Sujet: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius Mar 21 Mai - 9:24
Toi seul peux me comprendre.
Sirius & Alecia ♦ Jeudi 17 Février, 2.00 am
Ce qui était frustrant avec les fantômes, c'est de ne jamais pouvoir mettre la main sur eux comme on le voulait. J'avais bien avancé dans mon enquête sur les meurtres au château et à Pré-au-Lard, avait coupé l'herbe sous le pied de Rusard pour qu'il ne me double pas, avait envoyé un premier rapport à Julien David. Mais depuis la nuit du 12 je cherchai la Dame Grise à tous les étages et presque dans toutes les salles, mais impossible de mettre la main dessus. Pourtant elle seule pouvait m'aider à continuer mon enquête, sans elle j'étais coincée. Comme d'habitude j'ai envie de dire. Autant j'en avais assez de courir avec elle, autant fouiller le château librement me permettait de ne pas dormir. Mais mon genou n'avait plus trop envie de dévaler les escaliers à une heure aussi tardive. J'avais l'impression, dans ces moments là, qu'il ne guérirait jamais vraiment. Un peu comme le reste. Rester seule avait ses bons côtés comme ses mauvais, je me doutais que d'esquiver tout le monde finirait par me retomber sur le nez mais je ne pouvais pas faire autrement. Quoi qu'il en soit, j'étais au septième étage, pensant pouvoir tomber sur l'objet de ma recherche en traînant du côté Serdaigle de Poudlard, c'était peine perdue et je rageai presque sur place. Tous mes devoirs étaient bouclés, je n'avais plus grand chose à faire si ce n'est lire, et sortir dans la nuit noire, seule, près de la forêt interdite... Non merci. J'avais le sentiment de m'enraciner, de devenir une vieille fille perdue dans des vieux livres et parchemins moisis au lieu d'avancer baguette en main. C'était les vacances, et Romanov allait sûrement me convoquer pour ce qu'il disait être des petits "entraînements" ou des "remises à niveau", de quoi me changer les idées, ou presque... Je décidai de redescendre tranquillement jusqu'à ma salle commune, donc de me taper pas moins de huit étages, un vrai régal...
Il n'y avait personne, il devait être bien deux heures du matin dans la nuit du Jeudi 17 Février. Pas un chat, pas même celui de Rusard, pas un élève, encore moins que d'habitude disons, et même pas de préfet. A cette heure aussi tardive tout le monde dans le château devait dormir à point fermé. C'était parfait. Pas même les tableaux ne ronchonnaient, les escaliers étaient éclairés par les torches encore nourries par un feu doux et crépitant. Descendant d'abord à allure normale, je ralentissais l'allure rapidement, sentant une douleur s'emparer de mon genou, je m'arrêtai et me laisser tomber sur une marche pour m'y asseoir. Je serrai ce genou récalcitrant d'une poigne ferme, comme si essayer de me déboîter le genou pouvait arranger les choses. Madame Pomfresh ne savait pas trop pourquoi cette blessure demeurait, les médicomages eux me disaient que c'était plus psychologique que physique. En repensant à tout ça, je repensai à la cicatrice dans mon dos. Ce dernier commença à me brûler, mauvaise idée... Repenser à la cicatrice, me fit repenser à l'agresseur, et ainsi de suite. Mais le dernier souvenir encore frais était bien celui d'avoir été abandonnée. Là dans les escaliers, à repenser à des choses dont je ne voulais pas, mon visage s'était comme pétrifié, et si j'avais pu, je me serais laissée aller, mais ça ne semblait pas vouloir sortir. Je prenais de lentes respirations, et essayais de fixer mon esprit sur ces feux le long des escaliers, d'imaginer l'histoire d'un tableau... Oui voilà, ça allait mieux, progressivement. Encore une fuite. Mais tant pis. Je me relevai en me tenant à la rembarde des escaliers, mon articulation lâcha un "crac !" distinctif, et après avoir lâché un rictus, je repris ma descente... Aux enfers. Quoi que ce n'était pas si mal de s'éloigner de la tour Gryffondor non plus. Et en parlant de rouge et or... Une tête familière se dessina en bas dans les escaliers. Pas de blond non, mais un beau brun. C'était Sirius.
Je me sentais affreusement gênée, et cette fois je ne pouvais pas faire mine d'emprunter un autre couloir, ou de sortir de la salle de classe précipitamment, ou de me mettre au fond de la Grande Salle avec Ewi à côté pour manger en quatrième vitesse et esquiver au possible les Maraudeurs. Non, pas d'échappatoire. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ? Ou lui, qu'allait-il me dire ? Peut-être qu'il n'allait pas me parler, pensant que j'avais fait du mal à Remus. Il n'avait pas tellement tord au fond. Je n'aurai jamais dû me déclarer à Remus, rien de tout cela... ne serait arrivé. Mais je ne pouvais pas passer mon chemin non plus sans le saluer... En le voyant approcher alors que moi je m'étais arrêtée en haut d'un escalier, je remarquai ses cheveux en bataille et son air de bête sauvage qui revient de la forêt. Oui, ce devait bien être son genre ça, d'aller se promener dans la forêt interdite. mais seul ? Je levai furtivement la main, en ne lâchant que du vent un premier temps. C'est qu'habituellement je ne traînais pas dans les couloirs une heure pareille, et il ne pouvait pas savoir que j'avais la permission de le faire depuis peu, j'imagine. Enfin, c'est de Sirius Black dont je parlais, donc si... Il pouvait tout à fait être au courant, comme si la fin du monde nous tombait sur le nez, il le saurait avec trois décennies d'avance. La perspicacité. Je ne pouvais nier non plus qu'il me manquait. Oh ça oui. Le sourire de Sirius, c'était quelque chose, ses groupies ne disaient pas le contraire... D'ailleurs qu'est-ce qu'elles peuvent me détester ces pimbèches.
« S... Sirius... Tu... Tu n'arrives pas à dormir...? Enfin, je vois que tu remontes, alors heum... »
Ça c'était du dialogue, bravo Alecia, dans le genre force toi à trouver un moyen de fuir à nouveau, t'es devenue très forte... Pourtant Sirius restait Sirius, et je l'adorais vraiment... Quel gâchis, j'étais vraiment une pure idiote. Finalement ce que le lion pouvait bien penser de moi m'affectait plus que ce que je croyais... Enfin, j'étais devenue la garce qui cherche à utiliser les Maraudeurs, alors... Le voyant là, j'avais pourtant l'impression que ça n'allait pas si bien que ça. Où était passé le Sirius souriant et presque aussi au taquet qu'un moteur de moto ? J'haussai un sourcil, je ne me sentais pas mieux de ce fait.
« Tu vas bien...? »
Me dire que Sirius n'allait peut-être pas bien était un peu dur à admettre, et la paranoïa me laissait penser que peut-être il avait cette tête-là à cause de moi. J'avais comme le sentiment de devoir m'excuser. Je devais me faire pardonner mon comportement de ces derniers jours après tout. Enfin, comme si ne plus parler à une fille comme moi pouvait lui faire grand chose...
« Je... Si c'est mon comportement, je suis... Désolée... Pardon. »
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À croire que finalement, Sirius Black n'était pas si détendu que ça. Peu de gens savait que j'avais des tendances à l'insomnie. En réalité, il n'y avait que les maraudeurs et deux trois autres gryffondors qui étaient au courant.. Et cette nuit ne dérogeait pas à la règle. J'avais longtemps tourné dans mon lit, à la recherche de Morphée. Ça faisait un moment qu'il m'avait oublié, surtout depuis tout ce qui s'était passé, avec l'histoire de Maêwan, l'arrestation de James, le sommeil s'était fait de plus en plus rare. Peter ronflait, ça commençait à me taper sur les nerfs. J'ai donc finis par sortir de mon lit. J'enfilais un jean et un t-shirt avant d'attraper une veste en laine que je passais sur mes épaules, le mois de février n'était pas très chaud et pour sortir valait mieux embarquer une veste, même si vu ce que j'avais prévu je n'allais pas risquer d'attraper froid. J'essayais de ne pas trop faire de bruit, je ne tenais pas à réveiller Rémus qui avait eu du mal à trouver le sommeil. Je glissais ma baguette dans ma poche et sortit de mon dortoir, la lumière de la lune me suffisait amplement pour sortir, au bout de six ans je connaissais ce dortoir comme ma poche.
Comme on pouvait s'y attendre, il n'y avait personne dans la salle commune, il devait bien être minuit et il était rare que des élèves restent là aussi tard. Je traversais rapidement la salle vide pour ouvrir l'ouverture dans le mur, je ne devais pas réveiller la grosse dame, sinon elle allait réveiller toute l'école. Le portrait pivota doucement et j'entendis les ronflements du portrait. J'avais eu de la chance, je connaissais bien le château et il ne m'avait pas fallut bien longtemps pour arriver dans le parc de l'école, la carte du Maraudeur m'avait bien aidé. J'étais descendu alors que Rusard faisait l'une de ses fameuses sieste régénératrice, il n'avait donc pas eu le temps de remarquer que j'étais en train de me balader dans le château. Le parc était plongé dans l'obscurité et on pouvait voir la forêt interdite s'y dessiner, partie beaucoup plus sombre. C'était vers cet endroit que je me dirigeais, c'était là-bas que j'allais quand je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Pour beaucoup d'élèves ça aurait été une hérésie, si un humain pénétrait dans la forêt sans bien la connaître il avait peu de chance d'en ressortir. Seulement, je connaissais bien cette forêt pour y avoir passer beaucoup de temps en compagnie de Lunard et des autres maraudeurs, son petit problème de fourrures nous avait forcé à passer beaucoup de temps là-bas et en plus de ça je n'avais eu aucunement l'intention d'y aller sous ma forme humaine. Là-bas, je préférais ma forme animal, c'était bien plus pratique pour courir et voir aussi.
Arrivé à l'orée du bois et quand je fus sûr de ne pas être dérangé ou même vu, je me transforma en un gros chien noir. Patmol était de retour. J'adorais être sous ma forme animal, je me sentais étrangement libre. Cornedrue me disait souvent que j'aurais mieux fait de rester toujours sous cette forme, seulement je n'étais pas sûr de réussir à supporter les puces toute ma vie. Seulement, c'était bien pratique pour aller se balader en pleine nuit. Une fois en chien, j'avais pu me balader librement dans la forêt, je n'avais rencontré que peu de monde, il était tard et même dans les bois les êtres vivants dormaient la nuit. À part une ou deux chauves-souris, après qui j'avais courus, il n'y avait rien de bien vivant. Seulement cette petite balade m'avait permis de m'aérer l'esprit, d'oublier tout ce qui m'embrumer la tête.
Après un bon moment, je décidais tout de même à rentrer. Revenue à l'orée du bois, je repris ma forme humaine et me rhabilla rapidement, il faisait vraiment froid sous cette forme. Je pris mon temps pour traverser le parc, Rusard n'allait pas regarder par la fenêtre. Puis avec une veste l'air était plutôt vivifiant. Je passa une main dans mes cheveux, ils étaient en bataille, mais je n'avais rien pour les remettre en ordre, ce n'était pas si grave je ne risquais pas de croiser quelqu'un à une heure aussi tardive de la nuit, j'aurais tout le temps de me coiffer demain.
Une fois dans le château, je devais faire bien plus attention que dans le parc, j'avais bien plus de chances de me faire repérer ici. Myster Hide avait beau dormir, il aurait très bien pu venir roder dans les parages, surtout qu'il ne m'aimait pas beaucoup ce matou. Il fallait dire que c'était réciproque, je ne pouvais vraiment pas le voir. Dans le hall, je décidai de prendre un petit raccourcis pour m'éviter de devoir affronter les escaliers capricieux et donc de réduire mes chances de me faire prendre par Rusard. Je me retrouvais au quatrième étage, où je reprenais la voie normale, il ne me restais plus que trois étages à monter. Je restais sur mes gardes, prêt à me planquer aux moindres bruits, j'étais assez coller comme ça pour ne pas en rajouter derrière.
En arrivant vers le cinquième étage je fus étonné de voir que quelqu'un d'autre était débout et ce n'était pas le concierge. Même que ce n'était pas un homme, mais plutôt une jeune blonde, il ne me fallut pas longtemps pour la reconnaître. C'était une visage que je n'avais plus vraiment l'occasion de croiser depuis quelques jours. Alecia et Rémus avaient rompus et depuis la blonde se faisait de plus en plus rare. Je trouvais ça dommage, je m'entendais bien avec elle, malgré son sale caractère. Ce n'était pas vraiment simple comme situation, Remus était l'un de mes meilleurs amis, mais Alecia était aussi une bonne amie, ce n'était pas simple de concilier les deux et je n'avais pas cherché à rentrer en contact avec la blonde, parce que je me disais que je devais bien être l'une des dernière personnes qu'elle avait envie de voir. Seulement cette fois elle était devant moi et je ne pouvais pas faire comme si je ne l'avais pas vu, nous étions seuls dans cet escalier. Je continua de remonter les escaliers alors qu'elle me demanda si je n'arrivais pas à dormir, ça avait l'air plutôt évident.
