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Design n°5 le 09/04/2012 par Kyana. Venez voter pour faire gagner votre maison ! C'est toutes les deux heures ici. Dans le Rpg, nous sommes passé au mois de Novembre et Décembre 1976 ! Pour vous y retrouver, consultez le calendrier. |
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WIZARD | HIBOUX |
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▌Age : 36 ▌Parchemins : 569 ▌Points de Rp : 135 ▌Initiation magique : 01/04/2011 | Sujet: la Bataille de Bristol [EVENT] Mar 16 Avr - 4:05 | |
| - Spoiler:
Banlieue de Bristol, 00h40. La huitième ville du royaume s’endormait en cette nuit d’hiver. L’ancien port esclavagiste n’était pas que tourné vers la mer et le fleuve. Sa banlieue s’étendait assez loin dans les terres, jusque dans le bois de Stockwood. C’est dans ce bois que s’étaient rassemblée une étrange et effrayante armée. Des deux cent vampires débarqués fin décembre dans le Royaume-Uni, la moitié était présente aux côtés des mangemorts. Cent vampires, répartis en quatre escadrons de vingt-cinq individus. Le premier escadron, celui des « renards volants » était dirigé par le mangemort connu sous le nom de Lucius Malefoy. Le deuxième, celui des Pipistrelles, était dirigé par Nathaniel Smiley. Le troisième, celui des Molosses, était dirigé par Fenrir Greyback. Le dernier escadron, celui des roussettes, par le doyen du groupe, Crassus, qu’on dit deux fois millénaire. - Spoiler:
Pour assurer la liaison entre les escadrons, ils pouvaient compter sur le « vampire des vallées », l’hypnotiseur-chanteur Blodwyn Bludd, très jeune vampire (à peine cinquante-cinq ans) mais ancien sorcier possédant le talent de faire porter sa voix sur de très longues distances et à des fréquences si subtiles que seuls ceux dont il désire parler peuvent l’entendre. Ce talent chiroptérien, assez unique en son genre, est une des raisons qui rendent Bludd exceptionnel. Mais pas seulement cette raison-là… Chaque escadron s’était réparti également les sept « nosferatu », autrement dit les vampires millénaires, des maîtres bien plus forts que la piétaille vampirique de moins de trente ans. Deux par escadron, sauf le dernier, celui du redouté Crassus, qui se suffisait à lui seul, surtout en compagnie de Bludd. Cette armée était prête à passer à l’attaque. Leur but : massacrer tout ce quartier moldu. Mais ils avaient une autre mission plus précise : trouver la maison des Bretian, et venger le Seigneur des Ténèbres des insultes que le fils de la famille avait prodigués en public. Massacrer en priorité tous les amis de la famille et les anciens camarades d’école primaire du Poufsouffle. Pour que ce quartier serve d’exemple. Que plus personne n’ose prononcer le nom du Seigneur. Mais l’Ordre le savait. Dumbledore avait prévenu ses troupes des risques, mais ils ne pouvaient rester sans rien faire. Le ministère mettra du temps avant de réagir et d’envoyer ses aurors. Certains, cependant, sont peut-être venus, alertés par leurs amis de l’Ordre. La première vraie bataille pour la guerre commence ici, à Bristol, cette nuit du 28 janvier 1977. Les nombreux sorciers de l’Ordre sont présents et, même s’ils ignorent pourquoi cette ville a été choisie plutôt qu’une autre, ils savent quels adversaires ils rencontrent et se sont équipés pour survivre. REGLES : 1. Les chefs de file Lucius, Nathaniel et Fenrir peuvent diriger leurs troupes, et préciser qui ils attaquent ou ce qu’ils attaquent. Ils peuvent faire intervenir les vampires de leur escadron, en partant du principe qu’ils sont obéissants (mais vous pouvez aussi les jouer rebelles, désordonnés, ou avides de sang frais, ce qui pourrait les détourner de leur objectif). Pensez que vous possédez deux « nosferatu » chacun, libre à vous de leur donner le nom et l’âge qui vous convient (entre mille cinq cent et deux mille ans), leur caractère, leurs caractéristiques, et s’ils acceptent l’autorité d’humains… 2. Caractéristiques du vampire, dans le Potterverse : A chaque roman ou film, son vampire. Il est donc nécessaire de fixer les règles du "vampire Alohomorien" : a) C'est un ancien moldu, plus rarement un ancien sorcier. Si c'est le cas, il a perdu sa baguette et n'a pas de pouvoir magique. Des vampires conservant leur magie peuvent cependant exister, c'est le cas de Bludd, mais il sont très rares. b) Le vampire souffre de l'ail, et des croix mais uniquement si celui qui la brandit croit en son pouvoir et met sa foi en elle. Une étoile de David fonctionnerait tout aussi bien. c) Le vampire se désintègre à la lumière du soleil. Pas de chance pour vous, il est plus de minuit et nous sommes en hiver... d) le vampire ne sait pas nager. de même il ne peut franchir un cours d'eau si on ne l'aide pas. Bristol est certes un port, mais nous sommes dans une banlieue résidentielle à quelques kilomètres du fleuve et de la mer. e) Le pieu en bois le paralyse, mais ne le tue pas (vous pouvez oublier Buffy). La décapitation le tue momentanément mais si vous n'éloignez pas la tête, elle risque de se ressouder au corps. Cependant, si vous l'empalez ensuite avec votre pieu, la tête ne pourra pas se ressouder. Le feu lui est fatal. f) Le vampire ne souffre pas du froid. Vous, si. g) Le vampire est plus rapide, plus fort qu'un humain. Ses dents sont ses armes les plus redoutables. h) Plus il est âgé, plus il perd de son humanité et ressemble de plus en plus à une chauve-souris, plus il devient fort et peut acquérir certaines caractéristiques... L'hypnotisme, la faculté de passer par un trou de serrure, la résistance à l'ail, voire pour Crassus, la faculté de détourner un sort d'un revers de la main. Voilà pourquoi les nosferatu sont redoutés. i) Un vampire est méchant (si, si), et réputé sans âme. Il est irrésistiblement attiré par le sang, de préférence humain. Il existe cependant beaucoup de vampires "civilisés", tels Sanguini, mais ceux-là n'ont pas répondu à l'appel de Voldemort. Vous ne serez donc confrontés qu'à des méchants ! j) Un vampire est laid. Et il ne s'arrange pas en vieillissant (cf l'image de Crassus). Il peut prendre figure humaine pour mieux attirer ses proies, mais ce n'est pas son apparence ordinaire. k) Seuls les nosferatu transforment les humains en vampires en donnant une partie de leur sang. Le sang des "jeunes vampires" ne suffit pas à la transformation. S'ils vous vident de leur sang, vous êtes morts sans espoir de retour. 