✎ Nom : Wheeler
✎ Prénoms : Lyana
✎ Date de naissance : 22/08/1959
✎ Age : 17 ans
✎ Pays de naissance : Royaume Uni
✎ Sang : née moldue
✎ Ville d'habitation : Glasgow
✎ Baguette : bois d'ébène, ventricule de dragon, 25 cm
✎ Camp : Côté du bien pour une née-moldue
✎ Epouvantard :des flammes autour d'elle, sans aucun moyen d'en sortir.

« Tu regardais le plafond, tes petits yeux verts fixaient le bois avec une grande intensité. Tes longs cheveux bruns se dispersaient autour de ta tête.  Tu étais si mignonne quand tu réfléchissait. Tu demandais pourquoi tu étais différente, pourquoi à nos yeux tu étais exceptionnelle. Tu te demandais pourquoi les enfants de ta classe te regardaient bizarrement, moi je sais. Ils étaient jaloux de ne pas être comme toi, d’être exceptionnelle. Certes tu es ma petite sœur, mais tu es quand même exceptionnelle pour nous. Notre petite Lyana, notre petit ange, notre rayon de soleil. Quand tu nous regardes avec tes yeux pétillants de vie et de joie, tu nous transmets tout cela, tu illumines nos vies. Tu es ma petite sœur, je n’aurai pas pu rêver mieux. Je veillerais toujours sur toi, où que je sois…je t’aime petite sœur. »

Je serrais ce cahier contre mon cœur. Tu  n’étais plus là, mais je sentais ta présence à travers ces mots, ces lignes. Les dernières lignes que tu avais écrites avant de partir, avant de nous quitter. Chaque année, pour me souvenir je relis les lignes que tu as écrites. Et quand je les lis, je revis tous les moments qu’on a passé tous les deux. Tu étais mon grand frère, je t’admirais tant, tu étais mon modèle et tu es partie à cause de moi. Notre famille porte cette perte depuis maintenant cinq ans. Cinq longues années sans toi, et de nombreuses à venir également.
« Lya…. »

Je me retourne. Maman. Tu sais toujours où me trouver ce jour si particulier. Je vais me réfugier dans tes bras, tu es toujours là pour nous réconforter depuis le départ de Fred. Tu sais à quel point j’étais proche de lui, que tous les douze juillet c’est une dure épreuve pour toute la famille. Je me sentais responsable mais tu me répétais que personne n’était responsable de ce qu’il s’était passé. Avec papa tu disais que c’était l’œuvre de votre Dieu qui avait rappelé Fred. Mais moi, je n’y crois pas, je n’arrive pas à y croire et pour cela que c’est toujours aussi difficile.
« Va prendre l’air, profite du beau temps. »

J’écoute son conseil et sors dans le jardin. Le soleil réchauffe ma peau. Ma petite robe bleu flotte doucement derrière moi tout comme mes cheveux. J'aime les robes simples, la simplicité. J'ai toujours été simple même physiquement. De taille moyenne, légère, la peau pâle, un visage doux, rond encadré par une masse de cheveux bruns souvent ébouriffé. Je me soucis peut de mon apparence. Je vois tellement de fille soucieuse de leur apparence, je ne les comprends pas. Je n'ai pas un physique exceptionnel, petite poitrine, hanche et taille fine, fragile et pourtant cela m'est complètement égal . Je m’assois contre le tronc du saule pleureur que nous avons. Je ferme les yeux et me remémore tous ce qu’on nous avons vécu ensemble…

