils très sages. C’est en général ce que son entourage dit d’elle : C’est une jeune femme qui ne perd jamais pied, même dans des moments intenses, et quoi qu’il arrive, elle se relèvera la tête plus haute et la poitrine plus bombée que jamais. Elle tient cette force de son père, qui lui enseigne toujours des leçons de vies à travers sa manière d’agir et de pensée. Elle observe tout, tout le temps, tire des leçons et des avantages de chaque chose. Parfois, elle se demande même si face à un deuil, elle réagirait de la même manière et elle avancerait comme toujours, ou bien si elle se laisserait faire par la vie aussi facilement. Souvent, elle engage de profondes réflexions sur elle-même, ce qu’elle fait très souvent pour, selon elle, être la personne la plus juste et clairvoyante. Si elle fait une erreur, elle s’en rendra compte et tentera au mieux de la réparer. En revanche, si quelqu’un fait une erreur envers elle, elle préfèrera sauter dans le lac en hiver à pied joints plutôt que de faire le premier pas. Si elle est juste envers les autres, elle a par-dessus tout horreur que quelqu’un manque de respect ou se conduise mal. C’est une chose qui, dans son éducation, lui fut totalement étrangère. Avec les gens comme cela, elle a pour habitude de se fermer totalement et faire comme s’ils avaient disparu de la galaxie, ce qui n’est pas pour lui déplaire.

C’est une rêveuse éternelle. Depuis qu’elle est petite fille, elle aime imaginer, toujours plus fort. C’est souvent son défaut, rêver même quand elle ne dort pas et être ailleurs quand on lui parle. Ce n’est pas intentionnel, évidemment, mais elle ne peut s’en empêcher. Elle a toujours tellement de choses à penser, c’est comme si son cerveau était en constante ébullition. Inutile de préciser que son entrée à Poudlard lui fit le plus gros pincement au cœur qu’une petite fille comme elle, née de parents moldus de surcroit, pouvait avoir.

Elle est intelligente et n’a pas de difficultés en classe, seulement certaines matières l’ennuient et elle ne fait pas grand effort pour que cela change. Le cours de Sortilège et celui de Défense contre les forces du mal en revanche sont ses préférés, car la pratique est pour elle plus fascinante que la théorie. Elle aime faire découvrir des choses moldues à ses amis, et les ouvrir à un univers auquel ils sont complètement étrangers.

Calme, elle ne s'énerve jamais, même lorsqu'on vient la titiller. Pour la faire sortir de ses gonds (et priez pour que cela n'arrive pas), il faudrait vraiment le vouloir profondément et l'attaquer sur des choses qu'elle ne pourrait pas concevoir de laisser passer. Ces occasions ont été jusqu'ici très rare, car la plupart du temps, elle répète que les gens qui tentent de la tromper ne valent même pas la peine qu'on s'attarde sur eux. Ce qu'elle tient de sa mère également, c'est sa clairvoyance aigue sur les gens qu'elle rencontre. Avec un seul regard, elle comprend à qui elle à affaire. Bien sûr, cela pourrait porter préjudice, cependant il y a toujours très peu de chances qu'elle se trompe. C'est une capacité dont elle est plutôt fière, car cela lui permet de bien choisir ses amis et savoir de qui elle doit s'entourer. Brave mais non imprudente, elle sera de ceux qui se lèvent et vont voir de quoi il s'agit lorsqu'ils entendent un bruit, ou à un autre niveau, elle sera prête à se battre pour sa famille et mourir pour eux s'il le fallait. Elle n'hésite pas à protéger ses amis lorsque l'occasion se présente. Ce dont elle a également horreur, est l'injustice. Se jouer des innocents, des naïfs, ou des plus faibles est justement ce qui la ferait forcément sortir de ses gonds. Que l'on s'en prenne à elle, elle ne cautionne pas et ignore, mais que l'on prenne pour victime quelqu'un, qu'il s'agisse d'un élève, d'un professeur, d'un adulte ou qui que ce soit, elle ne se gênera pas, d'une manière ou d'une autre, pour rééquilibrer les choses. Son coeur s'agite de colère, sa poitrine se remplit d'une brûlure intense.Un jour à Poudlard, une 3e année s'était faite humilier par un garçon de 4e, car selon lui elle avait des traits ingrats. Personne n'avait réagi, et ce fut un sentiment d'injustice profond qui s'empara de la jeune Selene. Sa réaction ne s'était pas faite attendre: le lendemain, elle avait écrit une fausse lettre d'amour avec une amie, en indiquant un rendez-vous à une heure précise. Bien évidemment, les filles sont souvent la faiblesse des garçons. Le 4e année s'est rendu au lieu convenu, avec l'accueil d'une petite foule d'élèves avides de le voir, à son tour, sans défense. Il n'oublierait certainement jamais le regard espiègle que Selene lui avait envoyé ce jour-là.

