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Design n°5 le 09/04/2012 par Kyana. Venez voter pour faire gagner votre maison ! C'est toutes les deux heures ici. Dans le Rpg, nous sommes passé au mois de Novembre et Décembre 1976 ! Pour vous y retrouver, consultez le calendrier. |
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| WIZARD | HIBOUX |
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| Sujet: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Ven 26 Oct - 7:14 | |
| Désespoir. Voilà le sentiment qui m'habitais depuis quelques minutes maintenant. J'essayais de me résonner, de me dire que ce n'était pas grave, que tout allait se replacer lorsque j'allais être de retour à mon époque, mais il était impossible de chasser cette lente et doucereuse mélancolie de mon être. C'était plus fort que moi ; la vitre devant laquelle j'étais posté me renvoya mon propre reflet. Merlin que j'étais abattue, mais comprenez-moi : mon nom n'était plus sur le trophée de Quidditch...ou bien n'était pas encore sur le trophée de Quidditch....Graah, ce voyage temporel rendait la formulation de mes souvenirs difficiles ! J'avais beau me répéter que c'était une torture de venir dans la salle des trophées une fois par jour et de tomber sur l'absence de mon nom, mais c'était plus fort que moi. Après tout, gagné la coupe de Quidditch avait été le seul moment de célébrité que j'avais eus et que j'avais mérité ! Qui sait, peut-être aurais-je plus de plaisir à voir mon nom en rentrant à la maison. Poussant un dernier soupire, j'ai décidé de mettre le plus de distance possible entre moi et cette pièce maudite. Fois de citrouille, plus jamais je n'y remettrai les pieds de mon plein gré tant que je serai dans cet endroit...ou plutôt tant que je serai dans le passé. Fier de cette résolution, je me suis dirigé vers la sortie sans me retourner...bon j'avoue m'être retourné 3 fois, mais seulement parce que je croyais être suivi...ouais bon, je vois que je ne trompe personne, j'ai compris.
« C'est rassurant de voir que tu ne peux même pas te mentir à toi-même poil de carotte» me lança malicieusement ma conscience.
Vous avez déjà entendue la légende qui dit que notre conscience est toujours douce, compréhensive et gentille ? ET BIEN C'EST TOTALEMENT FAUX ! La mienne passe ses journées à m'envoyer des remarques ironiques. C'est d'ailleurs en les répétant à certaines personnes que je me suis prit quelques retenues, mais de toute façon Rusard et Rogue n'ont jamais eu aucun humour. Petit à petit, mon visage, assombri par le souvenir de la coupe de Quidditch, s'éclaira. Ma personnalité naturellement joyeuse refaisait surface petit à petit. Bien vite, mon estomac se mit à grogner légèrement. Quoi? Comment ça, il n'était que 15 :30? J'allais devoir attendre DES HEURES avant d'avaler quoi que ce soit? J'avais le temps de mourir d'hypolipémie! Mais qu'est-ce que j'allais pouvoir faire? Je ne pouvais tout de même pas voler de la nourriture à la cuis...Mais que voilà une bonne idée! LA CUISINE! Havre de paix et paradis pour tous les amoureux de la fourchette, c'était l'endroit où aller ! De plus, je n'aurais pas besoin de voler de la nourriture puisque les elfes allaient tout faire pour m'en glisser le plus possible dans les poches. Braves elfes de maison!
«Hermione serait ravie de voir que tu penses DIRECTEMENT le contraire d'elle quant à l'utilité des elfes» Susurra sournoisement sa conscience.
-Oh mais, ferme-là toi! Lorsque j'aurai besoin de conseil, je te réveillerai! Dis-je à voix haute sans même m'en rendre compte.
Lorsque je suis seul, mes neurones ont tendances à disparaitre Merlin-ne-sait-où. Regardant à gauche et ensuite à droite, j'ai soupiré de soulagement. Personne ne sembla avoir entendu mon petit éclat de voix. Par chance, en ce Samedi après-midi, ils avaient mieux à faire que de vagabonder dans les couloirs à la recherche d'une éventuelle activité. Mais où était donc passé Ginny, Harry ou Hermione? Malefoy, je m'en fichais, il pouvait bien se noyer dans le lac noir quant à moi! Peut-être pourrait-on l'oublié ici lorsque nous allions retourner à la maison? En guise de cadeau de départ? Obnubilé par les centaines de façons d'abandonner Malefoy dans le passé, je ne me suis pas immédiatement aperçu que j'étais devant la coupe de fruits. Machinalement, j'ai gratté la poire tout en réalisant quelque chose : J'avais visité les cuisines de Poudlard AVANT Fred et George en théorie, donc la vraie légende, c'était moi! Ne me croyant pas moi-même, j'ai pénétré dans les cuisines tout en faisant le moins de bruit possible. Si un professeur avait décidé de visiter le coin en même temps que moi, j'étais bon pour la retenue...et pour expliquer comme ça se faisait que je connaissais ce passage alors que j'étais un nouveau. Étant incapable de mentir correctement, comment allais-je m'en sortir si une telle situation arrivait?
-On peut vous aider monsieur? Me demanda la voix criarde d'une elfe de maison.
Et ouais, j'ai décidé que c'était une femelle. Je n'allais certainement pas l'attrapé par une jambe pour regarder moi-même son sexe, non? Me secouant la tête pour m'enlever l'image mentale qui venait de se dessiner dans mon esprit, je me suis penché vers la créature et je lui es dit d'une voix gémissante:
-Serais-ce possible d'avoir quelque chose à manger, je suis tombé dans les pommes et je me suis traîné ici en me réveillant au péril de ma santé pour pouvoir avaler quelque chose. Pitié, ne me laisse pas mourir de faim!
Ouais, j'en mettais un peu, mais en même temps, c'était plus drôle de cette manière. Eh oui, je fais n'importe quoi lorsque je m'ennuie. L'elfe acquiesça et partit en direction des pâtisseries en courant. Vous avez déjà vu un elfe de maison rondelet tenté de courir? C'est carrément amusant! Me laissant glissé sur le sol, je me suis assit par terre afin de pouvoir me reposer quelque peu, oubliant la possible venue d'une tierce personne. Après tout, qui a dit que Ronald Weasley était un jeune homme vigilant? Certainement pas moi!
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| | | Who are You ? Sirius Black
Modérateur ♣ Elève Gryffondor - 6ème année ▌Age : 31 ▌Parchemins : 1236 ▌Points de Rp : 160 ▌Initiation magique : 19/08/2012 | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Ven 26 Oct - 9:11 | |
| Croyez l'ou non, mais je viens de passer deux heures entières à la bibliothèque. Deux heures ! Rémus était toute fière de lui, il y a de quoi, réussir à garder Sirius Black dans une pièce à étudier aussi longtemps ça tenait presque de l'exploit. On avait un travail en commun tous les deux, et bien entendu il m'a tanné jusqu'à ce que j'accepte de le suivre à la bibliothèque pour le faire. Un samedi enfermé, qu'est-ce qu'il ne me ferait pas faire celui-là. Enfin, je n'étais pas le seul Cornedrue était installé à la table d'à côté, lui aussi avait un travail à faire, avec Queudever et Remus l'avait lui aussi convaincu de travailler plutôt que de buller dans le parc ou faire n'importe quoi d'autres. C'est qu'il pouvait être convaincant quand il le voulait notre petit préfet. Au bout de deux heures, je sature, faut l'avouer. Plus aucun moyen de me concentrer, le moindre petit truc détourne mon attention *Oh une mouche* puis c'est beaucoup trop calme ici. J'avais beau essayer de reporter mon attention sur mon parchemin ou mon bouquin, rien n'y faisait. Je griffonnais une dernière phrase avant de le relire en diagonale, bon ça devrait faire l'affaire. Je le tends à Lunard.
"Voilà, j'ai fini. Je vais faire un tour, promis je reviendrai"
Je lui ai dit que je reviendrai, par quand. Je ne suis pas bête non plus, mais j'étais bien obligé de lui dire ça, je le voyais déjà me faire des reproches, comme quoi je ne tenais pas en place et tout ça. Il n'avait pas tort, mais quand même, c'est lassant de se l'entendre dire. Une fois sortie de ma salle de torture, j'étais bien décidé à errer dans les couloirs, il n'y avait pas grand monde le samedi après-midi, ils étaient tous dans leur salle commune ou à la bibliothèque ou je ne sais où, en tout cas pas dans les couloirs, à part un couple ou deux qui se bécotent dans un coin sombre. Un classique. D'ailleurs, ça fait longtemps que je n'ai bécoté personne, il faudrait que je remédie à ça au plus vite, j'ai une réputation à tenir par le simple de Merlin. Au moment où je pensais à ça mon estomac se mit à grogner. J'ai faim! C'est connu travailler ça creuse, il faut que je mange. Le problème, enfin si on peut appeler ça comme ça, c'est qu'il n'est que 15h30 et que normalement à cette heure il n'y a rien à manger. Enfin, je ne suis pas tout le monde, je suis Patmol, le maraudeur, rien ne m'arrête. Sur ces bonnes paroles je me mis sur le chemin de la cuisine, elle se trouvait pas très loin de la salle commune des Poufsouffle et bien entendu il y avait un passage secret pour y accéder, que les élèves ne sont pas censés connaitre. Mais nous si, on l'avait découvert lors de l'une de nos viré sous la cape d'invisibilité de James Fringale nocturne d'un professeur et sésame pour les maraudeurs. Ce n'était pas très compliqué en réalité, il suffisait de chatouiller la poire qui se trouvait sur le tableau qui cachait l'entrée de la cuisine et voilà.
