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Sujet: La haine est la folie du coeur [Alecia & Sirius & Jezebel] Jeu 28 Nov - 8:27
La haine est la folie du coeur ♥
CRÉDIT - CSS
Un mercredi d'avril
Je regardais distraitement les autres élèves de mon cours d'astronomie, tous étaient extrêmement concentrés, têtes baissées sur leur parchemins, pour la plupart un bout de langue dépassant de leur bouches, je voyais l'encre remplir le papier, je guettais le mien, toujours vierge, je soupirais. L'astronomie, c'était pas mon point fort, l'alignement des planètes, le nom des étoiles, les constellations saturnales, l'oeil de Jupiter, je repoussais lentement mon parchemin, trop peu pour moi. Je laissai mon esprit en vagabondage, faute de servir à quelque chose, la fenêtre de la salle de classe était ouverte, un air frais s'infiltrait dans la pièce, nous étions en avril, il faisait déjà très bon, j'avais juste envie de partir de cette haute tour. Je pensais à mes parents, me demandant ce qu'ils faisaient, là, maintenant, je me promis de leur écrire prochainement, enfin... Si ma chouette voulait bien encore de moi, elle n'était plus toute jeune, je le voulais pas lui faire faire de grands trajets de peur de l'épuiser, je prendrais peut-être un des Duc de l'école, ils étaient plus rigoureux ! Un oiseau se posa sur le rebord de la fenêtre, frétillant sur place, tout petit, gris et rouge, il était très mignon, je pris ma plume, quelques gouttes d'encre et en fit une esquisse rapide sur le bord de mon parchemin. J'étais plutôt douée en dessin, tout les jours je croquais le visage des gens, des expressions prises par hasard, les meilleures d'ailleurs. Un raclement de gorge perturba mes pensées, le professeur d'astronomie se tenait devant moi, attendant ma feuille, paume tournée vers le plafond, je rougis légèrement, pris une expression désolée en lui tendant ma feuille gribouillée d'oiseaux et de tâches d'encre. Le cour était fini, enfin, je rangeais mes affaires, et filais dans le couloir. J'avais des envies de liberté, d'air pur, c'était la fin de l'hiver, et ça se sentait.
Je dévalais l'escalier de pierre de la tour d'astronomie, m'excusant dans un souffle pour la bousculade occasionnée, j'étais comme un animal qu'on avait retenu en cage trop longtemps, j'exaltais enfin en sortant d'ici. Il me restais deux heures de cours malheureusement, et je me trouvais dans le hall du château, j'étais là, debout, scrutant la grande porte ouverte, les élèves revenants sûrement de leur cours dans les serres ou autres. Je pesais le pour et le contre, j'étais une élève assidue, d'habitude, mais j'avais tellement envie de changer d'air. Dans le troupeau de jaune qu'était ma maison, je vis une petite tête blonde, seule, enfin pour l'instant. J'eus un petit sourire et en un mouvement, j'aggripais le bras de la jeune fille, l'attirais à l'extérieur du troupeau, à l'écart de l'escalier, ne lui laissant pas le temps de comprendre, je me plantais devant elle.
Alecia ! Regarde ! Je lui fit faire un tour sur elle même, en lui prenant les épaules. Tu vois cette grande porte ouverte ? C'est notre chemin pour la liberté, enfin... Pour aujourd'hui. Je suis sûre que tu es de mon avis quand je te dis qu'il ne faut pas laisser passer notre chance ? Eh bien notre chance d'aujourd'hui, c'est de sécher les cours et d'aller nous payer une superbe balade autours du lac, le ciel est avec nous en plus !
J'avais débité mon petit discours en un temps record, j'étais vraiment digne d'être une grande actrice, mais là n'était pas la question. Enfin, pour le moment. Je plantais un grand sourire sur mon visage, yeux malicieux, attendant une réponse de ma copine de dortoir. Je ne pouvais rêver meilleure balade qu'avec elle, cette jolie blonde était une personne que j'appréciais beaucoup, nous étions depuis la première année dans la même chambre, partageant amitié, rigolade, et coup durs, surtout en ce moment. Je captais son regard, cela lui ferait du bien, à elle comme à moi.
Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année
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Sujet: Re: La haine est la folie du coeur [Alecia & Sirius & Jezebel] Jeu 28 Nov - 9:44
Sirius & Jez & Al
La haine est la folie du coeur
Je sortais tout juste de mon cours de divination, et si vous étiez déjà allé dans ce cours dans ces circonstances, vous comprendriez à quel point ce jour-là j'étais pressée de sortir. Imaginez vous dans une salle à la chaleur cuisante, malgré tous les efforts de votre professeur, la salle ne peut s'empêcher de vous cuire comme dans un four au retour du beau temps, comme elle vous a enrhumé avec de récurrents courants d'air tout l'hiver. Ajoutez-y des filles plus idiotes les unes que les autres qui se prennent pour des voyantes, des fainéants et des illuminés dont on se demande ce qu'ils font là, il ne faut pas croire c'était aussi mon cas, mais il y avait quand même un minimum de bonne volonté à mettre. Si vous aviez eu, comme moi, le professeur Romanov en divination, vous comprendriez de suite pourquoi les filles dont je parlais au dessus continuaient dans la matière après leurs buses, c'était un professeur séduisant, qui avait son propre charme, comme le professeur Jane avait le sien. Au bout d'une demie-heure à retourner des cartes et à m'en méfier comme la peste, moi aussi je me demandai c que je faisais là. Mon professeur m'avait beaucoup appris en d'autres circonstances, mais je commençai vraiment à prendre l'étude de sa matière en grippe. Avertissement pour ceci, mises en garde pour cela, attention à un tel, j'en avais plus qu'assez que tout ce semble que gris ou noir ces temps-ci. Pauvre Romanov.
Sortie de la salle, je descendais tranquillement les escaliers, pourquoi se presser après tout, surtout quand le prochain cours est un cours de potions ? Après les cartes, les chaudrons, la totale. Cette après-midi était vraiment l'une des pires qui soit, je n'avais qu'une envie : me terrer dans un coin sans plus bouger jusqu'au soir. Je n'étais pas blairelle pour rien. Le printemps était bien de retour, avec ses quelques pluies passagères, mais je n'étais guère animée de bons sentiments en conséquence. A la fin de l'hiver et au début du printemps, je me sentais pareille à un enfant perdu sur un lac un jour de brouillard. Les jours se suivaient, indifférenciés. Ils avaient un arrière-goût de déjà-vu, comme lors de ma cinquième année, où je m'étais renfermée sur moi-même comme un coquillage cachant sa perle. Je soupirai. Kasey devait être partie en entraînement si elle n'avait pas cours dans son option, je voyais mal Cassiopée manquer l'un de ses cours, quant à d'autres personnes... Cela faisait un moment qu'il manquait d'autres personnes à vrai dire.
Arrivée au bas de la tour, qui amenait aussi à celle d'astronomie, je voyais un troupeau de jaunes et ébène s'éparpiller dans l'aile du château. Je dus me rendre à l'évidence : J'étais bien obligée d'aller une fois de plus faire exploser un chaudron. Mais on m'attrapa par le bras et par réflexe me corps devint aussi rigide que les pierres du couloir. J'avais appris depuis un moment à toujours rester sur mes gardes et je l'avoue, il m'arrive parfois d'être vraiment parano. Mais ce n'était que Jez, un petit rayon de soleil qui animait mon dortoir presque tous les soirs. Elle était du même genre que Kasey, toujours prête à faire la fête et à s'amuser, alors que j'avais toujours été réservée, plus encore ces derniers temps. Souvent je faisais mine d'être fatiguée et de me cacher sous la couette, même de faire semblant de dormir pour ne pas avoir à participer à leur brouhaha. En plus de ça, j'avais beaucoup de mal à dire non aux propositions de ma camarade. Elle avait la joie de vivre si communicative que lui dire non serait synonyme de mauvaise foi.
