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Je suis tout le monde et personne ▌Age : 104 ▌Parchemins : 24 ▌Points de Rp : 29 ▌Initiation magique : 10/09/2011 | Sujet: La Grande Evasion [PV Franck Londubat et Matthew Abbot] Lun 12 Aoû - 8:59 | |
| LA GRANDE EVASION
Lundi 21 février 1977, ville de Caerphilly, au sud du Pays de Galles, dans la soirée. Cette ville de la banlieue de Cardiff atteint plus de vingt mille habitants, et contrairement à ce que la proximité de la capitale du Pays de Galles le laisse supposer, il ne s’agit pas que d’une banlieue dortoir. Cette ville avait une histoire, très ancienne, celtique, puis médiévale. Blodwyn se savait gallois, et il s’était réveillé dans un cimetière pas loin d’ici… Il pensa avec bonheur que l’on n’était pas loin de sa ville natale, la bien nommée Blackwood. Pas loin de ses premiers exploits de vampire, lorsque le « vampire des vallées » attirait les femmes par sa voix pour s’en nourrir ensuite. La belle époque ! Que de bons souvenirs étaient rattachés à cet endroit ! Les premières gorges arrachées, les premiers sangs coulés, le sentiment de toute-puissance qui émanait du très jeune vampire d’alors… C’était il y a vingt ans, une poussière pour un vampire millénaire comme pouvait l’être Crassus, mais un élément important de la courte vie du vampire quinquagénaire qu’est Blodwyn. Bien entendu, le « chouchou » du grand nosferatu romain avait choisi la carte de la sincérité. Il se rendait vers son lieu de naissance, Blackwood. Il allait s’amuser un peu en chemin. Non, il n’avait pas besoin d’escorte, c’était une sorte de pèlerinage qu’il devait accomplir seul, en bon gallois. Non, il n’avait pas peur des représailles ni de sorciers ni de moldus, car personne ne savait qu’il faisait partie des Cent qui ont participé à la bataille de Bristol. Oui, il revenait vite, le plus vite possible, même. Et c’était vrai, le temps jouait contre lui. Le mois après la bataille allait se terminer, et pour l’instant, Lee Rock ainsi que Dumbledore en étaient encore à la négociation avec Crassus. Ils voulaient des garanties, ils faisaient traîner les choses, mais en promettant qu’ils se rendraient en échange des deux professeurs de Poudlard otages, uniquement à la condition qu’elles soient vivantes et bien traitées. Bludd et Crassus étaient parmi les seuls vampires à approcher les otages, en plus de certains mangemorts, qui ne restaient jamais longtemps, et de vieux vampires triés sur le volet, et nourris préalablement. Les jeunes vampires étaient trop instables et auraient dévoré miss Belacqua et miss MacLane sans être capable de se contrôler. Le vampire des vallées essayait de rendre le séjour forcé des deux femmes moins lugubre et il tentait de les rassurer le mieux qu’il pouvait sur leur sort. Cela faisait trois semaines et elles avaient l’air de tenir, même s’il y a dû avoir beaucoup de découragement et de détresse, chacune leur tour. Le fait qu’elles soient deux à s’épauler devait beaucoup aider leur moral fragile, sans compter que Bludd leur donnait des nouvelles du monde extérieur, et leur chantait des chansons d’espoir, et parfois, de courage face à la mort. Car ils le savaient tous : dans six jours, elles seront exécutées. Même si Dumbledore serait prêt à se sacrifier pour l’une d’entre elles, ce ne sera jamais le cas de Lee Rock. Elles étaient peut-être les premières à penser que la vie de leur directeur était plus importante que la leur. Quelque part, elles se résignaient un peu à mourir. Bludd ne voulait pas leur donner de faux espoirs. Aussi n’avait-il prévenu personne, et surtout pas les otages, qu’il allait tenter de les faire délivrer par deux sorciers. Il avait donné rendez-vous à ces deux mortels à Caerphilly, au pub du « Coq noir », très ancien restaurant qu’il connaissait pour s’y être déjà produit. D’ailleurs, sans surprise, lorsque ses deux invités arrivèrent au pub, Blodwyn chantait devant les clients attablés. Probablement avait-il usé de son charme devant le responsable du restaurant pour autoriser cela. Quoi qu'il en soit, chacun écoutait religieusement la belle voix du non-humain. Après les applaudissements qui accompagnèrent la fin de son tour de chant, le vampire alla directement à la rencontre de l’auror Londubat. « Ah ! Monsieur Franck ! Comme je suis content de vous revoir en de meilleures circonstances. J’espère que vous vous portez bien et que vous avez entendu la fin de ma chanson. Enchanté, monsieur, je m'appelle Blodwyn Bludd. Et vous êtes ? » demanda-t-il successivement à Franck puis au compagnon de l’auror, un sourire illuminant son visage et dévoilant sans complexe ses canines proéminentes. Apparemment, le vampire ne se souciait pas de la discrétion. Pourtant, il avait glissé une photo au mortel qu’il connaissait ainsi que deux mèches de cheveux. Il salua d’autres personnes venues le féliciter de son numéro, et partit, la main et la tête hautes. La photographie montrait le très vieux château de la ville. L’impressionnante forteresse du douzième siècle était le deuxième point de rendez-vous. Malgré son apparente insouciance, Bludd se méfiait donc. Des vampires, mais probablement aussi des sorciers. Et en effet, une demi-heure plus tard, le vampire, emmitouflé dans une cape noire le confondant avec l'ombre de la bâtisse, attendait discrètement, sous une petite pluie froide, ses deux visiteurs au pied du château médiéval. Les deux humains devaient s’être transformés en faux vampires, parfumés pour que l’odeur du sang ne parvienne pas aux narines des quelques cent cinquante vampires qu’ils risquaient de croiser, et prêts au transplanage. Le projet d’évasion était très risqué, fou même, et provoquerait leur mort à tous les cinq (otages compris) à la moindre erreur. Pourvu que personne ne les ait surpris. - Spoiler:
Le lieu de transplanage est le superbe et gigantesque parc national de Brecon Beacons. Si vous voulez jouer le transplanage, ce sera dans l’abbaye en ruines de ce parc. Vous êtes libres de l’apparence du vampire dont vous vous faites passer. J’attends vos deux posts pour continuer l’histoire. C’est parti pour notre mission impossible !
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| | | | Sujet: Re: La Grande Evasion [PV Franck Londubat et Matthew Abbot] Lun 12 Aoû - 14:35 | |
| Il n'en avait pas parlé à Alice, ni à Marlène. Il ne voulait pas les inquiéter. Il savait qu'il n'aurait peut-être pas du, que d'autres étaient plus qualifiés que lui mais c'étaient son amie et son ancienne directrice de maison. Il ne pouvait pas les laisser mourir sans rien faire. Maugrey recommandait la prudence. Il avait pas tort le vieux bougre. Frank savait que tous ces "tu es trop tête brûlée, mon garçon !" ou encore ces "Londubat ! Réfléchis avant de foncer !" étaient fondés. L'Apprenti Auror n'était parfois pas prudent quand il s'agissait de se battre pour ce qu'il aimait, pour ses idéaux ou pire encore pour ses amis, sa famille ou sa petite amie. Mais il n'y pouvait rien. Il essayait de se freiner, d'écouter les conseils avisés de son mentor et des autres Aurors, de penser à la peine qu'il pourrait infligé à sa tendre Alice. C'était plus fort que lui. Toujours zen, l'ancien Poufsouffle devenait téméraire dans ses actions quand il s'agissait d'aller au front. Il n'avait pas apprécié que Pandora le remise à une mission qu'il qualifiait presque de lâcheté lors de la bataille. Au final... même sur cela, il avait échoué, se faisant méchamment dérouiller par un Mangemort. Heureusement, elle avait été là. Puis lui...
