Nous y étions donc, ce fameux défi lancé par notre prof de DCFM. J'allais réellement finir par penser que le directeur ne recrutais des professeurs que s'ils étaient au moins aussi dingue que lui.

Sur le papier, l'idée semblait sympa, on passait une porte et nous retrouvaient dans un autre monde où on allait vivre des aventures. C'était évidement sans parler des dangers qui pouvaient nous donner la sensation de mourir, les blessures diverse et tout ce qui allait avec, ça ne risquait pas d'être une aventure calme et agréable. Sans compter qu'il me fallait être un peu honnête avec moi-même, je n'étais pas vraiment le plus doué des sorciers, si, en sortilège je n'avais pas trop à rougir, mais niveau combat, je doutais d'être brillant. Bon, il faut dire aussi que je n'avais jamais vraiment expérimenter mes compétences de combat sur le terrain étant donné que j'étais plutôt du genre prudent, vous voyez ? Le genre qui sait éviter les ennuis, pas le genre qui fonce dedans en courant avec un grand sourire et en criant « youhoou à moi les problèmes ! ». J'étais d'ailleurs très surpris que mon frère n'y participe pas.

Enfin bref, j'avais eu une journée pour regretter l'instant où j'avais cédé à Severus et que je m'étais inscrit, une nuit à m'angoisser comme un dingue et des rêves assez agités où je me faisais poursuivre par des inferis. Oui, par défaut, quand je stresse, il faut bien évidement que je rêve du truc le plus terrifiant en se bas-monde. Je n'étais donc pas très frais dans la journée, et le soir, j'étais carrément fébrile.

Nous retrouvâmes la prof dans le parc, comme prévu. Elle nous donna des informations en plus sur ce qui nous attendaient, en gros, tout pouvaient nous y attendre, y compris nos vêtements et équipement. Pardon ? Je ne vais nulle part sans ma baguette moi ! Je ne sais déjà pas trop me battre avec, mais alors sans ! Si on me demandait de me battre façon moldu, on risquait d'être un peu déçu. J'étais mort de peur et pâle, si pale qu'on devait probablement voir au travers. Et le bouquet final était que la dernière épreuve n'était même pas créée par la prof, aussi là il faudrait réellement s'attendre à tout. Merlin, je veux rentrer !

-Pourquoi tu m'as embarqué la dedans... Bougonnais-je à voix basse à l'adresse de Severus.

La mort dans l'âme, j’avançais néanmoins vers la porte. J'aurais aimé que Eli soit là, je ne sais pas ce que je lui aurais dit, sans doute une grosse bêtises. La porte était maintenant ouverte et rien ne permettait de savoir ce qu'il y aurait derrière, juste de la lumière. Bon aller, j'avais déjà l'air pitoyable, je n'allais pas en plus avoir besoin qu'on me pousse, ce n'était qu'une porte après tout. Je pris une profonde inspiration, ferma les yeux tout en me répétant « c'est qu'une porte » avant d'enfin avancer. Le passage de la porte me fit la sensation d'une sorte de rideau glacé, un peu comme si je passais au travers d'un fantôme. Rien de douloureux, fort heureusement, cela me rassura un peu.

Mes yeux étaient toujours clos, j'étais là, figé dans cet endroit inconnu, à guetter les bruits. Mais il n'y en avait pas, ou presque. Il y avait le bruit du vent, le bruit des pas de mes équipier à côté de moi et un vague grincement de grilles rouillées. Enfin, j'ouvris les yeux. Encore de la brume ! Mais la brume n'était pas ce qui était le plus effrayant, le pire, c'était ce vieux portail dont le nom qui le surplombait indiquait qu'on était près d'un asile.

Je me tournais vers Severus et Elesya histoire de voir s'ils étaient toujours aussi fiers maintenant qu'on y était.

-Euh...

