Event des 6 portes [Lily Evans - Willow Lewis - Ron Weas]

Pandora les accueillit tous le mardi soir, comme prévu, auprès des portes. Il faisait un peu froid mais elle s'était bien couverte pour la longue nuit qui l'attendait. Il lui restait certaines choses à préciser aux élèves avant qu'ils ne pénétrent dans les univers. Elle souria au professeur Flitwick qui avait accepté de l'aider dans cette nuit un peu longue et qui avait permis des amélioration aux artefacts. Il faudrait d'ailleurs qu'ils en touchent un mot au Departement des Mystères. Elle attendit d'avoir toute l'attention de ces élèves avant de parler.

“Bien! Je suis ravie que vous ne vous soyez pas désisté. J'aimerais vous faire part avant que vous n'entriez de quelques points. Tout d'abord, ce sont des mondes psychiques. Cela, je vous l'avais déjà dit. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que vous serez copié physiquement dans ce monde, dans cet univers. Donc vous n'aurez pas vos vêtements, ni vos baguettes. Ni quoique ce soit d'ailleurs. L'artefact créera pour vous des armes adaptés et des vêtements adaptés à l'univers où vous serez. Vous serez soumis aux lois physiques de ce monde psychique, qui existe en dehors de vous. Ce n'est pas vous qui le modelez. Il réagit à votre contact. Vous ne pourrez donc accomplir que des choses que vous auriez pu accomplir ici. Il pourra parfois vous guider, vous donner des connaissances que vous ne savez pas forcément actuellement. Les armes vous seront parfois immédiatement donnés, parfois il vous faudra vous débrouiller. Comme vous le savez, la magie est en nous et les baguettes nous servent à canaliser le flux afin de jeter des sorts. Là-bas, vous pourrez utiliser ses armes comme des outils pour canaliser. Mais ces mondes et ces armes ne sont pas faits pour la magie. Alors, cela aura parfois des effets inattendus. Et à chaque fois que vous les utiliserez, cela vous demandera plus d'efforts, vous serez plus fatigués. D'autre part, les mondes vous guideront vers ce que vous devez faire. Soit consciemment, soit inconsciemment. Pour finir, la... la dernière épreuve... je... ce n'est pas moi qui la crée. Je ne pourrais pas vous aider dans ces mondes, sauf en cas de force majeur,si je ne vous vois pas revenir d'ici demain. Vous devrez vous débrouiller seul. Vous n'aurez que votre partenaire. Si l'un de vous échoue, il sortira du monde psychique. Si vous l'avez fait échoué exprès, il reviendra. N'oubliez pas! Les douleurs physiques ne se ressentiront pas sur votre véritable corps, mais votre esprit y croira tout de même.”

Elle s'arrêta momentanément, semblant réfléchir, puis reprit très sérieusement.

“Je n'ai pas crée la dernière épreuve. Je crois que j'ai tout dit. Je vous souhaite bonne chance!”

Chacun des participants se dirigea alors vers sa porte et pu entrouvrir celle-ci. Rien ne transparaissait hormis une lumière éclatante. C'était le début de leur aventure.

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Vous entendez une voix dans votre tête…

Bienvenue aux âmes égarées, ici se perd la raison, ici nait la contradiction. Bienvenue au monde merveilleux, vous êtes à la sortie de Wonderland. Franchir ces grilles et plus jamais vous ne reverrez votre temps. Ah ! Note importante concernant le temps, ici pour rester en place il va falloir courir et si vous avez soif, prenez donc un gâteau sec.

Pour franchir la sortie et allez de l’avant, marchez toujours à reculons. Vous vous trouvez exactement au hall de Wonderland, la ou commence le miroir. Si vous avez peur entrez, si vous êtes courageuses entrez donc. Vous avez de la chance, trois amis vous accompagneront. Ils seront utiles sans servir à grand-chose, et ils seront de bonne compagnie autant qu’une fracture à la cheville pourrait l’être.

Ce sont trois flamands-roses pour votre partie de croquet avec la reine, vite dépêchez-vous elle vous attend et déteste le retard, prenez donc tout votre temps.

Un immense empire forestier s’étend après ces grilles, à perte de vue. Vous pouvez voir des champignons plus grands qu’un saule, de la couleur omniprésente qui ne saurait trouver bonne place en ce monde. Le ciel nuageux est d’un bleu parfait, en pleine journée la lune vous offre sa plus belle clarté.

Après la montée des quelques marches, à la lisière de la forêt vous pouvez apercevoir un panneau, indiquant une non-indication.

- Foret sans nom.

Un sentier semble se dessiner à travers la forêt, il est facile de le distinguer non ? Il suffit de suivre le tapis rose voyons. Vos maillets de croquet s’agitent, ils semblent apeurés par la forêt.

N’oubliez pas, la reine déteste le retard… J’ai déjà tout prévu inquiétez vous. Vous allez voir la reine tout de même, il vous faut être présentable. Une robe bleue style victorien, voila qui ne me rappelle rien. Mais ça devrait ne pas faire l’affaire.

Je vous souhaite, mauvaise chance. Ah… première précision… tout le monde est fou ici.

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« If you don't know where you are going,
any road will get you there. »
de Lewis Carroll

Wonderland. Mardi était venu bien plus vite que prévu. Le soir arrivant, Willow quitta sa salle commune pour aller rejoindre dans le parc Lily ainsi que le nouveau, Ron Weasley, qui venait finalement avec eux. La rousse les salua ainsi que Mr. Flitwick, professeur de Sortilèges et remplaçant de Mr Blackbird. Elle eut un pincement au coeur mais elle se répéta une énième fois que ce n'était pas le moment de ressasser le passé. Elle était ici pour un cours de DCFM, c'est tout.

Elle attendit un temps avec son groupe, écoutant les dernières recommandations de Miss Belacqua : mondes psychiques, pas de baguette, outils inattendus, fatigue grandissante, dernière épreuve inconnue et risquée : seul. Le résumé mental de la rousse s'arrêta sur ce dernier mot. Elle ne serait pas exactement seule car Lily et Ron serait là, pour le meilleur comme pour le pire. Le risque était plus que présent, la voix tendue de la prof l'exprimait bien mais Willow se voulait confiante. Elle aimait beaucoup la Défense contre les Forces du Mal, en ce contexte sombre, il fallait plus que tout être préparé à tout évènement.

C'est donc après avoir lancé un sourire déterminé à ses deux partenaires, que la Serdaigle se glissa la première à travers la petite porte enfoncée dans l'arbre. Elle sentit comme un vide en elle-même qui la fit rouvrir les yeux. Poudlard n'était plus. Elle était dans un ailleurs fantastique. Il faisait jour ici pourtant une Lune trônait dans le ciel. Un portail se dressait devant eux, ouvrant sur une forêt mystérieuse. Ce lieu appelait les visiteurs et Will résista pour ne pas se précipiter tout de suite sur le tapis rose qui recouvrait le chemin. Et si ce n'était pas la forêt, c'était les immenses champignons où l'on avait envie de grimper.