« Effectivement, j'étais parti faire un tour pour retrouver Morphée, mais apparemment il est bien planqué. Et toi, qu'est-ce que tu fais dans les couloirs à cet heure-là ? »
Cela ne devait pas vraiment se voir, mais je n'étais pas forcément à l'aise. Je ne savais pas vraiment ce qu'il fallait faire dans ce genre de situation. Rémus n'avait pas des masses de conquêtes, Peter non plus et celles de James, je ne les côtoyer pas plus que ça, donc je n'avais jamais connu ce problème. Elle n'avait pas l'air en forme en plus de ça. Enfin, c'était compréhensible elle revenait à peine de St-Mangouste et Lunard n'avait pas trouvé mieux que de la laisser tomber dans la foulée. On s'était promis de ne jamais se disputer pour une fille, pourtant cette fois, Remus et moi nous étions un peu frité au propos d'Alecia. Je n'avais pas compris son geste. Il avait été lâche sur ce coup et d'après moi il n'aurait pas du lâcher Alecia alors qu'elle venait de se faire agresser, elle avait besoin de soutiens. Ça n'avait pas durer bien longtemps, bien entendu, Lunard et moi étions amis. Finalement, j'avais fait la morale à Rémus et je n'avais pas fait beaucoup mieux. Alecia était mon amie et je n'avais même pas eu le courage de lui apporter mon aide quand ça n'allait pas. Sur ce coup-là, les gryffondors n'avaient pas été très courageux.
Je me passais une main dans les cheveux pour essayer de les remettre dans l'ordre, alors que la blonde me demanda si j'allais bien. Je relevais la tête vers elle, lui offrant un petit sourire, cette question, celle à laquelle on ne répondait jamais franchement. Je pris le temps de la regarder un instant, elle avait l'air vraiment fatiguée.
« C'est plutôt à toi qu'il faut poser la question. »
Ça me faisait mal de voir la jeune femme dans un état pareille, son état physique c'était nettement amélioré depuis la fois où il était allé la voir à St-Mangouste, mais quelque chose me disait que ce n'était que la partie visible de l'ice-berg. Elle s'excusa et je ne pus m'empêcher de lever un sourcil. Ce n'était pas à elle de s'excuser. Je remontais quelques marches pour me rapprocher un peu d'elle. Je ne voulais pas qu'elle se sente mal à cause de moi.
« Tu n'as pas à t'excuser Alecia, tu n'y es pour rien. C'est plutôt moi qui devrait m'excuser... »
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Sujet: Re: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius Mar 21 Mai - 13:10
Toi seul peux me comprendre.
Sirius & Alecia ♦ Jeudi 17 Février, 2.00 am
Je restai plantée là comme une idiote comme si mes chevilles étaient soudainement reliées à la pierre des escaliers. Impossible de bouger. Il n'arrivait pas à dormir et ce n'était pas des plus rassurant. Sirius était très proche de James, je pouvais donc comprendre qu'il soit affecté plus qu'un autre de ce qui arrivait à ce pauvre Jamsie... Ce dernier serait bien étonné en revenant au château, il se passait tellement de choses dernièrement que c'en devenait presque insupportable. Je ne savais pas quoi répondre à sa question. Moi je me donnais du travail pour ne pas aller dormir, profitais du petit privilège qui me permettait de snober Rusard impunément, j'y avais pris goût à la bibliothèque et m'étais sentie si forte devant lui, en grattant des indices que lui-même n'avait pas vus. Mais tout ça n'avait été que passager. Je ne pouvais pas dire à Sirius que j'enquêtais, mais je ne voulais pas non plus lui dire que je faisais exprès de ne pas dormir. Je me surmenais complètement, Ewilan m'en avait fait la remarque, mais je n'avais pas écouté. J'étais une vraie peste avec elle en ce moment et après coup je regrettais, à chaque fois. Je me grattai la joue, spasme lié au stress, et pinçai légèrement les lèvres.
« Insomnie... Aussi... Peeves faisait le fou dans les sous-sols. »
Ah... Comme ce n'était pas beau de mentir, mais il fallait bien éviter de l'inquiéter. Le lion avait bien assez de soucis comme ça sans que j'ai besoin d'en rajouter. Il décochai enfin un sourire après que je lui ai demandé si ça allait, après tout... Je ne sais pas... J'étais inquiète pour lui. Il demeurait mon ami, mon meilleur ami même, mais dans l'autre sens, la place était déjà surpeuplée. J'avais toujours évité de laisser ressortir des débordements d'affection pour le brun. Traîner avec les Maraudeurs c'était se mettre la moitié de l'école à dos, mais alors être l'amie de Sirius Black c'était signer son arrêt de mort face à des tonnes de groupies. Quoi que j'avais du niveau en écriture de testaments maintenant. J'essayai tant bien que mal de lui rendre son sourire, mais j'eus l'impression de m'arracher la mâchoire et je détournai le regard, furtivement, avant de bloquer sur ses cheveux.
« C'est... Des brindilles ? »
Je relevai un peu la main après être descendue d'une marche mais me ravisai. Sirius et ses cheveux, une grande histoire d'amour, si je tenais à garder la main attachée au reste de mon bras, mieux valait le laisser se débrouiller. Enfin, ce n'est pas comme si je voulais faire un attentat à sa crinière, en lui coupant une mèche de cheveux par exemple. Je me sentis encore plus mal quand il me retourna ma question. Non seulement je n'avais pas eu de réponse mais je venais de me prendre le mur de ma propre carapace. Je n'avais pas tant envie de parler de mon état, même si je savais que tôt ou tard, ça finirait par se voir. En plein dedans. Je baissai la tête, m'excusai, une once de honte et de tristesse dans le regard. Je ne savais pas comment guérir et me laissait couler, mais je n'avais pas besoin d'emporter quiconque dans ma chute. Il remonta quelques marches jusqu'à arriver près de moi et surprise, je relevai la tête. J'eus comme une nausée. C'était la première fois que j'avais le droit à un Sirius plutôt... triste ? Dévasté serait un qualificatif un peu fort mais... Ça me rendait malade. J'aurais aimé lui dire qu'il n'avait pas à s'inquiéter pour une fille pour moi, il devait penser à faire sortir Jamsie de prison. D'ailleurs à quoi avais-je aidé ? J'avais simplement envoyé une lettre à un adulte, transmis ses idées... Oui, je devrais peut-être songer à devenir une chouette. Je fronçai les sourcils en l'entendant s'excuser. La pointe de tristesse en moi s'évanouit pour laisser place à une certaine colère. De la rancœur, mais ce n'était pas à lui que je la destinais.
« Pourquoi tu devrais t'excuser ? Pour lui ? A ce que je sache toi tu ne m'as rien fait, Sirius. Tu ne m'as jamais blessée, au contraire. »
Il suffisait de repenser au bal aux côtés de Sirius pour avoir des bons souvenirs en tête, pour le reste... Je n'avais pas adressé la parole à Remus depuis ce soir à la tour Gryffondor, je lui gardai une rancune féroce et la simple idée de mêler Sirius à cette affaire aurait pu me causer des boutons. Enfin la seule pensée vers Remus me mettait en colère de toute façon. Qu'il prenne son courage à deux mains au lieu de laisser Sirius s'excuser à sa place. Enfin, je ne savais même pas si au fond c'était vraiment pour ça que Sirius s'excusait. Peut-être parce qu'il ne s'était pas occupé de moi ? Mais moi je ne voulais pas qu'il me protège... Il avait tant à faire de son côté... Moi je serais incapable de le protéger s'il lui arrivait malheur alors pourquoi aurais-je le droit à la sienne ? Je me mordis de nouveau la lèvre, avais du mal à le regarder dans les yeux.
« Tu ne devrais pas... Ne fais pas ça... C'est assez dur comme ça de tous vous plomber le moral. Tu devrais t'occuper de Jamsie. Moi je ne suis pas en prison... Et de toute façon je ne sais pas garder ni aider mes amis. J'ai tendance à me dire en ce moment que je ne mérite pas l'attention que vous me portez tous. Ne t'excuse pas s'il-te-plaît... Ça me donne l'impression de te faire du mal. Et je ne veux pas. Je ne sais pas ce que j'ai fais à... à Lupin pour en arriver là, alors si j'ai le même tour avec toi... Ça fait mal. »
Enfin je ne préférais pas y penser, mais avec le recul, qu'est-ce qui me faisait dire tout ça ? Ce n'est pas comme si j'avais une amitié aussi solide avec Sirius que lui en avait avec Remus. Au fond il était bien normal qu'il s'occupe davantage de ses amis que de moi. La roue tourne et on en revient à ça... Le « ne t'occupe pas de moi. ». J'essayai maladroitement de changer de sujet, je n'aimais pas vraiment parler de moi, ni dévoiler ce qui se cachait sous cette carapace. Je doutais du succès de cette manœuvre, mais bon.
« Tu devrais t'occuper des Maraudeurs... D'ailleurs... Tu as des nouvelles de James ? »
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Alecia me répondit que Peeves l'avait empêché de dormir, c'était plausible, l'esprit frappeur était parfois horriblement ennuyant, heureusement pour moi et pour les autres gryffondors Peeves s'entendait plutôt bien avec les maraudeurs, ce qui nous permettait de ne pas être trop dérangeait, même si ça lui arrivait de passer une fois de temps en temps pour venir réveiller toute la tour, mais en général c'était un très bon allié pour nos farces.
« Si tu veux, je peux essayer de le ramener dans les cachots, je suis sûr que les serpentards ont assez dormis. »
Même en pleine nuit j'étais toujours au taquet pour mener la vie dure aux serpents, c'était plus fort que moi. Puis si en plus de ça ça pouvait aider une amie. De toute façon, je n'avais pas sommeil alors je n'avais rien contre le fait de retourner dans le hall. Rusard devait dormir profondément à l'heure qu'il était, je pouvais me permettre un petit tour supplémentaire, loin des ronflements de Queudver. La blonde me demanda si j'avais des brindilles dans les cheveux, il me fallut quelques instants avant de comprendre ce qu'elle venait de dire. Je passais une main dans ma chevelure avant de trouver une brindille coincé dans une de mes mèches. Je l'enlevais, je n'aimais pas avoir des trucs dans mes cheveux. Alecia devait le savoir puisqu'elle se ravisa alors qu'elle s’apprêtait à toucher ma crinière brune.
« On dirait que oui. »
Je n'allais pas lui dire que je revenais de la forêt interdite. Elle risquait de se demander pourquoi ou même de s'inquiéter. Je n'avais pas besoin de quelqu'un pour s'inquiéter pour moi, j'étais un grand garçon. J'essayais de sourire au mieux. Elle me demanda pourquoi je m'étais excusé. Je me mordis la lèvre, j'avais un peu honte l'air de rien de l'avoir mise de côté. Je n'avais rien fait, c'était bien ça le problème. En temps normal j'étais connu pour être un ami fidèle, mais sur ce coup-là, je n'avais pas assuré du tout. J'aurais dû être là pour l'aider quand Remus l'avait laissé tomber, même si c'était mon meilleur ami qui l'avait fait.
« Justement, je n'ai rien fait, nous sommes amis, j'aurai du venir prendre de tes nouvelles, faire quelque chose. Je ne t'ai peut-être pas blessé, mais je ne t'ai pas aidé non plus. »
J'avais toujours été là pour les maraudeurs, on avait toujours été là les uns pour les autres, c'était ce qui faisait notre force, mais je pouvais aider d'autres personnes, j'avais besoin de voir d'autres personnes. Savoir James à Azkaban me rendait totalement malade. Je ne pouvais rien faire pour mon frère de cœur et c'était plutôt dur à encaisser. Je ne pouvais pas aider Remus non plus, les histoires ce n'était pas mon truc et les ruptures difficiles ce n'était pas pour moi. En réalité, il n'y avait que Peter que je pouvais aider, même s'il n'y avait pas vraiment de problèmes, du moins rien qu'il n'avait pu dire. Et maintenant, il y avait Alecia et une fois encore je ne pouvais rien faire. À croire que j'étais incapable d'aider qui que ce soit. Un incapable. Ça me décourageait presque.
« Je m'occupe déjà de James, je ne fais que ça, mais rien y fait. Rémus est perdu, il faut le comprendre. Fin, je ne sais pas si peux te dire ça, tu dois croire que je prend partie. Mais ce n'est pas le cas, je ne trouve pas que ce soit correct ce qu'il t'as fait, mais il n'a pas fait ça de gaieté de cœur, crois-moi. Tu ne peux pas comparer ta relation avec Remus et la nôtre, je n'ai pas l'intention de te laisser tomber. »
La conversation devenait vraiment bizarre, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi sérieux. Je supposais que ça ne pouvais pas faire de mal une fois de temps en temps. Tout était devenue beaucoup plus lourd depuis l'agression d'Alecia. L'atmosphère était beaucoup moins amusante, puis tout c'était enchaîné si vite. Il y avait eu Maëwan puis surtout James. Je m'en voulais de ne pas pouvoir sortir mon meilleur ami du pétrin, mais j'avais l'impression que ça n'importait à personne.
« Non, personne ne veux vraiment nous écouter, à croire que l'on ne veut pas nous prendre au sérieux, mais je sais qu'il est innocent et je ferais tout pour le sortir d'Azkaban. Tu ne m'as toujours pas dit ce que tu faisais là. »
Je n'avais pas forcément envie de parler de James, j'avais l'impression d'en parler à longueur de journée, j'avais besoin de changer d'air, c'était vital. Puis je ne voulais pas jouer le drama king, ce n'était pas mon genre.
« Tu profites de ton privilège pour faire tourner Rusard en bourrique j'espère ? »
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Sujet: Re: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius Mer 22 Mai - 9:14
Toi seul peux me comprendre.