3. Les aurors savent qu’ils affronteront des vampires et des mangemorts, vous pouvez donc les équiper en conséquence. Vous aussi pouvez faire intervenir quelques vampires à vaincre, histoire de vous faire la main. Vous n’êtes pas seuls ! L’Ordre est venu en nombre pour lutter contre cette armée, vous pouvez donc protéger ou assister à la fin d’un membre de l’Ordre... 4. Attention de ne pas décider à la place des autres joueurs si telle attaque a réussi ou non ! Vous ne pouvez non plus tuer ou blesser un personnage joueur sans son autorisation. 5. Il n’y a pas d’ordre de passage, chacun peut poster, du moment qu’il est mangemort, membre de l’Ordre, ou sorcier prévenu par un membre de l’Ordre. 6. Alohomora interviendra régulièrement et au besoin, se servira de la clef du destin pour décider de la réussite ou de l’échec des missions que vous donnerez à vos personnages : protection ou attaque d’une maison, victimes moldues ou vampires. De même si vous sollicitez un arbitrage. 7. Des PNJ peuvent également intervenir : un membre du forum possédant un élève peut endosser l’identité d’un membre de l’Ordre (réel ou imaginaire) pour venir poster. En ces conditions, il faut demander l’autorisation aux admins, et ne pas oublier d’inclure une photo en précisant quel PNJ intervient. En résumé, N'IMPORTE QUI PEUT JOUER . Pour toute autre question, demandez aux admins ^^. Que la bataille commence ! |
| | | | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Mar 16 Avr - 13:27 | |
| THE WAR. "En cette nuit de décembre, une tragédie secoua l'Angleterre, une tragédie qui dépasse notre entendement. La cité de Bristol incendiée, ses habitants massacrés, une bataille, oui une défaite cinglante. Notre résistance, surprise, balayée, dévorée par l'impie. Profitant de l'empire nocturne l'ennemi à frappé et quelle démonstration de force. Ici, aux ruines de Bristol à été signé par le sang un serment, le vœu d'une guerre imminente et féroce. La guerre est déclarée!..."Si l'encre pouvait être rouge, si la plume pouvait être meurtrière, quelle funeste destin ces mots annonçaient le présage. "... Signé Nathaniel Elisyphe Smiley."Et la plume de mauvaise augure s’arrêta, son travail achevé la plume retourna auprès de son maître, un seigneur de guerre.
La cape noire du mage obscur vole au vent de ténèbres, il esquisse alors un rictus malsain, satisfait de son œuvre, enfin... Ce soir fut écrit les lignes qui marqueront à jamais le destin de tout un monde. Nathaniel Smiley ne pouvait cacher alors sa joie. Comment le pourrait-il? L'homme de lettre est maintenant seigneur de guerre, à la tête d'une armée avide de sang. Quelle armée? Peut-on appeler armée un groupe de 25 personnes? Risible me dites vous, quelle ignorance. La au cœur du bois, regardez ces yeux écarlates briller aux faveurs de la lune. Des fils de la nuit, des chasseurs nocturnes, des bêtes assoiffées. Ils n'attendent qu'un geste, ils rêvent de ce moment, ils pensent aux chairs au sang en abondance.
Qu'est-ce qui prédestinait monsieur Smiley à cette barbarie? Absolument rien, lui touché par la grâce du talent des mots, un simple sang-mêlé... Bureaucrate, attiré par le pouvoir, maladroit, sa présence ici dénote avec celle de ses troupes. Brimé et bousculé, voila ce qui fait d'un esprit dérangé, fragile, un véritable nœud de machiavélisme. Pas de regret, aucune question morale ne se pose, seule le résultat compte et ceux qui faiblissent meurent.
Si la horde est disciplinée, la n'est pas la cause de Smiley dont le charisme bien qu'important ne saurait contenir la rage d'une promesse de sang. Ce sont des chiens dont on peine à tenir la laisse. Étrangement les anciens bien plus en proie aux pulsions animales semblent être les plus aptes à calmer les ardeurs des nouveaux nés. Accompagné de deux d'entre eux, le mage noir n'est guère rassuré par ces êtres. Lui n'est qu'une jeune pousse par rapport à ces Maîtres Vampires.
La première des Nosferatu, la plus ancienne après Crassius se nomme Artémis. On la surnomme Perle Beryl Rouge Sang, la Divine Chasseresse ou encore la Belle Écarlate. Vieille de 19 siècles on lui attribue un passé sanglant, singulier. La belle, fille d'un seigneur barbare aurait selon la légende apprit à chasser avec les loups. A elle seule on lui attribue à l'âge de dix-sept ans la victoire et le massacre funeste d'une cohorte de soldat romains. Une sauvagerie née qui attisa rapidement l'intention d'un ancien antédiluvien. La sauvage dit-on à tuée son propre sire un siècle seulement après son étreinte. Alors une route sanglante se dessina, néanmoins celle-ci ne fut point dénué de logique, de style. Jalouse des bienfaits de la civilisation, jalouse des lumières, la Divine Chasseresse n'a eu de cesse de vouloir ressembler aux être dont elle volait la vitae."L"homme chasse pour survivre, j'invoque à mon tour ce droit naturel. Alors je suis humaine, autant qu'un homme, je tue pour survivre."La vitae, source de la vie, la Divine Chasseresse l'avait bien compris. C'est en abusant de ce breuvage qu'elle pouvait alors garder son apparence et ne pas dépérir au fil des siècles. En prenant de véritable bain de sang, la sauvage conservait la beauté d'une fille de barbare. Plus que n'importe quel autre nocturne Artémis fut la plus meurtrière d'entre tous, plus que n'importe quel autre nocturne Artémis fut la vampire la plus traquée, chassée. Mais bien des chasseurs devinrent sa proie...
Alors on prit en cible ses infants, dont la célèbre Comtesse Sanglante Carmilla. Imitant sa Dame la comtesse prenait elle aussi des bains de sang, mais son style aristocratique à toujours vouloir se montrer ne joua guère en sa faveur. Par un détachement conséquent d'auror la comtesse fut finalement abattue.
