HARPER, Rhéa Athéna A nightingale in a golden cage.
Pv Personnage inventé
Carte D’IDENTITÉ
Âge : 16 ans Date de naissance : 09/12/1960 Lieu de naissance : Caernarfon, Pays de Galles Lieu d'habitat : A part Hogwarts durant l'année, dans un village perdu au Pays de Galles Ascendance : Sang pur Baguette : Saule, Crin de Licorne, 18 cm Patronus : Corbeau Camp : Ordre Avatar : Miranda Kerr
LE CARACTERE
Rhéa a un caractère assez particulier. Il est complètement contradictoire et dépend surtout de la personne avec qui elle se trouve.
Lorsqu’elle est avec une personne en qui elle a confiance et qu’elle affectionne, Rhéa est toujours très souriante et très calme. Pas très bavarde, elle est surtout une oreille attentive pour son interlocuteur, elle préfère de loin écouter la personne discuter plutôt que de se mettre en avant et commencer à parler pendant des heures. Son caractère aussi calme fait que souvent elle passe inaperçu au milieu du fête ou d’un groupe de personnes. Elle n’est pas du tout du genre à aller vers les autres et elle préfère attendre que les personnes aillent vers elle. Malgré qu’elle ne dit jamais ce qu’elle pense ou ce qu’elle ressent, Rhéa accorde très facilement son amitié et une fois qu’elle l’a accordé, elle fera n’importe quoi pour cette personne. Elle est particulièrement loyale envers ses amis, elle fera tout pour les aider et ne les laissera jamais tomber.
Mais envers les personnes qu’elle n’apprécie pas, le tableau n’est pas vraiment le même. Pour ce qui est du silence, elle le garde encore plus avec ses ennemis, la plupart du temps quand elle ouvre la bouche pour leur dire quelque chose, c’est plus pour les rabaisser. Son côté chaleureux et souriant disparaît très vite pour la rendre complètement froide et indifférente à ce qui l’entoure. C’est le genre d’attitude qu’elle opte lorsqu’elle est avec sa famille au Pays de Galles. Elle reste assise sur une chaise, les bras croisés, à écouter d’une oreille ce qu’on lui raconte à attendre que l’heure tourne pour que son supplice s’arrête. Pas très contrariante la fille Harper. Il n’y a quasiment aucun moyen pour l’énerver vraiment. La plupart du temps elle encaisse tout sans rechigner jusqu’au jour où il faut qu’elle vide son sac et pas de chance pour lui, ça tombe très souvent sur son frère.
Mais au niveau normal, quand elle n’est avec personne en particulier. Rhéa est une fille très rêveuse. Très jeune, elle rêvait déjà d’un ailleurs. Aucun lieu en particulier, aucun pays ne l’intéressait plus qu’un autre. Elle voulait être juste autre part que là où elle se trouvait, elle espérait qu’un jour quelqu’un, n’importe qui viendrait la chercher, mais les comtes de fée, c’est bien quand on est petit mais au bout d’un moment on se désillusionne très vite. Rhéa est également quelqu’un de très renfermé, en plus d’être rêveur. Elle n’aime pas trop se confier, personne ne prêtait particulièrement attention à elle alors lorsqu’on commence à lui poser des questions, elle ne sait pas trop comment réagir et préfère donc esquiver la conversation. Oui Rhéa aime beaucoup noyer le poisson. Mais pour elle, ce n’est pas le pire défaut qu’elle peut avoir, ce qu’elle déteste en particulier, c’est son côté maladroit. Toujours la tête ailleurs, elle oublie que ses pieds sont là où elle se trouve réellement et à tendance à bousculer les gens ou le pire se faire mal toute seule comme une grande. Un autre défaut qui pourtant pour Rhéa est une qualité, la jeune femme est d'un naturel très curieux et ça depuis qu'elle est petite. Elle a toujours voulut tout savoir, tout comprendre et tout voir, ce qui n'a pas toujours arrangé les affaires de sa famille.