Sirius & Alecia ♦ Jeudi 17 Février, 2.00 am
Bon, j'avais fait pire que mieux... Comme toujours. Le coup de la brindille aurait dû me faire sourire, le sien aussi. Sirius avait un plus grand impact sur moi que je ne le pensais. Les expressions de mon visage qui s'était évanouis refirent surface derechef et je sentais mon coeur se soulever. J'avais comme la respiration coupée et je n'arrivais même plus à raisonner convenablement. Cette petite brindille insignifiante dans ses cheveux... Et la culpabilité qu'il ressentait de ne pas avoir pris de mes nouvelles. Mais pourquoi se faisait-il du mal pour ça ? Il avait déjà James pour qui s'inquiéter, pourquoi toujours se soucier de ce qui ne devrait pas le concerner ? C'était ça qui me touchait chez Sirius, son incroyable fidélité. Elle était à toute épreuve et dès qu'il ne s'occupait plus de ses amis c'est comme s'il s'auto-détruisait. J'étais l'amie de Sirius Black... Amie.
« Tu n'as rien dit mais ta présence suffisait... »
Et c'était bien vrai. Pas besoin de mots inutiles, de tergiversations interminables, il suffisait de savoir quelqu'un à mes côtés pour me sentir un peu mieux, mais ça Remus ne l'avait pas compris. C'était autant tant pis pour moi que pour lui, s'il souffrait c'était autant mon cas. Il savait pourtant qu'en me laissant, je coulerais, j'en étais certaine, pourtant c'était arrivé pour de bon. Pourtant, contre toute attente, Sirius était là et ça me surprenait vraiment. Pourtant... J'étais agréablement surprise. Pourtant pour James j'aurai dû là aussi me taire, mais il revient vite sur le point de Remus, et je serrai les doigts. S'il ne l'avait pas fait de gaieté de coeur, pourquoi l'avait-il fait alors ? S'il y a bien quelque chose que je ne supportais pas, c'était bien qu'on me mente ou qu'on me cache des choses. Je fus encore plus secouée quand il me dit que je ne pouvais le comparer à Remus, c'était bien vrai, mais me dire qu'il n'allait pas me laisser tomber...? Comment devais-je le prendre ? Je sentais mes orbites piquer, mes paupières brûler et je pinçai les lèvres. Je m'asseyais sur une marche alors qu'il relança la question de James. C'était bien vrai qu'en tant qu'élèves, nous étions bien peu de choses, mais on ne pouvait qu'essayer, encore et encore. Je ne pouvais répondre aux deux autres questions, je sanglotais déjà. Les larmes s'étaient mises à couler toutes seules, je ne pouvais les retenir. Cela faisait autant de mal que ça me soulageait, pleurer devant Sirius n'était peut-être pas la meilleure chose à faire, mais le lion avait certainement remis en marche une partie de mon cerveau. J'attrapai sa main, comme pour ne pas le laisser partir s'il le faisait, et tentai de le tirer vers moi. Je me sentais envahie par tellement de mauvaises émotions qu'il fallait qu'il reste. Il fallait que tout ça sorte. Ça dura bien trois bonnes minutes et jamais je ne le sentis vouloir retirer sa main de la mienne. Je frottais mes joues et mes yeux d'un revers de la manche, et lâchai un « Désolée... » en relevant légèrement la tête.
« On trouvera un moyen... On sauvera Jamsie... De toute façon il est innocent, j'en mettrais ma main à couper, tout ça c'est une grosse erreur... Ça ne peut pas être lui... C'est un Maraudeur, ça ne lui viendrait pas à l'esprit de tuer quelqu'un, même son pire ennemi j'en suis sûre... Il faut qu'on tienne bon... Tu dois tenir bon... Je ne peux pas être d'une grande aide... Mais je ferai ce qu'il faut... S'il faut... Je ne sais pas, je ferai forcing auprès des juges, des Aurors, j'irai témoigner... On va le sortir de là. »
Je peinais un peu, mais finalement je parvenais à lui sourire. Je voulais au moins lui faire cette promesse, et pouvoir la tenir. Si je devais me relever pour l'aider, et le laisser moins seul, c'était la moindre des choses... Je ne pouvais plus rien faire pour le lion blond, alors pourquoi laisser tomber mon plus fidèle ami ? Je serrai davantage ses doigts comme si c'était la seule chose à laquelle je pouvais encore me raccrocher.
« Je te le promets... Et pour te répondre... Je fais juste un travail pour quelqu'un, un juge... Alors je vagabonde dans l'école, et quand je travaille je ne pense pas à... autre chose... Je fuis mes sentiments comme ça... Je m'enferme... Je sais que ce n'est pas bon, que je suis en train de me laisser couler, mais je ne peux pas faire autrement... Je... Je me demande si quelqu'un est assez fort pour m'aider à me relever... Toi tu... Toi seul peux me comprendre... Peut-être qu'en s'acharnant, on va trouver des solutions à nos problèmes... J'espère... Ça me fait mal de te voir comme ça, toi qui es toujours si joyeux et si rayonnant... C'est difficile d'imaginer que toi aussi tu puisses avoir des moments de faiblesse, attention, je ne dis pas que tu es faible. Juste... Humain. Tu ne veux pas t'asseoir deux minutes ? J'aurais bien besoin d'un semblant de câlin. »
Oui, pour une fois que je réclamai un câlin à Sirius, c'était à graver dans la pierre. J'avais d'ailleurs un peu l'impression de tricher, de l'obliger à jouer les nounours parce que je venais de larmoyer devant lui. Pourtant ce n'était pas tricherie. Je voulais au moins pour ce moment me reposer un peu sur son épaule et me dire qu'il était mon ami, qu'il était là pour moi et je voulais lui donner confiance, lui faire comprendre qu'il pouvait se reposer sur moi aussi s'il le voulait, que même si j'étais au plus bas, pour lui venir en aide, réagir n'était pas impossible. J'adorais Sirius, mais à ce moment-là, je pris réellement conscience de cet attachement. C'était essentiel de le garder auprès de moi parce que lui était toujours honnête avec moi, on avait toujours su rire ensemble de tout et de rien. Ce n'étais pas compliqué avec Sirius, c'était toujours carré, pas rectangulaire ni ovale. Clair comme de l'eau de roche. Je repensais au bal, la fierté et l'assurance qu'il m'avait inspiré pour braver les regards de toutes ces folles furieuses. Sa bonne humeur. Il fallait que je la lui rende, même indirectement. Je lui souriai de nouveau, essayant de changer de sujet.
« Si tu avais vu la tête de Rusard samedi dernier... Il s'attendait à attraper un pauvre élève, quand il est tombé sur moi, il a changé de couleur, et ça m'a bien fait rire. Tu te rends compte de la mauvaise influence que tu as sur moi ? Ce pauvre Rusard va se faire des ulcères... Et en parlant de se faire mal... Tu sais que la moto c'est dangereux quand même ? »
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Malgré tout ce qu'elle pouvait dire, je m'en voulais de l'avoir laisser de côté. Certes Remus était mon ami, l'un des meilleurs d'ailleurs, mais ce n'était pas une raison. J'avais beau être un ami fidèle je n'étais pas du genre à fermer les yeux quand l'un d'eux faisait n'importe quoi. Et cette fois-ci, il avait fait n'importe quoi. J'adorais Lunard, mais parois je me demandais pourquoi il se prenait autant la tête, Alecia était une bonne chose pour lui et réciproquement. Je pouvais comprendre que ce n'était pas facile pour lui, avec son petit problème de fourrure, mais ça ne le touché qu'une fois par mois et on était là pour gérer avec lui, le reste du temps il pouvait se permettre de vivre normalement, il se devait de vivre normalement, c'était ce qu'avait voulu lui offrir Dumbledore en acceptant qu'il vienne faire ses études à Poudlard. Je comprenais très bien les raisons qu'il l'avaient poussé à faire ça et je ne les remettais pas en doute, je pensais juste qu'il n'avait pas choisis le meilleur moment pour mettre tout ça au clair. Alecia sortait à peine de St-Mangouste, elle avait besoin d'être ménagée, pas jetée.
Je fus plutôt déstabilisé quand je vis Alecia s'effondrer. Je ne savais pas quoi faire dans ce cas-là, habituellement j'étais le joyeux luron, c'était rare que les gens se mettent à pleurer devant moi, à part de rire, peut-être. Ça me mettait plutôt mal à l'aise et ça me faisait mal au cœur de voir la blonde dans un état pareil. J'aurais aimé trouver les mots juste pour la calmer, mais chez les maraudeurs c'était Rémus qui s'occupait de ça, James et moi nous contentions de briser le cœur de ces demoiselles. Ce n'était pas une fierté, mais plutôt une réalité. Je vins m'agenouiller sur la marche devant elle, alors qu'elle m'attirer vers elle, je ne pouvais pas faire grand-chose à part lui montrer que j'étais là et que je n'avais pas l'intention de la laisser seule dans ses escaliers froid. C'était bizarre de se dire que la vie pouvait vraiment nous changer parfois. À cet instant, je me disais que si cette scène c'était passé quelques mois auparavant, j'aurais tout fait pour fuir, laissant Alecia se débrouiller seule avec ses larmes, mais maintenant, c'était différent. J'avais comme l'impression que la vie était devenue beaucoup moins légère depuis quelques temps. Les rires se faisaient de plus en plus rare dans l'enceinte du château et même ailleurs. Je ne pouvais plus faire comme si tout allait bien, comme si la vie continuait d'être une énorme farce, qui finalement ne faisait plus rire que moi.
« Qu'est-ce qui t'arrives ma belle ? »
La blonde finit par se calmer et me parle de James. Mon cœur se serra, j'avais beau faire le fier, je vivais très mal le fait que mon meilleur ami soit à Azkaban et que je ne puisse rien faire pour l'y en sortir. C'était peut-être ça en réalité qui m'avait fait perdre le goût de rire, vraiment. Les maraudeurs se dissolvaient doucement, mais sûrement, c'était un fait. Remus n'était plus le même depuis son histoire avec Alecia, James n'était plus là, heureusement que Peter restait fidèle à lui-même, sinon j'aurais été bien perdu. Seulement, ça ne suffisait pas. Tout avait l'air bien moins resplendissant sans l'assurance de toujours avoir ses amis à ses côtés. Je lâchais tout de même un petit rire.
« Je serais prêt à aller à Azkaban à sa place, pour te dire à quel point je suis sûr de son innocence, mais ça ne suffit pas. Si je venais à mettre la main sur le verracrasse qui à fait ça, je peux te dire que je n'aurais pas besoin d'auror pour régler le problème. »
Je lui rendais le sourire qu'elle avait eu du mal à m'offrir. Je préférais la voir sourire que pleurer, c'était beaucoup plus facilement gérable. Ma main était toujours dans la sienne, je n'avais même pas pensé à essayer de l'enlever et elle non plus apparemment. Par la suite, elle m'expliqua qu'elle était en mission pour un juge, l'un de mes sourcils se leva. Puis elle me parla de sa fuite des sentiments, qu'elle préférait travailler plutôt que de ressentir tout ça. J'étais mal placer pour la juger, depuis quelques temps je me perdais totalement dans mes entraînements de Quidditch. James n'étais plus là, l'équipe des gryffondors n'avait donc plus de capitaine, je devais travailler deux fois plus dur pour garder l'équipe à la hauteur de nos couleurs. Chacun son truc, elle s'était son travail et moi c'était le sport. Peter n'était d'ailleurs pas le premier à râler parce que je le laissais un peu trop souvent tout seul. Pauvre Queudver. Parfois je me disais que je n'étais pas assez présent pour lui, mais d'un autre côté, je ne voyais pas comment l'être plus. Je grimaçais légèrement quand la blonde parla de faiblesses. Je n'avais pas envie de moi que l'on pense que j'étais faible. Ce n'était pas le cas. Je ne m'étais jamais autorisé à l'être.
« Fais attention à toi, ce n'est pas la peine de te mettre plus la pression que ça. Ne t'inquiète pas pour moi, je suis un grand garçon, je suis juste un peu fatigué. »
Elle venait de me demander un câlin, je la regardais avec un petit sourire, je ne pouvais pas lui refuser. Je me redressais, pour venir m'asseoir sur la même marche qu'elle, ouvrant l'un de mes bras pour qu'elle puisse venir s'y nicher. Elle avait bien le droit à un câlin, un peu de réconfort ce n'était pas trop mal. Puis bon je n'étais pas du genre à faire des câlins à tout le monde, mais une fois de temps en temps, ça ne me posait pas de problème, il n'y avait personne aux alentours, Alecia ne risquait donc pas de se faire attaquer par l'une de mes groupies. C'était plus sûr. Je serrais la blonde dans mes bras alors qu'elle m'expliquais qu'elle s'amusait à faire tourner Rusard en bourrique, ce qui me fit bien rire d'ailleurs. J'imaginais bien le concierge rager parce qu'il ne pouvait pas la coller. Haha. Qu'est-ce que j'aurais aimé avoir ce genre de privilèges.
« Oh j'ai l'influence que tu veux bien que j'ai sur toi, t'es une sale gosse, c'est tout. » dis-je en riant. « La moto dangereux ? N'importe quoi il n'y a que ceux qui ne savent pas s'en servir qui disent ça. En plus, elle vole maintenant, sans s’écraser au bout de dix minutes. C'est génial. »
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Sujet: Re: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius Mer 22 Mai - 14:58
Toi seul peux me comprendre.
