Il était une fois ...

C’est le 27 mars 1946 que Poppy Pomfresh, née Delhomme, poussa son premier cri. Née au plein cœur des Ardennes belges d’une famille moldue, elle passa une bonne partie de son enfance à courir dans les bois avec son frère ainé, Humphrey ; c’est probablement à cette période que naquit sa passion pour les plantes.
Son père, Jules Delhomme, potier de son état, travaillait sur les bords de la Semois qui bordait son village natal, Frahan, et ou ils vivaient dans une assez grande propriété. En effet, les Delhomme étaient une famille relativement importante dans la région. Son père avait un atelier employant 3 personnes et les pots se vendaient bien, souvent dans des magasins de souvenirs. Sa mère, Lisa, était écossaise et c’est elle qui avait choisit les noms de ses 3 enfants : Humphrey, le plus âgé, Donna et Poppy, la petite dernière. Même si elle ne le montrait pas beaucoup, elle aimait son mari. Ils c’étaient rencontrés à Noël à Bruxelles, elle, étudiante en vacances, lui, vendant des pots sur un marché de Noël. Tout avait commencé avec un pot cassé que la belle refusait de rembourser. De rendez-vous en rendez-vous, ils avaient finis par se plaire. Le jour de leur mariage, elle lui avait offert un nouveau pot, en remplacement du pot cassé. Depuis ce jour il trône sur la cheminée et prends la poussière.
Poppy avait donc grandi entre journées à l’école du village, visites de la poterie et promenades en forêt. C’était un mode de vie très agréable, si agréable qu’elle aurait voulu que cela dure toujours. Mais un matin de mai, le jour des 11 ans d’Humphrey, on avait contacté la famille pour les avertir que celui-ci avait des « dons » spéciaux, et qu’il devait aller dans une école un peu particulière. Une fois la surprise passée, ils se renseignèrent. Mr et Mme Delhomme ne voulant que le meilleur pour leur fils, ils écartèrent les petites écoles de magie et constatèrent que la plus proche des écoles réputées était Beauxbatons. Cependant, quand leur fils vit le papier d’informations de l’école, avec un blason plein de fioritures, et l’encadré vantant « la formidable compagnie de ballet magique », il déclara qu’il préférait les balais au ballet et qu’il ne voulait pas aller dans une école si féminine. Comme il insistait sans cesse, ils furent contraints de le désinscrire de cette école. Ils l’envoyèrent donc à Poudlard. Lisa étant écossaise, Humphrey connaissait plus ou moins la région et parlait assez bien anglais. Poppy avait alors 7 ans, sa sœur Donna en avait 9, et toutes deux étaient bien décidées à le suivre. Mais le jour des 11 ans de Donna, personne ne vint frapper à la porte et ils ne reçurent pas de hiboux. Ce fut le pire anniversaire de la petite fillette le reste de la famille passa le reste de l’année à tenter de la consoler. Humphrey alla jusqu’à jurer que Poudlard était un horrible endroit plein de fantômes partout. Finalement elle oublia l’affaire, du moins en apparence.
Poppy passa la semaine avant ses 11 ans dans une sorte de transe dont elle ne sortit que quand elle entendit trois coups brefs à la fenêtre : un hibou frappait celle-ci de son bec.
Ses parent furent ravis, Donna ravala sa rancune et la félicita, Humphrey lui écrivit qu’il était impatient de la voir. Le premier septembre suivant, ils étaient tous à King’s Cross, devant le Poudlard Express, et elle entra dans le train le cœur battant. Un salut de la main à ses parents sur le quai, et elle était partie.