En cette nuit de décembre Artémis n'a plus de progéniture, il s'est avéré que son gout pour la chasse ne s'était point transmis. Comme si la créature pouvait souffrir de ces souvenirs, la créature est désormais bien plus animale qu'auparavant. Subsiste une faible conscience, des mécanismes civilisés de base, des instincts ancrés dans sa mémoire. Un être froid et destructeur, une Divine Chasseresse.
Maintenant elle est la, auprès d'un mage noir dont elle aimerait presque gouter la chair. Mais dépositaire de tout un clan dont elle doit nourrir les bouches affamées, elle sait quelle est sa priorité. Chasser en meute et écouter les prétentions guerrière de la jeune brindille. Elle, elle chasse en solitaire, elle goute seule ses plats. Elle laissera le plaisir d'écouter le magus à son collègue. L'agilité et la force ne sont pas que ses seules armes, elle peut compter sur un don de télépathie très développé ainsi qu'un contrôle important sur les animaux. Ceux-ci en sa présence peuvent être appelés à la servir, à la défendre. D'ailleurs Artemis ne se sépare plus de ses trois louves. Les seules créatures dont elle pourrait se dire proche.
A droite d'Artemis se situe le véritable leader du clan Pipistrelles. Mais effacé de nature, il a très vite laissé Artémis symbole de son propre clan. Le clan en lui même est au départ une volonté de concentrer le savoir, de condenser les connaissances en une puissance alchimique sans précédent. Il s'agit d'un clan vampirique de savant fou, le repère d'âme perdue en quête d'éternel ou de rédemption.
On nomme ce vampire le Docteur, l'Ange de la Mort. Lui-même ne connait pas son nom... Il est selon ses dires un descendant d'Hérophile, l'un des pionniers de la médecine. Le Docteur conserve d'ailleurs selon encore ses propos les travaux manuscrits d'Hérophile en sa bibliothèque. Pour lui cet ancêtre est une grande source de fierté. A force, le nom du savant est venu se substituer à son propre surnom. Hérophile... Mais oui cet homme, c'est surement lui... Qui d'autre?
Son passé est réellement inconnu, on le pense originaire d’Égypte. Gardien de la bibliothèque d'Alexandrie et féru de science, véritable philosophe il a été selon la légende un grand humaniste. Patient, mais réservé il enseignait alors les sciences, la médecine demeurait néanmoins son art préféré. C'était un grand médecin, un homme reconnu et aimé par les habitants d'Alexandrie.
Mais une folie vint alors frapper à la porte de la cité, une maladie dont le médecin ne pouvait combattre. Malgré ses lectures des travaux d'Hérophile aucun traité ne parlait de cette maladie, le christianisme. Religion naissante, celle-ci annonçait la chute de Rome, celle-ci présageait l'obscurantisme, la mort d'Alexandrie. Haranguant les foules par la haine, voila comment procédait le fanatique, le médecin malgré ses discours ne savait comment apaiser cette folie. Finalement la maladie contamina bien vite les passions, on fit chuter les statuts des anciens dieux et on s'attaqua au lieux de savoir. Ou était la reconnaissance du peuple lorsque le médecin fut piétiné par ces chrétiens, ces malades. Ou était l'intelligence lorsque ces fous ont allumés les milliers de parchemin. Horrifié par la destruction de toute l'humanité du monde, le médecin meurtris serait alors entré dans une rage sanguinaire. Son visage illuminé par le feu qui se propageait, il aurait alors ce soir la assassiné nombre de fidèle de la croix. Sa personne n'avait alors plus rien avoir avec le sage philosophe d'Alexandrie. Il n'était plus que rage et fureur.
En cette nuit il avait oublié son identité, il avait sauvé les œuvres de son maître à penser Hérophile et enfin il avait perdu son humanité de cœur et d'âme. Finalement contaminé lui aussi par la folie, il finit par en épouser le concept. Une existence vide s'ouvrait alors devant lui. Un cœur noirci par la haine le Docteur était connu pour ses crimes perpétrés contre les fidèles des dieux. Il était redouté pour ses recherches occultes, pour sa secte noire qu'il baptisa Pipistrelles. Rassemblant des fidèles autour de sa toge noire, le Docteur prêchait la guérison du monde. La purification de la Terre devait être administré par la saignée de son peuple le plus vile, l'humain. Moldu ou Sorcier, tous devaient périr au nom du salut de ce monde. L'humanité représentait un fléau, une maladie dont le Docteur se devait de soigner les symptômes. Une mission sacrée pour ce vampire de science. Il est connu pour avoir crée la peste noire, la maladie qui selon lui aurait dut dévorer les peuples. L'Ange de la Mort a malheureusement échoué dans cette tentative et malgré une Europe à genoux les disciples de Merlin mirent un terme aux germes infectieux du Docteur. Le vampire de science avait été contrecarré par la magie, ces misérables humains souffrant d'une maladie fort étrange. La magie était-elle naturelle? Comment ce don était-il transmit? Autant de question que le Docteur dut se pencher très rapidement. Par des dissections d'auror il ne remarqua aucune anomalie anatomique dans le corps d'un magicien. Puis avec l'avancée des sciences le Docteur put examiner le sang, qu'es-ce qu'un sang pur? Dans traité d'anatomique d'un Magus le Docteur explique tout, mais ce borne à un échec. Il ne comprend pas comment la maladie se transmet, la preuve en est, ce garçon de sang pur disséqué récemment. Par contre son traité initie des théories visant à guérir le Magus de sa maladie, le rendre moldu deviendrait presque possible... Du moins le Docteur le pense réellement... Un vaccin est en cour... Un vaccin doit voir la jour, la vermine nuit trop gravement les noirs desseins du docteur. Trop souvent Hérophile à dut changer de cave pour échapper à ces rats, trop souvent ses plus grands disciples furent exterminés par les Aurors.
Mais maintenant, avec l’avènement de ce puissant malade de mage noir la situation semble s'être stabilisé pour le Docteur. Il est maintenant capable de préparer convenablement le vaccin, il est maintenant capable de capturer autant de cobaye que nécessaire... Lui l'ancien humaniste, dévoré par la haine, par l’obsession de la guérison.
Au devant de son clan le vampire est stoïque, bien calme. Il porte de vieux vêtements, un long manteau noir, un grand chapeau et ce masque si étrange. Datant de la peste noire, c'était le masque des médecins de la Peste. Ainsi l'Ange de la Mort le conserve en souvenir de son plan de guérison d'autrefois. Rêve que le Docteur n'a pas oublié, Hérophile projette encore de guérir le monde, c'est à ce but que le vampire prédestine les nations, la mort. Mais auparavant Hérophile n'oublie pas les descendants de Merlin, ces anomalies, il leur faut une guérison!