Le PHYSIQUE
Pour une fille de 16 ans, Rhéa est assez petite, enfin du moins elle n'est pas spécialement grande. Elle mesure à peu près 1m60 environ mais elle arrive à se rattraper avec seulement une cinquantaine de kilos, bien qu’elle se trouve un peu trop plate. Soit elle essaye de cacher le fait qu’elle est peu de forme avec des vêtements bien trop grands pour elle ou soit au contraire elle montre qu’elle est plate, ça dépend souvent de son humeur. En tout cas il ne faut pas se fier à son apparence, elle n’est pas du tout du genre fragile ou faible, enfin elle n’est pas non plus une très grande athlète. Mais ce qui la complexe le plus ce n’est pas vraiment son tour de taille, c’est le plutôt sa taille en elle-même. Elle a l’impression d’être aussi grande qu’un gnome.
Rhéa a un visage plutôt fin et légèrement rond. C’est la forme de visage la plus répandu au sein de sa famille, toutes les filles Harper ont un visage aux traits fins et un peu rond. Rhéa n’a même pas eut la chance d’avoir un physique bien à elle. Ses cheveux sont châtains, tirant parfois vers le noir, assez raide bien qu’ils leur arrivent d’onduler de temps en temps. Elle les a laissé pousser jusque au milieu de son dos pour une raison très simple, elle n’aime pas vraiment sa tête quand elle a les cheveux courts, elle a l’impression de ressembler à une fille de 14 ans, l’âge où elle a décidé de les laisser pousser. Depuis, elle les aime bien comme ils sont et elle n’a pas vraiment envie de les changer. Elle a décidé de se faire une mèche qui lui arrive juste au dessus de ses yeux bleus. La plupart des gens de sa famille ont les mêmes yeux clairs, en parfaite contradiction avec leurs cheveux sombres. Encore une fois, elle n'a pas put avoir un physique qui serait juste à elle.
Une autre contradiction qu’elle peut avoir avec ses cheveux, c’est sa peau naturellement très blanche qui la complexe légèrement, impossible de la faire bronzer comme le font les jolies filles. Rhéa reste blanche comme un mort comme si elle n’avait jamais vu le soleil de sa vie. Mais cette pâleur à beau la complexer, Rhéa n’hésite pas un instant à la montrer, c’est peut être la seule chose qui peut contraster ses cheveux noirs.
Malgré son visage qu’on pourrait qualifier d’à peu prêt joli, Rhéa se trouve tout sauf mignonne ou autre caractéristique que la plupart des filles de son âge ont. Elle se trouve bien trop banale pour avoir une de ces qualités tant enviées. Elle a plus l’impression de passer complètement inaperçu quand elle marche dans la rue ou dans les couloirs de l'école. Au moins le bon côté de la chose, c’est qu’elle n’est pas embêté par les hommes, vous savez ceux qui veulent taper la converse au beau milieu de la rue. Bon y a dut en avoir quelques uns, des courageux qui n’ont peur de rien, mais la jeune femme préfère de loin les remballer vite fait bien fait.
L'HISTOIRE
♣Inside My Pensieve
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Chapitre 1 : La vie vaut elle la peine d’être vécue ? « Il est de certaines douleurs qu'on ne cherche pas à consoler. » Auguste Villiers de l'Isle-Adam
Il était une fois dans un pays pas imaginaire appelé le Pays de Galles, un petit village entouré par les montagnes. Il n'y a jamais grand monde dans cette petite ville, enfin plutôt ce semblant de société perdue au milieu de nulle part. Ce jour, le 9 décembre, la pluie ne cesse de tomber depuis le début de la matinée, les rues sont encore plus vides qu’à l’ordinaire. La plupart des habitants sont des Gallois sans histoire mais un peu à l’écart, un grand manoir avec de nombreuses terres domine le village. Les habitants ne savent pas trop qui vit là bas, ils savent que c’est une grande famille, très riche mais sans plus. Ils ne se mêlent jamais aux autres villageois. Et ce matin là, dans ce vieux manoir, personne ne songe à aller dehors.
