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Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année ▌Age : 30 ▌Parchemins : 1393 ▌Points de Rp : 200 ▌Initiation magique : 19/11/2012 | Sujet: Voir au-delà | PV Miler Ven 17 Mai - 9:00 | |
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Voir au-delà
Alecia & Miler • Mardi 15 Février Les jours sont longs à Poudlard. Certains devraient être ravis, la neige semble s'en être allée pour de bon, il ne fait pas très froid et il ne pleut pas. Chanceux que nous sommes, nous avons même eu du soleil pour la Saint Valentin ! Comme nous sommes ravis ! Non. Pas moi. Je ne me suis pas sentie aussi cynique depuis longtemps. Il n'y a pas eu de Saint Valentin pour moi, du moins pas comme je l'espérais, au fond à quoi peu bien servir cette fête si ce n'est à salir encore un peu plus le moral des gens comme moi. C'est bientôt les vacances, et les élèves ont le cœur en joie. Comme j'aimerais fuir ce château l'espace de cette semaine et demie, le fuir aussi loin que possible, mais je sais que je ne le peux pas, que mes obligations m'enchaînent à ces murs. Je ne sais plus comment me comporter avec les Maraudeurs, je ne sais plus quoi dire aux autres de mes camarades. L'agression est loin et proche à la fois, mais ce n'est pas ce qui me rend silencieuse, non. Je suis de nouveau seule, voilà ce qui me brise en deux. Alors comme pour défendre ce qu'il reste de moi, la carapace refait surface, la bulle des années précédentes. Comme un réflexe, l'ancienne « moi » renaît et je soûle mon cœur blessé avec la solitude. Trop d'efforts pour des résultats déplorables, trop d'ennuis et trop de mal fait à des proches. Pas assez de résultat pour les aider. Je n'avance plus. Alors je me noie dans le travail, je les évite, tous, prétends être débordée, pour mieux fuir. J'habite ces lieux qu'ils n'aiment pas, m'arrange pour ne pas croiser leur chemin. Je sais qu'au premier regard lancé à Remus je peux fondre en larmes, je redoute que Sirius ne me sermonne, qu'on me dise « c'est mieux comme ça, il n'en valait pas la peine » parce que ce ne serait pas vrai. Ce garçon vaut toutes les peines du monde mais il ne veut pas de moi, je ne peux plus rien y faire, c'était peut-être même perdu d'avance. Alors j'essaie de tuer mes faux espoirs, ces espoirs qui ne mèneraient à rien. Finalement, le professeur Romanov a raison, la divination ne mène pas toujours à un chemin déjà tout tracé, si Ron m'a vue combler des jours lasses aux côtés du Gryffondor, il s'est trompé. Qu'en sera-t-il de la mort je ne saurais le dire, et je n'y prête même plus attention. Je profite ce mardi d'heures vides pour fuir à nouveau. Je me balance entre ma salle commune et la bibliothèque, me plonge dans des livres, effectue mes devoirs de classe avec peut-être trop d'assiduité, mes recherches avec beaucoup de sérieux, rempli mon rapport à Julien David, tout est bon pour ne penser à rien d'autre. Ne pas penser aux mandragores qui me ferait penser à ma deuxième année avec lui. Ne pas penser à la bière au beurre que je ne pourrais plus savourer avec lui avec un regard tendre. Ne pas penser à cette table là-bas au fond où il y a eu ce premier baiser. Ni à la salle commune des Gryffondors où je refuse de remettre les pieds. Moins encore à la rancune que j'éprouve là, au fond, pour l'avoir laissé remplir mon esprit d'une nouvelle forme de douleur. Le chagrin. Je ne souris plus, à quoi cela sert ? Je n'ai pas à forcer l'hypocrisie. Et j'ai encore moins envie qu'on me prenne en pitié. Je ne suis pas un petit chaton perdu, j'ai juste subi un échec, je