✎ Nom : Malefoy
✎ Prénoms : Lucius Abraxas
✎ Date de naissance : 22 novembre 1954
✎ Age : 21ans
✎ Pays de naissance : Angleterre.
✎ Ancienne maison à Poudlard : Serpentard, bien entendu.
✎ Sang : Pur, quoi d'autre.
✎ Ville d'habitation : Wiltshire
✎ Baguette : 25 centimètres, en ébène, nerf de dragon, fini par une tête de serpent aux yeux d’émeraude.
✎ Camp : Celui de mon maître.
✎ Epouvantard : Voir mon sang salis.

La famille Malefoy est une grande et vieille famille de sang-pure, connu de tous, ils sont rangé au même niveau que les Black, c'est pour dire et j'ai la chance de faire partir de cette respectueuse maison.

Je n'ai pas besoin de me présenter, tout le monde sait reconnaître un Malefoy quand il en voit un et étant le dernier de ma lignée, je suis certain que vous m'avez reconnu au premier regard.

Enfin, je ne suis pas là pour cela, si je suis là aujourd'hui, c'est pour vous raconter mon histoire. Même si la majeure partie d'entre vous est déjà au courant, je préfère tout de même mettre les choses au clair.

J'ai vu le jour, il y a maintenant, vingt-et-un ans. Un jour de novembre 1954. Mon père Abraxas, fut très heureux de voir que sa lignée allait pouvoir perdurer grâce au fils que lui avait donné sa femme. Dès le jour de ma naissance, j'ai eu des responsabilités, je portais l'avenir de ma famille sur les épaules, je n'avais pas le choix, je devais être parfait pour eux. J'ai donc été élevé dans cette objectif : la perfection. Le droit à l'erreur n'était pas chose courante dans le manoir familial. Mon éducation a été prise en charge par un précepteur aux longs cheveux blancs, qui ne laissait rien passer. Grâce à lui, j'ai pu apprendre tout ce qu'un jeune homme de mon rang devait savoir. L'algèbre, l'Anglais, le Français, l'Italien même. J'eus aussi le droit à des cours de danse de salon, d'élocution aussi, mais j'ai toujours été fort pour cela, parler. Depuis ma plus tendre enfance. On peut appeler cela un don naturel, l'éloquence était innée chez moi et cela m'a beaucoup servi par la suite. Mon père surveillait tout cela d'un œil expert, pas question qu'on se relâche. Mon père était quelqu'un de très strict, il n'hésitait pas à me faire comprendre ce qu'il voulait de moi à coup d'endoloris. Ce n'était pas si horrible que cela en a l'air, il est vrai qu'au début cela a été dur, à 5 ans, on ne s'attend pas vraiment à sentir tout ses muscles s'enflammer, mais à la longue je m'y suis fait, de toute manière quand mon père utilisait sa baguette c'est que je le méritais. Père était un homme juste avec moi, avec tout le monde d'ailleurs. Enfin, c'est ce qu'il prétendait. Mon enfance se passa ainsi, entourée de mon précepteur, mon père et ma mère. Dès mon plus jeune âge, père m'apprit les principes de la famille, j'ai grandi avec les idées qui sont devenues ma ligne de conduite par la suite. Peu importe ce qu'il arrivait, je devais protéger la pureté de mon sang, prouver ma supériorité et surtout ne jamais laisser un moldu approcher ma lignée.

Jusqu'à aujourd'hui, j'ai écouté mon père, je préférerais être foudroyé sur place plutôt que de laisser un moldu salir mon sang. Je n'ai jamais compris tout ces traîtres à leur sang qui déshonorent leur famille en copinant avec des sang-de-bourbe. Ceux-là ne méritent pas mieux que ceux qu'ils protègent, la mort, rien de plus, rien de moins.

A l'âge de onze ans, je rentrai, comme tout bon sorcier qui se respecte dans un collège. Je devais aller à Durmstrang, mon père avait peur qu'en allant à Poudlard, je ne sois approché de trop près par des sang-de-bourbes, déjà Abraxas Malefoy pestait contre la direction laxiste de ce vieux fou de Dumbledore, ce défenseur des gens communs, des sang-de-bourbes et des Moldus. Pourtant, ma mère s'opposa à lui, cela devait bien être la première fois qu'elle faisait cela, du moins d'aussi loin que je m'en souvienne. Apparemment elle avait su trouver les bons arguments pour faire changer mon père d'avis puisqu'en septembre 1965 ce ne fut pas à Durmstrang que j'entrai, mais à Poudlard. Le prestige n'était pas le même, mais je poursuivais la tradition familiale, tout les Malefoy avant moi étaient passés par ce collège. C'était donc fièrement, que je fis mon entrée. Sans grande surprise, le choixpeau décida de m'envoyer chez les Serpentards, la meilleure des maisons de l'école. Je n'en aurai accepté aucune autre. La maison de Salazar Serpentard me convenait parfaitement. J'étais un garçon plein d'ambition, très intelligent, éloquent et qui contrairement à ces idiots de Gryffondors ne s'attirait pas d'ennuis pour un oui ou pour un non, j'avais plutôt tendance à être en retrait, je n'allais pas risquer de gâcher ma réputation pour de stupides histoires d'enfants. Mon destin était bien autre. A Poudlard, j'étais quelqu'un de respecté, il faut dire que mon statut m'apportait beaucoup d'avantages. Un Malefoy ne passe pas inaperçu, surtout chez les Serpentards qui comme on le sait très bien, porte une très grande importance à la pureté du sang de ses membres. Grâce à cet école, j'ai pu rencontrer toutes les personnes de mon rang qui peuplaient la Grande-Bretagne. Les filles Black, les Nott, les Greengrass, mais j'ai aussi rencontré de fidèles – enfin fidèles comme des serpents – amis qui ne sont nul autres que Goyle, Crabe, Lestrange, Mulciber, Avery. Lors de ma scolarité j'ai eu le droit de porter l'insigne de préfet. Même Dumbledore reconnut que j'étais un leader. J'ai aussi pu faire partie du cercle très fermé du club de Slug, organisé par le professeur Slughorn lui-même, réunissant uniquement les membres les plus imminents de ses élèves. On peut dire que quand j'étais là-bas, j'ai eu le droit à toutes les récompenses dignes de ce nom, bien entendu on pourrait me demander pourquoi je ne suis pas devenu capitaine de mon équipe de Quidditch par exemple et je vous répondrais simplement que c'est parce que je n'y voyais aucun intérêt, je préférais développer mon pouvoir de persuasion auprès de mes camarades plutôt que de jouer bêtement à un jeu qui n'apportait rien. Ne jamais rien faire pour rien, c'était une maxime que je suivais toujours et que je suis toujours d'ailleurs.