Sirius & Alecia ♦ Jeudi 17 Février, 2.00 am
D'être avec Sirius dans ces escaliers, au cinquième étage, m'avait au moins permis de découvrir de nouvelles facettes de lui que je ne soupçonnais même pas. Un Sirius plus tourmenté, mais aussi plus doux, plus sérieux. S'il était prêt à aller à Azkaban pour James, si j'en avais réellement le courage, j'aurai dis que moi aussi, mais je ne pouvais rester qu'en admiration devant tant de courage. Sirius prouvait à lui tout seul à quel point les lions étaient courageux, de vrais battants qui affrontent l'adversité la tête haute. Pourtant il ne fallait pas qu'il se venge de la sorte, qu'il devienne à son tour un être abject, car même si c'était pour James, cela resterait de la vengeance pure et dure, sanglante, et Sirius valait bien mieux que ça. Il valait tellement mieux que tant de personnes, surtout ces serpents abjects...
« Je ne mets pas la pression, et je sais que tu es grand, tu es vieux après tout... Je m'inquiète simplement pour toi, n'est-ce pas normal ? En tant qu'amie, n'est-ce pas normal de... Vouloir prendre soin de toi ? Tu as beau être aussi grand que la montagne, des gens voudront toujours prendre soin de toi... »
Moi, l'ayant vu ainsi, je voulais prendre soin de lui. Je savais néanmoins que sa fierté l'empêcherait de vraiment se laisser aller, ce qui me désolait un peu. Si je pouvais saisir le vrai Sirius... Ce serait formidable. Il vint alors se poser à côté de moi et tendit un bras pour répondre à ma demande. Sans hésitation je venais me nicher dans ses grands bras, qui paraissaient eux aussi immenses et réconfortants. C'était bizarre, c'était la première fois qu'il me prenait dans ses bras, pourtant j'avais comme l'impression d'y avoir été depuis toujours. Il se mit à rire et je lâchai un nouveau sourire, plus chaleureux.
« Ah... Moi sale gosse ce n'est pas nouveau, et ce n'est pas près de s'arranger... Je deviens juste... insaisissable. »
Je lâchai un petit rire en roulant presque des épaules et en jouant sur un regard résolument provoquant comme si j'avais été une femme fatale. C'était de la belle comédie. Pourtant je poussai un soupir en l'entendant parler de moto. Non pas que je déteste ça au contraire, comme je l'avais si bien précisé à Regulus -Et c'était d'ailleurs comme ça que j'étais au courant pour cette moto- cela me permettait de compenser ma maladresse avec un balai. Ce sentiment de liberté me manquait, les vadrouilles avec mon père, ce n'était pas quelque chose que j'étais prête de recommencer. D'ailleurs en parlant de mes parents, je me demandais s'ils allaient bien, s'ils m'avaient déjà oubliée pour de bon. Et Sirius ? Lui aussi était en froid avec sa famille, sur ce point là il pouvait me comprendre. Il pouvait comprendre tant de choses que c'en était presque effrayant, pour quelqu'un comme moi qui cherche à cacher tout ce qu'il a au fond du cœur. Décidément le Gryffondor ne pouvait pas se passer de la notion de vol, et j'étais assez admirative sur le fait qu'il ait réussi à faire voler une moto, ce n'était pas, j'imagine, affaire facile. Il avait beau jouer les cancres, il était franchement doué en magie, un vrai petit génie. Ça me démangeait de lui demander, et au final je craquai.
« Quand elle sera au point tu m'emmèneras faire un tour ? Non vraiment, je suis horrible à voir sur un balai mais j'adore la moto... Ça fait longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de faire un tour sur ces engins. »
Sans trop lui demander son avis, je nichai ma joue contre son épaule, et fermai les yeux sans rien ajouter de plus. Je me rendis compte que ma main était toujours dans la sienne mais je ne lâchai pas prise. Les mauvaises langues auraient pu parler à ce moment là, mais Sirius au moins, avait réussi à me faire sourire, ce qui était difficile. Alors pourquoi chasser une sorte de médicament vivant qui semblait faire effet sans trop me ronger ? C'était Sirius après tout... Quand on adore quelqu'un comme ça on a tendance à toujours voir le verre plutôt à moitié plein qu'à moitié vide. Une fois encore, cela me rappela le bal, le seul vrai moment que j'avais partagé plus ou moins seule avec lui. Mais comme tout cela avait été trop court ! J'aurai pu lui dire « Tu te rappelles au bal, notre slow ? Il n'a vraiment pas duré longtemps... » et ajouter « Tu danses avec moi ? » mais j'en étais incapable là tout de suite. Il suffisait juste de s'imaginer les galions pleuvant du plafond magique, avec cette musique douce, le sentiment de bien-être, les cercles décrits par la danse, et de fermer les yeux comme pour s'endormir. Oh ! Il fallait que le temps se fasse lent pour que je n'aie pas à bouger trop tôt de ma place. Le silence n'était pas dérangeant, et je me sentais bien mieux tout à coup. Ce rapprochement pouvait porter à confusion, mais moi je n'y voyais rien de mal. Deux personnes dans le besoin se portant secours à leur façon... Si Ewilan avait été là, je lui aurai demandé la même chose, mais là il s'agissait de Sirius.
« Merci » fut le simple mot que je lâchai pour briser le silence et je déposai un baiser sur la joue du brun en me disant qu'il ferait certainement un bond. J'en étais presque amusée d'avance, mais j'étais vraiment sage. Je ne bougeai plus, reposant la tête contre son épaule. J'allais mieux, pour le moment en tout cas, mais il fallait que ce soit aussi son cas pour que je ne rechigne pas à redescendre. J'allais le prendre par les sentiments.
« Ça fait un moment que Rusard ne court plus après des sales gosses comme nous. Il va croire qu'on abandonne. Il faudrait lui donner une bonne leçon, enfin pardon... Lui redonner une raison de vivre. »
Je faisais mine de lever les yeux au ciel, fronçai les sourcils et grimaçai frénétiquement entre deux rictus et de m'agiter sur place pour imiter le concierge en train de poursuivre les Maraudeurs. Cela m'arracha presque un fou rire, je baissai la tête et posai ma main de libre contre ma bouche pour m'épargner un éclat de rire.
« On devrait en faire la mascotte de l'école, placarder sa tête partout dans l'école avec comme phrase choc « Rusard wants you ». De toute façon lui non plus n'aura jamais de copine, avec le sale caractère qu'il a... Et bon, on ne parle pas non plus du dernier prix nobel... Mon dieu, comme je suis méchante... Je vais me transformer en vipère. Promets moi que tu vas me transformer en manteau ou en chaussures si ça arrive. Hum... Être portée par Sirius Black, ce n'est pas trop mal comme projet d'avenir. »
Je souriais et relevai les yeux vers lui en lui lançant un regard malicieux.
« T'es vraiment un sale gosse en fait, tu pactises avec les moldus, tu n'es pas sage... Annnw... Quel vilain garçon. Pas étonnant que tous ces idéalistes te détestent. Mais je l'avoue, tu es un beau sale gosse. C'est les yeux en fait, tu manipules les gens du regard hein, avoue ! C'est de la triche. Mais moi je m'en fiche, je te mets à genoux devant moi, avec une simple tarte aux pommes, et oui. »
Oh oui, il avait des yeux magnifiques.
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Je haussais les épaules quand elle m'assura qu'il y aurait toujours des gens pour s'inquièter pour moi. Pas ma mère en tout cas. Maintenant que j'étais majeur elle ne pouvait plus rien faire contre moi et je savais que ça la faisait enrager. Elle aurait tellement aimé pouvoir me faire ressembler à l'image du petit garçon parfait qu'elle s'était faite à ma naissance. Seulement elle avait eu tout faux. J'étais plutôt fier de ce que j'étais devenu. J'avais des amis géniaux, je me débrouillais plutôt pas mal en cours, je savais ce que je voulais. Tout parent aurait été fier d'un fils comme moi, j'en étais sûr, même les Potter me le disait, mais pas les miens, tout ça parce que j'avais été envoyé à Gryffondor et non pas à Serpentard. Totalement ridicule, je sais, mais c'est dans ce climat que j'ai grandi, celui où la perfection n'était pas une option, mais une obligation. Voilà dans quoi j'ai laissé mon petit frère en quittant le manoir familiale. Parfois, je m’inquiétais pour lui, me demandant s'il avait les épaules assez solides pour supporter la pression que devait lui infliger ma mère. Il n'était pas moi et jamais il n'aurait du avoir à subir tout ça. J'en étais bien conscient, ça aurait du être moi l'aîné de la famille qui aurait du répondre à toutes les attentes des Black, mais je n'en pouvais plus c'était trop pour moi. Jamais je n'aurais pu rejoindre les rangs de Voldemorve, même pour protéger mon frère, c'était bien trop me demander. J'avais dû être adopté en y repensant bien, car j'avais souvent l'impression d'être à des kilomètres de tout le reste de ma famille.
« Mouais, ça c'est toi qui le dit. » me contentais-je de lâcher, pas convaincu.
Je ne pus m'empêcher de rire quand elle avoua être une sale gosse, insaisissable en plus de ça. Et puis quoi encore? C'était seulement ce qu'elle voulait faire croire, pas ce qu'elle était vraiment, on ne me la faisait pas à moi.
« Pour quelqu'un d’insaisissable t'as l'air bien dans mes bras. » dis-je en riant.
Je lui fit un clin d’œil, je commençais doucement à me détendre. Les petites balades solitaires c'était bien, mais je n'étais pas le genre de gars à aimer rester seul trop longtemps, alors ce n'était pas plus ma d'être tomber sur la Poufsouffle. Puis elle enchaîna sur ma moto. Ma petite fierté. Un peu comme la carte du Maraudeur, sauf que cette fois-là les autres maraudeurs étaient avec moi. Pour la moto c'était différent. Mes amis n'étaient pas très attirés par les trucs moldus. Pas du tout même, s'ils s'étaient inscrits au cours d'Etudes des Moldus, c'était juste parce qu'on avait conclus un pacte, si un maraudeur s'inscrivait à un cours, les trois autres suivaient. C'était pourquoi j'avais eu le droit de m'inscrire en astronomie, pour Lupin, alors que pour être honnête les étoiles ce n'était pas mon truc. Surtout que là-bas, j'entendais les noms de tous les membres de ma famille et ce n'était pas pour me plaire. Mais ils m'avaient suivis, je me devais d'en faire de même. Apparemment, Alecia aimait la moto, je venais de l'apprendre. En réalité, je ne savais pas grand-chose sur elle, mais j'avais envie de la protéger, c'était plus fort que moi.
« Pourquoi pas, si tu n'as pas peur, je pense même à installer un side-car, ça sera moins dangereux pour les passagers, parce que j'ai tendance à être un peu fou avec ma bécane. »
La moto arrivait à me donner le même sentiment de liberté que celui que j'avais quand j'étais sur mon balai, c'était juste impressionnant. Bon, la première fois que j'ai voulu la faire voler, je me suis pris un arbre, mais ce n'était pas ça le plus important. Elle vint se blottir dans mes bras. Je ne bougeais pas. Elle me parla de Rusard et tout de suite mon intérêt s'éveilla. Je devais aimer le martyriser autant que les Serpentards. Le faire tourner en bourrique était mon passe-temps favori depuis bien longtemps, c''était tellement divertissant, puis on arrivait à l'avoir à chaque fois, même si parfois on finissait par se faire prendre. Mais ce n'était pas si grave que ça, grâce à ses heures de colles on avait pu apprendre à connaître le château, c'était un peu grâce à lui qu'on avait réussi à découvrir tout ses passages secrets. Brave Rusard, mais je ne pouvais vraiment pas voir son chat. Cornedrue disait que c'était mon côté chien qui avait tendance à un peu trop ressortir, moi je préférais dire que c'était mon instinct qui me disait que ce chat était vraiment malsain.
« Ça ne lui ferait pas de mal tu as raison, mais ce n'était pas toi qui disait que ce n'était pas bien ce genre de choses ? Où est Alecia ? Qu'en avez-vous fait ? »
Je m'amusais à la regardais presque horrifié, comme si je m'attendais à voir apparaître quelqu'un sous un masque. C'était étonnant d'entendre ce genre de choses de la bouche de la blonde, j'avais le souvenir d'une jeune fille sage pourtant. Elle me fit rire en imitant le concierge, il avait effectivement plus ou moins cette tête quand il nous courrait après. Ça me faisait plaisir de voir qu'elle avait réussi à se détendre un peu. Je préférais la voir comme ça que toute triste sur les marches. Elle parla de Rusard mascotte de Poudlard. J'en fis la grimace.
« Tu veux faire peur aux premières années toi ? Rusard placardé partout, je suis sur que même les Serpentards en ferait des cauchemars. Fais gaffe que ce ne soit pas Servilus qui te transforme en menteau. Beurk. »
Ah la la, ce Servilus, je ne pouvais pas le voir, un peu comme mister Hyde en réalité, je m'étais toujours demandé ce qu'il faisait à Poudlard. Enfin ça ne m'avait pas étonné qu'il tombe à Serpentard, dès l'instant où je l'avais croisé dans le Poudlard Express, j'avais su que ce n'était pas quelqu'un de bien. Un vil serpent, rien de plus. James était du même avis que moi et les autres maraudeurs n'ont pas tardé à penser la même chose, une fois l'énergumène rencontré. En plus de ça, il pensait avoir une chance avec Evans. C'était drôle ça. L'espoir faisait vivre après tout, enfin avec un espoir comme celui-là, il pouvait finir centenaire à coup sûr. Je passais une main dans mes cheveux lorsqu'elle me qualifia de « beau sale gosse » ça m'allait plutôt bien comme qualificatif. Je m'amusais à plonger mes yeux d'acier dans les siens, lui lançant un regard charmeur.