m'en relèverai à ma façon, peut-être maladroitement, mais je le ferai, que ça plaise ou pas. Je remballe mes affaires, appose un cachet à ma lettre et sort de la bibliothèque, direction la volière. Mais ils sont là, tous les trois, forcément. Je change de direction, prend un autre chemin, fait mine de ne pas les avoir vus. Déjà j'ai la boule au ventre, je presse le pas, sort, profite du soleil qui se montre furtivement et file à la volière, j'espère qu'eux ne m'ont pas vue, qu'ils ne suivent pas, que je n'aurai pas à supporter des regards, des « bonjour » et des sourires forcés. Dire « nous sommes encore amis » ce sera pour plus tard. Pour l'instant je n'ai envie de voir personne qui porte une écharpe rouge et dorée. Je grimpe à la volière, les conséquences de mon hospitalisation sont encore là, mon genou vient de claquer, je m'arrête, et de rage donne un coup de poing dans cette articulation récalcitrante. Une fois là-haut, Lily, mon harfang, est au rendez-vous, mais avant de l'envoyer faire son voyage, je m'assieds sur la plus haute marche des escaliers, la boule de plumes reste à côté de moi, me toise de ses grands yeux jaunes, et me pince le bras de ne pas recevoir sa mission. Je finis par la laisser prendre la missive de son bec, et voit cette tâche blanche s'envoler et disparaître à l'horizon. J'ai du temps à tuer, mais si je reste là je finirai forcément par croiser quelqu'un que je ne veux pas voir. Alors je redescends rapidement, et me perds volontairement plus bas sur la colline. Marcher un peu me fait du bien, la cabane de Hagrid est un peu plus bas, mais je reste près des dolmens. Je traîne, puis m'assieds cette fois dans l'herbe qui n'est heureusement pas mouillée. J'ai mon calepin, un stylo, je me mets à gribouiller, mais ces croquis ne ressemblent qu'à des monstres affreux dansant dans les flammes. Ce n'est pas plus mal, je me surprends même à trouver cela joli. Au final je perds mon temps alors je me relève, et me retourne jusqu'à voir une écharpe bleue flotter plus loin. C'est Miler, mon camarade de divination, qui cache un peu trop son talent, ce n'est pas plus mal, j'ai horreur qu'on me prédise ce qui peut m'arriver, j'en ai assez eu comme ça. Mais que fait-il là ?
« Miler ? Pourquoi est-ce que tu traînes ici tout seul ? »
Beaucoup de personnes le trouvent bizarre, moi j'ai perdu le temps de me faire une opinion, je ne peux pas vraiment le juger, je n'en ai pas l'envie, moi l'erreur de la nature, la fille bizarre qui change de comportement toutes les semaines. Un coup elle sourit, ensuite elle pleure et voilà que maintenant elle joue la refroidie avec tout le monde. On dit que j'ai joué la comédie, que maintenant que j'ai eu ce que je voulais des Maraudeurs, je repars dans mon coin. Les autres élèves peuvent bien dire ce qu'ils veulent, je m'en contre-fiche à présent. Mais je doute que ce soit du genre de Miler. Je n'ai jamais su pourquoi il était si distant avec tout le monde. Il doit être de ceux qui ont leur fardeau, et il le gère à sa façon, il fait bien ce qu'il veut. Je me rends compte que ça ne me plairait pas qu'on me demande ce que je fabrique. Je me ravise.
« Enfin, ce ne sont pas mes affaires. »
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| | | | Sujet: Re: Voir au-delà | PV Miler Sam 18 Mai - 21:49 | |
| Voir au-delà Alecia & Miler - Mardi 15 Février Miler était seul, comme la plupart du temps. Pas que personne ne veuille de lui, non, juste qu'il aimait à se retrouver seul pour réfléchir, loin du tumulte du château. Le Serdaigle se sentait toujours en décalage avec le reste des élèves.
