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Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année ▌Age : 30 ▌Parchemins : 1393 ▌Points de Rp : 200 ▌Initiation magique : 19/11/2012 | Sujet: Le loup et l'agneau | PV Fenrir & Lance [TERMINE] Lun 1 Avr - 6:23 | |
| Fenrir Greyback & Alecia Lukeither Le Loup et l'AgneauJe me demande encore pourquoi je n'ai pas renoncé à sortir à Pré-au-Lard ce jour là. Ça n'allait pas si bien à Poudlard, je cumulais quelques petits soucis qui m'angoissaient à petit feu. Il y avait le cours de potions, où j'avais encore failli faire exploser mon chaudron et ma tête avec. En plus, la potion, si elle avait réussi, m'aurait bien servie. On devait en effet préparer un philtre de Mort Vivante -ou de son autre nom bien glauque de Goutte du Mort vivant- dont une seule goutte m'aurait assuré un sommeil... de mort, ou de plomb, chacun joue avec les mots comme il veut. Car si j'avais réussi à aller bien mieux depuis la fin des vacances de Noël, le stress montait en moi à cause de la peur d'échouer dans tout ce que j'entreprenais. Je vivais une belle et simple histoire avec Rémus, sans tracas, si ce n'est celui d'avoir perturbé le calme de l'école en attrapant cette vipère de Findell pour la tenir à l'écart du couple que je forme avec le rouge et or. Hors de moi à chaque fois que je la croisais à présent, je devais faire face à une violence sans pareille qui montait en moi, je me retenais à chaque fois d'aller lui en coller une.
Chose qui me déplaisait encore plus et me terrorisait, c'était la perte de mon journal intime. Je le gardais toujours avec moi, dans mon sac, faisait très attention et prenait grand soin de mes affaires, alors comment aurais-je pu le perdre ? Il contenait tellement d'informations secrètes, d'aveux sur mes vraies pensées, que l'idée de le voir entre de mauvaises mains m'arrachait un rictus à chaque fois que j'y pensais. Je devais le retrouver au plus vite, devait certainement demander l'aide de Chris, qui grâce à sa discrétion, n'irait pas le lire avant de me le rendre. J'espérais que cette confiance ne soit pas trahie. Et puis l'affaire du toit sur ma tête n'était toujours pas tout à fait réglée. Voir ça de plus près avec Aria, ou avoir osé demander à Sirius, je me demandais sur quel pied danser alors que dans tous les cas, je perdrais l'équilibre.
Et comme j'étais à sec en fournitures pour potions, en parchemins et que je ne pourrais faire sans écrire ou dessiner dans un carnet, je décidai d'aller faire un tour à Pré-au-Lard après les cours du Mercredi 26 Janvier. Je pensais avoir le temps de faire l'aller-retour, assez pour rentrer avant que les loups ne sortent dans la nuit noire. Détalant du cours de métamorphose comme une furie, alors que d'habitude j'étais clouée à mon siège devant le talent de Mc Gonagall, je dévalais la cours de Poudlard et m'élançait dans la neige encore fraîche de la veille. J'avais de la chance, aujourd'hui il ne neigeait pas et le vent n'était pas vil, de quoi tracer mon chemin avec plus d'aisance. Le pire était sûrement la neige piétinée, qui pour une maladroite comme moi, était un vrai calvaire. Je manquai plusieurs fois de finir sur les fesses après un joli roulé-boulé, mais mes jambes qui pour une fois étaient lestes et vives, me donnaient toujours l'occasion de me rattraper.
Je ne constatai pas grand monde au village, comme souvent lors des journées en pleine semaine, c'était mieux ainsi, il y aurait moins de monde au magasin. Redoublant de vélocité pour saisir ce dont j'avais besoin, je me laissais piéger, comme toujours, devant des babioles en les examinant de près, avec les yeux d'une gamine devant des bonbons ou ceux d'un joueur de Quidditch devant le balai dernier cri. Le simple fait de me dire qu'au final, je n'avais pas l'argent pour, me tira de cette rêverie et me fit fuir le magasin une fois mes fournitures payées. Il me manquait encore quelques petites choses qui nécessitaient de passer dans une sorte d'épicerie, et je grimaçait en voyant le ciel menacé d'une vague aussi noire que l'encre qui menaçait d'avaler le soleil à l'horizon. En plus de ça, il y avait une chorale au dehors, et puis la tentation de prendre une bière au beurre aux Trois Balais... Non, je devais résister et penser à vite terminer mes emplettes pour retourner me mettre au chaud, et partager un repas avec mes amis, habitude que j'avais rapidement prise depuis quelques semaines et qui me faisait passer d'agréables moments.
Pas de chance, une fois sortie, il faisait déjà noir, et pas qu'un peu. Vérifiant la montre à mon poignet, je me rendis compte de ma bêtise, alors qu'il était presque six heures. Si je rentrais aussi tard, et que je croisais Rusard, le concierge allait me le faire payer cher, et je n'avais franchement pas envie de lui donner le plaisir de punir quelqu'un d'autre aujourd'hui. Puis je ne tenais pas à arriver en retard à la Grande Salle pour le repas collectif, j'allais encore me faire remarquer ou en inquiéter certains. C'est que ça va, je n'étais pas non plus une brebis égarée ou sans défense. C'est que j'étais plutôt douée pour les Défenses contre les Forces du Mal, le duel ou encore les sortilèges -j'adore les informulés- à défaut de ne pas avoir grande envie de blesser ou d'attaquer les autres. Car un sortilège mal placé peut faire bien plus de dégât qu'un coup de poing.
