Quelques précisions s’imposent avant la lecture de l’histoire. Tout d’abord, j’avais voulu suivre la réalité et faire de MJ un Duc réel… Or, la réalité est un peu trop compliqué et, si vous avez autant que curiosité que moi, vous découvrirez à quel point c'est compliqué et que rapidement, on se perd dans la généalogie de tous ces nobles… Quoi qu’il en soit, j’ai pris la décision de créer le statut de Duc d’Hampshire qui n’existe pas (comme ça, je ne trouble aucune famille qui existe). Mais pour quand même faire réaliste et classe, j’ai pris quelques éléments que vous pouvez trouvez sur le net et j’ai pondu de mon esprit barge cet arbre généalogique, histoire que vous vous retrouviez dans tout ça. Si vous avez la moindre question : n’hésitez pas =) A présent, c’est parti pour la très (trop) longue histoire de Matthew Abbot, celui qui se révélera être le père d’Hannah Abbot…○☼○☼○
Matthew James Abbot est né le 20 Mars 1951 à Winchester, la même année que son cousin éloigné Gerald Grosvenor. Mais à la différence de ce dernier, qui deviendra le 6e Duc de Westminster, Matthew voudra à tout prix délaisser cette vie de richesses, certes, mais surtout de codes et traditions qui n’ont rien à envier à la famille Black, en version sorcier.
Matthew eut une enfance plus qu’aisée et il apprit à faire du cheval en même temps qu’il accomplissait ses premiers pas. Autre que l’équitation, son père le Duc Archibald James, lui apprit l’amour des rapaces par la fauconnerie (bon bien sûr, Matthew n’en faisait pas car on ne donne pas à un bébé un faucon plus gros que lui). Ces moments partagés avec son père étaient tout à fait appréciables car ce dernier, étant au service de l’Empire Britannique dans l’armée, faisait pleins de missions à l’étranger et était souvent absent.
Matthew voyait son père tel un héros, combattant le mal à travers le monde. Le peu de fois où Archibald revenait, il se devait en tant que Duc d’assister aux cérémonies du Hampshire (bien que la noblesse perde de plus en plus son importance dans les activités du comté). Sa femme, Lady Mary Millicent Abbot, héritière de l’honorable famille Killings, les exécutait pour la plupart en son absence... même si on préférait quand même la venue officielle du Duc, très apprécié par les habitants.
Matthew faisait l’école à la maison avec une tutrice quand ce n’était pas sa mère. Il était en compagnie de Swann Sullivan, une cousine éloignée un peu idiote bien que jolie, à qui il avait été fiancé à la naissance mais dont il ne comprenait pas trop la signification. « Fiancé » ça ne veut pas juste dire compagne lors du thé ? Le jeune garçon n’en avait cure pour le moment et se donnait dans ses divers apprentissages pour rendre fiers ses parents, tant sa mère exigeante que son père le héros. Et il ne se débrouillait pas trop mal.
Evidemment, il était maladroit. Il se souvint notamment de cet événement étrange à ses quatre ans quand il avait voulu apporter à sa mère un plateau avec des tasses à l'heure du thé. Tout était alors tombé par terre dans un très grand fracas. Sa tutrice avait accourue, partagée entre l'inquiétude et l'énervement mais elle avait trouvé le jeune garçon, certes à terre, mais le plateau de thé intact dans ses mains. Matthew était aussi surpris mais ne dit rien, heureux de ne pas se faire disputer. Il déposa les tasses dans le bureau de sa mère, qui le remercia, avant de continuer sa conversation au téléphone. Son fils sortit et regarda sa main qui, il en était sûr, avait été coupé par une tasse. Pourtant, aucune marque ne se voyait sur ses mains frêles... comme aucune marque indiquait que les tasses avaient été brisées quelques secondes plus tôt.