D'ailleurs me voilà au bout du couloir menant à ladite cuisine et son tableau représentant une coupe de fruit. Très original n'est-ce pas ? Mettre une coupe de fruit pour cacher le passage aux cuisines, ils ne se sont vraiment pas foulé. Enfin, le plus important est que derrière ce tableau se trouve de quoi me remplir l'estomac. Il faut savoir que je supporte très mal d'avoir faim. Je divague quand ça m'arrive. Si, si je vous jure. Ce n'est pas beau à voir, c'est pourquoi quand ça m'arrive je me presse aux cuisines pour pouvoir manger et faire plaisir aux elfes de maisons. Qu'est-ce que ça me change du manoir de voir des elfes de maisons agréables, ouais parce que ce n'est pas l'un des traits de caractère de Kreattur, loin de là. Lui quand j'avais faim en pleine nuit c'est à peine s'il me forçait à manger un vieux morceau de pain carie. J'ai donc était très étonné quand je suis arrivé ici, de gentils elfes de maison, quel changement.
Une fois la porte passait une paire d'elfes m'entoura, me demandant si je voulais du jus de citrouille, des petits pains, de la tarte à la mélasse, il y en a même un qui a proposé un ragoût. J'adorais ces petits êtres, avec un grand sourire je leur demandais quelques trucs à grignoter qu'ils s'empressèrent de me ramener. Lorsqu'ils ses dispèrcerent je fus surpris de voir que je n'étais pas seul dans la cuisine. Fait surprenant, puisque personne n'est censé pouvoir accéder aux cuisines, du moins aucun élève et c'en était un en face de moi. Il était roux, son visage me disait quelque chose, faut dire que les roux, ça ne court pas les rues. Les seules que je connaisse sont les Weasley, une famille de sang pur, traître à leur sang, d'après ma mère, parce qu'ils ne sont pas aussi arrogants que les Black. Arthur, est plutôt sympa, il m'a aidé à trafiquer une moto moldu pour la faire voler, c'est énorme de voler sur autre chose qu'un balai. Oula, je m'égare, je l'avais dit que je divaguais quand j'avais faim. Comment pouvait-il connaitre le passage, alors que ce rouquin n'était arrivé qu'il y a peu, c'était aussi un gryffondor je crois. Voilà pourquoi je ne l'ai pas agressé tout de suite, après tout on faisait partie de la même maison. Malgré tout j'étais intrigué. Je m’avançai vers lui, tout en restant à bonne distance, il était assis par terre.
"Tu t'es perdu ?" |
| | | | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Ven 26 Oct - 15:50 | |
| L’elfe ne revint pas immédiatement avec ce que j’avais demandé, me plongeant ainsi dans la plus grande des consternation; avait-elle vu dans mon jeu parfait d’acteur que tout ceci n’était qu’un mensonge et que je n’était pas sur le point de mourir? Moi qui me croyais parfait dans mon imitation de mourant! J’en étais choqué, tellement choqué que mes yeux commencèrent à s’alourdirent de plus en plus. Bien vite, je fus emporté dans le monde des rêves. Combien de temps dormis-je? Aucune idée. La seule chose que je sais, c’était que j’avais eu le temps de rêver de Vous-savez-qui distribuant des carottes à tous les élèves de Poudlard en disant : «Tenez mes Lapinous d’amour, c’est pour vous ces bonnes carottes». Quel rêve étrange, je me demande ce que le professeur de divination aurait à me dire comme prédiction. Certainement un truc concernant la fin du monde ou quelque chose dans ce genre là. Une voix grave me fit sursauter et j’ai, sans faire exprès bien sûr, fait trébucher la pauvre elfe qui revenait avec des montagnes de pâtisseries. La suite des événements se passa au ralentit dans ma tête : l’elfe tomba vers l’arrière, les pâtisseries volèrent dans les airs… je me suis alors élancé pour la rattrapée…OUI! J’avais réussi à rattrapé un morceau de cette tarte à la mélasse avant qu’elle ne s’écrase au sol avec l’elfe de maison!
Essoufflé par tant de prouesse, le cœur en miette de voir toutes ces bonnes choses par terre, légèrement amusé de voir l’elfe croiser les yeux de surprise en voyant de la crème chantilly sur son groin et furieux contre l’auteur de la voix qui m’avait fait peur, je me suis rageusement tourné pour tomber nez à nez avec…Sirius Black. J’ai laissé tombé mon morceau de tarte et je me suis sentit mal tout d’un coup. Le parrain d’Harry, l’homme que j’idolâtrais en cachette pour son courage, sa volonté et sa force de caractère était devant moi, sous sa forme adolescente, sans le visage marqué des fantômes d’Azkaban. Bien sûr, ce n’était pas la première fois que je le voyais, mais j’avais toujours plus ou moins évité de me retrouver face à face avec lui, ayant la peur idiote qu’il me reconnaisse. Me rendant compte qu’il m’avait sans doute posé une question, d’où mon précédent sursaut, je me suis concentré pour essayer de m’en souvenir. Comment allais-je? Non, certainement pas. Nous n’étions même pas amis, pourquoi m’aurait-il posée cette question? Qu’est-ce que je faisais là? Ouais, mais c’était peut-être trop directe. Hum…pense Ron, pense…
«Parce que tu es capable de réfléchir? Première nouvelle en 16 ans d’existence! En passant, Black viens de te demandé si tu t’étais perdu, sombre andouille de véracrasse» me dit ma conscience ironiquement.
«Ouais, tu as raison de ne pas être trop d’accord avec moi, ça ferait trop débile» répliquais-je mentalement à ma conscience.
Me rendant compte que mon silence me faisais sans doute passé pour le dernier des crétins, j’ai prit le temps de relever l’elfe de maison et de l’épousseter gentiment tout en paniquant mentalement. Je devais être l’une des personnes les moins doués au monde pour mentir! Prenant un air faussement surpris, je me suis exclamé d’une voix surprise :
-Tu m’as fait peur! Toi aussi tu es tombé derrière un mur en passant trop prêt de lui? Je crois que j’ai entendu rigoler. J’ai sûrement enclenché un quelconque passage secret sans m’en rendre compte! Herm...Jane me disait justement qu’elle avait lu dans un bouquin énorme et ennuyeux que le château en était rempli…
Et ma voix cessa. Avais-je été crédible? Aucune idée. Je ne pouvais tout de même pas lui dire que je connaissais Poudlard aussi bien que lui, il m’aurait sans doute brûlé vif. Je n’avais pas hérité du talent de Fred, George ou Ginny pour mentir, j’étais plutôt un mec honnête comme Bill, mais certainement pas aussi scrupuleux que Percy. Un pincement traversa mon être en pensant à mes frères. Ma famille me manquait. Me penchant pour ramasser les pâtisseries par terre, j’ai fait signe à l’elfe d’aller rejoindre ses amis tout en prenant grand soin de la remercié. Après tout, ce n’était pas sa faute si tout était tombé par terre. Relevant les yeux de ma besogne, je n’ais pas eut d’autre choix que de fixer Sirius droit dans les yeux. Le Sirius de mon époque, lorsqu’il était en vie, était un homme hanté par l’esprit de vengeance et hanté par les horreurs d’Azkaban, mais il avait le même regard franc, honnête, droit et fier de l’adolescent qui était devant moi. Rougissant de timidité et de nervosité, je lui ais tourné le dos pour déposer les sucreries sur un comptoir. Comment était-on supposé réagir dans de telles situations? Le cerveau d’Hermione, la savoir faire de Ginny et le naturel d’Harry me manquait. En fait, de tous les voyageurs temporels, j’étais sans doute le maillon faible, celui qui avait sans doute le plus de chance de trahir leur secret et ainsi, les mettre tous en danger. Cette constatation me renversa. Chouette, je n’avais même plus besoin de Malefoy ou de ma conscience pour me rabaisser! J’étais maintenant capable de le faire seul, comme un grand garçon!
-Je vais dire une phrase carrément stupide, mais….je suppose que l’on est dans les cuisines de Poudlard. Je ne croyais pas que c’était des elfes de maisons qui cuisinaient tout ce que l’on mange….En passant, moi c’est Ronald Weasl…Weas, Dis-je d’une voix enjouée, me rendant compte de ma presque gaffe seulement à la fin de ma présentation.
Mais quelle sorte de crétin étais-je? Sérieusement, même Neville aurait été mieux que moi sur ce coup, je crois. Me passant une main dans les cheveux pour me calmer, j’ai soupiré et j’ai décidé d’être honnête avec l’autre Gryffondor.
-Désolé, je suis simplement sous le choc d’avoir été surprit ici. Normalement, je ne suis pas aussi crétin que ça…enfin je crois…mais pour mon amour propre, ne demande pas à Jane si c’est véridique sinon cette expérience risque de me démolir moralement, Dis-je dans un effort pour faire de l’humour.
Au moins, la panique ne transperçait plus ma voix comme auparavant. Plus les minutes avançaient, plus je reprenais confiance en moi-même. Après tout, à mon époque, j’avais été capable d’être ami avec Sirius Black, pourquoi ne serais-je pas capable ici de tenir une conversation avec le modèle de Sirius que j’avais sous les yeux? Il ne me restait qu’à souhaiter que je ne l’aille pas effrayé avec mon comportement précédent qui était tout sauf naturel.
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| | | Who are You ? Sirius Black
Modérateur ♣ Elève Gryffondor - 6ème année ▌Age : 31 ▌Parchemins : 1236 ▌Points de Rp : 160 ▌Initiation magique : 19/08/2012 | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Dim 28 Oct - 8:01 | |
| Je lui avais fait peur apparemment, à en faire tomber un pauvre elfe de maison qui passait par là. Quel manchot! Je n'avais pourtant pas été brusque, bon OK, ma voix a tendance à être très grave et ma question un peu sèche mais de là à en tomber à la renverse. En plus, dans sa chute l'elfe a fait tomber pleins de bonnes choses à manger, sacrilège ! En plus le nigot en sauve hein, mais le fait tombé lorsqu'il se retourne furax vers moi. Ouais, il était furieux, un peu comme si c'était de ma faute s'il avait provoqué un vrai désastre ici. Je n'y peux rien s'il a peur de son ombre celui-là. Je levais les yeux au ciel en m’apercevant qu'il n'était toujours pas décidé à me répondre. Il faudrait vraiment que je raconte ça à James tout à l'heure, je pense que ça le fera beaucoup rire. Qu'il avait l'air cruche en plus, je ne suis pas le genre à jugé, surtout quand c'est un gryffondor qui me faisait face. Mais là, il fallait dire que resté bouche bée devant moi comme ça sans rien dire, ça ne le mettait pas en valeur. Je sais je suis Sirius Black, mais ça s'arrête là.