Dumbledore lui avait passé le message de Bludd. Frank était partagé sur ses sentiments. Honoré que le vampire ne fasse confiance qu'à lui parmi les humains. Un peu inquiet par l'idée du plan. Mais totalement excité et prêt à partir. Il était hors de question qu'il continue à se rouler les pouces en attendant que Pandora et Olive soient exécutés. Il avait rongé son frein, avait été plus imprudent lors des missions confiés par Lyanna. Frank avait été patient, espérant que Dumbledore, Lee Rock ou Maugrey finirait par trouver un moyen. Mais le temps n'était plus à la réflexion. Bludd leur avait fourni un moyen de tenter de délivrer les deux femmes. Et c'est ce qu'il allait faire. Au début, il ne voulait mettre personne en danger. Mais Matthew était chez lui le soir où il avait reçu le parchemin. Il s'inquiétait également pour Pandora qui était une de ses amies proches. Frank a essayé de le dissuader de venir mais Matthew avait le même regard que lui à ce moment-là. Le genre de regard où on se dit "Ensemble". Il le fallait.
Il avait alors écris à Dumbledore pour demander à Bludd de lui accorder la compagnie de Matthew, que le vampire avait fini par accepter, empreint d'un peu de méfiance. Il s'était donc rendu tout deux en transplanant dans la petite ville indiquée par Bludd, le rejoignant dans le restaurant "Le Coq Noir". Bludd avait voulu se servir de ce restaurant comme couverture pour amener les deux Sorciers jusqu'au repaire où étaient retenus les deux professeurs. Le vampire était prudent et voulait surement vérifier que personne ne suivait les deux membres du Ministère. Leur infiltration devait être secrète et discrète.
En passant la porte, Frank entendit immédiatement la voix du vampire. Il comprenait facilement la fascination que pouvait avoir beaucoup de vampires sur les Moldus... C'était surement à cause de vampire comme Bludd que les légendes sur les buveurs de sang enjôleurs existaient et fascinaient certains Moldus et beaucoup de Sorciers. Il resta à écouter le séduisant vampire et applaudit aussi vivement que les Moldus à la fin de la chanson. Il se reprit rapidement, pour éviter d'attirer l'attention et se sentait un peu gêné. Cela lui rappelait l'effet des Vélanes. Mais c'était d'autant plus gênant que c'était un homme.. enfin... un vampire masculin qui l'avait mis ainsi en transe.
Il lui sourit, timide mais ravis de revoir cet être qui lui avait sauvé la vie et qui se risquait encore dans sa position délicate de double agent pour délivrer deux inconnues à qui il ne devait rien. Il lui serra vivement la main et cacha vite son air surpris de sentir quelque chose se glisser dans la sienne.
"Merci messire Blodwyn ! Oui, nous sommes arrivés à temps pour la fin. J'aurais voulu en entendre plus ! Je vois que votre voix a plus de succès ici !"
Frank fit un sourire complice au vampire et inclina la tête puis laissa Matthew se présenter. Bludd quitta le restaurant, après avoir salué ses admirateurs, laissant les deux Sorciers quittaient peu avant, discrètement, le même endroit. Frank dirigea Matthew dans une ruelle sombre. Il observa juste avant les deux mèches de cheveux qui accompagnaient la photographie ainsi que le château se trouvant sur celle-ci. Bludd avait tout prévu comme il l'avait promis dans leur échange. L'Auror s'adressa à son compagnon à voix basse :
"Tiens, la photo. Interroge un Moldu pour savoir où il se trouve. Jette un Oubliette après ou trouve une excuse, c'est toi l'expert, Matthew !"
Il était tendu et très sérieux. La témérité n'empêchait pas toujours la réflexion contrairement à ce que pensait Maugrey. Juste qu'il ne pensait pas toujours à tout, juste au principal pour être efficace, rapide et prendre le moins de risque possible. Il laissait juste son instinct un peu trop le guider. Cela lui avait sauvé plusieurs fois la vie, mais l'avait risqué également trop de fois au goût de Lyanna et Maugrey. Il laissa son ami partir, lui souriant tout de même, l'encourageant. Par cette petite pluie froide de février, c'était la moindre des choses pour celui qui risquait sa vie à ses côtés.
Il mélangea chacune des mèches aux deux gourdes remplis de Polynectar. Le plus dur, ce n'était pas l'apparence. C'est que son ami et lui aurait encore le cœur qui bat, le sang qui courrait en eux. Il n'avait pas trop de solution pour cela... à part... Matthew était déjà de retour, victorieux. Il lui sourit encore une fois et lui tendit la gourde. Ils avalèrent malgré le désagréable goût qui arracha une grimace à l'apprenti. Il ne s'y habituerait donc jamais, après toutes ces missions ?
Il vit ses mains se transformaient lentement et devenir très pâle, tandis que Matthew changeait également. Il avait devant lui un parfait étranger, blond aux cheveux longs, pas mal emmêlé. Son visage était plutôt fin, voir creux pour les joues et son regard noir brillait. Ils enfilèrent ensuite leurs costumes, choisis selon les conseils de Bludd. Frank pointa ensuite sa baguette sur son collègue puis sur lui.
"Sine odoramentum ! Cela dissipera toute odeur de nos corps, y compris celui plus fin et subtil du sang. Pour nos cœurs qui battent, je ne peux pas grand-chose... A moins que tu n'ai une idée, Matthew ?"
Les deux Sorciers avaient décidés d'aller à pied jusqu'au château, pas si éloigné que cela. Surtout, cela évitait que des vampires rôdant autour du château voient deux d'entre eux transplanés. Ils rejoignirent Bludd qui attendait patiemment et en retrait. Ils allaient pouvoir bientôt entrer. Mais avant, plusieurs questions se posaient.
"Nous voici. Avant d'y aller, Bludd, laissez moi vous remercier encore de ce que vous faîtes pour nos deux amies. Nous vous sommes à jamais redevables. Maintenant, je pense qu'il nous faut des renseignements sur les corps que nous avons empruntés. Quels sont nos noms, nos rangs ? Quels sont nos caractères ? Et aussi, où se trouvent-elles ? Gardées ?"
Frank écouta attentivement et enjoignit Matthew a posé ses propres questions. Plus ils avaient de renseignements, moins la mission serait fait à l'aveugle. Plus ils auraient de chance de tous s'en sortir.
