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| WIZARD | HIBOUX |
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| Sujet: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Mer 10 Aoû - 9:49 | |
| *SALLE VIDE, MINUIT PASSE* Un husky sibérien (chien) se trouvait au milieu d’une salle, bougeant sa queue. Ce dernier était au-dessus d’un petit miroir posé parterre comme s’il était en train de le renifler. En vérité, ce chien se regardait dans le miroir et admirait ses yeux bleus clairs parsemés de larmes et sa légère fourrure au tour des yeux. Ce canin c’était un accomplissement recherché depuis presque deux ans. Ce chien c’était Amadeus. - Spoiler:
¤~¤ RETOUR EN ARRIERE¤~¤
Nous sommes quelques heures auparavant dans la salle commune des serpentards lors d’un rendez-vous clandestin par cheminée avec Bellatrix Black, elle lui apprend que son père (mangemort) est mort et part en le laissant seul. Amadeus avait l’impression d’étouffer dans la salle commune froide des serpentards. « Ton père est mort. » Cette phrase cognait dans le cerveau d’Amadeus. Son cœur battait à cent à l’heure. Il n’avait jamais été proche de son père, mais il était sûr que ça les aurait rapprochés de travailler ensemble… et il aurait pu lui être très utile par la suite, pour son adhésion dans le clan des mangemorts comme pour lui faire apprendre la magie noire. Aucune larmes n’était encore sur ses joues mais ça n’allait sûrement pas tarder, il fallait seulement qu’il réalise ce qui venait de se passer. Ses jambes le menèrent dans son dortoir, le jeune homme prit son livre pour devenir animagus et sortit de sa salle commune endormie. C’était marqué sur la première page, quand le stimulus était élevé, cela augmentait les chances de se transformer en son animal. De toute façon, c’était impossible de s’endormir maintenant. Il traversa les couloirs sombres et silencieux de Poudlard et se dirigea par habitude dans une salle où il était habitué à s’entraîner. Une salle vide qui ne servait plus à rien, seulement à entreposer de vieilles tables, pupitres et d’étranges instruments ressemblant à des clarinettes. Le triste serpentard l’éclaira grâce à sa baguette, il se mit au milieu de la salle, posa son livre et installa le petit miroir parterre. S’il y arriverait, il pourrait au moins voir à quoi il ressemble, même s’il connaissait sa bête au détail prêt… Il oublia de poser quelques sortilèges pour que personne ne le dérange, on ne savait jamais même à une heure tardive… Avant de se mettre au travail, il pleura toutes les larmes de son corps. C’était comme s’il était orphelin, sa mère était encore vivante, mais depuis quel âge il n’avait pas eu une vraie conversation avec elle ? Il n’en avait aucune idée. Si quelqu’un écoutait à la porte l’espion aurait pu entendre des sanglots étouffés. Quelques minutes pesantes passèrent. Amadeus reprenait ses esprits en ne pensant plus qu’à son animal, tout en ayant les yeux fermés. Cela faisait deux longues années qu’Amadeus s’entrainait à la métamorphose pour seul but de devenir animagi. Certaines personnes disaient que soit tu avais ce don, sois tu ne l’avais pas. L’ambitieux serpentard avait prouvé le contraire, il était devenu très bon dans la métamorphose. De plus en plus, les plus infimes détails lui parvenaient à la tête. Le plus difficile c’était de parvenir à avoir l’animal en lui et de pouvoir le visualiser de la tête au pied sans perdre de détails. Amadeus avait perdu la notion du temps, mais quand il avait fini cette étape la, il restait le peaufinage, l’étape ou il restait toujours coincé pendant des heures sans résultat. Le but était de faire « entrer » l’animal en soi, le faire « habiter dans son corps ». Facile à dire mais très difficile à faire. Il fallait trouver la faille de son cerveau qui appartiendrait à son animal tout tant gardant l’image parfaite de ce dernier. Dès qu’on l’avait découverte, on pouvait se transformer tant qu’on voulait. C’était exactement ce qu’Amadeus faisait et il l’avait l’impression de s’y approcher. L’excitation venait. Soudain, le serpentard sentit sa tête changer de forme, puis chaque membre de son corps changer. Quelques secondes après il ouvrit les yeux. Sa vue avait changé, il voyait légèrement mieux grâce à la lumière diffusée par la baguette. Il voyait aussi le monde beaucoup plus bas, mais un corps plus puissant, souple… Le chien sentit son cœur battait la chamade quand il se regarda dans le miroir. ¤~¤ RETOUR A LA PREMIERE SCENE¤~¤
Amadeus n’en « croyait pas ses yeux », il y était parvenu. Il avait envi de courir, d’aboyer, de mordre, d’être caressé… Mais ses cinq sens c’était aussi drôlement amélioré et il se retourna sentant une présence. On pouvait voir la porte entrouverte et une jeune femme le regarder. Amadeus reconnu cette personne tout de suite, c’était Marlène McKinnon, une ancienne conquête qui avait plutôt mal finie même si leur histoire avait durée quelques temps. Ses ambitions de rejoindre les mangemorts ne plaisaient pas à la jeune femme et elle avait rompue. C’était dommage, Amadeus en avait été presque amoureux de la serdaigle et il était presque sûr qu’elle l’appréciait mise à part ses ambitions. Maintenant elle n’était plus à Poudlard parce qu’elle avait un an de plus que lui. Pris de panique, il sentit son corps se changer en humain. Son nouveau grand secret venait d’être découvert par une stupide imprudence. Il s’en voulait à mort… Amadeus regarda la jeune femme en étant interloqué. Pourquoi était-elle à Poudlard à une heure si tardive ? Et puis maintenant Marlène était un danger pour lui, être un animagus non-déclaré c’était risquer une peine à l’Azkaban… Il aurait voulu lui poser beaucoup de questions, mais il attendait qu’elle prenne la parole, il espérait aussi qu’elle ne l’est pas vu pleurer. |
| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Mer 10 Aoû - 11:25 | |
| Vingt-trois heures trente s’affichaient sur le cadran de sa montre lorsque Marlène arriva aux portes de Poudlard. La journée avait été longue et la fatigue gagnait la jeune femme tandis qu’elle attendait Rusard sur le pas de la porte. Bien que ce dernier n’ait guère apprécié sa venue si tardive, la demoiselle lui adressa son plus beau sourire, espérant adoucir l’air acariâtre du vieillard. Grognon et pestant contre ce cher directeur, le concierge emmena l’ancienne élève dans les dédales du château, sous le sourire espiègle de Mckinnon.
Marly s’excusa rapidement auprès de l’homme âgé, lui rappelant qu’elle connaissait le chemin, presque par cœur. Lui adressant un regard noir avant de tourner les talons, Rusard s’en alla en trottinant. Le regardant s’éloigner, elle se demanda un bref instant le quel des deux était le plus soulagé de devoir quitter l’autre. En reprenant son chemin, la jeune femme se demanda bien pourquoi Dumbledore voulait la voir si tard. D’ordinaire, les contacts se faisaient hors de Poudlard, le plus souvent lors des réunions au QG de l’Ordre. * Peut-être qu’il me fait dorénavant plus confiance et qu’il souhaite me confier une mission plus importante… * Jusqu’à présent, Marlène ne s’était vu confier que quelques « missionnettes » pour l’Ordre. Même si elles n’étaient pas d’un grand danger, tout le monde savait que Marlène les prenait très à cœur et faisait toujours en sorte de revenir avec quelque chose d’intéressant.
Il n’y a pas si longtemps que cela, Marlène ne s’imaginait pas du tout faire ce qu’elle faisait. Certes, elle avait toujours – ou presque – voulu devenir médicomage, et cette formation estudiantine à Sainte Mangouste la réjouissait beaucoup. Non, ce qu’elle ne s’imaginait pas, c’était rentrer au service de l’Ordre et risquer sa vie pour celle des autres. Quand Franck lui avait demandé si elle désirait rejoindre un groupe particulier, Marly ne se doutait pas dans quoi elle s’aventurait. Mais il n’avait pas fallu longtemps pour la convaincre de se joindre aux autres et faire partie à part entière de l’Ordre du Phénix. Après tout, comme l’avait si bien dit Franckie, * aider les autres, c’est toute sa vie, à Marly !* Il n’avait pas vraiment tort. Et c’était d’ailleurs pour cette raison – aider les autres, pas le fait que Londubat ait raison… - qu’elle avait accepté. Réservée de nature, la demoiselle avait bien entendu gardé le secret, rendant ainsi ses actions les plus discrètes possibles, comme on lui avait demandé.
Revenant petit à petit à sa préoccupation principale – pourquoi Dumbledore l’avait convoquée à Poudlard ? – Marlène se rendit compte qu’elle était très fatiguée. Malgré la chaleur encore agréable du château, elle frissonna de la tête aux pieds et resserra son chandail couleur caramel autour de ses épaules. Elle regretta de ne pas avoir pris son trench et se maudit pour sa fâcheuse habitude à oublier un peu trop les choses. Progressant lentement dans le château – elle prenait à plaisir à se souvenir des bons moments passés ici – la jeune femme risquait fort d’arriver en retard à son rendez-vous. Fort heureusement, elle avait pris de l’avance, se connaissant sur le bout des doigts.
Alors qu’elle profitait silencieusement du bonheur de pouvoir se balader dans les couloirs de l’école sans se faire reprocher d’y être, une lueur attira son attention. Depuis le début du couloir, les salles vides se succédaient, les unes comme les autres plongées dans la pénombre. Or, elle était persuadée d’être passé devant une salle faiblement éclairée. Prudente – elle agrippa sa baguette de sa main gauche – elle revint sur ses pas, la plus silencieuse possible. * Je n’avais pas rêvé.* En effet, de la lumière filtrait de sous la porte. Intriguée – après tout, le couvre feu allait sonner – elle lança un sort de silence sur la porte, et l’ouvrit en douceur.