Contrairement à son frère dont la maison était Serdaigle, elle fut envoyée à Poufsouffle. Commença une des plus belles périodes de sa vie. Elle aimait vivre dans ce vieux château, regarder les beaux paysages écossais, elle s’y sentait terriblement à l’aise, étais-ce ses origines maternelles qui ressortaient ? Elle aimait et était fière de sa maison, elle se passionnait pour la botanique, elle n’avait pas beaucoup d’amies, mais tant pis, elle s’était acheté un chat à la Ménagerie Magique, un beau chat tigré qui s’appelait le Chat des Baskerville, car c’était une sale bête qui avais pour habitude d’attaquer les gens qui ne lui plaisaient pas, et car elle aimait Sir Conan Doyle, littérature moldue mais quelle importance ?, elle était heureuse, heureuse, heureuse !
Bien sûr son frère finit par quitter l’école. Avec tous ses Aspic dont un O en sortilèges et un E en métamorphose, il fut recruté pour la mise au point d’un nouveau balais, très performant, qui fut commercialisé 4 années plus tard sous le nom de Nimbus. Même si elle n’avait jamais été passionnée par les balais, elle fut très fière de son frère et fut encore plus motivée pour poursuivre brillamment ses études. Elle sortit de Poudlard avec ses Aspics : O en botanique, E en potions et en Sortilèges. Quand on lui demanda se qu’elle désirait faire comme métier, elle déclara vouloir y réfléchir encore un peu. En fait elle n’en avait aucune idée. Pendant quelques mois, elle s’installa dans une petite ville ou vivaient de nombreux sorciers et plusieurs familles moldues, et passa son temps à ne rien faire. Elle avait toujours beaucoup étudié, et cette période de nonchalance permanente lui rappela son enfance. Elle ce mit à sortir énormément, non plus dans les bois mais en ville ; au fil de ses sorties, elle rencontra un certain Alexander Pomfresh. C’était un jeune homme sur de lui, inconscient, avec un humour stupide mais plutôt charmeur. N’ayant pas beaucoup d’expérience avec le sentiment amoureux, elle crut à une relation durable et ils se marièrent 3 mois après, à peine. Bien entendu, sa famille entière savait que cette relation n’était pas faite pour durer.
Elle ne dura pas et s’acheva de façon brutale, si vite que le jeune couple n’avait même pas eu le temps de battre de l’aile. Alexander, qui avait toujours été un chauffard, se tua dans un accident de balais. Poppy, qui avait toujours aimé son mari, fut à deux doigts de rompre les liens avec son frère fabriquant de balais. Il était stupide de rejeter la faute sur lui (Alexander volait vraiment mal et se n’était même pas ce modèle qui lui avait couté la vie), pourtant elle ne pouvait s’empêcher de voir en Humphrey un responsable.
A sa grande honte, sa tristesse s’évapora très peu de temps après. Elle décida de garder le nom de son mari, mais son deuil ne fut pas plus long. A nouveau désœuvrée, elle chercha un truc à faire et tomba sur un vieux dépliant qu’on lui avait donné à sa sortie de Poudlard, offrant la possibilité de faire des stages d’un an et demi à l’hôpital Sainte Mangouste. Il fallait, stipulait les prospectus-parchemin, avoir au moins E en Potions, Botanique, Sortilèges. Ca lui convint parfaitement. De plus l’accident d’Alexander lui avait insufflé l’envie de pouvoir soigner les gens. Elle s’inscrit donc. L’année et demie à Sainte Mangouste lui sembla intéressante, mais répétitive et éreintante. Elle dut bien s’avouer qu’elle ne se voyait pas faire ça toute sa vie. Elle y obtint un certificat de formation d’infirmière. Des la fin de ce stage, elle tomba sur une petite annonce d’un poste d’infirmière vaquant à Poudlard. Pour elle, c’était le mieux qu’elle puisse trouver, le poste parfait !
Elle se présenta donc sans hésitation. A priori, ils avaient besoin d’une infirmière au plus vite car elle fut acceptée, à sa grande surprise, tout de suite.
C’est sa première année, elle vient juste d’arriver à Poudlard. Elle est très fière de ce poste et compte bien y rester longtemps, aussi elle est vraiment intransigeante quant aux heures de visites.
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