« Oh non, je n'ai pas été sage, fait moi des tartes aux pommes. » dis-je avec un regard de chien battu avant d'exploser littéralement de rire.
Je regardais autour de moi. Mon rire était bien reconnaissable et on pouvait être sûr que Rusard n'allait pas tarder à débarquer, alerté par son chat machiavélique. Je me relevais, laissant Alecia assise.
« Bon et bien jeune fille, ce n'est pas tout, mais je n'ai pas l'immunité, moi ! Et Rusard se fera un plaisir de me coller pour le reste de l'année s'il me croise dans les couloirs. Alors soit tu bouge avec moi, soit je te dit bonsoir. »
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Sujet: Re: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius Jeu 23 Mai - 6:10
Toi seul peux me comprendre.
Sirius & Alecia ♦ Jeudi 17 Février, 2.00 am
Finalement j'avais bien fait de grimper aussi haut, presque tout mes soucis semblaient s'être envolés. Je rougis affreusement quand il me dit que malgré tout ce que je pouvais dire, j'étais quand même bien nichée dans ses bras. Je me cachai derrière mes boucles blondes, gênée. J'avais beau jouer là à ce moment, je n'étais jamais très à l'aise seule à seule avec un garçon. Il faut croire que pour une fois, ça changeait, mais mes joues me trahissaient toujours. Rouge comme une pivoine, je ne disais plus rien jusqu'à ce qu'il parle de sa moto. C'était agréable de voir un sorcier s'intéresser à ce point là aux trucs moldus, étant une née-moldue, je trouvais ça soulageant. Pouvoir parler de ces choses là avec quelqu'un d'autre que le professeur Jane était plutôt cool. Ilfallait vraiment qu'il m'emmène faire un tour, par contre pour le vol je n'étais pas très convaincue mais quand bien même... Si je pouvais esquiver un peu ce château... Je lâchai un petit rire quand il demanda où était passé l'ancienne Alecia. A vrai dire elle grandissait, elle changeait au fil des événements qui se passaient dans ce château et ailleurs.
« Elle est toujours là... Elle s'adapte juste. J'ai besoin d'adrénaline. J'en ai marre d'être sage, d'être bien gentille et de sourire à tout le monde. Je me dévergonde, mais tu ne vois pas assez souvent pour en juger. En vérité je suis une vilaine fille, mais chut... Il faut éviter de le dire. »
Bon, il est vrai aussi que l'idée pour Rusard effrayerait pas mal de monde, mais je l'imaginais bien courir à travers les couloirs pour repérer le petit malin qui avait fait ça. Parler de Severus Rogue n'arrangea pas vraiment les choses. Je détestais ce sale Serpentard presque autant que les autres Maraudeurs, mais là raison première en était qu'il avait toujours eu tendance à dévisager Remus, aujourd'hui je me demandais si lui ne savait pas quelque chose de plus que moi. Je ne pouvais pourtant pas dire qu'il avait raison de faire ce qu'il faisait justement. Mais le pire c'était qu'il traînait trop près de Lily, et moi non plus je n'aimais pas ça. Insulter ses prétendus amis de « Sang-de-Bourbe », on avait vu mieux comme déclaration d'amour. Apparemment depuis que James avait invité la rousse au bal, ce serpent n'approchait plus cette dernière et c'était mieux ainsi. Bref, non, il n'y avait vraiment qu'avec Sirius que j'aimais jouer les sales gamines, c'était plutôt amusant, j'étais quand même sage, mais j'avais cette forte tendance à l'auto-destruction. Il en revint aux tartes aux pommes, ah, s'il savait ! Je n'étais pas si mauvaise pâtissière que ça, la preuve étant que tout le monde à l'anniversaire du brun avait mangé du gâteau, j'étais donc plutôt fière de moi, pour une fois que j'arrivais à faire quelque chose. C'était d'ailleurs bizarre de pouvoir faire des tartes et des gâteaux, et de rater à côté la plus simple des potions.
« C'est plutôt si tu es sage, mes tartes ne sont pas une punition. »
Je souriais, j'avais trouvé une bonne petite blague à lui faire à l'occasion. Comme il n'avait pas réagi à mon petit baiser je me disais que ça n'avait pas dû le déranger plus que ça. Son rire était contagieux, les joues roses, je m'alignais au sien avec un peu plus de retenue. Lorsqu'il se releva, je réprimai un grognement et un soupir mécontent. C'était vrai qu'il se faisait tard, mais je redoutais déjà d'être de nouveau livrée à moi-même et de devoir redescendre jusqu'à mon dortoir toute seule pour tourner en rond dans mon lit. Connaissant Ewilan, elle devait être restée dans la salle commune pour faire le guet et me repérer à mon retour, il faut dire que je l'esquivais elle aussi, la pauvre. Je perdis un peu de mon sourire et me relevai tant bien que mal en fixant mes pieds, une main contre la rambarde. C'est vrai que le concierge se ferait un plaisir de coller le lion en particulier, il n'attendait que ça, comme il attendait d'attraper Velrose au tournant d'un couloir pour lui faire payer à ce qu'il paraît une petite altercation. Il devait être fier de lui, Rusard, d'avoir été témoin de l'arrestation de James. Raison de plus pour le remettre à sa place. J'hésitai. S'il remontait en fait jusqu'à la tour Gryffondor, très peu pour moi. J'avais beau apprécier sa compagnie, j'esquivais plus que tout les alentours de leur salle commune. Mais je ne voulais pas finir ma nuit toute seule. S'il ne faisait que bouger ailleurs, je suivrais, forcément.
« Tu ne te débarrasseras pas aussi facilement de moi Black. Maintenant que je sais que je peux te demander des câlins, je ne compte pas te lâcher, tu es foutu. C'est quand même dommage qu'il n'y ait pas de piscine dans ce château... Et se jeter dans le lac à cette période de l'année n'est pas une très bonne idée. Il y a bien la tour d'astronomie... Mais, tu ne vas te coucher j'espère... ? Non parce que si tu retournes à ta salle commune moi... Je n'y ai pas ma place. »
Ah, la piscine la solution miracle. Disons que plus petite, j'y allais tous les dimanches. S'il y a bien un élément dans lequel je me sente bien, c'était bien l'eau. Me caser au fond d'un bassin, fermer les yeux et ne pas réfléchir, remonter seulement quand l'air finissait par me manquer... Pour moi c'était génial. Bon j'adorais aussi me laisser flotter, je me sentais légère. Mais ça faisait bien cinq ou six ans que je n'étais pas allée dans une piscine. Je me demandais même si je savais encore nager, haha. Mais l'idée de finir dans une piscine avec... Oh non ! C'était quoi ce genre de pensées ? Surtout Sirius... Je n'étais pas timide maladive, mais quand même... Puis je n'avais même pas de maillot de bain de toute façon. Quoi que, ce n'était pas ça qui allait stopper Sirius. Le problème était réglé de toute façon, pas de piscine ! Néanmoins la tour d'astronomie n'était pas plus mal, regarder les étoiles était un beau spectacle. Il fallait juste, qu'avec mon genou, il ne file pas dans les escaliers comme un dératé, sinon j'aurais bien du mal à le suivre. Sirius dans une... piscine... Je redevins cramoisie.
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Alecia me fit sourire lorsqu'elle m'avoua en avoir marre d'être une petite fille sage. Il était temps qu'elle s'en rende compte, Remus avait du être bénéfique pour elle, d'une certaine façon.. J'en étais rassuré. Les changements n'étaient pas tous forcément mauvais, c'était bon de changer parfois. Puis ça n'avait pas l'air de la déranger d'être différente maintenant. Elle avait raison, je n'avais pas vraiment eu l'occasion de vraiment passer du temps avec elle, à part au bal, il y avait toujours eu du monde autour de nous. Et encore au bal, à part quelques minutes que l'on avait partagé en tête-à-tête, le reste du temps nous étions entouré par toutes l'école. Et le reste du temps quand on se voyait c'était en cours, donc entouré de nos autres camarades.
« Faut arranger ça alors, après tout on est dans la même année, on pourrait se voir bien plus souvent, mais Sirius Black ne doit pas être assez « dévergondé » pour miss Lukeither. » dis-je en riant.
On en revint aux tartes. Ce qu'elle ne savait pas c'était que j'étais un grand gourmand. Bon pas autant que Queudver, qui lui était un vrai goinfre, je n'étais même pas sûr qu'il reconnaissait tout les goûts de ce qu'il mangeait, tellement il mangeait beaucoup, mais j'adorais mangé, surtout quand c'était de bon repas bien cuisiné. Et j'adorais particulièrement tout ce qui était pâtisserie et je n'avais pas à avoir peur pour ma ligne, bien entendu. Les tartes, c'était la vie. Alors quand on me parlait de tartes ça éveillait obligatoirement ma gourmandise. Ce n'était pas une punition effectivement et heureusement d'ailleurs, sinon ça voulait dire qu'Alecia était une bien piètre cuisinière. Je lui offre un petit sourire innocent.
« J'ai été sage alors.. »
Comment ça je ne savais pas ce que je voulais ? Haha, peut-être pas, mais qu'est-ce que je ferais pas pour une tarte aux pommes. Enfin, tout ça était bien drôle et ça m'avait fait oublié mon insomnie, mais je ne devais pas rester là trop longtemps si je ne voulais pas rencontrer mon grand ami Rusard.. Déjà que je n'aimais pas le croiser en journée, alors la nuit. Surtout que la journée je pouvais encore jouer l'innocent, mais là, c'était beaucoup plus compliqué puisque je n'étais pas censé être dans les couloirs à une heure pareille. Autant dire que le concierge se serait fait un plaisir de me filer les pires punitions de son registre s'il avait eu la chance de me tomber dessus une fois la nuit tombée. Puis ce n'était pas plus mal de se relever, les pierres des escaliers étaient particulièrement inconfortables, il faudrait peut-être que j'en parle à McGo, j'étais certain qu'elle allait m'écouter, elle en pinçait pour moi, c'était beaucoup plus simple pour lui faire accepter quelque chose. C'était le charme de Sirius Black, que voulez-vous, personne ne pouvait y résister, même pas la professeur réputé pour être la plus sévère de tout le collège. Like a boss. Je devais bouger pour ne pas me faire repérer et j'avais proposé à Alecia de me suivre, je n'allais tout de même pas l'abandonner en plein milieu de l'escalier en lui disant « Bon, je vais me coucher maintenant, bonne nuit. » Non, ce n'était pas très sympa.
Je me mis à rire lorsqu'elle m'affirma que je n'allais pas me débarrasser d'elle comme ça. Par la suite elle parla de piscine. C'était vrai que c'était quelque chose qui manquait à Poudlard, une piscine. On avait bien le lac, mais c'était du suicide de vouloir aller se baigner là-bas, surtout que le calamar géant risquait de ne pas apprécier des masses d'être réveillé en pleine nuit par deux étudiants et je ne tenais pas à finir comme nourriture pour bestiole géante. Très peu pour moi. Elle me proposa la tour d'astronomie avant de dire qu'elle ne pouvait pas me suivre dans la salle commune des gryffondors. Je n'avais rien contre la tour d'astronomie, j'adorais cet endroit, même si je n'aimais pas le cours qu'on y donnait. Cependant, je me demandais si c'était une bonne idée, c'était un endroit magnifique, le problème était que c'était la plus haute tour du château, ce qui rendait la fuite impossible. Donc si Rusard montait les marches, je ne pourrais plus m'échapper. Enfin, il y avait peu de chances pour que le concierge se décide par lui-même de monter toutes ses marches.
« Va pour la tour d'astronomie alors. Mais je te préviens, je ne te porte pas pour aller là-haut. Puis quitte à monter des marches autant ne pas s'arrêter à ma salle commune. »
Je lui fis un clin d’œil. Il ne fallait pas abuser quand même, même si en réalité je ne l'aurai pas laisser galérer à monter les marches toute seule. Mais je n'étais pas obligé de l'avouer. Je lui adresse un dernier sourire, avant de passer devant elle pour commencer à monter les escaliers. Pour moi ce n'était pas trop compliqué. Fallait dire qu'après six ans à monter les escaliers jusqu'à la salle commune des rouge-et-or, j'avais l'habitude des marches. Je n'étais pas sûr que ce soit le cas d'Alecia, après tout elle était une blairelle, ce qui voulait dire que sa salle commune était au sous-sol. Rien de bien sportif et en plus de ça, elle avait été bien blessé et elle n'était pas tout à fait remise. Je montais tout de même un étage avant de me retourner vers la jeune femme qui était un peu à la traîne.
« Et alors miss Lukeither on a du mal à suivre ? » dis-je en riant.
Je descendis tout de même quelques marches pour l'attendre, lui laisser le temps de monter les échelons à son rythme, ce n'était pas comme si j'étais pressé après tout on avait toute la nuit devant nous. C'est clair que si elle mettait trop longtemps à monter, je risquais d'aller la chercher pour la porter, parce qu'on avait beau avoir toute la nuit, je n'avais pas l'intention de la passer entièrement dans les escaliers.