Miopé Bellanca Harper, âgée d’environ 23 ans, est en train d’accoucher de son deuxième enfant, enfin le premier deuxième enfant sur les deux. Très rapidement, il s’était avéré que pour sa seconde grossesse, Miopé aurait deux enfants pour le prix d’un. Après plusieurs heures depuis la première contraction, le premier bébé vient enfin au monde. La médicomage présente s’occupe alors du nouveau né, un garçon. Mais elle n’avait pas le temps de s’occuper personnellement de lui, le deuxième commençait à montrer le bout de son nez, une minute après le premier. Cette fois, il s’agissait d’une fille. Une fois nettoyée et emmaillotée, la fille fut remise à sa mère. Son mari, Aeneas, était présent, regardant sa petite fille avec un sourire tandis qu’il tenait son fils dans ses bras. Faisant partie d’une grande lignée de sorcier de sang pur, Aeneas ne travaillait pas, il n’en avait pas besoin, l’argent n’était vraiment pas un problème dans cette famille. Et puis il put ainsi avoir le privilège de voir ses enfants naître bien qu’il aurait préféré être ailleurs durant l’accouchement. Miopé et Aeneas se regardèrent et surent tout de suite quel nom donné à leurs enfants, si il y avait un garçon c’était Albireo et si il y avait une fille, elle devait s’appeler Rhéa.
Rhéa fut donc le troisième enfant de cette branche de la famille Harper, famille de sang pur qui comptait avant toute chose le rester. Pour le moment, sa famille était composée, d’elle, de son frère jumeau Albireo, et de son grand frère, Leandre. En tant que sorciers dit de sang pur, il n’était pas question qu’un membre des Harper, ou parent proche, ne soit exposé aux impurs du reste du village et du Pays de Galles, les moldus étant les pires. Comme ses deux frères, Rhéa dut passer toute son enfance seule dans cette immense maison. Pas question pour elle de sortir et le règlement était le même pour ses frères. Leandre, de 3 ans son aîné, et Albireo avaient vite compris qu’il ne fallait pas sortir mais on avait beau expliquer à Rhéa que dehors les gens n’étaient pas comme elle, elle n’avait qu’une envie : quitter cet endroit. Sa famille était devenue ses geôliers et elle la prisonnière.
Mais dîtes à un enfant de ne pas faire quelque chose et la seule envie qui lui vient est de justement faire ce qui vous lui interdisez. Plusieurs fois, Rhéa avait essayé de faire le mur pour ne serait ce que voir ce qu’il y a derrière la porte mais un elfe de maison arrivait toujours au même moment et l’emmenait voir sa mère. Aeneas et Miopé ne s’occupait pas particulièrement de leurs enfants, les elfes de maison étaient là pour ça. Albireo et Leandre arrivaient à contenir la situation et semblaient même en être satisfaits, ils étaient convaincus que dehors les gens n’étaient pas comme eux, qu’ils n’étaient pas des êtres assez purs pour qu’ils leur prêtent attention. Toujours sur la même longueur d’ondes, les deux aînés s’entendaient à merveille, devenant assez proches. Et Albireo ne comprenait pas vraiment l’intérêt que sa sœur jumelle avait pour les moldus, il essaya plusieurs fois de lui expliquer que sa place était ici, dans le manoir familial dans ce village perdu au milieu des montagnes. Mais ses parents et ses frères, même son jumeau, ne semblaient pas voir à quel point la jeune fille était malheureuse à rester enfermée seule dans cet endroit.
Seule… Pas tout à fait, Rhéa avait tout de même ses frères et même s’ils n’étaient pas aussi très proches que les deux garçons, ils y avaient toujours une certaine complicité entre eux. Et puis 5 ans après sa naissance, une autre fille s'ajouta au portrait familial. Cette fois venue toute seule, Aeneas et Miopé l'appelèrent Damara. Mais apparemment les parents Harper aimaient bien faire des sessions par trois car un an après la naissance ce fut un autre garçon qui agrandit la famille puis enfin la dernière fille Lena, deux ans après Hector, le troisième garçon. Les six enfants semblaient soudées en apparence mais alors qu’en fait il n’en était rien ou presque. Ils étaient plutôt 3 d’un côté et 3 de l’autre, les premiers et les derniers. Chacun étant soudé ou presque, ils affirmaient entre eux qu’aucun secret n’existait et pourtant… Le premier secret que Rhéa cacha à ses frères, c’est qu’une après midi quand elle avait 7 ans, encore plus curieuse que d’habitude, elle eut l’idée de grimper sur le vieux chêne dans le jardin prêt de la porte qui donnait sur le village. De là haut, elle pourrait voir dehors.
