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 Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson]

WIZARDHIBOUX
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Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson] _
MessageSujet: Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson]   
Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson] Icon_minitimeMer 26 Juin - 10:36


    Des souvenirs resurgissaient en moi tandis que j’avançais dans les couloirs, effleurant les murs de mes doigts. Ce n’était que ma deuxième visite à Poudlard depuis seize ans. Seize années pendant lesquelles, j’avais fui. Fui mes responsabilités, fui mon nom, fui l’Angleterre. Et, qu’on le veuille ou non, si c’était à refaire, c’est avec la plus grande joie que j’en serais le premier satisfait. Quoi qu’il en soit, je n’étais rentré que depuis quelques semaines et j’étais absolument ravi de voir que je n’avais aucune raison de quitter mes fidèles manteaux de fourrure. En ce dur mois de février naissant, l’hiver avait posé son voile blanc sur tout le château, des vents familiers pour moi s’engouffraient dans la citadelle.

    Je sortais d’un rendez-vous avec ledit Directeur. Ô Albus, que d’années ont passé et pourtant, encore et toujours nous nous voyons. C’est formidable. Le claquement de mes chaussures composait une douce mélodie qui faisait vibrer les neiges du château. Bientôt, un borée sec s’engouffra dans mon allée, faisant virevolter magistralement mon manteau velu, alors posé sur mes épaules. J’aurai tant aimé qu’une douce compagnie assiste à ce spectacle. Dommage. J’arrivais finalement jusqu’aux si célèbres escaliers ! Une certaine appréhension me traversa des pieds à la tête lorsque je dus poser le pied sur la première marche. Bien que j’aie été un élève plutôt perturbateur lors de ma scolarité, je ne valais rien face à ces teigneux escaliers ! Peut-être se vengeaient-ils de mon attitude moqueuse en m’envoyant au rez-de-chaussée lorsque je cherchais à rejoindre ma Salle Commune et inversement. Quoi qu’il en soit, j’espérais fortement que ceux-ci aient été discipliné depuis le temps –c’est moi qui dit ça ?

    Arrivée sans encombre au plus bas étage, j’avais remarqué que beaucoup de tableaux m’avaient scruté lors de ma désescalade. J’esquissais un sourire énigmatique. J’osais espérer que ces défunts tentant tant bien que mal de me percer à jour. Je trouvais ça tout bonnement excitant ! C’est vrai que je n’avais pas le physique de la maison. Mon mètre quatre-vingt-dix en disait long sur ma personne. Pas forcément du vrai cela dit. Certains pourraient penser que je n’étais qu’un émissaire venu du grand nord, pourtant non, j’allais de nouveau vivre ici. Pour combien de temps ? Je ne le savais guère. Toutefois, la requête d’Albus avait été forte. Cette réunion aura été marquante. Toutefois, je doutais fortement que la menace qui pesait actuellement sur Poudlard mais surtout sur mon ancienne maison soit dû à un quelconque dessein perpétré par les Mangemorts…  Mais peu importe, pour le moment, ce n’était pas le sujet. J’étais officiellement devenu professeur ici. C’était là le but de cette seconde rencontre auprès de mon ancien professeur. C’était assez ironique de me rendre compte que mon  rêve d’enfant ne se réalise que maintenant. Non pas que mes années à Durmstrang aient été horribles, loin de là. Juste qu’à l’origine, avant un enchaînement de catastrophes, je voulais tant enseigner à Poudlard.

    Après avoir traversé toute la citadelle, j’arrivais enfin de le Grand Hall, me menant jusqu’à la sortie. Quelle fut ma surprise lorsque je vis une personne, posée nonchalamment contre une statue. En effet, tous les élèves étaient exceptionnellement en cours aux mêmes horaires aujourd’hui. C’est pourquoi l’école était si vide. J’espérais au moins revoir ce bon vieux monsieur Rusard ! Le château devait être trop grand pour que je puisse le croiser.

