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| Sujet: remus ϟ whatever you do, don't let go Lun 14 Nov - 1:56 | |
| Lupin ; Remus John
” One minute I held the key, next the walls were closed on me.
Je suis Remus John Lupin, j’ai 16 printemps et j’ai vu le jour le 10 mars 1960 dans le beau pays qu’est l'Angleterre. Quand à mon sang il est mêlé. Hors de Poudlard j'habite Londres. Ma baguette magique se compose de boix de Frène et d'un crin de licorne... Je suis pour l'Ordre et ma plus grande peur est la nuit de pleine lune. La jolie frimousse de mon avatar est représentée par Bradley James et je suis un poste vacant. Pour en savoir un peu plus sur le moldu que vous êtes. Tu portes le doux prénom de Camille et tu as vécu 17 merveilleux printemps. Tes passes temps favoris sont : l'écriture, les séries, le rugby et le sport en général.. De plus tu as connu le forum grâce à un Topsite.. Un commentaire a apporter sur le forum ? Je cherchais -pour revenir à mes premiers amours- un forum rpg sur la "Maraudeur Era"de qualité, attirant et actif. Et quand je suis tombé ici, j'ai eu l'impression d'avoir trouvé un trésor. Votre forum est beau, l'intrigue intéressante et vous avez l'air sérieux et accueillants à la fois ! De plus quand j'ai vu que ce cher Remus était libre j'ai eu envie de courir jouer au Loto. Bref, j'ai flashé ! .
Dernière édition par Remus J. Lupin le Lun 14 Nov - 9:16, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Lun 14 Nov - 1:58 | |
| Il était une fois ...
Remus Lupin
10 mars 1960. Alors que les premières lueurs du jour éclairaient le ciel sombre, un bébé poussa son premier cri, inspira son premier bol d'air. John, son père, pleurait de joie en regardant sa femme adorée tenir leur enfant dans ses bras. Elle avait souffert toute la nuit, pendant 8 heures et 34 minutes exactement. Myriam n'en pouvait plus, la sueur sur son visage se mélangeant aux larmes de bonheur qui coulaient de ses yeux fatigués. Ils le prénommèrent Remus John Lupin, et promirent de toujours l'aimer et le protéger.
10 mars 1962. C'était le deuxième anniversaire du petit Remus, et tout allait pour le mieux. Il courait maladroitement dans la maison, essayant de ne pas tomber, un grand sourire doté de petites dents sur son visage. Frisky, leur gros chat angora, tenta de traverser le salon discrètement ; mais c'était raté. Remus l'avait vu, et se précipita vers lui. Le pauvre Frisky n'avait aucune chance de s'échapper, et le petit garçon s'appliqua à jouer avec ses pattes, à lui tirer les moustaches, au grand désarroi du chat qui ne faisait cependant rien pour l'en empêcher. Myriam et John ne purent s'empêcher de rire, attendris. Remus prenait toujours grand plaisir à martyriser le chat. Myriam dressait la grande table tandis que John décorait le salon-salle à manger à l'aide de sa baguette magique. Des « Joyeux anniversaire Remus ! » de toutes les couleurs flottaient dans la salle, ainsi que des ballons. En effet, bien qu'il avait l'air d'être un homme parfaitement normal, John Lupin était un sorcier. Sa famille avait toujours été dotée de sang sorcier, pour autant qu'il le sache. Il travaillait au ministère de la magie, au département de contrôle et de régulation des créatures magiques. Il n'était pas haut placé, mais avait un bon métier, intéressant et une paye suffisante. C'était d'ailleurs grâce à son travail qu'il avait rencontré Myriam. Myriam Brooks, une jeune moldue qui s'était fait mordre par un strangulot alors qu'elle recensait le nombre de grenouilles rousses présentes dans les marais du Grand Londres. En effet, cette dernière, amoureuse de la nature, travaillait en tant que biologiste. Il était tombé instantanément sous le charme de la jeune femme, et l'avait invitée plusieurs fois à sortir. Si elle n'était pas tombée amoureuse de John au premier regard, cela ne l'empêcha pas de très vite s'accrocher au beau jeune homme qui faisait tout pour la séduire. Et les voilà cinq ans plus tard. Amoureux, mariés, vivant dans une petite maison de campagne, ayant un chat et surtout un merveilleux fils. John le regarda avec un sourire, alors qu'il chatouillait le ventre de Frisky.
