Sujet: Le cours va commencer. [PV Fenrir] Dim 28 Avr - 15:38
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8 Février 1977
« Voici votre boisson Herr MacNewen. »
Siegfried, le majordome de ma demeure, un cracmol d'origine allemande qui possédait de véritable talents que cela soit en cuisine ou dans l'art de tenir une maison, déposait sur l'une des tables de la pièce un verre de whisky. Cet homme, âgé de 53 ans depuis le mois de mars, ne semblait pas être épuisé par la vieillesse qui faisait maintenant peu à peu partie de lui. Droit, je me disais qu'il ressemblait vraiment à l'image de l'allemand... la rigidité, la rigueur... la loyauté. Quelles que soient mes activités il m'avait toujours suivis, il exécutait mes ordres sans poser de question... Il ressemblait vraiment à... un chien. Oui, un chien qui obéit à son Maître sans poser de question, d'un claquement de doigt il pouvait m'apporter ce que je souhaitais. La magie ne faisait pas parti de lui, mais il avait à la place une véritable loyauté... Je pensais à ce moment-là que je devrais penser à me débarrasser de lui... sa loyauté est touchante, mais il était sans surprise. Enfin je m'en occuperais plus tard... D'un geste de la main, je lui donnais l'ordre silencieux de me laisser en paix.
Je me trouvais dans un des laboratoires installés dans le manoir familial, qui avait été construit prêt d'Inverness. Le clan MacEwen, dont je suis le dernier représentant à cause de terribles malheurs qui se sont abattus sur ma famille, paix à leurs âmes, possédait ce manoir depuis longtemps et ces laboratoires étaient bien là avant mon arrivée... je n'ai fait que les améliorés en rajoutant certaines choses. Celui-ci était dédié aux potions, tel un herboriste j'avais donc étiqueté tous les tiroirs ou armoires qui contenaient des produits bien spécifiques, une armoire était dédiée au matériel pendant qu'une bibliothèque était remplie d'ouvrages plus ou moins anciens. Face à moi se trouvait un chaudron dont le contenu était une mixture aux teintes sombres. Frottant quelque chose dans mon poing droit, je l'ouvris pour faire glisser de fins grains à la couleur de l'acier. J'observais la réaction, tout me semblait parfait. La potion prête, je vidais le chaudron dans plusieurs fioles en verres, mon esprit concentré sur cette occupation. Ce produit était extrêmement dangereux, un acide utilisé pour certaines séances de tortures. Quand toutes les fioles furent remplies je me dirigeais vers un tiroir, l'ouvrant et déposant chaque fiole dans ce contenant, délicatement. Voilà qui était fait. Avec ça j'avais plusieurs mois de réserve. Me levant les mains, je pris ensuite ma baguette pour nettoyer le chaudron d'un simple mouvement de poignet, le faisant ensuite léviter pour le ranger à sa place, avec les autres.
« Cela suffira. Siegfried ! »
Mon cracmol de majordome arrivait alors assez rapidement. Brave chien, il obéit bien à son Maître hein. Il manquait plus que je lui tapote la tête en récompense de sa loyauté. Enfin bref... Passant ma main à côté de ma tête, la faisant légèrement bougé, je repris la parole tout en me tournant vers cet allemand aux cheveux grisonnant mais à la stature quasi militaire.
