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| WIZARD | HIBOUX |
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Who are You ? James Potter
Admin Gryffondor ♣ 6ème année ▌Age : 46 ▌Parchemins : 2649 ▌Points de Rp : 229 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: P.S.P Mar 2 Aoû - 10:54 | |
| *De toutes les choses folles que tu as jamais faites, Cornedrue, ceci est la plus folle ! De tous les projest fous que tu as jamais échafaudés, ceci est le plus saugrenu et le plus hasardeux ! Et c’est pour ça que ça va marcher .*Le gryffondor se dirigea discrètement vers le bureau de la professeur de duel en hésitant entre enthousiasme et appréhension. Et si cette professeur, malgré toutes les recherches et avis différents qu'il a récoltés, n'était pas du tout ce qu'il pensait ? Et si c'était une grosse mangemorte maléfique prête à dévorer du James Potter à la sauce barbecue sur une garniture de collégiens aux petits oignons ? *Soyons réalistes: comme tu as dit toi-même à l'inspectrice, les personnes capables de jeter un sort si élevé de magie noire sur une septième année préfète-en-chef, sont assez restreintes. Lefebvre est prof de duel, elle pouvait circuler sans soupçon jusqu'au septième étage, l'écriture au mur est celle d'une femme... Et en plus, elle est française d'origine et l'histoire parle d'un mage noir franc ! Elle devrait être tout en haut de la liste des suspects.*Selon sa logique, James conclut donc: *Et c’est pour ça qu'elle est innocente !*Pour le Projet Secret de Potter (le P.S.P), le gryffondor avait fait les choses en grand: lettre dégoulinante de respect et de détresse, grand secret exigé, cape d'invisibilité pour venir au lieu de rendez-vous. Personne ne devait être au courant de cette entrevue, pas même ses amis maraudeurs; il en parlera à Remus très probablement, mais pas aux deux autres. *J'aurais dû en parler à Remus dès le départ, mais il m'aurait peut-être dissuadé de le faire, ou il m'aurait demandé pourquoi je faisais ça... Il vaut mieux commencer mon projet d'abord et lui demander conseil ensuite, c'est plus prudent. C'est que je le connais, mon Lunard !*
La réaction de la professeur inquiétait tout de même le rouge-et-or. *Ne pas se renseigner sur moi ? Tu parles! Bien sûr qu'elle s'est renseignée sur moi ! dès que tu dis: "ne fais pas ceci, ne cherche pas ça", tu le fais immédiatement ! Et même si elle ne s'est pas renseignée, les informations sont venues à elle dès qu'elle a discuté avec ses collègues: "c’est encore de la faute de la bande à Potter et Sirius !" "Potter a envoyé trois profs en dépression en deux ans", "Vous avez vu l'état du prof de DCFM ? C’est à cause de Potter !" "Il pleut encore aujourd'hui, il y a du Potter là-dessous !", et coetera, et coetera...*Ses réflexions lui donnèrent presque envie de faire demi-tour. Mais il refusé de renoncer. *C’est trop important.*Mais voilà que de nouvelles mauvaises pensées l'assaillirent. *Si elle s’est renseignée sur moi, elle doit savoir d'autres choses ! Il paraît que c’est une ancienne Poufsouffle. Si elle se met à écouter Calypso ? Ou pire: Kasey ? Et en duel, Evans participe. Et telle que je la connais, elle doit affronter chaque adversaire en hurlant:"prends-toi ça, Potter!" pour s'encourager. On a dû lui brosser un tableau de moi tellement noir qu'elle va m'accueillir la baguette levée dos au mur en m'ordonnant de lever les mains...*James Potter ralentit le pas. *Et si Kasey avait prétendu que je ne suis qu'un infâme séducteur ? La prof va s'imaginer que j'ai demandé ce rendez-vous secret pour la séduire au mieux ou abuser d'elle au pire ! Après tout, nous avons combien ? 7 ans d'écart ? Elle a quitté Poudlard quand j'y suis entré. si elle se met ça dans la tête, elle va me stupéfixer avant le moindre avertissement. Elle a peut-être ensorcelé sa porte pour me mettre hors de combat dès le départ...