Une voix résonna dans sa tête, parlant en phrases oxymoriques. Elle décrivait les alentours, mettant en garde tout en insistant que la logique n'était plus. Il allait fallait courir, à reculons, prendre son temps, par moment, atteindre la Reine en s'enfonçant dans la forêt, car elle détestait les retards. Ce monde était familier dans les rêves de l'Écossaise. Sa curiosité maladive lui avait valu étant enfant le surnom d'Alice et elle s'était alors précipité pour lire l'épopée de celle à qui on la comparait.

Mais même si, ici aussi, c'était un rêve, elle était loin d'en être maître. Et elle n'était pas seule. Que fallait-il faire ? Elle regarda le flamand rose agité qui était apparu dans sa main. Encombrant mais sûrement utile par la suite... du moins elle l'espérait. La Reine de Coeur les attendait mais Will n'était pas pressée d'aller repeindre des roses en rouge ou de jouer au croquet en sa compagnie... Mais il se devait d'avancer, de se dépêcher dans la forêt sans nom ! Oui, vite, vite et ce, à reculons.

- Je sens qu'il faudrait se dépêcher, pour prendre un peu de thé. A reculons la voix a précisé mais ce n'est pas ce monde qui va nous arrêter !

Sans s'en rendre compte, l'ambiance créant chez elle un effet particulier, elle s'était exprimée en rimes. Elle aimait cette ambiance qui aurait pu apparaître effrayante pour certains. Elle n'avait pas peur, du moins pour l'instant. Même si elle n'avait plus sa baguette, Pandora avait raison : la magie était en chaque sorcier. Et puis, plus qu'une simple sorcière, elle était une Serdaigle. Son intelligence allait sûrement leur servir... en plus de son côté décalé, parfois digne d'un Lovegood.

Elle se mit dos au portail, regardant ses amis et commença à marcher, espérant ne pas tomber. Elle monta les marches en un déséquilibre presque parfait et traversa la grille. Les pieds sur le tapis rose, la forêt s'ouvrait à elle. Elle se remit dans le sens de la marche et essaya de distinguer au loin les expériences qu'ils allaient bientôt rejoindre. Elle fit signe aux deux autres roux (décidément quel trio de choc !) :

- Vous venez ? Et ne pensez pas que ce n'est qu'un début : j'ai la curiosité d'Alice et l'impatience du Lapin Blanc ! Et puis... je ne raterais pour rien au monde la possibilité de boire du thé avec ce très cher Chapelier...

Elle s'avança dans la forêt, sûre d'elle. Elle n'avait aucune idée des surprises que ce monde leur réservait mais n'avait ni inquiétude ni regret. Elle avait décidé de venir faire un cours de Défense Contre les Forces du Mal à la mode Belacqua et si cela consistait à couper la tête à la Reine Rouge, elle serait là. It's only a dream... Mais elle voulait y croire, elle voulait en profiter. Elle avait Lily et Ron à ses côtés, un monde incroyable lui tendant les bras, plein d'épreuves en perspective : que pouvait-elle demander de plus ?

Lily regarda ses deux partenaires, l'une était Serdaigle, l'autre rouge et or comme elle. Qu'allait donner cette nouvelle aventure ? Elle ne le savait pas, mais elle avait bien hâte de le découvrir. Elle écouta avec une attention accrue les recommandations du professeur Belacqua. Elle jeta un coup d’œil à James. Il était venu avec son balai et visiblement il s'était encombré pour rien...

A l'heure convenue, les portes s’ouvrirent enfin. Lily était un peu déçue, la porte ne laissait échapper aucun de ses secrets. Ils n'allaient savoir à quelle sauce on allait les manger qu'une fois le seuil franchi. Par curiosité, Lily regarda celles de ses voisins, les autres portes gardaient tout aussi jalousement leurs secrets.

Elle regarda Willow disparaître la première dans la lumière que diffusait la porte. Lily poussa un grand souffle et se décida à rejoindre son amie. Une voix se fit alors entendre dans sa tête. Les paroles étaient étranges, toutes aussi étrange que le paysage qu'elle voyait. C'était … Absurde. La voix semblait dire tout et son contraire. L’expérience était assez troublante pour la jeune sorcière qui tentait de rationaliser un maximum de choses. Bien sûr elle n'était pas non plus sans imagination, mais ce qu'elle avait devant les yeux la dépassait.

Wonderland … Wonderland … se nom lui disait quelque chose. Le pays des merveilles. C'était un nom à la fois familier pour la jeune Lily, mais également horriblement lointain, trop lointain pour qu'elle ne sache à quoi il se rattachait.

Elle se tourna pour parler à Willow. La jeune femme était vêtue d'une robe bleue qu'elle n'avait pas avant d'entrer dans la porte. Lily baissa alors son regard pour découvrir qu'elle était vêtue exactement de la même façon. La main droite de la Gryffondor tenait, également, fermement un flamand rose. A quoi allaient-ils bien pouvoir leur servir ? Pour l'instant Lily n'en avait pas la moindre idée. D'autant plus que l'image d'eux trois en train de se battre à l'aide de l'animal lui semblait férocement ridicule.

Willow fut la première de leur groupe à parler. Elle semblait d'autant plus dans son élément que Lily ne l'était pas. Elle jeta un regard vers Ron pour voir si c'était également le cas pour lui.

D'un haussement d'épaule elle se dit que de toute façon ils étaient là pour affronter des défis et se surpasser. Pourquoi appréhender des choses créées pour les mettre à l'épreuve ? Lily toujours trop sérieuse décida de se dérider un peu. Elle sourit et dit :

« Tu as raison, il y a quelqu'un qui nous attend visiblement, en route ! »

Lily regarda un peu plus attentivement la drôle de route qui se dressait devant eux. Ce monde était définitivement étrange …

« Ou alors … cette personne ne nous attend pas et donc elle a prévu une partie de croquet pour nous. »

Les concepts énoncés par la voix étaient étranges aux yeux de la Gryffondor, aussi étrange que ce qu'elle venait de prononcer. Elle prit la suite de la Serdaigle encore plus décontenancée quand elle découvrit le nom de la forêt. *Autant ne pas mettre de panneau dans ce cas là !* Une forêt de champignons géants s'étendait à perte de vue. Lily se demanda un instant si l'atmosphère complètement folle des lieux n'était pas la faute des champignons. Si tout ce qu'elle voyait n'était pas un de leurs mauvais effet. Elle baissa les yeux et s'exclama intérieurement : bon sang, le sol est rose !