Je coupais à travers quelques ruelles, histoire de ne pas faire le tour du village pour regagner la route vers Poudlard. Insouciante, je ne faisais pas attention aux éventuels pas qui traînaient derrière moi, ou au danger qu'ils représentaient... C'est que Pré-au-Lard était réputé si calme et si tranquille qu'on ne pouvait se douter du mal qui y sommeillait.
Dernière édition par Alecia Lukeither le Mer 10 Avr - 17:52, édité 2 fois |
| | | Who are You ? Fenrir Greyback Mangemort ♣ Fidèle du Seigneur des ténèbres ▌Age : 29 ▌Parchemins : 187 ▌Points de Rp : 65 ▌Initiation magique : 20/03/2013 | Sujet: Re: Le loup et l'agneau | PV Fenrir & Lance [TERMINE] Mar 2 Avr - 8:11 | |
| Depuis plusieurs semaines Fenrir Greyback traînait aux alentours de Poudlard. Il espérait trouver un moyen de rentrer dans l’école, même sous sa forme de loup il n’avait pu passer les barrières magiques. Or redorer son blason était sa principale préoccupation en ce moment, si jamais il pénétrait dans le collège, le Seigneur des Ténèbres lui confirait enfin des missions plus importantes que servir de livreur à Barjow et Burke. Il appréciait Pré-au-Lard car les élèves qui s’y promenait lâchaient souvent des informations qu’ils considéraient comme anodines mais qui mise bout à bout pourraient bien servir aux mangemorts. Il y avait, paraît-il, un groupe d’élève capable de sortir du château sans se faire voir à toute heure du jour et de la nuit. Evidemment il n’avait prévenu personne de cette découverte, il préférait la garder pour lui, il en tirerait tout le mérite.
C’était désormais devenu une habitude, il venait de terminer, comme tout les soirs, son dernier verre de Whisky-Pur-Feu aux Trois-balais et il allait transplaner dans l’Allé des Embrumes pour y retrouver son appartement miteux près de la boutique dans laquelle il travaillait lorsqu’il aperçut un éclair blond dans son champs de vision. Une jeune femme venait de sortir d’une sorte d’épicerie, elle semblait pressée. Elle portait une écharpe jaune et noir pour se protéger du froid. Fenrir avait souvent vu ces écharpes, de différentes couleurs, autour du cou de certains jeunes qui venaient se balader dans le village. Pousouffle, la maison des blaireaux. La jeune femme était donc une élève de l’école de sorcellerie, elle n’avait pas l’air trop dégoûtante. Une fille de la maison des piafs avait été kidnappée, il ricana, les autres maisons avaient aussi le droit aussi de perdre des élèves.
Alors il l’a suivi discrètement, se rapprochant à chacun de ses pas. Elle coupait à travers les ruelles. Cela allait lui faciliter vraiment la tâche. Il se mit a chantonner de sa voix grave, sa proie allait être vite térrifiée, il aimait bien soigner ses entrées.
"Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas, car s'il y était il nous mangerait".
La comptine se répercuta dans les ruelles, donnant l'impression qu'il était partout à la fois, il entendit le coeur de la jeune femme s'accélérer, il sentit la peur qui montait en elle., il entonna une nouvelle fois la chanson.Elle était prête. Alors il surgit devant elle, lui arrachant un cri de frayeur, qu'il arrêta couvrant sa bouche de sa main, lui agrippant de l'autre le bras. Il retira vivement la main qui servait de bâillon à la jeune femme car la garce l'avait mordu. Il sourit, dévoilant des canines proéminentes et sortit sa baguette puis l'agita. Désormais il était le seul à pouvoir l'entendre.
" Alors Boucle d'or, on a peur de l'ours ?"
Il ricana et lécha le sang qui perlait de sa paume, là ou la jeune femme avait planté ses dents. " Tttt ttt, c'est pas malin d'avoir fait ça petit blaireau, je vais devoir sévir, c'est dommage t'étais plutôt mignonne et te défigurer ne faisait pas partie de ma charmante présentation. Mais ravi de te connaître tout de même."
Et sur ce dernier mot il la gifla si violemment qu'elle tomba à terre. Il se pencha, arquant sa sombre silhouette au dessus de la jeune femme. Il l'a remit vite sur ses pieds, la traînant vers un coin plus sombre de la rue. Il essuya ses larmes qui brillaient dans la nuit sombre du pouce, parcourant sa peau, la faisant frissonner.
" Tu vois, ce qui est vraiment dommage c'est que la première chose que vous faite c'est de pleurer et seulement après vous commencez à me supplier d'arrêter, vous êtes bien trop prévisibles, cela en deviendrait presque lassant tu ne trouves pas ?"
Il éclata de rire, la peur qu'il lisait dans les prunelles de la jeune sorcière qu'il avait en face de lui augmentait, c'était presque grisant de voir à quel point quelques gestes suffisaient à terroriser une enfant.