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| | | Who are You ? Matthew Abbot Ministère de la Magie ♣ Je veille sur la communauté sorcière ▌Age : 29 ▌Parchemins : 98 ▌Points de Rp : 13 ▌Initiation magique : 27/06/2013 | Sujet: Re: La Grande Evasion [PV Franck Londubat et Matthew Abbot] Dim 8 Sep - 8:16 | |
| « N'éveillez pas le lion qui dort. » Philip Sidney Eveil. Enfin, il se réveillait. Non comme chaque matin quand il prenait son petit déjeuner, jouait avec son fils, embrassait sa femme et filait par la cheminée à son bureau. Non, ce n'était pas un réveil physique mais mental qu'il opérait à cet instant. Matthew avait toujours eu cette force en lui, ce courage même... mais il avait toujours voulu l'ignorer car il ne se sentait pas à la hauteur de la guerre qui toquait à la porte de chaque sorcier. Cette situation le révoltait, faisait serrer ses poings en lisant la Gazette, mais il n'agissait pas. Il tenait trop à sa petite famille, à sa situation tranquille pour agir. Il n'était pas l'auror qu'il présageait être à Pouldard... Mais il avait l'âme pour.
Quand Frank reçut un hibou, c'est donc sans hésitation que Matthew le défia de refuser sa venue, pointant son regard bleu, profond et déterminé, qui voulait dire si je ne vais pas avec toi, j'irais seul. Mais Matth espérait fortement que l'apprenti auror et surtout ami irait avec lui. Pas qu'il ait peur de s'aventurer seul au milieu de vampires assoiffés de sang et de mangemorts timbrés (bien que ça ne s'annonce pas des plus reposantes soirées) mais il savait que la présence du jeune Londubat assurait sa présence tout au long de la mission, ou du moins il l'espérait. Et il fit bien car le 21 Février, voilà qu'il put embarqué à Caerphilly.
Il avait précisé à sa femme qu'il aurait une mission nocturne, ce qui n'avait dû arrivé qu'une seule fois depuis qu'il était au Ministère. Mais la méfiance de Kathleen avait fini par tomber sous le sourire rassurant de son époux. Après un "A tout de suite" plus confiant qu'il ne l'était réellement, il transplana pour rejoindre Frank au Coq Noir où le mystérieux vampire les attendait. A la différence de son ami, Matthew n'était venu qu'après le carnage de Bristol pour faire son boulot auprès des moldus, il se sentait donc en retard question expérience par rapport à lui.
S'il avait été touché, c'était plus émotionnellement que physiquement mais cela ne l'empêchait pas d'être aussi décidé à libérer Olive et Pandora. Olive car son ancienne Directrice avait vu du potentiel en lui dès sa première année, lui ayant toujours donné confiance et protection : il se refusait de laisser un telle personne disparaître car ce serait une terrible perte chez les sorciers. Et Pandora, ô chère Pandora : le lien qu'elle avait Matth était si affectueux, complice et proche que son absence, même professorale, faisait déjà souffrir le jeune Abbot.
En apprenant qu'on l'avait enlevée, il était devenu l'ombre de lui-même, pensant foncer droit chez les mangemorts sans réfléchir. Ses collègues avaient fait de leur mieux pour le convaincre qu'il ne pourrait rien et que, de toute façon, il ne savait pas où étaient enfermées les deux sorcières. Ce travail ne le concernait pas lui mais les sages et prudents Dumbledore et Lee Rock... mais aux caractères trop hésitants au goût de Matthew. Mais ce fut surtout Kathleen qui le détendit, comme toujours. Cependant, cette détente qu'il avait réussit à maintenir en son cœur, même peiné, ne l'empêcherait aucunement d'agir ce soir-là. Il ferait tout pour sauver ses deux amies, pour les protéger du mal qui avaient oser s'en prendre à elles.
Les deux ex-poufsouffles entrèrent dans le restaurant animé par des chants harmonieux. Le blond ne put rester insensible à cette musique de mots, même après avoir saisi que le chanteur était le vampire qu'il cherchait. Malgré le plaisir d'une telle prestation, il n'applaudit pas comme les autres clients et Frank : le stress de la prochaine mission l'influençait plus qu'il ne le disait et ses mouvements étaient comme ralentis par le charme du vampire. C'était la première fois qu'il rencontrait une telle créature et il était surpris avec quelle tranquillité ce dernier dévoilait ses canines par des sourires joyeux, alors que les moldus étaient à proximité.
Blodwyn Bludd, c'était bien le vampire qui promettait de les aider. Le blond s'était dressé à son approche, prudent et attentif, sa baguette cachée mais toujours prête à être brandie. Cependant, Bludd ne semblait pas belliqueux, voulant juste se présenter. Matthew sourit comme à son habitude, de ce sourire qui se veut confiant et tranquille : "Enchanté, Mr Bludd. Je suis Matthew Abbot. Merci d'accepter ma venue." Les sourires ne disparurent pas alors qu'ils se jugeaient par cette première rencontre, Matth appréciant beaucoup que Bludd soit aujourd'hui parmi ses alliés vu sa carrure. Le vampire salua encore ses fans moldus avant de quitter l'établissement d'un pas assuré.
Ils attendirent avant de sortir à leur tour, s'éloignant de l'animation pour rejoindre le calme des ruelles, que n'atteignait pas la lumière de la lune, voilée par des nuages encore chargés de pluie.... et qui recommencèrent à pleuvoir après une si courte pause. Frank tendit la photographie du château et Matthew se dirigea vers la place la plus proche. Il exécutait parfaitement les sortilèges d'Amnésie mais savait que ces sorts pouvaient avoir un gros impact sur les pauvres moldus qui n'avaient rien demandé à personne. S'il le pouvait, il l'évitait donc. Sans délaisser son sourire avenant, il se dirigea d'un pas précipité à cause de la pluie vers un petit abri où une femme sortait son chien :
- Excusez-moi, madame... lança-t-il de sa voix tranquille . Est-ce que vous sauriez où est ce château ? Mon frère l'a prit en photo quand il est venu il y a deux ans... mais je ne sais pas exactement où il est... - Bien sûr, sourit-elle. Vous continuez vers là bas et à la deuxième vous tournez à droite... Y aura un petite allée, faut juste continuer tout droit : vous pouvez pas le rater ! - Merci beaucoup madame... - Vous n'y allez pas ce soir quand même ! Et puis, maintenant il est fermé au public, vous savez ! précisa-t-elle. - Ah ? Il fit mine de réfléchir à voix basse : Bon... j'irais le voir de l'extérieur au moins... demain j'aurais du temps... Bonne soirée ! - A vous aussi mons...
Il ne lui laissa pas le temps de le submerger de questions, filant sous la pluie vers un des hôtels proches... avant de bifurquer vers la ruelle où Frank avait déjà les gourdes de polynectar prêts. Il prit celle que lui tendait son ami : "Le château n'est pas loin du tout... Bon, bah... santé !" trinqua-t-il pour se donner courage. Il laissa la mixture glisser dans sa gorge, se retenant de vomir malgré ses hauts le cœur. Il n'avait jamais vu et encore moins bu du polynectar... et il s'en serait passé s'il avait pu.
Déjà il se sentait différent comme si sa peau s'étirait et se contractait. Il sentait ses cheveux s'allonger jusqu'à ses épaules et en palpant son visage émacié, il dénota ses mains presque translucides propres aux vampires. Devant lui, Frank n'était plus Frank : plus grand, les épaules plus larges, les cheveux bouclés et noirs de jais,... en y réfléchissant, un peu comme Rookwood du Ministère... Rookwood vampirisé avec des yeux d'onyx, des canines pointues et la peau maladive. Mais les deux sorciers n'avaient que l'apparence de vampires, leur cœur continuait de battre, diffusant leur sang à l'odeur sûrement alléchante pour les suceurs qui grouillaient le château d'à côté.