La tenue de Severus était pour le moins... spéciale. C'était sa tenue qui était en train de me faire bloquer, et surtout oublier que j'étais mort de peur. Il faut dire aussi que, pour la première fois ou je le voyais porter autre chose que du noir, ce n'était pas dans la demi mesure. Il portait tout de même un t-shirt rouge, sur un autre vert, le tout avec une cape jaune. Espérons qu'on aura pas besoin de discrétion pour cette épreuve. Elesya en revanche était absolument sublime. Elle était déjà très jolie au naturel, une beauté même irréelle, mais là, avec sa tenue sombre mode chauve souris, elle était littéralement à tomber. Dommage qu'il y eut encore du jaune un peu partout. Une minute... Pris d'un doute, je me demandais enfin à quoi moi je ressemblais, et pris conscience que j'avais un masque sur le dessus du visage. Je portais mes mains à mon visage pour constater que le masque était surplombé de deux machins que j'identifiais comme des sortes d'oreilles de chat en plus petite. Je baissais les yeux et me vis dans une tenue entièrement noire, yeah ! Ainsi qu'une chauve souris sur le torse, j'étais déguisé en une sorte de chauve souris humaine. D'un coup, je me souvins de la tenue du professeur Jane, le prof d'étude de moldue, la fois ou j'avais voulu assister à son cours par curiosité. Il avait déboulé dans une tenue très semblable à celle que je portais en ce moment même.

-C'est une blague... Je suis Batman ! Réalisais-je enfin.

J'essayais de me remémorer le cours, histoire de connaître un peu celui en qui j'étais accoutré. Potter avait aigrement demander au prof si c'était une sorte de mangemort moldu, avant que Severus ne rectifie. C'était un héros, dénué de tout pouvoir sinon son intelligence, vivant avec son majordome, avait ajouté Crystal. Aussi surnommé le chevalier noir, solitaire et peu apprécié de ceux qu'il protège. Huuum, le fait que c'était moi qui me retrouvais dans cette tenue était plutôt flatteur. J'étais en train d'admirer ma cape quand un cri me fit faire un bond. Au sens propre. J'avais réussi à oublier ma peur, elle revint aussitôt, surtout en voyant l’espèce de brume verte qui arrivait. Sans plus réfléchir, je détalais vers la seule direction possible et sans doute la moins réjouissante : le bâtiment de l'asile. La simple vision d'une poupée mutilée m'assura que l’aventure allait réellement être étrange et terrifiante.

Mais curieusement, maintenant que j'étais dedans avec l'impossibilité de faire marche arrière, j'étais plus calme. Enfin, calme était un bien grand mot, j'étais tendu comme la corde d'un arc et regardais partout fébrilement, mais je me sentais plutôt concentré que terrifié. D'ailleurs, à ma grande surprise, je pris les devants pour entrer dans le bâtiment. On n'avait pas le choix de toute façon, aucun autre chemin n'était accessible, et nous étions ici dans un but précis, même si on ignorait lequel. Je suppose que le plus sage était de se laisser guider par les éléments que le professeur Belacqua aurait mis à notre disposition. L’intérieur était sans doute l'endroit le plus glauque et effrayant dans lequel j'avais mis les pieds. Le plus effrayant n'était pas les inscriptions sur les murs que je m'attardais un instant à lire, mais bien l'ambiance sonore, composé de tout ce que les cordes vocales humaines peuvent produire de plus bizarre. Ce mélange de cris, de chant, de sortes d'incantations, de gémissement, me donnaient l'impression d'être moi-même devenu dingue dès l'instant où nous étions entrés. Je renonçais à chercher ma baguette, c'était inutile, je le savais maintenant. Je ne pourrais pas compter sur mes pouvoirs pour m'en sortir. Je me tournais vers Severus et Elesya.

-Selon vous, qu'est ce qu'on est censés faire ?

Spoiler:

Jusque-là, je faisais bonne figure. Venant de moi, très sincèrement, c'était même étonnant que je ne sois pas encore parti en courant. Déjà parce que bon, un peu de dignité quoi, je suis un Black, pas le dernier des Cracmol ! Et ensuite, bon j'avoue, c'est surtout ça qui m’empêchait de partir : pour aller où ? L’extérieur, les cris étranges, la brume... Sans compter que la porte d'entrée était vraisemblablement verrouillée maintenant, je n'avais nulle part où fuir. Frénétiquement, je fouillais mon attirail, voir ce qui pourrait me servir, je trouvais dans un sac attaché à ma ceinture des petites choses en forme de chauve souris et étouffait un cri en m'entaillant la paume de la main avec. Elles étaient faites de métal et extrêmement coupante.