Tout a été hérité de sa mère, dont on disait qu’elle était une beauté. Sa mère, justement, la prend toujours dans ses bras en lui répétant avec amusement qu’elle a bien accompli son travail.

Selene a beau avoir 16 ans aujourd’hui, rien dans son visage n'a changé. Elle a toujours ces yeux félins en amande d’un bleu que seul le ciel ou l'océan peuvent arriver à reproduire. Elle a toujours ce nez fin et mutin qui lui donne cet air enfantin. Elle a toujours ces lèvres charnues et dessinées, et ce sourire, accroché, qui peut illuminer un monde. Excepté qu’aujourd’hui, elle est devenue une jeune femme, avec ses formes, sa sensualité dont elle-même n’a pas conscience. Ses hanches pulpeuses sont proportionnelles à ses épaules, alors qu’elle arbore une taille extrêmement fine. Ses jambes sont longues, et c’est d’ailleurs les seuls muscles qu’elle possède vraiment. Elle n’a jamais touché à ses cheveux châtain qu’elle laisse sauvagement vivre et parfois cacher son visage fin. Elle a bien grandi et a eu la chance de ne pas être minuscule comme sa mère (elle fait aujourd’hui 1m70). Ses gestes respirent la grâce, sa démarche est confiante et féminine. Bien qu’elle aime se maquiller et se pomponner, au quotidien elle se maquille très peu. Elle a la chance d’avoir une peau impeccable, ce serait donc en effet gâcher son naturel. Inutile de préciser, ainsi, que son charme pur ne laisse personne indifférent. Même lorsqu'elle était enfant, les adultes s'arrêtaient pour admirer ces grands yeux bleus et ce visage qui respire la simple innocence.

Quant à son style vestimentaire, Selene possède un sens aigu de la mode grâce à sa mère et aux photos de mode que lui montre son père. Ayant baigné dans cet univers, elle est naturellement attirée par ces choses-là, arborant son propre style depuis son plus jeune âge. Toujours inspirée par les magazines et publicités moldues, la jeune fille adore se prêter au jeu des essayages. Au quotidien, elle fait en sorte de toujours rendre une tenue ennuyeuse plus classe et plus féminine. En hiver par exemple, elle pourrait porter un pull en laine qui lui tomberait élégamment d’une épaule, avec un pantalon noir et des bottes. Ou en été, des hauts fluides avec des shorts. Rien ne lui fait peur. A Poudlard, elle est toujours admirée par ses camarades de dortoir car elle ramène les pièces les plus originales du monde moldu, grâce à sa mère à qui elle sert souvent de cobaye. Cependant, son principe est de toujours rester classe et distinguée dans ses tenues. Jamais elle n’associerait une panoplie de couleurs vives avec des milliers de bijoux, non. Elle a un instinct inné pour cela. La simplicité quand on ose, dit-elle toujours. Ses camarades, en général, n’osent jamais porter des vêtements autre que des pulls mornes et des jeans sans forme, et pour cela, elle s’amuse parfois à les maquiller, les coiffer et leur essayer des choses plus féminines. Autre point crucial : ne jamais être vulgaire. Elle ne laissera jamais transparaître des sous-vêtements ou mettre une jupe beaucoup trop courte. Selon elle, une femme n’a pas besoin de trop dévoiler pour séduire et faire tourner des têtes. Toujours se respecter dans les moindres occasions.
En parlant d'occasion, lorsque sa famille est invitée à des évènements, elle adore se pomponner et rester des heures à se préparer. C'est plus excitant que l'évènement-même. Rien de plus amusant que porter une belle robe, se maquiller, se coiffer pour l'occasion.