John - « Dis donc fiston, tu viendrais aider papa à décorer la salle ? »
Le petit Remus leva la tête et se désintéressa de Frisky, qui se fit le plus transparent possible, espérant pouvoir être enfin libre. Il sourit et sauta sur ses petits pieds, courant vers son père qui le prit dans ses bras. John était un incroyable sorcier, très doué. Il fit apparaître des arabesques sur les murs, des étoiles, des arc-en-ciels qui émerveillaient son fils. Les yeux du petit garçon, qui était encore un bébé, brillaient devant ces merveilleuses couleurs, devant ces oiseaux qui voletaient gaiement autour du lustre, devant ces fleurs qui poussaient partout sur la table. Myriam regardait avec amour et admiration son mari et son fils. Ils étaient si parfaits. Tout était si parfait. Il y eut un bruit de moteur au dehors et Myriam regarda par la fenêtre. Une voiture bleue venait de se garer devant chez eux.
Myriam - « Voilà mes parents. Vous feriez mieux d'enlever tout ça. »
Elle eut un petit rire en regardant les oiseaux, les fleurs et les végétaux qui poussaient partout dans la pièce. La magie était vraiment incroyable. Ses parents étaient au courant que John était un sorcier, et l'avaient pris avec un grand enthousiasme, tout comme elle d'ailleurs. Aujourd'hui, elle ne pouvait imaginer la vie sans le monde magique, et espérait que son petit Remus serait un sorcier tout comme son père.
5 juillet 1965. Myriam préparait le goûter sur un plateau. Le mois de juillet était chaud et ensoleillé, ce qui était assez exceptionnel pour être noté. Ces dernières années, Myriam se souvenait d'avoir vécu des étés particulièrement pluvieux. Mais cette année, ils en profitaient et passaient tout leur temps libre dans leur jardin. C'était l'avantage de vivre à la campagne, surtout que Myriam ne travaillait pas à Londres alors ils n'avaient aucune raison de vivre en ville. Et puis elle ne l'aurait tout simplement pas supporté. Elle avait besoin de nature et de grand air. La biologiste finit de placer les cookies qu'elle avait faits avec Remus dans une assiette puis prit le plateau et sortit de la maison. Elle le posa sur la table de la terrasse puis regarda autour d'elle pour appeler son fils. Il y a quelques minutes encore, il jouait avec un ballon de football, mais il l'avait manifestement abandonné pour jouer autre part. Cependant, Myriam ne voyait pas son fils, et son coeur de mère se mit tout naturellement à battre plus vite. Alarmée, elle l'appela commençant à parcourir le grand jardin au pas de course.
Myriam - « Remus ? Remus ! »
Pas de réponse. Il pouvait s'être caché dans les arbres. Myriam lui avait toujours dit de ne pas grimper dans les arbres, car c'était dangereux. Il n'avait que cinq ans après tout ! Mais c'était un petit têtu, tout comme sa mère, pensa-t'elle. Après quelques minutes de recherches, Myriam commença vraiment à paniquer. Elle alla jusqu'au grillage qui délimitait leur propriété. Derrière leur jardin se trouvait un grand champ, et Remus avait déjà essayé d'y aller, mais sa mère l'avait sévèrement réprimandé. Peut-être que...
Remus - « Regarde maman ! Haha ! »
Myriam faillit avoir une crise cardiaque, et se retourna en sursaut. Remus courait vers elle, venant d'elle ne savait où, en faisait voleter au dessus de sa tête... Frisky, leur gros chat roux. Myriam ouvrit des yeux ronds, ne croyant pas ce qu'elle voyait. John lui avait dit que les sorciers révélaient leurs dons à 7 ou 8 ans généralement, mais... Non, elle ne révait pas, c'était bien Frisky qui flottait à hauteur de ses yeux.
Remus - « T'as vu maman ? C'est trop rigolo hein ? »
Myriam, toujours stupéfaite, réalisa tout à coup. Remus faisait de la magie ! Il était bien un sorcier. Comme John serait heureux lorsqu'il rentrerait ce qoir là !
Myriam - « Oui mon chéri, c'est merveilleux ! Pose Frisky à terre veux-tu ? Et viens dans mes bras mon poussin. »
Remus laissa tomber le chat qui n'atterit pas sur ses pattes comme le dit le dicton, et s'enfuit en courant. Décidément ce garçon ne le laisserait jamais tranquille ! Le petit bonhomme courut dans les bras de sa mère qui l'enlaça, des larmes de bonheur plein les yeux. La vie était parfaite. Jamais Myriam n'aurait pensé être si heureuse dans sa vie.
17 août 1965.