Le jeune Auror lança sur eux le sortilège : "Sine odoramentum" pour voiler leur odeur, à quoi proposa Matthew une variante du sortilège de mutisme pour leur cœur. Il pointa sa baguette vers son organe si bruyant aux oreilles sensibles et murmura "Cor in silencio" et il fit de même pour son ami. Le léger battement, qui pouvait s’accélérer lors d'un stress, lui manquait maintenant qu'il ne pouvait plus l'entendre... Il s'obligea à se ressaisir vite de ses divers changements physiques et enfila la tenue spéciale que lui tendait Frank. Une fois prêts, Matthew guida l'apprenti-auror vers le château, heureux d'avoir demandé car la nuit et la pluie ne facilitaient pas la vision.
Bludd les attendait à cent mètres du château, à couvert le temps que le trio se coordonnent. Frank remercia une nouvelle fois le vampire, que Matth appuya d'un simple mais sincère hochement de tête. Il ne connaissait pas assez le mystérieux être de la nuit pour le couvrir d'éloge alors que les otages n'étaient mêmes pas encore sauvés. Mais il avouait à lui-même que ce Bludd était bien courageux d'ainsi trahir les siens... Le jeune Auror profita de la présence du vampire pour l'assaillir de questions. Il avait bien raison car après il serait trop tard. Le blond en ajouta quelques unes, de sa voix calme et précise, voilant la panique au fond de son cœur silencieux :
- Sont-elles gardées au même endroit ? Ont-elles été assez bien nourries pour se déplacer normalement ? Aussi, où sont confisquées leurs baguettes ? N'y a-t-il pas des procédures spéciales et longues pour avoir accès aux prisons ? Et pour ce qui est des mangemorts, quelles relations entretiennent-ils avec les vampires ? Et vice versa ?
Pleins d'autres questions allaient poindre mais ils allaient devoir fixer rapidement les réponses pour ne pas tarder plus leur mission. Cette dernière serait dangereuse, éreintante et sûrement longue. Il allait falloir être minutieux et efficace mais malgré sa peur première, le blond se voulait confiant et optimiste, comme à son habitude. Même si de l'extérieur, il avait tout du fonctionnaire tranquille, il avait l'âme d'un sorcier de terrain. D'ailleurs, toutes ses missions extérieures, même si elles n'étaient pas aussi périlleuses, n'avaient jamais connues d'échec.
Il savait gérer en territoire inconnu, c'était son boulot d'improviser et d'utiliser les alternatives aux apparences compromettantes pour son statut de sorcier. Et ça ne serait pas différent aujourd'hui, sa baguette caché dans son costume de vampire, prête à intervenir et ses yeux attentifs décelant tout de son environnement pour réagir efficacement si une attaque survenait. La présence de son ami Frank le rassurait, de même que celle du mystérieux vampire qui assurait au moins la présence d'un allié dans le château ennemi. "Pandora. Olive. Tenez bon, nous allons vous sauver". [Hrp]Désolée du retard : en espérant que cette réponse conviendra ![/Hrp]
Dernière édition par Matthew Abbot le Dim 13 Oct - 8:03, édité 1 fois |
| | | Je suis tout le monde et personne ▌Age : 104 ▌Parchemins : 24 ▌Points de Rp : 29 ▌Initiation magique : 10/09/2011 | Sujet: Re: La Grande Evasion [PV Franck Londubat et Matthew Abbot] Ven 13 Sep - 9:30 | |
| Blodwyn Bludd Le vampire fit une mine de révérence devant la réplique de l’auror, apparemment satisfait de son succès. Il salua chaleureusement le deuxième mortel. A les voir, on aurait plus cru une star saluant ses deux plus grands admirateurs plutôt qu’un être de la nuit capable de se jeter sur ces proies pour se nourrir. Ils se rendirent leurs sourires tandis que Bludd enchaîna après la réponse du sorcier : « Oh mais de rien, monsieur Matthew. Je sens que vous êtes quelqu’un de sympathique. Voyez-vous, j’ai horreur des gens trop sérieux, trop cartésiens, je préfère de loin des personnes plus imaginatives, plus ouvertes à la création, à l’improvisation et à l’art. Mon petit doigt me dit que vous êtes exactement le genre de personne que je décris. Monsieur Franck a décidément bon goût… et je ne dis pas cela parce que je l’ai goûté, rassurez-vous ! »Trouvant son trait d’esprit bien trouvé, Blodwyn fit une tape amicale sur l’épaule de Londubat avant de partir. Une fois au dehors, son sourire disparut. Il prit une voiture moldue et s’engouffra dans les rues de la ville galloise. Garé à un parking peu éclairé, il sortit une longue cape sombre et se fondit dans l’obscurité. Il passa par plusieurs détours pour être sûr de ne pas être suivi, et réussit, par un bond exceptionnel, à sauter de la douve du château à la porte imposante près du pont levis. Il se mit dans un coin de la tour gauche, enveloppé dans sa cape sombre qui, grâce à l’obscurité de cette nuit nuageuse, lui servait presque de cape d’invisibilité. On aurait dit un deuxième personnage, un prédateur à l’affût, mais en même temps, une proie qui mettait tous ses sens en alerte au moindre bruit. Plus rien à voir avec le chanteur rieur, sans complexes, presque à paillettes, du bar. Une inquiétude le prit lorsqu’il vit arriver deux de ses compagnons vampires. Il lui fallut une longue seconde avant de comprendre qu’il s’agissait des deux sorciers transformés grâce à leur potion. Il avait pourtant lui-même fourni les cheveux ! Mais Blodwyn n’avait pas la conscience tranquille, il savait que si Crassus était mis au courant de sa traîtrise, il ne se contentera pas de le décapiter, il le fera beaucoup souffrir avant. Il n’hésiterait pas à faire un exemple en réalisant le pire cauchemar de Bludd : lui couper la langue et lui crever les tympans, et le forcer à vivre ainsi un siècle ou deux. *Allons ! Ce que je peux avoir en contrepartie vaut bien tous les risques que je prends.* se dit Blodwyn pour se donner du courage. Mais qu'est-ce que Dumbledore et le ministère avaient bien pu lui promettre ? Le jeune vampire fit un pas en avant pour se faire voir des deux sorciers transformés. L’illusion était parfaite. Le vampire avait beau se concentrer, il ne parvint pas à entendre le tambour de leurs cœurs, ni même à sentir l’odeur de leur sang. L’un des deux parla. La voix aussi était parfaitement bien imitée. Décidément, ces sorciers étaient incroyables ! Ce qui retint le jeune vampire d’empaler les deux simili-vampires fut le contenu des paroles d’Edward, le vampire centenaire. Il ne pouvait s’agir que de « monsieur Franck ». Le sourire de Bludd devant les remerciements répétés de l’auror fut moins large, mais probablement moins forcé qu’au pub. « Ne dites jamais « à jamais » à quelqu’un de ma race, car le temps pour un vampire est très différent de celui d’un humain, monsieur Franck. » lui reprocha sur le ton de la plaisanterie, le vampire des vallées. « Mais je ne me lasse pas de votre admiration. Permettez-moi d’en faire de même pour tous les deux, car venir