L'entraînement c'était plutôt bien passé, malgré les petites tentatives de Findell qui voulait certainement me faire perdre mon calme, histoire de s'amuser un peu. Enfin, elle avait rapidement vu que ce n'était plus le moment de jouer avec moi et je l'avais vite remise à sa place. Ce qui avouons-le, ne lui avait pas fait de mal.
Après un petit briefing, mes camarades étaient parties se changer les idées au château alors que j'étais restée dans les vestiaires à retravailler une technique qui me paraissait un peu bancale. Fallait dire que depuis ma dispute avec Abi, je ne passais plus vraiment de temps avec les autres, trop sur les nerfs pour supporter la présence de quelqu'un d'autre. La plupart du temps je restais seule à travailler. Une chose était sûre, ce mec était peut-être la dernière personne que je voulais voir, mais au moins, grâce à lui, j'allais les avoir mes ASPICs, vu tout le temps que je passais à la bibliothèque. Ce n'était pas un si grand mal finalement.
Malgré ça, j'étais toujours amer. En colère aussi, de m'avoir faite avoir par cet abruti de Poufsouffle. Jamais je n'aurais dû lui faire confiance, ça c'était sûr. Mais bon, ce qui était fait, était fait et je n'avais plus aucun moyen de revenir en arrière après ça. Cependant, je n'avais pas l'intention de laisser son acte impuni. Inconsciemment, c'était peut-être pour cela que je travaillais autant nos tactiques au Quidditch, car je savais qu'à un moment ou un autre, on allait se retrouver face à face sur le terrain. Et à ce moment-là, j'avais bien l'intention de lui en faire baver. Lui faire regretter le jour où pour la première fois il avait posé ses yeux sur moi. Il allait savoir ce qu'il en coûtait de s'en prendre à une Goldstein. Il n'en ressortait jamais rien de bon, mais ça il ne le savait pas encore.
En attendant de pouvoir l'affronter directement sur le terrain, je restais devant mon tableau à me demander quoi faire. Pas moyen de trouver comment faire pour redresser l'une de mes stratégies, c'était vraiment n'importe quoi. Je savais très bien qu'il ne me manquait pas grand-chose pour qu'elle soit parfaite, pourtant je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Et Regulus qui n'était pas là quand on avait besoin de lui. Puis il n'y avait vraiment rien pour m'aider. Tout était si calme dehors qu'on aurait pu croire qu'un détraqueur venait de passer. S'en était déprimant, enfin, je veux dire, bien plus que ça ne l'était déjà.
Sujet: Re: Enemi ou allié ▲ Libre Jeu 16 Mai - 22:58
Ennemi ou allié ?
par un jour glacial
Miler aurait certainement dû se trouver au chaud à l'intérieur des murs de l'école, comme la plupart de ses camarades. Mais si Miler avait été comme tout le monde, ça se serait su. Donc comme il se fichait de rentrer dans un quelconque moule social, il était sorti pour se rendre dans l'endroit où il se sentait le mieux: la Forêt Interdite. Enfin, plutôt à l'orée de celle-ci. Il aurait en effet été très mal vu de la part d'un préfet de s'aventurer profondément en ce lieu interdit.
On trouvait tout de suite des espèces moins excitantes et fascinantes près du parc de Poudlard. Pour de belles rencontres il fallait au moins s'accorder un petit quart-d'heure de marche. En ces temps troubles, prendre des risques n'était pas vraiment à l'ordre du jour.
Scally, en bon Kneazle, se montrait surexcité par cette sortie en terre sauvage. Miler voyait bien que le félin se prenait pour un tigre ou un autre de ses gigantesques cousins et guettait, tapis dans la neige, une éventuelle proie. Le Serdaigle trouvait que son petit compagnon à fourrure était quand-même un agile chasseur pour débusquer les lièvres et autres écureuils qui essuyaient ses attaques.
Miler savoura le calme de la nature durant une bonne heure, apprit par une mésange que des loups-garous rôdaient dans la forêt les soirs de pleine lune et que certains élèves passaient leurs nuits à se balader hors des dortoirs. Le préfet tenta d'avoir une descriptions des élèves incriminés par la mésange était incapable de différencier deux humains.
Le jeune prit congé du petit oiseau, il recommanda la prudence à Scally qui voulait encore s'amuser et retourna vers l'école. Sans trop savoir pourquoi, ses pas le menèrent à proximité du terrain de Quidditch qui semblait désert. Il décida, sur un coup de tête d'aller prendre son balai dans son casier pour s'accorder un peu de vol.
L'esprit ailleurs, Miler avançait comme à son habitude d'un pas léger et silencieux. Il fut surpris de trouver la capitaine de l'équipe Serpentard immobile devant un tableau. N'ayant pas pour but de la faire sursauter, il fit claquer ses pas sur la carrelage.
«Bonjour, j'espère ne pas arriver juste au moment de ton entrainement...»
Le Serdaigle n'avait pas vraiment regardé le tableau de réservation du terrain et donc ne savait pas si les vert et argent allaient débarquer en nombre. Il n'avait rien contre eux, mais la proportion de futurs mangemorts déclenchait chez lui des visions peu sympathiques.
Mais il sentait que leur capitaine n'aspirait pas à ces noirs desseins. La preuve étant que Scally n'évitait pas la jeune femme dans les couloirs.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Who are You ? Cassiopée L. Goldstein
Élève ♣ Serpentard - 7ème année
▌Age : 31 ▌Parchemins : 364 ▌Points de Rp : 110 ▌Initiation magique : 29/12/2012
Sujet: Re: Enemi ou allié ▲ Libre Jeu 23 Mai - 5:37
Ennemi ou allié ?