Elle me fit tourner sur moi-même sans que je comprenne vraiment pourquoi, aussi je haussai un sourcil. En temps normal, j'aurai catégoriquement refusé son offre, les cours étaient importants, les examens de fin d'année approchaient et il était hors de question pour moi de planter toutes mes chances d'aller travailler au ministère de la magie. Hors aujourd'hui j'étais fatiguée, mentalement et physiquement, aussi fis-je mine de réfléchir quelques instants alors que ma réponse était déjà prête depuis un moment. Je souriais presque, oui, on ne pouvait rien lui refuser. « Bon, d'accord, mais juste cette fois. » murmurai-je avant de m'éclipser vers la liberté à ses côtés. Et je ne pouvais rêver meilleur endroit que les rives du lac. J'adorais cet endroit, qui avait été paisible tout l'hiver. Avec le retour du beau temps, bien plus d'élèves allaient en faire le tour, mais pour le coup, je n'imaginais pas tout Poudlard sécher ses cours pour aller faire trempette à leurs orteils.
Je suivais Jez dans la cour puis dans le parc, ma camarade était vraiment une pile électrique, cela ne m'aurait même pas étonnée de la voir sautiller pour avancer. Le lac se dessina devant nous, immuable, baignant dans la lumière du soleil. Il faisait même meilleur que ce que je pensais et j'enlevais le pardessus de ma robe de sorcière pour ne plus rester qu'en jupe et en chemisier dont je relevai les manches. En avançant, je levai les yeux vers les quelques nuages qui envahissaient le ciel bleu. Je ne fis pas très attention. Les minutes suivantes semblèrent heures comme seconde. Baissant les yeux vers le bord du lac, j'aperçus une tête que j'aurai pu reconnaître dans la pénombre, entre toutes. Ses cheveux en bataille, ses beaux yeux gris, son petit sourire hautain et chaleureux à la fois, oui, ça ne pouvait décidément être que Sirius. Je m'arrêtai, lançai un regard déconfit à Jez. Je n'avais pas parlé au Gryffondor depuis un moment, si ce n'est pour lui dire bonjour au début d'un cours le matin et au revoir le soir avant d'aller dîner. J'avais comme un pincement au cœur, l'estomac serré, la gorge sèche. Je baissai les yeux, les relevai vers lui, rougissait sans doute, avant de détourner le regard, mal à l'aise. Sans cesse tous les jours j'avais espéré avoir un moment seule avec lui pour enfin lui parler, m'expliquer, me déclarer peut-être mais je n'étais pas sûre d'en avoir le courage, et surtout lui demander pardon.
J'aurai pu longtemps tirer sur la manche de Jez, sans m'en rendre compte, le geste avait été un signe non déclaré d'une vague de stress et de timidité, ce qui n'avait jamais été le cas devant Sirius, bien au contraire, avec lui j'étais souvent très bavarde et très expressive. J'avais peur qu'il m'en veuille pour James, d'un autre côté j'espérais, ou rêvais était le terme le plus exact, qu'il m'aime assez pour laisser ça de côté. Peine perdue, je n'imaginais pas Sirius Black s'enticher d'une fille aussi facilement, c'était plutôt lui qui les attirait dans ses filets. En tout cas moi j'étais piégée. Mais je ne savais pas quoi dire. Alors je baissai de nouveau la tête pour regarder mes pieds, rouge de honte.
Sujet: Re: La haine est la folie du coeur [Alecia & Sirius & Jezebel] Jeu 28 Nov - 22:55
Some saw the sun, some saw the smoke, some heard the guns, some bent the bow. Sometimes the wire must tense for the note. Caught in the fire, say oh, we’re about to explode. Carry your world, I’ll carry your world. Some far away, some search for gold, some dragon to slay. Heaven we hope is just up the road. Show me the way, Lord because I'm about to explode. Carry your world and all your hurt.