volontairement dans un nid de cent cinquante vampires pour délivrer deux amies, c’est tellement courageux que j’ai l’impression d’être un couard en face de vous. »Pour les salves de questions, Bludd essaya de répondre le plus synthétiquement possible. Le temps pressait. Il savait que les deux mortels ne pourraient garder cette apparence plus de quelques heures. Deux ? Trois ? Quoiqu’il en fût, le temps était compté. « Vous, monsieur Franck, vous appelez Edward. Vous avez une centaine d’années, vous êtes plutôt taciturne, renfrogné, mais pas bête. Vous traînez souvent avec vous, monsieur Matthew, qui vous appelez maintenant Jack. Vous avez soixante-dix ans, vous êtes un jeune vampire un peu foufou, mais vous avez encore des réflexes humains : vous tenez tant à la vie que vous ne ferez rien pour vous gâcher l’immortalité. Zéro prise de risques, vous vous aplatissez face aux plus vieux, et même aux moins vieux. Tous les deux n’êtes pas très aimé, mais vous n’avez pas d’ennemis non plus. Trop solitaire pour l’un, trop « carpette » pour l’autre. Occasionnellement, vous vous retrouvez à trois, vous deux et un autre vampire centenaire du nom de Hans. Mais j’en ferai mon affaire, de celui-là. Personne ne sera surpris de vous voir côte à côte, ni d’éviter les autres. »
Pour les otages, il fallait les rassurer et leur donner le plus d’informations possibles pour réussir l’évasion. « Elles sont gardées toutes les deux dans la crypte d’une ancienne abbaye du parc national de Brecon Beacons. Ce parc est gigantesque, c’est-à-dire qu’il est plus de… trois fois plus grand que Londres ? Il regorge de cachettes pour mes confrères, mais nous sommes réunis plutôt vers les montagnes Noires, là où l’on dit que même les rayons du soleil ne pénètrent pas. »Ce parc national était très connu au Pays de Galles, et il est très touristique. Blodwyn évita de révéler aux deux sorciers qu’il y avait beaucoup de disparitions inexpliquées de randonneurs ces derniers temps… « Crassus ne fait confiance qu’à moi et aux nosferati pour les garder. Nous ne pourrons jamais récupérer leurs baguettes, elles sont entre les mains de Crassus, et vous ne feriez que le chatouiller, même à vous deux réunis. Miss Pandora et miss Olive sont entourées de gousses d’ail pour les protéger des vampires plus faibles, mais effectivement, il y a deux cordons de sécurité à l’entrée de l’abbaye et à l’entrée de la crypte. Je pourrai convaincre le premier cordon de vous laisser passer grâce à ma voix, mais ce sera plus difficile pour le deuxième cordon, constitué de deux vampires bicentenaires, je crains qu’il ne faille les affronter. Elles sont bien nourries, elles vont bien, j’ai essayé de les distraire le plus possible, même si l’ail me tient à distance d’elles. Crassus vient les voir régulièrement, l’ail ne lui fait plus aucun effet depuis des centaines d’années. Il s’occupe bien d’elle, car il sait qu’elles sont précieuses, mais il les livrera en pâture à ses légionnaires dès que l’ultimatum expirera. »Il restait une information importante dont il fallait répondre. « Les mangemorts viennent très rarement, ils ne sont pas suicidaires. Ils se servent de messages envoyés par des hibous. Nous aimons beaucoup nos petits frères nocturnes, figurez-vous. » Le sourire de Bludd s’élargit. « Je sais que leur chef voudrait récupérer une otage sur les deux, ils sont en pourparler avec Crassus et ses deux maîtres. Je ne vous l’avais pas dit ? Il existe deux vampires plus anciens et plus puissant encore que mon maître. »
Quand on sait que le dénommé Crassus a dévié un sort tel que l’avada kedavra d’un simple revers de main et qu’il n’est que le numéro trois, comment devait être les deux plus puissants ? Bludd ricana. « Mais ne vous inquiétez pas, ils ne sont pas près de l’abbaye. En fait, sur les cent quarante-cinq, seuls quarante de mes confrères sont à l’abbaye, dont deux nosferati : Crassus et Angel. Rassurés ? »Bludd montra une photo des environs de l’abbaye, ainsi qu’une carte pour montrer d’où il s’agissait, le tout pour aider les deux sorciers à effectuer le transplanage d’escorte. « Je me concentrerai très fort sur cet endroit. Cela vous aidera à vous guider. Si par malheur nous étions séparés, Edward et Jack, tentez d’avoir le moins peur possible : un vampire ne sue pas, et la sueur est une odeur que nous repérons assez facilement. Soyez donc détendus. Un vampire peut respirer s’il le désire, et surtout s’il veut parler : Pas de son sans air. Mais si vous soufflez trop, on détectera votre haleine, qui risque d’apparaître trop… vivante. Respirez le moins fort possible et tout ira bien. »Bludd, après ces recommandations, agrippa les bras de ses deux compagnons et se concentra pour le transplanage d’escorte. Pourvu que tout marche comme prévu... Publius Crassus Pendant ce temps, Publius Crassus, toujours aussi affreux mais mélancolique, impitoyable mais prévenant, apporta le repas du soir aux deux otages. L’une d’entre elles s’était endormie, l’autre semblait bien éveillée. « Bonsoir, miss MacLane. » lui glissa-t-il. « Voici votre repas. » Seuls Angel, Crassus et Blodwyn étaient habilités à servir les deux otages sans risquer qu’ils se précipitent sur elles pour les vider de leur sang. Cela ne dérangeait pas le général de servir de majordome pour les deux humaines. Il leur fournissait tout ce dont elles souhaitaient : des bougies, un briquet moldu, des feuilles et de l’encre pour écrire, des livres, des couvertures, des sacs de couchage… tout cela trouvé dans les équipements de randonneurs qui avaient servi de déjeuner à ses légionnaires et à lui-même. Elles avaient même le droit d’allumer un barbecue, mais la fumée les aurait asphyxiées bien vite, tandis qu’elles auraient été sans dommage pour un nosferati de la trempe du général, insensible au gaz, et très résistant au feu. Et de toute façon, pour aller où ? Quarante vampires affamés les attendaient à l'extérieur. Elles le savaient lors des sorties nocturnes que Crassus leur accordait. « Désirez-vous autre chose ? Bludd n’est pas là pour vous chanter quelque chose, mais nous avons récupéré le journal d’aujourd’hui. »
A peine y avait-il quelques gouttes de sang sur le journal moldu qu’il lui tendit. Inutile de se demander où il se l’était procuré… - Spoiler:
Olive: si notre chère professeur ne désirait pas lui parler, Crassus partirait. Si elle voulait échanger quelques mots, il resterait pour lui répondre. Matthew: à toi de choisir si le transplanage d'escorte a marché pour Matthew ou s'il s'est un peu éloigné de l'abbaye. il rencontreront forcément des vampires, je te laisse imaginer ce qui s'y passe. Si tu veux déjà arriver jusqu'au deuxième cordon, tu peux le faire aussi.En ce cas, je reprendrai la main pour décrire les deux vampires qui vous attendent.