Je restais devant mon tableau, la baguette à la main, faisant bouger mes joueurs sur la surface lise. J'allais trouver c'était sûr, je ne savais pas combien de temps ça allait bien pouvoir me prendre, mais j'étais sûre que j'allais finir par trouver. J'avais tout mon temps de toute façon, le terrain n'avait pas été réservé après tout et je n'avais pas faim, je pouvais donc rester là à tourner et retourner cette stratégie le temps qu'il faudrait. Le silence me tapait un peu sur les nerfs. C'était beaucoup trop calme, d'un autre côté, s'il y avait eu du bruit je m'en serais certainement plain aussi. Bon d'accord, j'étais de mauvaise fois et alors ?
Un bruit se fit entendre derrière moi, je n'y fis pas vraiment attention jusqu'à ce que j'entende une voix dans mon dos, je fis volte-face pour voir qui osait venir me déranger dans un moment de réflexion. Si c'était un gryffondor ou un poufsouffle il aurait été servi niveau accueil. Je ne voulais plus les voir ceux-là, mais heureusement pour lui, ou pas d'ailleurs. C'était un Serdaigle. Je me demandais ce qu'il pouvais bien vouloir. Ce n'était pas un espion au moins. Instinctivement je fis disparaître mes croquis d'un coup de baguette. Au moins j'étais sûre qu'il ne pourrait pas m'espionner comme ça. Il me demanda s'il n'arrivait pas en plein début d'entraînement. Je fis non de la tête.
« Non, nous avons terminé. Tu as besoin du terrain ? »
il avait certainement besoin du terrain s'il était venu ici à une heure pareille. Je ne voyais pas d'autre raison. Ou peut-être qu'il aimait simplement le terrain de Quidditch. Je ne m'attendais pas vraiment à ce quelqu'un débarque. Ces derniers temps, je n'étais pas vraiment très à l'aise avec les gens, enfin j'en avais marre de faire semblant alors je les évitais. Mais bien entendu mon éducation reprenait le dessus dès que quelqu'un entrait dans mon champ de vision. Je devais faire bonne figure. Un mince sourire se dessina sur mon visage, de ceux que l'on fait pour être poli. Je connaissais l'aigle de vu. Nous n'étions pas dans la même année et je ne pouvais pas connaître toute l'école, il y avait bien trop de monde. Seulement, il me semblait déjà avoir entendu de celui-ci. Du moins son visage me disait quelque chose. J'essayais de me souvenir ce qu'on avait bien pu me dire à son sujet.
« Tu es Minus, c'est ça ? »
Je n'avais réussi à me souvenir que de son nom, mais ce n'était pas étonnant, chez les serpentards et chez moi aussi, on avait tendance à appeler les gens qui ne nous était pas proche par leur nom de famille. Ça facilitait les choses quand ils étaient beaucoup, pas besoin de se rappeler le prénom de chacun et ça marquait une certaine distance.
Sujet: Re: Enemi ou allié ▲ Libre Dim 28 Juil - 20:54
Ennemi ou allié ?
par un jour glacial
Son intrusion dans les vestiaires avait provoqué une réaction bien normale chez la capitaine de Serpentard. Les croquis disparurent d'un coup de baguette. En tant que simple poursuiveur, Miler s'intéressait très peu aux stratégie de jeu. Il faisait ce que sa capitaine demandait. c'est-à-dire savoir voler sans les mains et réussir à éviter les cognards.
Elle lui répondit que non, leur entrainement se terminait justement. Ce qui expliquait l'odeur de transpiration et de cire à balai qui flottait encore dans l'air. Miler désigna son propre casier, aux couleurs de sa maison.
« Disons que j'ai eu l'envie subite de faire quelques tours de terrains. »
Il n'allait pas lui avouer qu'il fonctionnait aux intuitions et que l'envie de voler n'était pour rien dans ce détour. Pour une raison inconnue, quelque chose avait voulu qu'il rencontre la jeune femme. Un sourire poli étira les lèvre de cette dernière. Pas un vrai sourire, mais un de ceux qu'on donne pour prouver qu'on va bien, éviter les questions gênantes. Miler les connaissait bien.
L'aigle fut sensible aux efforts qu'elle fournit pour se souvenir de son nom. Lui-même était incapable de se souvenir du nom de famille de sa vis-à-vis. Seul son prénom lui revenait. Cassiopée, comme la constellation en W. Pour lui qui aimait l'astronomie, c'était facile à se rappeler.
« Oui c'est bien ça. Mais je préfère que l'on m'appelle Miler. »
On lui avait servi tant de jeu de mots débiles à cause de son patronyme qu'il lui arrivait même de se présenter uniquement sous le nom de Miler Basorius, laissant croire que son deuxième prénom était son nom de famille.
« Et toi tu es Cassiopée, si je me souviens bien. »
Soucieux de se montrer poli, Miler lui tendit la main en souriant. C'était agréable de côtoyer une Serpentard sans être enseveli sous les visions de mangemorts. Sa conscience lui soufflait de justement apprécier ceux qui refusaient de suivre le schéma qui tendait à se dessiner: Serpentard - Magie Noire - Mangemort. C'était courageux de leur part.
« Ton équipe est prête pour le prochain match? »
Les badinages restaient une valeur sûre pour relancer une conversation. Et comme ils appartenaient tous deux aux équipes du prochain événement sportif, il y avait certainement matière à palabrer.