Quand le jour de ses onze ans, l'homme du Ministère était venu lui apprendre qu'il était un sorcier et non pas un humain normal, moldus comme les appelait l'homme, Miler s'était senti soulagé. Il avait toujours su au fond de lui être différent des autres enfants de l'orphelinat et ce jour là, un inconnu lui en avait apporté la réponse: il était sorcier. Le jeun garçon avait alors cru qu'il trouverait à Poudlard des enfants comme lui. En effet, les autres avait bien des pouvoirs magiques, mais les similitudes s'arrêtaient là. En fait, Miler se sentait aussi différent des sorciers que ces derniers se sentaient différents des moldus. Car aucun sorcier, aussi bon soit-il n'arrivait à parler aux animaux ou à avoir sans cesse des visions du passé ou du futur. Les médiums existait, certes, mais aucun n'avait des visions aussi précises que lui.
Et cette certitude de déjà être venu à Poudlard. Il n'en avait parlé qu'à Septimus Blackbird, tant ces sentiments lui semblaient étranges. Encore plus que le reste. Pourtant, dès son premier jour à l'école, il savait déjà ou se trouvaient les différentes salles. Par la suite, il s'était rendu compte qu'il connaissait l'emplacement de toutes les Salles Communes, leurs portes d'entrée et même l'aspect qu'elles avaient. Il savait l'allure des dortoirs, les petits détails de la décoration, comme si il les avait déjà longuement contemplés. Pourtant, il n'avait jamais mis les pieds chez les Gryffondors, les Poufsouffles ou encore les Serpentards.
Peut-être y était-il venu dans les premiers jours de sa vie? Alors qu'il n'était qu'un bébé, en compagnie de ses parents. Très peu probable, mais c'était l'explication la plus réaliste que Miler ait trouvé.
Le préfet se leva. Voilà une bonne heure qu'il ressassait encore et toujours la même chose. Le froid l'avait engourdit tout comme ses réflexions incessantes sur ses origines lui engourdissaient le cerveau. Le jeune homme grimaça alors que le sang se remettait à circuler dans ses jambes. D'un coup de baguette, il redonna la forme de pierre au caillou qu'il avait métamorphosé en coussin pour le confort de ses fesses.
Trop absorbé par sa contemplation du lac gelé, Miler sursauta quand une voix féminine l'interpela. Surpris, il la dévisagea. Un flot d'émotions submergea le Serdaigle. Ce n'était pas les siennes, mais celles de la fille. Il la connaissait pour fréquenter le même cours de divination qu'elle. Alecia Lukeither, Poufsouffle d'un an son aînée. Miler savait depuis un moment qu'il lui arrivait pas mal de malheurs. Mais comme bien des élèves avant elle avaient mal réagit à une prédiction de Miler, ce dernier n'avait rien dit.
«Bonjour Alecia. Tu as parfaitement le droit de poser une question. Il appartient à moi d'y répondre ou non.» Miler sourit à la blonde. Au moins elle ne faisait pas de ridicules jeux de mots avec son nom de famille.
«J'aime réfléchir loin des foules» indiqua-t-il. «Et toi, qu'est-ce qui t'amène ici?»
FICHE PAR STILLNOTGINGER. |
| | | Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année ▌Age : 30 ▌Parchemins : 1393 ▌Points de Rp : 200 ▌Initiation magique : 19/11/2012 | Sujet: Re: Voir au-delà | PV Miler Lun 20 Mai - 2:51 | |
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Voir au-delà
Alecia & Miler • Mardi 15 Février
Je ne souris pas vraiment pourtant je dois me montrer polie. Il a l'air bizarre dès qu'il me voit, comme si la foudre vient de le frapper. Ça me gêne un peu, je ne sais pas vraiment quoi lui dire. En divination aussi il a parfois une drôle de façon de me regarder mais j'évite de lui en faire la remarque. Il me sourit et cela me met plus à l'aise. Réfléchir loin des foules, voilà quelque chose que je suis à même de comprendre en ce moment, je ne sais pas, c'est comme si l'idée d'être de nouveau rejetée par quelqu'un m'oblige à demeurer seule. Je baisse légèrement la tête, je ne veux pas qu'on sache que j'évite certaines personne de mon plein gré. Les Maraudeurs, Ewilan, Chris ou cet idiot de Velrose, je redoute de leur faire du mal comme je redoute qu'ils m'en fassent. Je sers mon calepin rempli d'horreurs entre mes doigts, habituellement dans ce genre de cas, j'essayerais de régler le problème, mais pas cette fois. Je n'en ai ni la force ni l'envie.