Myriam - « Finis tes carottes Remus. »
Remus soupira, en piquant avec sa fourchette ces carottes qu'il détestait tant. Il était à table, et se tenait la tête avec sa main gauche. Il n'aimait pas les carottes. Et voulait que papa soit là. Il aimait beaucoup quand papa rentrait du travail, car il leur racontait sa journée. Des fois, il lui racontait des histoires merveilleuses sur Poudlard, ou les créatures magiques. Il adorait les histoire de son père.
Remus - « Papa va bientôt rentrer ? »
Myriam - « Oui il va bientôt rentrer, mais pour ça il faut que tu finisses ton assiette Remus ! »
Pfff n'importe quoi. C'est pas parce que je mange pas mes carottes que papa ne va pas arriver. J'aime pas les carottes. Soudain, il y eut un CRAC! et la porte d'entrée s'ouvrit. Remus et sa mère sursautèrent, et cette dernière se leva et alla dans l'entrée.
Myriam - « John ! On t'attendait plus tard. »
Remus, toujours à table, avait posé sa fourchette sur la table et s'était tourné sur sa chaise, regardant en direction de l'entrée. Ses carottes étaient froides. Il ne les voyait pas, et entendit son père grommeler quelque chose, qu'il ne comprit pas. Il devait être de mauvaise humeur.
Myriam - « Calme-toi John... Qu'est-ce qui s'est passé ? »
John - « C'est cet enfoiré de Greyback. Il a agressé un enfant moldu en plein Londres. Pour s'amuser ! Tu te rends compte ? Ca fait quatre fois déjà qu'on a des problèmes avec ce taré... »
Myriam - « Qui c'est ce Gerblack ? Qu'est-ce qu'il a fait ? »
John - « C'est un sale loup-garou. Il s'amuse à terrifier tout le monde. Un vrai psycopathe. Un sale abruti de conn... »
Myriam - « Ne te mets pas dans un état pareil enfin. Vous ne pouvez pas l'enfermer ? »
John éclata de rire. Remus écoutait avec passion, cela lui évitait de penser aux carottes. Un loup-garou ? Comme dans les livres que maman lui lisait ? Génial !
John - « L'enfermer ? Hahaha ! Si ça n'engageait que moi je le ferai, je ne ferai pas que le mettre en prison je l'écraserai en bouillie oui... »
Myriam - « Ne dis pas ça John ! Pas devant ton fils enfin ! Et puis tu es ridicule. Pourquoi tu t'énerves autant ? »
John soupira puis il y eut un silence. Remus entendit son père enlever sa cape et se déchausser. Il entra dans la salle à manger, semblant réfréner sa colère et vint faire un bisou sur le front de son fils.
John - « Salut garçon. Tu vas bien ? »
Remus - « Oui. J'ai plus faim papa. »
John jeta un regard furtif au contenu de l'assiette de son fils.
John - « Tu peux arrêter. Tu veux un dessert ? Non ? Alors ouste, va laver tes dents loupiot. »
Remus se laissa glisser de sa chaise, content, et courut jusqu'à la salle de bains, sans voir l'expression désapprobatrice de sa mère lorsqu'il passa devant elle.
Ce soir là, Mr et Mrs Lupin se disputèrent pour la première fois depuis bien des années.