Matthew se rappelle qu’à ses cinq ans son père était plus présent à la maison. En effet, le Duc avait refusé d’aller se battre au Canal de Suez en 1956 car comprenant que les Egyptiens souhaitent l’indépendance. Il ne voulait donc pas se battre contre ses propres idéaux. Malgré les quelques cris de ses supérieurs, il n’eut aucune reproche car son service dans l’armée était exemplaire. Matthew se souvient que son père lui avait raconté diverses missions (peut-être un peu modifiées par Archibald) et comprit qu’il voulait être comme lui. Un défenseur de la justice, qui sait être posé et réactif selon le moment. Mais il n’était alors qu’un enfant excité et aux yeux qui s’émerveillent devant toute chose…
Malheureusement, s’il avait pu profiter de son père à ses cinq ans, l’année suivante marqua la fin de toute espérance de retour. Le Duc Archibald James Abbot était mort en mission en Asie et ne reviendrait pas jouer avec son unique fils. Matthew était alors totalement perdu, ne sachant où était sa place et quoi faire sans son père. Il entendait encore les conseils de ce dernier lui murmurer à l’oreille de toujours se fixer un cap, un rêve et de ne jamais en dévier. A l’enterrement militaire, les hommages et trompettes ne firent ni chaud ni froid au petit garçon. Ce n’était pas seulement un grand Colonel mais aussi un père admirable bien que pris par son travail. Le petit blond promit devant la tombe « Papa, je deviendrai comme toi. Un héro, un sauveur, un père. »
Sa mère le poussa à travailler dur et il fit selon ses désirs. En effet, Mary Millicent, qui aimait tendrement son mari, fut aussi déchirée de sa perte et devint quelque peu aigrie par sa disparition. Tristement, son fils en pâtit le plus, alors qu’il souffrait tout au temps. Elle lui demandait, malgré son jeune âge, de toujours bien se tenir et elle lui apprenait divers codes en société qui, par leur surnombre, se mélangeaient dans l’esprit de Matthew. Malgré son jeune âge, à la mort de son père, il devint Duc et sa mère voulait qu'il soit prêt à prendre le relais le moment venu. Elle prit la régence, très heureuse d'atteindre cette place de manière officielle et non seulement en tant qu' "épouse du Duc d'Hampshire".
Le jeune aristocrate grandit, appréciant de plus en plus la fauconnerie et fuyant à cheval sa mère qui ne s’arrangeait pas avec l’âge, malgré tout l’amour et l’attention que son fils lui portait. Seule sa Tante Céleste qui, à la mort de son frère, vint s’installer chez la Duchesse et le jeune Matthew, permettait au jeune garçon de sourire et de s’épanouir. En effet, sa tante était une personne agréable et, bien que Lady, elle faisait découvrir le monde au jeune garçon, au-delà des codes sociaux, et faisait de lui un enfant plus commun. Mary Millicent accepta la présence drôle de la Lady même si elle ne l’appréciait pas trop. Elle avouait avoir besoin d’aide après la disparition de son époux car étant beaucoup prise à présent par son statut de Régente.
C'est ainsi que par exemple, âgé de huit ans, il se retrouva seul à aller à un de ses cours de fauconnerie. Sa mère était partie voir un quelconque comte ce mardi-ci et sa Tante ne pouvait rester avec lui : elle l'avait déposé mais avait un rendez-vous avec un journaliste (son futur mari si vous voulez tout savoir). Matthew attendait donc patiemment son professeur qui, bien que passionné, dormait plus encore que le jeune Abbot... et arrivait souvent en retard. Connaissant les lieux, il s'aventura vers les grandes cages où les différents rapaces volaient en captivité. Il remarqua cependant avec étonnement qu'une des grilles était levée : Mr Gamp était-il arrivé finalement ?
Matthew referma la grille avant de se diriger vers l'arène où il avait l'habitude de dresser les oiseaux. Il remarqua effectivement un faucon gerfaut posé sur une des marches. Bien qu'il soit léger, le rapace avait une taille impressionnante ce qui lui attribuait le statut de plus grand faucon du monde. Le jeune garçon s'approcha doucement, ayant enfilé son gantelet, prêt à l'appeler à se poser sur son bras. Il reconnaissait Nix, neige en latin, en référence à son plumage. Le blond n'était pas sûr de pouvoir le dresser, son maître étant plus habile que lui avec Nix. En effet, l'oiseau l'ignora et vola en piquet vers la forêt voisine.
Matthew eut la pensée qu'il valait mieux essayer de récupérer le faucon au lieu d'attendre bêtement et de se faire réprimander par Mr Gamp. Il sortit et pénétra dans la forêt. Il y était déjà entré par le passé mais n'était pas totalement confiant. Il épiait le moindre bruit et soudainement, brisant les bruissements légers des feuilles, il entendit des cris d'animaux... et pas que de faucon. Il n'était pas très rassuré mais s'obligea à avancer vers le bruit. Il tomba sur le faucon qui était en train d'attaquer un blaireau, animal commun en cette région du Sussex.