Cette fois, le rouge-et-or s'arrêta totalement. Et pour cause, il était devant la porte du bureau. *Tu délires, Cornedrue. Tu l'as vu en secret à une réunion de l'Ordre du Phénix, tous les camarades disent qu'elle est sévère mais juste, c’est la personne idéale pour le PSP, je dirais même qu'elle est née pour remplir ce rôle. La preuve, elle a accepté ce rendez-vous alors que je lui étais complètement inconnu au mieux, et un dangereux perturbateur au pire. Si en plus, elle a autant de goût que moi aux projets fous... et si elle veut contribuer au bonheur de la communauté sorcière... elle ira peut-être même au delà de mes espérances.*
Il plia sa cape d'invisibilité, la rangea, souffla un bon coup, inspira pour se gonfler les poumons et frappa à la porte. *On ne recule pas. On ne recule jamais. Ça marchera, parce qu'il le faut.*Il poussa la porte et entra dans le bureau. |
| | | | Sujet: Re: P.S.P Sam 6 Aoû - 12:29 | |
| Hier dans l'après-midi j'avais reçu un étrange hibou de la part d'un élève de l'école. Il me demandait un rendez-vous assez rapidement afin qu'il puisse me parler. Me parler seul à seul, sans que personne ne soit au courant. Il m'avait également demandé de ne pas me renseigner sur lui. Il n'avait pas pris duel en option, je ne savais donc pas la tête qu'il pouvait avoir. Comme demandé je ne m'étais pas renseigné, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me demander les raisons : élève turbulent ? Potter. Ce nom ne m'est pas inconnu. Pourquoi connaissais-je ce nom ? Potter. Oui, c'est cet élève dont tous les professeurs parlent. Mon dieu ! Que me voulait-il ? Me faire avoir une dépression ? Il veut son quota de profs ? Non, Ash ! Arrête de te monter le bourrichon ! Sa lettre n'envisageait rien d'inquiétant. Bien au contraire, il demandait de l'aide. C'était tout à son honneur.
La cloche sonna la fin des cours. Les élèves m'avaient aidée pour ranger la salle et ils commençaient à partir les uns après les autres. Je leur souhaitais une bonne soirée et patientais jusqu'au moment où je restais seule dans la classe. L'heure tant redoutée approchais à grands pas. J'étais stressée. Je ne savais pas exactement à quel moment ce jeune homme devait pointer le bout de son nez. Je lui avais proposé de venir après les cours, ainsi nous pourrions discuter en paix, sans que personne ne nous surprenne. Maintenant que j'y pense, les doutes commençaient à peser. Non, non. Ce n'était peut-être pas un ange, mais il ne pouvait pas être aussi machiavélique pour imaginer un plan aussi dingue ! Il fallait que je me reprenne. Après tout, j'étais prof de duel, je saurais le rendre inoffensif en un coup de baguette. Peut-être qu'il va falloir que je lui demande de déposer sa baguette avant de commencer notre discussion.
J'entendais la porte s'ouvrir doucement. Je me retournais et je faisais face à un jeune homme d'environ 16 ans, plutôt grand, beau garçon avec les cheveux d'un noir de jais faussement en bataille. Qu'espérait-il ? Que cela fasse craquer les filles ? Je dirigeais ma main vers ma baguette, prête à le stupéfixer si jamais il avait un comportement étrange. « Mr Potter ? Je présume ? » D'un coup de baguette de refermais la porte derrière lui et lui fit signe d'avancer. - « Votre lettre m'a surprise, mais je pense que vous le savez déjà. Comme promis je ne me suis pas renseignée. Mais vous imaginez bien que nous, professeurs, parlons souvent entre nous. J'ai bien malheureusement entendu parler de vous. Et étrangement ce n'était pas que des compliments. Vous êtes brillant Mr Potter. Mais vous avez un certain talent pour rendre dingue mes collègues. J'espère que vous n'avez pas l'intention de faire de même avec moi. Vous risqueriez de vous confronter à un mur particulièrement solide. » Je ne cherchais pas à être menaçante. Je voulais simplement lui montrer les limites qu'il ne devait absolument dépasser. « Mais commençons dans le vif du sujet. Puisque votre lettre fut pressante, je suppose que vous voudriez en terminer rapidement. Pourquoi vous m'avez envoyé un hibou ? En quoi vous serais-je utile ? »
Je croisais les bras, mais restant toujours vigilante. Je ne voudrais pas me voir stupéfixer. Imaginer si jamais ce gamin racontait à tout le monde qu'il avait réussi à pétrifier la prof de duel. Je ne serais plus crédible du tout. Après, allez faire cours si vous n'avez plus du tout une once de crédibilité ? C'était d'ailleurs peut-être ce qu'il souhaitait. Il voulait peut-être m'ajouter à son tableau de chasse ?! J'imagine déjà la légende : Profs de Poudlard finissant au quatrième étage de l'hôpital Ste Mangouste pour les maladies et blessures magiques. Non, il n'avait pas les yeux d'un manipulateur. Mais après, je pouvais très bien me tromper. J'avais bien vu des petits anges devenir de dangereux démons.