« T'es sûre que ça va aller ? »
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Sujet: Re: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius Sam 25 Mai - 10:02
Toi seul peux me comprendre.
Sirius & Alecia ♦ Jeudi 17 Février, 2.00 am
Il me faisait vraiment rire. Si je savais qu'il allait me remonter le moral à ce point, je me serai jetée dans la salle commune des lions pour kidnapper le brun. Non, ça fait trop groupie ça, quelle horreur. Il disait ne pas être assez « dévergondé », ah ! Il était cent fois pire que moi celui-là, et après il voulait me faire croire qu'il était sage ? Hmm, mouaif, tout ça pour ma tarte aux pommes ! Mais au moins je m'en sentais flattée. J'étais rassurée de voir qu'il n'allait pas se coucher. A force de rire comme ça dans les escaliers il faut dire qu'il devait être aussi fatigué que moi... C'est-à-dire pas du tout. Tant mieux. J'allais pouvoir finir ma nuit tranquillement, et accompagnée. Très bien accompagnée. On ne passerait pas devant la salle commune des rouge et or, encore mieux. Par contre remonter jusqu'à la tour d'astronomie allait être un peu dur, mais il valait mieux faire des efforts que de se plaindre à Sirius en disant que j'allais mettre trois ans à monter. Je pris donc mon courage à deux mains alors qu'il prit de l'avance, la main sur la rambarde, j'avançai à mon rythme, pourtant j'essayai de montrer aussi vite que lui. Ce n'est pas que c'était difficile, avant ça allait tout seul, l'habitude d'aller en divination sans doute, mais là, avec ce genou...
Avec le recul, si, j'aurai bien aimé qu'il me porte, c'aurait été amusant en tout cas. Enfin là, j'entendais des « clic » et des « clac », ce n'était pas très rassurant à entendre. Je ne voyais plus que le dos du brun, et j'essayais d'aller plus vite, mais je manquai de me prendre une marche... Dans les dents. Je rageai, grommelai dans mon coin en m'arrêtant. Quelle image pitoyable... Je repassai une main contre mon genou, repris l'ascension alors que Sirius redescendait pour voir où j'en étais. Je baissai la tête, pinçai les lèvres, prête à m'excuser alors qu'il demanda si ça allait. Je montai les marches qui nous séparaient et hochai la tête.
« Oui... Désolée de te ralentir... J'ai encore un peu mal, rien de grave, je suis, ne t'inquiète pas... »
J'eus presque envie de lui dire de monter, que je le rejoindrais, qu'il valait mieux qu'il se dépêche de monter pour que Rusard ne le repère pas. Car si le concierge tombait sur moi seule, je pouvais toujours mentir, dire que j'étais seule et que je recherchais quelqu'un pour mon enquête. Il redescendrait et Sirius serait tranquille. Mais pas de trace de myster Hide aux alentours, donc c'était bon. Il restait plus ou moins à côté, et je détestais ça, j'avais peur de l'agacer. Mais tout se passa bien, je ne râlais pas vraiment dans les marches de la tour d'astronomie, je faisais attention en fait.Une fois en haut, je me mis à souffler, et essayais de détendre ma jambe. Mais ça faisait un moment que je n'étais pas montée si haut, et je me lançai vers les barrières de la tour. Levant les yeux au ciel, j'avais des étoiles dans les yeux, comme une gamine.
Tous mes problèmes semblaient aussi lointains que ces étoiles, qui étincelaient dans le ciel noir. Comme un amas d'espoir dispersé dans le ciel qu'il fallait attraper une par une. Je souris, me penchai contre la rambarde, et scrutai ce voile obscur. Le lion avait le nom d'une étoile, je le savais, et je le cherchai là-haut. L'étoile la plus brillante du ciel. Ca ne devait pas être par hasard , il remontaitle moral de tout le monde à lui tout seul.
« Tiens, je t'ai trouvé. »
Je lui lançai un sourire malicieux et m'asseyais sur le sol froid, mais je n'y prêtais pas vraiment attention. Là je me sentais juste bien. Je me demandais si, pour les vacances d'Avril, il serait possible de passer nos vacances à l'extérieur de Poudlard, juste au moins quelque jours. Je ne savais pas si mon anniversaire tomberait dans cette période, mais certaine que pas grand monde ne penserait à moi, ça ne servirait à pas grand chose de rester au château. MINCE ! Maintenant que j'y pensais, Julien David m'avait renvoyé une lettre ! Bon bien sûr je ne pouvais pas parler de l'enquête ni du cadeau. Et quel cadeau ! Je n'avais jamais rien eu d'aussi... Somptueux, je n'imaginais même pas le pris de la cape... Mais j'avais eu des nouvelles de James, des bonnes nouvelles ! Bon sang, pourquoi je n'en ai pas parlé avant ?
« Quelle idiote ! J'ai eu des nouvelles de James ! Julien David a assisté à l'un de ses interrogatoires, et lui pense qu'en effet James est innocent, que les accusations ne sont pas cohérentes au caractère de James, que tout ça doit être un complot... Il y a tellement de personnes qui ne vous aiment pas... Rogue, Findell, Avery... Lestrange a eu des gros problèmes avec Maewan récemment... Attends... Tu penses que l'un d'eux aurait pu manigancer quelque chose ? Si ça se trouve ces sales serpents ont demandé aux Mangemorts de faire le sale boulot pour eux ! Mais comme d'habitude moi je ne peux rien prouver, sauf... »
Sauf si j'utilisais ma cape pour les espionner. Trouver un moyen de leur soutirer des informations... Le juge m'avait dit de faire attention, d'être sur mes gardes car le criminel pouvait me tomber dessus. La mort n'était pas ce qui me faisait peur, et il savait que je n'allais pas tant l'écouter... Je devais vraiment être uen sale gosse comme le disait Sirius alors.
« Hum... Le juge David est vraiment sympathique... En tout cas il m'aide beaucop, et j'ai trouvé son programme intéressant, enfin la politique ne doit pas t'intéresser mais bon... En tout cas... On va ruser, nous aussi. Si c'est l'un de ces sac à main qui ont fait ça, je peux te jurer qu'ils vont payer... On ne s'en prend pas aux Poufsouffles ou aux Gryffondors sans en payer le prix. On est pas des idiots ! »
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Who are You ? Sirius Black
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Alecia avait vraiment du mal à me suivre, son genou avait l'air de lui faire mal. Si je n'avais pas eu peur de la vexer, je serais bien retourné la chercher pour la porter. Elle ne devait pas être très lourde et je ne risquais pas de me froisser un muscle en la portant. Seulement, je ne doutais pas que la blonde devait avoir un très gros ego et à sa place, j'aurai préféré monter ces fichus escaliers tout seul, plutôt que quelqu'un m'aide. Je respectais donc cela et me débrouillait pour ne pas monter trop vite, pour ne pas trop creuser l'écart qui nous séparait. Pour quelqu'un qui avait des problèmes de genoux la tour d'astronomie n'était peut-être pas le meilleur endroit. Il y avait beaucoup trop de marches pour aller jusque là-bas. Pour moi ce n'était pas trop difficile, mais mes deux genoux étaient valides.
« Tant qu'on arrive avant que le soleil se lève, ça me va. » dis-je en riant.
Après de périlleux moment, on était tout de même arrivés à monter en haut de la tour de d'astronomie. J'adorais cet endroit. Il n'y avait pas de plus belle vue qu'ici. On pouvait observer tout le parc de Poudlard ici. Hagrid dormait tranquillement à cet heure-là, sa cabane était plongée dans le noir. Je m'appuyais contre une des rambardes. J'avais beau ne pas apprécier plus que ça l'astronomie, j'adorais cette tour, j'avais été élevé avec les étoiles. Quand on s'appelait Sirius et que son père s'appelait Orion ou même que ses cousines s'appelaient Bellatrix ou même Andromeda, on se devait de connaître un minimum la voix lactée. Alecia m'étonna lorsqu'elle m'avoua m'avoir trouver. Je mis plusieurs secondes pour comprendre de quoi elle parlait et je levais la tête pour trouver l'étoile qui portait mon prénom. Ce que je trouvais le plus drôle c'était que Sirius faisait partie de la constellation du grand chien. Quand on connaissait mon animagus il y avait de quoi sourire. Un petit sourire se dessina sur mon visage en pensant à ça. Finalement, peut-être que ça avait toujours été écrit tout ça. Dès ma naissance, j'étais prédestiné à devenir un chien.
« Je suis beau, même dans les étoiles. »
Je me redressais, bombant le torse avant de me mettre à rire. Je trouvais ça plutôt marrant. Soudain, elle changea de sujet pour me parler de James. Tout de suite, mon attention lui est tout attitré. Elle avait eu des nouvelles de lui, enfin, plutôt de sa situation. Je fus soulagé d'entendre que je n'étais pas le seul à penser que James était innocent. Ça me soulagé un peu, je n'avais plus l'impression d'être un fou qui parlait à un mur. Je l'écoutais m'expliquer ce que lui avait dit ce Julien David, quand mes poils se hérissèrent le long de mon échine. Le nom de Rogue m'avait fait réagir, presque autant que celui de Findell ou même Lestrange. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour me voir me redresser soudainement, la mâchoire serré pour filer vers la sortie. À cet instant, j'étais bien capable de descendre jusqu'au sous-sol pour aller tirer ces vipères de leur lit pour savoir lequel avait osé se jouer de mon meilleur ami. On ne s'en prenait pas aux maraudeurs impunément. Cela méritait représailles. Mon sang n'avait fait qu'un tour, j'avais envie de casser du serpents.
Pour être franc, je n'avais pas écouté le reste de son discours. Je m'étais plus ou moins arrêté aux noms des verts-et-argents. Plus rien ne m’intéressait à part l'idée de venger mon ami. Le nom de Rogue tournait dans mon esprit depuis que j'avais envoyé ces hiboux à Maewan. Il m'avait parlé d'un doute qu'il avait eu. Il avait parlé de polynectar. Et les serpentars étaient assez tordus pour prendre l'apparence de James pour se venger. Vipères ! Ma mâchoire était toujours crispée. Je savais que Rogue était bon en potion, j'étais dans les cours de potion avec lui et il se ventait assez de ses notes pour s'en souvenir et il détestait assez James pour mettre cela au point. D'un autre côté, Findell aurait été capable d'utiliser ses charmes pour se faire fabriquer cette potion pour l'utiliser en désavantage du capitaine de l'équipe des gryffondor. Pour moi, ils étaient tous coupables, mais j'avais bien l'intention de creuser plus en profondeur pour trouver le coupable. Il n'y avait pas que Maewan qui voulait se venger.
Au moment où j'arrivais à la sortie Alecia me retint. Apparemment elle avait comprit ce que j'avais l'intention de faire. Je me reculais pour ne pas la pousser. J'avais beau être énervé je n'allais tout de même pas m'en prendre à elle.
« Alecia, laisse-moi passer, je vais aller demander personnellement à ces couleuvres qui c'est fait passer pour mon meilleur ami et je peux te dire qu'ils ont intérêt à me le dire. »
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Sujet: Re: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius Jeu 30 Mai - 4:29
Toi seul peux me comprendre.
Sirius & Alecia ♦ Jeudi 17 Février, 4.00 am
Sirius, ou se vanter d'être beau quelque soit l'état. Bon, il n'avait pas tord, cette étoile était magnifique, et la plus brillante du ciel disait-on. Il n'y a pas à être surpris, le brun brillait lui aussi par sa présence, et par son caractère. Il n'y avait pas non plus à être surpris que cette étoile fasse partie de la constellation du grand chien, cet animal est connu pour sa fidélité, comme le lion. Je me demandais si ses parents s'attendaient à tant de coïncidences. Enfin... Autant parler de James et de son état qui ne semblait, aux dernières nouvelles, pas catastrophique, on avait de quoi espérer, le faisait sourire, autant pour les Serpentards, j'aurais mieux fait de me taire. Je savais fort bien la relation qu'avaient les Maraudeurs avec ces cas là, et j'en avais rajouté une couche. Je le vis serrer les dents et filer alors qu'il ne devait pas vraiment avoir écouté ce que j'avais fini de dire, bon ce n'est pas si grave, ce n'était pas tant intéressant, mais je m'imaginais le pire. Et s'il descendait vraiment et allait régler ses comptes ? J'avais dis ça, mais qui pouvait prouver que l'un de ces affreux serpents était le responsable ? S'ils avaient fait leur coup en douce ils étaient malheureusement bien trop intelligents pour se faire attraper comme ça. Et je ne voulais pas que Sirius se fasse blesser au milieu de serpents en colère. Je devais vraiment apprendre à tenir ma langue ou au moins à contenir ma franchise, à force j'allais attirer plus d'ennuis aux autres qu'ils n'en avaient déjà. Apparemment Sirius et Velrose avaient envoyé des lettres à Maewan, et eux aussi partaient pour un complot des Serpentards. Tout ça était franchement abject.