Mardi soir. Mais pourquoi ce jour était devenu soudainement important pour moi? Habituellement, ce jour ne me faisait ni chaud, ni froid...mais aujourd’hui, je frémissais de joie. On allait ENFIN savoir à quoi servait la porte que nous avions choisie dans la Grande Salle. En équipe avec Willow, une jolie Serdaigle légèrement effacée et Lily, une Gryffondor époustoufflante...et mère de mon meilleur pote, je n’allais certainement pas m’ennuyer. Une équipe entièrement composé de roux...Allez savoir pourquoi, mais j’avais le pressentiment que nous allions faire parler de nous. J’étais nerveux de faire équipe avec ces deux jeune femmes ravissantes et intelligentes. Avaient-elles entendues parler de moi? Le mystérieux, chaotique et légèrement déranger Ronald Weas. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale. Je ne tenais pas à ce que mes coéquipières aient peur de moi. Je n’étais pas un être violent, mais elles l’ignoraient. J’avais été désigné pour cette équipe au hasard, m’inscrivant un peu au hasard; lorsqu’on a une réputation de tueur et d’assassin, on n’est pas très populaire au sein de son école. Au mieux, les gens me laissent tranquille par peur que je ne les tue. Pourtant, la dernière chose que je voulais c’était de voir la terreur sur leurs traits. Le professeur Belacqua nous fit ses recommandations et nous donna nos instructions à suivre. Cherchait-elle à nous faire peur? Terrorisé les moins courageux d’entre nous afin de voir qui était vraiment digne de respect. Curieusement, je n’étais pas effrayé, loin de là même. J’avais hâte; hâte de voir ce qu’elle nous réservait. Voir ce que j’oserais faire et ne pas faire. La seule chose que je savais, c’était que je protégerais Lily et Willow des dangers, simple code d’honneur des Weasley.

Pendant que j’étais perdu dans mes pensées inquiètes et héroïque, je n’ai pas tout de suite remarqué que les portes s’ouvraient à nous. C’est aux murmures de mes compagnons que je suis revenu à la réalité. Étrangement, voir la simple porte ouverte me fit soupirer de déception. Je m’attendais à un combat contre une créature étrange en commençant, pas à rien du tout! Willow, sans doute moins abasourdit à l’absence de danger, disparut dans l’éclat miroitant de la porte, vite suivit de Lily. Prenant mon courage à deux mains, j’ai prit une profonde inspiration et je les ais suivit, ayant une pensée pour Harry et Ginny qui n’avaient pas voulu s’inscrire avec moi; ils préféraient sans doute passer un peu de temps seuls ensemble. Me faisant aspirer par la lumière, je me suis accroupit contre moi-même et j’ai plaqué mes mains contre mes oreilles. Des mots résonnaient dans ma tête; des mots étranges dont j’étais incapable d’en comprendre le sens. Si j’étais moins paniqué, peut-être réussirais-je, mais mon animagus était tétanisé par ces voix qu’ils ne reconnaissaient pas. Je devais prendre le dessus de mon animal, sinon j’allais devenir fou avant le commencement réel de l’épreuve. Ouvrant mes yeux, je me suis redressé, mes yeux grands ouvert de stupéfaction: C’était....immense, magnifique....étrange. Tout semblait irréel...magique, presque. La stupidité de ma dernière pensée me fit sourire; le monde de la magie, une école de sorcier...magique....vraiment très intelligent mon Ronald!

Le pays des Merveilles....Wonderland....pourquoi avais-je l’étrange impression que...ça ne me disait RIEN, mais RIEN DU TOUT. C’était quoi encore ces conneries? Le pays des Merveilles? Je me suis retourné vers mes coéquipières pour leur demandé si elles avaient une petite idée de ce que ce nom signifiait, mais je m’interrompit dans mon mouvement. Elles étaient vêtue de la même façon; robe bleu, petits souliers noirs, un flamand rose à la main...étrange. J’ai baisser mon regard vers mon propre accoutrement, me disant que je devais avoir un costume particulier moi-même et je suis tombé à la renverse. Mais c’était quoi ce bordel! Mais qu’est-ce qui avait bien pu passé dans la tête de Belacqua de me faire apparaitre dans une robe? DANS UNE BORDEL DE ROBE BLEU CIEL...DE FILLETTE! Mes mains se resserrèrent autour de quelque chose et un coup de bec me répondit. Ah, mon flamand n’aimait pas ma poigne trop virile autour de son cou.

-Je suis ridicule, Déclarais-je à mes deux comparses d’une voix morose.

Je me suis relevé tout en époussetant ma robe, grimaçant en sentant les coutures du vêtement se resserrer contre les muscles de mes bras. De toute évidence, la robe n’avait pas été conçut pour un gabarit munit de muscle masculin. J’allais devoir faire attention à chaque fois que j’allais bouger, sauter, marcher ou me battre. Au pire, j’allais me retrouver nu avant la fin de cette aventure. Willow semblait s’amuser comme une petite folle: de toute évidence, ce monde ne lui était pas aussi inconnu qu’à moi. Lily ,elle, semblait partager ma perplexité. De toute évidence, ce monde était aussi illogique qu’idiot.

-Je vous avertis tout de suite les filles, si je rencontre la moindre personne doté de vêtement qui sont autres qu’une robe, je le détrousse et je les lui volent. Vous êtes sublimes, mignonnes à croquer même avec ces robes, mais personnellement, la couleur ne me va pas au teint, dis-je en les regardant tourner dos au portail.

Mais qu’est-ce qui se passait encore? Nous devions vraiment traverser le portail à reculons? Effectivement, tout le monde était fou ici. À choisir, je ne savais pas si je préférais cet endroit magnifique, mais complètement déjanté ou bien le ministère de la magie remplie de Mangemort, mort assuré, mais terrain connu. J’ai suivit mes compagnes tout en disant:

-La curiosité d’Alice et l’impatience du Lapin Blanc? Tout va bien Willow?

Mais qu’est-ce qu’elle racontait comme histoire? Serrant mon flamand qui semblait piaffer de terreur je me suis retourner en même temps que les deux autres. J’ai baissé le regard vers le sol, depuis quand un sol de ce rose existait?

Ignorent-ils ce qu’est la Forêt sans Nom… Bientôt, bientôt ils gouteront à la véritable ignorance. Ne pas savoir, ne pas connaitre, ne pas se souvenir, être accablé par ce qui vous manque. Nous avons hâte de les voir se rendre à l’évidence de leur ignorance, même cela, ils ne pourront le nommer…

En la forêt sans nom, vous avancez, le chemin rosé et clair, le chemin parait sur à travers la vaste forêt obscur. Il y-a de la vie, tout autour de vous, une fougère s’agite, le vent sans doute ? Mais savez-vous ce qu’est le vent ? Savez-vous ce qu’est une fougère ? Non, en la forêt sans nom, vous ignorez le nom des choses, des êtres. En votre fort intérieur vous savez ce qu’est le vent, mais c’est ainsi vous ne pouvez pas le nommer, vous ignorez son nom.

Vous ignorez même votre propre nom, tombé dans l’oubli, mais qui donc se trouve à vos cotés ? Vous en êtes persuadé, il s’agit d’une connaissance, gryffondor ou serdaigle, un ou une amie, mais qui ? Comment s’appelle cette personne ? Vous ne le savez pas.
Frustration, nait colère et frustration, malgré votre intelligence, vous n’arrivez pas à savoir, vous n’avez plus la possibilité de nommer les choses. Sous l’empire de la Forêt sans Nom, vous resterez dans l’ignorance. Rester ici et vous serez asphyxié par la frustration d’un monde que vous ne pouvez même pas nommer, ici l’enfer n’a même pas de nom…
Mais la forêt semble éternel et paisible, rien ne semble vouloir déranger votre cerveau en colère. La forêt sait cueillir la folie au moment opportun. Mais au final, cette récolte se fera plus tôt que prévu. Le chemin mène à un carrefour, trois chemins son proposés…
Au centre du croisement un arbre mort se dresse. Sur cette arbre sont accrochés multitude d’indication, toutes n’ont que peu de sens à offrir aux perdus de la forêt. On peut remarquer une flèche pointé vers le bas avec la mention « Vous êtes ici. », une autre flèche pointant vers la gauche : « Par la. », et autres indications absurdes.