Le 4 Janvier 1961, dans le quartier Mayfair de Londres, fut un jour heureux pour Marie et  George Watson. Ils s’étaient battus pour avoir cet enfant, et jusqu’à ce jour, les tentatives étaient désespérées. Et pourtant, elle était bel et bien là, ses yeux en amande fixaient Marie d’un air interpellé. Ce bleu pur rappelait tant le sien. Certes, dans un milieu aussi actif et incertain que la mode, il était difficile de penser à avoir des enfants, fonder une famille, il était difficile d’avoir du temps pour toutes ces choses. Mais le bonheur entre Marie et George était tellement profond, qu’il ne manquait qu’une chose : cette petite créature enveloppée dans ses couvertures, qui dormait, une mèche glissant sur son visage innocent. Tout ce qu’ils faisaient à présent, c’était pour elle. Les créations de Marie étaient inspirées par le sens développé et la vision jeune que sa fille avait. Elle l’aidait parfois lorsqu'elle rentrait chez elle pour les vacances, lui donnait ses conseils d’adolescente. Et sa mère écoutait. C’était comme sa petite poupée : elle lui essayait les vêtements, la faisait tourner, la faisait défiler pour elle. Et Selene y prenait un grand plaisir elle prenait des poses, balançait ses cheveux avec son sourire éclatant. C’était un jeu, et elle adorait ca. Tout comme son père, qui la prenait pour modèle devant l’appareil toutes les deux semaines. C’était leur petit moment père-fille, et tous deux ne rateraient ca pour rien au monde. Ils lui avaient enseigné comment être heureuse. Par un sourire, elle avait le don de changer tant de choses. Ils étaient fiers de ce petit bout qu’ils ne voyaient jamais triste et qui savait ce qu’elle voulait.

Et comment pouvaient-ils se douter qu’en plus d’avoir eu la chance de naître, leur petite fille n’était pas comme les autres ? Du moins, pas comme celles du monde qu’ils côtoyaient. Bien évidemment, pour eux, elle était leur prodige. Mais cette lettre qu’un hibou jeta dans leur boîte au lettre, il y a de cela maintenant quelques années, leur ôta les mots de la bouche.

"Ecole Poudlard
de SORCELLERIE ET MAGIE

Directeur: Albus Dumbledore

Chère Miss Watson,
Nous sommes heureux de vous informer que vous avez été acceptée à l’école de Sorcellerie et Magie de Poudlard. Veuillez trouver ci-joint une liste des livres et de l’équipement nécessaire.
Le premier trimestre commence le 1er Septembre. Nous attendons votre hibou jusqu’au 31 Juillet.
Mes sentiments distingués,

Minerva McGonagall
Directrice adjointe"

Les premiers mots infligèrent un terrible mal de tête à Marie. De la sorcellerie ? De la magie ? La mère demanda s’il s’agissait d’une mauvaise plaisanterie. La magie n’existait pas. Elle l’aurait su sinon. Pourtant, le père se tourna de manière grave vers elle.