Une fois qu’elle atteint les branches assez hautes, Rhéa put enfin voir le monde en dehors de sa maison. Quelques habitants du village d’à côté allaient et venaient dans tous les sens. Mais pourtant ils étaient comme elle, ils avaient deux bras, deux jambes. Alors pourquoi étaient-ils différents ? Elle finit par poser la question à ses parents pendant un repas où elle avoua ce qu’elle avait fait cette fameuse après midi. Ses parents étaient horrifiés par cette question dont la réponse leur semblait particulièrement évidente. C’est Aeneas qui décida d’expliquer le pourquoi du comment à sa fille et en profita pour dire à ses autres enfants d’écouter également car il n’allait pas le répéter deux fois. Les gens de dehors n’étaient pas de « sang pur » comme eux, ils n’étaient même pas sorciers et que pour les membres de leur famille, cela suffisait pour les dédaigner. Rhéa trouva ça complètement idiot, son père la fusilla du regard et sa mère semblait dégoûter que son enfant pouvait penser ça, cette chose n’était pas sa fille ! Quant aux autres, ils restèrent sans rien dire, sans prendre la défense de leur sœur mais qui sait si au fond d’eux, ils n’approuvaient pas... Leur relation ne fut plus jamais la même, Rhéa étant devenue l’intrus de la famille, même aux yeux de ses frères et sœurs.
Rhéa se promis en silence que jamais elle ne penserait que le sang faisait les gens meilleurs ou pires, que les gènes n’avaient rien à voir avec la personnalité des personnes. Rhéa finit par arrêter de dire ce qu’elle pensait mais elle n’approuvait pas pour autant ce que ses parents disaient. De toute façon, elle savait que le mal était fait, elle ne pourrait plus être considérée comme une Harper à part entière.
Elle dut donc se taire pendant plusieurs années et son sentiment d’être prisonnière se renforçait chaque jour et bien que Albireo essayait de la soutenir, ils avaient tous les deux leurs idées bien encrées et aucun des deux n’avaient vraiment l’attention de céder à l’autre. De plus son envie de s'échapper de cet endroit était de plus en plus fort mais elle n'était plus qu'un oiseau enfermé dans une cage.
Chapitre 2 : La vilain petit canard « Il est doux de se croire malheureux, quand on n'est que vide et ennuyé. » Alfred de Musset
De plus en plus un fossé se créait au sein de la famille Harper. Les garçons étaient considérés comme des enfants prodiges, un modèle que Rhéa, selon ses parents, devait suivre à tout prix. Mais faut bien avouer que la jeune fille se fichait complètement de suivre ses frères, elle ne comprendrait jamais pourquoi le sang avait tant d’importance et elle ne voudrait jamais faire comme le reste de sa famille. Son envie de quitter cet endroit, de quitter le manoir familial, devenait de plus en plus forte et heureusement pour elle, son échappatoire n’allait pas tarder à arriver.