D’un vent rageur la forêt semble bouger, les arbres se balancent et d’un cri la forêt sans nom exprime sa désapprobation. Mais que pourrait-elle dire face au maître des lieux ?
Une forme se dessine, perchée à un arbre, un chat semble apparaitre. Mais comment appelez un chat un chat en la forêt sans nom… Un sourire se dessine, si grand, si impressionnant. Au pelage sombre, à touches rayées de violet, de ses grands yeux jaunes, le chat de Cheshire observe ses invités. Accompagnant cette apparition peu rassurante, une comptine fut entonnée par le chat même.

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Fleurpageons Les rhododendroves
Gyrait et vomblait dans les vabes,
On frimait vers les pétunias
et les momerates embradent .

Son sourire étincelait autant que la clarté lunaire, le ton qu’il adoptait était moqueur, sarcastique.

« Vous êtes perdu ? Vous voulez sortir de cet endroit sans doute. Trouver votre chemin à travers l’ignorance et… Je suis Cheshire, mais quelle importance, ici, vous ne savez déjà plus qui je suis. Enervant n’est-ce pas ? »

Le chat finit par disparaitre, puis sa tête réapparut en face des trois visiteurs.

« On n’appelle un chat, un chat. Je serai votre guide dans votre perte. Si vous voulez allez par ici, le chemin de gauche sera certainement vous donner satisfaction. Si vous voulez sortir de cette forêt je vous conseille de vous perdre en demeurant à vos places respectives. Vous souvenez-vous de moi, on ne s’est jamais vu pourtant ? »

La tête et son horrible sourire se balançait d’un visiteur à l’autre, aucune tentative de frappe ne saurait ébranler la structure brumeuse du chat. Il semblait si réel, mais en fait il ne s’agissait que d’une enveloppe d’ombre, mais si vivant. Sa voix et ses yeux semblaient percer vos âmes, à la recherche de la colère, de sentiments néfastes, le chat veut vous voir vous déchirer, à vous appeler par des noms qui n’étaient votre… Il voulait vous voir sombrer dans la folie.

Son rire cristallin se fit de nouveau entendre, il reprenait corps sur son arbre perché.

« Vous avez des réponses, si vous voulez poser des questions, allez donc les poser au Chapelier. Mais il n’est pas là pour le moment… Allez donc voir le lièvre de Mars. Choisissez bien votre chemin, une chance sur trois, le bleu, le jaune, le violet. Aucun des chemins n’est un bon chemin, tous mènent au même endroit… A bientôt. »

Disparaissant en rire, le chat termina sa prestation par sa comptine préférée. Désormais il fallait faire un choix, à travers les propos brumeux du chat, celui-ci avait donné la bonne réponse. Mais avait-il réussi à semer assez de folie en ces visiteurs indésirables ?

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« I’m not crazy.
My reality is just different than yours. »
de Lewis Carroll / Cheshire Cat

Pause. Willow ne pouvait se résoudre à s'avancer dans la forêt, pleine de joie et d'envie, laissant dans le flou ses deux amis. Ne connaissait-il pas Alice de ce cher Lewis ? Et non, c'était un simple pseudonyme d'un grand auteur et non un arrière-grand père quelconque de la rousse... En les regardant, Will comprit. Ron était un Sang-pur ! Il ne connaissait rien aux moldus... et encore moins aux mondes magiques créés par ces derniers... Et puis Lily, bien que née aussi de parents de moldus, n'était pas forcément liée à une telle littérature.

Willow était souvent frappée par le nombre livres qu'elle connaissait depuis sa tendre enfance alors que d'autres ignoraient le simple titre ou l'auteur... Quoi qu'il en soit elle ne voulait pas les laisser dans les ténèbres, déjà qu'ici, il ne faisait pas très clair... Elle attendit qu'ils les rejoignent, tous deux dans une robe aussi bleue et victorienne que la sienne (*Ron est à croquer dedans* pensa-t-elle en un rire mental), avant de s'exprimer et de répondre à l'inquiétude de Ron :

- Ce sont des personnages du livre. Pour faire court, c'est une sorte de conte écrit par Lewis Carroll. Ce n'est pas forcément pour les enfants car l'héroïne, Al... hum. L'héroïne... Elle...

Alors qu'ils s'enfonçaient dans la forêt, prêt à rejoindre la Reine et sa partie de croquet, Willow perdit ses mots. Elle revoyait le livre, les personnages tout en détail, mais elle perdait leurs noms. Comme ça, peu à peu. Elle finit sa phrase en un soupir, toute troublée de cet oubli soudain. Comment pouvait-elle oublier le nom de cette blonde ? C'était même dans le titre du livre. Elle était tellement honteuse qu'elle lâcha un petit rire nerveux. Sa mémoire était un de ses plus grands atouts, ainsi enlevée : elle se sentait comme vide et inutile. Qui était-elle d'ailleurs ?

Elle ne savait même plus. Tous les mots qui pouvaient expliquer son mal s'enfuyaient aussi vite qu'elle voulait les trouver. Elle regarda les deux rouquins qui l'accompagnaientt. Elle savait qui ils étaient, si, elle en était sûre. Elle avait encore les images... mais les noms : plus rien. Elle ne pouvait même pas les nommer ou nommer ce manque cruel qui la rongeait. Mais elle nota quelque chose qui ne s'expliquait pas : ils étaient comme elle. Ce trouble qu'on lisait sur leurs visages était le même que le sien. Cette forêt étrange où ils marchaient sans savoir pourquoi, les menèrent à un carrefour. Elle les interrogea du regard. Elle ne savait pas quoi choisir. Les panneaux cloués à l'arbre devant eux n'étaient que des indications sibyllines qui troublaient plus encore.

Trois chemins, trois couleurs différentes qu'elle ne saurait nommer. C'est alors qu'apparut un... animal. Oui, comme celui de sa grand-mère... en plus étrange toute fois. Au moins, il faisait ton sur ton dans ce monde étrange. Sa couleur était similaire à un des chemins, pourtant, la rousse-qui-ignorait-son-propre-nom ne pouvait dire s'il était vraiment d'une couleur. Il semblait solide, et pourtant il flottait, il apparaissait et disparaissait aussi simplement que les hommes mettait un pas devant l'autre. Il chantonnait, une chanson sans sens. Mais y avait-il un sens possible en ce monde innommable ? Ce qui fit ouvrir de grands eux à la rousse fut surtout son sourire, grand, brillant, plein de dents. Aucun homme ne pouvait proposer une telle dentition et encore moins un... chat ?