-Merde ! Claudere !

Le fait que j'utilise une injure aussi minable indiquait bien que je n'en menais pas large, d'ailleurs, sans réfléchir, j'avais également prononcer la formule de guérison des coupures légères. Surprise, la chauve souris qui je tenais encore émis une légère lueur et ma blessure se referma. Ces projectiles me servaient également de catalyseur magique, au même titre qu'une baguette. Ça, c'était plutôt rassurant. Severus avait également trouvé des armes dans ses affaires, je montrais mes machins à mes coéquipiers.

-Moi j'ai ça, je suppose que ça se lance, je confirme que ça coupe, et je constate que je peux lancer des sorts par leurs biais. C'est plutôt une bonne base. Elesya, pour résumer de mes souvenirs du cours, Batman est un moldu, très riche, qui utilise sa richesse pour se fabriquer des armes pour combattre le crime. Il n'a aucun pouvoir, fort heureusement, ce n'est pas notre cas, même ici.

J'allais mieux, en tout cas mes mains ne tremblaient plus et j'avais moins envie de partir en courant, c'était un très grand réconfort de réaliser que j'avais toujours accès à la magie, qui était tout de même dans ma nature. Je n'étais pas un expert en combat magique mais je me défendais, en tout cas, j'obtenais des résultats tout à fait convenable en sortilège et défense contre les forces du mal sans trop me casser la tête. J'allais même jusqu'à prendre la tête du groupe, une de mes chauve souris à la main, en m’avançant dans le corridor. Qui a dit que j'étais lâche déjà ?

-PAR MERLIN EN SLIP DE BAIN !!!

La panique me fit oublier immédiatement tout courage et toute dignité quand, d'un coup, l'obscurité et le silence nous tomba dessus. Toutes les lumières venaient de s’éteindre et moi, j'avais fait un bond monumental avant de me prendre le mur dans le dos. En plus de ça, j'avais lâché mon arme et mes mains tremblaient maintenant si fort qu'il m'était impossible d'en saisir une autre sans m'entailler plus sévèrement. Je ne sais pas si c'est la trouille ou l'espoir de retrouver mon arme qui fit que, quand la lumière se ralluma, j'étais assis en boule contre le mur, et vraisemblablement tellement blême que je devais en être transparent. Peut-être même un peu verdâtre, à en juger par la douleur qui me tenaillait le ventre. J'allais rendre mon déjeuner, j'en suis sûr... oh mais, suis-je bête, j'ai pas pris de déjeuner.

Et pour en rajouter, un rire se fit entendre. Je fermais les yeux tout en me raccrochant à l'idée que rien de tout ça n'était réel, nous n'étions que virtuellement dans un monde créé par notre prof pour nous tester mais que nous ne courions aucun danger tangible. Sous mes paupières closes, je constatais que les lumières s'étaient toutes rallumés et j'essayais de me reprendre. Je me relevais, une main toujours sur le mur, et me décidait enfin à ouvrir les yeux, pour tomber sur mon propre visage effarouché. J'étais appuyé contre un miroir et je vous jure que dans la situation, tomber à l'improviste sur soit-même n'est pas une expérience agréable. Enfin au moins, je m'étais enfin remis dans la tête qu'on ne risquait rien de grave, ce n'était pas comme si on y était en vrai, je m'étais raisonné et affrontais un peu plus calmement les explications que la voix de dément nous donnait.

-Vous n'auriez pas un lien de parenté avec une certaine Bellatrix par hasard ?