L’été de ses 11 ans arriva enfin et un midi, deux hiboux entrèrent dans le manoir et se posèrent sur la table. Chacun tenait une lettre dans leur bec pour Albireo et Rhéa. Il s’agissait d’une lettre du directeur d'Hogwarts. Les deux enfants Harper avaient depuis leur naissance une place dans l’école de magie de Grande Bretagne. Depuis des années, ils savaient qu’un jour ils devraient étudier la magie dans ce château, tout comme leurs parents et les grands parents. Rhéa se remémora la première fois qu'elle avait découvert ses pouvoirs magiques, la première fois qu'elle sut qu'elle partirait loin de son manoir familial. C'était une nuit d'été, l'orage grondait au dessus des montagnes entourant le manoir. Les éclairs déchiraient le ciel et le tonnerre et le martèlement incessant de la pluie contre le manoir rendaient l'atmosphère encore plus lourde, plus difficile à supporter pour Rhéa qui avait peur de l'orage à cette époque. Emmitouflée dans ses draps, elle fixait sa porte les larmes aux yeux, attendant l'arrivée d’Albireo, il venait toujours quand l'orage frappait le manoir. Un éclair déchira le ciel de sa lumière blanche et le tonnerre ne se fit pas attendre, Rhéa se mit à hurler et sa chambre se transforma en champs de bataille. Tout explosa d'un coup, l'orage était finalement entré dans sa chambre... Un elfe de maison accourut pour s'occuper de sa petite maitresse, essayant de la consoler mais Rhéa ne voulait rien entendre, pleurant à chaude larme, elle voulait son frère. Réveillés par le bruit, Aeneas et Miopé accoururent et virent que leur fille était une sorcière, tout comme son frère qui était tombé du grenier. Trois enfants sur six étaient sorciers, ils avaient de grands espoirs pour leurs derniers. Ce jour d'été où les lettres étaient enfin arrivées toute la famille était heureuse de la bonne nouvelle, surtout Rhéa qui se dit qu’elle ne verrait plus ses parents pendant toute l’année scolaire, seules les vacances la ramèneraient au Pays de Galles mais toute la famille n'était pas si heureuse de cet évènement, Damara, cadette de Rhéa, allait se retrouver seule face à son petit frère et sa petite sœur, les trois grands l'abandonnant dans le manoir. Mais pour Rhéa cette lettre était la liberté écrite noire sur blanc, elle allait enfin vivre, vivre sa vie, faire ce qui lui plaisait, rencontrer des gens et pas que des sorciers de sang pur.
Lorsque la rentrée arriva enfin, toute la famille quitta les montagnes du petit village pour se retrouver au milieu de ce que Rhéa avait appelé au fond d’elle la civilisation. Il y avait des gens partout, tout le contraire de leur village. Albireo et Rhéa étaient assez curieux de découvrir Londres, la capitale de la Grande Bretagne tandis que Aeneas et Miopé étaient plutôt dégoûtés à la vue de moldus et autres horreurs qu’au heureusement la magie avait ignoré. Ils se dirigèrent vers la gare King’s Cross afin de prendre le Hogwarts Express. Aeneas et Miopé se souvenaient parfaitement comment atteindre la voie 9 ¾, surtout que Leandre y était passé pour la première fois que 3 ans plus tôt. Il suffisait de passer à travers une colonne entre les voies 9 et 10. Une fois l’explication donnée, Leandre traversa le portail magique suivi ensuite d’Aeneas et Albireo. C’était alors au tour de Rhéa qui regardait avec de grands yeux le passage magique. Elle n’osait pas y aller, elle avait peur de ce qu’il y avait après mais surtout ce qu’il y avait pendant. Sa mère agacée lui dit qu’elle n’avait qu’à courir en fermant les yeux. Rhéa comprit, vu le ton employé, qu’elle n’avait pas la choix. Elle commença à pousser son chariot rempli de bagages et elle courut vers la colonne. Mais au lieu de se pendre le mur de face comme elle le pensait, elle ne fit que passer à travers. Quand elle rouvrit les yeux, son père et ses frères attendaient devant le portail, sa mère arriva quelques instants juste après.
Une fois les bagages rangés, le train allait bientôt démarrer. La famille en profita pour se faire de derniers adieux, bien que tout était pour Albireo, Leandre avait déjà rejoint ses amis dans le train. Rhéa eut un vague « tiens-toi bien là bas ! ». Aucune phrase réconfortante ou un « tu vas nous manquer » ne fut prononcé pour elle. Albireo remarqua le malaise de sa sœur et décida qu’il était temps de monter dans le train. Avant de partir, leurs parents offrirent à leur fils un chat, un des rares animaux acceptés à Hogwarts, ils ne voulaient pas lui offrir un rat ou un crapaud, il fallait quelque chose de moins affreux. Une fois installés dans leur compartiment, Albireo tendit la cage avec l’animal à Rhéa. Il n’aimait pas trop les animaux car il oubliait souvent de s’en occuper. Rhéa sourit et accepta le cadeau de son frère, ce petit chaton noir avec une tache blanche autour d’un œil et sur une patte.