A peine avait-il dit ce mot qu'il disparût de nouveau de sa mémoire. Comme son drôle de nom, elle était sûre pourtant qu'il l'avait prononcé. Mais ce sourire, ce sourire était insolent et insultant. Il se jouait d'eux, littéralement. Elle leva sa main vers lui. Elle ne voulait pas le frapper, juste l'attraper et lui demander des explications. Il disparût en une brume irréelle avant de réapparaître calmement. Oui, lui était calme, mais la frustration de ne pas savoir et la colère de s'être perdu sans connaître la raison montaient en eux. Mais il ne le fallait pas. Si elle n'avait compris qu'une chose, c'était cela.

Ah si, une deuxième chose. La dernière phrase de la créature la marqua : "Aucun des chemins n’est un bon chemin, tous mènent au même endroit". Oui, ils étaient perdus et qu'importe le chemin choisit, ils allaient à leur perte. A quoi bon se remuer les méninges ! N'avait-il pas parlé de celui de gauche ? Qu'importe : le mal était devant eux. Et il les attendait. Elle regarda ses compagnons aux noms aussi absents que le sien. Elle réussit à formuler un phrase, tout doucement, faites de mots abstraits... les seuls qui lui restaient :

- Qu'importe le choix que nous faisons, il n'y a pas d'importance. Juste, il faudrait avancer... pour ne pas se perdre dans la... folie.

Ce nom sonna merveilleusement bien aux oreilles de la rousse. Oui, folie. Tout était fou ici. Même eux. Ou cela ne devrait pas tarder. Mais il fallait résister, ne pas se laisser berner. Vite, vite allez vous précipiter dans ce piège au bout des trois chemins. N'était-ce pas leur venue dans ce monde ? Par cette porte... Grâce à cette dame brune... Des flashs apparaissaient... toujours sans véritables noms. Mais celle qui se prénommait Willow savait qu'il se devait d'avancer... Dans ce monde où l'absurde est roi, autant faire ton sur ton et se précipiter dans la folie la plus saine qu'il soit.

Lily suivit ses compagnons d'aventure. Willow qui semblait la plus au courant du trio entreprit d'expliquer la situation. Il était vaguement question d'un conte … Enfin … peut-être … Elle regarda les deux autres roux. Oui elle les connaissait, Lily en était certaine. Elle savait qu'elle était aussi censé connaître la raison de sa venue dans ces lieux. C'était une sensation étrange qu'elle avait là. C'était comme si toutes les connaissances qu'elle pouvait avoir lui filaient entre les doigts. Comme si elle tentait d'attraper de l'eau, c'était vain et d'un succès relativement impossible.

Tout à coup un carrefour apparut. Les deux personnes avec elle étaient toujours là. Pourquoi se suivaient-elles d'ailleurs ? Lily pensait connaître la réponse, mais elle lui échappa comme tout le reste. Elle allait parler quand une drôle d'apparition se fit. Elle évoqua un souvenir assez vivace à la jeune fille qui s’effaça aussitôt. La grande bouche avait une dentition pointue, peu rassurante malgré le grand sourire qu'elle formait.

Les deux yeux brillants qui apparurent juste après lui firent penser à ... *un chat !*, sauf qu'elle oublia aussi tôt sa pensée. La comptine était presque incompréhensible, comment comprendre quelque chose quand tout vous semble absurde et que votre mémoire vous fait défaut ?

Lily tilta tout de même au mot pétunia. Elle lui évoqua une douleur au niveau du cœur, quelque chose qu'elle ne savait plus identifier, mais qui était bien présente. La douleur était tellement présente qu'une larme se mit à couler le long de sa joue. Lily passa une main et récolta une nouvelle larme qui commençait à perler. Elle pleurait ? Elle pleurait, mais elle ne savait pas pourquoi. Sensation étrange.

Durant son discours l'animal apparut devant Lily, prise d'un élan de courage elle tenta sans grand succès de l'attraper. Elle ne sentit rien d'autre que sa propre main, là où elle aurait dû sentir des poils. Tout était si absurde … Elle tenta de se concentrer un peu plus sur les propos de l'animal sans que cela ait le moindre effet. * les chemins vont tous au même endroit et aucun n'est le bon … c'est absurde !!*
Encore une fois la Gryffondor était perdue devant les propos de ce chat qui lui donnait des frissons, ce qui était loin de la rassurer.

La jeune fille rousse parla. Comme lorsque l'être étrange avait parlé, Lily comprit ses paroles avant que leurs sens ne s’efface peu à peu. Elle savait qu'ils devaient choisir une route, elle savait aussi qu'elle ne devait pas laisser ses compagnons d'infortune sans trop comprendre pourquoi. Elle serra un peu l'animal qu'elle tenait à la main il gigota un peu en signe d'une protestation évidente. Lui aussi devait servir à quelque chose, elle en avait en tout l'intuition. Tout ne semblait qu'intuition et … folie.

La fille rousse avait raison, ce mot folie, il donnait du sens à ce qui était en train de se passer. Seulement comme à chaque fois cela lui échappa.

Lily se tourna un instant vers le garçon. Sa vue lui donna une furieuse envie de rire sans qu'elle ne comprenne totalement pourquoi. Un léger fou rire commença à s'emparer de la jeune fille sans qu'elle n'arrive totalement à le contrôler. C'était la remarque que Ron avait fait un peu plus tôt qui lui revenait à l'esprit sans qu'elle ne puisse totalement s'en souvenir. C'était aussi l’accoutrement qui lui semblait totalement décalé et pourtant tant dans l'esprit de cet univers. C'était peut-être aussi cette folie qui semblait flotter dans l'air …

Des paroles lui virent à l'esprit, des mots d'une comptine que les enfants moldus chantent. Elle les dit à voix haute pour répondre à la fille : « Promenons-nous dans les bois ... ». Elle eut à nouveau cette sensation que ses paroles pouvaient avoir un certain sens … mais il lui échappait déjà.

« Quelle couleur allons-nous choisir ? »

The Tea Party.

Prendre un chemin oui, cela était bien simple, mais lequel? En fait la jeune Willow avait vu juste, en effet, tout les chemins menaient au même endroit. Mais malheureusement tous n'étaient pas aussi sur qu'en apparence et la forêt sans Nom n'avait pas finit de conter l'Oblivion. Alors que le protectorat du Cheshire s'estompa une branche enleva un visiteur. La petite Alice qui semblait la moins crédible...

Mais qui pouvait bien manquer à l'appel? L'action s'était passé si vite et... et... Comment s'appelait cette personne? Sans un cri, on emmena monsieur Weasley... Mais qui sait peut-être par ennui, la forêt finirait-elle par le recracher. Mes chères Alice restantes... Pourquoi cherchez ce que l'on ignore chercher?

La route pavée désormais commence, une chaumière enfin en vue, la trace d'une civilisation en ce désert absurde. La Forêt Sans Nom s'efface, commence alors un nouveau chapitre, un non-anniversaire. Clameurs et bruits de porcelaine, nous sommes bien chez le chapelier fou. Son hôte éternel est la également, le lièvre de mars. Une longue table, des tasses, des théières, des cuillères et une appréciable odeur de thé, de pâtisserie... Comment ne pas succombé?