« Prépare mon manteau, je sors. Je veux aussi que ma sacoche de soin soit prête. Ne te trompes surtout pas. »
Alors qu'il partait à nouveau rapidement, je buvais une gorgée de whisky, tout en pensant à la raison de ce choix. J'avais été prévenu par mes « corbeaux » que ce loup-garou, Fenrir Greyback, avait été humilié, il y a maintenant de cela trois jours, au niveau de l'Allée des Embrumes. Au début, je ne l'avais pas cru, mais pas du tout... puis, une seconde information, suivie d'une troisième, ont données raison au premier renseignement. Damnation ! Cela aurait dû être ma première réaction mais j'ai eu... autre chose... Non j'avais ri, aux éclats. Oh non je ne me moquais pas de toi, Fenrir, je me moquais juste de l'ironie... je m'ennuyais en ce moment et j'avais enfin de quoi rattraper mon petit ennui en m'occupant moi-même de toi. Certes je n'étais pas médecin, mais ma connaissance dans les mécanismes du corps humain font partis de mes atouts... si je ne savais pas comment le corps fonctionne et à quoi il réagit, je ne pourrais pas le faire souffrir. Enfin, après ce rire j'ai aussi pensé autrement... l'échec est une chose que Jedusor n'acceptait pas vraiment, surtout qu'il y aurait pu y avoir un risque de mort selon ceux qui m'ont rapporté l'information. Il fallait donc que je sauve les apparences, que j'aide ce cher Greyback tout en lui faisant comprendre qu'une erreur ne pouvait se reproduire...
J'arrivais alors dans un village assez pittoresque, petit... très petit. Cet endroit devait être très peu animé. La nuit était tombée depuis déjà quelques heures, l'obscurité m'empêchant de bien voir les alentours, ainsi que le brouillard. Sale temps... Enfin, j'étais devant la maison où ce loup-garou se trouvait. Je lâchais la jeune femme, avant de sortir ma baguette, faisant alors léviter le corps tout en entrant dans la maison, fermant la porte juste après. L'endroit était vide, aucune vie... ainsi qu'aucunes odeurs de sang. La demeure avait dû être vide au moment où Greyback était entré. Bien, cela m'arrangeais. Baguette en main, je m'approchais des escaliers, grimpant à l'étage, approchant de la seule porte où j'arrivais à voir de la lumière. Alors que je me trouvais à côté, je pris la parole. Je ne voulais pas que Fenrir m'attaque en me prenait pour un quelconque cambrioleur. Un loup enragé et blessé était tout aussi dangereux, voir plus, qu'un loup en parfait état.
« Mon cher loup, après avoir attaqué le petit chaperon rouge, vous vous êtes mesurés au chasseur... Ce qui est dommage c'est que vous avez subis une fin identique... »
Après cette phrase, qui confirmait ma présence auprès de ce cher Fernir, je poussais la porte, rangeant la baguette. Le lieu était éclairé par une simple bougie. Un petit sourire aux lèvres, je retirais mon masque puis m'approchais, m'inclinant après avoir un léger geste de la main, un style assez théâtrale qui me caractérisait...
« Votre médecin est arrivé Mr Greyback. Alors... on a joué avec plus fort que soit ? Ou plus chanceux ? Racontez-moi tout. »
Je déposais ma sacoche, l'ouvrant pour préparer les produits et autres outils utiles à mon entreprise. Du coin de l’œil j'observais le loup-garou, les blessures semblaient véritablement grave... L'adversaire s'était acharné dessus.
Dernière édition par Nechtan MacEwen le Ven 21 Juin - 21:23, édité 2 fois
Who are You ? Fenrir Greyback
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Sujet: Re: Le cours va commencer. [PV Fenrir] Mar 30 Avr - 9:40
Au début il y avait la nuit. Silencieuse, noire et lugubre. Rien n'en sort, rien n'y rentre. Le calme complet. C'était aussi l'inconscience et Fenrir aurait préféré rester à ce stade là. Il aurait sans aucun doute préféré ne pas sentir sa peau le tirailler, ne pas sentir ses muscles courbaturés. Mais après la nuit vient la lumière et le réveil. Très douloureux pour le Loup-Garou. D'ailleurs il n'arrivent même pas à ouvrir ses paupières gonflées, il ne peut même pas crier tellement sa mâchoire lui fait mal. Chaque partie de son corps semble vouloir se détacher. Il a pourtant un métabolisme qui lui permet de guérir rapidement mais cet enfoiré de gueule d'ange ne la pas loupé. La boue dans laquelle il est resté couché, où il est peut-être encore couché car il est difficile pour lui de sentir quoique ce soit a par cette douleur qui se diffuse dans tout son corps, a du faire cataplasme. Il ne sait même pas combien de temps il s'est écoulé depuis son amère défaite. Deux jours, une heure quelques minutes. Il tente un mouvement mais la souffrance afflue, le repoussant dans la nuit, encore une fois.