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| | | Who are You ? Matthew Abbot Ministère de la Magie ♣ Je veille sur la communauté sorcière ▌Age : 29 ▌Parchemins : 98 ▌Points de Rp : 13 ▌Initiation magique : 27/06/2013 | Sujet: Re: La Grande Evasion [PV Franck Londubat et Matthew Abbot] Lun 14 Oct - 9:56 | |
| « On a besoin dans la nuit de croire au soleil. » Jean-Louis Boulic Nuit. Presque noire mais pas entièrement, car si la pleine Lune n'était pas pour ce soir là, l'astre se formait déjà à moitié et éclairait la scène de sa lumière pale et étrange. Parmi les ombres qui s'allongeaient dans le paysage gallois, une était mouvante. Un vampire. Un faux malgré son cœur silencieux. Si Kathleen Abbot voyait son mari, elle serait incapable de le reconnaître. Il n'était plus le Matthew qu'elle connaissait... du moins, en apparence. Il avait un sourire plus mordant et plus décidé que jamais, malgré la peur. Il avait l’apparence d'un certain Jack, jeune et discret vampire mais n'ayant pas encore acquis le calme de ses pairs à sang froid...
Sang froid. Matthew faisait tout son possible pour le garder malgré la situation. Il tentait de se préparer pour le personnage de "Jack le Vampire" comme n'importe lequel des rôles qu'il avait pris auprès des moldus auparavant... Mais le problème était que là, ces interlocuteurs n'allaient pas gentiment attendre qu'il jette un Oubliettes si ça tournait mal... Et ça commençait déjà mal car, malgré la confiance que les deux sorciers voulaient ressentir à l’égard de Bludd, leur transplanage les avait séparés. Le blond se poussait à respirer par le ventre pour faire peu de bruit tout en gardant un air sain et salvateur dans son corps. Il continuait sa route dans Brecon Beacons dont le vampire n'avait pas exagéré sur l'immensité verte et sombre.
Peut-être était à cause de cela que leur transplanage avait eu des ratés et que le secrétaire du CIEUM se retrouvait soudainement seul sur une haute colline à deux bons kilomètres de l'Abbaye. Il croisait les doigts pour retrouver bien vite son ami Frank et même son nouveau guide aux dents longues, descendant vers la vallée où se trouvait la vieille construction de pierres qui apparaissait petite d’aussi loin. Après s’être remis du transplanage (et encore, les maux qu'il générait, il en avait l’habitude) et de la terrible pensée d’être seul dans un lieu si hostile, Matthew avait concentré sa vue sur la vallée et remercier la semi-lune pour son aide fructueuse. Il marchait d’un pas dynamique et rapide, profitant sûrement de l’endurance de sa nouvelle apparence, mais était tout de même heureux que son cœur ne s’entende pas. En plus de l'effort physique, vu le stress qu’il ressentait, il devait battre à la chamade. Il faisait tout son possible pour le calmer et se détendre, comme on lui avait conseillé… S’il l’avait pu, il aurait aimé faire quelques morceaux de violon, ce qui l’apaisait toujours immédiatement. Et Blodwyn Bludd se mettrait alors à chanter et ils entameraient divers morceaux nostalgiques et heureux…
Mais il n'avait ni le violon ni l'envie… ni Bludd et sa voix. Ce serait pour plus tard, pour fêter le retour de Pandora et Olive. Si son cœur se contractait sans bruit à cause de l'inquiétude, son esprit qu'il tentait d'éclaircir ne faisait pas mieux, étant brouillé par des visions pessimistes de ses deux amies aux prises avec d'affreux nosferati... bientôt rejoint par Frank qui ne résistait pas sous les assauts de crocs... Il secoua sa tête vivement, voulant sortir de ce mauvais rêve éveillé : il ne fallait pas qu'il perde son optimisme ! Pas maintenant ! Pas lui ! Il continua son chemin sur l’herbe humide, fixant son regard noir brillant de détermination sur le nid de vampires dans lequel il se jetait. Il risquait de plus en plus de se faire accoster par des êtres nocturnes et se força donc à rendre son regard plus amical : après tout, ce Jack approchait d'un terrain conquis. Il s'accorda cependant un sourire (pour s'auto-rassurer) car il avait eu la chance de prendre l'apparence d'un joyeux et non taciturne vampire... *Pauvre Frank. Où qu’il soit d’ailleurs à cet instant…* soupira-t-il mentalement.
Mais le jeune Auror allait s'en sortir sur cette mission, même périlleuse, car il affichait clairement qu'il ne gâcherait pas l'opportunité que leur offrait Bludd de sauver ses anciennes professeures. Matthew ne voulait pas s’inquiéter pour le jeune sorcier prometteur … et même s’il aurait préféré rester en permanence avec lui, il était heureux que le Londubat ait accepté sa présence. Si le blond n'avait pu venir, il serait chez lui à se ronger les sangs... et à maudire les vampires et le monde entier comme ces derniers jours... Non, ce n'était pas bon pour lui de rester cloîtrer quelque part. Cela le rendait distant et irraisonnable. Il serait.... Non. Il était bien plus utile ici (il s’obligeait à le croire), à s'approcher de la vieille Abbaye de pierre, dans cet espace immense et déserté… en apparence.
Il avait convaincu son entourage qu'une baguette comme la sienne ne se refusait pas, surtout que les deux otages sorcières n'allaient pas pouvoir récupérer la leur. Quand Bludd leur avait précisé cette information, le blond vampirisé n'avait pu s'empêcher de regarder sa propre baguette. Bois de Charme, plume de phénix, 32,7 cm, incassable. Ce bois était connu pour devenir rapidement fidèle à leur maître et à leur code d'honneur, des sorciers souvent talentueux et passionnés. Et la plume de l'oiseau légendaire était bien plus rare, puissante mais lente à l’apprentissage (Matthew pourrait vous l’affirmer par ses souvenirs du collège) mais difficile à faire changer de propriétaire et parfois même autonome en magie, agissant sans formule de la part du maître. Plusieurs fois sa baguette l'avait aidé... il espérait qu'il n'aurait pas trop besoin de son aide cette nuit...
En cet instant, elle diffusait une claire mais discrète lumière blanche, qu’il était prêt à faire disparaître (comme sa baguette) en un mouvement. En fait, malgré la Lune, il ne pouvait s’empêcher de ressentir cette peur… Celle du noir, de l'inconnu, des ténèbres qui assaillent le cœur des hommes tels un cancer qui ravagent un organe en quelques mois... Il en avait honte car cette peur semblait enfantine... mais il n'avait pas choisit son épouvantard. Il affectionnait beaucoup le sortilège Lumos qui était le seul qu’il pouvait déclencher sans prononcer la moindre formule ni même toucher sa baguette… Cependant, il espérait qu’il ne se séparerait jamais de la sienne : il se sentait comme nu sans elle !
Mais qu'importe les Lumos, la Nuit n’allait pas être la plus grande menace pour cette fois, car les êtres qui la peuplaient étaient encore plus à craindre... Alors que l'Abbaye grossissait à vue d’œil, le blond se répétait qu’il était mari et qu’il était père, qu’il était fort et qu’il était du Ministère. Il allait réussir. Il le fallait. Sinon... Sinon il s'en voudrait toute sa vie. Et ne pourrait plus vivre comme avant. Il s'arrêta net, cessant toute lumière et priant pour que les sorts du début fassent toujours leurs effets. Il avait entendu un bruit au sud-ouest à travers la pluie et le souffle du vent qui venait frapper les goûtes sur son visage pâle.