" Ne sois pas aussi réticente, je vais pas te manger ! Je veux juste m'amuser un peu, je suis certain que toi aussi. Où allais-tu donc petit chaperon, mère-grand va s’inquiéter non ? Tu crois que quelqu'un sait que tu es là ? Evidemment que non, personne ne se souci des lâches et pleutres blaireaux. Personne ne viendra te sauver petite fille, personne ne s'inquiète de ton sort, tes amis ne t'auraient pas laisser sortir seule. Mais c'est peut-être parce que tu n'en as pas que tu es seule avec moi."
Il énonça la dernière phrase à quelques millimètre de l'oreille de la jeune femme. En réalité il aimait bien les voir pleurer, les yeux rougis ses victimes avaient beaucoup plus de charme. |
| | | Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année ▌Age : 30 ▌Parchemins : 1393 ▌Points de Rp : 200 ▌Initiation magique : 19/11/2012 | Sujet: Re: Le loup et l'agneau | PV Fenrir & Lance [TERMINE] Mar 2 Avr - 17:42 | |
| Fenrir Greyback & Alecia Lukeither Le Loup et l'AgneauLes bruits de la nuit ont ce quelque chose d'horrible, d'effrayant, qui, enfant, nous donnent la certitude que quelque chose se cache sous notre lit pour ne dévorer dès le sommeil trouvé. Mais souvent ils sont infondés, et on a soit nos parents ou un proche pour venir nous rassurer. Mais quand on entre dans l'adolescence ou l'âge adulte, qu'on est seul dans la nuit, poursuivi par quelque chose de plus dangereux que toutes ces peurs enfantines ?
J'avais tenté de fuir cette voix, qui bien que portant une contine entre ses lèvres, sonnait comme un chant macabre. Cette impression d'être face à une mauvaise blague de très mauvais goût de la part d'autres élèves me fit enrager sur place et me donna envie d'aller leur exprimer le fond de ma pensée. Mais la voix était grave, brute, partout à la fois, elle m'entourait, allait se refermer sur moi. Lorsque je vis une ombre immense débarquer devant moi, la stupéfaction m'arracha un cri alors que j'avais voulu m'emparer de ma baguette pour me défendre. Je sentis la main de l'inconnu se plaquer contre ma bouche et m'attraper un bras si fort que mes muscles me tiraient déjà. J'allais finir abusée ? Hors de question de ne rien oser ! Ignorant les répercutions, je mordis la main qui retenaient mes lèvres avec la plus grande force que ma mâchoire pouvait renfermer. Quand enfin il me lâcha, j'essayai de lâcher un cri, quelqu'un m'entendrait certainement, mais l'agresseur avait déjà usé de magie pour me clouer le bec. Je vis deux énormes canines approcher de mon visage, et on aurait dit les canines d'un animal sauvage, menaçant.
Terrorisée, encore plus que devant tous les détraqueurs ou les moremplis du monde, devant les ricannements de cet homme aussi haut qu'une montagne, je savais que du haut de mes pauvres seize années, je ne faisais pas le poids. J'allais finir comme ces filles, attrapée le soir, abusées, puis laissées pour mortes dans un coin. Soudain je sentis un poids contre mon visage, et la violence du geste me fit perdre pied pour m'éclater sur mon épaule que je sentis se déboîter sous mon poids, m'arrachant un cri de douleur qui ne fit aucun bruit alors que j'étais sûre qu'il aurait fendu le ciel. Ce mutisme ajoutait à ma peur un sentiment d'impuissance tel qu'en cet instant, j'aurai préféré que l'on m'égorge rapidement plutôt que de devoir finir tel un morceau de viande pris au piège avec un fou allié. J'avais même failli perdre connaissance sous le coup qui semblait avoir été donné par un colosse, mais je n'étais pas aussi chanceuse.
Il me rattrapa pour me traîner, par les cheveux, j'essayais de me débattre mais rien n'y faisait, je ne sentais plus mon épaule droite, et personne n'allait m'entendre. Affolée, l'angoisse me faisait pleurer toutes les larmes de mon corps. Apparemment, ce n'était pas la première fois qu'il faisait ça, et chaque fois qu'il me touchait, mon corps dégageait un frémissement odieux. La peur laissait place au dégoût le plus profond. Comment ne pouvais-je être aussi réticente ?!
Les dernières paroles de l'inconnu eurent pour effet de m'anéantir pour de bon. J'étais effectivement seule à l'instant, sans personne pour me venir en aide, et je l'avais toujours été. Mais ce n'était pas le cas, j'avais des amis, des gens sur qui compter. Mais l'idée de mourir là, dans peu de temps et dans d'atroces souffrances, m'arracha de nouveaux pleurs. Dans d'énièmes sanglots, je lâchai le prénom de Rémus, qui ne fit toujours aucun bruit audible. J'allais vraiment y rester. Mais l'optique de ne pas me défendre ou de ne rien tenter m'était toujours insupportable, et même sans voix, je pouvais toujours essayer. Je me souvins des informulés des cours de sortilèges, et je dégainais ma baguette de la main gauche en tremblant. Avec le sort que j'avais en tête, je devais être capable de repousser l'immonde créature et d'avoir assez d'élan pour assurer une défense ensuite.