De nouveau la lumière, pour cette fois ses paupières s’entrouvrent et laisse filtrer quelques douloureux rayons. Du peu qu'il peut voir, il est à l'abri dans une maison. Il est donc coucher sur un lit, c'est ça la paroi dur qu'il sent sous lui. Il ferme à nouveau les yeux, l'effort lui à paru surhumain. Peut-être que la magie n'opère plus, son échec face à Gueule d'Ange, la bataille de Bristol . Tout cela à peut-être fragilisé le Grand Méchant Loup. Les ténèbres le happent encore une fois.
Cette fois il ouvre vraiment les yeux, il a entendu une voix, les sens du loup en éveil. Il semble reconnaître la personne qui parle. Elle s'adresse à lui et il peut percevoir la moquerie dans sa voix. L'homme ne peut être que quelqu'un qu'il connait. Sinon ce dernier ne l'aurait pas secouru. Le premier nom qui lui vient à l'esprit est McEwen. Le vieux mangemort. Il sait que ce dernier prend un malin plaisir à se moquer des faiblesses des autres. Si il avait été en position de force il aurait sans doute trouvé cela formidable. Mais c'était lui qui souffrait le martyr, c'était de lui dont il se moquait et bien que le loup ne puissent serre les dents et grogner il lui répondit avec hargne.
"Garder vos sarcasmes Nechtan. Le petit chaperon rouge ne restera pas longtemps vivant. Et il n'y aura pas de chasseur pour m'arrêter car je serais le Loup et le Chasseur. Il a juste eu de la chance que je sois d'humeur un peu trop charitable. Comment m'avez vous retrouvé ? Je n'ai pas besoin d'aide."
Evidemment la dernière phrase est un mensonge. Il a besoin du mangemort, de ses connaissances en potions mais il ne lui avouera jamais. L'échec reste bien trop coincé en travers de sa gorge pour laisser quiconque en avoir vent même si il se doute que la moitié de Londres est déjà au courant. Les fidèles du Lord noir et le Seigneur des Ténèbres n'ont pas besoin de l'apprendre.
"Qui est au courant de mon état ? Le Lord ? Malefoy et Smiley ? Je suis certains qu'ils se feront un plaisir d'en rire." Fenrir fulmine sous sa peau brûlée. Il déteste être dans le rôle de la victime. Lorsqu'il aura retrouvé celui qui lui a fait ça il ne lui laissera aucune chance, il ne fera pas l'erreur de crier victoire trop vite et de lui tourner le dos. Plus jamais il ne se laissera humilier de la sorte.
Who are You ? Nechtan MacEwen
Mangemort ♣ Fidèle du Seigneur des ténèbres
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Sujet: Re: Le cours va commencer. [PV Fenrir] Lun 3 Juin - 7:11
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Bon, je l'avoue facilement : cette situation, bien que douloureuse pour mon coéquipier, était en soit un peu comique. La raison à ce ressenti se posait sur un concept très simple : cela était ma façon de voir les choses et de les vivre, je n'allais pas pleurer pour la défaite d'un autre, au contraire, j'en riais et j'avais ce... petit plaisir, malsain j'en conviens, de faire en sorte que les choses restent bien gravées dans la mémoire. J'appréciais chaque moment de faiblesse que le destin m'offrait en spectacle. Ensuite, que dirais-je si je me trouvais dans la situation de Fenrir ? Oh, je ragerais bien moins longtemps que lui et je reviendrais, plus fort que jamais, dans cette compétition. Enfin était-il vraiment très utile d'épiloguer sur ce simple sujet ? Bien entendu, il n'y avait jamais d'heure pour penser à ceux qui montraient leurs faiblesses.