Ce n'est qu'un pacte temporaire avec ce malade, ce Voldemort, lui aussi devra être guéri. Lui aura pour finalité de mourir... Tous... Alors auprès d'Artémis la vampire qui a rejoint son clan il y-a cela 4 siècles Hérophile compte enfin prendre la parole. D'une voix douce, fantomatique le Docteur s'adresse aux troupes. "En cette nuit mes enfants vous goutterez aux chairs, vous soignerez le monde de son virus le plus dangereux. La lune vous regarde, la terre vous offre sa force, la flore vous encourage, cette nuit soyez les médecins!"Puis Artemis prononça à son tour..."Les animaux chasseront la vermine, l'ordre en sera alors bouleversé. Un nouveau monde naitra des cendres et du sang versé."Devant ce spectacle étrange, Nathaniel ne sait plus vraiment quoi dire. Lui le seigneur de guerre. Comment peut-il s'imposer face à des légendes, des meurtriers sans nom, dont la peur de l'ombre à traversé les siècles. "Êtes vous prêt à suivre mes directives, la stratégie dont nous avons déjà discutée...""Ne vous inquiétez point mon ami, tout est déjà en place. Les rats... Infectés par des maladies de choix courent déjà à travers la ville, ils joueront une parfaite diversion.""Une STRATEGIE DE LACHE!""La question est close Artémis." "Quand les rats attaqueront?" "Ils attaquent en ce moment même, infecté par mon virus ils sortent des bouches d'égout de leur repères macabres, ils attaquent les familles, dévorent les enfants. C'est en ce spectacle que les forces d'autres clans interviendront.""Parfait... Parfait... Artémis controlez-vous ces rats?""Je contrôle la meute en partie, ils ne sont nécessairement pas nombreux, une cinquantaine environ. Ils chassent, ils demandent du sang et moi aussi...""On ne peux prendre le risque de perdre le contrôle, vous devrez rester en arrière Artémis." "HORS DE QUESTION! La soif du sang m'appelle.""Ce n'était pas ainsi que nous avions convenu le...""SILENCE BETAIL! Il suffit, Hérophile, j'y vais! C'est une ville déjà pourrie par des rats carnassiers aux dents empoisonnées inutile de faire patienter l'agonie de cette cité.""Je comprends Artémis... Va, achève ces malades..." Aucune réponse, aucune protestation de Nathaniel il était inutile de contrarier Artémis suivie de ces trois louves. D'abord les rats, une attaque insidieuse puis l'attaque des autres clans. Bristol allait devenir le symbole d'une nouvelle ère. |
| | | Who are You ? James Potter
Admin Gryffondor ♣ 6ème année ▌Age : 46 ▌Parchemins : 2649 ▌Points de Rp : 229 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Mar 16 Avr - 23:37 | |
| Lee Salomon RockLuttant pour l'Ordre du Phénix Quelqu’un pouvait-il, mieux que lui, connaître les vampires ?
Ce vieil homme digne, s’appuyant sur sa canne en bois d’olivier, le bois haï des vampires, et possédant un rameau de ce même arbre à sa boutonnière, c’était le légendaire Lee Salomon Rock, que l’on surnommait parfois « the man with the golden wand », l’homme à la baguette en or. Et en effet, sa baguette scintillante était négligemment dans son étui, à portée de sa main droite.
Le vieux sorcier de quatre-vingt-dix ans était un spécialiste reconnu de la race vampirique. Il connaissait bon nombre d’anciens. D’aucuns disent qu’il a tenu bon face au pouvoir hypnotique de Dracula lui-même. Une sorte de complicité avait lié le célèbre vampire au sorcier, qui avait délibérément choisi de ne pas combattre les vampires mais d’en savoir plus sur eux.
C’est en 1915 que Lee avait permis de faire arrêter la chasse au vampire, qui était devenu une sorte de sport national en Angleterre au XIXème siècle. Lui encore qui avait cherché à donner des droits pour les Fils de la Nuit égaux aux vélanes et aux gobelins. En 1937, sa proximité très forte avec ces créatures jugées dangereuses était devenue suspecte. On l’accusait d’avoir été initié au vampirisme et d’en être devenu un lui-même. Ou encore de bénéficier d’une protection magique connu de lui seul, le rendant inmordable. La guerre contre Grindelwald permit à l’homme à la baguette en or de défendre ses projets, en prenant la tête d’une armée de vampires qui luttèrent à ses côtés contre le mage noir.
Après la défaite finale de Grindelwald en 1945, l’aide des Fils de la Nuit fut reconnue et ils purent enfin bénéficier du statut de « créatures partiellement humaines » et d’une loi interdisant toute chasse à leur encontre. Dans leur royaume transylvanien, les vampires purent vivre en bonne intelligence avec les humains, bénéficiant de potions imitant le sang et les libérant du joug de tuer hommes et animaux pour survivre. On inventa même des bonbons au sang, prouvant leur intégration.
Les nosferatu ne voyaient pas d’un bon œil ce sorcier qui s’immisçait dans leurs affaires. Lee savait qu’il était loin de faire l’unanimité parmi les Anciens, ancrés dans leurs traditions millénaires de meurtre et de l’idée stupide qu’ils étaient le dernier maillon de la chaîne alimentaire. Le vieux sorcier en avait rencontré beaucoup, hostiles à ses idées et ce « frère de sang » des vampires faillit mourir plusieurs fois des mains de certains Anciens. Sa grande expérience sur les faiblesses de ces créatures et son talent redoutable de duelliste, allié à son savoir précis sur tel ou tel nosferatu, lui permirent d’en réchapper.
Lee Salomon Rock prit sa retraite en 1961, à l’âge respectable de 75 ans. Il bénéficiait d’une aura de grand réconciliateur pour les uns, de frère de sang pour les autres. Une autorité parfois décriée, souvent idolâtrée, possédant sa carte de chocogrenouilles et un grand manoir où il recevait ses Frères de la Nuit, avec une cave sanguine très bien fournie et beaucoup de cercueils d’amis. Il était aussi redouté par bon nombre de vampires, jeunes et moins jeunes, car cet ancien serpentard avait l’ambition d’intégrer mieux encore ses Frères au monde sorcier, et il éliminait sans remords ceux qui désiraient détruire le travail de sa vie.