La-bas le tumulte semble occuper les deux protagonistes, en pleine dispute même. A coup de tasse lancée on fait valoir ces arguments. Alors, lorsque deux Alice semblent venir perturber cette conversation, on en profite. Serrant la main frénétiquement d'Alice Willow le chapelier fou à renfort de grand sourire béat vient saluer la jeune demoiselle.

Event des 6 portes [Lily Evans - Willow Lewis - Ron Weas] Alice_John_Tenniel_teatime

"Oh mais ce ne serait point Alice, dite-moi ma chère, selon vous pourquoi un bureau ressemblerait-il à un corbeau? N'es-ce pas la couleur, ou les deux aiment le thé?"

"Ne l'INFLUENCEZ PAS, Tenez prenez donc une bonne tasse de thé!"

"Du THE! Mais quelle bonne IDEE, du Thé! Mais oui j'en ai d'ailleurs gardé toute une théière dans mon chapeau!"

"Mais dite moi cher ami, je vois double! Il y-en a deux! Ce n'est pas POSSIBLE!"

"Non d'une SOUCOUPE! Mais vous avez raison! Si l'on éliminait la MAUVAISE?"

Comment diable deux personnages aussi guillerets pouvaient désormais, à ce mot, paraitre si inquiétant. Quels regards effroyables... Es-ce pour cela qu'Alice Ron à été enlevé? Qu'arrivait-il aux mauvaises Alice?

"Aujourd'hui il s'agit de notre 372ème non-anniversaire et nous avons envie d'un dessert spécial..."

Le chapelier et le lièvre parlèrent d'une voix commune, monocorde, sans sourire... La commença le blanc pour les deux jeunes Alice, enivrées par une odeur de thé somnifère.

Le rêve fut rude, au milieu d'un blanc immaculé, un décor atypique se profilait. Des tasses géantes, des cuillières démesurées un gigantesque gateau... Les deux Alice se trouvait sur la table du Chapelier, mais à la taille de souris. Le lièvre de Mars était toujours la, regardant bétement, voracement les deux Alice. Il dit alors...

"La CONFITURE ça calme les humeurs, vous devriez en prendre un peu. UNE IDEE! Changeons de place!"

"Une place toute propre!"

Après s'être déplacé créant un véritable séisme pour les deux Alice, le Chapelier continua ainsi.

"Vous savez, Alice, ce n'est pas un CHAT!"

CHAT!!!!!!!

Un rongeur s'extirpa de la théière centrale, l'air apeuré mais déterminé, ses yeux rougeoyaient de sang. Il se devait d'éliminer la menace, il devait la manger, se jetant de tout son poids il pris le choix de vouloir écraser Alice Willow. Sous le regard sadique et amusé des deux compères.

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« It's only a dream. Nothing can hurt me. »
de Lewis Carroll / Alice

Un chemin. N’importe lequel tant qu’on avance, loin, loin, très loin dans la forêt au nom aussi inconnu que ses limites. La rousse continuait sa route sans se souvenir quelle était celle qu’elle avait finalement choisi avec ses compagnons. Elle jeta un coup d’œil aux deux rouquins qui l’accompagnaient depuis un temps indéterminé. Pardon, une rouquine seulement. Attendez ! N’y en avait-il pas un autre tout à l’heure, tout aussi vêtu d’une robe bleue ? Elle jeta un regard interrogateur à l’autre fille qui restait, avant de regarder aux alentours. Malheureusement, seuls les bruits étranges de la forêt lui répondirent, sans donner d’informations sur… sur quoi en fait ?

Elle ne se souvenait même plus de ce qu’elle cherchait mais son inquiétude ne se dissipa pas aussi facilement. Elle continua malgré tout à avancer, serrant dans sa main l’animal qui gigotait pour évacuer le stress. Les arbres se ressemblaient tous, le chemin tortueux continuait et le temps ne s’arrêta pas de défiler, même si leur mesure de toutes choses avait disparu en même temps que leur noms à tous. Alors que la marche tiraillait leurs jambes, les deux rouquines rencontrèrent une nouveauté dans le sombre paysage sous le clair de Lune : une chaumière.

Même si elle ne savait plus rien de sa propre identité, la rousse sentait sa curiosité la pousser encore autant que par le passé oublié. Elle se tourna vers sa compagne en lui demandant « Tu ne crois pas qu’il faudrait y aller ? » mais sans attendre de réponse, sa décision étant déjà prise... et elle ne voyait pas pourquoi elle choisirait en fonction d'une inconnue. Elle s’approcha donc de la maisonnée avant de franchir la porte d’un pas plus décidé qu’elle ne le craignait. Au centre de l’unique pièce trônait une longue table drapée où s’empilaient diverses assiettes, soucoupes, tasses et théières, contenant respectivement gâteau, tasses et thé. Même si cette boisson ne lui disait rien en apparence, elle avait l’intuition qu’elle aimait ça.

Elle s’approcha donc de la table et des deux inconnus qui se disputaient autour de deux tasses percées sur un sujet inconnu. L’un deux était un homme vêtu de vêtements dépareillés, d’un chapeau haut de forme avec une carte coincé dedans sur des cheveux ébouriffés. L’autre était un lièvre gris tout aussi habillé et surmonté d’un chapeau qui tenait bon malgré l’agitation de son propriétaire. Le fait que l’animal parle étonna la rousse qui eut la pensée que ce n’était pas normal. Mais en y pensant plus, en comparant ce qu’elle avait vu et ce dont elle avait le souvenir d’être normal, elle conclut que la normalité ne devait pas s’appliquer partout. L’homme s’approcha d’elle et lui secoua la main énergiquement, comme s’il était atteint non seulement de folie mais aussi de la maladie de Parkinson (ce drôle de nom se dissipa dans l’esprit de notre héroïne aussi vite qu’il apparu).

- Oh mais ce ne serait point Alice, dite-moi ma chère, selon vous pourquoi un bureau ressemblerait-il à un corbeau ? N’est-ce pas la couleur, ou les deux aiment le thé ? demanda l'Homme, aussi sain qu’il ne l’était pas.
- Pardon ? Les bureaux… aiment le thé ? questionna, interloquée, celle qu’on nommait Alice.
- Ne l’INFLUENCEZ PAS. Tenez, prenez donc une bonne tasse de thé, proposa amicalement l’ami Lièvre d’un ton hystérique.

L’Alice rousse prit la tasse qu’on lui tendait et l’amena à ses lèvres avant de laisser couler la boisson pour réchauffer son être. Alors qu’elle mettait fin à sa soif, elle pensa à la faim que les gâteaux multicolores créaient chez elle. Elle voulut demander la permission d’en prendre une bouchée mais s’arrêta dans son idée en entendant le Lièvre préciser à son compère, d’une voix peu rassurante… du moins pire que précédemment :

- Mais dite moi cher ami, je vois double ! Il y en a deux ! Ce n’est pas POSSIBLE !
- Nom d’une SOUCOUPE ! Mais vous avez raison ! Si l’on éliminait la MAUVAISE ? finit par demander l’Homme au Chapeau d’une voix enjouée mais non moins rassurante.