Mais, soit, je me retournais à nouveau face aux produits que je venais de sortir. Je ne pouvais tout de même pas m'empêcher de lâcher quelques rires aux souhaits de ce cher loup-garou. Enfin, il allait bientôt avoir mon point de vue sur les paroles qu'il avait prononcées. Mais pour le moment, je me préparais. Après avoir minutieusement préparer mes produits dans un certains d'ordre, ainsi que le matériel à utiliser, je détachais mon manteau. Grâce à ma baguette, je pliais le sombre vêtement au col mao, le déposant sur une partie du bureau. Le masque, que j'avais retiré il y a peu, s'envolait lui aussi, grâce à un mouvement de baguette, atterrissant doucement sur le manteau, visage en direction de mon canidé d'ami. Oui, il était vrai que j'adorais prendre mon temps, cela montrait une certaine importance à ce que je faisais... ce que j'offrais devait avoir un mérite et non pas une simple aide que je dispensais à tout le monde. Fenrir avait de la chance, bien que je possédais des connaissances médicales, je n'avais que peu l'idée de soigner les victimes. Mais comme je l'avais déjà expliqué, l'échec était un concept très mal pris par Tom... puis, je ne me voyais pas oublier tout simplement mon ami canin, il avait un côté spécial qui me poussait à l'aider en fait. Enfin, ce n'était pas pour ça que j'allais sauter sur mes produits pour le soigner à toute vitesse... la vieillesse ne me rendait pas non plus stupide.
J'approchais enfin de lui, pour son plus grand bonheur, ou son plus grand malheur qui sait. Maintenant que le manteau sombre n'était plus, je montrais la chemise blanche opaque qui recouvrait mon torse, un veston sans manche et un pantalon, tout deux sombres. Enfilant une première paire de gant, je commençais à faire les premières expertises, citant à certains moments, dans un murmures, les blessures que je rencontrais lors de cet examen préliminaire. D'ailleurs, c'était à ce moment que je décidais de lui répondre enfin.
« Peut-être souhaiteriez-vous souffrir, seul, mourir à petit feu, voir la Faucheuse approcher lentement, pour enfin vous achever. Vos blessures sont graves et ne se soigneront pas aussi facilement. Votre adversaire possédait un véritable don avec l'utilisation des sorts employés. Chaque blessures que vous portées vous feront souffrir... de plus en plus... Ouvrir les yeux devient un effort surhumain, bientôt même penser rendra votre corps douloureux. Si vous refusez mon aide, comme vous semblez vouloir le faire croire, vous ressentirez la faim gronder dans votre estomac, vous ressentirez vos désirs inassouvis et les conséquences sur votre esprit. Vous n'aurez plus rien, vous ne serez plus rien... Faites votre choix, Greyback. »
Bien entendu je me refusais de ne pas le soigner. Mais il avait encore quelques minutes pour me donner confirmation. Je retirais mes gants avant d'approcher d'un parchemin , d'une plume et d'un encrier que j'avais rangé dans la sacoche. Je commençais à noter certaines choses. Après quelques mots griffonnés, qui n'avaient de sens que pour moi, je sortais de la chambre dans un silence qui pouvait des fois me caractériser, revenant avec quelques bols, ainsi que deux casseroles. Puis je commençais le travail, créant un feu magique dont la flamme fut contrôlée pour ne pas enflammer la zone.