Ce qu’elle y découvrit la laissa de marbre. Un husky – non, elle ne rêvait pas ! – se tenait devant elle, bien qu’il ne la regardait pas. Bouchée bée, Marlène observa le magnifique chien qui trônait dans la salle. Un instant, elle s’imagina qu’il la découvrait – et l’attaquait. Mais il semblait si… inoffensif ? Non, Marly en doutait. Pourtant, à l’instant même, elle sentait que le chien ne l’attaquerait point. Lorsqu’il se retourna, Marlène sursauta et recula d’un pas, son regard braqué sur l’animal. Elle capta tout de suite son regard bleu clair et cela l’émerveilla.
Et puis soudain, sous ses yeux, le chien disparut pour laisser place à un homme. Un homme qu’elle connaissait que trop bien : Amadeus Adamovitch. Surprise, une fois de plus, elle recula encore jusqu’à se cogner contre le chambranle de la porte. Cette rencontre la surpris aussi, et lui arracha même une grimace cocasse. Que faisait-il là ? Et dire que pendant toute la durée de son observation du chien, elle ne s’était pas demandé ce qu’il faisait là. Mais maintenant, face à Amadeus…
Il semblait tout aussi étonné qu’elle et cela la rassura. Cependant, il se contenta de la regarder, braquant son regard vert sur la jeune fille. Comme à chaque fois qu’elle le revoyait, Marlène se sentit mal à l’aise. Tout d’un coup, c’était comme si ses vêtements rétrécissaient au point de lui étouffer la peau. Elle déglutit et se força à adopter un rythme de respiration régulier afin de contrôler les émotions qui revenaient à la surface. Automatiquement, elle compartimenta son esprit pour pouvoir renvoyer ses pensées qu’elle ne désirait pas avoir en ce moment. Elle se concentra alors sur ce qui l’entourait – en dehors du jeune homme – et elle se détendit enfin, bien que sa main se crispa un peu plus autour de sa baguette magique.
« - Amadeus ? »
Sa voix n’était qu’un souffle et cela la fit frissonner.
« Qu’est-ce que… Enfin, le chien et… Tu n’es pas censé être dans ta salle commune ? »
Oui, sa dernière phrase lui parut subitement… sans intérêt. Elle se maudit rapidement de sa capacité à perdre trop vite ses moyens face aux hommes et reprit aussitôt :
« - Enfin, je veux dire : que fais-tu là ? »
Elle croisa les bras, effleurant du regard le jeune homme qui autrefois fut son amant.
Dernière édition par Marlène McKinnon le Ven 12 Aoû - 3:57, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Jeu 11 Aoû - 3:41 | |
| Amadeus n’arrivait pas à trouver un mot pour qualifier cette longue journée. Le début avait été banal, le milieu ennuyeux et la fin triste mais instructive. Maintenant le jeune homme se trouvait dans une situation plutôt délicate, il se trouvait face à face avec Marlène, une fille pour qui il avait l’impression d’avoir encore quelques sentiments et le pire dans tout ça, c’est qu’elle venait de voir son tout nouveau talent : pouvoir se transformer en chien autant qu’il voulait, c'est-à-dire être animagus.
Le jeune homme aurait voulu recommencer, cette sensation d’être « quelqu’un d’autre » tout en étant soi même l’excitait et puis il n’avait pas eu le temps d’en profiter, seulement quelques minutes. Son égo était plus que satisfait, il était sûr qu’aucun élèves de Poudlard était animagus. Enfin… était-il possible qu’un élève avait fait comme lui ?
Le fier serpentard frotta ses yeux fatigués pour s’assurer qu’il n’y avait plus aucune larme. Ses yeux devaient encore scintiller sous l'effet des anciennes larmes. Le jeune homme espérait que la faible lumière ne permettrait pas de les voir. Amadeus ramassa sa baguette qui diffusait une lumière bleuâtre, du coin de l’œil il remarqua la main de Marlène se resserrer sur la sienne. La jeune femme n’était pas en confiance avec le jeune homme, pourtant il n’avait aucune mauvaise intention et puis il en aurait été sûrement incapable. Il la regardait en ayant une colère contre elle et surtout contre lui. Pourquoi se baladait-elle dans les couloirs de Poudlard à une heure si tardive alors qu’elle n’avait rien n’à faire ici ? Pourquoi n’avait-il pas protégé la salle avec des sortilèges ? Il avait une excuse alors qu’elle… Au fond de lui il savait très bien qu’elle en avait sûrement une, sûrement une très bonne d’ailleurs, mais pour l’instant il refuserait de l’admettre.
Marlène brisa le silence en prononçant son prénom d’un souffle. Au moins elle se souvenait de lui.
-Qu’est-ce que… Enfin, le chien et… Tu n’es pas censé être dans ta salle commune ?
Amadeus eut un bref sourire. Il la reconnaissait grâce à cette question. Une question ou elle connaissait déjà la réponse. Elle n’avait jamais été trop à l’aise avec les hommes, mais ça faisait partie de son charme.
- Enfin, je veux dire : que fais-tu là ?
Désormais, il serait continuellement en danger. Il pourrait toujours essayer un sort d’amnésie, mais elle avait toujours été largement meilleure que lui en duel et de toute façon il en avait pas le cœur et la force. Après une première transformation, le corps était naturellement fatigué. Tout simplement parce qu’il devait laisser une place à un nouveau « être » qui était en faite lui-même, mais seulement sous une autre forme. Maintenant il devait prier pour que Marlène McKinnon n’en parle à personne. Peut-être que cette histoire les rapprocheraient de nouveau ?
- Je te retourne la question, que fais-tu là à une heure si tardive ?
Amadeus évita de répondre à sa question, cela avait beau être bête, mais il ne voulait pas admettre qu’il s’était fait attraper aussi stupidement.
Le serpentard n’osa pas s’approcher de la jolie jeune femme qui croisait maintenant les bras de peur qu’elle s’aperçoive qu’il venait de pleurer.
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| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Jeu 11 Aoû - 4:50 | |
| Lorsqu’il ouvrit la bouche, Marlène ne put s’empêcher de frissonner à nouveau.
« - Je te retourne la question, que fais-tu là à une heure si tardive ? »
Evidemment, il avait éludé sa question par une autre question. Cela n’étonna pas la jeune femme mais elle ne put retenir une vague de frustration l’envahir. Elle aurait aimé savoir ce qu’il faisait là avant de lui répondre ce qu’elle, elle faisait dans le château. Parce que bien entendu, il avait probablement une raison plus valable – même si se balader dans les couloirs à une heure tardive et de surcroît se changer en chien n’était pas une raison vraiment convenable – qu’elle n’en avait. Après tout, elle avait fini sa scolarité et elle ne devait donc pas se trouver là. Or, elle se tenait juste devant le jeune homme, et il était certain que ce dernier ne rêvait pas.
Avant de répondre, elle s’assura de reprendre une certaine attitude qui ne trahissait plus sa surprise. Et surtout, elle vérifia qu’elle n’allait pas dire une bêtise et livrer la véritable raison de sa venue à Poudlard.
« - Je suis là pour voir Dumbledore. Apparemment, il me proposerait un boulot… »
* Ca, décida-t-elle, c’est parfait comme réponse.* Avec ça, elle était sûre de ne pas balancer l’Ordre et de se faire griller par Amadeus. Elle posa son regard sur le jeune homme, ne le fuyant plus. C’était un peu sa façon à elle de dire qu’elle était forte – même si au fond…
Lorsqu’il avait ramassé sa baguette, Marlène avait sentit les muscles de son bras se bander et inconsciemment elle ordonna à sa main de resserrer un peu plus la prise. De fait, elle se rendit compte aussi que le sang n’affluait plus très bien en direction de sa main gauche à force de serrer comme une forcenée. Après avoir analysé rapidement la situation – la distance entre Amadeus et elle – l’ancienne Serdaigle relâcha l’emprise qu’elle avait sur sa baguette et baissa un peu le bras. Le sang n’allait pas tarder à affluer normalement. Du moins, elle l’espérait…
Soudain, elle mesura combien sa réaction avait put être déplacée. Après tout, elle connaissait Amadeus et elle savait comment il était. Certes, elle savait pertinemment bien qu’il était du côté de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, mais il ne lui aurait pas fait mal. Sauf si elle l’avait provoqué, et Marlène décida qu’elle n’avait rien fait de mal pour susciter une quelconque forme de violence chez le garçon. Inconsciemment, elle relâcha totalement la pression dans son bras gauche et le laisse retomber le long de son flanc, décroisant ainsi ses bras. Aussitôt elle sentit des picotements l’envahir et elle frotta doucement son bras pour les faire partir.