Il relâcha les épaules en reconnaissant à travers le rideau... d'eau, les visages de Bludd et d'Edward, le vampire dont Frank avait pris l'apparence. Ils s'approchèrent et semblèrent rassuré de reconnaître aussi un visage connu.... Enfin même si Bludd ne faisait plus briller ses canines sous la Lune par ses sourires, il gardait toujours le même regard amusé dans le fond de ses yeux noirs. Le trio enfin retrouvé se dirigea vers l'Abbaye, à moins de cinq cent mètres de là, où des hommes (des vampires, pas des touristes nocturnes, on s'en doute) gardaient l'entrée.
Matthew n'était jamais venu dans le coin mais se dit que, par une autre occasion et heure (et avec moins de suceurs de sang, bien sûr), il ferait une bien belle sortie ici avec Kath et David pendant les vacances... L'herbe en journée devait être d'un vert éclatant et les pierres anciennes devaient dégager un charme certain d'une autre époque... A cet instant, elles dégageaient surtout un aspect mystique et créaient des immenses ombres menaçantes qui se brouillaient par la pluie battante, tels des néants qui aspiraient toute lumière . Bludd s'avança alors que les deux sorciers se fondaient dans leur rôle à sa suite.
Frank jetait des regards sur le sol, déchargeant son inquiétude, il paraissait distrait et solitaire... le vampire centenaire qu'était Edward en somme. Matthew souriait d'un air poli, laissant transparaître son côté humain et joyeux, tout en gardant la distance respectueuse des anciens. Ils y avaient quatre vampires qui pouvaient en un clin d’œil déchiqueter leur chair s'ils repéraient la ruse magique... ce qu'ils ne firent pas... ou du moins, ne dirent rien. Ils ne semblaient pas soupçonneux de voir les trois vampires ensemble, comme l'avait précisé Bludd... mais s'approchèrent tout de même du blond et du brun...
*Respirer par le ventre... Ne pas soulever les épaules car cela indiquerait les battements de cœur... Ne pas les regarder dans les yeux... Sourire aimablement car tu n'es qu'une victime plus jeune qu'eux... Tu es parfaitement une victime ici !! Prudence... et efficacité... Allez les gars... On est comme vous... Partez...!* L'esprit agité de "Jack" ne sembla pas tiquer les gardes qui s'éloignèrent d'eux. Bludd leur lança un regard discret pour qu'ils le suivent vers l'entrée où les deux vampires bicentenaires trônaient telles des statues, impérieuses. C'est là que ça pouvait se gâter. C'est là qu'il allait devoir se battre. Matth jeta un regard en arrière pour vérifier la distance qui les séparait du quatuor précédent et laissa glisser sa baguette dans sa paume... Ça va saigner : pour l'Ordre et l'Espoir ! [Hrp]Cela fait un mois... je poste finalement ! J'espère que ça ira ^^'[/Hrp] |
| | | Je suis tout le monde et personne ▌Age : 104 ▌Parchemins : 24 ▌Points de Rp : 29 ▌Initiation magique : 10/09/2011 | Sujet: Re: La Grande Evasion [PV Franck Londubat et Matthew Abbot] Lun 21 Oct - 2:14 | |
| Après s’être rejoints, les deux faux vampires, guidé par Blodwyn Bludd arrivèrent à la crypte. Sachant se montrer convaincant, séduisant, rassurant, le vampire des vallées convainquit le premier cordon de sécurité à laisser passer ses compagnons avec lui. De toute façon, les prisonnières n’étaient-elles pas recouvertes d’ail ? Et Bludd n’était-il pas digne de foi ?
Outrepassant leurs ordres, pourtant clairs, les vampires se laissèrent bercer par la voix de leur congénère. Arrivés au fond de la crypte, les deux vampires bicentenaires gardant l’entrée furent un peu surpris de voir l’équipée arriver mais gardèrent leur poste, l’œil méfiant et déjà prêt à attaquer. Comme l’avait prévu Bludd, ils ne se laisseraient pas avoir si aisément.
« Mes amis, comment vous sentez-vous ? Je me suis inquiété pour vous, si seuls, sans aucune distraction, et en sachant nos deux délicieuses otages si près… En tant que second de notre cher général Crassus, j’ai pris la décision de vous alléger un peu de votre peine. Ces deux gentlemen ont accepté de vous relayer cette nuit. Mais attention, seulement cette nuit. Considérez que c’est une faveur, il ne m’a pas été facile de les convaincre, je préfère ne pas vous dire ce que ça m’a coûté… Mais vous le méritez amplement, et j’ai un faible pour vous. »
Un moment, le doute transparaissait dans leurs yeux. Bludd avait bien mené sa barque et sa voix suave, flagorneuse, hypnotique, les fit douter quelques instants. Mais leur expérience et leur sens du devoir furent plus forts.
« Nous restons, Bludd. Tu peux entrer si tu le désires, mais ces deux recrues doivent retourner d’où ils viennent. Nous n’obéissons qu’à Crassus.»
« Mais vous obéissez à Crassus si vous obéissez à son premier lieutenant. Allons, que risquez-vous ? Nous sommes entre nous. » tenta une nouvelle fois le vampire gallois.
« N’insiste pas, Bludd, c’est non. »affirma, de façon définitive le deuxième vampire.
Blodwyn soupira.
« Bon, je vois que ms efforts ne sont pas considérés à leur juste valeur. Je vais aller voir les prisonnières, et je vous laisse expliquer à mes deux recrues pourquoi ils se sont déplacés pour rien… » Le vampire passa entre les deux gardiens et parla aux deux otages. Crassus était parti depuis peu, le repas du soir et le journal avaient été servis. Pourvu qu’il se soit éloigné et que les sorciers ne le croisent pas en sortant de la crypte… s’ils arrivaient à sortir.
« Mesdames, vos anges gardiens sont venus vous secourir. Messieurs Londubat et Abbot vont vous délivrer. Vite, préparez-vous à sortir. »
Il se mit à crier : "Mais… Que faites-vous ! Gardes ! Au secours !"
Les deux bicentenaires se tournèrent vers les cris, distraits un instant. C’était l’occasion pour les deux sorciers de combattre ! - Spoiler:
A toi de décrire le combat, ainsi que ton adversaire. Tu peux faire intervenir Franck également. A votre victoire, les deux otages et Bludd sortiront.
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| | | Who are You ? Matthew Abbot Ministère de la Magie ♣ Je veille sur la communauté sorcière ▌Age : 29 ▌Parchemins : 98 ▌Points de Rp : 13 ▌Initiation magique : 27/06/2013 | Sujet: Re: La Grande Evasion [PV Franck Londubat et Matthew Abbot] Dim 3 Nov - 13:12 | |
| « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. » Bertolt Brecht Crypte. Ils descendirent dans les profondeurs de la bâtisse, qui plongèrent dans les ténèbres le trio vampirique. Même s'il n'était plus tout seul, Matthew n'était toujours pas confiant. Sa peur du noir ne disparaissait pas dans un lieu aussi lugubre et il se sentait exceptionnellement claustrophobe dans cet endroit clos où des suceurs de sang pouvaient le tuer en un coup de crocs. Oui, c'est sûr il y avait plus tranquille pour un sorcier comme lui. Mais il avait décidé de venir, qu'importe les risques, et il ne fuirait pas. Il l'avait juré sur sa loyauté.