Ah le voilà qu'il se décide à parler, enfin pour dire ça il aurait mieux fait de se taire. Il me déblatère contre une histoire à dormir debout. Comme si j'allais croire qu'il était arrivé ici par hasard . On ne peut pas arriver ici par hasard, tout a été calculé pour. D'accord, il y a une paire de passages secrets ici, ce n'est pas à l'un des créateurs de la carte de Maraudeurs qui va dire le contraire, mais aucun ne mène à la cuisine. Mais comment avait-il pu se retrouver là sinon ? Il venait d'arriver à Poudlard, ça avait pris des années aux maraudeurs pour connaitre tous les passages secrets et autres dérobées du château. Bizarre, il faudra que je mette ça aux claires plus tard... Mon cerveau ne pouvait s’empêcher de chercher la faille dans son histoire pendant qu'il rangeait ce dont il avait fait tomber. Il mentait, mais comment pouvais-je le prouver. Maintenant, il fait genre qu'il n'avait pas remarqué qu'on était dans les cuisines, il abuse un peu.
"C'est dans l'Histoire de Poudlard que les elfes de maisons s'occupent de tout ici. D'ailleurs ce vieux Rusard, ne sert à rien. Moi c'est Sirius Black. "
Ce bon vieux concierge ne sert qu'à nous distraire en réalité, je crois bien que j'ai le droit à un casier entier rien qu'à moi dans son bureau, à la limite je connais aussi bien son bureau que mon dortoir, pour dire. Le dit Ron se remit à parler, habituellement il n'était pas si crétin . Je demandais à voir. Il reparle à nouveau de Jane... Jane, l'ex de Cornedrue ? Bien entendue que je n'irai rien lui dire, la dernière fois que je l'ai croisé elle m'a fait un scandale dans le parc, j'aime mieux vous dire que j'évite de trop la voir.
"Si on parle de la même personne, ce ne sera pas que moralement, c'est une vraie furie cette fille, elle a failli m'arracher la tête la dernière fois. M'enfin, promis, je ne dirais rien, solidarité des rouge et or oblige."
Gryffondor avant tout. Il ne fallait jamais l'oublier ça. Le rouquin avait l'air de se détendre un peu, je ne devais plus tant l'impressionner. Tant mieux, ce n'est pas aussi drôle que ça en a l'air. Encore sur un Serpentard ça peut être utile mais quand on parle à quelqu'un de sa maison c'est inutile, tant qu'il continue de me respecter, il n'y a aucun souci. Je continuai à le fixer, je ne sais pas trop pourquoi, il m'intriguait, déjà comment avait-il réussi à entrer ici, sans connaître le passage. Connaissait-il mieux le château que les maraudeurs ? Impossible. Il fallait que j'en apprenne davantage.
"Tu es nouveau toi, non ?"
Subtil, mon petit Patmol, subtil. |
| | | | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Dim 28 Oct - 12:23 | |
| Ce n’était certainement pas la surprise qui m’avait fait faire basculer l’elfe de maison, mais bien l’angoisse de me retrouver en face de Sirius Black. Cet adolescent que je ne connaissais pas, mais que je connaissais si bien en même temps m’intimidait plus que Vous-Savez-Qui lui-même. Sirius m’avait toujours donné l’impression de repéré mes mensonges, même les meilleurs, et je n’avais jamais vraiment été capable de lui mentir. Tous ces aveux qu’il m’avait arraché lors de l’été précédant ma cinquième année en étaient la preuve. Il avait découvert, ainsi, le genre de vie scolaire que nous avions eus, les quatre années précédentes; l’angoisse de la pierre philosophale, notre terreur face à l’héritier de Serpentard, notre peine face à une Hermione pétrifié, Norbert le dragon et tant d’autres choses. Des choses que je voulais qu’Harry lui raconte, mais que le maraudeur avait réussi à m’arracher. Le Sirius de cette époque aurait-il le même pouvoir sur moi? Théoriquement, nous ne nous connaissions pas, mais comment faire pour qu’il en soit ainsi? Je connaissais son futur, ses noirs souvenirs qui étaient pour ce Sirius-ci le futur. Comment le laisser vivre sa vie auprès de Peter alors que je savais que ça le mènerait à Azkaban? Oui, mon âme était remplie de questionnement et d’incertitude et c’est ce qui me faisait détester cette expérience. Pourquoi notre mémoire n’avait-elle pas été effacé ou bien ma capacité de dire la vérité n’avait-elle pas été altérée? Est-ce que les autres ressentaient la même chose? Je ne le sais pas. Tient, je vais demander à Harry, après tout, c’était lui que ce voyage allait le plus bouleverser. Il allait devoir quitter à nouveau ses parents et Sirius. Je me promis alors de tout faire pour être à ses côtés.
Être à ses côtés, comme le frère que j’étais…mais si Vous-Savez-Qui était éliminé à cet époque, est-ce qu’il serait possible de retourner à la nôtre et que tout soit modifier? J’étais prêt à rester ici à jamais si ça pouvait permettre à Harry de retrouver une ambiance de famille, ambiance qu’il n’avait connu lorsqu’il venait passer quelques jours chez moi. Il avait tant sacrifié d’année d’insouciance, était-ce possible de les lui rendre en éliminant ce monstre ici? J’allais devoir lui en parler au plus vite! Hermione serait sans doute contre, mais ce qu’elle ignorait ne pouvait pas la blesser, non? Je revins sur terre lorsque le visage méfiant de Sirius fut assez frappant. Bon, je crois que ce maraudeur ne croyait pas en l’exactitude de mon mensonge, mais qui pourrait l’en blâmer, même moi je n’arrivais pas à y mettre de la sincérité tellement ce mensonge paraissait improbable! Il sembla écarter ce mensonge maladroit en me répondant par une chose qui m’étonna; Il venait de citer l’histoire de Poudlard! Quoi? Il l’avait lu ce bouquin ennuyant? Lui? Sirius Black?
-Quoi, tu as lu ce bouquin en entier? Jane nous en fait des citations au moins 15 fois par jour depuis notre arrivé ici et je trouve toujours le moyen de m’endormir pendant qu’elle parle…chose qu’elle n’apprécie pas énormément, Dis-je en riant.
Effectivement, un jour, je m’étais endormie pendant qu’elle me disait je ne sais plus quoi qu’elle avait lu dans ce fichu grimoire et elle l’avait très mal prit…mais les hurlements ne vinrent que lorsque je me suis mit à la comparer aux cours d’Histoire de la magie. Oui, bon…j’avoue avoir rajouté que la seule différence entre elle et Binns était que Binns avait plus de charme qu’elle. Pas ma meilleure réplique pour essayer de faire la paix avec elle. Par chance pour moi, ma voix était redevenue normal, pareil pour mes agissements. Je ne voulais tout de même pas passé pour un fou furieux à Sirius. Si je pouvais lui parler une fois de temps en temps, cela me permettrait au moins de sentir une part de chez moi ici. Je me suis éclaté de rire en entendant la description très honnête d’Hermione. Oui, ma meilleure amie avait des petites tendances schizophrènes effrayantes, ce n’était pas moi qui allait le contredire!
-Oui, c’es exactement elle! On dirait que tu as grandi avec elle pendant des années tellement du la décrit bien! Crois-moi, habituellement c’est moi qui subis ses fureurs et ses cris…étonnant d’ailleurs que je ne sois pas devenu sourd à la longue.
C’est qu’elle hurlait vraiment fort Hermione. À toutes les fois qu’elle commençait son petit spectacle, je cessais d’écouter et je me branchais sur ma mémoire de statistique de Quidditch ou quelque chose de la même importance. Hermione avait souvent tendance à jouer à la mère. J’en avais déjà une mère étouffante et hurlante, j’en avais pas besoin d’une deuxième! Mon esprit commençait vraiment à se étendre et à profité de ce moment de franche rigolade lorsque Sirius me posa LA question qui était toute sauf subtile. Il le savait très bien que j’étais un nouveau; notre arrivé avait fait tellement parlé que c’était impossible d’avoir oublié notre visage en si peu de temps. Les maraudeurs étaient curieux, je le savais. Il essayait donc de percer le mystère? J’avais de la difficulté à croire que Sirius pouvait poser une question aussi stupide, innocemment, tout en me croyant assez crétin pour le croire désintéressé de mon cas. Sacré Patmol, il était loin de se douter que je le connaissais mieux qu’il le croyait et qu’il avait devant lui quelqu’un qui aurait pu rivaliser contre lui dans l’exploration du château. Décidant de jouer son jeu, mais d’également lui montrer que je savais ce qu’il avait derrière la tête, j’ai prit un ton joyeux et je lui ais dit :
-Eh oui, je suis Ron Weas, l’un des deux rouquins nouveaux. Remarque, vu qu’on était que cinq nouveaux dont 4 à entrer directement en sixième année, je me sens flatté que tu es retenu mon statue aussi particulier soit-il!
Nouvel éclat de rire. Oui, bon. J’étais joyeux d’avoir une conversation avec l’un des héro de jeunesse de Fred et George. Après tout, c’était grâce à lui qu’Harry, Hermione et moi connaissions aussi bien le château et c’était également grâce à lui qu’Harry et moi souhaitions devenir des animagus. Cette dernière pensée me fit sourire un peu plus largement. J’étais un optimiste de la vie; si Peter avait réussi Harry et moi y parviendrions, non? À notre époque, ce projet aurait été irréalisable, nous étions trop surveillé, mais ici tout était possible, non? Merlin, je devais immédiatement en parler à Harry dès que je le verrais!