Lorsque le trajet vu achevé, tous les élèves avaient revêtit leur robe de sorcier et une fois sur le quai, un homme immense aux yeux de Rhéa du moins, appela les premières années à se rassembler. Rhéa, pas très rassurée, s’approcha de son frère qui lui prit la main et lui sourit. Albireo voulait rassurer sa sœur bien qu’au fond de lui, il n’était pas très rassuré non plus. Les premières années suivirent l’homme qui les emmena au château alors que les autres années prenaient un autre chemin. Quand ils franchirent les portes, un professeur était déjà là, elle se tenait droite et son chapeau noir lui donnait un air sévère. Elle expliqua brièvement le fonctionnement de l’école et emmena les nouveaux élèves dans la Grande Salle. Tous les autres élèves étaient déjà assis et un tabouret était posé sur l’estrade devant la table des professeurs. Chaque élève devait d’asseoir dessus et un chapeau magique serait posé sur la tête. Le professeur commença à lire le parchemin jusqu’à la lettre H.
« Harper, Albireo ! »
Rhéa se mit à angoisser quand elle vit son grand frère s’avançait vers le tabouret, lui aussi semblait à moitié rassuré. Le Choixpeau fut posé sur sa tête et quelques instants après il cria la maison de son frère : Slytherin. Rhéa vit la maison acclamée son nouveau membre et sourit en voyant ses deux frères assis côte à côté, Léandre félicitant son jeune frère.
La suivante sur la liste était Rhéa. Elle était tellement inquiète pour son frère qu’elle avait oublié qu’après lui, c’était elle. Elle avança alors doucement sur l’estrade et s’assit sur le tabouret. Soudainement un chapeau assez lourd lui couvrit presque tout le visage. Elle aurait préféré pouvoir voir son frère mais la voix qui raisonnait à l’intérieur de sa tête la préoccupait plus. Finalement elle ne l’entendit plus avec sa tête mais avec ses oreilles, il venait de donner le nom de sa maison.
Une des quatre tables commença à siffler et à applaudir. Rhéa se dirigea vers celle-ci mais elle regarda celle où se trouvait son frère, ce n'était pas la même... Ils allaient être séparés alors qu’ils avaient passé leur enfance ensemble. Mais Albireo ne semblait pas s’en préoccuper, il sourit à sa sœur et lui fit un clin d’œil comme si de rien n’était. Tandis que Léandre lança un regard noir sur sa sœur qui avait définitivement trahi sa famille à ses yeux.
Mais ce n’est que le lendemain que Rhéa se rendit compte qu’elle ne faisait vraiment plus partie des Harper. A l’heure du déjeuner, Albireo vint la voir avec une lettre écrite de ses parents, ils connaissaient le résultat de la répartition. Durant une bonne partie de la lettre, ils félicitaient Albireo, qu’il était un vrai Harper et qu’il faisait honneur à la famille alors que pour Rhéa c’était complètement l’inverse. Elle n’était pas à Slytherin mais dans une autre maison, elle n’avait rien à faire dans la famille Harper si elle ne pouvait pas être chez les Slytherin, ceux qui connaissent la valeur du sang comme ils disaient. Alors que pour Rhéa, il n’y eut aucun mot gentil, elle était le déshonneur de la famille. Sa répartition avait été sa seule chance pour se rattraper à leurs yeux, elle l’avait laissé passer…
En rendant la lettre à son frère, Rhéa eut le sentiment de tout ce qu’elle avait subit par ses parents n’était qu’un début et que le reste allait être bien pire.
Chapitre 3 : Heaven versus Hell « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. » Bertolt Brecht
Suite à cette répartition, un peu ratée pour Rhéa, sa vie n'allait pas vraiment comme elle l'avait espéré. Depuis cette première rentrée, ses parents la dédaignent complètement et décident même par faire comme si elle n'existait pas, il n'y en avait toujours pour Albireo et le reste de ses frères et sœurs mais Rhéa n'en voulut jamais au reste de sa famille. Ses deux frères avaient été simplement bien plus intelligents qu'elle, il fallait bien l'avouer. Si elle n'avait rien dit, le jour où elle avait regardé dehors, ses parents penseraient qu'elle était comme eux et peut être qu'ils auraient mieux prit cette répartition. Mais au fil du temps, Rhéa essaya d'arrêter de culpabiliser sur ce qu'elle aurait du être. Il fallait qu'elle vive ce qu'elle était, elle n'avait de toute façon pas le choix, elle pourrait plus changer de maison ou donner l'illusion à ses parents qu'elle pouvait être comme eux, de toute façon, elle ne le voulait pas, le problème été réglé.