- Marie…Tu te rappelles de ce jour où l’on a visité ce parc d’attraction, pas loin de Londres ? » La femme hocha la tête, alors il continua. « Il y a eu ce moment, et je sais que tu t’en souviens aussi, au stand de basket, où un des ballons s’est soulevé tout seul pour rentrer dans le panier. On a eu la peluche rose qu’elle voulait tant avec cela. Mais je peux t’assurer, ma chérie, que je n’avais pas lancé le ballon. Et l’autre jour au studio, quand je lui ai annoncé qu’on allait partir en voyage tous les trois, elle a éclaté de joie, et toutes les lumières se sont éteintes. Ma chérie, je pensais que tout cela n’étaient que des coincidences, de la chance et de la malchance, mais je crois que toi aussi tu as cette intution.
La femme s’assit, tremblante. « Ce n’est pas possible, George. »

- De quoi maman ?  La petite fille entra dans la cuisine, ses yeux bleus rivés sur sa mère qu’elle n’avait jamais vue sans sourire. Les deux adultes se jetèrent un regard inquiet. Comment faire comprendre à une petite fille qu’elle avait un don pareil ? Comment était-ce même possible d’envisager une telle chose lorsque l’on vit dans un monde totalement étranger à l’imagination, à la possibilité qu’un jour apparaîtra un dragon ou une fée ? L’homme prit alors sa fille sur ses genoux, et lui raconta l’histoire d’une petite fille qui ne cessait jamais de rêver. Tant, que ses rêves devinrent un jour réalité, et qu’elle devait partir devenir une grande magicienne pour être, un jour, une grande personne.

Sur le chemin de traverse…
- Olalala mais qu’est-ce que c’est que ça…De la bave de crapeau !? George on se croirait dans un conte, c’est fascinant ! S’écria Madame Watson.
- N’est-ce pas !? George était aussi excité que sa petite fille, et préférait s’occuper des choses amusantes plutôt que des livres et autre ennui dont Marie voulait s’occuper. Regarde ça trésor ! Il pointa une vitrine avec des baguettes en bois exposées à la vitrine.

Ce fut une des journées les plus amusantes pour la petite.


- Tu as tout pris? S'inquiéta sa mère. Ton traitement pour l'asthme, et ton médicament en cas de crise?
- Oui, oui maman...

Sa mère savait exactement ce qui se passait lorsque sa fille faisait une crise, et elle espérait que cela ne se reproduise jamais. Ses petits poumons contenaient très peu, et elle ne pouvait se permettre d'en abuser. Lorsque le moment était venu de partir, sa mère la serra jusqu’à presque l’étouffer. Jamais elle n’aurait pensé laisser sa fille à un autre monde. C’était la chose la plus absurde, et pourtant, ils étaient là, au quai 9 ¾ .

- Mamaaan j’étouffe ! Fit Selene avec un sourire amusé.

Sa mère s’écarta aussitôt, les larmes aux yeux. Alors, elle prit la main de sa fille et lui y déposa quelque chose. C’était une chaîne argentée extrêmement fine, ornée d’une fleur aux pétales ouverts. Alors, la femme  leva ses yeux bleus et les planta dans ceux de sa fille, son petit visage dans ses mains.

- Ne laisse jamais personne t’empêcher d’être qui tu es. Ne les laisse jamais te changer. Tu es un trésor.

Selene gonfla la poitrine, le cœur gros, et hocha la tête avant d’embrasser son père qui tentait tant bien que mal de retenir ses larmes. Alors, elle entra dans le train et leur fit signe d’une des fenêtres…