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| | | Who are You ? Sirius Black
Modérateur ♣ Elève Gryffondor - 6ème année ▌Age : 31 ▌Parchemins : 1236 ▌Points de Rp : 160 ▌Initiation magique : 19/08/2012 | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Lun 29 Oct - 4:02 | |
| Le dénommé Ron avait l’air étonné de ma prouesse concernant l’Histoire de Poudlard, j’avais une tête à ne pas savoir lire ou quoi . Bon d’accord, j’avoue c’est Lupin qui m’a forcé à le lire, en grande partie, mais finalement ce livre s’avère très intéressant, on apprend vraiment des tonnes de trucs sur Poudlard et ses secrets, vous vous doutez bien qu’un maraudeur ne pouvait pas passer à côté d’une source d’information pareil. Cet Jane avait l’air pas commode, parce que bon, nous aussi on avait notre « intello » dans la bande, mais ce n’était pas le genre rabat-joie, à vrai dire il s’amusait bien avec nous tout en sachant de temps à autre nous rappeler à l’ordre. Enfin, je ne sais pas comment il réagirait si l'on s’endormait alors qu’il était en train de nous parler Il ferait son méchant loup ça c’est sur.
« Bien entendu que je l’ai lu, c’est un puits de science pour quelqu’un qui s’intéresse à cette école. »
Poudlard était devenue comme ma maison, déjà à l’époque où je vivais encore au manoir des Black, mais maintenant que je n’y vis plus, le lien avec ce château est encore plus fort. Je ne sais pas ce que je ferai sans lui, parce que les Potter sont bien gentils de m’accueillir mais ce n’est pas pareil qu’ici. Il lança un truc sur ma description de son ami, Jane, la furie. Il confirma ce que je pensais, elle était folle ! Il n’y avait que ça pour me crier dessus en public alors qu’on ne se connaît même pas. Déjà quand Evans me le fait, j’apprécie moyen, mais elle je la connais depuis 6 ans, puis c’est Evans quoi. Alors imaginez comment je le prends quand c’est une inconnue qui ose le faire, même si c’est une gryffondor. Enfin, je n’ai préféré faire aucun commentaire, apparemment c’était son amie et je ne voulais pas vexer le rouquin. Faut dire qu’il m’intriguait, je ne voulais donc pas le brusquer, de peur qu’il se ferme comme une huître, j’adore les expressions moldus, ils ont tellement d’imagination.
Tiens, il répond à ma question super-subtile. C’est moi ou il se moque à peine de ma personne ? Vous me direz quand on se moque à longueur de temps des autres on devrait s’attendre à ce que l’on se moque de nous, figurez-vous que ce n’est pas du tout le cas, loin de là. Lorsque l’on est un maraudeur, les gens ne se moquent pas de vous, surtout quand vous êtes Sirius Black, vous imposez un certain respect. Alors, qu’on se foute de moi, ça m’énerve et ça m’amuse en même temps. Soit il était très courageux pour s’en prendre à un Black, ce qui attire mon respect, soit il était complètement idiot et là ça risquerait d’être plutôt drôle. Entre les deux mon cœur balance, on va dire que je lui laisse le bénéfice du doute, pour le moment.
« Ouais, c’est vrai, je dois être distrait, faut dire qu’on n'a pas l’occasion d’en voir souvent des roux ici, à part les Weasley qui sont connues pour ça… »
Ne put s’empêcher de sourire en pensant à Arthur Weasley et sa touffe de cheveux roux. C’est lui qui l’avait initié à l’artisanat moldu, au plus grand désarroi de sa mère. Sa merveilleuse moto avait été crée grâce à Arthur, finalement il y avait aussi les Prewet qui avait des roux, suffisait de voir Molly, elle aussi était très rousse ! Pas étonnant que leurs deux enfants soient aussi roux de chez roux, belle famille de rouquins, j’aurai tellement aimé avoir une famille comme ça. Comme quoi ce n’est pas si péjoratif que ça d’être des traîtres à leur sang. Il me faisait penser qu’il faudrait peut-être que j’envoie un hibou aux Weasley, histoire de savoir si le petit Bill va bien. Bref, de quoi on parlait déjà . Ah oui, du rouquin qui était en face de moi, comment pouvais-je lui sortir les verront crasses du nez ? Je pourrais lui lancer un sort, ou même lui faire une démo de mes talents en métamorphoses en le transformant en limace, non . Trop agressif, ça risque de le braquer.
« Mais, je peux avoir la vraie histoire sur votre arrivée tardive ? Entre gryffondor, on peut se faire confiance »
Je jouais la carte de la solidarité rouge et or, c’était risqué, car rare étaient ceux qui étaient aussi attachés à notre belle maison. On verra bien, au moins ça me permet de le tester, s’il accepte il montera dans mon estime, s’il refuse, il serra un idiot, sans aucun doute. Mon regard gris acier se posa sur mon interlocuteur, qu’allait-il répondre. |
| | | | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Ven 2 Nov - 13:51 | |
| L’histoire de Poudlard pouvait bien révéler tous les secrets de l’école, décrire la couleur des sous-vêtements préférés de Merlin et pouvait donner des formules magiques permettant de faire disparaitre les bas de tous les étudiants que je ne le lirais pas. J’avais déjà essayé en troisième année, fatigué qu’Hermione me poursuive partout pour me convaincre de le lire,0 et j’avoue m’être endormi sur les premiers mots. J’étais incapable de me concentrer sur ce que je lisais, j’étais beaucoup plus un mec d’action. Le fait que Sirius Black est lue ce bouquin m’étonnait vraiment beaucoup; j’avais toujours cru que des quatre maraudeurs, seul Remus aimait la lecture. Sirius serait-il furieux d’apprendre que j’avais déjà visité la chambre des secrets même si je n’avais jamais lu cette fameuse relique?
-Tu sais, je n’aime pas vraiment la lecture, je suis plutôt un mec d’action, Dis-je d’une voix détendue, content de pouvoir dire la vérité, pour une fois.
Mon attachement à Poudlard était sans borne; c’était à cet endroit que j’étais devenu l’homme que j’étais, que j’avais prit conscience que Ronald Bilius Weasley était un homme bien et honnête et que j’ai affronté plus de danger que certains adultes que je connaissais. Poudlard était l’endroit où j’ai découvert à être plus que le frère d’un des Weasley, j’ai découvert qui j’étais réellement. Je m’étais aussi fait les deux meilleurs amis que j’aurais jamais espéré avoir; Harry Potter, mon frère de combat et mon frère de cœur, celui qui connaissait tous mes secrets et tous mes espoirs et Hermione Granger, la jeune fille la plus gentille et la plus intelligente que je n’avais jamais croisé. Harry et moi n’avions pas besoin de parler, un seul regard et nous nous comprenions, avec Hermione c’était différent. Malgré le fait qu’elle soit ma meilleure amie, j’étais incapable d’avoir une conversation avec elle sans que l’un ou l’autre ne se fâche…oui bon, j’avoue faire légèrement exprès pour la rendre furieuse, c’était la seule manière qu’elle sache que j’existais moi aussi. Oui, sans être ma maison, le Terrier le serait toujours, Poudlard avait été pour moi l’endroit où m'étais trouvé, en quelque sorte. Poudlard allait toujours avoir une place particulière à mon cœur, j’en étais sûr.
Un léger sentiment de malaise m’envahit. Est-ce que Sirius s’était retrouvé choqué de la blague que je lui avais envoyée quant à mon statue de nouveau? J’avais de la difficulté à me rappeler que le Sirius qui était à cette époque n’était pas le même que je connaissais. Celui que j’avais côtoyé aurait sans doute eut un rire digne d’un aboiement tout en me décoiffant allégrement de sa main. Eh oui, allez savoir pourquoi, mais Sirius Black, avant qu’il ne meure, s’était fait un devoir de me décoiffé à chaque fois qu’il me voyait. La phrase que Sirius prononça me glaça le sang et eut pour effet de me faire figer. Mais pourquoi Sirius avait-il mentionné les Weasley devant moi? Il n’était pas difficile de deviner que mes oreilles devaient êtres cramoisies de gêne. Que répondre à cette intervention? Je ne pouvais pas dire le contraire, Malefoy m’avait assez nargué avec mes cheveux pour savoir que nous étions rares à Poudlard. En plus, mon nom de famille était tout sauf subtile.
Weas…Weasley…Dumbledore croyait vraiment que retirer trois lettres de mon nom sans modifier mon apparence allait effacer tout soupçon? Je connaissais assez mon père pour savoir que, sans être identique, je lui ressemblais énormément, assez pour passer pour son frère à cette époque! Je me suis forcé à sourire tout en répliquant :
-Tout le monde me parle des Weasley depuis que je suis arrivé ici et je suis sûr que c’est la même chose pour ma sœur, à croire qu’à l’exception des Weasley, les roux n’existent pas en Angleterre.