5 novembre 1965. C'était la deuxième fois que ses parents se disputaient cette semaine-là. Que se passait-il ? Remus, du haut de ses cinq ans et demi ne comprenait pas. Maman et Papa ne s'étaient jamais disputés avant. Et depuis ce soir là, depuis que Remus n'avait pas fini ses carottes et que son père avait parlé du loup-garou, ils se disputaient souvent. Il ne comprenait pas. Etait-ce de sa faute ? Est-ce que sa maman n'aurait pas aimé le fait que son papa lui dise de ne pas finir ses carottes ? Etait-ce à cause d'un problème au travail ? Est-ce que maman et papa ne s'aimaient plus ? Il ne savait pas. En plus ils se disputaient toujours tard le soir, quand ils pensaient que Remus dormaient. Mais il ne dormait pas, il les entendait se disputer sans pour autant comprendre ce qu'ils disaient. Les mots étaient étouffés, les phrases arrivaient à ses oreilles comme prononcées dans une autre langue. Une fois il s'était levé discrètement pour aller écouter ce qu'ils disaient, et ils parlaient d'argent. Remus n'avait rien compris. Il avait demandé à maman ce qu'il se passait, et elle l'avait rassuré. Lui avait dit que c'était entre eux, que ça n'avait rien à voir avec lui, et qu'ils s'aimaient toujours. Son papa aussi lui avait dit de ne pas s'inquiéter. Il lui avait dit que parfois la vie était difficile avec les grandes personnes, que parfois les grandes personnes n'étaient pas d'accord, et que parfois ils se disputaient, mais que ce n'était pas grave. Alors Remus avait été un peu rassuré. Mais chaque fois qu'il entendait à nouveau ses parents parler fort, il se sentait triste. Il voulait avoir une baguette magique comme son père et jeter un sort pour qu'ils arrêtent de crier et qu'ils chantent des chansons. Qu'ils aillent manger des glaces sur le chemin de traverse en riant, comme avant. Et ce soir là, ils recommençaient. Remus mit ses mains sur ses oreilles et ferma très fort les yeux, comme si ça allait les arrêter. Au bout de quelques minutes, il vit que ça ne servait à rien et il eut un peu mal aux yeux et aux bras, alors il arrêta, et tendit l'oreille. Il ne criaient pas aussi fort cette fois. Peut-être qu'ils ne se disputaient pas, mais qu'ils parlaient fort. Remus s'assit sur son lit et en descendit. Il mit ses petits chaussons et ouvrit doucement la prote, pour ne pas qu'elle grince, puis il marcha discrètement dans le couloir, jusqu'à entendre ce que ses parents disaient.
John - « Il a vraiment été trop loin cette fois... Je n'ai pas pu m'empêcher de... »
Myriam - « John, calme toi, tout ira bien... »
John - « Non, Non ! Tu ne te rends pas compte, ce n'est pas un homme, c'est une bête, une bête, brutale et sanglante, pire qu'un animal ! Tu te rends compte ! »
Myriam - « John... »
John - « J'ai peur... Peur, tu comprends ? »
Myriam - « Il ne pourrait rien te faire. »
John - « Tu... tu ne sais pas de quoi il est capable. »
Il y eut un long silence, un silence lourd et pesant. Remus ne savait pas pourquoi, mais il tremblait. Il avait peur. Quelque chose n'allait pas.
Remus - « Maman... »
Il n'avait pu s'empêcher d'appeler sa mère. Myriam et John accoururent, pensant que leur fils dormait. Elle le prit dans ses bras, et John lui tint la main, le visage plus pâle et plus fatigué que jamais.
Myriam - « C'est bon mon chéri. Tout va bien. Maman et papa sont là. Tu n'as rien à craindre. »
9 novembre 1965. Remus se réveilla en sursaut. Il se frotta les yeux, se demandant ce qui avait bien pu le réveiller. Il ne se souvenait pas d'avoir rêvé. Il alluma sa lampe de chevet, et plissa les yeux, ébloui par la lumière, puis s'assit sur son lit, en se mettant la tête entre les mains. Il était épuisé, mais avait l'impression que quelque chose n'allait pas. Soudain, il entendit un bruit. Un genre de grognement. C'était sûrement Frisky. Et puis il entendit des pas précipités dans la pièce adjacente, qui était la chambre de ses parents. La voix à moitié éveillée de sa mère lui parvint aux oreilles.
Myriam - « John... Qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce qu'il se passe ? »
John - « Prends Remus avec toi, prends le fusil, protège le ! »
Remus ouvrit des grands yeux, terrifié. Son estomac se noua, et il eut la nausée. Il serra très fort son lapin en peluche contre lui et ne put bouger de son lit. Il y eut un hurlement, puis des bruits de lutte. Il ferma les yeux et se mit à trembler. Il y eut un coup de feu dans le couloir. Remus cria, et se cacha sous son lit, en pleurant. Il y eut un autre coup de feu, puis un craquement. Les grognements étaient de plus en plus forts. Il entendit son père crier quelque chose, et puis il y eut un bruit sourd. Un autre coup de feu, et un hurlement de sa mère.
Remus - « MAMAAAAAN ! »
La porte de sa chambre vola en éclats. Remus s'arrêta de respirer, serrant son lapin contre lui. Son visage était inondé de larmes, mais il ne pleurait plus. Ses yeux étaient grands ouverts, il ne bougeait plus, mais son coeur battait tellement fort que le monde entier devait l'entendre. Des pas lourds, des grognements inhumains. Et puis son lit fut arraché du sol et jeté contre le mur de sa chambre. Remus ne regarda pas la bête, il ferma les yeux, serrant son lapin aussi fort qu'il le pouvait, les yeux fermés aussi fort que quand il essayait de ne pas entendre les disputes de ses parents. Alors la bête le souleva du sol, il sentit une griffe lui blesser la cuisse, et il hurla. Il vit les crocs de la bête s'approcher de lui comme dans un rêve, et entendit le cri de désespoir de son père, qui surgit le visage ensanglanté dans sa chambre. Mais c'était trop tard. Remus eut si mal qu'il tomba inconscient.