    Je reposai mes prunelles mes prunelles sur l’inconnu.  Il ne semblait pas encore m’avoir remarqué. Il devait être fortement perdu dans ses pensés car mes entrées sont généralement remarquées. Cependant, il est vrai que celle-ci était fortuite. En cela, aucune extravagance de quelque sorte n’avait été faite. L’inconnu était plutôt grand. Certes, j’étais encore le plus élevé mais je ne me comptais pas. En effet, le plus rare serait de trouver plus grand que moi et non l’inverse. Je continuai donc d’examiner le mystérieux. Il semblait, fort heureusement, faire preuve d’un certain sens esthétique. En effet, vêtu d’un costume au gris iridescent, il avait en dessous une chemise noire des plus simple mais ouverte en son haut. Sûrement un effet de style. C’est en le dévisageant que je dus m’approcher et c’est seulement là que je semblais le sortir de ses songes. Tel un oisillon, il dût battre des paupières pour finalement me percevoir. Ses traits m’étaient familiers. Pourtant, ça ne faisait que peu de temps que j’étais au Royaume-Uni. C’est alors que le déclic s’opéra.


      « Oh mais bien sûr ! Monsieur Gustav...son si mes souvenirs sont exacts ? »

    Ma voix grave résonna dans les couloirs vides de l’école. Effectivement, ses traits ne pouvaient que m’être familiers. Et pour cause, nous nous étions croisés à la réunion du tout nouvel Ordre du Phoenix. Bien que nous n’ayons pu échanger quelques mots, nous fûmes cependant aptes à nous présenter respectivement. Lors de cette première rencontre, j’avais remarqué sa baguette, toute prête à l’offensive sur sa ceinture. Ma parole, c’était un homme de combat !
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Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson] _
MessageSujet: Re: Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson]   
Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson] Icon_minitimeVen 28 Juin - 2:13

Cela faisait quelques temps que j’arpentais les couloirs de Poudlard avec une fréquence que je ne me connaissais pas. A croire que passer du temps seul chez moi ou à donner un peu d’aide au Département des Mystères me peinait. Je trouvais toujours une raison de revenir dans mon ancienne école, aujourd’hui c’était pour rendre une petite visite de courtoisie à Maewan comme j’aimais les appeler. Evidemment, une fois passé les portes de la Salle sur Demande la sympathie n’était plus de mise. Je me montrais sans pitié avec le jeune Bretian, a tel point que je me demandais si je n’en faisais pas trop. Le garçon avait déjà assez souffert, je souhaitais l’aider et cela requérait quelques sacrifices mais je ne souhaitais pas non plus le dégoûter ni le briser plus qu’il ne l’était déjà.

A chaque rencontre s’était la même chose. Tenter de canaliser sa colère, la transformer en force et non plus en soif de vengeance irrépressible. C’est la première fois que je fais cela et je crois que c’est sûrement la dernière. Je ne suis pas fais pour aider les gens, l’empathie, ce n’est pas ce qui m’habite et je ne suis pas doué de pitié. Je suis là, je pousse Maewan dans ses retranchement, je l’oblige à m’attaquer, à faire sortir sa colère pour que durant quelques jours il se sente vidé de ses tourments mais j’ai l’impression de ne pas lui être utile, de rater cette entreprise. Encore aujourd’hui j’ai échappé de peu à des maléfices de plus en plus puissants qu’il lançait. Albus est au courant, il sait à quoi je passe mes jours au Château lorsque ce n’est pas pour l’Ordre, j’ignore si il est d’accord avec tout, de toute façon sa capacité à voir à travers les murs et entendre ce qui ne devrait pas l’être m’a toujours impressionné. Je suis même certain que mal grès l’Occlumencie dont je fais œuvre il arrive tout de même à lire mes pensées.

Je suis ainsi posé contre une des statue de pierre du Grand Hall à fixer l’extérieur par les portes ouvertes, le temps ne se radoucit pas et un léger vent vient flotter dans la pièce. Je laisse l’air me rafraîchir, il est vrai qu’aujourd’hui je n’ai pas choisi des vêtements très chaud, je savais qu’il me fallait pouvoir me mouvoir rapidement. J’avais donc troqué ma robe de sorcier aussi noir que la nuit avec une veste de costume et une chemise à col ouvert toute aussi sombre. A croire que j’appréciais me trimballer une figure austère et froide, cela me permettait d’éviter les discussions inintéressantes, clouant avant même qu’il aient ouverts la bouche ceux qui viendraient m’importuner. J’avais en plus la chance d’être seul dans le Hall, pas un seul élèves pour venir troubler mes réflexions, même Rusard semblait s’être fait la malle dans une aile de la citadelle plus reculée.