« Pour répondre à vos deux questions... Je suis au courant grâce à un de mes « corbeaux » qui vous a retrouvé dans votre marais, et vous as emmenés ici. C'est en tout cas ce que je comprends vu que vous n'avez pas l'air en état d'aller de là bas à ici. Sûrement un hasard qui les as mené à vous... Enfin passons. Quand aux autres membres de notre Confrérie et au Seigneur des Ténèbres... Je n'ai pas encore la capacité de voir à l'intérieur des murs de la Maison Malefoy ou autre. Il m'est donc impossible de vous répondre vraiment. Qu'ils soient au courant ou pas ne devrait pas être votre préoccupation de toute façon, que vous acceptez officiellement mon aide ou non. »
Après quelques mélanges, quelques ébullitions, puis de nouveaux mélanges avec d'autres éléments médicaux, je terminais un cataplasme qui agirait sur les brûlures. Rapidement je déposais les bols qui contenait la matière un peu plus loin, les laissant reposer. Tout en reprenant la parole, je reprenais un nouveau mélange, dans un but différent bien entendu. Par chance, cette mixture était bien plus rapide à faire, mais, tout comme le cataplasme, je préférais faire mes produits en connaissance des blessures.
« Nous allons nous occuper de soigner votre corps, ensuite... eh bien nous parlerons calmement du sorcier qui vous a fait ces blessures. Cela vous convient-il ?»
Je faisais tomber une pincée sombre dans la mixture qui chauffait dans la seconde casserole, la première ayant été utilisée pour faire le cataplasme. Bien, tout cela semblait parfait, non, ça l'était. J'attrapais une fiole, glissant le produit à l'intérieur, avant de la mélanger une dernière fois en secouant la petite bouteille, l'ouvrant enfin pour remplir une seringue. Je regardais alors mon patient, un sourire aux lèvres, la seringue dans la main... Je n'avais plus qu'à attendre son avis final.
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Sujet: Re: Le cours va commencer. [PV Fenrir] Dim 30 Juin - 8:50
Le loup-garou a envie de tuer Nechtan pour sa lenteur. Il sait que ce dernier est entrain de préparer les potions qui devraient le soigner mais il met beaucoup trop de temps pour cela, il lui parle, l’assomme avec ses paroles pendant qu'il scrute chacune des plaies avec minutie. Fenrir n'a jamais été patient et encore moins lorsqu'il commence à souffrir et à avoir mal. Il rumine lorsque Necthan continue son petit manège avec atermoiement. Grogne aussi, il regrette que les imbéciles qui l'aient trouvé ne l'aient pas laissé se débrouiller seul, il se serait soigner, certes cela aurait mis du temps à cicatriser mais il n’aurait pas eu a endure les stupides paroles d'un vieillard radoteur qui suivait docilement ce qui pouvait être un ses yeux un gamin capricieux souhaitant conquérir le monde. Fenrir ricane un peu, au moins personnes n'a encore eu vent de son humiliation , l'autre à la gueule d'Ange risque fort de ramasser, surtout si Nechtan lui demande à quoi il ressemble, Greyback sait que le Mangemort va trouver un moyen pour qu'il se venge, peu importe au lycaon que la chose soit lâche si il l'attaque par derrière, il veut juste que l'autre souffre autant qu'il a souffert, il veut à nouveau l'entendre hurler, il veut que l'autre le supplie et cette dernière fois il fera attention, il lui brisera sa baguette comme l'autre à brisé la sienne, chaque coup qu'il lui portera retentira dans le gouffre de l'inconscience ou de la mort qui attendra l'idiot aux bouclettes blondes qui lui a tenu tête, jetant l’opprobre sur réputation, son statut de maître incontesté des bas-fond crapuleux, remplis de miasmes de sorciers stupides comme du bétail paré pour l’abattoir. Il hait, écume de rage à chaque pensées sinistres qu'il fomente contre Gueule d'Ange, il va éprouver des tourments inimaginable, Le Grand Méchant Loup tortura tout ceux auxquels l'inconnu de la ruelle, le sombre idiot tiendra, qu'il soit femme, enfant, amis qui n'aient rien eu à voir avec l'affaire. Il a une dette de douleur envers lui et il lui rendre au centuple, avec deux ou trois intérêts spécialement prévu pour lui, il hurlera à la mort, sentant tout comme Fenrir sa peau se détacher et seulement lorsque le loup-garou en aura finis avec lui il pourra couler des jours vides, mornes et plein de désespoirs dans la section psychiatrique de Ste Mangouste. Nechtan semble encore se demander si il doit soigner au non le lycaon, comme si la question pouvait se poser. Lorsqu'il voit l'instrument de torture que tient le Mangemort dans ses mains, ce tube avec le pique qui dépasse ne lui intime absolument pas confiance. Surtout qu'il se doute que le remède dont va le gratifier Nechtan ne doit pas être indolore. Il bouge sur son lit de fortune, tire un peu sur les liens qui le retiennent, l'attacher de la sorte n'était vraiment pas une bonne idée, il n'est pas un vulgaire patient qui mérite les soins d'un charlatant, ses pupilles s’agrandissent et se dilate, la colère mêlée à cet peur de l'instrument le fait se remplir de rage. D'une voix rauque et grondante il s'adresse au fidèle du Lord Noir.