Il était parfaitement au courant de la migration des deux cent vampires qui avaient quitté la Transylvanie pour se rendre au Royaume-Uni. Il avait alerté le ministère, qui ne put empêcher la horde de traverser la mer et de débarquer, durant les vacances de Noël. Son camarade Dumbledore et lui ont eu une longue conversation. Il était temps pour lui de sortir de sa retraite. Il n’allait pas laisser détruire son ambition de toujours sans réagir. Il y mettrait tout son immense talent pour protéger les habitants de Bristol et lutter contre les Faux Frères qui se croyaient encore au Moyen-Age.
Il était au beau milieu de la rue, droit et digne ; sa canne, son air imperturbable et sa haute stature le faisant ressembler à un réverbère. Il attendait, ou du moins, il faisait semblant d’attendre, car il psalmodiait des sorts anciens, tandis que les membres de l’Ordre qui étaient sous sa direction s’activaient déjà. Sa baguette dorée, tel un rayon de soleil miniature, luisait alors qu’il ne la tenait pas. Les créatures qui allaient s’approcher des maisons auront de drôles de surprises… |
| | | Who are You ? Regulus A.Black
Élève ♣ Préfet Serpentard - 5ème année ▌Age : 35 ▌Parchemins : 894 ▌Points de Rp : 74 ▌Initiation magique : 21/11/2011 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Mar 16 Avr - 23:40 | |
| Iancu Gordan - vampireJe n'avais pas hésité avant de répondre à l'appel. L'action, le meurtre, le sang, les cris, il n'y avait plus que ça qui me permette de me sentir vivre. Ce mage avait peut-être un nom ridicule, mais au moins, il me donnait de quoi m'occuper, et ces attaques, c'était bien les seules choses qui parvenaient à combler le vide sinistre qui me servait d’existence. Depuis combien de temps je survivais ainsi ? Je ne sais plus bien, j'ai perdu la notion du temps. Je suis jeune pour un vampire, il me semble, je ne dois pas avoir plus de deux-cent ans. Le temps n'a de toute façon plus aucune importance, pas plus que le reste. J'avais déjà commencé à oublier de compter mes années quand j'ai perdu mon humanité et tout ce qui comptait pour moi. Depuis, j'ai vu l'absurdité de la vie, j'ai compris, et le sang devint mon seul allié. Je n'ai pas été toujours ainsi, il fut un temps, j'étais humain, j'avais une femme, une famille, un foyer doux et, comble d'une vie paisible, un chien fidèle et très affectueux. Une vie sans histoire, une vie droite, un travail calme de... de quoi déjà, je crois que je fabriquais des objets en bois. Et un jour, alors que je rentrais chez moi, l'esprit en paix, je ne trouvais qu'une ruine à la place de ma maison. Un incendie s'était déclaré, surprenant ma femme et mon fils, il n'en restait plus rien. J'avais tout perdu, comme ça, sans aucune raison. J'ai compris alors que le destin, l'honneur, l'amour, tout ça n'était que des sornettes, une façon de s'imaginer que la vie a un sens. Mais rien n'avait de sens, ma femme, un modèle d'affection et de douceur, et mon fils, un enfant de cinq ans tout juste, il n'avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit de mal. Où était la justice là-dedans ? Je sombrais dans ma peine, j'étais déjà une ombre errante quand mon chemin croisa celle de ce vampire. Je l'insultais et le provoquait, il voulut me tuer, avait de réaliser que la mort m'aurait été douce, aussi, il préféra prolonger ma pitoyable existence en faisant de moi un être comme lui. Ce qui ne changea strictement rien pour moi si ce n'est que je voyais mon errance se prolonger indéfiniment. Mon âme était morte dans l’incendie de ma maison, j'étais mort en même temps que ma famille, celui que j'étais avait disparu, à un tel point que cette vie me semble parfaitement étrangère maintenant. La seule chose qui me reste familière, c'est ce vide, ce vide constant, lancinant, ce gouffre dans ce qui dut être un jour mon cœur. Je ne vit pas, j'existe. La première fois que je mordis quelqu'un pour me nourrir, ce fut la première fois que je tuais une personne, la sensation fut un réveil pour moi, l'espace de quelques instants, elle me libérait du vide. Et puis il y avait eu ce mage qui nous avait contacté, moi et d'autres errants du même genre. Il nous promis du sang et des batailles, cela me suffisait. Le reste, ces histoires d'humains, de magiciens, de « sang pur », ça m'était profondément égal, on me donnait des victimes, on me donnait un but, tel était mon seul intérêt. Ce soir allait être une bonne soirée, c'était tout un quartier que nous avions à dévaster. |
| | | Who are You ? Fenrir Greyback Mangemort ♣ Fidèle du Seigneur des ténèbres ▌Age : 29 ▌Parchemins : 187 ▌Points de Rp : 65 ▌Initiation magique : 20/03/2013 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Mer 17 Avr - 5:28 | |
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Il attendaient là, dans la forêt de Stockwood, que les ordres soient donnés. Fenrir Greyback avait à lui seul un groupe d'une trentaine de bêtes assoifées de sang, des vampires de la pire espèce. Il ricane, les moldus allaient voir déferler leurs pires cauchemars en cette nuit si sombre, si froide. La lune était haute dans le ciel, elle n'était pas pleine mais pas loin, Fenrir était donc doté en ce soir de certaines particularités du Loup, totalement exacerbée par la lumière blafarde de l'astre. Il était de plus terriblement en colère, il voulait se venger de cet affront qu'il avait subit un jour plutôt, alors quand il avait su que leur cible principale était la famille d'un Poufsouffle, un simple petit et lâche blaireau, il avait éclater d'un rire rauque. Décidément, les moineaux de Poudlard pourraient faire concurrence avec les jaunes et noirs.
- Spoiler:
Ils attendaient, le vent glacial réussissait à apporter quelques gouttes d'eau salée jusqu'à eux, qui venaient s'écraser sur leur visage, irritant les chauves-souris qui étaient avec lui. Fenrir avait sentis les rats partir, sous les ordre d'une chasseresse de la cohorte de Smiley. Il les avait entendu discuter mal grès le vent, il savait que le rédacteur en chef du principal journal du monde sorcier ne contrôlait pas grand chose, mais Fenrir n'allait pas se laisser faire. Il avait longuement discuté avec les deux maîtres vampires, les deux Nosferatus qui étaient venu avec leur cheptel. Ils s'étaient mis d'accord sur une tactique d'attaque,ils étaient si vieux qu'ils avaient essuyés et participés à plusieurs guerres bien avant la naissance du Loup. Mais ce don, ce cadeau lui permettait de se faire respecter par les autres monstres. Sa parole avait force de loi ici-bas, et il pouvait se permettre de critiquer les faits et gestes des uns et des autres.
