✎ Nom : Blakefiel
✎ Prénoms : Maryweather Metherlance
✎ Date de naissance : 13/02/1960
✎ Age : 17ans
✎ Pays de naissance : Angleterre
✎ Sang : mêlé
✎ Ville d'habitation : Leeds
✎ Baguette : Bois de cerisier et ventricule de dragon, 26cm. Idéal pour les sortilège
✎ Camp : L'Ordre !
✎ Epouvantard : Sa sœur grièvement blessée

Attention les yeux, vous ne rencontrerez qu’une seule fille comme Mary dans votre vie…  Sa personnalité est assez complexe et en laisse plus d’un interrogatif. En effet, elle passe de l’hypogriffe au scroutt à pétard en un rien de temps ! Chose certaine, on ne risque pas de s’ennuyer avec elle. Presque toujours de bonne humeur, elle adore faire rire son entourage par ses pitreries. Pourtant, elle reste très susceptible, sans doute à cause de son égo surdimensionné… Elle a donc la répartie facile - et efficace - et n’hésite pas à dire tout haut ce qu’elle pense, ce qui provoque souvent quelques soucis.

Pourtant, elle est loin d'être courageuse bien que téméraire. Suicidaire serait plutôt le mot juste : Dès qu’elle a une idée en tête, elle fait tout pour la réaliser. Le règlement ? Connait pas, c’est quoi ? Demandez donc à son préfet ce qu’il pense d’elle…

Son caractère fort lui a souvent valu de gros problèmes, mais elle n’en reste pas moins chaleureuse : Soyez sûr qu’elle ne trahira jamais un secret et qu’elle sera toujours là en cas de problème car sa loyauté et sa fidélité ne connaissent pas de limite. Lorsqu'elle accorde sa confiance et son amitié à quelqu'un, elle serait capable de soulever des montagnes et peut laisser passer énormément d'erreurs - probablement trop. Elle a énormément de mal à être rancunière car sa nature naïve lui fait penser qu'une personne ne peut pas être foncièrement mauvaise. Même si elle a connu quelques déceptions, cela n'a pas encore eu raison de son éternel optimisme. Après tout, cela fait également parti de son charme !

Elle peut pourtant paraitre distante au premier abord. Cette première impression se fait en fonction de son humeur du moment. Extrêmement lunatique, elle est parfois froide, parfois souriante. Parfois joueuse, parfois mesquine… C’est à vos risques et périls, mais n’oubliez pas qu’il ne vaut mieux pas l’avoir comme ennemie : A partir de là, tous les coups bas sont permis et son machiavélisme n’a d’égal que sa hargne. Elle n'hésitera pas à trouver votre point faible pour vous faire sentir le plus mal possible, avec un sang-froid plutôt terrifiant.

Très fière, elle tachera constamment de masquer ses émotions. Cependant, Mary est un être très sensible et même une chose qui peut paraitre insignifiante sera capable de la toucher. Elle a tendance à tout encaisser jusqu'au moment où elle explosera. Les rares personnes avec qui s'est arrivé ne s'en sont pas sorties indemnes. Alors si vous voulez évitez d'avoir à affronter cette furie, mieux vaut ne pas aborder le sujet de son père ou de sa petite sœur.

Plutôt petite, Mary sait faire jouer ce défaut à son avantage. Elle le dissimule en ayant un physique assez particulier : Tout d’abord, sa manière d’être ! Vous la verrez bien souvent sautiller au lieu de marcher, elle n’y peut rien, elle est légèrement hyperactive... Sauf le matin à vrai dire, où elle traînera des pieds avec une mine exténuée jusqu'à l'heure de la pause.

La première chose qu’on remarque chez elle, en dehors de sa joie de vivre, se sont sans doute ses grands yeux. Vous ne pourrez pas passer à côté puisqu’ils sont d'un bleu qui ne laisse pas facilement indifférent. D’ailleurs, ils pétillent bien souvent de malice. Ses cheveux quand à eux sont assez long, tantôt blonds tantôt roux en fonction de son humeur - plutôt changeante -, et bien souvent détachés car à vrai dire, elle n'est pas du genre à passer trois heures dans la salle de bain pour se préparer. Très naturelle, les artifices tels que le maquillage ou les vêtements voyants ne l'intéressent pas même si elle adore tout ce qui est gadget.

En été, elle possède quelques grains de beauté qui lui donne un charme innocent, ce qu’elle n’est pourtant pas. Cependant, quelques rares individus sont parvenus à colorer ses fossettes en rose, mais ce n'a pas été sans conséquence puisque la demoiselle n'est pas du genre à se laisser intimidée ou embarrassée.

Plutôt svelte, il ne faudra cependant pas vous étonnez si vous voyez son ventre un peu rond en fin de journée : Mary serait-elle gourmande ? Oh, si peu…  Ses formes sont cependant harmonieuses, elle sait cacher ses défauts pour mettre en avant ses atouts : Et oui, il est loin le 90-60-90 ! Mais pas d’inquiétude, la demoiselle sait user de ses charmes lorsqu’elle en a besoin. Avis à la population masculine de Poudlard : Rangez vos cœurs, Mary arrive pour le plus grand plaisir de vos yeux ! Bref, c’est un sacré joli brin de fille, et, vous savez quoi ? Elle le sait.

L’histoire se déroule en 1960 : Leeds, un soir de février assez nuageux. Normal me direz-vous, nous sommes en Angleterre ! C’est ce jour là que Maryweather décida de pointer le bout de son nez, dans le pays natal de sa mère lors d'une visite chez les parents de cette dernière.