Mais l'éclair de ma baguette se fit peu convainquant et l'homme semblait plus lourd qu'un bœuf, je ne le fis que reculer légèrement. En plus de ça, les informulés nécessitaient de bien se concentrer, et là, la réflexion était une très mauvaise idée. Je regrettais déjà mon geste, craignant une autre vendetta encore pire que la première. J'étais perdue, livrée à moi-même avec une chose qui semblait pouvoir me casser en deux d'un simple coup de bras. Puis ces canines... Je n'avais que peu de temps pour réagir, toujours pas de voix, des informulés inneficaces, une peur qui grandissait dans mon ventre en m'arrachant des frissons épouvantables et dégoûtants. Assez de temps pour voir ma courte vie défiler et penser au néant que je laisserais derrière moi.
Si la mort que je devais subir était celle-ci, je n'avais certes pas mourir l'esprit en paix. Mes pensées étaient confuses, déchirées, à vrai dire je n'arrivais même plus à penser. Mon agresseur semblait prendre un malin plaisir à jouer avec moi et ma frayeur. J'étais pétrifiée.
« Je ne veux pas mourir... Je vais perdre Rémus... Je vais mourir... »
Toujours aucun son, ce qui me faisait penser que la peur m'empêchait de parler et que je m'imaginais le faire. Mais je ne pouvais m'imaginer demander pitié, ce qui satisferait le colosse. Je m'arrêtais de pleurer, et serrais les dents ainsi que les poings. Si la mort pouvait venir assez rapidement, ce serait tant mieux pour moi, ou presque... |
| | | Who are You ? Fenrir Greyback Mangemort ♣ Fidèle du Seigneur des ténèbres ▌Age : 29 ▌Parchemins : 187 ▌Points de Rp : 65 ▌Initiation magique : 20/03/2013 | Sujet: Re: Le loup et l'agneau | PV Fenrir & Lance [TERMINE] Mer 3 Avr - 2:46 | |
| La jeune fille était terrifiée, elle semblait vouloir gémir, s'enfuir loin d'ici, loin de lui mais Fenrir la tenait fermement. Personne ne viendrait les gêner, personne ne viendrait la sauver. Il rit, il avait vu comment sa dernière phrase avait anéantis sa petite victime.
" Qu'est-ce qu t'en dis petit blaireau, on pourrait bien s'amuser tout les deux non ? Mais je ne peux pas savoir, puisque tu ne peux pas parler !"
Il éclata à nouveau de rire. Elle essaya de se débarrasser de lui, utilisant un sort informulé mais sans succès. Fenrir était résistant, il ne recula que de quelques pas. Elle essayait tant bien que mal de s'opposer à lui mais elle savait qu'elle n'aurait pas du utiliser sa baguette qu'il venait d'arracher de ses mains, la jetant loin d'elle. Elle se doutait qu'il allait la punir. Elle semblait appeler quelqu'un a travers ses murmures. C'était d'un ridicule. Elle était désespéramment seule et elle ne l'avait pas compris.
Fenrir remarqua le bras de la jeune femme, il pendouillait, inerte, près de son corps. Il la regarda et lui offrit son plus beau sourire sadique.
"On a mal au bras Boucle d'Or ? Cela te fait quoi si j'appuie là ? Tu vas crier non ? "
Il joignit le geste à la parole et appuya violemment sur la blessure de la jeune femme. Les larmes qu'elle avait tenter d'arrêter redoublèrent, elle poussa un cri qui resta malheureusement pour elle silencieux. Elle s’effondra à nouveau dans la neige, à la limite de la perte de connaissance. Fenrir retira le sort de mutisme, elle ne s'en rendrait même pas compte ses mots ne serait que des gargouillement provoqué par la peur et les larmes.
" Ne t'arraches pas inutilement les cordes vocales petit blaireau, personne ne peut t'entendre."dit-il d'un air mauvais.
L'élève répétait sans cesse le même mot, si bas et si faiblement qu'il dû se rapprocher encore plus d'elle pour en saisir le sens. "Remus"
A cette découverte il éclata de rire. *Quelle heureuse coïncidence ! Tomber sur la petite amie de ma création*. Avoir attaqué la jeune femme était d'autant plus jouissif. En effet, savoir qu'elle était lié au jeune Lupin l'amusait encore plus. Il espérait pouvoir voir la tête du garçon lors de la découverte de sa bien-aimée. Il allait vraiment bien rire.
Sauvagement il pressa ses lèvres contre la bouche de la jeune femme, ne lui laissant pas le temps de la mordre cette fois. Il voulait qu'elle se réveille un peu, qu'elle se débatte. Il arracha ensuite son écharpe, et d'un coup de pied fit basculer sa victime à terre avant de s’asseoir sur elle. Il l'écrasait de tout son poids, il sentait que cela lui coupait la respiration, il sentait aussi les battements affolés de son coeur.
