✎ Nom : Lukeither
✎ Prénoms : Alecia, Luna
✎ Date de naissance : 09/04/1960
✎ Age : 16ans
✎ Pays de naissance : Angleterre
✎ Sang : Née moldu
✎ Ville d'habitation : Winchester
✎ Baguette : Orme, 26 cm ; Elle possède un ventricule de dragon et est entourée d'un ruban rouge en soie.
✎ Camp : L'Ordre du Phénix
✎ Epouvantard : Récemment Fenrir Greyback

Alecia a ce qu'on peut appeler un caractère de feu, fort et prononcé. Bien que plus calme que dans sa jeunesse, c'est une jeune fille franche qui n'hésitera pas à exprimer le fond de sa pensée. Moins encline à se défendre elle-même, elle est en revanche sans pitié face à ceux qui s'en prennent à ses proches et réagit au quart de tour dans ces cas-là. Alecia est une jeune fille très entêtée, elle a beau être extravertie, elle ne s'attache pas rapidement et facilement aux gens et reste toujours relativement méfiante sans pour autant le montrer.
C'est aussi une personne qui préfère travailler seule pour répondre à ses propres exigences et ainsi ne blâmer qu'elle-même en cas d'échec. La jeune fille se révèle, lorsqu'on la connaît bien et qu'on a gagné sa confiance, être quelqu'un de fiable qui ne trahira jamais jamais un secret. Elle est douce, serviable, quoique parfois peut-être un peu trop naïve sans doute. La jeune sorcière est aussi très rancunière ; La trahir revient à ne plus pouvoir lui parler si des excuses sincères ne lui sont pas adressées.
C'est aussi le genre de personne qui, derrière une apparence solide, cache de la fragilité et de la sensibilité, pour qui les attaques incessantes lancées à l'encontre de ses origines peuvent s'avérer être très blessantes.
Et si Alecia en vient à être attirée par quelqu'un, elle le lui fera comprendre avec des sourires et des regards, fera en sorte de se lier d'amitié avec lui pour finalement s'avouer ; C'est une fille qui sait ce qu'elle veut, et qui est très têtue quand elle a une idée en tête. Ce qui fait sa force est d'ailleurs d'être très souriante.
Devenue plus calme et presque posée suite à la mort de sa grand-mère qui l'a extrêmement brusquée, hors les rares moments où elle perd presque le contrôle et se sent obligée d'exprimer sa colère, Alecia reste une fille pleine de vie qui aime qu'à présent on fasse un peu plus attention à elle, qu'elle ne soit plus transparente.

Alecia est plutôt grande ; un mètre soixante-neuf. Sa chevelure lisse et dégradée descend jusqu'à la naissance de la poitrine en vagues douces d'un blond clair de blé. Ses yeux sont propres à l'eau, bleus et clairs. Son visage dessine un joli ovale agrémenté de deux bonnes joues roses sur fond d'une peau pâle, claire et uniforme.
Elle possède un corps bien en chair, mais pas trop ; une joli poitrine, de bonnes cuisses, de longues jambes droites, elle pèse environ soixante-sept ou soixante-huit kilos.
Elle ne se maquille pas souvent, et lorsqu'elle le fait, c'est très légèrement, privilégiant une apparence soignée mais naturelle. 
Elle s'habille souvent avec des vêtements plutôt colorés, sans tomber dans l'excès ; ces couleurs sont souvent relativement sobres, unies, bien qu'elle aime particulièrement les motifs écossais. Son petit péché mignon étant les chemises blanches. Elle aime beaucoup porter des robes et des décolletés légers. Elle ne s'attache que très rarement les cheveux, mais aime les orner de diadèmes décorés de fleurs ou de perles. Elle ne porte jamais de talons car elle les trouve inconfortables et n'aime pas avoir mal aux pieds, et elle se trouve déjà assez grande comme ça.
Alecia n'a surtout pas d'allure présomptueuse et ne cherche pas non plus à balancer des hanches pour aguicher tout ce qui bouge, néanmoins elle ne dira pas non lorsqu'un regard se portera sur elle. On la verra souvent sourire, ou adopter un visage neutre, presque crispé, lorsqu'elle étudiera.

Je remontais depuis quelques heures déjà le flot de mes souvenirs, rivière turbulente, serpentant et luttant avec les rochers, ennemis se mettant en travers du chemin. Mais l'eau se fraye toujours un chemin. On a tous eu nos lots d'épreuves, plus ou moins dures, qui ont forgé notre caractère au fil des années.