Je soupirais un peu, je ne savais vraiment pas quoi faire de ma peau, je souhaitais me rendre utile mais reprendre mon poste à temps plein au Ministère ne m’enchantait guère. Les missions pour L’Ordre se faisaient rares et il fallait de toutes évidences que je reste le plus discret possible et donc éviter de répondre présent à chacune des sollicitations du directeur de Poudlard.
Justement en parlant d’Ordre, j’avais reçu une lettre me mettant au courant de l’arrivée imminente, plutôt du retour d’ailleurs d’un certain Plhégias Greyjoy, tout droit de Scandinavie et qui semblait également membre de l’Ordre. Je n’avais jusqu’à la réunion où Albus nous l’avait présenté, jamais entendu parlé de lui. Il allait si je ne m’abusais, remplir les fonctions de professeur de Runes, je m’étonnais d’ailleurs de ne pas l’avoir encore croisé. Le temps m’avait appris à être  méfiant et bien que l’homme me semblait sympathique je continuais d’emmètre des réserves à son sujet. Albus pouvait très bien se fourvoyer, ce Greyjoy être un traître. On racontait qu’il avait coupé les ponts avec toute sa famille mais je n’étais pas aussi prompt a juger. Lorsque je l’aurai croisé plusieurs, discuté au lieu d’un banal échange de politesse peut-être que ma retenue envers lui tomberait.

Soudainement j’entendis des pas s’approcher, une respiration calme mais masculine résonner dans le hall silencieux, j’étais tiré de mes pensées par quelques instincts belliqueux. Je clignais des yeux pour accommoder ma vue encore perdue dans le vague avant de me rendre compte que c’était justement l’homme auquel je pensais qui venait de me saluer. C’était étrange, à croire que lorsque l’on pense à quelqu’un ou a quelque chose elle trouve toujours le moyen d’apparaître peu de temps après, sans doute dû au hasard, je ne pensais certainement pas avoir attiré ici Greyjoy par le simple fait de ma pensée.



« Monsieur Greyjoy ! C’est exact, je pensais justement à vous et je me demandais pourquoi je ne vous avais rencontré ici. C’est chose faîte.  Ravi d’avoir pris vos fonctions ? »


Le ton que j’employais se voulait quelque peu enjoué, mais je n’étais pas sur de l’effet rendu. Je crois que je m’en fichais un peu. Je ne connaissais pas tellement Phlégias, je ne savais même pas si je souhaitais en savoir plus à part pour satisfaire ma curiosité. Il fallait toujours se méfier des inconnus et ce dernier ni coupait pas. Il pouvait être un combattant hors-pair selon Albus et d’autres, je ne pouvais en jurer. Je lui sert la main pour le saluer, sa  poigne est ferme. C’est un homme qui semble savoir ce qu’il veut, je le détaille, examen minutieux auquel je m’étais déjà adonné,  mes yeux gris et froid scrute chaque parcelle de son être avant de se fixer dans les siennes avec un sourire. Il est plus âgé que moi, un peu plus grand, bien bâti avec un visage harmonieux, les demoiselles doivent se retourner sur son passage. Le grand froid des contrées proches de Durmstrang ont dues l’endurcir. Je le laisse me répondre avant d’enchaîner.


« Vous avez eu des difficultés à vous réintégrer par ici ? »



La question peut paraître conventionnelle mais elle ne l’est pas tellement, je sais ce que cela fait de revenir au bercail après des temps d’éloignement plus ou moins longs, je sais aussi que si il a de suite réussi à trouver sa place c’est que les choses se déroulent bien trop facilement pour lui, donc qu’il pourra avoir garder contact pendant longtemps avec des gens d’ici ce qui selon Dumbledore n’était pas le cas. Et j’espère fortement qu’il me répondra positivement, je ne tiens pas à converser avec un homme qui pourrait avoir des contacts plus ou moins douteux et encore moins un pro-mangemort, souiller le sol de sang du Grand Hall n’est pas ma priorité aujourd’hui.


