✎ Nom : David
✎ Prénoms : Julien Georges
✎ Date de naissance : 12/02/1928
✎ Age : 48ans
✎ Pays de naissance : Angleterre
✎ Ancienne maison à Poudlard : Serdaigle
✎ Sang : mêlé
✎ Ville d'habitation : Londres
✎ Baguette :Bois de châtaignier, ventricule de dragon, 30, 5 cm, rigide
✎ Camp : Ministère
✎ Epouvantard : sa fille lui demandant pourquoi il ne l'a pas sauvé

« DA-VID ! DA-VID ! DA-VID ! »

Les clameurs montaient du haut des gradins pour la fin du championnat d’Angleterre de qudditch. Son équipe avait gagné ; le meilleur batteur du pays, Julien David, avait encore une fois, été déterminant : Il avait envoyé un Cognard sur l’attrapeur de l’équipe adverse, l’empêchant d’attraper le vif d’Or, et, exploit jamais vu dans le championnat, réussi à envoyer le deuxième cognard vers le Vif d’Or qui a été contraint de changer de direction, pour se diriger vers l’attrapeur de l’équipe de David. L’attraper n’était plus qu’une formalité.

« DA-VID ! DA-VID ! DA-VID ! »

Si Julien David devait retenir un bon souvenir, c’était celui-là. Acclamé de tous, applaudi par ses camarades, recevant la coupe signifiant qu’il avait gagné le championnat. Son nom, en cette année 1952, était inscrit sur tous les journaux du pays et présent dans toutes les bouches.

La vie n’avait pourtant pas bien commencé pour le jeune David. Son père, Antoine David était un moldu français, ancien combattant de la Grande Guerre, venu s’installer en Angleterre. Sa mère, Suzy Bell, une sorcière anglaise qui est tombée sous le charme de cet avocat venu se plaindre que sa charmante voisine faisait trop de bruit et que d’étranges fumées colorées sortaient de sa cheminée.

De leur union est né le petit Julien, en l’honneur du père d’Antoine, qui portait le même patronyme. A l’âge de sept ans, l’enfant voulait parler à son père, enfermé dans son bureau et en pleine affaire judiciaire. En colère qu’on ne lui donnait pas assez d’attention, il fit s’envoler tous les dossiers du bureau sans pourtant bouger le plus petit doigt. Très étonné, son père pensait que son fils, déjà intelligent, était doué de télékinésie. Madame David a dû expliquer à son mari qu’elle était une sorcière et que manifestement, le petit Julien aussi.

Lorsqu’on lui apprit la nouvelle, l’enfant voulait tout savoir. Il se jeta dans les livres, anglais comme français, pour tout apprendre des deux cultures sorcières. Il y avait beaucoup de différences mais aussi quelques points communs. L’un d’eux attira son attention : le quidditch.

Beauxbâtons ou Poudlard ? Assez logiquement pour un enfant de mère sorcière et habitant en Angleterre, ce fut une lettre de Poudlard qui arriva. Le Poudlard-Express le mena jusqu’au château, où on lui posa le choixpeau sur la tête. Cet étrange objet parlant lui trouva des qualités dans les quatre maisons : il était très travailleur, comme un Poufsouffle, courageux comme un Gryffondor, ambitieux comme un serpentard, mais sa soif d’apprendre était plus fort :il atterrit à Serdaigle, et c’était exactement ce qu’il désirait comme maison. Il avait tant appris sur les fondateurs, et Rowena Serdaigle était sa préférée.
Il passa une très bonne scolarité, malgré une ombre au tableau : la montée du mage noir Grindelwald. Ce dernier avait fait de nombreux adeptes et Julien David était sensible à la théorie du « plus grand bien ». Jeune, séducteur, joueur de Quidditch, il était également un serdaigle pur jus qui considérait qu’il y avait ceux qui détenaient le savoir, et les autres. L’idée de supériorité par le mérite le touchait.
Lors de sa septième année, alors même qu’il allait embrasser les idées de son mentor, qu’il s’était entraîné comme un fou en légilimancie et occlumancie pour servir au mieux son futur maître, Gellert Grindelwald fut vaincu. Le jeune David fut extrêmement déçu et se jura de prendre le relais de son modèle.

Le Julien David de maintenant n’est pas très fier de ce qu’il était lorsqu’il était adolescent. Il se décrit lui-même comme ayant été un homme arrogant, sûr de sa force physique en tant que batteur, et de son immense savoir de bon serdaigle touche-à-tout. Un ambitieux qui rêvait de devenir maître du monde, rien que ça ! Comment croire que ce jeune imbécile allait devenir un des juges les plus respectés une vingtaine d’années plus tard ?