Comme je le voyais vraiment partir, je me relevai aussi rapidement que possible, manquant de tomber au passage, et j’enjambais la distance qui nous séparait avec des pas plus grands que ce que j'aurai dû faire pour la santé de mon genou, tant pis ! Je n'allais pas laisser Sirius se jeter dans la gueule du loup, surtout si dans le pire des cas les verts et argent n'attendaient que ça. Je tenais trop à lui pour qu'il se fasse réduire en bouillie par tout un groupe. Je ne doutais pas de ses talents magiques, il était bien l'un des plus doués de cette école, mais là il serait seul dans une salle commune occupée par des personnes n'attendant qu'une chose de sa part pour l'expédier lui aussi derrière les barreaux. Et Sirius était majeur... Je le retins par le bras, agrippant sa manche aussi fort que je le pouvais. J'avais comme une boule au ventre, un mauvais pressentiment. Il se recula mais je ne tournai pas les talons, je me mettais même entre lui et la sortie. Énervé ou pas, il restait mon ami et il allait faire une bêtise ; il fallait bien que cette fois, l'un de nous avise pour l'autre. Je me mordis la lèvre, cherchant mes mots pour essayer d'apaiser la situation.
« Attends ! N'y vas pas ! Si tu y vas tu vas tomber sur des dizaines de serpents prêts à t'envoyer rejoindre James ! Ne leur donne pas le plaisir de salir l'honneur des Maraudeurs. Et tu pourrais te faire blesser... Si tu t'occupes de deux ou trois serpents, trois autres te lanceront un sort dans le dos et je ne veux pas être responsable de tes blessures ! Si c'est l'un d'eux, il faut se montrer plus malin, les avoir dans leur dos ! N'y vas pas... Un Maraudeur en prison et un autre malheureux c'est déjà trop... Tu es Sirius Black ! Tu vaux mieux que ça... Ne me laisse pas toute seule... Tu sais bien que si tu y vas je voudrai suivre... »
Je ne lui apporterais pourtant qu'une aide bien mince. Et si Velrose apprenait que Sirius était allé provoquer les Serpentards, il en remettrait une couche, et ainsi de suite, ça ne ferait que ça, des piques, des attaques, des coups dans le dos, jusqu'à ce qu'il y ait des morts... On savait tous de quoi les Mangemorts étaient capables alors leurs disciples... Ça ne devait pas être bien différent. Et moi je ne voulais pas que Sirius meure. Il était l'un des rares amis que j'avais, ou qu'il me restait plutôt... Avoir l'emprisonnement ou la mort d'un tel ami serait juste... épouvantable, trop dur à supporter. Il fallait que je réussisse à le calmer, à le faire changer d'avis, mais comment ? Le prendre par les sentiments serait d'un tel niais, mais pourtant, que pouvais-je bien lui dire si ce n'est « Je t'adore, je t'en prie, ne fait pas ça » ? On sait tous où ça mène, je sais où ça m'a menée la dernière fois que j'ai supplié quelqu'un de ne pas me laisser.
« A quoi vont te servir ton courage et ton honneur une fois dans la tombe ? Tu vas les provoquer, tu vas en prendre plein les dents et ensuite ? Tu vas tous nous laisser tous seuls ? Juste parce que j'ai pas su la fermer... S'ils ont voulu ruser, alors on va faire la même chose, on finira bien par leur tomber dessus avec des preuves et c'est eux qui finiront tous en prison. Je t'adore trop, j'adore trop James pour te laisser faire cette bêtise ! Alors reste ici, s'il-te-plaît. »
Je soufflais, soupirais, c'était vraiment pitoyable, j'avais tellement peu d'arguments que c'en était risible. Mais après tout c'était vrai, si James sortait de prison et que Sirius en avait pris plein les dents, qu'est-ce que je lui dirais ? « Oh bah j'ai envoyé Sirius chez les serpents, qui l'ont envoyé à leur tour à l'hôpital. » Bravo... Je rattrapai sa main, mes yeux piquaient.
« Bon sang ! T'es vraiment con... Ça vous amuse de jouer les héros et de vous jeter comme ça dans le danger ? Vous avez une vie bordel ! C'est fragile une vie, comme un avenir, regarde comme celui de Maewan est parti en fumée, comme celui de James est menacé... On peut pas foncer, les choses fonctionnent pas comme ça... On prévoit des trucs et les coups-bas nous tombent sur le bec comme ça, bam ! Si tu veux trouver le coupable, fais le discrètement, rends toi invisible, je sais pas moi... Mais pars pas comme ça pour te battre alors que tu es tout seul... C'est peut-être noble mais c'est du suicide, et je tiens pas à perdre un ami. »
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Comme une envie de meurtre avait envahie mon esprit. J'avais envie d'étriper du serpentards. Je ne les aimais pas déjà, à la base, mais alors s'ils s'en prenaient à mon meilleur ami, je ne répondais plus de rien. J'en avais marre que tout le monde fasse comme si de rien était, ces mecs étaient pourris jusqu'à la moelle, on pouvait voir sur le visage blafard qu'ils essayaient de ressembler à leur nouvelles idole, Voldemort. Drôles de groupies, je préféraient encore les miennes. Alecia n'avait fait que mettre le feu aux poudres, je soupçonnais déjà ses vipères depuis le première jour en fait. Parce que jamais je n'avais voulu croire que James avait quoique ce soit à voir avec cette histoire. Ce n'était pas possible. Il n'y avait que les serpentards pour détester à ce point Cornedrue et qui étaient assez tordus pour faire une chose pareille à Maewan. Les verts et argents s'étaient mit dans de beaux draps en s'en prenant à deux de mes amis, je n'avais pas l'intention de les laisser s'en sortir comme ça. Maurice le calamar géant allait bientôt avoir de la compagnie.
J'étais sur le point de partir quand Alecia s'interposa, m'empêchant de passer. Je ne pouvais pas la pousser, c'était une fille, une amie et elle était bléssé. Autant dire qu'elle cumulait celle là. Je la regardais, passablement énervé, j'avais envie de taper sur des serpents et elle s'interposait, c'était quoi ce délire ?
« Alecia, laisse-moi passer s'il te plaît. J'ai des comptes à régler. »
Elle ne bougea pas d'un pouce et se mit à parler. Ses mots ne me calmèrent pas, elle insinue que je ne suis pas capable de faire tête à des reptiles et puis quoi encore ? MacGo qui fircote avec Rusard ? Je n'avais pas peur de débarquer dans leur salle commune pour en prendre un pour taper sur l'autre. J'affronte des verts et argents depuis que je suis à Pourdlard. Elle finit par me dire que si j'y allais elle allait vouloir venir. Elle essaye de me prendre par les sentiments la bougresse. Je reste planter devant elle. Les nerfs toujours à vif et toujours bien décidé à affronter les serpentards. On était en pleine nuit, ils ne s'attendent pas à ce que je débarque maintenant, j'ai donc l'avantage de la surprise.
« Je te dépose à ton dortoir si tu veux, c'est à côté. Tu penses vraiment que je ne suis pas capable d'affronter les serpentards ? Je pensais que tu me connaissais mieux que ça tiens. Ils ne me font pas peur, on envoie pas James en prison pour aller dormir tranquillement. Ils doivent payer ce qu'ils ont fait à Maewan et je m'en fiche de qui est le coupable. Ils sont tous pareils de toutes façons. »
Elle ne pouvait pas venir avec moi. Elle n'était pas encore totalement remit et dans un duel, la blonde risquait de se blesser et je ne tiens pas à ce qu'elle se fasse mal. Mes arguments n'ont pas l'air de la toucher plus que ça vu qu'elle ne bronche pas. Je pensais tout de même que de parler d'un poufsouffle lui donne envie de bouger, de se venger, mais même pas. Les blaireaux ne doivent pas être aussi soudés que les lions. Chez nous, quand on touche à l'un de nos membres c'est à toute la maison que l'on s'attaque. Je n'arrive pas à me calmer. Je crois bien que je suis un peu à bout de nerfs. Je ne supporte pas de savoir Cornedrue enfermé quelque part dans une cellule du ministère, alors qu'il n'avait absolument rien fait. Jamais il n'aurait pu faire de mal à qui que ce soit et surtout pas à l'un de ses amis. C'est ridicule. Pourtant, personne ne m'écoute, personne ne veut me croire.
Les mots qu'elle utilisent par la suite me refroidissent légèrement, mais vraiment légèrement. Je ne veux pas abandonner mes proches, je n'ai jamais voulu. Enfin, mes amis plutôt, parce que j'ai abandonné ma famille, je l'ai quitté, laissant mon petit frère derrière moi. Je n'aime pas repenser à ça, ça me mets mal à l'aise. Je me fixe. Cependant, je ne suis pas calmé pour autant. Okay je ne vais pas descendre, mais ce n'est pas pour ça que j'ai l'intention de laisser les serpentards tranquilles. Ça serait mal me connaître. D'ailleurs, j'ai déjà une idée pour jouer un peu avec eux, mais James n'est même pas là pour la partager. Tant pis, j'en parlerais à Peter et Remus quand il se réveillerons demain matin.
« Je suis censé faire quoi alors ? Attendre ici en regardant les étoiles ? Attendre le mois de mars pour voir mon meilleur ami finir à Azjaban ? C'est ça que tu veux ? Très bien. »
Je m'assois sur le sol, croissant les bras, un peu à la façon d'un gamin qui boude. Je m'en fou d'avoir l'air ridicule. S'il devait tuer, je serais déjà mort depuis longtemps, alors je ne suis plus à ça près. La voilà qui s'énerve. Je ne bouge pas. Je n'ai pas envie de me prendre la tête avec elle. Je la laisse parler. Ça lui fera du bien. Je trépigne. Elle comprend rien ça m'énerve. Elle croit vraiment que c'est de gaieté de cœur que j'ai envie de foncer dans le tas. Non, j'ai juste envie de sortir mon frère de cœur de la situation dans laquelle il est. Je ne sais pas rester tranquille et attendre. Je suis un homme d'action moi, pas l'un de ces rats de bibliothèque, comme Lunard. J'ai besoin de foncer, c'est comme ça que je fonctionne et je m'en suis toujours sorti.
« Je ne tiens pas à jouer les héros ? Si je ne fais rien, je vais en perdre un d'ami et le meilleur en plus de ça. Alors c'est quoi ta solution, vas-y, dit moi ! »
Mon ton aurait pu être agréssif, mais il ne l'était pas vraiment, juste un peu agacé, peut-être. J'en ai juste marre que tout le monde me dise quoi faire, mais que rien ne change.
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Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année
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Sujet: Re: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius Ven 31 Mai - 14:36
Toi seul peux me comprendre.
Sirius & Alecia ♦ Jeudi 17 Février, 4.00 am
Je ne connaissais pas Sirius finalement. Je n'avais pas les mots pour le rassurer, ni ceux pour le calmer, encore moins l'influence pour l'arrêter. J'étais totalement perdue, désarmée, j'avais une fois de plus fait pire que mieux. Voilà pourquoi je devais rester à l'écart des gens. D'abord, il dit que je le pensais trop faible pour affronter les Serpentards, j'eus même l'impression qu'il sous-entendait que chez les Poufsouffles, on se fichait de ce qui arrivait à nos camarades. Premier coup de poignard. Ensuite que je préférais attendre tranquillement plutôt que d'agir, bonne à regarder les étoiles, et il s'assit. Second coup. Puis il me demanda ce qu'était ma solution, or... Je n'en avais pas. Troisième et dernier coup. J'avais eu l'impression de parler dans le vide, de lâcher des mots inutiles qui n'avaient pas de sens. Et je restais plantée là sans savoir quoi faire. J'avais comme une envie de me jeter du haut de la tour. Je savais bien qu'il était un homme d'action, que rester sans rien faire le rendait fou, que le temps nous manquait à tous. Alors maintenant je passais pour une lâche qui n'en avait rien à faire. Pitoyable. Ce n'est pas comme si j'étais la meilleure amie de James, pas comme si j'avais une quelconque importance, ou de l'autorité pour le faire libérer, ou même des idées concrètes. Pas de pistes, pas de preuves. Même assis là, comme un gamin qui boude, il avait l'air plus sensé et plus intelligent que moi. Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire à présent ? « Vas-y, fonce, tu as raison, je suis une lâche ». Avais-je vraiment le droit de le retenir, même par pur égoïsme, parce que je devais me raccrocher au peu de personnes qu'il me restait encore à apprécier, à aimer ? Non. Ça ne servait plus à rien d'essayer de le raisonner, je faisais pire que mieux, et de toute façon il avait pris sa décision depuis longtemps, je n'avais fait que mettre le feu aux poudres. Les mots ne servent vraiment à rien.
Je baissai la tête, plus qu'énervée, j'étais à présent angoissée et je sentais mes muscles se crisper. Je m'écartai dans un silence de plomb, me dégageant de la sortie. S'il voulait partir, s'il voulait aller se battre, voilà qu'il avait la voie libre. Je n'avais pas à lui dire quoi faire ou ne pas faire, et même lui me faisait comprendre que je ne lui serais d'aucune aide. Me déposer à mon dortoir, pour quoi faire ? S'attendre à ce que moi aussi j'aille me coucher gentiment en me disant que lui est à côté à provoquer toute une maison ? Bien sûr... Sa remarque tenait aussi debout que les miennes, un vrai château de cartes. Un coup de vent et plus rien. Ce doit être ça le pire pour un Poufsouffle : Se dire qu'on est même pas capable d'aider nos amis ou nos proches, qu'on ne leur sert à rien. C'était le pire pour moi. Je ne me laissais jamais aller devant les gens, ou vraiment quand me retenir devenait impossible. Je grimaçai, prise d'une boule au ventre. Peter et Remus sauraient quoi faire avec Sirius. Velrose aussi agirait. Les laisser faire et se retirer. Mes yeux me piquaient, pourtant montrer une faiblesse n'était pas vraiment dans mes plans. Ne rien montrer, c'était plus facile, ça ne demandait pas trente six explications ensuite, ça n'engendrait pas de situation exagérément dramatique, ça ne me faisait pas passer pour la blonde qui pleure dès qu'on lui crie dessus. Non, c'était bien plus complexe que ça. J'avais totalement perdu confiance. Je n'osais vraiment plus croiser son regard, me mordais la lèvre.