" Ça te plaît mon petit chaperon ? Ce n'est que le début. Mais avant que tu finisses par oublier qui tu es je vais te laisser un petit message pour ton petit copain Remus, je suis certain qu'il appréciera"
Il l'a retourna, face contre la neige froide, arracha ses vêtements. Et dévoilant son dos, il inscrivit avec sa baguette, dans la chair de la jeune fille en lui arrachant un gémissement, ses initiales. Un F et un G d'où perlait désormais du sang, deux lettres de feu qui luisaient sur sa peau blanche et fraîche. Il la fit re-basculer face à lui. Il se pencha, parcourant la mâchoire de la jeune fille avec ses lèvres. Elle frémissait à son contact. Il releva la tête et la regarda droit dans les yeux. Elle avait l'air d'une toute petite brebis égarée, effrayée par le grand méchant loup.
" Tu m'appartiendrais presque maintenant, tu es beaucoup plus jolie comme ça. Evidemment elles ne partiront pas tout de suite, ce serait dommage que tu m'oublies Mon Agneau. Mais je n'aime pas ne pas finir ce que j'ai commencé vois-tu, alors si tu pouvais résister un peu, y mettre du tiens ça m'arrangerais "
Il ajouta cela d'un ton amusé. Elle n'avait encore rien vu et Fenrir allait devenir son pire cauchemar lorsqu'il aurait finis. Si elle était encore en vie. |
| | | Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année ▌Age : 30 ▌Parchemins : 1393 ▌Points de Rp : 200 ▌Initiation magique : 19/11/2012 | Sujet: Re: Le loup et l'agneau | PV Fenrir & Lance [TERMINE] Jeu 4 Avr - 7:40 | |
| Fenrir Greyback & Alecia Lukeither Le Loup et l'AgneauL'homme n'était pas décidé à achever sa tâche aussi rapidement que je l'aurais voulu, et je savais à présent qu'il allait s'amuser avec moi jusqu'à ce que mon corps soit brisé de part en part. J'avais beau appeler, crier, je lâchais plus de sanglots plaintifs et de gémissements douloureux que des syllabes bien distinctes. Comment pourrais-je apprécier, même ne serait-ce penser à un infime plaisir dans ma position ? Si à l'instant je n'avais qu'une seule idée en tête, supplier une mort rapide, ce n'était apparemment pas de l'avis du colosse qui semblait prendre plaisir à me voir me débattre inutilement et à pleurer comme une enfant. Ce n'était pas de la mort que j'avais le plus peur, non, je n'attendais même qu'elle parce qu'elle serait la seul à pouvoir me libérer de cette douleur insupportable. C'était de lui. De son visage à présent imprimé dans mon esprit, de ses canines qui semblaient pouvoir m'arracher la jugulaire, de ses bras immenses qui pouvaient me terrasser si aisément. Il s'amusait à profiter de ma blessure, et si la douleur se faisait intense, elle me laissait entre l'éveil et l'évanouissement, ce qui eut pour effet de réduire un tant soit peu cette souffrance.
Ses éclats de rire m'arrachèrent de nouveau frissons et un rictus horrifié, me réveillant pleinement de nouveau. J'étais perdue entre mes pensées qui coulaient inexorablement au fond d'un gouffre, et mon corps qui me maintenait dans une sorte d'éveil insupportable. Il m'attrapa de nouveau avec violence, et cette fois, il m'arracha un baiser qui me donna envie de vomir, mais il écrasait tellement mon visage que je ne pouvais espérer de riposte. J'avais à présent la nausée, le seul qui m'avait jamais embrassé, c'était Rémus. Je n'aurai pu imaginer à quel point un baiser pouvait en certaines circonstances, créer un si gros malaise et un dégoût aussi extrême. Tout mon corps s'était raidi en n'imaginant ne serait-ce qu'un instant ce que ce baiser volé pouvait impliquer d'odieux par la suite. Sans que je puisse réagir, il me mit à terre et s'assit sur moi, m'arrachant un nouveau cri malheureusement silencieux pour toute autre personne que moi.
Je sentais son poids sur mon ventre, et avait l'impression que ma colonne vertébrale et mes côtes étaient sur le point de céder. J'avais la respiration coupée, je suffoquais et ma bouche baignait dans ma cascade de larmes. Mes poings serrés se détendirent sous le manque d'oxygène, j'espérais m'évanouir mais la douleur maintenait toujours mes yeux éveillés. J'aurai voulu me débattre mais je n'avais plus aucune force et à quoi bon pousser alors qu'il devait bien faire le double de mon poids, et ce tout en muscles ? Alors que j'espérais encore que la chose fut coupée court, je fus violemment plaquée sur le ventre, face contre terre alors que j'entendais les déchirement de ma robe de sorcière et de ma chemise. Il ajouta quelque chose sur mon amoureux rouge et or, laisserait un message qui le ravirait.