Il se força donc à avancer d'une démarche souple mais prudente, se concentrant sur le fait qu'il allait revoir dans quelques minutes Pandora et Olive pour qui il s'inquiétait tant. Bludd les avaient prévenu que même l'incroyable Polynectar n'était pas capable de cacher leurs sueurs froides et si cela arrivait, ils seraient révéler au grand jour... enfin façon de parler. Et il fallait un maximum éviter, ou au moins retarder, ce moment. Après avoir jeté un dernier coup d’œil sur la plaine galloise, Matthew entra dans la vieille Abbaye derrière Frank et le vampire allié.
Le blond eut la pensée que sans ce dernier, les deux sorciers n'auraient eu aucune chance d'approcher autant un tel nid et qu'ils avaient finalement bien de la chance d'avoir une telle opportunité. Opportunité qu'il ne fallait en aucun cas gâcher. La crypte était près de l'entrée, leur but était donc tout près... mais rien n'était encore gagné. Les deux vampires bicentenaires qui se dressaient comme deuxième cordon de sécurité, avaient l'air encore plus patibulaire et sinistre que ceux de dehors, c'est dire.
Heureusement pour nos sorciers, les vampires n'étaient pas nyctalopes et il y avait de la lumière, quoi que vacillante, grâce à quelques bougies disposées sur des tables proches. Matthew détailla rapidement les gardes. Celui à sa gauche était un rouquin qui passait toutes les deux secondes ses mains potelées et sales dans ses cheveux (gras, du coup), ses yeux étaient sombres et ronds comme des scarabées et il était large et costaud. Si le premier avait été Hardy, celui de droite aurait été Laurel : aussi grand que fin, si ce n'est maigre, les cheveux noirs en brosse, la bouche de travers, le nez long et pointu comme un bec d'aigle, les yeux perçants et cruels. Autant dire que c'étaient des Laurel et Hardy dans une version film d'horreur !
Blodwyn Bludd tenta de sa voix mielleuse une approche rusée, comme cela avait si bien marché avec les premiers vampires. Mais ceux là n'avaient pas été choisis par hasard par le terrifiant Crassus : ils restèrent de marbre devant la demande du vampire, ne répondant qu'à leur maître véritable. Frank et Matthew se regardèrent du coin de l’œil, se concertant silencieusement pour savoir quand agir... et surtout comment et face à qui. Matthew laissa glisser sa baguette au creux de sa main encore cachée dans sa poche, mais il attendit encore un peu. Bludd tenta une nouvelle approche, aussi infructueuse que la première devant l'inflexibilité des vampires.
Après tout, ils n'avaient pas tord : les nouveaux venus n'allaient pas arranger leurs affaires et ils se devaient de faire leur boulot. Bludd profita de l'autorisation de "Dark-Hardy" pour rejoindre Pandora et Olive. "Dark-Laurel" allait leur dire de remonter fissa quand l'appel au secours de Blodwyn retentit jusqu'à l'entrée de la crypte. Le sourire de Matthew s'étira en coin, remerciant en pensées leur allié vampire pour cette diversion bienvenue, qui fit retourner de trois-quart les jusque-là impassibles vampires.
Matthew n'attendit pas que Dark-Hardy se retourne pour réagir. Il brandit sa baguette en lançant un Incarcerem, ce qui eut pour effet de faire jaillir de solides chaînes qui saucissonnèrent le vampire roux. Rectification : solides pour un humain normal ; hors, Dark-Hardy était tout sauf normal. Il écarta les bras vers l'extérieur avec violence, cassant les anneaux qui le retenaient dans un rugissement bestial. Il se jeta sur Matthew qui recula par réflexe, impressionné par la force et surtout la rapidité insoupçonnée du vampire qui chargea rapidement sur lui.
Mais Matthew avait encore sa baguette et si on le cherchait, on pouvait le trouver ! "Lashlabask !" cria-t-il avec conviction en pointant le cœur silencieux de Dark-Hardy... Mais la brûlure créée ne fit qu'augmenter la rage de son adversaire qui aurait put le mordre si Matth ne plaquait pas de son avant bras le cou de taureau du vampire roux qui se déchaînait. De sa main droite qui tenait toujours fermement sa baguette, il finit par se résoudre d'utiliser un sort qu'il arrivait très bien... mais qu'il n'avait jamais utiliser contre un homme. Mais est-ce que la créature devant lui était encore humaine ?
"Incendio". Si son sort précédent était chargé de rage inquiète, il prononça celui-ci dans un murmure rauque et sûr. Le bout de sa baguette lança un jet de flammes qui arracha un cri aigu à Dark-Hardy, vite interrompu par un sort final de Mutisme, que le blond savait si bien exécuter. Il ne voulait pas être comme les Mangemorts et ces vampires, il ne voulait pas être cruel. Cependant, même s'il n'avait aucun plaisir à le voir se rouler par terre pour tenter d'éteindre le feu, il ne ressentait aucune once de pitié.
Malgré cet instant d'indifférence, il finit par faire un petit coup sec du poignet qui mit fin aux supplices du vampire. L'odeur de la peau brûlée finirait par se sentir et la fumée générée par se voir : hors, il fallait éviter de se faire surprendre trop vite par les autres vampires de l'Abbaye. Pour éviter qu'il ne se jette de nouveau sur lui, et que tout cela n'ait servi à rien, le sorcier lança une variante du Lanceflèche qui planta un pieu dans la poitrine du rouquin qui s'immobilisa. Cela ne le tuait pas, à la différence du feu, mais Frank et lui n'étaient pas ici pour exterminer une race mais pour sauver leurs amies !
De son côté, le jeune Lonbubat s'était occupé de Dark-Laurel, dans un combat que son ami n'avait pu suivre que du coin de l’œil, déjà occupé par son propre suceur de sang. Cependant, Matth ne doutait pas que l'apprenti Auror réussirait, même s'il était près à tout moment à venir le sauver si la situation lui échappait. Si le blond avait bien vu, Dark-Laurel était plus virulent et agile que son compère et avait été en un instant sur le jeune sorcier qui avait dû lancer le sort du Bouclier pour échapper aux crocs saillants.
Frank, tout d'abord décontenancé d'une telle rencontre (car même si on s'y attend, c'est toujours impressionnant), avait formulé plusieurs "Impedimenta" qui n'avaient malheureusement pas beaucoup ralenti le vampire et dont les attaques de ses bras maigres étaient toujours sacrément violentes. Cependant, le sorcier avait finit par l'arrêter d'un "Stupefix !" puissant et efficace, qu'applaudit silencieusement le jeune Abbot : Maugray avait un bon élève !
Les deux vampires étaient hors d'état de nuire, inconscients sur le sol de pierre ; et les sorciers avaient la respiration haletante et le corps plein de sueurs. Matthew espérait qu'ils auraient encore assez de temps pour garder l'aspect de "Jack" et "Edward" et passer inaperçus dans leur fuite... Au moins jusqu'au lieu de transplanage ! Le blond s'avança sur les premières marches de la crypte, voulant rejoindre son amie Pandora et son ancienne professeure de Botanique, mais ces dernières semblaient monter vers eux avec leur allié. Matthew étaient heureux de les retrouver mais il allait falloir filer fissa avant qu'un vamp de la trempe de Crassus n'accoure ici ! |
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