19 novembre 1965. 10 jours plus tard, le vendredi à 15h47, Remus rouvrit les yeux. Il ne savait pas où il était, d'ailleurs il voyait flou. Il avait mal à la tête. C'était tout blanc autour de lui. Il ne savait pas pourquoi il était là, où il était, il ne se souvenait plus de ce qu'il s'était passé avant qu'il s'endorme. Il se souvenait de son prénom. Il se souvenait de son lapin. Il bougea la main droite, cherchant à tâtons sa peluche. Il ne voyait rien. Il avait mal partout. Il avait envie de pleurer.
Remus - « Maman... »
Il y eut du mouvement et du bruit autour de lui. Remus se figea. Plusieurs voix s'élevèrent en même temps, mais il ne comprit que celle de sa mère.
Myriam - « Chuut mon chéri, maman est là. Je suis là. »
Ses paroles furent entrecoupées de quelques petits sanglots. Il sentit les mains douces et froides de sa mère prendre la sienne. Elle appela quelqu'un, parla, mais Remus ne comprit pas, sa tête lui tournait, il avait envie de vomir. Il y eut des pas précipités, Remus entendit des pleurs. Il entendit son père lui dire quelque chose. Il sentit qu'on lui donnait son lapin, qu'il n'avait pas réussi à attraper. Sa main gauche le prit maladroitement, puis il le serra contre son visage. Il ne ressentait aucune émotion. Ses yeux lui renvoyaient une image floue de son environnement, il avait mal à la tête. Il ferma les yeux, tenta de respirer calmement, mais chaque inspiration lui déchirait le torse. Il geint de douleur, entendit des bruits de conversation, sentit que sa mère lui serrait plus fort la main. Quelqu'un lui caressait les cheveux, mais ça n'apaisait pas sa douleur. Il avait envie de se rendormir comme avant, pour ne plus rien sentir.
21 novembre 1965. Remus allait mieux, physiquement. Les médicomages s'étaient bien occupés de lui. Il n'avait plus autant mal, mais il avait toujours envie de vomir, toujours envie de pleurer. Sam, l'infirmier qui s'occupait de lui, lui avait dit que ça passerait, que c'était dans la tête. Remus n'avait pas compris. Il dormait beaucoup, il était tout le temps fatigué. Le médicomage qui avait une barbe, Mr. Wilson, lui avait tout expliqué. Il était un loup-garou maintenant, ce qui voulait dire que tout les mois, à la pleine lune, il se transformerait en loup-garou. Il disait que c'était difficile de vivre avec ça, et que c'était douloureux. Ses parents étaient déprimés. Sa mère pleurait tout les jours. Son père avait toujours envie de se mettre en colère. Il avait crié sur le Mr. Wilson au moins quatre fois depuis que Remus s'était réveillé, car il voulait qu'ils lui donnent un remède. Mais il n'y avait rien à faire, disait tout le temps le monsieur. Et puis ils regardaient tous Remus avec un air triste, un air de pitié. Comme si il était condamné. Une fois une infirmière qui venait lui apporter le repas ne le regarda même pas, et s'en alla aussi vite que possible. Son père partit toute la journée le dimanche. Il avait des cernes grosses comme des valises. Sa mère n'arrêtait pas de lui dire à quel point elle était désolée, elle n'arrêtait pas de lui dire qu'ils ne le laisseraient jamais tomber. Elle décida d'arrêter de travailler pour rester avec lui.
Il ne comprenait pas. Il ne comprenait rien, mais avait envie de revenir en arrière. Il avait envie que les gens lui sourient, il avait envie que ses parents rient avec lui. Il avait envie d'aller courir dans son jardin. Il avait envie que tout soit normal, il avait envie de sortir de cet hôpital maudit, avec ces gens maudits et de rentrer chez lui, de tirer les moustaches de Frisky, de faire des cookies avec sa mère, d'écouter les histoires de son père, comme avant. Mais là, il avait toujours mal au ventre, toujours envie de pleurer. Il avait toujours envie de crier. C'était comme si il ne serait plus jamais capable de rire.