Chose dont j’avais moi-même des doutes vu le peu de personne rousse qui n’était pas de ma famille que je connaissais. Oui, nous étions nombreux les Weasley et encore, vous ne connaissez pas tous les cousins que j’ai! Les verrais-je à cette époque? J’espérais sincèrement que non. J’avais l’impression qu’un coup d’œil de Molly, peut importe l’époque, lui suffirait à me reconnaitre. Après tout, on devait bien le sentir lorsque la personne avec laquelle nous parlions nous appartenait? J’étais un Weasley jusqu’au bout des ongles, jusqu’à la racine de mes cheveux même, il était étonnant que personne ici ne s’en soit rendu compte. Pour le moment, j’étais tranquille, mais serait-ce toujours ainsi? Après tout, il ne faudrait que quelqu’un qui connaissait un tant soit peu mon père et ma mère me voit pour faire le lien entre eux et moi. Ou bien quelqu’un qui se donnerait la peine de comparer Bill et moi. Ici, je pourrais passer pour son frère aîné. Merlin, pourquoi Dumbledore n’avait pas jugé bon de nous modifier d’apparence? La seconde remarque de Sirius me fit frissonner d’horreur. Merde, il se doutait de quelque chose! Il savait que notre histoire était fausse…qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire? C’était Harry et Hermione qui savaient mentir et réfléchir en de telles situations, moi j’étais celui qui disait toujours la vérité parce que j’étais incapable de mentir…mais ici je ne pouvais pas le faire…à moins que…
-En fait, mes amis et moi…et Neath... venons du futur par je ne sais trop quel moyen et nous avons décidé de passer quelques moments ici en vacances avant de retourner à notre époque pour sauver le monde des sorciers de la destruction, Dis-je d’un ton léger tout en éclatant de rire à la fin de ma tirade.
Voilà le meilleur moyen pour moi de ne pas révéler nos identités; dire la véritable histoire avec un ton de plaisanterie afin que l’autre croie que je plaisantais réellement. Soyons clair, même pour moi, cette histoire me semblait irréel et c’est moi qui la vivait, il était donc impossible que Sirius me croit les yeux fermés. Au pire, il trouverait mon humour vraiment douteux et mauvais, mais ça, j’étais capable de vivre avec. Merlin, si Hermione apprenait ce que je venais de faire, je n’étais pas mieux que mort, même si je lui expliquais que c’était dit en blague pour que Sirius cesse de me poser des questions. D’un autre côté…serait-ce vraiment grâce s’il était au courant? J’avais confiance en lui et qui pouvait m’assurer que Malefoy n’avait pas déjà révéler notre présence à Face-de-Serpent ou son père?
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| | | Who are You ? Sirius Black
Modérateur ♣ Elève Gryffondor - 6ème année ▌Age : 31 ▌Parchemins : 1236 ▌Points de Rp : 160 ▌Initiation magique : 19/08/2012 | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Ven 9 Nov - 7:59 | |
| Ron expliqua qu'il n'avait pas lu l'histoire de Poudlard parce qu'il était plutôt un homme d'action que quelqu'un qui passait son temps à lire, j'en étais un aussi mais pourtant je l'avais lu. Je le toisai quelques instants avant de ricaner. Il n'avait vraiment pas l'air d'un homme d'action, pas du tout, c'était plutôt le genre de mec à faire une gaffe en plein milieu d'un moment important.
« On va y croire, ouais... »
Le rouquin revient sur les Weasley, en disant qu’à entendre les autres parlaient il n’y avaient qu’eux qui étaient roux, en y réfléchissant bien c’est un peu le cas, ils sont une grande famille et la majorité des roux que je connaisse font partie de près ou de loin à cette famille. Il faut dire que pendant longtemps et surtout au temps de la chasse aux sorcières les gens aux cheveux de feu étaient d’office considéré comme sorcier et donc brulait, ça un peu était un routicide. D’ailleurs je trouvais ça louche, ce mec était roux et il s’appelait Weas, étrange tout de même comme coïncidence, surtout qu’en le regardant de plus près il ressemblait étrangement à Arthur, mais je connaissais bien Arthur et sa famille, je le serrai s’il avait un frère, non . Un cousin peut-être, du genre gallois qui aurait voulu raccourcir son nom pour ne pas avoir à subir la réputation des Weasley ? Je voulais en avoir le cœur net.
« D’ailleurs tu ne les connais pas toi les Weasley ? »
Même s’il ne me répondait pas directement je pourrais voir sa réaction, parce qu’il ne faut pas croire que Sirius Black n’est pas observateur, se serrait une grave erreur. Comment pensez-vous que j’arrive à me sortir de situation impossible ? Quand on sait observer on arrive toujours à se trouver une porte de sortie. Je restai donc bien attentif, à l’affut du moindre changement de comportement chez Ron.
Puis il enchaîna sur une histoire à dormir debout pour expliquer son arrivée tardive à Poudlard, un truc comme quoi il serait venu du futur accompagné des autres et qu’ils seraient venue ici pour passer des vacances. N’importe quoi mais bon j’avais décidé d’entrer dans son jeu, s’il voulait jouer, jouons. Après tout c’était à Patmol qu’il s’adressait. Mais que pouvais-je lui sortir comme remarque ? Il se mit à rire et je lui jetai un regard plein de malice me préparant à lui répondre.
« Haha oui très drôle, le futur, je devrais penser à aller y faire un tour. D’ailleurs, suis-je toujours aussi séduisant et populaire à ton époque ? »
Ce fut à mon tour de rire, de mon rire bien particulier et reconnaissable qui ressemblait étrangement à un aboiement il faut dire que ça avait parfois des effets secondaires d’être animagi. James se pavanait toujours comme un sert, quoi que le paon lui aille bien aussi. Peter quant à lui gardait les manies d’un rat même quand il reprenait forme humaine, il faut dire qu’il n’était pas non plus très doué en métamorphose alors que c’était possiblement normal chez lui. D’ailleurs, je me demandais si McGo gardait ses attitudes de chats quand elle ne se transformait pas, genre passé son temps à faire sa toilette tout ça. Je me mis à rire de plus belle en pensant à ça, c’était vraiment hilarant, je devrais proposer l’idée à James, je suis sure que lui aussi trouverait ça très drôle, je me promis donc de lui raconter dès que je retournerai à la tour des gryffondor. |
| | | | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Mer 21 Nov - 6:12 | |
| Oui, Monsieur Sirius, j’étais un homme d’action! On parlait tout de même au mec qui avait suivit Harry Potter dans la grande majorité de ses péripéties, mais je ne pouvais tout de même pas dire ça à ce Sirius-ci. D’un autre côté, je me demande ce que Sirius pourrait bien dire s’il connaissait toutes nos aventures. Si les maraudeurs n’avaient pas manqués d’action à leur époque, ils n’avaient rien connu de l’époque de la Grande Guerre.
-Si seulement tu savais, cher Sirius, Murmurais-je pour moi –même.
Je détestais jouer le rôle du nouveau qui ne connaissait personne. Quoi! Comment était-on sensé demeuré naturel lorsqu’on connaissait qui allait mourir quand et qui allait trahir ses amis? Je ne comprenais pas comment les autres faisaient. Moi, j’étais chanceux, ici seul mes oncles que je n’avais jamais connu avait vécu un funeste destin, mais quand était-il pour Harry? Je n’avais jamais osé lui poser la question, ce n’était pas une chose que l’on discutait entre nous. Je laissais les trucs sentimentaux à Hermione et moi je me chargeais de le détendre à racontant n’importe quel débilité, en jouant au Quidditch ou en essayant de faire n’importe quel plan foireux pour faire enragé Malefoy. De toute façon, j’étais un manche lorsqu’on parlait de sentiments! Harry allait devenir plus dépressif s’il commençait à me parler de ses sentiments. Sirius me ramena à l’ordre lorsqu’il me demanda si je ne connaissais vraiment pas les Weasley. Merde, Sirius avait peut-être fait preuve de plus de clairvoyance que ce que je croyais! Moi qui avait toujours cru que le Sirius adolescent ne se s’attardait pas à ce genre de détail; encore une erreur venant de ma part! Qu’est-ce que j’allais pouvoir lui dire : « En fait, je suis le dernier fils d’Arthur, je ne suis pas encore né, mais si un jour tu viens qu’à faire un pari sur le nombre d’enfant qu’ils auront, je peux sans doute t’aider à te faire faire un joli magot »? J’ai comme l’étrange impression qu’il ne me croirait pas….pourtant, c’était sans doute la chose la plus prêt de la vérité que je lui avais dit depuis le début de cette conversation.
-Attends voir…peut-être que j’ai des cousins lointain qui porte ce nom, vu la remarquable ressemblance entre nos deux patronymes. Ma sœur est beaucoup plus portée sur notre généalogie que moi, tu aurais plus de chance de le savoir avec elle qu’avec moi, Dis-je en fouillant dans ma mémoire.
Au nombre de cousin que j’avais, je pouvais parfaitement prétendre que c’était possible que je sois un lointain cousin; nous étions si nombreux nous les Weasley que je ne connaissais pas tous les membres de ma propre famille. J’allais cependant devoir avertir Ginny qu’elle était maintenant une fervente adoratrice de la généalogie. Un sourire éclatant éclaira mon visage : J’étais maintenant sûr que ma sœur lui paraitrait moins séduisante maintenant qu’elle était étiquetée comme folle des vieilles histoires poussiéreuses. La suite de la conversation fut plus hasardeuse; mais qu’est-ce qui m’avait prit de dire d’où je venais d’une telle manière? Biens sûr, Sirius ne me croyait pas, juste à voir comment il me répondit, mais la remarque qu’il me fit par la suite me fit vaciller. J’ai fermé les yeux afin de faire revenir mon sang-froid; une telle blague me soulevait le cœur sans que ça ne soit la faute de mon interlocuteur. Il ne pouvait pas savoir que nous avions tous assisté à sa morts, quelques semaines plus tôt, que mon meilleur ami était inconsolable d’avoir perdu celui qui lui faisait office de père et qu’il avait été un reclus pendant presque toute l’entièreté de sa vie après Poudlard. Que devais-je lui dire? J’ai poussé un soupire et j’ai simplement dit :
-Oh, tu sais Sirius, l’avenir n’est pas toujours bonne à savoir, surtout lorsqu’il peut être modifié par un hasardeux concours temporel.
Mon sourire se fit beaucoup plus confiant. Foi de roux, j’allais tout faire pour suivre Harry dans notre nouveau projet; celui de détruire Voldemort ici, afin d’avoir un futur plus lumineux pour tout ceux qui le méritait; Remus, Sirius, Harry, Lily, James, Cédric et tous les autres.