Le plus dur fut sa première année. Cette année là où ses parents la rabaissaient le plus, où elle avait l'impression d'être une erreur. Elle commençait à être persuadée que si elle avait été cracmol ou carrément si elle n'était pas née, tout irait mieux. Albireo essaya de l'aider le plus possible tandis que Leandre rejetait complètement ce qui fut quelques mois plus tôt sa soeur. Rhéa ne supportait pas ces réflexions de plus en plus cinglantes mais il fallait bien qu'elle fasse avec. La culpabilité est le meilleur sentiment pour décrire sa première année, mais il y avait aussi le dégout quant elle croisait Leandre et les regards qu’il jetait sur elle. Ces regards noirs qui vous prennent de haut ou alors parfois cette indifférence totale vis-à-vis de sa sœur. Oui la première année fut surement la pire pour Rhéa Harper.
Les autres années se passaient sans vraiment beaucoup de changement, au fil du temps et avec la maturité grandissante au fil des années, Rhéa apprenait à ne plus trop faire attention aux remarques de ses parents, au fait que pour les anniversaires, ils pensaient à Albireo et pas à elle ou les autres attentions ou plus les inattentions à son égard. Ce fut surtout en 4ème année que Rhéa décida de ne vraiment plus faire prêter crédit à ses parents, n'hésitant même plus à leur répondre froidement. Vive la crise d'adolescence ! Qu'est ce que ça peut soulager sérieusement, avoir 14 ans. Sans être libérée de son calvaire, elle n’avait pas l’attention de les laisser continuer de l’enfoncer.
Depuis l'année de ses 14 ans, Rhéa fait totalement abstraction de ses parents pour profiter pleinement de sa vie à Hogwarts, elle trouve qu'elle a déjà gâché sa première année et un peu les suivantes alors les dernières doivent être inoubliables. Elle essaya de se lier d'amitié avec un maximum de personnes dans sa maison et dans quelques autres, bien qu'elle évitait les Slytherin même si son frère si trouve. Mais en cinquième année, il y a aussi les BUSE, cet examen horrible à passer pour l'avenir professionnel. Bien que Rhéa n'a pas excellé dans toutes les matières, elle a eut suffisamment de point pour suivre encore tous ses cours et pour une des première fois depuis plusieurs années, sa mère l'avait félicité, enfin faut pas non plus s'emballer, c'était une simple "Continue comme ça...". Un petit encouragement qui bien que Rhéa soit en froid avec toute sa famille 10 minutes après, la jeune sorcière eut chaud au cœur d'entendre ça de la part de sa mère, c’était bizarre et agréable en même temps... Soudainement, elle faisait moins gardienne de prison ou juste mère biologique, il y avait un peu d' « affectif » si le mot est existe dans cette famille. Enfin maintenant Rhéa va entamer sa sixième année à Hogwarts et même si lors des résultats de ses BUSE, elle eut un mot plus gentil que la moyenne, elle ne fait pas d’illusion sur les relations qu’elle va continuer d’entretenir avec sa famille. Mais heureusement qu’à l’école, il y a sa deuxième famille…
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Dernière édition par Rhéa A. Harper le Dim 12 Juin - 3:12, édité 10 fois
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Sujet: Re: Rhéa A. Harper ♣ Over ♣ Dim 12 Juin - 9:58
Choixpeau a écrit:
Bienvenue à Serdaigle, vous rejoignez les érudits qui ont envie de tout connaître.
N'oublie pas de passer par le coin des relations, celui des demandes de RP et de te créer un espace où ton personnage pourra recevoir du courrier . De plus pense que tous les 20 points de RP tu peux les utiliser en donnant des points à ta maison. Tu peux aussi réclamer des points pour ta maison quand tu as posté un message de plus de 700 mots. Pour réclamer des points cela se passe par ici. Tu peux aussi gagner des points en votant pour le forum.
Ta maison cherche aussi encore des Préfets et il reste des places dans l'équipe de Quidditch.
Bon jeu sur Alohomora !
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Sujet: Re: Rhéa A. Harper ♣ Over ♣ Dim 12 Juin - 11:08