« A vrai dire c'est... C'est un peu pareil pour moi. J'étouffe dans cette école alors je m'éloigne le plus possible des autres. J'aurai aimé aller ailleurs pendant les vacances mais je ne peux pas vraiment. J'ai trop de travail et... Enfin... » A vrai dire c'est moi qui me donne trop de travail, plus que ce que mes professeurs me donnent, sans compter l'enquête pour Julien David et les rapports, l'aide apportée à James... Ça me permet de ne pas dormir, pas juste pour me rendre malade non, c'est surtout pour ne pas faire de cauchemars. S'il y avait un miracle à même de me soigner, comme le chant du Phénix par exemple, je me jetterais dessus sans hésiter, mais je crois fort peu aux miracles à présent, c'est bon dans les contes de fées, dans les histoires pour gamines. La vie est bien plus noire que ça. Je ne sais pas trop où aller pour éviter les autres élèves qui pourraient débarquer dans le parc à tout instant, mais je suis bien tentée d'aller au bord du lac. Je fais un petit signe de tête à Miler, de toute façon qu'il me suive ou pas, je ne vais pas me mettre à genoux devant lui pour le supplier, sans mauvais jeu de mot.
« Si tu veux rester un peu avec moi, tu veux bien marcher un peu ? On va finir enracinés dans la terre sinon. J'aime bien le bord du lac personnellement. » Sans trop attendre sa réponse, je me mets en route. J'ai hâte d'être à demain, avec les vacances, l'école va se vider, il y aura donc moins de personnes à supporter, moins de fouines et de langues de vipères. Je sens que les médicomages vont encore s'amuser avec mon cas -façon de parler-, à me poser des questions qui partent dans tous les sens, sauf que cette fois je ne vais pas leur répondre, je ne veux pas. Tant pis pour eux, ils me diront que c'est mal, que je ne cherche pas à guérir, mais je sais que si cela arrive, si je dois justement guérir certaines choses, cela passera par l'extériorisation de sentiments, la réminiscence de certains mauvais souvenirs, et ça, c'est hors de question. Dans un autre registre, je me suis toujours demandée comment Miler obtient un tel intérêt du professeur Romanov -non pas que je sois en reste mais lui au moins il ne l'a pas obtenu en se faisant démonter les côtes par un loup-garou- mais lui a quelque chose de spécial. Il ne s'est jamais trompé dans un devoir de divination, n'a jamais douté de lui ou de ses prédictions non plus. Je trouve ça étonnant et à la fois effrayant. Après tout chacun a une matière préférée ici, pourquoi pas la divination, mais je me demande s'il n'y a pas plus derrière, comme un vrai don. A sa place, je me sentirais vraiment mal de dire quelque chose de mauvais à quelqu'un en étant sûr que cela soit vrai, mais honnête comme je le suis... Je me sentirais obligée de le dire, et donc culpabiliserais derrière. Je suis curieuse néanmoins, je ne suis pas proche de lui, je me sens donc capable de lui poser un peu plus de questions... Comme il a suivi, je peux lui parler un peu plus.
« Dis moi Miler... Comment tu fais pour... Ne pas te tromper en divination ? Je veux dire... Ça ne te fait pas peur parfois ? De te dire que peut-être un jour tu verras arriver la mort de quelqu'un et que... Ça arrivera vraiment... Si un jour c'était le cas pour moi, j'aimerais qu'on me le dise... En ce moment il se passe tellement de choses que je commence à me demander si on ne m'a pas jetée une malédiction. »
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| | | | Sujet: Re: Voir au-delà | PV Miler Mer 26 Juin - 4:47 | |
| - Miler B. Minus a écrit:
Voir au-delà Alecia & Miler - Mardi 15 Février D'apprendre que la blonde éprouvait la même sensation d'étouffement que lui dans le château le soulagea un peu. Il avait bien souvent l'impression d'être une exception partout où il allait. Se trouver des similitudes avec d'autres élèves parvenait à le calmer un certain temps.