Que pourraient bien être sa relation avec Rémus ? Je perdis soudain tout espoir, la moindre lueur qui aurait pu me sauver fut avalée par les ténèbres, je voyais à peine la neige sous mon nez. Soudain je sentis une brûlure dans mon dos, menée par le bout d'une baguette, qui se transforma en une douleur encore plus grande, comme si on m'arrachait la chair avec un couteau à vif. Mes doigts se serrèrent de nouveau et je remuais sous la souffrance. J'avais l'impression qu'il gravait comme un message, ou des lettres sur ma peau, le genre de message qui, bien qu'il cicatrise, ne disparaît jamais. Il me fit lui faire face de nouveau et je sentais derechef sa mâchoire contre la mienne. J'avais des spasmes violents, des tremblements, en sachant très bien ce qu'il allait m'arriver dans les prochaines minutes. Des morceaux de mes vêtements jonchaient le sol alors que ce qui me restait sur le dos me couvrait tant bien que mal, et je sentis la chaleur de mon sang coulant se mêler à la neige gelée.
Le monstre ajouta que maintenant, j'étais presque sa possession, je grimaçai et gémis, balbutia que je voulais une mort rapide, que s'il voulait jouer avec mon corps, je voulais être morte d'abord. Si j'avais eu de quoi en finir, je me serais donnée la mort aussi vite que possible. Oui, je voulais me suicider, pour que je n'ai pas à supporter le moindre abus. J'étais de toute façon à moitié écrasée, mon bras droit était déboîté, je sentais mes côtes cogner contre ma chair, certaines avaient sûrement cédé, son coup de pied pour me faire tomber avait dû rajouter à ma peine une nouvelle blessure, et ma mâchoire était crispée sous la douleur de la gifle que j'avais perçue comme un coup de poing. J'arrivais à respirer suffisamment pour articuler mes derniers propos.
Je repartais dans de nouveau sanglots qui m'étouffèrent presque. Alors que je sentais l'excitation nauséabond de l'homme devant ma faible résistance et mon corps mu par la peur et prêt pour le pire des traitements, j'entendis comme un bruit sourd plus loin, des paroles que je n'arrivais pas à saisir, et mon corps se fit plus léger, plus libre. L'inconnu n'était plus sur moi mais plus loin, il me semblait qu'il avait été renvoyé par une lumière floue, une ligne droite, ou une sorte d'explosion vive. Je ne voyais pas clairement ce qui avait bien pu se passer, j'avais l'impression d'être comme au bord du vide, de la mort, ou d'un sommeil profond pareil à un coma.
Tournant la tête, je voyais une nouvelle ombre avancer. L'espoir s'était embrasé. C'était... |
| | | Who are You ? Lance M. Jane. Professeur ♣ Etude des moldus ▌Age : 31 ▌Parchemins : 228 ▌Points de Rp : 88 ▌Initiation magique : 07/10/2012 | Sujet: Re: Le loup et l'agneau | PV Fenrir & Lance [TERMINE] Mer 10 Avr - 0:10 | |
| Lance se promenait tranquillement dans les rues de Pré-au-lard, il avait du faire ça une bonne partie de la journée étant donné qu'une sortie dans la ville attenante à Poudlard avait été organisée et même si les élèves avaient le droit de se balader librement, ils n'en restaient pas moins sous la responsabilité de Dumbledore. Après tout, ça serait tout de même dommage de perdre un élève alors qu'il était en train de faire du shopping, les parents auraient certainement pas apprécié ce genre de choses. Alors le professeur d'étude des moldus c'était proposé pour discrètement surveiller les jeunes qui avaient décidé de sortir du château, enfin discrètement, c'était toujours relatif avec lui. La journée avait plutôt été tranquille, pas de problèmes rencontraient et à l'heure qu'il était, les élèves devaient déjà être rentré dans le domaine de Poudlard. Lui, voulut profiter de la ville encore un peu, pas vraiment décidé à rentrer. Il s'était même décidé à aller manger en ville, il n'avait rien contre la nourriture que leurs servaient les elfes à Poudlard, mais il aimait changer de temps en temps et il y avait de très bons restaurants à Pré-au-lard.
Alors qu'il traversait l'une des rues principales, la tête dans les nuages, comme à son habitude, salivant déjà à l'idée d'un bon petit repas et se demandant s'il n'aurait pas du inviter Pandora à se joindre à lui, il entendit un bruit dans une ruelle proche. Curieux comme il était, il ne put se retenir d'aller voir ce qui s'y passait, il oublia donc son dîner l'espace de quelques minutes pour pouvoir assouvir sa curiosité.
Lorsqu'il découvrit ce qui provoquer ce remue-ménage dans cette rue si calme, il resta figé quelques secondes, n'arrivant pas à croire ce qu'il était en train de voir. Ce n'était pas possible d'assister à de telles choses en pleine rue, il faisait certes noir, mais Pré-au-lard était une petite ville, ça ne pouvait pas se passer ici. Pourtant c'était bien le cas, un homme était en train d'agresser une jeune femme, blonde, pas très vieille. * Wait...mais c'est l'une de mes élèves ! * pensa Lance en reconnaissant le visage ensanglanté de la jeune femme. Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines. Il n'avait déjà pas l'intention de laisser faire ça à une inconnue, mais maintenant qu'il savait que c'était l'une de ses élèves il était encore plus décidé à faire payer cet acte à ce monstre. Instinctivement, il porta sa main dans sa poche pour pouvoir en sortir sa baguette, il ne lui fallut que quelques instants pour choisir le sort qu'il allait utiliser. Il s'avança un peu plus dans la ruelle, histoire d'être le plus proche possible de sa cible, il s'avança d'un pas décidé. Le professeur d'étude des moldus avait disparu pour laisser place au vrai sorcier, il n'était peut-être pas né de parents qui eux aussi avaient des pouvoirs, mais ce n'était pas pour autant qu''il était moins puissant que d'autre, bien au contraire. Les moqueries de ses camarades, lorsqu'il était élève à Poudlard, l'avait poussé à travailler bien plus fort dans certaines matières, pour leur prouver qu'ils avaient tort et les cours du professeur Blackbird en faisait parti.