* Arrêtes tes bêtises. Si jamais c'était un piège, tu es assez forte et douée pour le contrer et le rendre aussi inoffensif qu'un bébé qui venait de naître. Oui, tu es plus forte qu'un sixième année. Oui mais le prof de défense contre les forces du mal était lui aussi plus fort qu'un sixième année.*
Je chassais ses mauvaises pensées de ma tête, je ne devais pas me déconcentrer.
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| | | Who are You ? James Potter
Admin Gryffondor ♣ 6ème année ▌Age : 46 ▌Parchemins : 2649 ▌Points de Rp : 229 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: P.S.P Dim 7 Aoû - 6:30 | |
| Le jeune garçon fut à la fois soulagé et inquiet lorsqu'il entra dans le bureau du professeur.
*Au moins, elle n'a pas piégé la porte.
Elle l'a fermé avec sa baguette, elle ne veut pas s'approcher, et en plus elle me montre qu'elle est armée.
Elle n'a pas l'air le moins du monde d'avoir peur de moi, c'est une chance !
A moins que ce ne soit qu'une apparence et qu'elle se méfie autant de moi qu'un goblein devant un faux gallion...*
Il confirma son identité, un peu nerveux.
"Oui, c'est bien moi. Content de vous voir, madame Lefebvre."
Bien entendu, elle avait entendu parler de James Potter.
*C'était couru d'avance...*
S'il voulait faire de même avec elle ?
"Madame, si j'avais voulu faire la même chose avec vous, je me serais inscrit dans votre cours, je ne vous aurai pas écrit et surtout, j'aurais cherché à avoir du public. Pour que vous en soyiez convaincue..."
Potter sortit doucement sa baguette, l'attrapa par le bout et non par le manche, et le jeta doucement par terre.
"Vous ne me l'avez pas demandé, mais au moins, ça a le mérite d'être clair."
Lefebvre voulait entrer directement dans le vif du sujet, et rapidement. Potter ne demandait pas mieux mais la méfiance compréhensible de la professeur le freinait.
"On peut s'asseoir ? Quelque chose me dit qu'on va en avoir besoin."
Sans grande cérémonie et sans s'inquiéter de la façon dont le professeur le prendrait, il s'empara d'une chaise et l'installa sur le côté gauche du bureau. Il détestait voir une limite entre ses interlocuteurs, et le face à face, séparé par un bureau lui donnait l'impression d'être convoqué pour une faute. Il avait toujours refusé ce genre de rapports, aidé en cela par son mépris de l'autorité.
Ne sachant pas trop par quoi commencer, James se dit qu'avant d'entrer dans le vif du sujet, il valait mieux qu'elle sache pourquoi il l'avait choisie, elle.
Ecoutez, je sais qu'on ne se connait pas, et comme vous l'avez compris, c'est parce que je cherchais quelqu'un sans préjugés. Alors, les commentaires de vos collègues, essayez au maximum de les oublier s'il vous plaît parce que si je viens vous voir, ça n'a aucun rapport avec l'école. Essayez de sortir du contexte « école », imaginez que je ne suis pas un élève et que vous n'êtes pas une prof, je suis un ado de seize ans et vous une adulte de vingt-quatre environ et nous ne nous rencontrons pas dans un bureau mais dans un bar, dans une fête, où vous voulez.