2 septembre 1971. Remus n'en croyait pas ses yeux. Il avait onze ans, il était à King's Cross, et s'apprêtait à passer la fameuse barrière qui menait au Quai 9 3/4. Il avait tellement rêvé de ce moment, il avait tellement espéré un miracle qui lui permette de vivre cet instant. Tout le monde leur avait dit qu'il n'irait jamais à Poudlard, lui qui était tellement impatient d'aller apprendre la magie, comme son père. Lui qui avait tellement envie de pouvoir faire toutes ces merveilleuses choses avec une baguette. Ses parents avaient tout fait, tout abandonné pour lui. Ils avaient tout essayé, vu tout les gens qu'ils pouvaient. Son père avait fait le tour du monde magique pour trouver un moyen de le guérir de sa lycanthropie. Ils avaient fait tout les sacrifices imaginables. Ils avaient vidé toutes leurs économies. Sa mère avait passé tout son temps avec lui. Ils avaient tout fait pour que les nuits de pleines lunes ne soient pas trop difficiles pour lui, mais ils étaient tellement impuissants. Ils avaient tout fait, tout essayé. Mais tout ce qu'ils avaient pu faire, c'était lui montrer leur soutien, lui montraient qu'ils l'aimaient malgré tout. 6 ans de douleur, six ans d'espoirs déchus, six ans de fatigue. John n'avait rien fait contre Greyback. Il rêvait pourtant de l'écraser de ses propres mains, mais il ne pouvait pas, par rapport à son fils. Il ne pouvait pas dire que son fils était un loup-garou. Les seules personnes qui le savaient leur avaient tourné le dos, même ses propres parents. Ils avaient fini par accepter qu'ils ne pouvaient rien faire pour guérir Remus. Mais John et Myriam lui avaient promis qu'il irait à Poudlard, contre vents et marées. Ils lui avaient dit qu'il était un petit garçon comme les autres, ils insistaient sur ce point, même si Remus ne les croyait pas. Il avait compris ce qu'il était, il avait compris qu'aux yeux des autres il n'était qu'une bête à éviter et à abattre. Il l'avait d'autant plus compris lorsque ses grands-parents paternels étaient venus à la maison et qu'ils s'étaient violemment disputés avec John. Ils n'étaient plus jamais revenus, et n'avaient plus eu de nouvelles. Mais malgré tout les efforts de ses parents, il semblait impossible que Remus puisse jamais aller étudier à Poudlard. Jamais les professeurs, ou le directeur ne voudraient d'un loup-garou dans une école. John refusait pourtant de s'y résigner et envoya une lettre à Dumbledore, qui avait été nommé directeur quelques années auparavant. Quelques jours plus tard, Albus Dumbledore lui-même vint leur rendre visite. Il resta quelques heures pour discuter avec Remus et ses parents. Il leur assura que Remus pourrait avoir une scolarité normale, qu'il s'en occuperait personnellement, que rien ni personne ne pourrait empêcher le petit sorcier de faire ses études comme tout le monde. Remus n'en croyait pas ces oreilles. Le plus grand sorcier de tout les temps, le directeur de Poudlard, était venu lui dire qu'il ferait tout pour qu'il puisse étudier comme tout les autres enfants. Il n'avait su comment le remercier, et se promit de tout faire pour ne pas le décevoir. Il retrouva le sourire, et ses parents aussi. Ils allèrent faire les achats scolaires sur le Chemin de Traverse, mangèrent des glaces, rirent tous ensemble comme avant. Ils n'avaient plus été si heureux depuis six ans.
Et maintenant il était là, prêt à passer la barrière qui le mènerait à Poudlard. Remus sourit, heureux. Il ne savait comment cette année allait se passer, alors autant profiter de cet instant présent à fond. Son père posa la main sur son épaule, et lui sourit. Remus regarda alternativement son père et sa mère, puis prit un grand bol d'air. Il marcha vers la barrière d'un pas déterminé.