Bartolomeo Dante ne cessait de regarder Fenrir. Il était impatient. Un esprit tordu et noir, enfermé dans un cors d'homme d'un âge pourtant mûr, gardait à l'intérieur pourtant, toute la vigueur de la jeunesse. Il avait côtoyé le véritable Dante a qui il avait pris le nom, Machiavel et autres Italiens illustres, il ne sait plus quand il avait été mordu mais il avait d'abord été parmi les grands de ce monde un être raffiné, un penseur de l'ombre. Il avait été jusqu'en Amérique, avec Colomb, resté en fond de cale prétextant le mal de mer pour éviter tout contact avec l'astre solaire. Arrivé à terre il avait tenté de constituer un petit groupe de vampires autour de lui mais les amérindiens souffraient déjà de ces maladies transportées par les européens. La conversion en être de la nuit était devenue impossible. Alors Bartolomeo était rentre en Europe, participant à de grands événement mais toujours invisible. Il était un vampire raffiné, respecté par ses pairs mais aujourd'hui il ne restait plus grand chose de ce passé. Un vieux fou qui, selon la rumeur, aurait pu vous faire oublier jusqu'à votre propre nom.
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- Citation :
- "Bartolomeo Dante dans ses premières années de vie d'Immortel. "
Cela fait des siècles qu'il a faim, que cette soif ne peut être étanchée. Alors quand il reçoit une demande possible d'alliance, qu'on lui promet des gorges pleines de sang bouillonnant alors il ne peut refuser, voilà pourquoi il est là aujourd'hui à attendre que Fenrir Greyback fasse le moindre geste. Mais il n'est pas seul, il a amené avec lui d'autres vampires. Il partagera cette merveilleuse nuit avec l'autre Nosferatu, son ami, plus jeune mais tout aussi affamé, Adam Faust. Un ancien français à la force surhumaine et au goût prononcé pour la torture. Il devait avoir le même âge que Dante, même si il paraissait plus jeune mal grès toutes les cloques qui grouillait à la surface de sa peau. Il avait, parait-il, tenté de rester dehors au lever du jour, il aurait tenu plus de cinq minute avant de voir son corps commencer à brûler.
- Spoiler:
- Citation :
- "Adam Faust, le commencement. "
Ils avaient surement choisis leur nouveaux noms ensemble, trouvant l'idée amusante car ils se connaissaient tout deux, ils avaient longtemps voyagé ensemble, vidé des villages entier à deux. Ils représentaient à deux une partie de l'élite des vampires, il savaient se faire respecter et Fenrir appréciait cela.
Les Loup-garous et les chiroptères sont prêt à ce que cette divine comédie commence, que les moldus se réveillent en poussant des hurlements devant leurs pires cauchemars, devant ces êtres tout droit sortis des Enfers. Eux profiteront de ce basculement du monde, de cette immonde catabase. Pour que tous se noient dans un océan de terreur et que le Chaos règne enfin. La Mort était en marche, elle portait des crocs acérés et un masque d'Argent.
"Les rats ont déjà semble-t-il commencé leur travail. Je veux qu'il y ai au moins l'un d'entre vous dans chaque maison, je ne veux aucun survivant, délectez-vous de leur chair, empêchez les de voir le jour se lever. Ce soir nous sommes les plus puissants !"
Déjà les vampires commencent à vouloir pousser des hurlements pour montrer leur assentiment, Fenrir à toujours su haranguer ce genre de personnage, sa parole à toujours fait force de loi de ce côté-ci des créatures.
" Vous commencerez à l'Est, pénétrez dans les maisons, évitez les cuisines, si vous rencontrez des Aurors tapissez-vous dans l'ombre ou dépêchez vous de briser leur baguette. Vous pouvez tuer tout ces sorciers ! Ils vous haïssent mais vous craignent encore plus, profitez de l'effet de surprise ! Séparez-les des autres, crevez leur les yeux. Nous ne ferons aucun survivant ! "
Les créatures jubilaient, les commençaient à vouloir attaquer, ils devenaient de plus en plus bruyant alors Fenrir les fit se taire en élevant la voix.
"Silence ! Ecoutez moi bien, vous êtes sous mes ordres, sous ceux de Dante et Faust, si l'un d'entre vous désobéi ou attaque un mangemort, je l’empalerai avec des pieux en bois, l’éviscérerai et attendrait que le soleil vienne le toucher de ses rayons. "
Le calme était redescendu bien vite, la clameur était devenu chuchotement. Dante en profita pour prendre la parole et s'adressa à Fenrir.
"Qu'allez-vous faire vous ?"
Le loup sourit, dévoilant sa ranger de dents presque aussi aiguisées que celle de son confrère monstre. Il ricana.
" Je vais rendre une petite visite à de la famille."
Faust se redressa de la pierre où il était assis et ajouta:
"Avons-nous carte blanche pour mordre ?"
" Oui, mais laissez moi tout de même quelques individus assez robustes, je compte bien grossir mes rangs. "
Fenrir se retourna, fit face à nouveau à ses soldats de l'ombre, à cette cohorte de nuit et cria:
" Comportez-vous comme leurs pires cauchemars, devenez des molosses, ne lâchez pas vos victimes avant d'être certains qu'elles soient mortes ! Tuez les tous ! Cette nuit le sombre Monde reprend vie, ne laisser pas cette chance vous échapper ! Maintenant dispersez vous ! "
Les vampires disparaissent un à un à travers la nuit. Fenrir commence à vouloir lui aussi bouger. Il hésite encore entre rejoindre Lucius et Smiley ou à se rendre seul chez les Bretian, la famille de cet idiot qui a eu la brillante idée d'insulter le Lord Noir. Mais il peut aussi profitez de cette nuit, il bouillonne de rage, il espère que ce professeur de Poudlard sera là, il lui tranchera la tête. Derrière lui attendent encore les loups-garous, ils voudraient eux aussi profiter de la chasse mais ils ne font rien sans les ordres d'Alpha. Fenrir hoche alors la tête, ses congénères ont compris , ils se ruent à la suite des vampires pour déferler sur la ville. Le Grand Méchant Loup sort sa baguette de sa poche et sourit, Bristol la ville portuaire, nichée entre les eaux sera bientôt à feu et à sang.
Dernière édition par Fenrir Greyback le Sam 20 Avr - 1:40, édité 3 fois |
| | | Who are You ? Alexander N. Romanov ▌Age : 33 ▌Parchemins : 61 ▌Points de Rp : 36 ▌Initiation magique : 09/01/2013 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Jeu 18 Avr - 4:26 | |
| 28 janvier 1977.