Dernière édition par David Gustavson le Mar 2 Juil - 0:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson]   
Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson] Icon_minitimeDim 30 Juin - 1:50

      « Monsieur Greyjoy ! C’est exact, je pensais justement à vous et je me demandais pourquoi je ne vous avais rencontré ici. C’est chose faîte.  Ravi d’avoir pris vos fonctions ? »

    Il pensait à moi ? C’est alors que je compris. En ces temps sombre, la confiance ne s’offrait plus, elle se méritait. De plus, à mon grand désarroi, Albus ou même n’importe quel membre avait sûrement fait un topo sur ma personne. Une sorte de biographie si je puis dire. Et bien que je ne regrette absolument pas les choix faits dans ma vie, ils n’étaient pas des plus lumineux. Je venais de rejoindre l’ordre, les soupçons étaient de mise et je ne m’étonnerais guère de revoir ce genre de réaction. Je ne me faisais, cela dit, aucun souci. La seule chose que j’aurai voulu cacher à propos de moi avait d’ors et déjà été annoncé à tout l’Ordre si je suivais ma logique. Toutefois, force est de constater que ce Gustavson tentait de sauver la mise d’une manière très polie. Le ton de sa voix se voulait chaleureux, il était de mon devoir de lui rendre la pareille.

      « Ma foi, oui. C’est un poste qui me tenait relativement à cœur. Ainsi, je ne peux être que ravi de l’avoir obtenu. Pour votre part, il me semble que vous travaillez au Mini-… »

    Ma parole fut aussitôt coupée par une nouvelle question bien plus sèche que la première. Ma parole, ce qui devait être une simple conversation enjouée se transformait en véritable interrogatoire ! À vrai dire, j’aurais pu répondre de mon cynisme naturel. Cela m’aurait sûrement amusé mais je n’étais encore qu’au stade de la rencontre et de la confirmation. Jouer sur les mots tout de suite ne serait pas une excellente idée. D’abord, je devais faire valoir une bonne image de moi-même. Après cela, peut-être pourrions-nous nous découvrir plus étroitement.  

      « Je ne saurais véritablement vous répondre. À vrai dire, je ne suis arrivé que depuis peu. Ayant perdu tout contact avec mes anciennes…fréquentations, il est vrai que ma réintroduction dans ce monde n’est que le cadet de mes soucis. Enfin, j’ai pu faire quelques courtes rencontres, mais pas de quoi entamer tout de suite une relation amicale, si vous voyez ce que je veux dire. Je logerai à Poudlard le temps de trouver un petit logis... Oh, veuillez m’excuser. Je vois que je vous assomme avec mes paroles sans fin. Je suis effectivement une personne très loquace. »

    Pas de doute à avoir, ce Gustavson avait des défiances à mon sujet. Restait à savoir s’il était le seul à faire preuve de cette méfiance ou s’il avait été envoyé par l’Ordre lui-même. Je ne pouvais que me questionner à ce sujet. Cela dit, je devais admettre que cette situation était quelque peu comique. Je repris aussitôt la parole, esquissant un léger rictus sardonique. J’osais espérer que celui-ci n’était que très peu visible, auquel cas, l’homme ci-présent aurait de sérieuses raisons de se méfier de ma personne.

      « Vous attendiez quelqu’un peut-être ? »

    Après tout, il ne me semblait pas que le langue-de-plomb faisait parti du personnel de l’école. Il était donc tout à mon droit de demander ce qu’il attendait, perdu dans ses pensées, posé contre une statue.

    Après mûres réflexions, je n’espérais qu’une chose qu’une chose : qu’il me pose de nouvelles questions. Cela m’amusait fortement. Très sophistiqué dans mes manières, je replaçais d’un coup de main, mes cheveux en place. Une mèche s’était déposée sur mon front. Toujours un sourire convivial aux lèvres, je voyais très bien que mon interlocuteur m’observait de partout. Peut-être tentait-il de rédiger un portrait moral juste grâce à mon physique. Par rapport à mon cas, je ne pouvais que lui concéder le fait qu’il s’agissait d’une bonne idée. C’est lorsqu’une nouvelle brise glacée souffla dans le couloir que je me remarquais que la tenue du fonctionnaire n’était absolument pas adaptée à la température extérieure. Il devait s’agir d’un homme fort, pour sûr. Pour ma part, à la vue du temps, je ne pouvais que me féliciter de ne pas avoir mis au placard mes manteaux de fourrure. Je m’égarais dans mes penser, de là à parler du mauvais temps.
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MessageSujet: Re: Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson]   
Le Vent du Nord souffle sur Poudlard [David Gustavson] Icon_minitimeMar 2 Juil - 2:41