Alors elle prit le temps d’observer l’homme qui se tenait devant elle. Il n’avait pas tellement changé depuis qu’elle était partie. Il était toujours aussi musclé et Marly se demanda comment il pouvait bien faire, car elle savait qu’il ne pratiquait pas de… sport. A cette pensée, elle sentit ses joues s’empourprer et posa immédiatement ses yeux sur ce petit grain de beauté, celui près de son oreille gauche. Malgré le peu de lumière, la jeune fille n’avait pas besoin de ça pour savoir où il se situait. *Je me souviens qu’avant, je passais mon temps à…* Aussitôt elle regretta cette pensée et changea avec vivacité à nouveau son regard de place, comme si la peau du jeune homme l’avait brûlée. Un court instant, très court instant, elle se demanda pourquoi elle pensait à toutes ces choses et s’en voulu. Le passé était le passé, non ? Mais avant de se reprendre et continuer son interrogatoire, elle s’autorisa à rencontrer le regard d’Amadeus. Cela la frappa, presque de plein fouet. Même s’il se trouvait plutôt loin d’elle, elle le voyait. Du moins, elle le sentait. Elle avait toujours été ainsi, Marlène. Ce genre de chose, elle le sentait. Alors elle brisa la distance qui les séparait et s’approcha de lui.
« - Par Merlin, Amadeus, tu… »
Elle se stoppa. Sa voix s’était élevée subitement, tirant sur une note agréablement aigue mais qu’elle détestait. Cette note montrait toujours qu’elle s’inquiétait plus que ce qu’elle ne devait. Elle ferma doucement sa bouche, pressant ses lèvres pâles l’une contre l’autre, laissa s’échapper quelques secondes de silence et enfin, reprit :
« - Amadeus, tu pleurais. »
Sa voix était redevenue ce murmure chantonnant qu’elle préférait à la gracieuse note aigue. Elle put enfin croiser les yeux du jeune homme, et elle sut qu’elle avait raison. Le vert grisé de ses si beaux yeux était troublé et même si elle ne l’avait jamais vu pleurer, elle savait parfaitement reconnaître ce regard là. Voilà pourquoi sa question était une question rhétorique. Elle ne prêtait à aucune discussion possible, même si elle savait qu’Amadeus allait tout faire pour lui prouver le contraire. A nouveau, elle regretta son comportement. Il n’avait probablement pas très envie qu’elle sache qu’il avait pleuré, et le mettre devant le fait accompli allait sûrement provoquer quelques divergences. Elle se rendit compte alors qu’elle n’avait plus le droit de lui poser ce genre de question, qu’elle n’avait plus vraiment cette place là désormais. Au fond d’elle, elle sentit quelque chose se serrer et elle redouta d’y mettre un nom.
* Arrête ! Tu n’es pas là pour te lamenter sur des histoires de cœur qui sont passées, mais pour voir le professeur Dumbledore.* Elle se rendit compte qu’elle n’avait pas tout à fait tort et elle s’en voulu d’avoir des pensées pareilles. Après tout, ne s’étaient-ils pas quittés parce que leur avis divergeait fortement ? * Allez ma vieille. Dis au revoir à Adamovitch et éloigne-toi le plus vite possible de cet homme !*
Seulement voilà, même si sa conscience avait parfaitement raison, son cœur en décida autrement. Elle resta alors plantée là, face à Amadeus qui la surplombait et ne le quitta pas des yeux. Une fois de plus, la passion venait de dominer sa raison. A quel prix ?
Dernière édition par Marlène McKinnon le Ven 12 Aoû - 3:58, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Jeu 11 Aoû - 10:05 | |
| Amadeus écoutait la réponse de Marlène debout au milieu de la salle vide et cette-dernière parlait dans l’encadrement de la porte, une distance plutôt inquiétante pour deux personnes qui s’était côtoyé quelques temps, c’était comme s’ils n’avaient toujours pas crevé l’abcès, en plus de cela le contexte n’aidait pas tellement.
- Je suis là pour voir Dumbledore. Apparemment, il me proposerait un boulot…
Amadeus la cru, même s’il n’était pas sûr qu’elle lui dise toute la vérité. Qui oserait donner un rendez- vous à une femme à une heure si tardive ? Peut-être Dumbledore, il n’en savait rien, faute de ne pas le connaitre assez. On disait surtout que c’était un homme très occupé. Enfin bref, il ne connaitrait sûrement jamais toute la vérité et peu importe, il s’était dépatouillé pour par lui dire pourquoi il était là. Dans un contexte normal, le garçon aurait dû dire « C’est super, tu as une idée de ce que cela va être ? » tout en rigolant bêtement. C’était dans ces moments-là, qu’on pouvait comprendre qu’il y avait une gêne entre les deux jeunes gens.
Des longues secondes de calme passèrent, chacun dans ces pensées. Amadeus regardait toujours de haut en bas la jeune femme, elle se frottait le bras comme si elle avait froid. Pourtant, il n’avait pas le souvenir qu’elle était très frileuse. Puis évidemment les souvenirs refaisaient surfaces, Amadeus était presque nostalgique. Il se rappelait de tous ces moments passés dans le parc, dans les couloirs, dans la bibliothèque avec Marlène ou plutôt « Marly » comme il l’aurait appelé à l’époque. En effet, l’ancienne serdaigle avait un (très) bon niveau dans presque chaque matière et le serpentard se faisait souvent aider pour les devoirs. Pourquoi ne pas en profiter ? Ce qu’il aimait avec elle c’était aussi cette liberté, les deux anciens tourtereaux ne devaient pas être toujours côte à côte à se bécoter. Pendant qu’elle avait le nez dans les bouquins lui passait du bon temps avec ses amis.
Amadeus n’était pas très bavard avec la jeune femme. Il fallait avouer qu’il en avait pas très envie : il venait de perdre son père, venait de se transformer en chien et il partageait déjà son secret. Le serpentard ne savait pas si elle se rendait compte de ce qu’elle détenait comme information sur lui. Être un animagus non-officiel c’était risquer une peine à l’Azkaban ! L’animagus ne voulait même pas y penser.
Finalement la jeune femme décida de faire quelque chose. Elle s’approcha de lui, le jeune homme sentit son cœur s’accélérer, il crut pendant quelque instant qu’elle allait l’embrasser mais c’était pour bien autre chose.
- Par Merlin, Amadeus, tu… pleurais.
Elle l’avait vu pour son plus grand désespoir. Amadeus passa sa main pour enlever l’humidité formée par les larmes et plongea ses yeux gris/vert dans ceux de Marly enfin… de Marlène.
- Ah, oui. Se transformer en… ça fait mal la première fois, dit-il dans un souffle.
Sa réponse était très peu convaincante, tout simplement parce que ce n’était pas des larmes de douleurs, mais bien des larmes de tristesse et la différence en était flagrante. Il aurait presque aimé se confier, mais se confier c’était avoué qu’il avait eu un rendez-vous avec Bellatrix Black par cheminée. Nouveau silence. Amadeus remarqua qu’elle ne tenait plus sa baguette fermement, il aurait très bien pu faire un accio et lui faire oublier cette rencontre et ce qu’elle en avait vu, mais le cœur n’y était pas et cela aurait été bien trop dangereux. Les sorts d’amnésies était trop difficile à manœuvrer, c’était bien pour ça qu’il existait des oubliators… Le jeune serpentard allait devoir trouver une autre manière pour qu’elle ne dise rien. Il eut soudainement une merveilleuse idée, mêlant sentiment et confiance.
Les deux jeunes pré-adultes étaient face à face, cela allait faciliter la tâche à Amadeus.
- Nox, murmura Amadeus.
Ils étaient maintenant plongés dans le noir, si Amadeus ne recevait pas de maléfice très bientôt, c’est qu’elle avait une certaine confiance en lui. Le jeune homme patienta quelques secondes, rien. Il était presque sûr qu’elle patientait en agrippant sa baguette, prêt à jeter un sort. Le serpentard crut entendre un début de phrase dite par la jeune femme, mais elle s’arrêta brusquement sentant les lèvres d’Amadeus juste au-dessus des siennes. Il avait visé approximativement et redescendit pour les toucher. Il avait l’impression de retourner une année auparavant, son cœur battait de nouveau la chamade. Ils s’échangèrent quelques baisers. Amadeus eut une petite pensée pour Ashley, comment le prendrait telle si elle savait ? Il n’avait vraiment pas envie de le savoir… Ensuite Amadeus ralluma sa baguette comme si de rien n’était et examina en premier la main de Marlène pour voir sa baguette puis sa tête pour sa réaction.
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| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Jeu 11 Aoû - 11:32 | |
| Marly n’en crut pas un mot de l’excuse d’Amadeus, mais elle ne s’en formalisa pas. Au moins, il ne l’avait pas éconduit comme il l’avait fait précédemment. Pourtant, elle sentait qu’il y avait quelque chose, une chose d’importante. Mais elle savait qu’il n’irait pas plus loin. Plus maintenant en tout cas.
Soudain, alors qu’elle repensait à certaines choses alors qu’elle n’aurait pas dû, elle entendit faiblement Amadeus murmurer un « Nox » avant d’être plongée dans le noir. Aussitôt, elle tressaillit. Elle n’aime pas vraiment le noir, et à cet instant encore moins dû à la proximité trop ambigüe des jeunes gens. Elle tenta de ne pas montrer sa panique, et sa voix s’étrangla un peu :
« - Qu’est-ce que t… »
Elle ne put continuer sa phrase. Le jeune homme s’était rapproché d’elle, un peu trop d’ailleurs et elle pouvait sentir la chaleur de son souffle sur son nez. Elle sentait aussi la douceur de ses lèvres juste au dessus des siennes et cela la fit tressaillir, une nouvelle fois.* Non, pensa-t-elle sans grande conviction. Recule avant qu’il ne soit trop tard.* Mais il était déjà bien trop tard, car depuis qu’elle avait franchit cette porte, tout n’était plus que question de temps. Alors, lorsqu’il lui effleura la bouche, elle ferma les yeux et n’émit aucune protestation. Elle sentit ses barrières s’effondrer. Elle se sentit aussi répondre à ce baiser et l’alarme retentit alors. * Stop ! Alerte rouge Marly, alerte rouge. Recule-toi. Retire tes lèvres de sur cette bouche et pars en courant. * Malheureusement, ses jambes ne réagirent point et elle laissa ses lèvres collées à celles d’Amadeus.
