| Sujet: Article de Nathaniel Smiley, Tragédie au Bal des Vautours. Ven 17 Mai - 0:23 | |
| Tragédie au Bal des Vautours. Le soir de noël, en l’enceinte de Poudlard, l’improbable se produisit, la rédaction de la gazette déplore la tragique disparition de Septimus Blackbird, professeur et directeur de la Maison Serdaigle à Poudlard. C’était un professeur juste et intègre, un modèle pour ses collègues, c’était un homme qui aurait du vivre encore de belles années d’enseignement, métier qu’il chérissait tant.
Mais comment sommes nous arrivé à cette tragédie ? A Poudlard, lieu le plus sur du monde, lieu cerné par les Aurors à cause des personnalités politiques influentes présentes, comment est-ce arrivé ?
La Gazette du Sorcier apporte les éléments de réponse et dévoile l’incompétence et le mépris de la sécurité. Le bal était censé réunir les plus grandes images politiques du moment, à savoir les membres du combat de coq opposant ceux voulant destituer Bradley. Celui-ci loin des calculs politiques est resté bien sagement hors de cette arène, préférant le travail à l’apparat. Car disons les choses simplement, ce bal n’était qu’une vitrine où Wilwind montrait qu’elle était la plus forte en sécurité (quel échec !) et où Augustus Blackbird et David étaient opposés à déterminer qui des deux étaient le plus populaire (quelle honte !).
Une Honte, oui ! Alors que le monde sorcier souffre, que les mages noirs envahissent nos rues, nos vies, notre école désormais, les coqs se livrent au combat des chefs. Quelle honte, et la gazette du sorcier ne reculera devant aucune pression pour montrer à quel point ces dirigeants sont en échec par rapport aux nécessités du moment. Tout commença par l’idée qu’une fête dans un climat de peur arriverait à redonner du courage et de l’espoir aux sorciers. Noble cause dont Septimus défendit l’idée au conseil d’administration. Cause qui trouva résonnance en la personne d’Augustus Blackbird venant appuyer la décision jugée sage de son cousin. Mais c’est à ce moment la que la belle cause se transforme vite en duel politique improvisé. Wilwind arrive avec ses Aurors décrétant que même un lutin des Cornouailles ne pourrait passer, merci miss Wilwind, la preuve est faite que l’effet d’annonce est plus votre spécialité que votre compétence à gérer une sécurité en l’endroit le plus sur du monde. Je pense que ces quelques mots suffisent à montrer à notre communauté qu’une retraite de votre part serait la meilleure décision politique à prendre.
Vint ensuite alléché par l’odeur de la publicité le juge David, toujours là lorsqu’il s’agit de prendre quelques voix à son principal adversaire, Bradley. Comment pouvait-il ignorer ce bal alors que le Magenmagot croule sous une montagne d’affaire à régler, le temps de choisir sa tenue de bal valait bien une nuit de travail au Ministère, tout le monde ne saurait avoir la sagesse d’Hadrian Bradley comme d’autre. Je ne citerai qu’en exemple le juge Bartémius Croupton Sr, qui le soir du bal fut le seul à l’extérieur à réagir avec la plus grande diligence et fermeté.
Mais monsieur David préférait sans doute porter secours aux jeunes femmes, dont Blanche Wayne qui par un excès d’humeur s’est mise à jouer à la femme fragile et à supplier pathétiquement pour que les bras du juge David s’ouvrent à sa comédie. Bien risible candidat, dont le principal à savoir moi-même peut certifier de la plaisanterie électorale que représente Julien David. Tout n’est que jeu d’apparence pour cet ancien joueur de Quidditch. D’ailleurs suite à une conversation avec le juge candidat, j’ai bien put m’apercevoir du creux de son programme. Voici les quelques notes prises par mes soins après l’entrevue.
« Le flou, le Juge avoue que son projet ne diffère pas de celui des autres. Devrions-nous penser par ce double langage que le juge qualifie de semblables les projets de ses concurrents ou alors que le projet du Juge est aussi original qu'une paralysie résultant d'un stupefix. Même si nous l'ignorons, par cet aveu, nous pouvons en conclure la pauvreté du contenu de ce que nous proposent le juge et sa manière bien à lui de porter jugement sur le programme des autres. Belle preuve d'impartialité que voila monsieur le Juge.
Une question, quel est le cap du candidat David? Il nous dit, la chasse aux Mangemorts. Merci monsieur le Juge pour cette brillante analyse, un enfant avec un minimum de discernement moral aurait le même programme que vous. La question aurait mérité plus ample approfondissement, malheureusement la dérobade de Julien David coupa court à mes interrogations. » Un écrit qui se passe de commentaire…
Mais notez bien cher lecteur que si nous avions évité l’incompétence de Wilwind et la cupidité manifeste du juge David, peut-être que les services de l’ordre et de la justice aurait été assez efficace pour maintenir un semblant d’efficacité. Mais la politique en ce moment ruine nos espérances et les chefs de département se livrent une lutte acharnée pour avoir la meilleure publicité, avoir la plus belle place au soleil. L’exemple de ce triste constat se trouve sous nos yeux, par excès de gourmandise médiatique David et Wilwind ont oubliés le principal, la réalité. La rédaction exhorte ces deux candidats à prendre acte de leur responsabilité en cette histoire, pour l’intérêt de notre communauté, si fragilisée. Le tragique meurtre aura eu le mérite de lever le voila sur la véritable nature de certains candidats. Je soulignerai également la passivité d’Albus Dumbledore, qui a décliné tout commentaire pour notre gazette. Nous n’avions pas vu un directeur aussi impuissant depuis l’affaire de la chambre des secrets qui avait éclaboussé le directeur Dippet. Tous ses éléments convergent en un seul point le meurtre d’un directeur de maison à Poudlard même, prouvant au monde sorcier à quel point notre communauté est vulnérable. Pour l’affaire en elle-même, se targuant de vouloir faire au mieux, Wilwind et David font leur maximum pour ne laisser filtrer aucune information. Nous pouvons simplement supposer que leur piste équivaut au néant, comme leur capacité à diriger un département et de mener campagne en même temps. Affligeant spectacle.
Nathaniel Elisyphe Smiley. |
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