James craignait qu'elle se lève et lui demande de partir puisqu'il venait de déclarer que ça n'avait rien à voir avec l'école. Mais fort heureusement, elle ne le fit pas et cela ne surprit pas tellement le gryffondor. Qui n'aurait pas envie de savoir ?
"Je vous ai choisi parce que vous seule pouvez m'aider. Je vous avoue que je me suis renseigné sur vous, mais vous devez vous en douter, sinon je ne vous aurai pas écrit. Je sais que vous étiez à Poufsouffle auparavant, que vous êtes très forte en duel, que vous étiez en septième année quand j'avais dix ans, que vous êtes française d'origine, et même que vous êtes née-moldue. J'ajoute que vous connaissez mes vieux parents puisque vous les avez vu en juillet lors d'une réunion avec Dumbledore. Figurez-vous que c'est pour tous ces éléments que je vous fais confiance... et que j'ai besoin de vous !"
Tout ce que James disait était facile à deviner ou à retrouver... l'ancienne maison, le duel, l'origine... sauf la fin. Seul un membre du nouvel Ordre pouvait être au courant de cette réunion et il savait que ce genre d'informations était secrète. Il savait aussi que cela pouvait contribuer à ce qu'elle lui fasse confiance : ses parents sont du bon côté, et Dumbledore fait suffisamment confiance au gryffondor pour l'autoriser à connaître cette organisation. Le lui faire oublier aurait été si aisé !
"Il n'y a qu'une chose que j'ignore encore, et ça pourrait être important : mademoiselle Lefebvre, retournez-vous parfois en France et avez-vous de la famille ou des amis là-bas ?"
Potter posait cette question d'un air grave. Si Ashélia avait en tête l'image d'un trublion ou d'un élève méchant, elle devait se dire qu'il était un excellent comédien... ou qu'il était plus complexe que les autres profs le pensaient. |
| | | | Sujet: Re: P.S.P Jeu 18 Aoû - 3:32 | |
| J'étais rassurée, au moins. Il n'avait pas l'intention de me rendre complètement aliénée. Mais alors, pourquoi venir me voir, moi ? En quoi pouvais-je lui être utile ? Surtout que c'était ma première année en tant que professeur, je n'étais pas très connue en tant que tel. Il m'embrouillait. Je n'aimais pas. J'aime tout savoir. Sans plus tarder, Potter infiltra sa main dans sa cape et en ressortait sa baguette qu'il jeta loin de lui.« Vous êtes quelqu'un de très étrange, Mr Potter. Cependant ... Accio baguette. » J'attrapais au vol sa baguette et la posais sur mon bureau. J'approuvais de la tête son incitation à s'asseoir et le regardais prendre une chaise et se placer à côté du bureau. Je contournais mon bureau et allais m'asseoir dans mon propre fauteuil. Je le trouvais pressé. Il avait quelque chose à cacher, mais quoi ? Je ne décelais aucune malice dans ses yeux. Sa situation était-elle si grave qu'il le laissait paraître ? Voire pire ? Je craignais le pire tout en l'écoutant.- « Vous savez que vous en demandez beaucoup, Mr Potter ? Beaucoup de mes collègue vous auraient sorti de leur bureau avec en prime une retenue ! Je ne sais pas ce qui vous a poussé à me choisir, mais sachez que je ne suis pas aussi stricte qu'eux. Fort heureusement pour vous. Je ne vous demanderais alors qu'une seule chose en retour et je vous promets de ne pas réagir comme un membre du corps enseignant, mais comme toutes femmes de mon âge ... Faites vite ! Faites très vite ! »