* Mais nom d’un Sniffleur, arrête ça ! Tu es là pour voir Dumbledore, pas pour fricoter avec ton ex. Bouge toi Marly, sauve ta peau tant qu’il est encore temps ! *
L’ancienne élève ne savait pas pourquoi elle ne parvenait pas à partir. Ou plutôt, si, elle se doutait bien du pourquoi. Elle devait juste trouver la force de combattre ce sentiment et alors il lui suffirait simplement de faire un pas en arrière pour sauver sa peau. Par bonheur, Amadeus quitta enfin la bouche de la jeune femme et redonna à la pièce cette ambiance feutrée qu’elle possédait avant cet… intermède. Ni d’une, ni de deux, Marlène recula d’un pas et regarda le jeune homme la bouche entrouverte, le souffle court. Elle était persuadée que si elle passait ses doigts sur ses lèvres, elle pourrait les sentir vibrer, comme une palpitation cardiaque qui frôlait la peau doucement. Elle savait aussi que si elle se regardait, ses lèvres d’ordinaire pâles seraient alors rosées et gonflées. Autrefois, elle aimait bien regarder ses lèvres rougies après un de leurs baisers, mais là… C’était différent. Bien trop différent.
Elle se sentait toute chose et il ne lui en fallut pas plus pour comprendre ce qu’elle avait. Marlène n’avait même plus la force de serrer sa main autour de sa baguette, histoire de – faussement – menacer le jeune homme. Lorsqu’elle ouvrit la bouche pour parler – et elle ne dû pas l’ouvrir trop grande – sa voix n’était ni un murmure chantonnant ni une note aigue mais purement ce son rauque qu’elle redoutait d’avoir à cet instant précis :
« - Amad’… »
Son ventre se crispa. Involontairement, elle avait laissé échapper ce diminutif sans s’en rendre compte et aussitôt, elle le regretta. Alors elle recula encore d’un pas, puis d’un autre. Sa main se serra à nouveau sur le bois dur de sa baguette, mais elle ne la leva pas en direction du jeune homme. Elle aurait voulu exploser, hurler sur Amadeus, se mettre à taper du pied et jeter des poings. Mais Marlène n’était pas comme ça, et il le savait. * Avait-il seulement joué sur ça ? * se demanda-t-elle, amèrement. Elle n’était pas du genre à exploser, à hurler des insanités à la tête des gens. Non, elle avait tendance à garder tout pour elle et à extérioriser dans quelque chose qu’elle jugeait utile – tel qu’étudier pour apaiser sa colère. Mais ici, elle aurait donné n’importe quoi pour enfin s’énerver face à Amadeus Adamovitch. Seulement… rien ne vint. Elle le regardait, forçant son âme à le détester, obligeant son cerveau à hurler des mots grossiers mais… aucune colère n’arrivait à la surface et elle se rendit compte définitivement qu’elle ne pourrait jamais s’énerver sur Amadeus. Même si elle le désirait du plus profond de son être, et même s’il la menaçait de mort, elle sentait au fond d’elle qu’elle ne parviendrait pas à élever la voix contre cet homme là. Mckinnon se sentit soudainement faible. Faible face à cet homme, face au danger qu’il représentait pour elle. Elle était de l’Ordre, il était des Mangemorts. Ils allaient être probablement amenés à se rencontrer dans des situations plus dangereuses, et Marlène savait parfaitement à cet instant qui s’en sortirait vivant.
* Peut-être que mourir de la main d’Amadeus ne serait pas si terrible que cela. Au moins, je ne me ferais pas assassiner par un inconnu cagoulé. * pensa-t-elle, soudainement triste. * Je ferais peut-être mieux de lui demander qu’il enlève sa cagoule le jour où il me tuera, comme ça nous n’aurions pas de mots à nous échanger l’heure venue. * Marly se sentit affreusement morbide et se demanda ce que répondrait Amadeus si elle lui disait : « Tu me tueras rapidement, s’il te plaît ? »
Là n’était pas la question. Non, la question c’était plutôt de savoir pourquoi il avait fait ça, pourquoi il l’avait embrassé alors qu’il sortait avec quelqu’un – en plus ! Et elle s’était laissée avoir comme une bleue ! Qu’avait-elle fait ? Certes, elle l’avait surpris en train de… Alors voilà. C’était pour ça, toute cette mascarade. Elle avait découvert son secret, et il la menaçait silencieusement. Marlène s’offusqua. Elle avait espéré qu’il la connaîtrait un peu mieux et qu’il se souviendrait qu’elle n’était pas du genre à balancer. Le fait qu’il ait pu douter d’elle fut comme un énorme coup de poing dans son cœur et elle se sentit vaciller sous cette révélation. Alors elle sentit cette colère monter en elle, ce sentiment étouffant qu’elle avait invoqué quelques instants auparavant. Hélas, alors qu’elle aurait aimé sentir cette fureur pleinement, la douleur de se sentir trahie – et elle se demanda bien pourquoi elle ressentait cela – vint se mélanger aigrement à cette rage naissante.
Marlène McKinnon releva le regard, et – enfin – entre haine et tristesse, elle demanda, la voix cassée par cet étau qui lui enserrait la gorge :
« - Que veux-tu exactement, Amadeus ? »
Ces mots lui écorchèrent la gorge et s’entendre prononcer ce nom de cette façon lui arracha le cœur. Elle retint de justesse ce gémissement désespéré qui voulait franchir ses lèvres et elle se rendit compte qu’elle était faible. Trop faible. |
| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Ven 12 Aoû - 4:04 | |
| Amadeus n’avait aucune idée de la suite des évènements et préférait s’attendre à tout, sans espoir pour ne pas pouvoir être déçu. Le serpentard ne savait plus ou il en était dans ses sentiments pour la jeune femme, en avait-il toujours ? Ou alors c’était l’effet de la revoir et des évènements qui s’était passés pendant la soirée ? Il n’en savait absolument rien pour le moment. Après ce baiser réconfortant et stratégique, le premier réflexe de Marlène fut de reculer devant le jeune homme comme s’il avait commis un crime, mais elle ne tenait pas fermement sa baguette ce qui eut le don de réconforter Amadeus. Il savait que les femmes pouvaient avoir des réactions surprenantes et imprévisibles, sûrement comme les hommes.
- Amad’…
Elle venait de l’appeler par son diminutif comme autrefois, ce détail marqua Amadeus. Avait-elle aussi des doutes dans ses sentiments ? Appréciait-elle encore le serpentard mise à part ses ambitions ? Le jeune homme aurait voulu rentrer dans sa tête pour connaître la vérité, mais il en n’avait pas les capacités pour y arriver. La jeune femme continua à reculer et le jeune serpentard remarqua la main de Marlène se resserrer sur sa baguette. Allait-elle oser lui lancer un maléfice seulement pour un baiser qu’elle avait accepté, mais aussi répondu ? Amadeus n’y avait pas cru sur le moment, mais il était sûr d’avoir senti les douces lèvres de Marlène lui répondre. Elle aurait eu très bien pu se défendre et maitriser le jeune homme en un seul sort pendant qu’il était en train de l’embrasser dans le noir. Non… Elle ne pouvait plus demander justice, c’était trop tard. Cela aurait été trop facile pour la jeune femme, elle devait maintenant assurer ses actes.
Le jeune Adamovitch se tenait toujours devant elle en tenant sa baguette au bout de son bras qui descendait le long de son corps. Il se doutait de la question qui allait suivre, mais il patienta. Il préférait en attendant chercher la meilleure des réponses. Jouer avec les sentiments ou être pour une fois franc ?
- Que veux-tu exactement, Amadeus ?
Il pouvait jouer la carte des sentiments, c’est vrai ils s’étaient quittés non pas pour l’amour disparu d’un des deux, mais pour les ambitions du serpentard. Il pouvait dire qu’il faisait que de penser à elle, qu’il avait changé et que ses sentiments était toujours les mêmes… Mais elle n’était pas dupe et ça ne répondait pas à la question, en faite seulement une partie. Alors que la franchise, elle répondait au plus gros de la question, mais il manquait la carte des sentiments… Le serpentard se sentit honteux. Comment avait-il pu avoir aussi facilement de nouveaux sentiments pour cette fille alors qu’il ne s’était pas revu depuis des mois ? Il ne savait pas si c’était à cause de cette soirée éprouvante ou c’était qu’il en avait vraiment. Amadeus se sentit soudainement perdu dans ses pensées… De toute façon il était obligé de répondre à cette question, sinon son secret serait encore plus en danger. Amadeus la regarda, ses yeux devenaient de plus en plus clairs, les larmes s’étaient arrêtées.
- Je viens de t’en dévoiler une par mon dernier geste, dit-il en parlant bien sûr du baiser.
Il disait ça pour gagner du temps, tout simplement car il savait que ses chances étaient très réduite, mais c’était aussi un argument de plus pour son secret. *C’est obligé, pensa t-il, si vous faites croire à quelqu’un que vous êtes amoureux de lui parce qu’il détient quelque chose d’important sur vous, il gardera plus facilement le secret pour lui, alors que si vous n’éprouvez aucun sentiment pour cette personne elle pourrait la livrer avec moins de remords.* Amadeus espérait que son raisonnement était bon…
- Je vais être franc, elle devait être étonnée pensa Adamovitch. Ce n’était pas une habitude chez lui la franchise.