Alecia Sirius Jez
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Le soin aux créatures magiques, certainement l'une des matières que je préfère, à coup sûr, même si je trouve que le professeur ne pousse pas assez ses démonstrations. Ça manque de vie tout ça et c'est quand même un comble quand on est sensé étudier la vie des créatures qui nous entoure. Enfin, je ne vais pas me plaindre, c'est beaucoup moins théorique que certain cours déjà beaucoup plus ennuyants. Et en plus de ça, une fois de temps en temps, on a le droit d'avoir des cours dehors. C'est beaucoup mieux pour étudier les Abraxans par exemple, parce que bon, je les vois mal se laisser enfermer entre quatre murs. Cette fois, c'était l'un des cours qui se déroulait à l'extérieur, pour notre plus grand plaisir. Faut dire que l'on est en pleins mois d'avril et que le temps est beaucoup plus clément et que c'est déprimant de se retrouver enfermer quand l'on peut profiter du bon temps.
Le cours s'achève et j'ai la chance d'avoir une heure de libre après ça, je vois quelques uns de mes camarades se dirigeaient vers l'entrée du château, certainement pour aller s'enfermer à la bibliothèque pour réviser avec acharnement ou pour je ne sais qu'elles autres activités ennuyantes à mourir. Personnellement, je décide de rester au grand air, je n'ai jamais aimé être enfermé trop longtemps et dès que j'ai l'occasion de m'échapper, je la saisie. Seul, cette fois, puisque James avait mystérieusement disparu, certainement à la recherche de sa proie préférée, Rémus avait suivit le clan de la bibliothèque et Peter avait du suivre l'un d'eux, puisque je ne le voyais pas dans les parages. Ce n'est pas si grave que ça, depuis le retour de James, je n'ai que rarement la possibilité de me retrouver seul. Ce n'est pas un mal, juste que j'ai un peu perdu l'habitude d'être toujours avec lui, ça m'avait manqué, d'une certaine façon, mais quand on prend le mauvais plis de se retrouver tout seul, on a du mal à le perdre. Aujourd'hui, j'ai besoin de m'isoler ne serait-ce qu'une heure.
Le parc est peuplé de quelques personnes, qui comme moi n'ont rien trouvé de mieux à faire que de se prélasser sous le soleil timide d'avril. Le soleil est une denrée rare ici, vaut mieux en profiter tant qu'il est là. Je traverse la distance qui me sépare du lac, les mains dans les poches, essayant de ne pas entendre les « pouffements » des jeunes filles en fleurs qui peuvent parfois croiser mon chemin. C'est lassant parfois, même si en temps normal ça contribue à nourrir mon ego. Il n'y a pas grand monde autour du lac, il ne fait pas encore assez chaud et c'est temps mieux. Je repère un arbre pas trop loin et décide de m'y poser, laissant lourdement tomber mon sac contre l'herbe. Sac, que je ne tarde pas à suivre d'ailleurs. J'appuie mon dos contre le large tronc de l'arbre et sort ouvre mon sac pour fouiller à l'intérieur. J'y découvre un miroir, qui à première vu à l'air bien banal, mais qui ne l'est pas tant que ça, puisque James à exactement le même. On s'en sert pour communiquer quand les professeurs nous collent chacun à un côté différent du château. C'est plutôt pratique. J'ai aussi un ou deux bouquins, les indispensables pour ne pas s'attirer les foudres des profs, bon, je n'ai pas besoin de ça pour les attirer, mais c'est une excuses en moins.