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| | | Who are You ? Sirius Black
Modérateur ♣ Elève Gryffondor - 6ème année ▌Age : 31 ▌Parchemins : 1236 ▌Points de Rp : 160 ▌Initiation magique : 19/08/2012 | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Lun 10 Déc - 3:08 | |
| Je le trouvais étrange ce gars, il cachait quelque chose c'était sûr, mais la question était de savoir quoi. A ma question sur les origines de sa famille il m'a répondus que c'était possible, que leur deux noms se ressemblaient mais qu'il en était pas sûr, c'était plutôt sa sœur qui était au courant des histoires de généalogies. Oh tiens, une nouvelle raison pour aller voir la petite nouvelle, elle était certes en cinquième année, mais du peu que j'avais pu voir les fois où je l'avais croisé dans les couloirs ou dans notre salle commune elle avait l'air d'être plutôt mignonne. J'irai donc lui poser des questions sur sa famille avec plaisir. Je pourrais même en profiter pour l'inviter à boire un verre aux 3 balais ou quelque chose comme ça. On trouvera bien de quoi faire.
« Oh c'est ta sœur qui en sait plus hein ? J'irai me renseigner auprès d'elle alors, surtout que pour ma famille la généalogie c'est important. Ça nous fera un point commun. »
Je lui adressai un petit sourire après ma réponse. Il n'était pas censé savoir que je n'avais rien à voir avec ma famille et que je me fichais totalement de ma généalogie, après tout qu'est-ce que ça pouvait faire que mon arrière-arrière-arrière-arrière grand-père soit du sang-pur et ministre de la magie ? Ce n'est pas ce qui va me faire mieux jouer au Quidditch. Je n'ai d'ailleurs jamais compris ce que ma mère avait avec ça elle en était presque obsédée. Le sang ne faisait pas tout. Il suffisait de regarder Lily Evans, elle était née-moldu et pourtant c'était l'une des meilleures élèves de notre promotion. Alors que certain sang-pur étaient de purs idiots. Contrairement à ce que l'on pourrait croire par mes ascendances, je n'étais pas du genre à prôner la supériorité des sang-pur. Voilà pourquoi on s'entendait bien James et moi parce que l'on pensait pareil, un peu comme les Weasley d'ailleurs, ce qui faisait de nous des traitres à notre sang. Vous imaginez ? On devenait des traîtres juste parce qu'on ne veut pas admettre que les moldus sont inférieur à nous, n'importe quoi !
Enfin, passons. Je reportai mon attention sur mon interlocuteur, apparemment il n'avait pas apprécié ma blague puisqu'il se mit à faire une tête bizarre après l'avoir entendu. C'était plutôt drôle à mon avis, mais bon tout le monde ne pouvait pas apprécier mon génie comique, je devais m'y faire. Il finit tout de même par me répondre un truc du genre le temps ça peut être modifié. Mouais, ça sentait l'amateur. Un visage comme le miens ça ne pouvait changer, même avec le temps c'était obligé, je resterai toujours aussi beau et drôle. C'est bien connu, c'est comme inscrit dans mes gênes, sauf que ne cherchais pas chez mes parents, vous ne trouverez rien, je leur ai tout pris, dommage pour mon petit frère.
« Haha, rien ne peut modifier ça » dis-je en me désignant « C'est juste impossible allons, si tu venais vraiment du futur tu l'aurais su. »
D'ailleurs, où avait-il pu trouver cette excuse, venir du futur, n'importe quoi. Autant admettre que Servilius est un gentil ou qu'un jour les Maraudeurs se séparerons.
« Tu devrais savoir que certaine chose ne change pas. Mc Go par exemple. » Dis-je en riant. « Où les Maraudeurs, même avec le temps on restera les mêmes toujours unis et sacrément mignon, c'est notre marque de fabrique...enfin pas pour Peter, mais je le suis suffisamment pour deux. » |
| | | | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Lun 10 Déc - 15:00 | |
| Je m’étais mis dans ce pétrin par moi-même, je le savais! Qu’est-ce qui m’avais prit de venir ici, dans une pièce que j’étais sensé ignoré l’existence? Pour ma défense, j’avais faim et j’avais légèrement oublié que j’étais dans le passé. Je sais, c’est un truc qui semble immense et impossible à oublié, mais peut importe ce qui ce passait, je restais au même endroit qu’à mon époque et les décors étaient identiques, c’était difficile de confondre, non? En plus, Sirius me posait des millions de questions et j’étais nul comme menteur, comment allais-je faire pour me faire oublié? J’étais Ron Weasley, gaffeur invertébré et célèbre pour les vérités dites sans même s’en rendre compte. C’est ainsi que j’ai avoué à Padma Patil que je trouvais Parvati beaucoup plus jolie qu’elle…et qu’elle m’avait giflée comme une dingue la veille de Noël l’an dernier. Oui bon, je sais, je suis un garçon à la capacité émotionnelle d’une cuillère, mais ce devait être un problème génétique, non? Sirius sembla un peu trop s’intéressé à ma sœur et mes oreilles rougirent de colère. Personne n’avait le droit de toucher ma sœur ou de pensée à elle en tant que femme ou quoi que ce soit du genre. Sirius me mentit effrontément; comment pouvait-il me dire qu’il attachait une quelconque importance à la généalogie?
-Ouais c’est ça, tu accorde une telle importance à la généalogie que tu es le chouchou de ta famille pour cette même raison…ou pas, Dis-je sarcastiquement avant même d’avoir le temps de réfléchir à ce que je disais.
Pourrais-je avoir une corde pour me pendre? Parce que si je ne m’efforçais pas de me taire au plus vite, il allait sérieusement commencer à se poser des questions dangereuses sur moi ou mes amis. Je ne pouvais certainement pas me permettre d’avoir les maraudeurs contre moi! Je n’allais certainement pas pouvoir enduré longtemps leur blague et tout en restant impassible et je n’allais certainement pas pouvoir résisté longtemps à leurs questions. Que Merlin me vienne en aide! Malheureusement, Sirius réouvrit la bouche tout en mettant en question ma phrase, mais quoi? Le futur POUVAIT être modifié, en fait le futur DEVAIT être modifiable, nous devions le modifier pour James, Lily, Sirius, Remus, mes parents et tous ceux qui n’avaient pas eu le temps de connaitre leurs enfants et leur famille. Alors selon lui, le futur ne pouvait pas modifier son corps? Ah bon, pourtant à mon époque Sirius Black était décharné, avait les dents jaunâtres et ne semblait pas être un grand fanatique du rasoir et des complets.
-Oh tu sais Sirius, je crois que tu serais le premier étonné de voir mes souvenirs dans une Pensine, Lui dis-je d’un ton légèrement amer.
C’était difficile de voir à quel point les gens semblaient changer avec les années. Comment aurais-je pu croire que Sirius Black, l’adulte, était celui qui était devant moi? Jamais le Sirius que je connaissais n’avais fait preuve d’une telle arrogance joyeuse et sympathique. Comme quoi, nous changions tous avec le temps. Moi-même, j’étais beaucoup plus sérieux qu’à mon époque et beaucoup plus rieur aussi. En fait, je crois que j’avais également beaucoup plus d’assurance qu’à mon époque. Peut-être que ce voyage allait être bénéfique sur plus d’un point. La certitude avec laquelle Sirius me dit que les maraudeurs n’allaient jamais se séparé me fit frissonner d’horreur. Ainsi, c’était cette flamboyante confiance en ses amis qui avaient mené Sirius à conseillé Peter comme gardien du secret? C’était parce qu’ils croyaient qu’ils allaient être amis à la vie à la mort qu’il avait refusé de voir que Peter n’était qu’un misérable traitre?
-Je sais que tu as confiance en tes amis et c’est fantastique, les amis c’est ce qui compte le plus au monde, mais arrête de faire le CHIEN fou et écoute moi un peu Sirius. Peter est un RAT et seulement un RAT. Il fuira devant le danger, alors que Remus attaquera avec la férocité d’un LOUP. James, fier comme un CERF, roi des forêts, tombera malgré son courage légendaire, Dis-je en appuyant sur quelques mots bien précis.
Je sais, c’était toutes les lois temporelles que j’étais en train d’enfreindre les unes après les autres, mais c’était plus fort que moi; je ne pouvais pas laisser ces personnes mourir à cause de celui qui avait été mon rat pendant plusieurs années. Dire que Peter avait été mon ami lui aussi et qu’il m’avait trahit…mais pourquoi? Si Sirius pouvait se rappeler cette phrase au moment voulu!!
-Merlin, si mon futur animagus était en mesure de manger ce rat nous en serions débarrassé et Il ne tuerait jamais les parents d’Harry, Murmurais-je dans ma barbe.
Oui bon, j’avais UN PEU oublié que Sirius était à côté de moi pendant que j’essayais de planifier de manger mon futur rat de compagnie.
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| | | Who are You ? Sirius Black
Modérateur ♣ Elève Gryffondor - 6ème année ▌Age : 31 ▌Parchemins : 1236 ▌Points de Rp : 160 ▌Initiation magique : 19/08/2012 | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Lun 28 Jan - 23:30 | |
| * En y réfléchissant, l'entrée des cuisines n'était pas si secrète que ça.* pensa Sirius alors qu'un silence s'installait. D'abord, Blanche, ensuite ce nouveau, tout le monde avait accès à cette pièce en quelques sortes. Pourtant, lorsque les Maraudeurs avaient réussi à avoir le mot de passe personne d'autre n'était capable d'entrer là-dedans. Les elfes protégeaient bien leurs précieuses cuisines, même s'ils étaient contents d'avoir un peu de visite de temps en temps. Le brun fut coupé dans sa réflexion par la voix du nouveau qui lui dit qu'il était le chouchou de sa famille juste parce qu'il s'intéressait à la généalogie. Malgré lui, Sirius serra les dents. Il avait horreur qu'on parle de sa famille d'autant plus si c'était quelqu'un qu'il ne connaissait pas. C'était donc plutôt froidement qu'il répondit.