« Eh ! » dit-il à l'intention de l'homme, pour attirer son attention. Il n'avait pas l'intention de l'attaquer dans le dos, il voulait qu'il le voit. Une fois son attention captée, Lance lança son sortilège et un éclair sorti de l'extrémité de sa baguette, frappant sa cible en pleine poitrine, ce qui eu comme effet de le faire voler, jusqu'à rencontrer une barrière qui arrêta son vol. Profitant de ce temps, Jane se précipita vers Alecia, prenant soin de garder sa baguette près de lui, au cas où son attaquant n'aurait pas eu son compte, il s'abaisse à côté de la jeune femme.
« Alecia, c'est moi, tout va bien, vous pouvez vous lever ? » |
| | | Who are You ? Fenrir Greyback Mangemort ♣ Fidèle du Seigneur des ténèbres ▌Age : 29 ▌Parchemins : 187 ▌Points de Rp : 65 ▌Initiation magique : 20/03/2013 | Sujet: Re: Le loup et l'agneau | PV Fenrir & Lance [TERMINE] Mer 10 Avr - 9:38 | |
| Fenrir était toujours à califourchon sur l'abdomen de la jeune femme. Il pouvait ainsi la contempler et voir la peur qu'il lui instiguait dans son regards, suivre le parcours de ses larmes qui ruisselaient le long de ses joues. Il avait particulièrement bien choisis sa victime ce soir, jolie, résistante, enfin du mieux qu'elle pouvait, jeune et en plus petite-amie de Remus Lupin, à qui il avait gracieusement offert le cadeau, le don de la lycanthropie. Son père avait osé s'opposer a lui, chose qu'il n'avait pas appréciée, il avait donc "récompensé" son fils pour sa stupidité.
La jeune femme le suppliait toujours, essayant d'appeler à l'aide. Il adorait les entendre agoniser entre ses mains et crier grâce, pauvres petites choses si frêles, si fragiles. Les humains était vraiment délicieux, ils avaient une façon si exquise, si pitoyable surtout, de fondre en larme. Fenrir pouvait bien dire ça, il n'avait jamais été vraiment humain, il n'avait jamais pleurer et voir ces êtres si faibles le faire ne lui donnait pas du tout envie d'avoir ce genre d'expérience. Voilà pourquoi il appréciait quelque peu le Lord Noir, lui non plus n'était plus tout à fait humain, il ne s’embarrassait pas de sentiments inutiles.
Fenrir aimait vraiment prendre un malin plaisir à joué avec ses victimes jusqu'à ce qu'elles le supplient. Mais jamais il ne leur donnait l'opportunité de survivre si il ne l'avait pas décidé. Il allait donc finir sa petite affaire avec Boucle d'Or, la laisserait pour morte ou morte sur le neige maintenant rouge puis il rentrerait tranquillement chez lui. Il allait enfin lui montrer qu'elle était sienne tout entière, jusqu'à la dernière particule de son corps. Il l'avait marqué et la marquerait à jamais. Il se pencha pour lui volé un baiser la faisant éclater en sanglot lorsqu'il fut interrompu. Un homme venait de le héler. Il détestait être interrompu lorsqu'il s'amusait.
Fenrir n'eût pas le temps de demander à l'homme d'aller voir ailleurs si il y avait des Hypogriffes car il eût juste le temps d'apercevoir un éclair le frapper pour l'envoyer embrasser une barrière derrière lui. Il se releva péniblement, l'homme était à présent au chevet de sa proie. Il sorti sa baguette et incanta en direction de celui qui venait de gâcher la fin de sa distraction. Il lança un Doloris, espérant faire comprendre à cet imbécile qu'il ne fallait jamais se mettre entre un Loup et sa proie. Il toucha sa cible, écartant le sorcier de sa victime, sorcier qui se tordait de douleur, le sort n'ayant pas cessé. Il s'avança vers lui, prêt à en finir, lorsque ce dernier riposta habilement. Il n'allait pas laisse un simple sorcier l'empêcher de s'amuser. Il lança un nouveau sort dans sa direction. Malheureusement l'affrontement avait ameuté des badauds et avait fait sortis certains de leur maison. Fenrir aurait pu tenir face à tous ces sorciers mais ils risqueraient de le reconnaître et sa mission à Pré-au-Lard risquerait d'être mise en échec. Il pesta, gronda, cracha par terre, jaugeant si le replis stratégique était indispensable. Il semblait bien que c'était le cas. Il s'éloigna du corps de sa victime, du sorcier qui voulait la protéger, pointant toujours sa baguette vers lui. Fenrir finit par abaisser la sienne, fit une petite courbette ironique.
"A bientôt Boucle d'Or. Et toi stupide sorcier, prie pour que ta route ne croise pas mon chemin."