2 septembre 1976. Cinq ans plus tard, Remus a bien grandi. Le revoilà, à 16 ans, prêt à monter dans le train pour entamer une sixième année à Poudlard. En cinq ans, il s'en était passé des choses. Et, en toute honnêteté, le jeune homme se trouvait chanceux. Car pour la première fois dans sa vie, il avait des amis, des vrais amis, pour qui il serait prêt à tout. James Potter, Sirius Black, et Peter Pettigrow. Ils avaient fait connaissance au début de leur première année, partageant le même dortoir, et s'étaient très vite liés d'amitié. Ils étaient tous différents, se complétaient en un sens. James et Sirius étaient les meneurs en quelque sorte : extravertis, sûrs d'eux, charmeurs, prêts à tout pour rigoler et se faire remarquer. Peter, l'ami fidèle et discret, qui les admirait, et était toujours là pour donner un coup de main. Et puis lui, Remus. Il avait eu un peu de mal à s'imposer au début, à cause d'un cruel manque de confiance. Mais il s'était tout de suite senti bien avec eux, même si le garçon prudent qu'il était rechignait souvent à aller faire toutes les farces possibles et imaginables. Et pourtant, il les suivait. Lorsqu'ils allaient trop loin, il leur faisait remarquer, au risque de passer pour le rabat-joie. Mais il lui restait tout de même un sérieux problème dans la vie : sa lycanthropie le poussait à s'absenter quelques jours chaque mois. Et bien entendu, beaucoup de monde s'en rendit compte, en premier lieu ses amis. Remus prétextait qu'il rendait visite à sa mère qui serait gravement malade... ce qui n'était évidemment pas le cas. Il était terriblement effrayé à l'idée qu'ils puissent un jour comprendre son problème, terrifié à l'idée de les perdre. Il était certain qu'ils feraient comme tout le monde : le laisser tomber. Il était sûr qu'il les dégoûterait. Et bien entendu, il avait tord. Car au bout d'un moment, ils comprirent, mais il ne le laissèrent pas du tout tomber, au contraire. Ils l'aidèrent, et eurent l'idée la plus géniale qu'il n'aient jamais eue : essayer de devenir des animagi. Ainsi, ils pourraient aller passer les nuits de pleine lune avec lui, dans la Cabane Hurlante. Remus était si heureux, il ne croyait pas en son bonheur. Ses amis étaient un vrai cadeau du ciel. Ils travaillèrent ardamment pendant trois ans sur ce projet. Entre temps la vie continuait. James tentait toujours de séduire Lily Evans -pour le plus grand malheur de cette dernière-, Sirius était sans doute le garçon le plus courtisé de tout Poudlard, et Peter prenait confiance en lui peu à peu. Tout comme Remus. Ils faisaient toujours la guerre aux Serpentards, et en particulier à l'ennemi numéro un de James et Sirius : Severus Rogue. Remus ne savait pas trop comment ça avait commencé, mais entre James et Severus, la haine avait toujours existé, et après tout ce temps, Remus lui aussi n'appréciait pas particulièrement le Serpentard. Il ne le connaissait pas vraiment après tout, mais ne le détestait pas ; il ne lui avait rien fait. C'était plus par principe : il était l'ami de James. Et puis Remus avait la désagréable sensation que le Serpentard essayait de comprendre la raison de ses absences. En quoi cela le regardait-il ? Enfin, au cours de leur cinquième année, James, Sirius et Peter finirent par y arriver : ils étaient devenus de parfaits animagi. James se transformait en cerf, Sirius en chien et Peter en rat. Ils trouvèrent un nom à leur groupe : Les Maraudeurs. Ainsi que des surnoms -Cornedrue, Patmol, Queudver et Lunard-, puis se mirent à passer leur temps à explorer Poudlard et ses alentours. Ils commencèrent à établir une carte magique très détaillée, carte qui leur serait exclusivement réservée bien entendu, qu'ils nommèrent la Carte du Maraudeur. Et puis un jour, après les Buses, James et Sirius étaient allé trop loin avec Rogue. Remus n'avait rien fait pour les en empêcher, c'était vrai. Même si Lily avait essayé de le défendre, c'était l'humiliation ultime pour "Servilus", qui la traita de... enfin qui l'insulta. Remus n'avait jamais compris pourquoi Lily essayait toujours de défendre le Serpentard, mais c'était son choix. En tout cas il ne les revit plus jamais traîner ensemble après cet incident. Quoi qu'il en soit, Sirius jugea très drôle le fait de dire à Severus qu'il suffisait d'appuyer sur le noeud de la racine du Saule Cogneur pour pouvoir suivre Remus les soirs de pleine lune... Ce que Severus fit bien entendu, et contre son gré, Remus aurait bien pu le tuer si James n'était pas venu tirer le Serpentard de là à temps. Le jeune Gryffondor se senti inroyablement mal après cet incident, et en voulu un peu à Sirius, qui s'excusa. C'était stupide de sa part, mais Remus ne lui en tint pas compte. Il était son ami. Cependant, le fait de savoir que Rogue connaissait son secret était très agaçant, même s'il avait juré à Dumbledore de ne rien répéter à qui que ce soit. Mais peu importait ce qui s'était passé avant. Remus était tourné vers le futur à présent. Et ce qu'il voyait à l'horizon n'étaient que des nuages noirs. La montée en puissante d'un certain mage noir, les crimes prepétrés contre les moldus... Il semblait que le monde serait bientôt plongé dans le doute et la peur. Les gens auront à choisir un camp, à savoir se défendre. Mais tant que Remus avait ses amis, il se sentait heureux. Il sentait qu'ensemble, rien ne pourrait jamais les abattre.