"Faîtes attention MacEwen, faîtes très attention à ce que vous compter faire. Que je sois Alité ou pas je vous tuerai si votre médecine artisanale commence à me faire plus de mal que de bien. Dépêchez-vous avant que je ne change d'avis, après seulement nous parlerons de l'autre idiot."
Il serre le peu de mâchoire qu'il lui reste en attendant que la seringue pénètre sa peau et que le liquide qu'elle contient se répande en lui. Il espère que c'est un anesthésiant plutôt fort même si l'idée de se retrouver à se mouvoir dans un néant forgé par l'inconscience le révulse, il a vécu pendant assez de jour dans se vide entre le réel et les rêves suite à la bagarre de rue qui a tournée en sa défaveur. Si jamais il éprouve plus de douleur qu'il n'en supporte déjà, le Seigneur des Ténèbres perdra assurément un fidèle, il se fiche complètement des conséquences que pourrait avoir cet acte, il a mal, l'autre n'imagine même pas combien il souffre et si il savait il ne sourirait pas avec cet air à moitié sadique, il ne rendrait pas fou le loup-garou.
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Sujet: Re: Le cours va commencer. [PV Fenrir] Mar 17 Déc - 19:14
Le cours va commencer.
Avec Fenrir Greyback
Médecine et vengeance.
« Je pense que vous vous méprenez sur mon compte, mon cher Greyback. J'ai besoin de vous vivant et en pleine forme pour pouvoir apprécier au mieux la conclusion qui est née de l'humiliation dont vous avez été victime. Comme tout bon maniaque de la parole – et aussi pour rassurer ce grand enfant que vous êtes au fond – je vais prendre le temps de vous expliquer ma démarche... Petit un, les attaches. Elles ne sont pas là pour faire jolie, vous vous en doutez, ni pour autre chose je vous rassure. Juste une sécurité car voyez vous, grâce à vous, je n'ai jamais eu de... cobaye provenant de votre pseudo espèce pour tester mes nouveaux produits de ma fabrication. Vous pouvez donc comprendre que je ne sois pas sûr à cent pour cent de la réussite du sujet central du petit deux, qui arrive dès maintenant. Je vais vous injecter en premier lieu une dose d'anesthésiant, le plus actif que j'ai en réserve. Vous connaissez le rôle d'un anesthésiant, je n'ai pas à vous le rappeler donc. Une seconde dose est prête, en cas de besoin. » Je montrais alors la seconde seringue, que j'avais préparé tout en commençant mes explications. D'ailleurs, je reprenais juste après. « Ensuite vous allez me dire « bon sang, arrêtez de parler et agissez ». Et je vais vous répondre : chut, je parle. C'est ce qui est amusant quand quelqu'un est attachez, l'on peut parler, parler et toujours parler... Je vous agace Monsieur Greyback ? Rappelez vous que je suis la personne la plus à même à vous aider pour votre vengeance donc ruminer, faites vous un ulcère si vous le souhaitez, mais laissez moi continuer... »
Et je continuais donc, à expliquer surtout. Bien entendu je connaissais l'urgence et je retirais tout les détails qui me semblaient superflue. Je lui expliquait donc que dès que l'anesthésiant agira dans son corps, j'appliquerais une substance qui aura deux fonctions. La première capacité de ce produit, un chef d’œuvre, serait de supprimer les chaires mortes, les chaires brûlées. La seconde capacité de ce produit était d’accélérer la cicatrisation. Bien entendu, cette seconde fonction était altérée par le sang de Lycanthrope comme je lui expliquait volontiers : il agirait bien plus vite que sur une entité ordinaire vu que la cicatrisation de cet homme était déjà avancée. Ensuite, je lui expliquais bien entendu le pourquoi je devais lui injecter un anesthésiant. L'application de ce produit serait douloureuse, cette conséquence étant surtout due aux graves blessures dont il était affligé. Enfin, je terminais mes explications, pour ensuite le... rassurer... ?