« Qu'est-ce que tu en sais ? »
Ronald se mit à parler étrangement. Il était revenu sur le sujet des amis apparemment, mais ce n'était pas ça le problème, mais plutôt les termes qu'il avait employés. Tout d'abord, Sirius tiqua à peine quand il le désigna comme était un chien fou, * Simple coïncidence* pensa-t-il, il n'y avait que les Maraudeurs qui connaissaient la forme que prenait Sirius lorsqu'il prenait sa forme d'animagi. Pourtant, il continua et désigna Peter comme étant un rat * Une autre coïncidence..* essaya-t-il de se convaincre. Il était impossible que quelqu'un d'autre soit au courant, ils prenaient bien trop de précautions pour ça. Le brun savait très bien ce que signifiait le fait qu'une personne étrangère à leur groupe saches pour les animagus, ils risquaient gros. C'était illégal encore plus pour des adolescents de leur âge et ils ne voulaient surtout pas être déclaré, de plus, si Dumbledore venait à le savoir, il ne les laisserait plus passer les nuits de pleine lune avec Rémus. En parlant de Rémus, Ron le désigna comme un loup. Cette fois-ci, Sirius tiqua bel et bien. Deux coïncidences passaient encore, mais trois, il ne fallait pas le prendre pour un abruti.Il fini par qualifier James de cerf et là le Maraudeur n'eut plus de doute. Le nouveau était au courant. Il n'y avait pas d'autre explication. Un frison parcouru son échine, ce n'était pas bon ça, pas bon du tout. Mais que pouvait-il faire ?
De plus, il n'aimait pas vraiment l'histoire qu'il avait racontée et surtout les sous-entendu qu'il avait fait. D'après lui, Peter était un rat, bon d'accord, c'était sa forme animal, mais ça ne voulait rien dire. Il était juste un peu peureux, voilà tout. Quant à James, que voulait-il dire par « tomber » ? Un nouveau frison parcourut le rouge et or. Ça ne pouvait pas mourir. Non, ça ne pouvait pas être ça. Dans l'esprit de Black les Maraudeurs étaient invincibles. C'était peut-être exagéré mais c'était comme cela qu'ils les voyaient. Ils étaient tellement soudé, que rien ne pouvait leur arriver.
« De quoi tu parle toi ? » demanda-t-il un sourcil levé « Tu divague mon pauvre, t'as besoin de sucre je crois »
Sirius préféra croire que toutes ses coïncidences étaient dû à un manque de sucre. Il allait tout de même devoir parler de tout ça à James, tout au moins. Au cas où, ce n'était pas le sucre. Ils devaient protéger leurs arrières, c'était leur règle n°1. Si le nouveau était au courant, tout le monde pouvait l'être, il fallait remédier à ça. Ron parla à nouveau, enfin il marmonna plutôt, mais Sirius réussit à l'entendre, plus ou moins. Du moins il capta le mot « animagi », chose qui l'étonna fortement. C'était donc vrai, il les avait percés à jour. Il connaissait l'existence des animagus et tout ça. Il devait être très perspicace celui-là pour avoir appris tout ça en si peu de temps. Une nouvelle fois, la curiosité de Siris fut piqué au vif.
« Qui a tué qui ? Puis comment tu connais ça toi ? »
Sirius ne le quitta pas des yeux, il allait devoir s'expliquer, c'était sûr, il n'allait pas le laisser s'en sortir aussi facilement, foi de Maraudeur. |
| | | | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Mer 30 Jan - 11:06 | |
| Eh merde, je le savais! Moi et ma grande maladresse. Pourquoi avais-je décidé de parler avec autant de parabole si peu subtile? Même moi j’aurais comprit alors que je n’étais pas réputé pour être un esprit brillant. Merlin, qu’avais-je fais au ciel pour hérité d’un tel pouvoir pour me mettre dans le pétrin? C’était pour tous les biscuits que j’avais dérobé à ma mère lorsque j’avais 4 ans? Je voyais dans le visage de Sirius qu’il réfléchissait à une vitesse hallucinante. Allait-il comprendre que je disais la vérité depuis le début ou allait-il croire que j’étais simplement un pauvre illuminé avec un quelconque don de voyance? Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire. Le fait de vouloir le sauver m’avais fait faire quelque chose de stupide, mais devais-je révéler la vérité pour autant? Je ne voulais pas créer un chaos temporel, mais était-ce vraiment à moi d’expliquer toute l’histoire? C’était l’histoire d’Harry, la vie d’Harry et l’avenir d’Harry. Moi, j’étais seulement le meilleur ami qui devait le voir souffrir de la perte de sa famille. Je me suis nonchalamment appuyé sur une surface de travail en bois et j’ai fixé Sirius de mon regard bleuté.
-Voyons Sirius, tu crois vraiment que je suis le genre de mec à dire des trucs à la légère simplement pour vous faire paniquer, tes amis et toi? Oui, parce que je suppose que tu iras répéter de A à Z notre conversation à tes amis, Dis-je calmement, tout en faisant semblant de ne pas voir que l’autre était visiblement énervé.
Ouais, ce n’était peut-être pas la meilleure façon de le calmer. Maintenant, je laissais sous-entendre que je le connaissait relativement bien. Mieux que je le devrais, en tout cas. Peut-être aurais-je dut m’interrompre et partir avant d’empirer les choses, mais mes jambes ne m’obéissaient plus. Pourquoi mon corps et ma volonté se liguait contre moi à toutes les fois que j’essayais de fuir un moment désagréable? Foutu sang Gryffondorien! Il m’obligeait à toujours faire face à mes ennuis! J’ai regardé Sirius me demander comment je savais « ça » et me demander qui avait tué qui. J’ai soupiré de découragement. Quelque chose me soufflait que Sirius ne me laisserait pas tranquille tant que je ne lui répondrais pas. J’ai pris une profonde inspiration et j’ai soufflé:
-Sirius, je viens carrément de te faire une prophétie...très limpide, ne joue pas à l’idiot qui ne comprend pas ce que je viens de dire! Je savais que les molosses étaient incapable de focaliser leurs esprits sur une même idée pendant plus de trois secondes, mais concentre toi s’il te plait! Tu crois que je ne suis pas dans le pétrin d’avoir dit de telles choses?
Oui, j’étais passablement énervé, mais essayer de me comprendre: Je disais sans doute l’une des choses qui pouvait changer le plus le cours de l’avenir et il s’entêtait de faire celui qui ne comprenait pas. D’un autre côté, je venais d’accuser l’un de ses meilleurs amis d’avoir planifier le meurtre d’un autre de ses meilleurs amis, peut-être voulait-il simplement ne pas voir la vérité en face. Pourquoi ne pouvait-il pas ressembler au Sirius de mon époque?
« Parce que le Sirius de ton époque à passé 13 ans à Azkaban et qu’il doit avoir 20 ans de plus que lui » Me susurra ma conscience, pour une fois magnanime.
Je me suis relever tout en frappant mes mains ensemble pour en enlever la poussière imaginaire qu’il y avait sur elles. J’ai passé ensuite une main dans ma chevelure et j’ai jeté un dernier regard à mon compagnon tout en disant doucement:
-J’ai dit tout ce que tu devais savoir pour résoudre l’énigme que je suis. Si tu réfléchi pendant quelques secondes...ou avec Cornedrue et Lunard, tu devrais trouver qui nous sommes réellement, tu ne crois pas? |
| | | Who are You ? Sirius Black
Modérateur ♣ Elève Gryffondor - 6ème année ▌Age : 31 ▌Parchemins : 1236 ▌Points de Rp : 160 ▌Initiation magique : 19/08/2012 | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Mer 30 Jan - 18:15 | |
| Décidément, le rouquin commençait à sérieusement taper sur le système de Sirius. Ça l'énervait beaucoup sa manie de parler sans vouloir rien dire. Ces propos devenaient de plus en plus incompréhensible. Pensait-il vraiment qu'il était capable de faire paniquer un Maraudeur ? Si c'était le cas, il se pensait beaucoup plus malin qu'il ne l'était. On ne leur faisait pas peur comme ça à ceux-là et encore moins quand on était un nouveau, seul devant Patmol. *N'importe quoi.* La mâchoire de Sirius se serra un peu lorsque Ron lui avoua qu'il savait très bien qu'il allait tout raconter à James, Rémus et Peter. Même si c'était vrai, il n'avait pas à le lui faire remarquer, après tout il avait bien le droit de faire ce qu'il voulait. Puis ce qui l'énervait le plus c'était le fait que l'autre Gryffondor sous-entendait franchement qu'il connaissait très bien les Maraudeurs, comment pouvait-il les connaître alors qu'il venait à peine d'arriver à Poudlard. Même leurs amis de longue date ne pouvaient se vanter de bien les connaître, ils étaient les seuls à se connaître parfaitement, c'était bien connu.
« Parce que tu crois vraiment que tu peux me faire paniquer toi ? Tu t'es vu ? » dit-il sarcastique.
Sirius lâcha un rire, qui ne ressemblait plus vraiment à un aboiement, il était devenu beaucoup moins chaleureux. Cela n'annonçait rien de bon pour le rouquin. L'attrapeur riait rarement comme ça, à part peut-être lorsqu'il se retrouvait face à un Serpentard qui l'insupportait particulièrement ou lorsqu'il préparait un très, très mauvais coup, pas très gentil. Le brun ne le quittait plus des yeux. Ron pouvait se vanter d'avoir commis un exploit : avoir énervé Sirius Black, c'était une chose qui n'arrivait pas tous les jours. En réalité, ça n'arrivait presque jamais. Ça n'arrivait que quand on menaçait ses amis et d'une certaine manière dans l'esprit du Maraudeurs c'était ce que venait de faire ce Weas. Grave erreur. Il s'approcha légèrement du jeune homme alors que celui-ci ce remit à parler. Il parlait de prophétie et puis quoi encore. Black leva les yeux au ciel. Il cherchait vraiment des excuses farfelues celui-là.