C'était aussi à Poudlard que je découvris une chose qui allait changer ma vie : la magie noire. Au départ, je n'y touchais qu'à peine, juste pour voir ce que cela pouvait donner, puis finalement, j'ai été totalement embarqué dans cette source quasi inépuisable de pouvoir. Pas étonnant qu'ils ne voulaient pas qu'on l'apprenne à l'école, cela aurait été donner trop de pouvoir à des élèves doués. J'ai rapidement pu évoluer à travers les méandres de cette matière merveilleuse qu'est la magie noire. Au fil des années j'ai appris à maîtriser de plus en plus de choses, de plus en plus complexe. Cette sensation de pouvoir était enivrante. Malheureusement, je ne pouvais la partager qu'avec très peu de monde. L'une des sœurs Black était l'une de ces personnes, Bellatrix, il faut dire qu'elle n'avait pas froid aux yeux et tout les deux nous partagions la même vision des choses. Cette même soif de pouvoir, cette même ambition dévorante. Pourtant, au fil des années je fus obligé de m’éloigner de Bellatrix, pour me rapprocher d'une autre Black, sa sœur cadette, Narcissa. C'est au cours de ma 6e année que mon père m'apprit que j'allais devoir me marier avec elle. Il est vrai qu'au départ, j'ai eu un peu de mal à me faire à l'idée. Narcissa était certes une fille très bien élevée, mais elle n'était pas vraiment le genre de femme avec qui j'avais prévu de me marier, on ne partageait presque rien, elle et moi, à part notre sang-pur, alors que Bellatrix... n'était pas pour moi.

Le temps passait et Poudlard était bientôt terminé. Mes connaissances en magie noire prenaient de l'ampleur et je découvris l'existence d'un mage noir qui prétendait pouvoir débarrasser les sorciers de tout leurs parasites. J'ai tout de suite été séduit par son discours. Si seulement il disait vrai. Père me poussa à rejoindre ses rangs. Lui aussi trouvait l'idée fabuleuse. Cependant, à cette époque ce n'était encore que des rumeurs, des murmures qui se propageaient entre sang-purs, rien de bien concret. Il fallut encore quelques années pour que les bruits se fassent plus fort. Tout commença à prendre de l'ampleur après ma majorité. Ce n'était pas encore un phénomène énorme, mais Lord Voldemort commençait doucement à montrer qui il était. Ce fut à ce moment-là que je me rapprocha de lui, pas de trop prêt, attendant tout de même de voir de quoi il était capable. Je n'allais pas me lancer corps et âme dans ce type de projet si je n'étais pas sûr de ne rien risquer. Je n'étais pas fou. Quand j'eus vingt ans, le Seigneur des Ténèbres nous avait prouvé de quoi il était capable et j'étais plus décidé que jamais à le rejoindre. Il me fallut plusieurs mois pour gagner l'honneur de devenir l'un des siens, la marque sur mon avant-bras pourra vous le prouver. Grâce à cette marque, il pouvait nous appeler auprès de lui à n'importe quel moment. Nous demandant quelques petits services. J'ai dû commettre mon premier meurtre à peine six mois plus tard. C'est une chose que vous n'oubliez pas, même si c'était un sang-de-bourbe qui méritait son sort.

Quelques temps après, en plus de m'être engagé envers de mon maître, je dû m'engager envers la famille Black, j'avais maintenant vingt-et-un ans et je devais me marier avec leur cadette, Narcissa, je devais le faire pour le bien de ma famille. Voilà pourquoi j'acceptai sans histoire. Le mariage fut réalisé dans la plus grande des traditions, la fête fut magnifique. Les Malefoy furent liés aux Black. C'était fait. Comme toujours j'avais servi les intérêts de ma famille. Tout est une question d'intérêt dans la vie.
Après mon mariage, mon père me procura une très bonne place chez Gringott, je devais maintenant subvenir aux besoins de ma famille, même si j'avais un pécule tout à fait raisonnable, je ne préférai pas me reposer là-dessus, du moins pas pour l'instant.

✎ Prénom/ pseudo : Jude
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