« Vous êtes entre de très bonnes mains mon ami, faites moi confiance... »
Bon... je ne mentais pas. Ma tâche fut exécutée à la perfection je dois l'avouer : application du cataplasme, surveillance du patient, soins des blessures que l'on pourrait nommer comme « blessures additionnelles », le petit bonus, qui fait tout. Certes, ma méthode était peut-être pas des plus hygiéniques : intervention dans une chambre, aucune vraies mesures de sécurité sur les risques de germes pathogènes, mais bon... Il allait pas se plaindre non plus, il était soigné, gratuitement, enfin pas totalement, et personne n'allait faire de rapport ou de dossiers médicaux. Aucuns papiers, aucunes preuves... Enfin, j'étais quasi certain que ce n'était pas le lieu de ses soins mais son médecin qui le gênait... et ça, je ne savais pas du tout pourquoi... ? Ahah... Bien ! Il est temps de jouer avec les dons du narrateur, l'ellipse temporelle.
Je me trouvais donc à injecter un produit dans le corps de mon patient. Suite à ceci je retirais les attaches et allais m'asseoir sur une chaise, en retirant mes gants quelque peu sale, sans trop l'être... ceci n'avait pas non plus été une opération chirurgicale. Quoique.. j'avais déjà eu recours à certaines pratiques de ce type... évitons le jargon médicale : une de mes victimes eu le loisir de me voir découper le ventre de son fiancé pour que je lui offre son cœur... La poésie, la médecine, deux choses qui peuvent avoir un sens commun. Enfin, ce n'était pas vraiment le sujet, je me perds encore dans mes rêveries. Je regardais Mr Greyback reprendre peu à peu conscience. Quand ses yeux furent ouvert je me levais alors.
« Vous voyez, toujours en vie... et je peux vous jurer que je n'ai rien fait qui pourrait vous contrarier. A part peut-être deux ou trois prises de sang, mes excuses mon cher, mais cela pourrait être utile pour des potions. Au moins vous m'avez payer... en liquide... »
Oh... oui... quoique... non, sur le coup je ne reconnaissais pas ce jeu de mot pourris comme des termes sortis de ma bouche... et même maintenant, je crois que j'aurais dû ne pas finir ma phrase. Bref... Je regardais mon patient, les mains dans mon dos.
« Bien, je reprends mon sérieux... J'ai injecté un antidouleur, assez fort pour atténuer la douleur, si il y en a – ce qui m'étonnerait un peu car vos blessures ce sont cicatrisées assez vite mais je préfère être prudent, certaines ont été fermées il y a que peu de temps –, tout en étant assez faible pour ne pas qu'il altère votre jugement ou vos capacités mentales... Pouvons nous parler de votre agresseur ou nous sommes entravés par votre état ? »