Ce soir là je ne trouvais pas le sommeil, aussi afin de m'occuper de façon intelligente, mais aussi car je n'avais aucun cours le lendemain. De fait, depuis une bonne heure je lisais un ouvrage russe sur les réincarnations quand on avait tambouriné à ma porte de façon frénétique. Je doutais qu'à cette heure il s'agisse d'un élève, aucun n'était assez fou pour dépasser le couvre-feu, et quand bien même, ma matière n'était pas celle que l'on préférait et je n'étais donc pas celui que les élèves allaient voir en premier. Une réputation de professeur cinglé qui touchait toutes les générations. Même les sains d'esprit comme moi.
Enfin, tout cela pour dire que j'avais donc ouvert la porte pour me retrouver face à l'une de mes collègues, Pandora Belacqua. Peut-être qu'elle voulait voir Lance Jane et s'était trompée de porte ? Même si là, il y aurait une grosse erreur tout de même.
Malgré la vitesse de ses mots, j'avais compris le principal, une attaque avait lieu à Bristol, il fallait tous les combattants possible afin d'éviter que la ville portuaire ne voit son eau se teinter de sang. Celui de ses habitants. Assez rapidement, alors que la femme partait devant, je prenais un passage secret pour quitter le château plus rapidement et pouvoir transplaner directement sur les lieux. A peu de chose prêt, je me retrouvais sur un vieil homme, vu la pénombre je mettais un temps à le reconnaître.
« Monsieur Rock ? Si vous êtes là... Il y a des vampires ? » balbutiais-je surpris et à la fois horrifié. Pas que j'ai peur, loin de là, mais je pensais plutôt à ce qu'allait ressortir leurs victimes. Bon et puis il y avait aussi mon petit soucis, d'être un peu trop liquide pour mon propre bien.
Autour de nous, bon nombre de sorciers se préparaient au combat. Certains n'étaient pas Auror, j'avais des contacts là bas, mais s'ils étaient ici, je ne doutais pas de leur capacité à se battre de façon tout à fait honorable. Avant de commencer à m'occuper des autres, je me lançais un sort assez complexe, appris lui aussi dans le pays de mes ancêtres et qui était franchement utile pour se protéger autant que possible. Le sortilège partait de mes pieds avant de monter tout le long de mon corps, m'entourant d'une sorte de halo bleuté qui s'estompait une fois que ce bouclier invisible se refermait au dessus de ma tête. Attention, je ne dis pas que ce sort me protégera de tout et n'importe quoi, par exemple, si je venais à prendre un doloris je le sentirais passer, si je me faisais toucher par un avada kedavra, je mourais sur le coups comme n'importe qui. Non, le but de ce sortilège est simplement d'atténuer les effets d'attaques pouvant blesser et surtout, il empêchait le sang de couler, comme une sorte de pansement préventif. J'allais sans doute partir couvert de bleu, mais au moins je n'aurai pas perdu une goutte de sang, donc je n'attirerais pas ces charmantes dents longues pour servir de petit en-cas.
Cela étant fait, les premiers cris se firent entendre, ça avait commencé. Quelques parts, quelqu'un devait être en train de trembler de peur, un moldu sans doute, et bientôt il allait rendre son dernier souffle sous les griffes d'une créature qui ne peuplait jusque là que son imaginaire.
Je m'étais depuis bien éloigné de l'homme qui imposait le respect autrement que par son grand âge, même s'il fallait se battre en groupe, je préférai m'éloigner, vêtu de noir et à la grâce de la nuit, je savais me fondre dans le décors sans faire le moindre bruit... Pour mieux fondre sur mon ennemis. Maintenant nous pouvions le dire... elle était déclarée... This is war. |
| | | Who are You ? David Gustavson Ordre du Phénix ♣ Se bat pour la paix et la justice ▌Age : 29 ▌Parchemins : 230 ▌Points de Rp : 51 ▌Initiation magique : 20/04/2013 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Lun 22 Avr - 6:52 | |
| J'avais rejoins Bristol dès qu'était arrivée l'Appel du Phénix. Des mangemorts se réunissaient pour attaquer la ville, ils avaient, avec l'aide de vampires, l'intention de marcher sur Bristol et plus précisément sur le quartier moldu près de Stockwood. Pourquoi, je l'ignorais encore mais cela cachait sans doute plus qu'une simple sortie "éducative" dans laquelle ils comptaient chasser des moldus.
J'étais arrivé dans les premiers, l'atmosphère était déjà électrique. Cette nuit le monde allait trembler, des gens allaient mourir inutilement. Voilà pourquoi j'étais ici ce soir et je ne regrettais pas d'avoir été tiré du lit, il fallait des gens pour empêcher la tuerie à venir. Il y avait trop de maison à défendre, trop de pavillons, nous n'aurions pas le temps de tous les protéger.
J'avisais un gymnase non loin. Je n'avais jamais essayé le transplannage d'escorte avec des moldus endormis mais il y avait un début à tout et cela pourrait leur sauver la vie. J'en informais les autres membres de l'Ordre présents de mon idée, ils semblaient d'accord et sans attendre de les voir bouger j'avais déjà disparu. J'étais réapparu devant une petite maison assez proche, je saisissais délicatement les deux personnes âgées qui dormaient à poings fermés, inconscientes du risque qu'elles encouraient. Je recommençais ainsi avec des dizaines de pavillons, déposant les habitants de Bristol dans le complexe sportif, ils étaient maintenus au chaud et endormis par quelques sorts pour empêcher ainsi les mouvements de foules. Peu à peu le gymnase se remplissait, l'orée de la forêt avait été totalement évacuée et d'autres sorciers s'occupaient de mettre en place des sorts de protection pour les maisons que nous n'aurions pas le temps de vider.
Une clameur s'éleva dans la nuit, près de la forêt. Ils étaient tous là, cacher, attendant les ordres. Des hurlements commencèrent aussi à se faire entendre. Les loups étaient là, Greyback aussi alors. Sans doute l'héritier Malefoy et même la jeune Black. Ils prenaient grands soins de se cacher sous leurs masques d'argent mais l'Ordre savait qui ils étaient. Je palpais la doublure de ma veste, j'y avait introduit à l'aide d'un sort une dague en argent. J'étais rarement séparé de ma baguette mais si jamais cela arrivait je pourrai me défendre.