La jeune fille regarda vers sa compagne, qui portait une robe aussi bleue qu’elle. Certes, elles étaient toutes deux rousses aussi mais… Non, non, il ne fallait pas tuer. Peut-être que la mémoire flanchait mais la moralité non. Elle reposa la tasse sur la table alors que sa vue se floutait peu à peu. Elle voulait aller vers l’autre rouquine. Elle voulait l’aider à s’échapper avec elle. Alors que les deux compères (plus aussi joyeux) se souhaitaient leur 372ème non-anniversaire d’une voix unique des plus glaçantes. La jeune fille pensa *Ce ne sont pas les anniversaires que l'on fête ?* avant que des lumières dansent devant ses yeux et que le noir se fasse, sur le mot appétissant « dessert ».

Elle avait la tête qui tournait suite à ce rêve étrange. Elle allait sûrement se réveiller dans son lit et prendre un bon petit déjeuner… ou pas. Alors qu’elle ouvrait les yeux, ce ne fut pas les rassurants rideaux du Château qui l’accueillirent mais d’énormes tasses. Elle se frotta les yeux mais les tasses ne firent aucune action pour retrouver leur taille ordinaire. Elle se releva difficilement, risquant de se briser une patte sur une cuillère aussi grande qu’elle qui traînait sur la table, table dont elle voyait à peine la fin. Au dessus d’elle, elle reconnût les deux compères, beaucoup plus menaçants en taille XXL et surtout vu d’en bas. Elle était à présent réduite à une toute petite chose et elle repensa au thé qu’elle avait pris… qui l’avait donc plus qu’endormit... Elle se maudit que sa curiosité soit autant accompagnée de si peu de prudence.

Alors qu’elle cherchait des yeux la seconde Alice qui l’accompagnait, le Lièvre et l’Homme au Chapeau décidèrent de changer de place, à la grande surprise de la rousse. Malgré les secousses, elle réussit à s’accrocher à une théière assez résistante pour ne pas trop bouger dans le séisme que provoquaient les deux fous. Elle devait fuir au plus vite, loin de l’œil vorace du Lièvre. C’est alors qu’une forme grise sortit de la théière à laquelle la rousse se tenait toujours. C’était un rongeur à sa taille, aux yeux de sang qui se posèrent rapidement sur la pauvre petite Alice à proximité.

Cette dernière n’attendit pas que la boule de poil sadique lui saute dessus : elle courut dans la direction inverse, droit sur l’énorme gâteau en bout de table. Avec ses petites jambes, elle n’allait pas bien vite. Heureusement, le rongeur furax derrière elle non plus… mais il semblait déjà plus habitué à cette forme minuscule. Elle sautait au dessus des cuillères et évitait les tasses, jetant quelques coups d’œil inquiets vers le rongeur qui ne lâchait pas l’affaire. Elle passa à côté d’un sucrier et souleva de son bras musclé un carré de sucre et tenta de viser vers son poursuiveur. Elle tenta l’expérience deux-trois fois avant de continuer de courir vers le gâteau.

Arrivé devant, elle sauta le plus haut possible pour atteindre le premier étage. Le gâteau était mou et était comme un sable mouvant. Elle ne s’arrêta pas pour autant, atteignant le deuxième étage. Le rongeur allait arriver et elle ne paierait pas chère pour sa peau. Elle ne souhaitait pour rien au monde que le Lièvre et l’Homme au Chapeau puissent manger une part de gâteau avec une petite rousse en cadeau. Elle atteignit le dernier étage, juste à côté d’une énorme bougie. Elle n’aurait jamais imaginé qu’avec cette taille, elle aurait aussi chaud face à une bougie. Elle tira de toutes ses forces et arriva à déloger la bougie de la crème blanche. Elle la serra dans ses bras, espérant ne pas la lâcher et la pointa vers le rongeur qui approchait, tentant d’éviter la cire qu’il coulait.

- On n’approche pas. Je… Je ne suis pas la mauvaise Alice… Je…, elle réfléchissait à toute vitesse *Comment faire pour qu’ils ne tuent ni l’autre rousse ni moi-même ?* Nous sommes les sœurs Alice : nous sommes toutes deux là pour…, elle regarda le flamand rose qu’elle avait lâché à ses pieds mais qu'elle retenait avec un de ses pieds, pour… jouer au croquet face à la… Reine ?

Elle finit sa phrase par une interrogation plus qu’une affirmation. Toutes ses pensées se mélangeaient dans son esprit mais, parait-il, quand on est en danger de mort, les idées reviennent plus vite. Et là, les paroles de la voix mystérieuse, prononcées il y a une éternité semble-t-il, lui revinrent en mémoire. Pourvu que les trois sadiques qui voulaient l’attaquer ne voient pas une mauvaise chose dans l’idée de jouer avec la Reine. Sinon, elle était destinée à être mangée dans un rêve de dégénérés.

STUPEFIX

Bien sûr que deux Alice c'est possible, vous avez bien deux oreilles !

Comment de simples mots pouvaient arrêter la Dormouse, un monstre de muscle lancé à pleine vitesse sur Alice Willow? En tout cas, les deux compères ne stoppèrent aucunement la Dormouse, au contraire ils observèrent d’un regard distrait le carnage qui se préparait. De tout son poids la Dormouse chuta sur Alice Willow, il devait bien rester quelques morceaux de chairs après un tel assaut. Mais non… Un trou béant se trouvait la où Alice Willow était. Une chute donc, mais pour aller où ?

Cette question le chapelier et le lièvre ne se la posèrent pas, comme ils étaient content d’avoir trouvé une Alice et alors que la Dormouse chargeait de nouveau le coude du Chapelier s’écrasa lourdement sur la queue de l’animal. Avec de l’association du lièvre, les deux purent calmer la bête en appliquant un peu de confiture sur le museau. Comme c’était simple voyons. Puis le Chapelier pris de nouveau la parole.

« Nous avons trouvé la Alice… La Reine vous attend, mais comment jouer au croquet quand on est aussi petite? Cependant, comme c’est ton non-anniversaire, tu as le droit à un CADEAU ! »

« Une BONNE-TASSE de THE ! »

« JOYEUX NON-ANNIVERSAIRE ALICE ! »

Les deux fous chantèrent en cœur et les théières sifflèrent de leurs becs également. Rejetant une épaisse fumée sucrée si agréable à l’odeur, mais non soporifique. Le problème c’est que la fumée se transforma en un brouillard opaque et le chant des fous mua en un chant doux et mélodieux. Aussi une voix retentis dans la tête de Alice Lily, il s’agissait du Chat.

« Pour grandir, rien ne vaut les conseils d’une chenille bleue. »

La nouvelle arrivée put enfin apprécier le décor qui s’offrait à elle. Il s’agissait d’une forêt selon son point de vue, en fait la petite Alice Lily se trouvait dans un jardin de fleurs. Une clairière semblait offrir une tribune à la plus belle et talentueuse des plantes. Une rose rouge magnifique et impérieuse qui offrait de sa voix un récital floral des plus envoutants.