Je devais avoir huit ans, c’était le jour où j’ai découvert mes pouvoirs. Nous étions dans le jardin, tu me taquinais en me courant après. Je riais aux éclats et toi aussi. Mais cela a commencé à m’agacer et j’ai voulu arrêter. Mais tu étais joueur, bien plus que moi. Tu as continué à m’embêter. Tu me chatouillais, ce qui me faisait rire. Mais je voulais que tu arrêtes. Un peu plus loin il y avait un ballon. Je voulais tellement te rendre ce que tu me faisais. J’ai fixé ce ballon qui a fini par voler jusqu’à ta tête. Tu m’as lâché et j’étais morte de rire de voir que le ballon avait bougé tout seul. Tu m’as regardé bizarrement mais tu as souris et tu m’as ébouriffé les cheveux en rigolant. Je venais de découvrir que j’étais différente. Nous avons continué à nous chercher l’un l’autre. Le soir nous avons raconté cela à maman et papa. Ils ont pris cela plus au sérieux que nous. Ils sont protestants croyants et pratiquants. Ils ont d’abord été effrayé mais ils ne pouvaient se résoudre à ce dire que leur petit fille était une enfant du diable alors pour eux ce n’était qu’un signe de leur Dieu. Leur croyance nous faisait bien rire car nous considérions cela plus comme des histoires à faire rêver les enfants. Mais notre petite vie a continué paisiblement.

Face à ce souvenir, un petit sourire illumine mon visage. Ses souvenirs heureux ne me quitteront jamais. Parfois j'ai envie d'enterré cet sensiblerie qui me tiraille depuis cinq ans. Pour limiter, cela j'essaye souvent de m'évader par la pensée, la rêverie. Je me cache derrière mes sourires et ma bonne humeur, je fais semblant et cela marche. J'aime être discrète, ne pas être le centre de l'attention comme certains. Bien que je sois énergique et joyeuse d'apparence, on ne peut pas dire que je sois calme mais je sais m'effacer en tant voulu. Je ne pense pas être lunatique, ni bipolaire, mais il est vrai que je peux changer de comportement assez rapidement quand je le souhaite. Je n'aime pas les conflits, alors je les évite. Je suis surement trop gentille avec tout le monde pourtant je suis rancunière et je peux me montrer désagréable si j'ai envie.

Je me souviens aussi le jour où j’ai reçu ma lettre pour Poudlard. Tu m’as donné une lettre avec sceau bizarre. Tu m’as regardé et tu m’as dit « Dis donc ma petite Lya, je ne savais pas que tu avais un admirateur secret ! ». Je t’ai pris la lettre et je t’ai couru après dans toute la maison avant que maman ne nous arrête. Je l’ai ouverte et je l’ai lu. J’avais du mal à croire ce que je lisais. Je ne croyais pas aux choses surnaturelles, même si je devais avouer que des choses étranges se produisaient autour de moi. J’ai donné la lettre à maman qui fut surprise tout autant que moi. Mais cela expliquait les étranges phénomènes qui se déroulaient autour de moi. Maman a accepté ce qui était sur la lettre. Au début je ne voulais pas partir. Je ne voulais pas te quitter. Mais tu m’as dit que nous nous reverrons pendant les vacances et que tu m’enverras des lettres. Un sorcier est même venu nous expliquer, et m'aider à faire mes premiers pas dans le monde magique. Le départ pour Poudlard a été difficile mais je suis finalement partie dans ce collège ayant une si grande réputation dans le monde sorcier. Et j’ai fini par trouver une deuxième famille, une deuxième maison là-bas avec de vrais amis, avec des gens comme moi. Je peux vivre ma vie d'adolescente là-bas, bon je ne peux pas dire que je sois douée en amour, je suis même une vrai catastrophe mais je n'y pense pas trop.

D’ailleurs, j’allais retournée là-bas une dernière fois, pour ma dernière année. J’aurai bientôt dix-sept ans, la majorité chez les sorciers contrairement aux gens dépourvu de pouvoir magique. A Poudlard j’ai toujours caché ma nature de sang. Je sais que les née-moldus ne sont pas bien vu par certaines personnes alors peu de monde sait que mes parents sont des moldus. Seuls mes amis les plus proches le savent. D’ailleurs je me fais passer pour une fille unique.  Sinon on pourrait me demander dans quelle maison est allée Frederick ou autre. Je ne veux pas parler de mon frère, alors je mens sur ma famille. Et pour le moment, je ne m’en suis pas trop mal tirée. Mais j'aurai aimé à ne pas avoir à mentir, j'aurai aimé que Fred soit comme moi. Qu'il découvre les cours d'histoire de la magie, de potion ou de sortilège. Mais après les qualités de l'école, il y a aussi les défauts. Certains cours ne sont pas géniaux comme la botanique ou l'astronomie.