- Si tu dis mon secret à qui que soit, je suis passible de prison. Parce que tu te doutes bien que je ne suis pas allé au ministère pour me déclarer et que je n’irais pas…
Amadeus avait choisi un ton calme et rassurant, il avait aussi fait très attention à ses paroles pour qu’elle ne ressente aucune menace. Il savait bien qu’il ne faisait pas peur à Marlène, elle le connaissait trop bien pour savoir qu’il n’oserait rien lui faire si c’était pour une histoire personnelle…
Dernière édition par Amadeus A. Adamovitch le Ven 12 Aoû - 7:13, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Ven 12 Aoû - 5:10 | |
| Elle ne s’était pas trompée. Il voulait simplement s’assurer qu’elle ne dirait rien. Marlène ferma les yeux un instant, qui lui parut durer une éternité. Sa tête lui tournait bien trop – et les très récents évènements n’y étaient pas pour rien. Elle ne sut dire si elle regrettait vraiment d’avoir découvert Amadeus ou si au contraire, elle se trouvait ravie de l’avoir revu, et ce, même s’il la menaçait en ce moment même. A dire vrai, Marlène McKinnon ne s’était jamais trouvé aussi perdue qu’elle ne l’était en ce moment. Bien trop de choses lui revenaient à l’esprit, et elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir en chasser la moitié. Evidemment, toutes ces choses se rapportaient à Adamovitch et elle s’en mordait les lèvres. * Merlin, donnez-moi la force de m’en aller, je vous en supplie ! * Elle qui d’ordinaire n’était pas croyante, elle implorait le ciel et tous les grands sorciers de l’univers pour qu’elle trouve enfin la force de faire ce qu’elle aurait dû faire dès le départ, c’est-à-dire refermer la porte et aller rejoindre Dumbledore.
« - Alors tu t’es dit que tu pouvais bien m’embrasser, histoire de t’assurer que je me tairais. »
Si son intonation était acerbe, il était aussi empli de fatigue, de haine et surtout, de tristesse. La fureur qui était montée en elle quelques secondes auparavant n’était toujours redescendue et malheureusement, la peine qui l’accompagnait non plus. Pourtant, elle aurait voulu – non, elle désirait – que ce chagrin s’en aille pour laisser place à cette rage pure et dure, mais il ne s’en passa rien. Pis même, la jeune femme sentait sa tristesse l’envahir plus que sa colère, au point qu’elle se sentait étouffer dans la pièce. Elle pouvait sentir son cœur battre à tout rompre, dans son ventre, dans ses veines, partout où elle pouvait le sentir, il battait follement comme s’il désirait s’échapper loin d’elle. Sa gorge devenait sèche, l’étau qui l’avait assaillie un peu avant se resserrait de plus en plus fort et bientôt elle sentit ce goût amer et métallique qui se mélangeait à sa salive.
Oui, Marlène était affectée. Bien plus que ce qu’elle ne le voulait. Plus que ce qu’elle ne voulait croire. Et cela la déstabilisa, parce qu’elle ne voyait pas la raison d’être. * Peut-être est-ce dû simplement au fait que tu pensais qu’il te connaîtrait un peu mieux. Ou alors, tu ne t’ai jamais vraiment remis de cette séparation et tu…* Elle fit taire sa conscience. Oui, ils s’étaient séparés et non pas parce qu’ils ne s’aimaient plus mais parce que Marlène n’avait pas pu accepter les opinions « politiques » du jeune homme. Et même s’ils avaient un peu grandis, leur choix était toujours le même : lui pour Voldemort, elle pour Dumbledore. * Alors, même si oui, ça me fait quelque chose de le revoir, jamais plus nous ne pourrons être ensemble. * Comme elle l’avait pensé quelques minutes avant, ils seraient tôt ou tard amenés à se tuer l’un l’autre. Et Marlène ne voulait pas se compliquer la tâche en y ajoutant des sentiments trop… ambigus. * Ah, parce que là, des sentiments ambigus, ils n’y en a pas ? *
Si elle avait pu, elle se serait donné des claques. Ils savaient tous les deux les raisons pour lesquelles ils avaient rompus, et Marlène ne trouvait pas que le moment était idéal pour y repenser. Avec un effort qui lui demanda plus que d’habitude, elle dessina un sourire sur ses lèvres. Cette mimique ressemblait plus à une grimace tant elle n’avait pas le cœur à sourire. Mais elle continua, tant bien que mal, et regarda le jeune homme.
Au fond, il n’avait pas tant changé que cela. Certes, jouer la carte de la franchise – néanmoins après l’avoir bousculée quelque peu – l’étonna un instant, mais elle reconnut parfaitement l’Amadeus dont elle était tombée amoureuse – et ce, même si tout ce qu’il représentait allait à l’encontre de ses convictions. Après tout, ne dit-on pas que les contraires s’attirent ? Inconsciemment, la jeune femme eut une pensée pour Ashley. * Elle, au moins, elle lui apporterait un peu plus que ce que je n’ai à lui donner. * pensa-t-elle amèrement. Pourtant, elle savait qu’elle n’avait pas tort du tout. Même si la très jolie demoiselle était à Gryffondor, au moins cette petite gue-guerre entre maisons ne les atteignait qu’à Poudlard. Si par chance ils restaient ensemble par après, le petit couple aurait alors tout le loisir d’envoyer paître ces mauvaises langues. Alors que le couple qu’ils formaient autrefois était tout simplement condamné à ne jamais revoir le jour. Même si l’amour qu’ils se portaient avait pu un jour atteindre son summum, jamais ils n’auraient pu être heureux. Parfois – bien après qu’ils se soient séparés – elle se disait qu’ils auraient pu aussi quitter leur camp respectif et vivre loin de tout cela. Mais elle savait que cette maigre idée était dérisoire et alors elle pensait à autre chose.
* Voilà pourquoi tu es ainsi. * Et c’était sans doute vrai, mais Marlène n’avait plus envie de confirmer ou infirmer toute hypothèse sur eux deux. Elle se força à compartimenter à nouveau son esprit et rangea ses pensées. * Pas très efficace en ce moment, ta méthode. * Elle chassa cette petite voix désagréable et alors, son maigre sourire toujours aux lèvres, elle avança jusqu’à se retrouver séparée par une distance d’un peu moins de trente centimètres du jeune homme. Pendant un moment, elle le regarda, ne s’attardant sur aucun détail de son visage. Elle le regardait comme elle regardait n’importe quel homme, le regard fuyant mais qui ne reflétait aucune peur. Elle savait qu’il attendait une réponse et il espérait qu’elle soit positive. Lentement, elle s’avança encore un peu, réduisant encore la distance qui les séparait. C’était comme si elle jouait avec le feu. * De toute façon, au point où on en est… * Toujours aussi doucement, et très délicatement, elle leva sa main droite et du bout des doigts, elle caressa le haut du visage d’Amadeus, dessinant des petits cercles autour de cet unique grain de beauté. Marly se demanda s’il se souvenait de ce geste. Elle le faisait souvent, parfois même jusqu’à agacer le garçon.
Cette fois, lorsqu’elle posa ses yeux bruns sur le visage d’Amadeus, il ne fuyait plus. Au contraire, il accrocha les yeux verts du jeune homme et elle se laissa envoûter par le grisé vert qui la fascinait toujours autant.
« - Je ne répéterais rien. Tu as ma parole Amad’. »
Elle le regarda sans ciller pendant un moment, comme pour lui certifier qu’elle était sincère. Puis, elle fit glisser sa main droite le long de sa joue, descendit jusqu’au creux de son cou et là, elle fit une chose qu’elle n’aurait pas dû faire mais qu’elle ne regretta pas : elle se mit sur la pointe des pieds, toujours avec cette lenteur délicate, et posa ses lèvres rosées au coin des lèvres d’Amadeus. |
| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Ven 12 Aoû - 9:59 | |
| - Alors tu t’es dit que tu pouvais bien m’embrasser, histoire de t’assurer que je me tairais.
Pour une fois, Marlène n’avait pas tout à fait raison. Il fallait l’admettre que l’idée de base c’était de mettre des sentiments dans l’affaire pour qu’elle ne dise rien à propos de son secret, mais il existait deux sortes de sentiments : les faux sentiments et les vrais sentiments. La jeune femme devait sûrement penser qu’Amadeus l’avait embrassé seulement pour protéger son nouveau secret, sans aucun désir, mais Adamovitch savait qu’il ne l’avait pas fait seulement pour ça, il en avait vraiment ressenti le besoin. Ses pensées devenaient de plus en plus clair, après leur rupture, le jeune homme avait continué à l’aimer sans y croire, sans une suite possible et avait donc tiré un trait sur leur relation, mais depuis qu’il l’avait revu et pu l’embrasser de nouveau, le désir avait réapparue, mais pour combien de temps ? Amadeus aurait pu lui répondre, mais comment ? Marlène croyait qu’il jouait avec ses sentiments, il en était sûr.