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Toutes les plantes à visages humains appréciaient ce chant, toutes écoutaient d’un chant religieux la voix de la Diva. Seulement une personne semblait emprunt d’indifférence, au centre couché sur un champignon, une chenille bleue fumait tranquillement au narguilé, il semblait n’avoir cure de cette musique. Pourtant il ne partait pas. La voix de la cantatrice couvrait malheureusement tous les autres sons provenant de la chenille, impossible de lui parler ou d’attirer son attention par la voix. Même si Alice le faisait, la voix de la chenille était bien trop faible pour être entendue, tant le chant de la rose était fort et éternel également….

Lily Willow chuta d’une hauteur vertigineuse. Mais en tombant la jeune fille eut le temps de voir le décor qui se découvrait a ses yeux. Des portraits, un mur tapissé et des objets divers, dont une lampe de bureau. Il s’agissait d’objets moldus du quotidien, bien qu’un peu vieillot. La chute était en fait douce et pendant celle-ci, Alice Willow crut enfin grandir, elle avait enfin regagné sa taille normale. Il fallait aussi notée que la chute au milieu d’une clairière ne lui provoqua absolument aucune douleur.
Il semblait que ce soit une clairière normale, sans oubli de nom, enfin un peu de banalité… Enfin, c’était sans compter ce lapin blanc, tout habillé et
arborant une montre à gousset.

« Fichtre ! En retard, je suis encore en retard, très en retard. En retard pour la partie de croquet de la reine, mieux vaut que je me dépêche ou je perds la tête. »

Une voix s’imposa dans l’esprit d’Alice Willow.

« Pour trouver son chemin, toujours suivre le lapin blanc. »

Mais ce lapin courrait vite et au détour d’une clairière celui-ci se faufila entre les jambes de deux êtres étranges. Des frères jumeaux habillés de la même façon, excentriques. Accolés ils semblaient créer un barrage au chemin d’Alice à la poursuite du lapin blanc. Leur regard était étrange et devant la course d’Alice ils ne se poussèrent pas. Mais que pouvait attendre Tweedle Dee et Tweedle Dum ?

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Déjà le lapin blanc filait au cœur de la forêt…

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« And Alice followed the White Rabbit all the way down,
down, down, the rabbit hole... »
de Lewis Carroll

Chute. La jeune fille, perchée sur son gâteau, avait entendu son amie l'aider et voulu l'en remercier. Mais n'en eut pas le temps. Alors que la seconde Alice pointait son flamand rose en avant et prononçait STUPEFIX d'une voix haute et claire, la Alice armée d'une bougie ne put qu'entendre de loin l'explication étonnante de la présence de deux Alices. En effet, elle chutait, loin des tasses, des gâteaux, des chapeliers...

Mais le changement décor n'empêchait pas Willow -car tel était bien son nom, elle s'en rappelait maintenant- de voir divers objets chuter avec elle. Elle était tombé dans ce trou où le carré de ciel, tout là haut, disparaissait peu à peu. La chute n'était pas violente, il fallait juste éviter l'horloge, le bureau, la lampe, la chaise, les tableaux qui dégringolaient et les cartes qui volaient autour d'elle... Sa chute n'était pas violente car il lui semblait chuter sans fin, tombant encore et toujours. Ou pas.

Elle atterrit dans une clairière sans le moindre mal et constata qu'elle avait bien retrouvé sa taille normale lors de sa chute. Elle prit un temps pour reprendre ses esprits, ainsi allongée dans l'herbe. A présent, elle se rappelait bien de Poudlard et de sa vie passée et put raisonner sur le fait qu'elle venait d'échapper de justesse au Chapelier Fou et au Lièvre de Mars. Mais où était Lily ? Son amie n'était pas là mais il fallait que la Serdaigle la retrouve, même si pour cela, il fallait retourner affronter des buveurs de thé.

En chutant, elle avait reconnu des objets du monde moldu mais elle savait que l'épreuve de Défense Contre les Forces du Mal n'était pas finie... et que le Pays des Merveilles voulait encore d'elle à ses côtés. Elle se releva et nota que le flamand rose délaissé sur le gâteau était réapparu dans sa main droite. Elle sentait qu'il était important et ne voulait plus le lâcher, même pour la plus brûlante des bougies.

En détaillait les alentours peuplés d'arbres différents de la Forêt Sans Nom, elle remarqua la présence d'un lapin blanc, debout sur ses deux pattes, un gilet enfilé sur lui et une montre à gousset tenu dans sa main. Il était étonnant. Oui, mais beaucoup moins quand on a lu l'oeuvre de Lewis Carroll et que l'on est une sorcière. Disons drôle et absurde mais possible, vu que rien ne semble être irréalisable quand on suit les pas d'Alice...

- Fichtre ! En retard, je suis encore en retard, très en retard. En retard pour la partie de croquet de la reine, mieux vaut que je me dépêche ou je perds la tête, déclara le drôle d'animal d'une voix pressée avant de décamper.
- Attendez !, ne put-elle s'empêcher de crier la rousse, un bras tendu vers la fourrure blanche qui disparaissait.

Une voix apparue dans sa tête, lui conseillant de suivre le lapin pour trouver son chemin. Willow attrapa les pans de sa robe de sa main gauche encore libre, et se mit à sa poursuite. C'est qu'il court vite, l'animal ! En fonçant tête baissée dans la forêt, elle percuta un mur où s'était glissé le lapin blanc et tomba au sol. Rectification. Non un mur mais deux grands et gros jumeaux habillés comme des écoliers de la vielle Angleterre.

Ils ne semblaient pas prêts à bouger mais le lapin, lui, disparaissait déjà dans les broussailles. Il fallait absolument qu'elle se dépêche ou sinon, elle serait perdue dans cette forêt, sans aucun moyen pour retrouver Lily et la sortie. Elle se remit sur ses pieds et constata qu'ils n'étaient pas aussi grands que ça finalement face à elle. Tweedle Dee et Tweedle Dum. Leurs noms écrits sur leur col lui revinrent à l'esprit. Elle commença :

- Pardon messieurs mais... j'ai une partie de croquet qui m'attend. Elle leva le flamand rose en signe de justification. Et je ne crois pas que ce soit une bonne idée si la Reine s'impatiente !

Satisfaite de cette réplique, elle tenta de passer entre les deux frères, toujours identiques et immobiles. Mais ce fut un échec. Elle regarda son flamand rose et l'utilisation de Lily lui revint. Et si la magie des sorciers n'était pas contrôlée par des baguettes mais des flamands roses ? Elle leva vers Tweedle Dee et Tweedle Dum son animal qui couina et prononça d'une voix nette et directe :

~ RICTUSEMPRA ~

Une lumière bleue engloba les deux jumeaux. Le sortilège de Chatouillis n'était pas à prendre à la légère. Il ne faisait point mal mais il déconcentrait l'adversaire, le rendant facile à vaincre par la suite ou, dans le cas présent, pouvait faire rire la victime au point qu'elle bouge de manière incontrôlable. Prions pour qu'ils libèrent le passage et que Willow puisse courir après le lapin. Et que le lapin lui-même l'amène à bon port...

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