Matthew ne réfléchit alors pas, s'avançant entre les deux animaux. Le blaireau qui saignait des yeux tenta de fuir en lançant quelques coups de pattes mais il semblait trop affaibli. Le faucon au contraire, fonça sur le nouvel ennemi qu'était Matthew, visant ses yeux clairs. La peur monta d'un coup chez le jeune garçon qui ferma les yeux... avant de les rouvrir n'entendant que les grognements de souffrance du blaireau. Le faucon était immobile au sol, comme changé en pierre malgré les serres relevés et les yeux vifs. Le blaireau quand à lui n'avait plus de sang aux yeux et se relevait. Il leva les yeux vers le drôle d'humain qu'était le jeune blond, avant de filer dans les bois sans demander son reste.
Matthew s'approcha de l'animal immobile mais non mort. Il le prit dans ses mains, prêt à le voir lui sauter dessus à tout moment, mais il n'en fit rien. Mr Gamp attendait dans l'arène et fut surpris que le jeune garçon est put ainsi immobiliser l'oiseau... car c'est ce qu'il l'avait fait, mettant l'animal dans une sorte de léthargie. Sans avoir levé le petit doigt, comme... par magie. Le jeune garçon dit qu'il avait peut-être levé une main brusque et qu'il avait touché par hasard l'animal... mais qu'il n'en savait rien. Car, il est vrai, il ne savait pas ce qu'il se passait avec lui.
Ce faucon était comme un de ses cousins éloignés qui s'était moqué de lui avant de se retrouver, devant sa mère, accroché au lustre par le pantalon... mais dont personne n'avait compris la raison... et le moyen. Tous ces événements troublants le poursuivaient, du moins le protégeaient la plupart du temps, comme ces tasses non brisées qu'il avait fait tomber étant petit... Mais ce ne fut que quelques années plus tard, que tout ceci prit sens.
En 1962, Matthew fit son anniversaire en grande pompe chez le gentil bien qu’un peu pompeux Marquis George de Cambridge et sa femme. Alors qu’il faisait un tour à cheval, prouvant le mérite exceptionnel que vantait sa mère, Matthew remarqua un drôle de rapace non loin de l’enclos des chevaux. C’était une chouette d’après ses souvenirs d’ornithologie et, bien qu’il aime ces oiseaux, il trouvait étonnant qu’un tel animal se trouve en ces lieux (ce n’était pas leur région de prédilection). Le jeune garçon descendit de sa monture en voyant ses hôtes occupés à rire d'une quelconque futilité. Comme ils ne remarqueraient pas, il décida d’approcher la chouette, peu craintive.
Il dénota qu’elle avait un enveloppe coincée dans le bec et osa la prendre pour délaisser la charge de la pauvre bête, qui s’envola comme ayant finie sa mission. Il déchiffra l’adresse et reconnu son nom sur le fin papier. Il l’ouvrit et y lut la lettre à l’annonce étonnante. Il la relu plusieurs fois, heureux et en même temps perplexe. Sa tante Céleste alla chercher Matthew qui tardait de finir sa course pour les Marquis et Marquise qui les accueillaient si gentiment. Elle lui demanda ce qu’il lisait et découvrit avec surprise la missive. Mais elle y crut car elle était d’une nature ouverte et quelque peu fantasque. Elle apprit au jeune Matthew qu’une légende parlant d’un grand sorcier Abbot était raconté de père en fils (et fille) dans la famille et qu’il avait peut-être hérité de ce don.
Evidemment, ce n’était qu’une légende (ou pas, comme on l’apprit plus tard à Poudlard) mais l’enfant ainsi rassuré par sa tante courut voir sa mère « Je suis un sorcier, maman ! Je suis un sorcier, un vrai de vrai ! ». Vous pouvez imaginer le visage décomposé de Lady Abbot alors qu’elle discutait gaiement avec ses hôtes. Elle fit taire son fils en s’excusant « Ah ! Ce Matthew James… Toujours à nous inventer des petites histoires… ahaha~ ». Le couple rit en regardant le garçon avec affection et Matthew comprit que ce n’était pas le moment. Une fois rentré chez eux, il parla de la lettre à sa mère une nouvelle fois et Céleste prit sa défense, pas pour le plus grand plaisir de Mary Millicent d’ailleurs. « MJ a raison » commença la jeune femme, la seule à l’appeler par un surnom, « Poudlard existe sûrement et votre fils mérite d’y aller. Penser à ça : un héritier de la famille Abbot qui reçoit des dons, ça ne se refuse pas ! Ça se fête même ! ».