Cassie Blakefiel, talentueuse sorcière, était souvent appelée à se déplacer dans la vie de tous les jours, et ce à travers le monde entier. C’est au cours d’un de ces voyages qu’elle rencontra le père de Mary : Nikandr Tsakhov, un entrepreneur russe. D’abord hésitant vis-à-vis d’une vraie relation, l’annonce de la naissance future de Mary fut décisive : Cassie partie s’installer avec lui en Russie, où elle l’épousa : L’année suivant leur union, ce fut au tour d’Agnieszka de naître. D’ailleurs, Mar’ en était ravie : Une petite sœur ! Bien sûr, ce n’était pas à un an qu’elle aurait pu s’en rendre compte… Mais en grandissant, les deux enfants devinrent de plus en plus proches, plusieurs les prenaient pour des jumelles, à cause de leur faible différence d’âge même si leur ressemblance n’était pas fragrante, en dehors de leurs cheveux blonds et de leurs yeux bleus.

Elles grandirent toutes deux dans une petite maison, dans la banlieue de Razan, jonglant entre la langue russe et celle anglaise, qu’elles finirent par connaître parfaitement même si elles mélangeaient parfois les deux langues dans la même phrase.

L’enfance de Maryweather se passa sans trop de heurte. Bien sûr, elle se querellait quelque fois avec sa sœur et n’était pas à l’abri des problèmes de couple de ses parents, mais jamais rien de trop grave n’arriva jamais. Bien souvent, cependant, elle avait surpris un court instant sa mère faire usage de magie, mais n’avait jamais essayé de chercher plus loin car cela avait comme résultat de plonger son père dans une colère noire. Alors, elle mettait ces « visions » de côté et les expliquait en jugeant qu’elle avait du rêver.
Elle avait tendance à souvent s’emporter plus que de raison, à réagir de manière excessive quelque sois la situation. Lorsque sa sœur se blessait, il n’était pas rare de la retrouver encore plus en larme que cette dernière, ou de l’entendre claquer la porte lorsqu’elle surprenait une dispute, mais cela n’avait jamais semblé suspect à qui que ce soit, même si cela se révélait la plupart du temps assez déroutant.

Mais cette vie tranquille devait bien, un jour, prendre fin, ce qui ne manqua pas d’arriver à l’approche de ses 10ans. En effet, alors qu’elle jouait avec sa sœur, cette dernière cassa son jouet préféré. Encore le début d’une stupide querelle, me direz-vous ? Et bien, cette fois-ci, un détail changea. La colère de Mary devait sans doute être plus forte que d’habitude, ses pouvoirs étaient peut-être endormis depuis trop longtemps… Elle en ignore encore aujourd’hui la raison, mais elle ne pu retenir sa magie, et Agnieszka manqua de peu d’en subir de lourdes conséquences. Contre sa volonté, uniquement sous le coup de la colère, une chaise proche d’elle se jeta avec violence sur sa petite sœur. Sa toute petite sœur. Son sang se glaça au même moment, et elle tenta en vain de rattraper l’objet afin de la protéger mais il était trop tard.
Fort heureusement, le destin décida d’être clément, cette fois. La chaise fut déviée, soit par sa volonté, soit par celle d’Agnies, elles sont encore aujourd'hui incapables de déterminer la responsable de cette deuxième utilisation de leurs pouvoirs.
Toutes les deux choquées, elles tombèrent, en pleurs, dans les bras l’une de l’autre. Et cet évènement aurait pu être rapidement oublié, si seulement leur père n’avait pas assisté à la scène. Depuis toujours, il avait refusé de voir la magie comme une chose « naturelle ». Pour lui, c’était forcément malsain, une « punition de Dieu »… Alors découvrir que sa fille était elle aussi victime de cette malédiction fut un calvaire pour lui. Il ne le supporta pas, finit même parfois, parmi ses fréquents excès de colère, par devenir violent auprès de sa femme, qu’il jugeait responsable de tout cela.
Mary devint peu à peu de plus en plus renfermée, mélangée entre une perpétuelle colère et une immense tristesse qui lui semblaient toutes deux sans fin, alarmant chaque jour un peu plus sa mère et renforçant son mal-être.

Près d’une année s’écoula comme cela. Leur vie autrefois paisible devint invivable. Pourtant, Nikandr était au courant depuis le début de leur relation du secret de son épouse, et cette dernière tentait du mieux qu’elle pouvait de faire entendre raison à son mari, sans succès… Alors à bout de force, elle demanda le divorce. Cependant, elle était loin de s’attendre au déchirement que cela allait provoquer chez elle. Car elle n’obtint la garde que de l’une de ses deux filles.
La simple idée de devoir abandonner Agnieszka la rendait malade, et elle se jeta à corps perdu dans de lourdes procédures, sans succès : Rares étaient les juges qui acceptaient d’écouter les femmes de la même façon que s’il avait été question d’un homme…
Maryweather subit cette séparation comme une trahison. Non, ils n’avaient pas le droit de les éloigner, sa sœur et elle, c’était simplement impossible, elles étaient complémentaires. Leurs adieux fut déchirant, et durant tout le trajet qui la conduisit en Angleterre, elle ne put arrêter les lourds sanglots qui semblaient vouloir l’étouffer. Sa mère, toute aussi bouleversée, pleurait silencieusement.

S’en suivirent de biens tristes mois. Les deux femmes durent apprendre à se débrouiller, de retour à Leeds. Mais peu à peu, la douleur s’atténua, même si l’absence persistait. Mary et Agnies ne cessèrent jamais d’être en contact, malgré la distance. Elles s’écrivaient continuellement, s’appelaient lorsqu’elles le pouvaient, se virent même quelques fois, et même si c’était encore largement insuffisant, c’était mieux que rien, elles faisaient avec…

✎ Prénom/ pseudo : Maddy
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