Rien de bien intéressant, je ferme les yeux un instant, profitant du calme et du bruit du vent sur la surface parfaite du lac. J'ouvre les yeux, en entendant des bruits de pas un peu plus loin. Oui, j'ai une bonne oreille, vaux mieux toujours être aux aguets quand on est un maraudeur. On ne sait jamais ce qui peut nous arriver. J'aperçois deux silhouettes. Il me faut un petit moment pour les reconnaître, je reconnais d'ailleurs leur maison avant leur identités. Des Poufsouffles et des filles, au vu de leur jupes. Je me redresse légèrement contre le tronc quand je reconnais Alecia, en compagnie de Jez, deux filles de la même année que moi, chez les blaireaux par contre. Alecia et moi nous sommes beaucoup rapproché après l'arrestation de James. Seulement, le fait que James revienne à beaucoup changé notre relation, surtout après qu'elle est clairement montré qu'elle n'était pas d'accord avec lui. Cornedrue n'aime as vraiment ça et ça a jeté un froid entre la blonde et moi. La politique, ce n'est pas mon truc, je m'en fiche un peu, de toute façon, vu ce qui se prépare, ce n'est pas un ministre, se cachant derrière un grand bureau avec des gros bras en carton qui allait pouvoir y changer quoique ce soit. C'était à nous de nous bouger. Je n'ai donc pas prit part à leur querelles, mais James reste mon meilleur ami, mon frère de cœur et sans le vouloir, j'ai peut-être prit un peu partie pour son camp.
Résultats, ça fait un moment que je n'ai pas adressé la parole à Alecia, à part les banalités quand il nous arrive de partager les mêmes cours. Alors, je me retrouver là, seul, face à elle et une de ses amies, ça ne me met pas forcément très à l'aise. Je m'attends à recevoir ses foudres. Elle n'aurait peut-être pas tord. Cependant, ce n'est pas très réjouissant. Je ne sais pas quoi faire, je peux très bien faire comme si je ne les ai pas vu, avec un peu de chance, elles allaient continuer leur chemin et ne pas faire attention à moi ou je peut aussi prendre mon courage de gryffondor entre mes deux mains et aller lui parler, à elle et à Jez, bien entendu.
Pas convaincu, je préfère rester assis sous mon arbre, arrivera bien ce qui devra arriver.
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Sujet: Re: La haine est la folie du coeur [Alecia & Sirius & Jezebel] Ven 29 Nov - 1:00
La haine est la folie du coeur ♥
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« Bon, d'accord, mais juste cette fois. »
Je fis un petit bond, décollant de quelques centimètres du carrelage en tapotant des deux mains, je pouvais enfin avoir une après-midi tranquille ! Non sérieusement, j'aimai beaucoup Poudlard, mais j'étais une élève normale, parfois (souvent), j'en avais assez des cours, en fait, je n'aimai pas la routine. C'était tout. Je pris le bras de ma camarade blonde, puis la direction du parc, en prenant garde de ne pas se faire voir de nos condisciples jaune.
Tel un petit gardon, je frétillais sur place. Le temps était magnifique, j'avais vraiment de la chance, n'empêche, ce château était plutôt joli dans son genre, imposant, structuré. Je levais la tête, le soleil qui perçait tendrement le ciel se reflétait dans toutes les fenêtres du château, formant une danse de rayonnements, je me dis soudain que je m'amusais d'un rien. Je souriais bêtement, regardant Al' du coin de l'oeil, j'espérai que cela lui faisait du bien, je l'a voyais si triste en ce moment, l'arrestation de James, son retour auprès des maraudeurs, et puis tout ce qui se passait à Poudlard, je n'étais pas aveugle, je savais que tout ça se bousculait dans la tête de la jeune blonde. Il fallait qu'elle se détende un peu, tout ça passerait, j'en étais certaine, mais bon, c'était mon optimisme qui parlait là.
Après avoir passé le parc, les serres, nous arrivions enfin sur la rive du lac, la légende disait qu'un calamar géant y vivait, enfin c'était un mythe, quoique, nous étions dans un monde magique, c'était plus que probable. Vous le croirez ou non, mais un jour, je me baladais seule sur cette même rive, et je jure avoir vu la tête d'une femme, cheveux roux illuminés par le reflet de l'eau, j'ai d'abord cru qu'un élève faisait trempette, mais la tête disparue soudain, et je vis l'espace d'une seconde une queue énorme disparaître à son tour, une sirène. Depuis, j'en avais fais des croquis, enfin, je dessinais sa tête aux jolis traits et devinais le reste de son corps que je faisais gracieux et pâle.