Je l'incitais à continuer d'un geste de la main. Il avait quand même réussis à attiser ma curiosité. À l'inverse de ce qu'il m'avait demandé, il s'était renseigné sur moi. Je n'aimais encore moins. Imaginons que je ne me base pas sur les préjugés que j'avais entendus, il avait quand même baissé dans mon estime. Et encore plus lorsqu'il évoqua mes origines moldus. Je montais rapidement sur mes grands chevaux lorsqu'on s'attaquait à mes origines. Cependant, je me radoucis en écoutant la suite. Personne n'était censée connaître l'Ordre, à part les gens de confiance - cela va sans dire.- « J'espère que vous n'avez rien contre les nés-moldus. Je veux bien croire que vous ne souhaitez pas m'envoyer à long terme à Ste Mangouste, mais j'ai encore quelques doutes et réticences, sachez-le. »
Il me demanda par la suite si j'avais encore des parents en France ou bien si j'y retournais de temps en temps. Évidemment, s'il avait besoin d'un français, ses choix étaient très restreints. À part ce mystérieux étudiant français, je ne voyais que moi qui puisse faire l'affaire.- « Depuis que je suis née, je ne suis jamais retournée en France, vous m'en voyez désolée. Surtout que je ne sais pas en quoi cela peut vous aider ! En revanche, j'ai encore quelques parents qui y vivent. »
J'examinais sa baguette quelques secondes avant de la lui tendre avec un joli moulinet du poignet. Il ne devait pas tellement comprendre mon geste. Souhaitais-je le congédier ? En avais-je trop entendu ? Étais-je outrée de ce que je venais d'entendre ?- « Je ne vous chasse pas de mon bureau, n'ayez pas peur. Je tiens à vous parler d'égal à égal. Vous l'avez dit vous-même, nous ne sommes qu'un adolescent et une jeune femme. Reprenez votre baguette Mr Potter. Et maintenant dites-moi pourquoi vous avez besoin de quelqu'un en France ? » J'émettais un léger rire. « Je ne leur parle que très rarement, puisque je ne les ai jamais revus depuis que je suis venue en Angleterre. Vous imaginez aisément que je ne peux pas les déranger pour des broutilles. »
Je me demandais vraiment en quoi des Français pouvaient lui venir en aide. Surtout s’ils devaient rester en France. Et puis, n’avait-il pas des contacts en peu partout ? Pourquoi ne pas avoir fait appel à Dumbledore ? Il doit en avoir des contacts en France ! À moins qu’il n’ait conseillé à Mr Potter de venir me voir. Cela serait-il moins suspicieux si l’aide venait d’un simple professeur de l’école et non du directeur ? J’avais beaucoup de questions, mais par politesse, j’attendrais qu’il me raconte ce qu’il a à me dire. Par la suite, je verrais si j’ai encore des questions.*Et si tout ceci n’était qu’une mise en scène ? Et si son véritable but était dissimulé à mes yeux. Est-ce que Mr Potter était sincère dans ce qu’il me racontait ? Ou était-il un manipulateur chevronné ? En tout cas, je saurais de quoi il retourne.*Je me rongeais l’intérieur de mes joues. Toutes ces interrogations me mettaient mal à l’aise et m’angoissait. Instinctivement, je resserrais ma prise sur ma baguette.
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| | | Who are You ? James Potter
Admin Gryffondor ♣ 6ème année ▌Age : 46 ▌Parchemins : 2649 ▌Points de Rp : 229 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: P.S.P Ven 19 Aoû - 21:54 | |
| La professeur posa la baguette du bouillant adolescent sur son bureau. Elle avait apparemment tiqué sur le fait que Potter était au courant de ses ascendances moldues et ne semblait pas rassurée. Très sincèrement, il répliqua :
« Personnellement, si vous saviez comme je m'en fiche, des ascendances des uns et des autres ! »
La professeur a encore quelques doutes et réticences... Que devait-il donc faire de plus que lui confier sa baguette ? Il n'allait quand même pas s'attacher lui-même avec des chaînes, assis sur une chaise, en jetantl la clef, pour qu'elle ait confiance ?