Ma voix tremblait un peu, non, beaucoup en fait. Mais j'étais fier d'avoir su dire ça, même si ça ne servirait sûrement à rien. Il y avait quelque chose de la folie de ma cousine dans la voix, il y avait ce même petit quelque chose qui faisait qu'elle m'avait toujours fait froid dans le dos. Je me forçais à l'imaginer mettre au point un scénario du genre, oui, ça lui ressemblait bien. Nous étions donc dans une pièce bourrée de boites explosive dont l'une d'elle renfermais la clef qui nous permettraient de sortir. Le tout dans un temps impartit. Quand un espèce de gaz dont la couleur semblait promettre un avada kedavra vaporeux se mis à apparaître du plafond, je crus un instant que j'allais devenir dingue. Le nombre de boites était affolant et les explosions risquaient d'être assez dure à encaisser, c'était beaucoup trop. Bien évidement, je tentais de lancer une de mes armes en la chargeant d'un « accio clef » qui fit choux-blanc, ça aurait été trop simple !

-Mais qu'est ce qu'on fait, mais qu'est ce qu'on fait, mais qu'est ce qu'on fait ?!

J'avais du mal à tenir la panique à distance et cela se sentait dans ma voix qui partait sérieusement dans les aigus. Qu'aurait fait mon frère dans cette situation ? Oh, sans doute essayer de trouver la source de la voix et lui foutre un coup de poing, avant de partir tête baissée à ouvrir chaque boites, tout en renversant chacun des mannequins sur son passage. Voilà précisément ce que je n'allais pas faire. Je respirais un bon coup, tant qu'on le pouvait encore, et m’efforçais d’étudier la composition de la salle et la disposition des boites. Il n'y avait que ça, des miroirs, des boites et ces infâmes mannequins. J'essuyais mon front moite d'un revers de la manche, ma mâchoire tremblait et les larmes de panique n'étaient pas loin. Mais il fallait trouver une logique à tout ça, il devait y en avoir une.

-Il y a peut-être une piste à suivre entre le regard de ces mannequins et la bonne boite... ça ne m'a pas l'air d'être du genre de ce gus de laisser quelque chose au hasard.

"Aiiiie!"

Le cri avait eu de quoi surprendre les trois Serpentards puisque c'était d'un mannequin qu'il provenait. Enfin, celui qu'ils avaient pris pour un mannequin. Car il s'agissait en fait du Joker. Ce terrible ennemi n'avait point menti. La clé se trouvait dans la pièce. Mais contrairement à ce qu'avait cru nos trois héros, elle n'était guère dans les boîtes explosives mais sur l'homme habillé de violet.

Malgré sa tentative de fuite, Severus était parvenu dans un effort épuisant au niveau physique à immobiliser le Fou au rire dément et Elesya avait trouvé la clé de leur sortie.

L'ennemi gisait sur le sol, immobile, sans mouvement, dans un silence gênant seulement perturbé par quelques rires de Robin/Rogue. Le gaz avait pu s'échapper par la porte et les sortilèges de Têtenbulle n'était plus nécessaire. Ils purent enfin sortir de ce cauchemar qui ne faisait rire que le propriétaire de la farce.

Ils refermèrent la porte et entrèrent dans un couloir sombre comme le premier. Les papiers peints étaient parfois déchirés et donnaient une allure vieillotte à l'endroit. Des portes se trouvaient des deux côtés du couloir, toutes fermées tandis que les cris, hurlements et pleurs recommençaient à jaillir de partout. Quand ils essayèrent, ils virent que toutes les portes étaient fermés et que la clé ne fonctionnait dans aucune. Sauf la dernière en face d'eux. Le manoir semblait être un labyrinthe constitué que de portes et d'aucune fenêtre. Il semblait les guider vers leurs nouvelles aventures, ne leur laissant aucun répit.



Quand ils ouvrirent la porte, celle-ci était obstrué de feuilles et de lianes qu'ils durent déchirés, repousser, trancher pour passer. La pièce était très sombre, hormis la lumière qui provenait de plusieurs fenêtres à plusieurs dizaines de mètres devant eux. Dehors, c'était une végétation luxuriante qui se profilait à la faible lueur de la lune. La pièce était très calme. Les cris et pleurs des couloirs ne s'entendaient apparemment jamais dans les pièces du manoir.