Nous marchions toujours, soudain mon amie blonde s'arrêta, je vis son regard perdu au loin, brusquement, son corps devint de marbre. Je suivais son regard jusqu'à voir au loin un jeune homme assis contre un arbre, a en juger par la réaction d'Al, et par la silhouette que je voyais, j'en déduis que c'était Sirius. Il ne m'en fallait pas plus pour prendre la main de ma camarade et de partir en direction du jeune Gryffondor. Je me plantais devant lui, et me laissais tomber les jambes en tailleur sur l'herbe. Il faisait bon, j'enlevais donc ma robe de sorcier que je posais sous mon sac.
Salut ! Moi c'est Jezebel, mais appelle moi Jez ! Mais...Qu'est-ce que tu fais encore plantée debout comme ça Al' ?
Lui demandais-je en tirant sur sa main pour qu'elle se mette sur l'herbe à son tour. Alors comme ça, on sèche aussi ? Paaas bien... Marmonnais-je en souriant.
Je fouillais dans mes poches en tapotant, rien, tiens donc, où est-ce que ? Ah oui mon sac, je le pris sur mes jambes et fouillais dedans, j'enlevais ma baguette, un ou deux bouquins, mon carnet à croquis, je posais le tout sur l'herbe, et pris mon paquet de cigarettes. C'était un paquet que je prenais dans les belles circonstances, car je n'en avais pas beaucoup, je n'étais pas une grande fumeuse mais disons que j'aimai bien « m'en griller une » par le beau temps, etc. Je tirais une longue cigarette, blanche au bout beige. Je l'a mis entre mes lèvres, je pris une brindille au sol et ma baguette, je marmonnais Incendio, la brindille s'enflamma, j'allumais ma cigarette, un long filet de fumée s'échappa dans l'air.
Pardon, je ne suis pas polie ! Quelqu'un en veut une ? Je tendais le paquet que je posais entre nous trois. Mon cousin me fait parvenir quelques paquets par hiboux parfois, si vous en voulez, je peux en faire venir, mais ça reste entre nous ! J'émis un petit rire.
Who are You ? Alecia L. Lukeither
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Sujet: Re: La haine est la folie du coeur [Alecia & Sirius & Jezebel] Ven 29 Nov - 2:37
Sirius & Jez & Al
La haine est la folie du coeur
Il m'avait vue, je le savais, ou du moins voulais-je m'en persuader. J'attendais un signe, le moindre geste qui me permettrait de m'avancer vers lui pour lui demander s'il allait bien, pour lui parler, et si les mots ne venaient pas, le prendre dans mes bras. Pourtant mes pieds étaient tellement ancrés dans le sol que c'en était surréaliste. Une fois de plus, Jez me tira vers l'avant et là, je paniquai deux fois plus. Je suivai sans pouvoir réellement y échapper, les pensées s'affolant dans ma tête pour imaginer mille solutions dans cette scène banale. Jez se posa au sol près de Sirius qui lui-même était presque allongé, moi raide comme un piqué, si bien que mon amie me tira de nouveau le bras en me demandant ce que je fichais à rester debout. Je tombai sur les fesses, encore plus rouge, regardant les deux à tour de rôle. Jez devait le faire exprès, comme pas mal de monde, elle avait vu venir le loup avant même qu'il ne pointe le bout de son museau. Elle faisait certainement tout ça pour que, pour une fois que Sirius était seul, j'ose enfin renouer une bribe de conversation avec lui.