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Elle avait passé les années les plus extraordinaires à Poudlard. Cela faisait maintenant 5 années qu’elle en avait fait sa maison, son foyer. Là où tous ses amis se trouvaient, là où elle aidait volontiers les plus jeunes, où elle prêtait main forte aux moins doués en classe, où elle passait son temps à adresser un sourire aux gens dans les couloirs. Ses plus beaux moments se trouvaient enfermés dans cette immense bâtisse. Elle avait appris à découvrir tant de choses, elle qui venait d’un monde où la magie, l’imagination et les légendes étaient étrangères. Elle s’était montrée talentueuse dans beaucoup de domaines, tels les Sortilèges, la Défense contre les forces du mal, ou encore la Métamorphose; voilà ce qu'elle aimait par-dessus tout. Elle aimait se connaître elle-même d'avantage dans ses travaux, voir sa baguette travailler sous ses mains, et être simplement fascinée par les sorts qu'elle était à même de jeter. Lors de ces cours, elle était vivement animée, l’excitation prenait place. Bien évidemment, elle n’excellait pas dans toutes les matières et avait tendance à en bâcler certaines, comme la Botanique et l’Arithmancie, au profit des autres. La première lui rappelait beaucoup les disciplines moldues, qui l’ennuyaient profondément. La seconde en revanche, lui faisait grand défaut. Elle n’avait jamais aimé, même petite à l’école moldue, les chiffres et les mathématiques. Ainsi, cette matière ne l’avait jamais passionnée, voire l’avait même repoussée. Non, elle aimait les choses pratiques, où l’on se servait de sa baguette plutôt que de ses habilités à retenir du par cœur dans les bouquins. Néanmoins, elle était persévérante dans tout ce qu’elle faisait, et n’admettait jamais un échec. Les BUSES s’approchant à grand pas, elle est inquiète pour ces deux matières, mais n’ose demander de l’aide à qui que ce soit. Elle ne demandait jamais d’aide, pas par mépris, non, mais parce qu’elle voulait se prouver à elle-même qu’elle pouvait réussir seule.

Mais bien sûr, les BUSES ne représentent pas sa plus grande inquiétude. Elle avait confiance en elle-même pour cela, or il y avait des évènements plus graves qui ne dépendaient pas d’elle et de sa volonté. Récemment, plusieurs attaques étaient survenues, non seulement à l’extérieur de Poudlard, mais également à l’intérieur, ce qui était plus inquiétant. On disait de Poudlard qu’il s’agissait du lieu le plus protégé du monde sorcier, et pourtant. Les agressions des Serdaigles ne semblaient en finir, et ces mots laissés près des corps avaient largement fait le tour des oreilles, et avaient fait frémir Selene. Cette dernière était avant tout née de parents moldus, et ceci faisait d’elle une cible parfaite. Néanmoins, même si elle recevait parfois des attaques sur son sang, elle n’y prêtait aucune attention, ce qui ne faisait qu’agacer ses rivaux. Elle continuait son train de vie, souriait, faisait comme si elle était intouchable. Il serait stupide de dire qu’elle ne craignait rien ni personne, non, elle se montrait en toutes occasions prudente, même dans les couloirs de Poudlard, et savait à qui elle devait faire confiance ou non. Le mal semblait s’emparer du monde magique, et pourtant, le bien régnait encore sur son cœur. Il était incorruptible, renversé par le sentiment d’injustice. Elle n’avait jamais raconté à ses parents les derniers évènements, car elle ne voulait les inquiéter. De toutes manières, mieux valait-il qu’elle reste à l’intérieur de Poudlard, qu’à l’extérieur, où elle serait la victime idéale. Jamais devant qui que ce soit elle n’avait fait profil bas, elle ne pouvait se montrer hypocrite et s’agenouiller devant ceux qui, à son contraire, faisaient pencher leur cœur du côté du mal. En réalité, elle fait plus attention aux autres qu’à elle-même.

✎ Prénom/ pseudo : Sharon
✎ Age : 19 ans
✎ Tes passes temps favoris sont : Pas grand chose d'intéressant! J'adore le maquillage professionnel, haha.
✎ Tu as connu le forum ou ? Sur Rictusempra!
✎ Un commentaire a apporter sur le forum ? Comme je l'ai dit à Severus, le contexte a l'air super intéressant!