Une silhouette se découpait sur la lumière pâle. Une silhouette qui se retourna lentement vers eux. Elle était difficilement visible car les trois compagnons venaient d'entrer dans une jungle luxuriante. Il y avait de l'eau sur le sol ainsi que des feuilles et des plantes. Autour d'eux, ils ne voyaient que les ombres des feuillages, branches et lianes de plusieurs variétés différentes. Une voix féminine se fit entendre, suave et envoutante.

"Te voilà, enfin, Batman ! J'ai cru qu'il ne ferait qu'une bouchée de toi. Mais je suis ravie que ce ne soit pas le cas. Ta visite me remplirait de joie, si tu n'étais pas venue avec tes acolytes. Et si tu n'avais pas commencé à déjà attaquer mes enfants."

La voix se rapprochait d'eux et leva un bras. Soudain, de la lumière vint du sol. Sous les plantes et arbres, se cachaient de minuscules ampoules à la lumière tamisée et bleutée. Les trois Serpentards purent enfin voir un peu plus distinctement le décor qui les entouraient. Une fine couche d'eau se retrouvaient sur certains endroits du sol, qui semblaient fait de pierre pleine d'aspérité, à l'allure inégale, et qui semblaient parfois jaillir du sol de quelques centimètres.

Étrangement, les plantes, fleurs et arbres réagissaient au passage de la femme qui venait à eux, comme si une brise qu'ils ne sentaient aucunement dans cet espace fermé, les agitaient doucement.

"Oui, mes chéries, nous allons leur faire payer ce qu'ils ont fait à vos sœurs. Nul ne peut sortir impuni du massacre qu'il a perpétré contre nous. Ne vous en faîtes pas. Les criminels seront torturés impitoyablement."

La végétation s'agita encore, comme applaudissant aux paroles de la femme.

Ils purent enfin distingués les traits de celle qui les menaçaient, parlant à des végétaux. Une femme d'une beauté incroyable, aux formes généreuses, à la chevelure rousse flamboyante, habillé de feuilles qui masquaient à peine les partis de son corps. Elle avait la peau pâle, légèrement verte et des yeux de la même couleur. Dans sa chevelure courrait des feuilles de lierre, tandis que de longues branches entouraient ses jambes. Aucun homme ne pouvait résister à une femme aussi sublime, qui semblait jaillir des fantasmes masculins les plus audacieux.

Elle s'approcha de Batman, le caressant d'une main douce, frôlant sensuellement son visage, son torse, ses bras, faisant le tour du héros masqué, en souriant. Elle était de toute évidence intéressée par ce bel homme masqué tandis qu'elle ne prêtait aucune attention à Robin. Des plantes jaillirent des deux côtés de Batgirl, l'enserrant de leur lien et la suspendant, les deux bras et les deux jambes immobilisés à un mètre du sol.

"Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus, chevalier de la nuit. Les entreprises de Gotham continuent-elles à détruire ce qui m'est cher? S'en prennent-ils encore à Mère Nature pour amasser plus d'argent? Tu sais que je ne serais pas retenue longtemps ici. Je m'échapperais et je leur ferais payer ce qu'ils détruisent, pillent et tuent sans scrupules pour leur profit. J'aimerais que tu m'aides. Je sais que tu te bats pour ce qui est juste. Et quelle injustice est plus grande que la Nature détruite sans qu'elle puisse se défendre contre ces meurtriers assoiffés d'argent, sans culpabilité ni remords? M'aideras-tu, Batman? Nous pourrions tellement nous amuser contre ses assassins... Ou devrais-je te tuer, toi et tes acolytes comme je le ferais avec ces capitalistes?"

La rousse projetait à tout va des phéromones de séduction autour d'elle. Aucun homme ne pouvait résister à une telle femme. Tandis qu'elle parlait, une plante carnivore poussa près d'Elesya, prête à éliminer la jeune femme, tandis que les héros masculins du groupe était libre de chaîne mais sous le charme de la femme. Autour d'eux, les plantes, fleurs et arbres s'agitaient et des lianes jaillissaient, près à en découdre avec tous ceux qui refuseraient l'offre de leur créatrice...

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