*Ne t'énerve pas, Cornedrue, elle est méfiante et tant mieux! C'est exactement ce que tu cherches. Si elle avait confiance en n'importe qui, ton projet serait voué à l'échec avant même de commencer.*
Il prit le parti d'en plaisanter ;
« C'est amusant que vous dites ça, vous vous méfiez de moi sans avoir beaucoup de raisons, et moi je ne me méfie pas alors que j'aurai encore plus de raisons que vous. »
Il ne prit pas la peine d'énumérer les nombreuses raisons qui devraient lui faire prendre les jambes à son cou : elle est armée, lui pas, elle est prof de duel, adulte, lui collégien adolescent, elle est française et donc suspecte * et ne parlons pas de l'étudiant qui fouine partout, surgi d'on ne sait où, comme si le mot « coupable » était inscrit sur son front et qui se met à visiter les salles communes et à explorer la bibliothèque. Pour trouver quoi ? D'autres victimes que les serdaigles ? *
Lefebvre lui rendit sa baguette. Le congédiait-elle brusquement sans même le laisser continuer ?? Il la regarda interloqué. Fort heureusement, elle le rassura.
*Bon, un début de confiance, ce n'est pas trop tôt. Mais contrairement à ce qu'elle prétend, nous ne sommes pas vraiment égaux. Même si elle avait son bras droit attaché dans le dos et sa baguette de l'autre côté de la pièce, il est fort à parier qu'elle me battrait à plate couture. Et je suis quelqu'un de prétentieux, paraît-il. Je n'ose imaginer la réalité. *
Sans trop vouloir se l'avouer, Potter était tout de même rassuré. Qu'elle lui tende sa baguette était une preuve de confiance, et qu'elle lui parle de ses liens en France le fit sourire avec elle. Ne pas les déranger pour des broutilles...
« Ça tombe bien parce que ce ne seront pas des broutilles... »
Il rangea sa baguette dans sa poche et commença à expliquer son but :
« Je suis un sang-pur; j'aurais préféré ne pas l'être mais c'est comme ça. Et malheureusement, les sang-pur ont une coutume aussi stupide que cruelle: conserver leur soi-disant pureté du sang. Et pour ce faire, ils se marient entre eux. Inutile de vous préciser que l'amour ne joue aucun rôle là-dedans. Nous avons donc l'immense bonheur de s'épouser entre cousins, parfois que l'on déteste, et nous sommes priés d'avoir des enfants pour les forcer, à notre tour, à les marier à d'autres cousins. Je trouve ça barbare, ignoble et révoltant. Je suppose que vous aussi. Le ministère ne se contente pas de laisser faire : il approuve. Beaucoup de sang-purs donnent suffisamment d'argent pour ça, et sont très haut placés dans l'administration.
Voilà mon appel au secours, répondez-moi sincèrement. Je vous rencontre, je vous demande de me sauver de ce destin épouvantable parce qu'on me destine ma cousine que je déteste, je vous supplie de me confier à vos parents, de m'aider à aller en France pour refaire ma vie et échapper à ce mariage forcé. Allez-vous me dénoncer aux autorités pour qu'ils me séquestrent jusqu'au mariage, me laisser tomber comme une vieille chaussette, considérant que ce n'est pas à vous de vous en mêler et que je n'ai qu'à me suicider si je ne suis pas content, ou allez-vous m'aider ? »
James Potter s'était beaucoup animé durant son discours mais il ne quittait pas pour autant la née-moldue des yeux. Jamais elle n'avait eu à être forcée de faire quoi que ce soit, le « statut du sang » a dû la révolter dès qu'elle en a entendu parler ( et sa réaction lorsque James a parlé de ses origines moldues l'a prouvé) et le fait même d'être une prof de duel et d'être célibataire semble prouver qu'elle devait aimer la liberté. Qu'aurait-elle fait si on avait tenté de lui imposer un mari ? |
| | | | Sujet: Re: P.S.P Ven 30 Déc - 13:36 | |
| « Oh, oui effectivement … c’est très loin d’être de petites broutilles. »
Je m’affalais sur ma chaise. Je savais que certains sorciers mettaient un point d’honneur à la « pureté » du sang, un détail qui me passe par-dessus la tête. Mais les vieilles familles de sorciers entretenaient la tradition de se marier entre eux, ce qui favorisait la consanguinité et donc la déficience mentale. Si jamais j’étais à sa place, j’aurais sans doute demandé de l’aide et espérer sincèrement que quelqu’un m’aide, même si pour cela il fallait que je m’expatrie dans un autre pays.