Il disparu donc dans la nuit noire, en transplanant, non sans un dernier regard vers celui qui venait de lui ravir son jouet, avec dans les yeux une promesse plus que certaine de mort et de souffrance.
Dernière édition par Fenrir Greyback le Ven 12 Avr - 4:25, édité 1 fois |
| | | Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année ▌Age : 30 ▌Parchemins : 1393 ▌Points de Rp : 200 ▌Initiation magique : 19/11/2012 | Sujet: Re: Le loup et l'agneau | PV Fenrir & Lance [TERMINE] Mer 10 Avr - 17:50 | |
| Fenrir & Alecia & Lance Le Loup et l'Agneau Tout était toujours brumeux, mais je voyais cette personne assez régulièrement à Poudlard pour le reconnaître. C'était Lance Jane, mon professeur d'études des Moldus. Je n'eus pas vraiment le temps de me demander ce qu'il faisait là, à vrai dire, j'étais nettement soulagée. Mon agresseur avait décollé et Lance était arrivé à côté de moi pour me dire que tout allait bien, ou plutôt que tout irait bien maintenant. Il me demanda si je pouvais me lever, je grimaçai, sachant pertinemment que non, mais je ne voulais pas qu'il se rende compte de mon état. Je m'apprêtais à lui répondre, hochant la tête frénétiquement, mais soudain je le vis tomber au sol et se tordre de douleur.
Tournant la tête au loin, je vis le colosse relevé, et sa baguette relevée sur le professeur, lançant ce qui semblait être un Doloris. J'essayai de me lever, de me redresser, mais ma baguette avait volé je ne savais trop où, impossible de l'attraper pour aider. Et que pouvais-je faire de toute façon ? Incapable de me protéger moi-même, alors aider un professeur ? Si j'avais pu éclater de rire à ce moment là, je l'aurais volontiers fait. Mais Lance avait riposté, et par Merlin, il était doué. Puis il y eut du bruit, et j'avais comme des bourdons dans les oreilles.
Des lumières étaient allumées, et des gens semblaient sortir de chez eux, attirés par le vacarme des sorts lancés. L'inconnu semblait vouloir se retirer, et après une nouvelle menace et une courbette qui donnait froid dans le dos, il disparut sans laisser de trace. Le savoir loin de moi fit se calmer mon cœur affolé, mais une fois la pression retombée, je me sentis plus mal physiquement. Mon épaule, mes côtes et mon genou se firent plus douloureux que jamais. J'étais engourdie par la neige, je n'arrivais même plus à bouger mes doigts devenus bleus, ou violets, je ne savais pas trop. Je détestais me plaindre, de tout, même du pire, mais là, c'était différent. J'avais peur de tout ce qui m'entourait. Cette sensation était horrible et je me sentais comme vide, comme si à l'intérieur j'étais effectivement morte. Se sentir seule, c'était une chose, épouvantable, mais supportable quand on savait comment s'y prendre. Mais se sentir vide, sans importance, pensant que son existence ne vaut pas le coup... Ou ne ne nous appartient plus... C'était pire que tout. Je ne voulais pas qu'on me laisse là, encore moins qu'on me voit dans cet état, mais je n'avais plus la force de me relever.
« Pro... Professeur... Je veux... Je veux rentrer... »
Je voulais rentrer à Poudlard, je voulais me plonger dans mon lit, m'y noyer. Que personne ne me voit. Après tout, personne ne voulait me voir non plus, certainement... Je me sentis soudain plus déprimée que jamais et ce fut de nouveau le trou noir, le gouffre. Mes yeux se fermaient tout seuls et je me sentis partir. Tomber. Dormir. Ce dont je me souviens, c'est d'avoir vu les murs de Poudlard, l'infirmerie peut-être, puis des gens autour de moi, de grosses voix, de plus petites, des grondements. Peut-être que c'était Madame Pomfresh, le professeur Jane, Miss Belacqua aussi ? Tout ce monde ne formait que des ombres devant la lumière qui me donnaient mal à la tête. Je me sentais lourde, et n'avais plus envie de parler à personne. Je ne voulais plus voir personne. Je voulais qu'on me laisse tranquille et toute seule parce qu'au moins, là... Je ne ferais de mal à personne, et n'attirerais d'ennuis à personne...
Qu'allait bien pouvoir faire Poudlard de moi ? J'étais un cas désespéré. Apparemment les cours ne faisaient pas tout pour savoir se défendre, la preuve, je n'avais pas fait le poids. C'était plutôt ironique d'ailleurs... Mes parents pensaient que j'étais dangereuse pour tout le monde, mais au final, c'était moi la fille en danger. Le vilain petit canard, ou l'oisillon tombé du nid. L'agneau mangé par le loup.
Il n'y avait qu'une seule personne que j'aurais voulu voir, mais il ne pouvait pas être là... Il ne pouvait pas savoir ce qui venait de se passer, et je n'étais même pas certaine de rester dans l'école, dans cet état... Je préférais aller dans un endroit où personne ne me connaissait, même un hôpital moldu, n'importe quoi, tout ferait l'affaire. Poudlard était une mauvaise idée. Rester seule...
Seule. |
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