La demoiselle sourit, c’était la première fois de la soirée. Elle s’approcha de lui à quelques centimètres. Que voulait-elle faire ? Amadeus pensa en premier qu’elle allait lui mettre une claque. C’était malin, il n’oserait pas la frapper. C’était bien une chose que son père avait eue le temps de lui apprendre, frapper une femme c’était quelque chose inventée par les moldus. Les sorciers n’avaient pas inventés des sortilèges pour ça. Soi c’était pour se défendre contre des choses bien plus importantes, soi c’était pour s’attaquer à quelqu’un pour une raison souvent plus importante qu’une histoire de baiser. La jeune femme le regardait et s’avançait de plus en plus, ils étaient pratiquement corps contre corps. A quoi jouait-elle ? Elle était maintenant trop proche pour lui donner une véritable claque, mais pourtant elle leva la main vers lui. Amadeus se laissa faire attendant une réponse, sans broncher et cligner des yeux, mais quand Marlène commença à lui caresser la peau autour du grain de beauté qui se trouvait proche de son oreille gauche, on pouvait lire de la surprise sur son visage. Amadeus ne comprenait plus rien, elle faisait comme autrefois… Il y a seulement quelques minutes elle lui reprochait presque de l’avoir embrassé. Le jeune serpentard avait l’impression qu’elle le tournait en bourrique, mais il n’arrivait pas à comprendre son jeu ce qui l’agaça.
- Je ne répéterais rien. Tu as ma parole Amad’.
Amadeus la cru, il avait confiance en elle, de toute façon il n’avait pas le choix. Tout d’un coup il se sentit mieux, l’entendre de sa propre bouche le rassurait. Il prononça un faible merci. Elle avait aussi de nouveau utilisé son diminutif tout en le regardant sans ciller. Le jeune homme pouvait entendre et sentir la respiration régulière de la jeune femme, il avait de nouveau l’impression d’être retourné quelques mois auparavant. La suite l’étonna encore plus, il sentit le corps de Marly s’élever et elle l’embrassa au coin des lèvres. Amadeus ne répondit presque pas de peur d’être prit dans son jeu sans l’avoir comprit. Il plaça ses mains sur les fines hanches de la jeune femme. Le serpentard avait comprit, elle voulait savoir s’il jouait avec ses sentiments. Il devait lui prouver que non, autrement que par les gestes.
- Je viens de recevoir une lettre de ma mère qui me dit que mon père est mort, dit-il d’une voix neutre, sans faiblesse.
Elle connaissait maintenant la raison de ses pleurs. Il lui avait seulement menti sur la provenance de l’information. Il savait très bien que l’information serait diffusée dans les journaux, qu’un mangemort s’appelant Adamovitch avait été tué. Que la justice était toujours faite et qu’on continuait à les traquer, mais il savait qu’elle était de l’autre côté et il voulait lui dire indirectement que les deux camps pouvaient tuer, que finalement il n’y avait pas de bon camps, c’était seulement les idées qui changeaient et qu’ils s’étaient séparés à cause de leurs opinions différentes. Les journaux étaient fiers de divulguer cette information, cela donnait une bonne opinion du ministère de la magie – la traque des mangemorts -, mais ils n’avaient aucune idée de ce qu’ils allaient faire endurer à une famille, à la famille Adamovitch… Amadeus posa son menton sur les cheveux soyeux de Marlène, il se retenait à nouveau de pleurer.
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| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Sam 13 Aoû - 2:12 | |
| « - Je viens de recevoir une lettre de ma mère qui me dit que mon père est mort. »
Elle le regarda, interdite. Lasse, elle venait de découvrir que si l’Ordre fêtait une – sombre – victoire, le camp adverse déplorait ses morts. Parce qu’il n’y avait pas de doutes, il s’agissait là d’un meurtre et non pas d’une mort naturelle, ni encore moins d’un simple accident. Il fallait se rendre à l’évidence : chaque fois qu’un des deux se réjouissait de l’avancée prise par son clan, l’autre était alors en deuil. A présent, leur vie était calquée de cette façon. Jamais plus ils ne pourraient se réjouir ensemble.
La tête du jeune homme posée sur la sienne, elle ne put le regarder droit dans les yeux. Elle aurait préféré, mais elle se contenta de passer ses bras autour de lui et de le serrer doucement.
« - On s’en sortira, tu verras. »
Disait-elle ça pour se rassurer ou le pensait-elle vraiment ? Au fond, Marlène l’espérait. Elle aurait tant aimé que tout soit plus simple – pour tout le monde, bien sûr, mais surtout pour eux – mais il fallait bien se rendre compte que dorénavant, plus rien ne serait jamais simple. Ils allaient peut-être passer leur vie à se battre l’un contre l’autre, et Marly se rendit compte qu’elle ne le désirait pas. Elle aurait donné n’importe quoi pour qu’il soit épargné. * Arrête ma vieille. Tu débloques. Crois-tu qu’il donnerait sa vie pour que toi, toi tu puisses vivre ? * Cette pensée la glaça. Pouvait-elle vraiment croire qu’Amadeus était si froid envers les autres ? * Non, je ne veux pas le croire. Je n’y crois pas d’ailleurs. * Elle ne le voyait pas comme ça et même si lui ne donnerait pas sa vie pour elle, absoudre c’est donner aux autres. * Mais c’est aussi recevoir d’eux plus que ce qu’on ne leur a donné. * susurra sa petite voix. Mentalement, elle chassa ces pensées.
La jeune femme se recula un peu, en douceur pour ne pas surprendre le garçon et le regarda. Que faisait-elle là, exactement ? Pourquoi n’avait-elle pas pris la fuite, courue à grande vitesse, hurlé dans les couloirs qu’un élève était hors de son dortoir ? Pourquoi était-elle là, limite blottie contre lui alors qu’elle savait qu’elle aurait dû l’éviter. Pourquoi ? * Parce que c’est lui. *
* Par Merlin et tous les grands sorciers ! Tu es encore a… * Elle se mordit la joue jusqu’à se faire mal pour empêcher sa conscience de terminer sa pensée. Non, elle ne l’était plus. D’ailleurs, l’avait-elle seulement été ? * Oui. * Non. * Oh que si. *
Elle se détestait. Pourquoi avait-elle donc une conscience bien trop… consciencieuse ? * Pour t’empêcher de faire des bêtises, sûrement ? * Alors dans ce cas, pourquoi avait-elle répondu au baiser du garçon ? Pourquoi elle ne s’en allait pas ? Pourquoi ne l’avait-elle pas giflé comme il se devait ? * Parce que tu l’aimes encore. *
* Ca, c’est une conscience efficace * se dit-elle, ironique.
Marlène posa ses yeux sur le visage du garçon. Elle aurait aimé l’avoir fuyant, qu’il ne s’arrête sur aucun détail, mais bien entendu, même si sa raison le voulait ainsi, son cœur, lui, n’en fit qu’à sa tête. Ses iris sombres se posèrent sur la courbe douce de ces lèvres dont elle se souvenait du goût. Elle laissa papillonner ses yeux sur ce nez, sur ces tempes, sur ce front qui trahissait l’inquiétude. Elle permit à son regard de s’ancrer dans ce vert grisé. La jeune femme aurait aimé pouvoir le regarder encore pendant longtemps, elle aurait aussi aimé pouvoir poser sa bouche sur ces lèvres, et juste l’embrasser, en ne se souciant de rien. Pourtant, quelque chose l’empêchait de franchir cette distance, passer cette barrière et faire ce qu’elle voulait. Et puis, comment réagirait-il ? Et si pour lui, il n’y avait rien d’autre ? Et si en fait, il se moquait d’elle et qu’elle, comme toujours, s’est laissé emportée ? Et s’il répondait ? Et s’il…
* Avec des si, on peut mettre Poudlard en bouteille ma vieille ! * Certes, mais cela ne répondait pas à ses questions.
Peut-être était-ce son cœur qui lui ordonna ou que sa raison se mit d’accord avec pour une fois, mais toujours est-il qu’elle s’éleva une seconde fois sur la pointe des pieds pour être plus à la hauteur du garçon. Les lèvres de la jeune fille n’étaient plus qu’à une courte distance de celles d’Amadeus. Et Marly resta ainsi quelques instants, se demandant si elle devait réduire cette distance en l’embrassant ou si…
« - Je pense que je devrais partir… » souffla-t-elle doucement.
Pourtant, elle resta là, toujours dans la même position. Elle ferma ses yeux, ne sachant plus vraiment ce qu’elle attendait ni ce qu’elle faisait. Un court instant, elle espéra qu’il l’éconduirait, lui riant au nez de sa cupidité et alors seulement à ce moment là elle pourrait partir en courant. * Tu ne viens pas de dire que tu partais ? * Si, mais elle attendait juste un geste, un seul. |
| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Sam 13 Aoû - 9:28 | |
| Amadeus aimait cette compréhension, cette complicité avec Marlène. Ils avaient beau ne pas se ressembler psychologiquement, le jeune homme et la jeune femme pouvaient se parler sans tout s’expliquer. Il laissait à l’autre le sous-entendu de la phrase, le prendre comme il le voulait, c’était plus risqué, mais beaucoup plus « amusant ». Il était sûr qu’elle avait comprit la signification de sa dernière phrase.
- On s’en sortira, tu verras.
Le serpentard ne pouvait pas la croire. Elle disait ça pour le rassurer, pour terminer la soirée sans orage. Ils avaient choisi les deux camps opposaient, qui s’entretuaient et qui se haïssaient, mais seulement un des deux en sortirait indemne, l’autre serait tué ou peut-être emprisonné. Ou alors le destin avait-il prévu qu’ils meurent eux deux ? Ou qu’ils réussissent à survivre ? Il fallait continuer à exister pour voir ce que le futur pouvait bien leur réserver.
Après leur rupture Adamovitch n’avait pas été vraiment sûr qu’elle ait rompu à cause de ses ambitions ou alors pour simple prétexte. En vérité, c’était surtout pour se rassurer, il savait très bien qu’elle aurait osé lui dire si c’était « simplement » pour des sentiments, son sang-pur l’immunisait.