Ce ne fut pas facile mais la mère, malgré sa peur de la sorcellerie, permit à son fils d’entrer à Poudlard le 1er septembre 1962 qui arriva bien vite. Mais elle gardait à l'idée qu’avoir un sorcier dans la famille n’était pas si merveilleux… Elle allait devoir raconter aux autres familles qu’il allait dans un quelconque pensionnat : que de soucis dans les mensonges ! Matthew, lui, était très heureux et le fut encore plus quand un professeur du collège grandiose vint l’aider à découvrir le monde magique notamment le Chemin de Traverse où il put acheter ses fournitures. Tante Céleste, toujours aussi enthousiaste, l’accompagna à la gare de King’s Cross à la rentrée et sa première année put commencer, comme tout sorcier né-moldu de son âge. En effet, après avoir été répartis chez les loyaux Poufsouffles, il nota à quel point 1) son statut d’héritier des Abbot était complètement ignoré chez les sorciers mais que 2) étant né de deux parents moldus, il était aussi dénigré par les héritiers de grandes familles de sorciers.
Cela lui fit tout drôle mais au moins, il put profiter d’une scolarité loin des codes sociaux plus ou moins tranquille… mais surtout épanouissante ! Quelles belles années il a vécu au Château, devenant même préfet en cinquième année ! Il se lia d’amitié dès sa rentrée avec un autre Pouffy, le loufoque Lance Jane qui avait la capacité de le faire rire peu importait le moment. En troisième année, il rencontra Arthur Weasley à l’Etude des Moldus et devient un de ses proches amis, le né sang-pur étant, pour une fois, admiratif devant les prouesses non-magiques. Il se plaisait en Soins aux Créatures Magiques où les faucons apparaissaient comme de gentilles bêbêtes. Le cours de Sortilèges l’émerveillait à chaque fois tout comme celui de botanique, que sa Directrice de maison enseignait de manière ludique. Malgré ses difficultés, il tenta de briller en Défense Contre les Forces du Mal. Effectivement, il avait apprit qu’il existait un métier qui luttait contre les Mages Noirs, « Auror » qu’ils appelaient ça. Si Matthew voulait être un justicier comme son père, pourquoi ne pas le faire en version sorcier ?
Mais en définitive, il ne suivit pas les traces de son père. Il se souvenait que quand il était petit, il lui avait demandé pourquoi il était devenu Duc et que son père lui avait répondu simplement « Car mon père l’était avant moi. » A présent âgé de 18 ans à la fin de ses études, Matthew ne voulait pas de cette vie pré-construite. Il n’avait pas prévu d’être sorcier et pourtant il l’était. Alors il ne serait pas Duc juste « parce que c’était écrit ainsi ».
Quand il revint chez lui, à présent à la majorité il reçut pleinement ses titres du Duc de Hampshire mais, à la surprise de la famille, abdiqua. Sa mère fut scandalisé d'un tel choix mais partit dans une colère sourde quand son fils annonça qu'il avait décidé de proposer ce titre au cousin de son défunt père : Joffrey Edward Rickson. En effet, il trouvait que sa mère rongée par le pouvoir depuis trop d'années n'était plus l'ombre d'elle-même. Tante Céleste, partie loin aux Etats-Unis avec son compagnon, ne put pas calmer la guerre qui se déclara entre le fils et la mère Abbot.
Matthew préféra s’installer à Londres et, avec son ami Arthur, il rentra au Ministère de la Magie, après avoir réussit aussi bien ses ASPIC que ses BUSE deux ans auparavant. Il travailla (et travaille toujours) efficacement au Comité des inventions d’excuses à l’usage des moldus en y prenant beaucoup de plaisir. Il avait décidé de ne pas devenir Auror car il ne s’en sentait pas capable. Il n’était pas un courageux Gryffondor et, malgré toute sa fougue et son envie de protéger, il avait peur d’échouer une mission et d’ainsi mettre plus en danger que de pouvoir sauver des vies. Le Comité auquel il fut rattaché lui apparu à sa convenance et il décida de se donner totalement dans ce métier, à la limite entre le monde magique et le monde moldu.