« C'est toi qui a raison... Je n'ai pas de solution, je ne peux rien faire, je n'ai pas le droit ni la prétention de te dire quoi faire. Je ne peux que déballer des mots à la légère. Pardon. »
Je revins vers les barrières de la tour d'un pas las, déprimé, m’essayai au bord et posai la tête contre l'un des barreaux de fer. Que faire ? Si j'utilisais le cadeau de Julien David pour espionner les Serpentards, si je me faisais prendre, ça me retomberait lourdement sur le nez, pourtant je ne voyais que ça. Je n'avais pas l'ambition de tenir tête à une maison entière. Plus maintenant. Mais est-ce qu'ils cracheraient vraiment le morceau ? On dirait encore que de toute façon, on a des préjugés envers les verts et argent mais ils ne faisaient rien pour changer la donne non plus. Sauf peut-être la copine de Velrose, enfin la copine... Je ne savais même pas si ces deux-là avaient fait la paix ou pas, Velrose n'en parlait pas tant que ça avec ce qui était arrivé à Mae. Je plongeai la tête dans mes mains, poussant un profond soupir. Là, j'étais définitivement au bord du gouffre. Et comme face à ce gouffre, j'avais les pieds dans le vide. Je me frottai les yeux, tournai la tête pour voir si Sirius était parti ou pas. A sa place j'en aurais vraiment marre de parler ou de supporter même une heure une fille comme moi. A croire que je méritais des coups dans la figure pour qu'on me fasse comprendre à quel point je devrais avoir honte. Enfin, entre la honte, la culpabilité et la rancune, je n'étais pas à ça près de me remanger des coups. Bon sang... Même moi je me trouvais chiante toute seule. J'abandonnai une nouvelle fois mon regard devant moi, sur l'horizon, sur les barrières, sur le sol tout en bas. Qu'est-ce que ça ferait, si je tombais ? Enfin, comme si j'en avais l'occasion ou même le courage... Le rouge et or ne semblait pas encore parti, mais moi, je n'allais plus bouger. Je n'en avais plus la force physique ni morale. J'avais l'air d'une loque qui réfléchit dans le vide, un automate dépourvu de courant, un cadavre abandonné. J'en avais trop sur la conscience, m'en mettais trop sur les épaules pour continuer comme ça.
« Si tu veux y aller, vas-y... Je ne dis plus rien.... »
Mais reviens.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Who are You ? Sirius Black
Modérateur ♣ Elève Gryffondor - 6ème année
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Je restais assis comme un gosse, rageant dans la barbe que je n'avais pas. Je ne peux pas en vouloir à Alecia. Je sais qu'elle s'inquiète pour moi, qu'elle ne veut pas qu'il m'arrive quelque chose si je décide de descendre voir les rampants. Mais c'est ça le problème. Depuis que James a été emmené, j'ai l'impression que tout le monde se sent obligé de penser et agir à ma place. Un peu comme si sans Cornedrue, je ne pouvais rien faire seul. C'est n'importe quoi. Remus est toujours derrière moi pour me calmer, un peu comme Lily d'ailleurs. Ils veulent tous bien faire, mais à force c'est lourd. Je suis grand, d'accord ça me contrarie que James soit accusé à tort, mais ce n'est pas comme s'il était mort ou je ne sais pas quoi. J'étais capable de me gérer tout seul. Je l'ai fait ces dix-sept dernières années alors pourquoi je ne pouvais pas continuer ? On va dire que c'est elle qui écope de ma mauvaise humeur. Fallait bien que ça tombe sur quelqu'un.
Elle m'avoue qu'elle ne savait pas quoi faire. Elle s'excuse, je lève un sourcil. Cette fille est vraiment bizarre parfois. Son visage a changé. On ne dirait pas la même personne. Peut-être était-elle schizophrène ou quelque chose comme ça. Ça aurait été étrange quand même, enfin plus rien ne m'étonne à Poudlard maintenant. D'un côté, le directeur n'est autre que Albus Dumbledore. Quand tu sais ça, tu t'attends à tout. Je regarde la jeune femme, me demandant ce qui pouvait bien lui prendre. Décidément, je ne comprend rien aux femmes. Elles font toujours compliqué quand on peut faire simple.
« Alors tu vois, tu n'as pas de meilleure solution que la mienne ; »
La blonde finit par aller bouder plus loin. Je lève les yeux au ciel. Je devais faire quoi ? Je ne bougeais pas de ma place pense-t-elle vraiment pouvoir faire une sale gosse plus convaincante que moi ? Elle se fiche sa baguette dans l’œil. Je m'entraîne depuis des années, j'ai de l'expérience là-dedans. Je la laisse faire ce qu'elle a à faire, alors que je m'appuie sur mes bras. Ce sol n'est pas confortable pour deux noises. Enfin, il l'est déjà plus que les escaliers, mais beaucoup moins que mon lit. D'ailleurs, faudrait peut-être que j'aille le rejoindre. Je ne sais même pas l'heure qu'il est. En plein hiver en plus, le soleil ne se lève pas avant tard, je ne peux pas me fier à lui. Bientôt Lunard sera déjà réveillé que je ne serais même pas encore dans mon lit. Je n'espère pas, parce que je n'ai pas envie d'avoir le droit à une morale lunardesque avant d'aller me coucher, après je fais des cauchemars, merci bien. J'essaie d'oublier notre conversation. Je n'ai pas envie de me contrarier. D'ailleurs, je me demande si je ne vais pas passer par les cuisines avant de monter me coucher. Quoique je pourrais très bien aller piquer quelques sucreries à Queudver, vu comment il dort il ne remarquera rien. Je regarde le plafond, des étoiles y sont peintes, c'est plutôt sympa.
Alecia se remet à parler, m'arrachant à la contemplation du plafond. Elle me dit que je peux y aller, maintenant. C'est plus drôle, c'est passé maintenant, je n'ai plus tant envie d'y aller. Elle n'est vraiment pas drôle. Je soupire avant de me lever pour aller m'asseoir à côté d'elle. Enfin, elle doit croire que je m'en vais pour aller taper sur des serpentards. Même pas elle se retournerait. Gnn. Je viens m'asseoir à côté d'elle, finalement, je vais rester encore un peu. Elle tire une de ces têtes, elle à l'air contente de me voir ça fait plaisir. J'aime pas les gens qui boude. Même moi quand je boude ça m'énerve, pour dire. La vie est trop courte pour passer son temps à bouder. Parce que bon, miss me fait la morale sur le fait que ce n'est pas bien d'aller risque ma vie, mais elle ne fait pas mieux en boudant, on ne le fait pas de la même façon c'est tout.
« Oh arrêtes de faire cette tête Lukeither, je suis là. »
C'est bien ça le problème, non ? Elle avait peur que j'aille dans les cachots. Ça ne servait plus à rien de tirer une tête de six pieds de long maintenant. Je regarde la lune. Je me dit qu''il doit se faire tard, ou tôt ça dépend du point de vu. Je m'étire. Faut aller se coucher s'ils ont ne voulaient pas se lever à pas d'heure demain matin.
« Come on blondie, je te ramène à ton dortoir. Il se fait tard et je crois qu'on à tous besoin de dormir. Ouais, toi aussi et t'as intérêt de le faire, de toute façon je viens te border, pour être sûr. Ne t'inquiète pas, après je remontrais bien sagement dans mon dortoir pour dormir, sans crochet par les cachots. »
Je lui adresse un clin d'oeil avant de me lever et de lui tendre une main pour l'aider à se relever. Je m'étire une nouvelle fois.
« Tu veux que je te porte pour retourner là-bas? » dis-je en riant.
Je me dirige vers la sortie, attendant la blonde avant de commencer à descendre les escaliers, ça doit être plus facile à descendre qu'à remonter, n'est-ce pas ?
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Who are You ? Alecia L. Lukeither
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Sujet: Re: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius Dim 2 Juin - 11:27
Toi seul peux me comprendre.
Sirius & Alecia ♦ Jeudi 17 Février, 4.00 am
J'étais dans mon coin jusqu'à ce qu'il me rejoigne, oui, moi je ne demandais pas mieux. Au moins il n'était pas descendu pour se battre. Il était là, j'étais contente et rassurée, pourtant je ne parvenais pas à lui montrer. Ça ne voulait plus sortir, bloqué. Et c'était vraiment horripilant. Il me demanda d'arrêter de faire la tête parce qu'il était là. Bon sang Sirius ? Tu ne comprends donc pas ? J'essaie ! Mais j'étais pire qu'un glaçon pétrifié par un basilisk. Je ne répondais pas, après tout je ne savais pas quoi lui dire de plus, si ce n'est...
« Merci. »
Il me demanda de le suivre, qu'il allait me ramener à mon dortoir, et que je devais dormir quitte à ce qu'il me borde. Je haussai un sourcil. Quoi ? Me border ? Il était sérieux ? Il devait surtout avoir remarqué que j'étais éreintée. C'est bien ma veine, ça voulait peut-être dire qu'il était temps de dormir une nuit complète, oui. Pourtant, ça ferait une trotte, descendre jusqu'aux sous-sols, puis remonter jusqu'au septième étage, je ne voulais pas abuser. Surtout si Rusard se levait bientôt, s'il tombait sur le brun je doute que l'excuse du somnambulisme fonctionne vraiment. Il était déjà fort gentil de m'avoir accompagnée jusqu'ici et de ne pas être parti se faire des manteaux en peau de serpent que de lui demander de venir serait exagérer. Ou alors il voulait vraiment vérifier que j'allais dormir, de là à venir limite me mettre dans mon lit... Pas vraiment. Stana et Kasey en seraient mortes de jalousie au réveil et Merlin sait à quel point je les esquivais complètement ces derniers temps. Pourtant mon imagination de la scène me fit bien rire intérieurement. Sirius Black chantant une berceuse, c'était la meilleure de l'année.
J'attrapai sa main alors qu'il m'aida à me relever, il ne pouvait pas savoir à quel point je le remerciai de ce simple geste, et son clin d'oeil me fit presque rougir. Quel idiot... Mais j'adorais cet idiot. Je décidai d'accepter qu'il m'accompagne jusqu'à mon dortoir, de toute façon têtu comme il l'était, si je lui disais que ce n'était pas la peine, il ferait le contraire juste pour me contrarier. Par contre, qu'il me dise qu'il pouvait me porter m'arracha un arrière-goût amer dans la gorge, me rappeler que je mettais trois heures à monter des escaliers n'allait pas vraiment me faire sourire, mais bon... Là il s'agissait de les descendre, et c'était plus facile. Je me demandais pourquoi c'était toujours plus facile de descendre que de gravir quelque chose. Et comme il était aisé d'échouer plutôt que de réussir. De blesser plutôt que de guérir. De haïr au lieu d'aimer... Dans quel état je finirais si je sautais du haut de la tour ; en crêpe ou en purée ? Bref, sur ces questions existentielles, je suivis le rouge et or jusqu'à la sortie pour enfin redescendre. Et on était tous les deux plutôt calmes, moi je réfléchissais.
Je n'avais pas vraiment envie de dormir, pour voir se répéter des moments pénibles dans ma tête sous forme de cauchemars, non merci, mais j'étais sûre qu'une fois allongée j'allais sombrer dans un trou noir. Descendre les marches était effectivement plus facile que de les monter, et j'arrivais à suivre Sirius sans grande peine. J'attrapai son bras pour le ralentir un peu quand même et m'y accrochai. Le matin était proche mais ce n'était pas une raison pour dévaler les escaliers comme des fous. Et je profitai de ce privilège éphémère que j'avais de pouvoir l'attraper ainsi. Et même si on me voyait faire, je m'en fichais pas mal, il était mon ami et je faisais bien ce que je voulais. Les groupies n'avaient qu'à rager ailleurs, moi je ne voyais pas au-delà et je ne piquais pas des crises parce que Sirius ne me souriait pas. Arrivés aux sous-sols, je poussai presque un soupir mécontent, j'aurai préféré rester avec lui, mais s'il se faisait attraper, lui aurait de sérieux problèmes. Puis on avait, j'imagine, un peu usé tout notre stock de conversation. Je regardai l'entrée de ma salle commune et fis une petite grimace. Maudite entrée, maudits escaliers, maudit matin et satané Rusard ! Mais bon, quand il faut y aller... Je lâchai Sirius, lui souriais timidement. Il n'allait pas le faire quand même ? J'étais quand même assez grande pour aller me coucher toute seule.
« Bon... Voilà... Alors euh... Bonne nuit dans ce cas, et encore merci, pour beaucoup de choses. Tu devrais vite remonter avant que le concierge ou son chat ne t'attrapent. Promis, je vais dormir cette nuit, peut-être même jusqu'à midi tiens, quand Ewilan viendra se jeter dans mon lit de tout son poids pour me réveiller. »
Quoi que dernièrement, elle ne le faisait plus vraiment. J'adressai finalement un sourire chaleureux à mon camarade et vins lui faire un bisou sur la joue avant de regarder mon dortoir, le cœur plus léger.
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Sujet: Re: Toi seul peux me comprendre. | PV Sirius