Il n'était pas rare de voir les Maraudeurs traîner ci-et-là entre deux cours ou même en éviter certains par moments, mais le fait qu'ils soient séparés dans ces moments-là était extrêmement rare. C'était une vraie aubaine donc. J'avais toujours su qu'une fois James de retour, les choses s'amenuiseraient entre Sirius et moi, mais au point de ne plus pouvoir s'adresser la parole... Je ne lui en voulais pas, il avait eu la bonne réaction, c'était normal pour lui de privilégier James. Non, je m'en voulais à moi-même, pour avoir le don de toujours me mettre dans des situations maladroites. La loyauté est une bonne chose, mais à grande échelle, elle a le revers plutôt piquant. Tout avait pris un tournant malheureux. Il m'apparut que le monde était dans le même état que moi. La vie était-elle autre chose qu'une tempête qui sans cesse balayait ce qui se trouvait là l'instant d'avant, laissant derrière elle un paysage désolé et méconnaissable ? Je baissai la tête.
Jez se mit à fumer et nous proposa une cigarette. Je n'avais jamais fumé de ma vie mais l'on disait que ça pouvait calmer les nerfs, du moins tous les fumeurs disaient ça. J'hésitai, j'allai passer pour une idiote qui tousserait comme une locomotive crache sa fumée en route. Je refusai poliment et en profitai pour bondir légèrement de mes talons. Dire bonjour pour de bon à Sirius, ce que je n'avais pas encore fait, pouvait être une bonne occasion de me rapprocher. Je laissai pour un temps ma gêne de côté, c'est qu'il me fallait au moins un contact. J'approchai et lâchai un petit « Salut. » et allai le prendre dans mes bras. Je passai les bras autour de ses épaules, comment ce simple geste pouvait-il me retourner l'estomac à ce point ? C'est comme si je le retrouvais après des mois. « Juste quelques secondes... » murmurai-je à son oreille. Mais j'avais peine à décrocher, même après avoir compté les secondes dans ma tête. Mais ça ne se faisait pas, Jez était à côté. Si j'avais été seule avec lui, je crois que je lui aurai demandé de ne plus me lâcher. Mais même ça devait être autant suspect pour lui, il se demanderait sûrement pourquoi je m'aggripai à lui avec autant d'ardeur et pourquoi ma voix ne se mourrait qu'au creux de son oreille.
Je finis par lâcher, amère, et prit place entre les deux, posant les yeux sur mon sac comme si j'y cherchais quelques chose en particulier. Jez s'était déjà étendue, avec ses livres et son carnet. J'aimais regarder ses dessins, elle était plus douée que moi en dessin et je lui enviais parfois ça. Je n'osais regarder Sirius dans les yeux après notre étreinte éphémère, et pris le carnet que je feuilletais sans réellement voir les images, comme pour me laisser le temps de me dire que ce n'était peut-être pas le moment pour me jeter sur lui. C'était difficile. A ce moment précis, c'est comme si toutes les barrières que j'avais mises pour ne rien lui révéler de ce que je ressentais pour lui avaient cédé tout à coup. Je redevins un peu rouge, rendis le carnet à Jez, avant de le regarder lui et de replonger de nouveau dans ses beaux yeux gris et de glisser sur les contours de sa mâchoire jusqu'à ses lèvres.
Comme pour ne pas me trahir de trop, je souriai à Jez. « Tu sais qu'on est en train de sécher, nous aussi ? Tu mérites une médaille, je ne rate jamais délibérément mes cours, d'habitude. » Mais ce n'était pas plus mal. Si pour voir Sirius il me fallait sécher tous les cours de potions de l'année alors soit, de toute façon ce n'est pas comme si je pouvais manquer à Slugorhn, il devait même être ravi de ne pas compter une catastrophe ambulante ce jour-là. Un chaudron sauvé, grâce à Jezebel. Je tournai de nouveau la tête vers Sirius. « Sinon... Comment ça va, en ce moment ? » C'est que je m'inquiétais presque de le voir tout seul alors qu'il aurait pu rester avec James, Remus et Peter. Je commençais à songer que peut-être, il avait voulu tomber sur moi, pour me parler. Je voulais savoir s'il m'en voulait de ne pas avoir cherché à lui parler plus souvent. Mais je voulais le protéger autant que je me protégeais moi des commentaires désobligeants de Velrose ou James. La dernière fois, j'avais quand même été jusqu'à pleurer dans un coin isolé des escaliers. « Je suis désolée. » soufflai-je tout bas. « Vraiment désolée. J'aurai dû venir te voir avant. » Je lançai aussi un regard désolé à mon amie Poufsouffle, elle devait se douter que dans un moment comme ça, j'allais avoir besoin de parler un moment avec le Gryffondor et j'espérais qu'elle comprendrait. Même si je devais me prendre le râteau du siècle ou le silence le plus offensant en pleine poire, il était un peu temps que je me réveille.