L’année suivante, en 1970, il rencontra Kathleen Popper, une serveuse de café, non loin de l’entrée secrète du Ministère. Elle n’avait pas besoin d’être sorcière pour qu’il tombe sous son charme. Il passa tous les jours la voir à son café et ils apprirent à se connaitre. Il se rendait compte à quel point elle était intelligente et… parfaite, et elle appréciait sa gentillesse bien qu’il soit un peu étrange. Ils décidèrent six mois après leur rencontre de se mettre véritablement ensemble. Tout le monde était heureux, ou presque. Lady Swann Sullivan ne l’était pas totalement et je ne parle même pas de la mère de Matthew, qui était déjà scandalisée du refus de son fils reprendre sa place de Duc (mais elle avait encore de l'espoir). Swann venait d’avoir dix-huit ans et était tout à fait prête à épouser celui qu’elle côtoyait depuis le berceau. Elle n’aimait pas forcément Matthew mais sa mère, Lady Morgana, aidée de celle du jeune homme, la poussait à insister.
Le jeune homme refusa, disant qu’il n’était plus un bon parti n’étant pas Duc et que Swann devait elle aussi se trouver quelqu’un qu’elle aime, elle, et non sa famille. Mais surtout, oui surtout, il déclara qu’il aimait une autre femme et qu’il ne se voyait pas mari d’une autre juste pour faire plaisir à sa « môman ». Il coupa ainsi radicalement les ponts avec la famille Abbot dont il ne garda que le nom (et le souvenir agréable du Lord Giffard Abbot, son ancêtre présent dans le tableau du premier étage de Poudlard). Il s’installa avec Kathleen dans la banlieue londonienne et décida de se marier avec elle quand il fut âgé de 22 ans. Enfin, il était heureux. Réellement et totalement. Sa belle-famille l’acceptait véritablement et sa gentillesse n’était plus parue louche par son beau-père, juste appréciée. Au Ministère, il était admiré par son imagination débordante lors des excuses (bien que tout à fait gobées par les moldus) et surtout, on félicitait son affection réelle envers les non-sorciers (sauf par les mangemorts et leurs adeptes qui voyaient en lui un être ridicule).
A présent âgé de 25 ans, Matthew James Abbot, MJ, Matth ou Matthie pour les intimes, est un membre apprécié par ses collègues du Ministère ; un époux aimant assistant sa femme qui a lancé son propre café londonien qui marche à merveille et surtout un père présent pour son fils David à peine âgé de deux ans. Le couple Abbot aimerait avoir un autre enfant mais en cette période de trouble, ils hésitent à faire naître au monde un second bébé fragile face à la menace du Seigneur Noir. Matthew ne souhaite pas trop inquiéter Kathleen, sa femme adorée, qui est déjà bien trop au courant de la menace magique au goût de Matthew. Ce dernier a réussit à convaincre un de ses amis Aurors de passer de temps en temps pour vérifier la sécurité de sa petite famille. Le jeune homme n’est pas devenu Auror car il ne s’en sentait pas capable mais il a malgré tout cette même flamme qui brille dans ses yeux. Il veut protéger les siens ainsi que toutes les communautés, magique et moldue, du mal qui guette et qui frappe déjà. Et il sera là, parole de Matthew Abbot, le sorcier qui a gagné sa place dans ce monde par le travail et la gentillesse, non par l’ambition et l’hérédité.
- Spoiler:
Petite chronologie pour résumer =)
1951 : Naissance de Matthew James Abbot à Winchester.
1957 : Mort de Archibald James Abbot en mission. Mary Millicente devient Régente de son fils, Duc "avant l'heure". La sœur d'Archibald, Lady Céleste, s’installe chez eux pour aider Lady Abbot à élever son fils.
1962 : Lettre de Poudlard et début d’année au collège. Sa mère s’éloigne de lui, non sa tante.
1969 : Fin de Poudlard et refus de prendre le statut d’héritier. Entrée au Ministère avec son ami Arthur, arrive au Comité des inventions d’excuses à l’usage des moldus.
1970 : Rencontre dans un café de Londres de Kathleen Popper, ils commencent à la côtoyer.
1971 : Refus de se marier à Lady Swann Sullivan qui vient d’avoir la majorité.
1973 : Mariage avec Kathleen.
1975 : Naissance de David Abbot alors que MJ a 24 ans.
1977 : Actuel membre du Ministère de la magie, sa femme moldue travaille dans un café. Il est père du jeune David âgé de 2 ans et le couple souhaite un autre enfant malgré la montée du Seigneur Noir.
1980 : Naissance d’Hannah Abbot alors que MJ a 29 ans et David 5 ans.
1985 : Entrée à Pouldard de David.
1991 : Entrée à Poudlard d’Hannah (avec Harry&Co)
1992 : David quitte Poudlard.
1997 : Assassinat de Kathleen par les Mangemorts, Hannah abandonne Poudlard.