« Mr Potter. J’espère que vous êtes conscient de m’en demander beaucoup. Et si jamais j’acceptais. Comment allez-vous disparaître ? Sortir de Poudlard est, pour un étudiant, quelque chose de très difficile et surtout très imprudent. » Je ne savais quoi ajouter. Certes le désespoir de Potter me touchait beaucoup et je doutais fort qu’il blague sur un sujet aussi important. Mais il ne pouvait échapper à Poudlard et au directeur. Et puis le ministère de la magie le surveille, il a toujours la trace sur lui. « Mr Potter, vous avez encore la trace sur vous. Si je ne m’abuse, vous n’avez que 16 ans et vous savez que si vous utilisez la magie en dehors de l’école, automatiquement le ministère en sera informé. »
Mon frère travaillait au ministère, mais au département des jeux et sports magiques. Et même s’il ferait beaucoup de choses pour moi, lui demander de couvrir un jeune étudiant – qui ne fréquente pas mes cours, soit dit en passant – qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam n’était pas envisageable. Peut-être étais-je aveuglée par l’angoisse de la découverte – si découverte il y aurait – mais je n’arrivais pas à voir une fin joyeuse pour tout le monde. Potter était peut-être un élève brillant, d’après ce que j’avais pu entendre de la part des autres professeurs, mais il restait un jeune homme mineur.
« Et si, au lieu de vous enfuir comme un malpropre, vous refusiez tout simplement ? Quitte à être un paria. Au moins vous pourriez vous unir avec la personne que votre cœur aura choisie. Vous ne lui offrirez peut-être pas la vie qu’elle mériterait, mais au moins elle aurait votre amour. N’est-il pas le plus important dans un couple ? » Je me pinçais les lèvres. « Je ne suis pas en train de me défiler, Potter. Mais reconnaissez que ce n’est pas anodin comme demande. Encore si c’était pour échapper à Vous-savez-qui, vous seriez déjà parti pour la France. Avec l’appui certain du ministère, du moins je l’espère. »
Je prenais une grande inspiration et fermais les yeux. J’avais peut-être besoin d’autres arguments, ou peut-être besoin de temps pour remettre toutes les choses en ordre. C’était quand même beaucoup demander à une jeune femme de 24 ans. Et pourtant, je sentais comme une petite flamme de courage tout au fond, bien enfouie au plus profond de mon être. Je m’accoudais sur mon bureau et me prenais la tête dans les mains. Je ne pouvais pas le laisser tomber, mais j’étais seule contre sa famille : une famille de sang purs, donc une famille avec de nombreux membres. Je sentais la petite flamme vaciller dangereusement. Il y avait tellement de contre arguments qu’il m’était pratiquement impossible de donner une réponse tout de suite.
« Croyez bien, Potter que je me mets très bien à votre place. Et vous avez eu raison de m'en parler. Même si je ne suis pas sûre d'être la plus à même à répondre à votre appel. La seule chose que je puisse vous affirmer ... » J'hésitais encore un peu. Mais me lançais tout de même. Il était temps d'agir comme un membre de l'ordre. « Je vais contacter le reste de ma famille en France. Mais je doute que ma famille regorge de sorciers. Comme vous le savez je suis une née-moldue. Et ... ils ne savent pas que j'ai de la magie dans les veines. Alors, si jamais ils acceptent de vous accueillir chez eux, surtout ne parlez pas de magie. Sinon, je les connais, vous seriez repéré par le ministère et votre famille en moins de temps qu'il faut pour dire Quidditch ! »
Je me levais de ma chaise et contournais mon bureau. Tout en m'approchant de la porte, je ne cessais de m'interroger. « J'espère que je ne vous déçois pas trop, Potter. Ces derniers temps, il se passe beaucoup trop de choses étranges pour ne pas être prudent. » Je le regardais droit dans les yeux. « Soyez prudent. Ces dernières agressions ... je ne sais pas qui est le coupable. Soyez sur vos gardes »
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