Sujet: Re: La haine est la folie du coeur [Alecia & Sirius & Jezebel] Dim 1 Déc - 23:19
Sirius Black a écrit:
Some saw the sun, some saw the smoke, some heard the guns, some bent the bow. Sometimes the wire must tense for the note. Caught in the fire, say oh, we’re about to explode. Carry your world, I’ll carry your world. Some far away, some search for gold, some dragon to slay. Heaven we hope is just up the road. Show me the way, Lord because I'm about to explode. Carry your world and all your hurt.
Alecia Sirius Jez
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Pas besoin de faire quoique ce soit en fin de compte, puisque les deux filles s'approcherent de moi dès l'instant où elles m'ont vu tranquillement installé sous mon arbre. Ce n'est pas comme si j'était caché, même si à la base j'aurai aimé être un peu plus tranquille. Ca sera pour une prochaine fois on dirait. Jezebel arriva comme une flèche à mes côtés, se présentant, un peu comme si on ne partageait pas les mêmes cours depuis déjà six ans. " Enchanté Jez, moi c'est Sirius, mais tu dois déjà être au courant." dis-je avec un petit sourire. Alecia reste en retrait, je ne lève pas tout de suite les yeux vers elle. Je m'en veux un peu de l'avoir délaissé de la sorte, même si je ne regrette pas d'avoir soutenu mon meilleur ami. Juste que j'aurai certainement du faire ça d'une autre façon. J'ai peut-être manqué de tact sur le coup. La blonde à l'air de penser la même chose puisqu'elle ne veut même pas s'asseoir pr-s de son amie.
Finalement, elle de me dire bonjour, ce n'est pas si je l'attendais. Elle vient m'étreindre et je ne comprend vraiment ce qui lui arrive. Alors qu'il y a encore quelques secondes, j'étais sûr qu'elle m'en voulait. Maintenant, je ne suis plus sûr de rien. Elle me sert dans ses bras et ne veut plus me lâcher "Euh...salut..." Je ne la repousse pas, même si je ne comprends pas trop son comportement.
Jez me demande si je sèche, j'aurai pu, mais ce n'est pas le cas, pour une fois. Je n'ai simplement pas cours. Ca pouvait arriver, parfois. "C'est vous les mauvaises filles, j'ai juste un créneaux de libre, j'ai tout à fait le droit d'être ici. Je suis un élève sérieux, moi" dis-je avec un petit sourire en coin. Pour une fois que je n'ai rien à me repprocher. Ca change. Enfin, j'aurai très bien pu finir à la bibliothèque pour réviser, mais prendre l'air est beaucoup plus intéressant que tous ses livres. Je n'ai jamsis compris ce que Remus pouvait trouver à cet endroit. Il pouvait y passer des heures, moi j'arrivais à peine à y passer une heure entière.
Alecia refusa la cigarette que vous offrait Jezebel, j'en fis de même en la remerciant. Je fume uniquement dans des occasions spéciales. Là, ce n'est pas le cas. La blonde s'excuse dans un murmure que je ne peux pas râter. Que puis-je répondre à ça ? C'est un peu de ma faute, mais pas tout à fait, si ? Je n'en sais rien. Je me mord l'intérieur de la joue, en pleine réflexion. "Pourquoi tu t'excuses?"