Dernière édition par Remus J. Lupin le Jeu 24 Nov - 4:51, édité 7 fois |
| | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Lun 14 Nov - 2:02 | |
| Bienvenue sur le forum =) et bonne chance pour ta fichette. |
| | |
Admin ♣ Préfète Gryffondor - 6ème année ▌Age : 36 ▌Parchemins : 2151 ▌Points de Rp : 100 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Lun 14 Nov - 5:19 | |
| Bienvenue Si tu as des questions James et moi sommes dispo via Mp (: Je n'ai qu'une chose à rajouter : REMUS lol ^^ |
| | | | | | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Lun 14 Nov - 8:31 | |
| Bienvenue une autre camille |
| | | Who are You ? James Potter
Admin Gryffondor ♣ 6ème année ▌Age : 46 ▌Parchemins : 2649 ▌Points de Rp : 229 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Lun 14 Nov - 8:31 | |
| Bienvenue parmi nous, Remus !
Et je plussoie Lily, si tu as le moindre souci, n'hésite pas ^^ ! |
| | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Lun 14 Nov - 12:01 | |
| Bienvenue sale loup-garou! ( Cool de voir Remus débarquer ici!!! ) |
| | | | | | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Mer 23 Nov - 12:51 | |
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Désolée pour le double post, juste pour vous dire que je pense finir la fiche demain (enfin ce soir pour maintenant )
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| | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Mer 23 Nov - 22:53 | |
| Ouf il est toujours là! =) |
| | |
Admin ♣ Préfète Gryffondor - 6ème année ▌Age : 36 ▌Parchemins : 2151 ▌Points de Rp : 100 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Jeu 24 Nov - 4:34 | |
| Pas de problème ! Pense juste à nous signaler quand tu as fini |
| | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Jeu 24 Nov - 4:49 | |
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Eh bien, c'est bon je pense avoir fini !
Dites-moi si quelque chose ne va pas
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| | | Who are You ? James Potter
Admin Gryffondor ♣ 6ème année ▌Age : 46 ▌Parchemins : 2649 ▌Points de Rp : 229 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Jeu 24 Nov - 7:05 | |
| Je m'occupe de ta fiche... et te complimente!
Elle est excellente ! Tu as parfaitement bien compris le personnage, tes flash-backs sont très bien, la description de la famille, de la morsure, Dumbledore, la 5ème année... Vraiment, félicitations !
C'est avec un plaisir non dissimulé que je te valide ! |
| | |
▌Age : 36 ▌Parchemins : 569 ▌Points de Rp : 135 ▌Initiation magique : 01/04/2011 | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Jeu 24 Nov - 7:11 | |
| - Choixpeau a écrit:
- Bienvenue à gryffondor, vous rejoignez les courageux, les plus hardis et les plus forts.
N'oublie pas de passer par le coin des relations, celui des demandes de RP et de te créer un espace où ton personnage pourra recevoir du courrier . De plus pense que tous les 20 points de RP tu peux les utiliser en donnant des points à ta maison. Tu peux aussi réclamer des points pour ta maison quand tu as posté un message de plus de 700 mots. Pour réclamer des points cela se passe par ici. Tu peux aussi gagner des points en votant pour le forum.Ta maison cherche des joueurs dans l'équipe de Quidditch. Bon jeu sur Alohomora ! |
| | | | | | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Sam 26 Nov - 2:29 | |
| Youhou! Enfin le loup-garou! Parfait! |
| | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Sam 26 Nov - 5:18 | |
| Cher Gryffondor, vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire au cours de Défense contre les Forces du Mal et participer au cours!
Bienvenue aussi!^^ |
| | | | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go Sam 10 Déc - 2:25 | |
| Très belle fiche ! Bienvenue à toi ! (en retard, désolée ^^)
En espérant que tu t'amuses parmi nous =) |
| | | Who are You ? Contenu sponsorisé | Sujet: Re: remus ϟ whatever you do, don't let go
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| | | | remus ϟ whatever you do, don't let go | |
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