Je suis née dans une famille de gens normaux, les Moldus, comme nous appellent les sorciers. Chacune des conversations qui se tenaient dans notre cuisine ou notre salon, matin, midi comme soir, était des plus naturelles ; Economie, politique, le traditionnel « T'as bien de la chance de pas avoir connu la guerre », cuisine, couture... 
J'ai toujours eu un caractère fort, prononcé, et ça me valait beaucoup de problèmes, car il se passait toujours des choses très étranges lorsque j'avais tendance à piquer une crise. Et lorsque vous êtes une gamine autour de laquelle le moindre verre éclate à chaque cri, ce sont vos parents qui commencent à se poser des questions. Ma grand-mère avait un ami sorcier quand elle était plus jeune, c'était son petit secret, verrouillé à double tour dans son esprit et son cœur, car on l'aurait prise pour une folle et personne ne l'aurait comprise. Ma grand-mère a toujours été une femme douce, compréhensive et qui ne portait pas de jugement hâtif sur les gens, et cet ami, aussi différent ou bizarre soit-il, a été son confident durant de longues années, jusqu'à sa disparition ; il est parti en voyage disait-on, mais ma grand-mère songeait plus à un duel qui avait mal tourné. C'est ce qu'il l'effraya le plus lorsqu'elle se rendit compte que je faisais partie de son monde plein de mystères. Nous étions très proches, et à l'aube de mes onze ans, il devenait certain que mon éducation ne dépendrait plus de cet univers stérile et stagnant abritant les humains normaux.
Pour une petite fille de mon âge, découvrir un monde pareil aux histoires du soir, aux contes de fées, était plus qu'amusant, voire excitant. Mais je me suis rendue vite compte que la vie n'allait pas être plus facile que dans le monde normal.
J'ai débuté ma scolarité magique à Poudlard et d'entrée de jeu je n'ai jamais été en très bons termes avec les membres de Serpentard. Ce fut les rires de plus en plus indiscrets ou les rictus dégoûtés qui m'ont forcée à me poser des questions. J'avais lu dans un livre que les non-sorciers étaient appelés les « Moldus » par les pratiquants de la magie, et que parfois, les sang-purs employaient une insulte à interpréter violemment, comme un rejet ; les « Sangs-de-Bourbe ». Il m'est arrivé d'entendre ce terme dans des chuchotements, par des gens qui n'osaient pas trop le crier sur les toits. Mais des membres de grandes familles de sorciers, membres de Serpentard, ne se privaient pas pour me coincer dans les couloirs et s'offrir une bonne dose de rires. J'avais beau avoir un caractère en acier trempé, ces moqueries quotidiennes me refroidissaient nette, et me blessaient au plus haut point. 
J'en devenais parfois violente, réagissant avec les poings et me prenant les pires corrections possibles, moi qui ne savait pas vraiment quoi leur rétorquer, je me sentais obligée de répondre avec la force physique. Je suis vite devenue une petite teigne, encore plus têtue qu'avant, ne me faisant pas beaucoup d'amis car j'avais obtenu la mauvaise réputation de claquer tout et n'importe quoi contre des murs. Et surtout je ne m'assumais pas.
J'étais bien moins jolie, ou sûre de moi, que toutes ces autres filles, je n'avais encore moins d'ami intime, je ne prenais pas soin de moi et ne voulait pas rentrer dans le moule. Mon univers personnel, extériorisé avec la seule aide du crayon et du papier, suffisait à me calmer le soir avant de m'endormir.
Mais lors de ma quatrième année à Poudlard, la personne en qui j'avais le plus confiance, et qui m'envoyait bon nombre de lettres, s'éteignit. Ma grand-mère disparut de ma vie comme une étoile filante. Le choc que je ressentis cette année là me bouleversa tant que je me renfermai d'un coup sur moi-même, plus encore qu'auparavant, n'acceptant pas l'idée que cette fois-ci je me retrouvai seule pour de bon. J'en venais même à détester ce monde magique qui ne pouvait me la ramener, qui ne pouvait rien pour moi, qui était inutile et n'apporterait pas la bonne fin d'un livre. J'eus beaucoup de mal à me redresser, à aller de l'avant, tombée dans un trou de tristesse sans fond, je réussis mon année mais avec amertume. Celle qui m'avait encouragée n'était plus là.
C'est néanmoins dans le milieu de ma cinquième année que je pris conscience qu'il était temps de me reprendre en main. Entre temps, la relation entre mes parents et moi s'était dégradée et je ressentais l'envie débordante d'indépendance monter de plus en plus en moi.
J'avais envie d'être belle, élégante, pleine de vie, joyeuse, de rencontrer enfin des gens si ce n'est de me lier d'amitié avec ceux que je connaissais déjà de vue. Je voulais qu'on me remarque enfin, qu'on fasse attention à moi, qu'on ne se dise plus que j'étais la tapisserie des murs. J'avais envie d'aller m'amuser, de flirter, de faire des bêtises, comme tous les gens de mon âge. Et je crois que c'est cette prise en main qui fit ressortir mon vrai caractère.
J'avais trouvé mon monde, et était prête à entamer ma sixième année le cœur léger.

✎ Prénom/ pseudo : Milly
✎ Age : 18ans
✎ Tes passes temps favoris sont : Le dessin et les jeux-vidéos
✎ Tu as connu le forum ou ? : Grâce à Sirius, héhé
✎ Un commentaire a apporter sur le forum ? : Aucun, pour le moment , mis à part que l'actrice est tellement peu connue que le peu de gifs présents sur la toile ne collaient pas à l'époque ! J'ai donc bidouillé les icônes moi-même.