Quittant Poudlard en 1945, il assista plusieurs fois son père avocat, prenant goût au droit. Antoine David espérait que son fils renonce au monde de la magie, entre dans une université moldue pour étudier le droit et prendre sa succession comme avocat. Malheureusement, le démon du Quidditch ne l’avait pas quitté. D’abord simple remplaçant de seconde zone, il monta professionnel à vingt ans, titulaire à vingt-deux, champion d’Angleterre à quatre reprises. On en revient au meilleur souvenir de Julien David, aux acclamations, au rêve qu’il avait de devenir le maître du monde. Oui, dans un sens, il l’était devenu, ce jour-là.
Toujours frivole et séducteur, Julien David profitait de ses talents en légilimancie pour séduire. Son physique, sa célébrité, son argent, son savoir, il était vite devenu le célibataire le plus convoité, en plus d’un insupportable sans-cœur, qui brûlait sa vie par les deux bouts.

Une de ses supportrices, Nelly Littlestar, avec qui il avait passé plusieurs nuits, s’était retrouvée enceinte. Contrairement à d’autres qui prétendaient qu’il était le père de leur rejeton, et qu’il confondait assez vite grâce à ses talents en légilimancie, celle-ci ne dit rien. Elle le cacha le plus possible, et ce fut Julien David qui le comprit en ayant senti que quelque chose n’allait pas, et en l’interrogeant.
Le bébé était de lui, Nelly était une femme déterminée qui voulait garder l’enfant. A vingt-huit ans, Julien David se retrouva père sans l’avoir désiré.
Nelly ne demandait rien. Elle aimait Julien et ne voulait rien lui imposer. C’est ce qui poussa la star de Quidditch à reconnaître l’enfant et à tenter de s’investir dans l’éducation de la petite fille, que Nelly avait prénommée Sophia. En grec, cela voulait dire « sagesse », une qualité serdaigle dont Julien David était complètement dépourvu.
Cependant, il aimait sa fille, il voulait s’en occuper. Pour les distraire, il les emmena en Roumanie, voir un magnifique troupeau de dragons. Une folie pour un enfant en si bas âge, mais cela partait d’une si bonne intention que la mère accepta. Ils firent le voyage à trois, visitèrent la réserve. Toutes les précautions de sécurité furent prises, sauf une : la dragoncelle. Tous trois en furent atteints, et cette maladie, bénigne pour les deux adultes, s’est révélée mortelle pour la petite Sophia.

Le jour de l’enterrement, Julien David renonça à sa carrière de joueur de Quidditch. Il retourna voir ses parents, effondré. Il ignorait que Nelly était de nouveau enceinte de lui, et de toute façon, la jeune fille ne voulut plus entendre parler de lui.

Julien David se plongea dans le travail de son père pour surmonter sa détresse et son immense culpabilité. Ce deuil lui mit du plomb dans la cervelle, enfin. Après cinq ans d’études, il décida de rendre service à sa communauté en entrant dans le Magenmagot. Il avait alors trente-huit ans.

Julien David savait instantanément qui mentait et qui disait la vérité. Son regard acier était devenu dur et perçant. Il n’en était pas injuste pour autant. Au contraire, il s’efforçait de devenir plus droit, raisonnable et équitable qu’il ne l’avait jamais été. Il prit conscience de ses terribles erreurs de jeunesse, les confessa publiquement et se mit à fréquenter Albus Dumbledore, l’homme qu’il avait haï auparavant pour avoir vaincu Grindelwald.

Il vécut une ascension moins fulgurante au Magenmagot qu’au Quidditch, mais ce fut tout de même une bonne performance : six ans après son admission, il fut nommé président du Magenmagot.

Après quelques années d’abstinence, il se remit à fréquenter des femmes, mais sans commune mesure par rapport à ce qu’il avait connu lors de sa jeunesse. Pourtant, il possède un grand pouvoir de séduction ; avec la maturité il est devenu le gendre idéal : toujours aussi célèbre, avec une situation qui le met presque à égalité avec le Ministre de la Magie et Dumbledore, apprécié, juste, riche, au physique peut-être plus attirant encore qu’à ses vingt ans, il ne lui manque plus qu’une chose : être élu au ministère de la Magie. C’est ce que ce battant s’emploie à faire.
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✎ Prénom/ pseudo : Juju, Dada, ou aussi Jamesie ^^.
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✎ Un commentaire a apporter sur le forum ? je me suis dit que plutôt que jouer cet excellent personnage en PNJ, je pourrais m'investir en le jouant. J'ai plein d'idées sur lui ! Il s'agit maintenant de réussir la phase validation face à cet affreux juge qu'est Severus ou pire : Lily ! Brrrr....