Ce monde magique s'effondre selon moi de plus en plus. Les forces de Voldemort croissent de plus en plus. Les récents évènements mettent le doute et nous effraient. Que devons nous penser, que devons nous faire ? On nous force à choisir un camp....et si nous ne voulons pas choisir. J'ai choisis la voie de la liberté des sangs. Nous sommes tous sorciers, nous sommes tous pareils et qu'importe nos origines.

Mais aujourd’hui, j’ai du mal à faire remonter les souvenirs heureux. Le souvenir de ton départ me revient sans cesse en mémoire. J’aimerai tellement oublié ce douze juillet 1972. J’avais treize ans et tu en avais dix-huit. Nous étions partis en vacances en famille en Ireland. Nous passions des vacances magnifiques mais tout cela ne dura pas. Une nuit…Une nuit de flammes et tout partie en poussière. Aujourd’hui encore je me dis que tout cela est un rêve mais j’en garde la marque sur mon bras gauche. Une marque de brûlure qui me rappelle que je n’ai pas rêvé. Tout était réel. Le feu s’est déclenché dans la nuit dans la maison que nous louons. La foudre était tombée sur la maison. Le temps que je me réveille tout était en flamme. Je me suis dirigée vers la sortie en paniquant. Je ne vis pas une poutre en flammé tombé sur moi, je ne sentis que tes bras puissants me pousser en arrière. Mais la poutre le toucha le bras gauche mais toi elle t'as emprisonné une jambe. Tu m’as ensuite poussé vers la sortie en me criant de fuir et que tu allais me suivre. J’étais paniqué et je ne voulais pas te lâcher, je ne voulais pas t'abandonner. Une autre poutre commença à tomber et tu me poussas violemment vers la porte et tu disparus derrière la poutre. J’ai hurlé ton prénom autant que mes poumons le pouvaient. Je ne voyais presque plus rien à cause de la fumé. J’étais paniqué, perdue. J’avais peur. Je te cherchais, je voulais te retrouvé. Je sentis deux bras m’attraper et me sortir de la maison en flamme. Papa. Il m’a sorti des flammes mais c’était déjà trop tard pour toi. Tu as disparu cette nuit-là, tu nous as quittés. Papa m’a raconté plus tard, que tu étais retourné dans la maison car je ne sortais pas. Tu étais venu me chercher. Tu es parti à cause de moi. Quand on est revenu à la maison, nous avons vidé ta chambre et je suis tombée sur ce cahier, je n’ai pas pu le jeté, je l’ai gardé et chaque année je le relis. J’ai même répondu à ton message aujourd’hui…Je n’avais pas eu le courage de le faire avant…

« Frédérick…mon Fred. Cinq ans. Tu m’as sauvé il y a cinq ans. Cette nuit-là, j’ai trouvé la réponse à ma question. Cette nuit-là, je me suis sentie comme un monstre. Cette nuit-là, je t’ai perdu. Mais cette nuit-là j’ai réalisé que tu seras toujours près de moi, que tu veilleras toujours sur moi. Cette nuit-là, ton amour de grand frère à sauvé ta petite sœur des flammes. Jamais je ne pourrais oublier cela. Tu seras toujours dans mon cœur où que je sois. Ta petite sœur pense tous les jours à son grand frère partit trop tôt. Je sais que tu veilles sur moi de là où tu es, alors je t’embrasse fort et je continue à penser à toi. »

✎ Prénom/ pseudo : Zuz'
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