La jeune femme s’écarta doucement des bras enveloppant du jeune homme, restant tout de même très proche de lui. Elle n’allait pas tarder à partir, le quittant pour un vieil homme barbu qui allait lui proposer un travail. Le laissant seul dans une salle vide, sinistre. Il ne savait pas quelle heure il était, minuit ? Deux heures du matin ? Il avait l’impression d’avoir perdu la notion du temps. Combien de temps avait-il mis pour se transformer ? Il n’en avait aucune idée. Mais la jeune femme s’éleva de nouveau vers lui, comme s’ils étaient retournés quelques minutes en arrière. Comme si le passé n’avait pas été satisfait de ce qu’ils venaient de faire. Cependant elle s’arrêta à une très courte distance des lèvres d’Amadeus prêt à l’embrasser, mais elle lui chuchota :
- Je pense que je devrais partir…
Mais la femme resta, proche du faux orphelin. Il reçut l’air chaud qui avait fait sentir heureux le jeune homme pendant de nombreux mois auparavant et cet air chaud qui le faisait sentir heureux et qui le consolait aujourd’hui.
- Un jour il y aura des représailles et j’y serais…
Sans lui laisser le temps de répondre et de lui laisser le temps de réfléchir à cette phrase, il l’embrassa passionnément, ce demandant si c’était la dernière fois. Non… Il savait très bien que ce n’était pas un début d’une nouvelle relation, seulement du bon temps qu’il prenait à deux, profitant de ne pas être observés et pendant qu’Amadeus n’avait pas encore totalement intégré son camps.
Comment pouvait-elle prendre sa réponse ? Peut-être comme une menace ou encore comme une information. Quelque chose de négatif ou de positif, mais elle n’avait pas droit de l’en vouloir. Le serpentard devait venger son père, tel père tel fils… Il pensa dans sa tête : « A qui venge son père, il n'est rien d'impossible » (Corneille).
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| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Sam 13 Aoû - 23:25 | |
| « - Un jour il y aura des représailles et j’y serais… »
Cette phrase lui glaça le sang mais elle ne put y réfléchir plus longtemps parce qu’elle sentit les lèvres d’Amadeus se poser sur les siennes et ce baiser n’avait plus rien des baisers échangés précédemment. Celui qu’ils s’échangeaient était plus passionné mais aussi plus désespéré. Serait-ce le dernier, avant que l’un des deux ne meure, tué par l’autre ? Marlene aurait tant aimé qu’il n’en soit pas ainsi mais il était évident qu’il s’agissait de leur dernier baiser. Alors elle fit une chose qu’elle n’aurait pas dû faire – une de plus depuis le début de cette rencontre : elle répondit au baiser avec toute la force qu’elle avait en ce moment même. Elle attira le jeune homme contre elle, réduisant au néant la distance qui les séparait. Tremblante, elle posa sa main gauche sur la nuque d’Adamovitch, ce qui lui permettrait de l’attirer encore plus facilement vers elle, tandis que sa main droite trouva sa place dans le bas de son dos.
Elle se laissait totalement aller et peu lui importait les conséquences que ses actes auraient. De toute façon, il était bien trop tard pour faire marche arrière. Seulement voilà : même si elle avait avidement envie de se laisser complètement aller, même si son corps lui ordonnait de s’abandonner, sa tête en avait décidé autrement – pour ne pas changer. Alors que la jeune femme se concentrait plus sur les mains du jeune homme qui s’étaient logées dans le bas de son dos, une voix grave et étouffée, comme si elle venait de loin, résonnait en écho dans sa tête. « Et j’y serais… » Au début, McKinnon n’y fit pas très attention, ne voyant pas le rapport évident qu’il y avait entre ces mots et ce qu’elle faisait. Mais plus elle embrassait follement Amadeus – ce qui lui fit battre le sang dans ses oreilles – plus ces mots revenaient sans cesse. « Et j’y serais… Et j’y serais… » C’était comme une douce mélodie que l’on chantonnait le soir pour s’endormir. Elle aurait pu trouver cela agréable si seulement ces mots ne lui donnaient pas la chair de poule. « Et j’y serais… » Ces trois petits mots lui semblèrent soudainement funestes. « Et j’y serais… Et j’y serais… Et j’y serais… » Cette litanie perverse semblait s’accorder sur les battements de cœur d’Amadeus, comme si elle essayait de faire passer un message à la jeune femme.
Plus elle se concentrait sur le rythme cardiaque, rapide et fou, de son amant plus elle entendait ces mots qui à présent n’avaient plus rien d’un murmure rauque. Elle rompit le baiser un instant pour pouvoir reprendre son souffle mais aussi – et surtout – ses esprits. Et là, l’évidence qu’elle cherchait, la réalité qu’elle se cachait lui apparut claire comme de l’eau de roche. Ces mots, qui lui semblaient réserver un sort inévitable, ces mots qui lui emplissaient la tête à une vitesse folle, c’était les mots qu’Amadeus venait de prononcer, juste avant de l’embrasser. Alors elle comprit. Il avait choisi son camp. Son choix était fait et Marlene ne pouvait plus rien faire. S’il le fallait, il la tuerait. Et la jeune femme ne douta pas une seconde qu’il le ferait. Ainsi donc elle s’était trompée : si elle était prête à donner sa vie pour sauver celle du garçon, lui n’en avait que faire.
Cette prise de conscience lui fit l’effet d’un électrochoc. Piquée à vif, elle s’écarta brutalement du jeune homme et totalement perdue, passa une main dans ses longs cheveux. Elle darda son regard noisette sur le jeune homme et celui-ci n’avait plus rien de doux. Elle qui avait espéré ne pas quitter le Serpentard sur des mauvaises bases, elle allait peut-être devoir revoir sa position.
« - Ainsi donc, ton choix est fait. » dit-elle, sans enthousiasme. « Tu as choisi ton camp, et pour de bon cette fois. »
Se dire qu’il avait choisi pour de bon de servir les Mangemorts cela l’attrista. * Non, ce qui t’attriste, c’est de savoir pertinemment bien que l’un des tiens le tuera peut-être un jour. Peut-être même serait-ce toi qui le fera. * Oui, c’était vrai. Elle aurait voulu voir une autre possibilité, qu’il choisisse autre chose comme solution que celle qu’il avait prise. Face à cette véracité, Marlene sentit les larmes lui piquer les yeux. Non, elle ne devait pas pleurer devant lui. Elle s’était montrée suffisamment faible pour le moment, il ne fallait pas en rajouter une couche.
« - Tu me tueras, n’est-ce pas ? »
Le ton de sa voix était affirmé, sûr. Elle n’avait pas tenté de l’attendrir et ainsi recevoir une réponse qui n’allait ni dans le sens positif ni dans le sens négatif. Non, elle avait été franche et claire. Elle voulait savoir. Elle voulait connaître la vérité. Mais allait-il se dérober, s’enfuir sans rien dire, contourner la question comme il le faisait si bien ? Il n’avait pas intérêt, parce que la jeune femme n’était pas prête de le laisser partir sans avoir eu une réponse. Une vraie réponse.
« - Vas-y Amad’. Dis-le. Dis-le franchement. » dit-elle, la voix peu à peu hystérique.
* Cette conversation commence à me faire plus de mal qu’autre chose * se dit-elle, amère. |
| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Dim 14 Aoû - 5:45 | |
| Le baiser voulait tout signifier à propos de leurs sentiments l’un envers l’autre, il n’y avait plus aucun doute. Ils en profitaient avant que tous les sépares. Avant de passer pour des traîtres par rapport à leurs camps respectifs. Dès qu’Amadeus rentrerait dans le cercle des mangemorts, leur amour devrait se changer en haine. La jeune femme attira Amadeus vers elle, posant sa main gauche sur sa nuque, sa main droite dans le bas du dos. Le serpentard n’était pas sûr qu’ils aient déjà échangés un baiser aussi passionné auparavant. Le jeune homme l’emporta doucement vers un mur, tout en posant ses mains dans le bas du dos, sentant son sang, son cœur bouillonnaient et se sentant plus vivant que jamais.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
Sans aucun signe, elle s’écarta et poussa violemment le jeune homme retrouvant le milieu de la salle et elle se trouvant dos à dos au mur. Quelques secondes auparavant son regard évoquait la passion, mais il avait préféré se changer en regard froid, un regard qu’il n’avait jamais vu sur Marlène. Que venait-elle de comprendre ? Regrettait-elle se qu’elle venait de faire ? Ou avait-elle l’impression de trahir son camp ? Toutes ces questions chamboulaient le cerveau d’Amadeus. L’atmosphère changea du chaud passant au froid. Pourquoi ne pouvait-elle pas s’arrêter de réfléchir pendant quelques instants ? Laissant faire son désir et n’écoutait plus que lui.
- Ainsi donc, ton choix est fait. Tu as choisi ton camp, et pour de bon cette fois.
Elle avait dit ces quelques mots avec une monotonie, comme si elle venait de le réaliser. Son camp il l’avait choisi depuis quelques années, telle une vocation. N’est-ce pas pour ça qu’ils avaient rompu ? Ou pensait-elle qu’il y avait espoir qu’il la rejoigne ? Son père était mangemort, son père venait de se faire tuer par le camp de Marlène et elle pensait qu’il allait les rejoindre. Son camp venait de réduire ces chances aux néants. Il devait et voulait venger son père, pour sauver l’honneur de sa famille, l’honneur de son sang-pur. Les deux jeunes pré-adultes se regardaient, se défiant du regard.
- Tu me tueras, n’est-ce pas ?