Le pire c'était qu'il ne s'arrêtait pas là, il osa qualifier Sirius de « molosse » totalement idiot apparemment. Ron devait être fou, il n'y avait pas d'autre explication. Il avait beau être nouveau il devait bien savoir que les Maraudeurs étaient dangereux quand on s'en approchait de trop près et lui que faisait-il ? Il fonçait dans la gueule du loup, ou plutôt celle du chien, tête la première. Les doigts du brun se serra autour de sa baguette qui se trouvait dans sa poche. S'il continuait comme ça le roux allait connaître personnellement les qualités de sorciers de l'aîné des Black. Il n'allait pas être déçu.
Ron renchérit une nouvelle fois, alors qu'il était en train de se lever pour apparemment partir, enfin ça c'était ce qu'il croyait. Le rouquin parla avec un aplomb qui ne plus pas vraiment au maraudeur. Il lui sortis qu'il lui avait dit tout ce qu'il devait savoir pour résoudre l'énigme qu'il était. À la limite, s'il s'était arrêté là, il l'aurait laissé partir, rageant dans son coin une paire de minutes avant de passer à autre chose. Mais là. Il osa appeler Rémus et James par leur surnoms. Chose qui était, bien entendu, réservé aux Maraudeurs. Ces mots finirent de mettre Patmol hors de lui. Alors que le roux arrivait au niveau de la porte de sortie, le brun dégaina sa baguette et lança un sort non-formulé, un levicorpus pour être exact, qui toucha l'autre rouge-et-or entre les deux omoplates. L'effet ne tarda pas et son corps se souleva dans les airs, le suspendant par la cheville. Il l'avait bien cherché. Jamais on ne devait provoquer Sirius Black, il allait le comprendre par lui-même. Les elfes de maison étaient un peu agités devoir ainsi quelqu'un léviter dans leurs cuisines, mais d'un signe de main Sirius les calma et ils le laissèrent faire ce qu'il avait à faire. Le brun s'approcha du corps suspendu, un sourire narquois sur le visage. Il s'arrêta au niveau de la tête de celui-ci et le regarda dans les yeux.
« Tu penses vraiment que tu allais t'en sortir comme ça ? L'une des premières règles qu'on aurait dû t'apprendre quand tu es arrivé ici aurait dû être qu'il ne faut jamais provoquer un Maraudeur. Jamais, tu entends. Malheureusement pour toi, tu viens de le faire et en beauté. Alors, maintenant, tu vas arrêter de me raconter tes histoires à dormir debout et tu vas me dire ce que tu veux à mes amis, sinon tu risques de le regretter amèrement. »
Sirius s'arrêta, reprenant son souffle, alors qu'il fixait Ron. Il allait devoir s'expliquer maintenant, il n'avait plus le choix. |
| | | | Sujet: Re: Lutte contre l'hypolipémie [Libre] Jeu 31 Jan - 3:47 | |
| Jusqu’à maintenant, j’avais été calme, stressé et même un peu triste de converser avec Sirius tout en essayant de lui faire comprendre ce qui allait ce passer dans quelques année, mais là, je devais avouer que plus les minutes avançaient plus il commençait à m’énerver avec son petit air suffisant. Quoi? Il croyait m’impressionner? J’avais combattu des mangemorts moi, ce n’était certainement pas un gamin qui allait m’effrayer. Pire, ce Sirius-ci détruisait peu à peu l’image que j’avais de mon vieil ami. Peut-être avait-il besoin de mûrir afin que nous nous entendions bien. Moi-même, j’avais du gagner en maturité depuis ma quatrième année...seulement, étions-nous obligé de vieillir pour vouloir survivre dans ce monde cruel? Non! Je devais me faire à l’idée que les personnes ici étaient différentes de celles que je connaissais à mon époque. D’ailleurs, à mon époque, je n’avais jamais eu autant le goût de frapper Sirius qu’ici. Je crois que les maraudeurs et moi n’étions pas destiné à devenir de très grands amis. Ce constat était triste, mais je savais que chez moi, Sirius avait été mon ami ainsi que Remus. Certainement pas au même point qu’Harry, mais assez pour qu’ils me fassent confiance. La phrase sarcastique de Sirius me fit frissonner. Ah tient, cette phrase aurait pu avoir été dite par Drago Malefoy...comme quoi le Sirius de cette époque pouvait ressembler à quelques membres de sa famille!
-Ne te fis pas aux apparences Black, tu pourrais être surprit de savoir tout le potentiel que j’ai! Et retire ce petit air supérieur de ton visage, ton dirait ta cousine, Dis-je froidement en croisant les bras.
Oui, à ce moment précis, l’attitude de Sirius; froide, arrogante, agressive, me faisait penser à Bellatrix Lestranges....ou était-ce encore Black à cette époque? C’était étrange de ce dire que Sirius ressemblait moralement à la femme qui l’avait assassiné, il y a quelques mois. J’ai poussé un sourire en détournant le regard. De toute évidence, j’allais devoir cesser de vouloir être ami avec le Gryffondor, ça ne nous réussissait pas. Je devais avouer que la personnalité du Ronald de mon époque n’était peut-être pas aussi flamboyante que celle que j’abordais ici....sauf en présence des maraudeurs. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais l’impression de redevenir le même crétin qu’avant. Je crois qu’ils m’intimidaient un peu trop. Mais c’était fini cette époque! J’étais Ron Weasley et je ne laisserais plus personne me marcher sur les pieds, pas même les « parents » de mon meilleur ami. C’était quoi cette manie de se croire supérieur à tous, Sirius? T’ais-je connu un jour avec cette attitude? Non, mon ami. Parce que ce gamin n’était pas toi...pas tout à fait. De toute évidence, Sirius faisait de son mieux pour paraitre le plus désagréable possible, je le voyais bien sur son visage. Un frisson de...dégout? Monta en moi. Mais pourquoi s’efforçait-il d’avoir la même attitude que sa famille alors qu’il clamait haut et fort en être différent! J’en eut assez et j’ai décidé de partir. Sirius ne voulait rien entendre! De toute façon, c’était lui qui avait décidé de venir m’importuné! Moi je voulais simplement venir manger un morceau au beau milieu de la nuit! J’ai alors dépassé Sirius pour prendre la porte, mais j’ai aussitôt sentit un jet dans mon dos. Aussitôt, je me suis retrouver suspendu dans les airs, accrocher par la chemise. Merci Merlin d’avoir fait que je porte un pantalon! Cependant, la rage fut que j’en ressentit fut encore plus grande.
-BLACK, ESPÈCE DE TRAITRE! DEPUIS QUAND UN GRYFFONDOR ATTAQUE QUELQU’UN DANS SON DOS?
J’étais hors de moi! Depuis quand étions nous des êtres aussi perfides? NOUS n’étions pas perfide...SIRIUS l’était. Décidément, je voyais en lui beaucoup de particularités communes avec Malefoy ou Lestranges plus je le connaissais. Je dois avoué qu’une partie de moi était triste de ce constat. J’avais imaginer Sirius aussi chevaleresque à cette époque qu’à la mienne, mais je tombais de haut...façon de parler. Ne jamais provoquer les maraudeurs et quoi encore? Ils se prennent pour les Dieux de Poudlard? Je sentais ma baguette dans ma poche, mais je n’allais certainement pas l’utiliser pour faire entendre raison à ce stupide clébard. Avant que je n’ai eut le temps de filtrer mes paroles, j’ai sifflé d’une voix glaciale:
-Quand je suis arrivé ici, on m’a dit de ne pas provoquer Voldemort et je compte bien le faire...mais ne pas vous provoquer VOUS? Laisse-moi rire? Tu compte faire tatoué une belle tête de mort à tes disciples ou quoi? Je n’arrive pas à croire que tu as la stupidité de sortir un tel truc, surtout en temps de guerre! Tu te rends compte que tu viens de prononcé exactement les mêmes paroles que Voldemort? Ah je comprends...tes amis croient pouvoir être comme lui? C’est ça, vous êtes les Voldemorts de cette école! Ceux qui s’oppose à vous, vous les ridiculisez et les attaquer. Honorable!
J’ai laissé échappé un rictus de dégout. Quoi? Comment ces personnes avaient-elles pu autant changer? Harry allait sans doute m’en vouloir pour toutes ces paroles cruelles, mais je ne pouvais pas arrêter le flots de mes paroles. Sirius et les autres maraudeurs agissaient comme Voldemort sauf qu’au lieu de tuer leurs ennemis, ils les humiliaient et les écrasaient. Un sourire froid déforma mon visage alors que ma conscience sifflait:
« Ils poussent leurs ennemis vers le Mangemorisme au lieu de les traiter avec respect! ».
Ils se croyaient si supérieur aux autres? À mon époque, les sorciers plus doués que les autres les aidaient au lieu de les humilier en publique. L’A.D en était la preuve vivante! De toute évidence, les maraudeurs et moi n’étions pas fait pour se comprendre.
-Te dire ce que je sais sur tes amis! Je te le dis depuis le début de cette conversation, sombre crétin! Tu étais tellement obnubiler par le son de ta propre voix que tu ne m’as pas écouter! Je voulais vous aider à ne pas faire les pires conneries de votre vie, mais je crois que je vais arrêter de vouloir vous aider, monseigneur! Dis-je sarcastiquement, tout en répliquant au ton froid de Sirius.
Effort louable lorsqu’on sait que j’étais suspendu dans le vide, tête sans dessus-dessous.
-Je m’inclinerais bien devant toi, Sire, mais je suis dans l’indisponibilité de le faire! Dis-moi Sirius. Avec votre attitude, vous compter rejoindre les rangs de Jedusor ou vous compter devenir des mages noirs encore pire que lui? Demandais-je d’une voix furieuse. |
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