En écoutant la Poufsouffle lui répondre, Miler a, comme bien trop souvent, la version orale, qu'elle veut bien lui livrer mais aussi celle des sentiments qu'il ne peut éviter. Avec les paroles, il suffit de se boucher les oreilles pour ne plus les entendre. Les sentiments eux, semblent ne jamais vouloir s'étouffer. Cette empathie est bien souvent dérangeante. Le jeune homme à chaque fois l'impression d'observer son interlocuteur par un trou de serrure et de découvrir des choses qu'il dont il ne devrait jamais avoir conscience.
Dans le cas d'Alecia, c'était un mélange de tristesse, de peur, de fatigue. Ces émotions glissaient sur Miller en le faisant frissonner. Avec le temps il avait appris à reconnaître ces émotions.
Alecia lui fait un petit signe, l'invitant à la suivre. Elle lui fait part de son envie d'aller au bord du lac.
« Me dégourdir les jambes va me faire le plus grand bien.» D'un mouvement vif, le Serdaigle se leva. Il resta un instant debout, sans bouger, le temps que son sang se remette à circuler normalement dans ses jambes. Resserrant son écharpe, il emboîta le pas à la jeune femme.
Comme bien des gens avant elle, Alecia l'interrogea sur sa mystérieuse aptitude en divination. Mais contrairement à la plupart, elle n'avait pas l'air de le prendre pour un fou et mesurait mieux ce qu'impliquait ces visions. Miler écouta attentivement ce qu'Alecia lui disait. C'était la première personne à lui dire qu'elle voulait être prévenue de sa mort si c'était possible. Elle devait vraiment se sentir mal. Les sentiments interceptés juste avant devait être un vague échantillon de ce qu'elle abritait.
« J'ai toujours pu prédire avec plus ou moins de détails des choses. En cours, ce sont des questions simples et la réponse n'est pas bien dur à trouver.» Il fit quelques pas en cherchant ses mots.
« Si, bien sur que ça me fait peur. Je vois des choses que je ne veux pas, impliquant d'autres personnes qui ne sont généralement pas ravies de ce que je vois.» Miler se rappela amèrement la fois où il avait frôlé Severus Snape et que le mot mangemort lui avait échappé. Le Serdaigle avait passé un mauvais quart d'heure et n'avait dû son salut qu'à l'arrivée providentielle du professeur McGonagall.
«J'ai toujours été effrayé par le fait que je pourrais voir la mort d'un être auquel je tiens...» Sa voix se brisa.
« J'ai vu la mort du professeur Blackbird... Une minute avant qu'elle n'ait lieu... » Le jeune homme lutta pour rester maître de lui. Son ancien directeur de maison avait été comme un père. Sa perte était encore bien trop douloureuse pour aborder le sujet sereinement.
« Je m'en veux... Si j'avais eu cette vision dix minutes plus tôt, j'aurais pu le prévenir... Mais je n'arrive jamais à contrôler ces fichues visions...» Miler respira trois grand coup, laissant l'air glacial remplir ses poumons, refoulant ses larmes.
« Mais je te promets que si un jours une de mes visions te concerne, je t'en parlerai. Le professeur Romanov m'apprend à annoncer ce que je vois avec tact. Pour que les gens se braquent moins. » Leurs pas les avaient maintenant amenés aux abords du lac. L'eau gelée offrait un spectacle paisible aux spectateurs.
« Et toi, Alecia, qu'est-ce que t'arrive pour que tu songes à une malédiction? » Le préfet avec posé sa question d'une voix douce. Il ne voulait surtout pas brusquer la blonde. Après tout, elle n'était absolument pas obligée de lui répondre. Peut-être jugerait-elle qu'ils ne se connaissaient pas assez pour se confier autant. Miler n'avait pas trop d'expérience dans les relations humaines. Normalement, c'est lui qui racontait et les autres qui écoutaient.
FICHE PAR STILLNOTGINGER. |
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