La question qu’il redoutait, la question ou il ne voulait même pas imaginer une réponse. Trouver une réponse s’était se promettre de la respecter. Il suffisait d’un simple mot pour anéantir la jeune femme ou alors la réjouir. La guerre pouvait-elle passer avant les sentiments ? Pourquoi pensait-elle que cela allait être lui son meurtrier et pourquoi pensait-elle à la mort déjà à 18 ans ? Si elle voulait vivre longtemps il ne fallait pas choisir un camp et laisser les choses se faire… non ?
- Vas-y Amad’. Dis-le. Dis-le franchement.
Le 7ème année allait lui répondre « -Et toi tu me tuerais ? », pour gagner du temps, mais ça voulait dire qu’il n’avait pas le courage de lui dire… Au fond, il ne connaissait pas la réponse de la jeune femme s’il lui poserait la question. Préférait-elle mourir pour lui ou vivre sans lui ? Pourtant, elle savait bien que ça ne serait plus possible de se voir, alors pourquoi ne pas le tuer, autant vivre non ? Elle rentrait dans une guerre et la guerre ne laissait pas la place aux sentiments.
- Oui.
Amadeus savait qu’elle connaissait sa réponse, mais elle voulait en être sûre. Il sentit que la jeune femme voulait pleurer. Pour une fois, le serpentard ressentit le besoin de dire pourquoi et lui expliquer pour qu’elle comprenne vraiment tout et ne pas lui laisser la charge de trouver ce que cachait sa réponse comme il le faisait si souvent autrefois.
- Si tu rejoins un camp… C’est que tu décides de participer à la guerre et donc d’en subir tous les désavantages. De mourir, mais aussi de tuer des personnes se battant justes pour ce qu’il pense être la meilleure des solutions. En les tuants, tu risques d’anéantir des familles peut-être mêmes des enfants voulant seulement vivre une vie paisible auprès de leurs parents. Dans toutes ces personnes, tu tueras des gens que tu as croisés ici, à Poudlard et peut-être que j’en ferais partie. Dans ce cas la, on devra se battre jusqu’à la mort d’un de nous deux et alors vivre sans l’autre. La guerre ne laisse pas la place aux sentiments.
Amadeus n’avait pas envie de pleurer, il était seulement convaincu d’être face à face avec la vérité. Il aurait voulu lui dire d’autres choses, mais il ne voulait pas plus la blessée… Il avait aussi essayé de jouer sur le sentimental... Espérait-il que la jeune femme change de camps ou reste neutre ?
- Et toi, tu me tueras ?
Il voulait savoir la réponse, en être sûr.
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| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Dim 14 Aoû - 6:42 | |
| Appuyée contre le mur, elle l’écouta attentivement. Il n’avait pas tort. Cette guerre allait demander des sacrifices, et les pertes allaient être dures à cicatriser, dans un camp comme dans l’autre. Pourtant, tout cela aurait pu être évité, si tout n’était pas question de sang.
« - Ce n’est pas la pureté du sang qui fait l’homme, mais bien ses actes. » murmura-t-elle.
Son père lui avait tenu à peu près le même discours lorsqu’elle était plus jeune. A cet âge là, elle s’était interrogée sur son sang et sa place dans la société.« Même si nous sommes des sang-purs Marly, n’oublie jamais qu’il ne dicte pas ta vie. C’est toi et tes actions qui lui donnez un sens. » A l’évidence, Amadeus n’avait pas la même vision des choses.
Son « Oui » résonna dans la tête de la jeune femme. Etrangement, elle ne se sentit pas faiblir ni faillir. Cette affirmation n’était que la confirmation de ce qu’elle avait pensé. Pouvait-elle lui en vouloir ? Le blâmer pour les idéaux qu’il avait et qu’il allait s’écharner à défendre d’ici quelques temps ? Dans un sens, oui. Elle lui en voulait, parce qu’il suivait un mouvement dont il ne semblait pas avoir conscience. Il suivait sa famille et il comptait bien la venger. Marlene ne pouvait pas lui en vouloir de rendre justice à sa famille, mais était-ce là le meilleur moyen ?
« Dans ce cas là, on devra se battre jusqu’à la mort d’un de nous deux et alors vivre sans l’autre. La guerre ne laisse pas la place aux sentiments. » Elle avait envie d’hurler qu’elle aurait préféré que si, mais elle se retint de justesse. Elle le savait, tout comme lui. Tout ça, tout ce qu’ils avaient espéré un jour, tout était voué à l’échec depuis bien longtemps. Lui et elle, c’était mathématique impossible. Alors pourquoi s’acharnait-elle à espérer ? * Parce que tu es folle. *
Elle ouvrit la bouche, pour lui dire ce qu’elle pensait, mais elle la referma. La jeune femme ne savait même pas comment lui expliquer. Au lieu de se ridiculiser à essayer de lui faire comprendre quelque chose dont elle ne parvenait pas à mettre des mots dessus, elle se laissa passer pour un poisson hors de l’eau.
« - Et toi, tu me tueras ? »
Bien évidemment, il lui retournait la question. Ce qui ne dérangea pas la jeune femme. Sa réponse, elle la connaissait. Certes, pas depuis bien longtemps, mais elle savait ce qu’elle allait répondre. Et lorsqu’elle ouvrirait la bouche, elle allait en quelque sorte signer son arrêt de mort. Dans sa tête, elle entendait Franck lui dire d’arrêter ses conneries et de voir véritablement qui était en face d’elle. * Ce n’est plus ton petit ami à présent. Désormais, c’est notre ennemi. Ton ennemi. * Oui, il allait devenir son ennemi et alors l’amour qu’ils se portaient allait être irrémédiablement remplacé par la haine. Au fond, elle voulait éviter que la haine les gagne, mais il était probablement trop tard pour cela. Et même si Amadeus détesterait plus les personnes qui ont assassiné son père, même s’il détesterait plus l’Ordre pour ce qu’il était et non elle parce qu’elle en faisait partie, il la détesterait quand même. Ils se détesteraient mutuellement parce qu’ils auront choisi respectivement un camp, et que ce clan n’était pas celui qu’ils avaient espérés.
Oui, c’était pour ça que Marlene allait lui en vouloir. Qu’il la tue ne ferait que mettre un terme à tout. Mais jusqu’à sa mort, elle lui en voudra d’avoir fait ce choix alors qu’il aurait pu en faire un autre. Certes, elle ne pouvait pas lui demander de rejoindre l’Ordre. Il les haïssait. Mais n’y avait-il pas l’alternative de ne rien choisir, de rester neutre et de disparaître le temps que la guerre cesse ? * Alors ma grande, pourquoi ne choisis-tu pas cette solution là ? Peut-être que lui aussi aimerait te voir changer d’avis. Et si vous choisissiez tous les deux cette solution ? * Non, elle ne pouvait pas. C’était aller contre sa nature. Elle s’était engagée et * Lui aussi. * Lui aussi, il s’était engagé, obstiné à choisir ce clan plutôt qu’un autre. Pouvait-elle lui demander d’abdiquer et de renoncer à ses convictions alors qu’elle-même ne voulait pas le faire ? Bien sûr que non, elle ne le pouvait pas. Désormais, ils étaient destinés à tuer l’un l’autre, voire à s’entretuer.
Marlene releva son menton, planta ses yeux autrefois furieux dans ceux du garçon, et d’une voix sûre, répondit :
« - Non. »
A l’instant même où elle prononça ce mot, elle venait de montrer sa plus grande faiblesse à son –futur- ennemi. |
| | | | Sujet: Re: Un secret très vite découvert. (feat Marlène McKinnon) Dim 28 Aoû - 23:28 | |
| L’atmosphère était presque pesante comme s’ils étaient revenus quelques lointaines minutes en arrière quand Marlène venait de le voir en forme animal. Il entendit dans un murmure Marlène prendre la parole.
- Ce n’est pas la pureté du sang qui fait l’homme, mais bien ses actes.
Il n’allait pas répliquer. Ils avaient déjà assez longuement débattu sur ce sujet auparavant et les deux jeunes adultes n’avait pourtant pas changeait d’avis. Cela ne servait à rien de remettre le sujet sur la planche. Ça permettrait seulement de se quitter encore plus froidement… Les deux savaient que ce n’était plus possible. Ils en avaient déjà trop fait pour leurs camps respectifs.
Amadeus venait de lui retourner la question, observant le doux visage de la jeune femme. Il sentait une sensation qu’il ne c’était jamais préoccupé. Il se sentait traître. Pourquoi ? D’avoir le courage de lui dire qu’il pourrait la tuer ? Ou ne pas lui avoir menti comme à son habitude ? Il se sentait incompris par lui-même. Au fond de lui, il doutait sur ses capacités de tuer Marlène. Puis il entendit la réponse de la jeune femme :
- Non
Les choses pouvaient changer d’ici la, pensa t-il. Elle n’oserait sûrement pas le tuer, mais surement le neutraliser et sans le vouloir l’envoyer à l’Azkaban. A choisir il préférait mourir. Ils avaient que 17 et 18 ans et pensaient déjà à la mort.
La fin de leur dernière rencontre en intimité touchée à sa fin. Amadeus sentait la fatigue accumulée de ces jours apparaître. Il voulait seulement lui faire transmettre encore une chose, qu’il doutait. Il murmura, pensant à une citation que Marlène vivait en permanence et qu’elle utilisait pour se décrire :
- La passion domine la raison Marlène.
Il savait qu’elle comprendrait qu’il était dans le doute. Un sentiment qu’il avait toujours caché pour avoir la tête haute.
Il quitta la pièce se transformant pour la deuxième fois en chien, laissant seule Marlène dans le noir de la salle vide.
Amadeus était confus, chose qu’il lui arrivait très peu souvent.
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