Il est vrai que je donnais l’impression de mener un interrogatoire. Seulement je ne pouvais me départir de mes instincts et de ce qui faisait de moi un langue-de-plombs accomplis sans vouloir me vanter, je n’étais pas de ce genre de toute évidence.  Ce Greyjoy ne me semblait pas dangereux, un peu perdu peut-être parce qu’il revenait de loin, donc pas semblait-il avec des Mangemorts et autres fous de cette espèce. J’aurais pu me permettre un sourire mais il se serait transformé en une grimace froide. J’avais effectivement coupé la parole de façon très impolie à Phlégias, mais je me laissais penser que c’était pour le plus grand bien, si je me méfiait, j’évitais ainsi les mauvaises surprises. Dans ce cas ci je ne pouvais nier que le nouveau professeur de Runes était un fin orateur, me laissant habilement entrevoir ce que j’attendais de lui, il était rusé et le sourire presque moqueur et mesquin qu’il me lança en me demandant ce que je faisais ici aurait pu passer pour un quelconque triomphe ou une intention mauvaise.  Mais je ne me formalisais pas de cela, après tout il était dans son droit et me demander ce que je faisais ici permettait en effet d’éviter l’intrusion de personne mal attentionnée. Cependant j’ignorais si c’était une occasion polie de me jeter dehors, c’était là encore de son ressort quand bien même Albus me donnait l’autorisation de venir à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
Je plongeait mes yeux bleue rendu gris acier par le temps dans ceux de Greyjoy, tentant de savoir où il voulait en venir, me doutant pertinemment que c’était une façon pour lui aussi de connaître mes intentions. A un autre moment j’aurai  saluer avec plaisir cette pirouette rhétorique, mais pas aujourd’hui, pas en ces temps sombres où la confiance ne pouvait être donnée au premier venue. J’étais sans doute paradoxale, je pouvais discuter avec des inconnus plus facilement qu’avec d’autres, alors que tout ici me clamait d’avoir confiance en ce professeur je me montrais réticent.


«  Comme j'ai pu vous le laisser penser, je réfléchissais. Je n’attend personne en particulier, ou du moins je ne le sais pas encore,  j’ai simplement  finis ce que j’avais à faire ici et je m’octroie une pause bien méritée. Et vous, vous entamiez une petite balade pour vous remémorer quelques bons souvenirs ? »

J’avais peut-être été quelques peu sarcastique à son égard mais j’étais certains qu’il me le rendrait bien, des joutes verbales en pleins dans le Hall de Poudlard n’était pas chose peu communes mais cela faisait une décennie que je ne m’y était pas adonné et si ce Greyjoy était aussi joueur que loyal à l’Ordre je pouvais espérer m’amuser longtemps. Je trouvais que je ne me sortais pas si mal de cette discussion, j’aurai pu sortir ma baguette, la pointer directement sur le cœur de Greyjoy en le menaçant pour qu’il me révèle ses plus noirs secrets mais j’étais quelqu’un de civilisé et je ne pouvais décemment pas me montrer aussi curieux. Peut-être allait-il me poser d’autres questions par la suite, il se disait lui-même très loquace ce qui n’était plus mon cas. J’ignorais si j’avais tellement envie de discuter, j’avais un large choix d’occupations : nourrir Oak, ranger ma demeure, lire, compter les lattes de parquets et les grains de poudres de cheminette. Il est vrai que je n’avais rien à faire de particulièrement excitant à faire, le jeune Bretian s’était défoulé contre moi et la seule chose intelligente à faire aurait été d’aller me reposer, mais personne ne fait jamais ce qu’il faudrait qu’il fasse. J’avais Greyjoy sous la main qui avait l’air bien partie pour discuter alors je n’allais pas lui refuser ce plaisir, ma mère m’avait bien élevé. La tête de Phlégias me disait vaguemment quelque chose, il ne me semblait pas plus vieux que moi, peut-être nous étions nous rencontrés auparavant ou juste croisés au détour d’un couloir. Je souhaitais en avoir le cœur net, la curiosité était certes un vilain défaut mais si personne ne s’intéressait à quoi que ce soit le monde serait  peuplé d’incultes, qu’ils soient moldus ou sorciers, cela va sans dire.

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