Lee Rock était déjà là, avec sa baguette d'Or, préparant les défenses, en matière de vampires je plaçais une confiance absolu en cet homme. Je n'aurais pas aimé être un chiroptère ce soir. Je le saluais d'un signe de tête respectueux. Alexander Romanov était là lui aussi, il était arrivé essoufflé, il avait sans doute été prévenu quelques minutes plus tôt. Je l'appréciais, il était très intéressant et lui aussi tenait la cause que nous défendions à coeur.
" Alexander, j'aurai préféré vous revoir en de meilleures occasions. Mais quoi de mieux que de chasser les monstres ensemble pour renforcer l'amitié ?"
Beaucoup viendraient, du moins je l'espérais, pour empêcher ce massacre. Oak, mon faucon, planait a une dizaine de mètre au dessus de moi, je l'avais emmené car il pouvait se montrer très utile. Il poussa d'ailleurs un cri perçant, il avait repéré quelque chose. Je pouvais discerner dans la pénombre une sorte de grouillement noirâtre. Peu de temps avant que j'arrive, j'avais reçu un message de la part de Rock, nous aurions à affronter le Docteur, un vampire qui utilisait parfois des animaux pour parvenir à ses fins, ils étaient bien là. Des rats. Sans doute porteur de maladies. Ils agissaient de manière singulière, ainsi donc l'un de nos ennemis était capable de diriger ces animaux. J'espérais que ces bestioles étaient sensibles aux sons, car je leur avais prévu une surprise grâce aux informations de Lee.
Oak tentait déjà de les rabattre vers moi, mais ils ne semblaient pas le craindre. D'un coup de baguette je fracturais le macadam en une cuvette que je remplissais de flammes. Ce soir il y aura de la grillade de rongeur aux dîner. Je sortais de ma poche cette vieille flûte qu'un homme m'avait donné. Il m'avait juré que c'était celle du joueur de Flûte de Hamelin, du moins il en était persuadé et j'espérais qu'il avait raison. Si je pouvais détourner l'attention des rats et les diriger vers moi, vers les flammes, j'éviterai l'agonie de plus d'un habitants. Je portais l'instrument à ma bouche lorsque la première note cristalline perça les ténèbres.
Dernière édition par David Gustavson le Mar 23 Avr - 4:33, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Lun 22 Avr - 11:08 | |
| Pandora séchait ses dernières larmes. Elle n'avait pu s'empêcher. Elle avait beau être une lionne courageuse, elle n'était pas inconsciente. La bataille de ce soir serait rude. Plus qu'aucune autre à laquelle elle avait participé. Elle se trouvait au-dessus d'un immeuble, contemplant les Forces du Mal qui se déversait dans la ville peu à peu. Elle avait fait de son mieux. Mais serait-ce suffisant? Aussitôt contacté par Alfred Tinkleton, son ami vampire du Service des Êtres qui parfois espionnait les troupes de vampire, elle avait tenu immédiatement au courant Dumbledore qui avait fait passé le message. Il l'avait prié de contacter des connaissances à elle à l'instant même. Une fois fait, elle était allé prévenir quelques professeurs dont Alexander et Filius. Lance l'attendait dans sa chambre depuis qu'elle avait reçu le hibou venant d'Alfred. Elle n'avait pas voulu le réveiller, mais il était là, la regardant. Elle s'était blotti dans ses bras, cherchant un réconfort, un calme qu'elle avait perdu dès les mots d'avertissement de son ami. Mais elle ne pouvait se reposer là. Elle lui avait dévoilé son plan le concernant.
"Tu es le seul qui puisse le faire, Lance. J'ai besoin de toi. Pourrais-tu modifier un des appareils électriques des Moldus pour prévenir les habitants qu'ils se cachent, qu'ils s'arment, qu'ils aient de quoi se prémunir des vampires avec des croix et de l'ail? C'est très important, cela sauvera beaucoup de vie s'ils sont prévenus. Bien sûr, le Ministère devra tous les faire oublier après, mais le principal, c'est que tous les habitants... enfin un maximum survivent! Notre priorité, c'est leur vie, pas le secret magique. Tu crois que tu peux le faire, honey?"
Pandora savait très bien qu'il y arriverait, mais elle voulait surtout lui faire comprendre l'importance de cette mission, qu'il ne pense pas qu'elle le reléguait à une mission inférieure. Au contraire. Elle avait confiance en lui et savait que seul lui y parviendrait. Elle s'était mordu la lèvre et avait hésité à lui demander de rester en dehors de la bataille. De veiller d'abord sur les Moldus. Elle craignait qu'il refuse. Néanmoins, elle se devait d'essayer.
"Lance, je ne te demanderais pas de ne pas aller combattre avec les autres. Je connais tes capacités, ta bravoure. Mais... j'aimerais que tu fasses attention. Je... je ne veux pas te perdre. Tu es tout pour moi, Lance. Je ne peux pas te perdre. Sinon mon monde s'effondrerait. Je t'en prie, reste en vie."
Elle l'avait ensuite embrassé longuement, tendrement, les joues légèrement mouillé. Puis elle s'était résolue à se détacher de lui, de la protection de ses bras. Elle lui avait prit la main et l'avait relevé du lit en même temps qu'elle. Elle lui avait souri, encore angoissée mais le regard déterminé et lui avait dit :
"Allons-y maintenant! Et comme tu dis souvent : Geronimooooo!"
Ils avaient couru avec lui jusqu'au bureau de Dumbledore pour utiliser un Portoloin. Elle n'avait pas eu le temps de préciser au professeur de Divination, de Sortilèges et de Métamorphoses qu'il pouvait partir plus facilement du bureau du Directeur. Mais ils avaient sûrement trouvé tout seul le moyen. Bien sûr, le bureau était désert. Dumbledore était déjà parti. Ils s'étaient jeté sur le Portoloin rapidement. La sensation était très habituelle pour Pandora. Elle espérait que Lance n'avait pas trop froid, il était parti avec trois fois rien sur le dos. Ils avaient atterri avant la plupart des renforts, dans Bristol. Ils avaient convenus tous d'un point de rendez-vous et déjà les Sorciers se préparaient à la bataille. Pandora avait jeté un œil pour évaluer le nombre de personne venus les aider. Si peu... si peu...
Mais son regard s'était posé plus en détail sur ces gens. Et c'était des Sorciers de talent! Il y avait de l'espoir! Il y avait déjà Alexander, David, Frank, Filius, et Lee! Lee était venu! Son ancien maître, son idole était venu leur prêter son aide. Pandora avait été soulagé de le voir parmi eux. David avait proposé un plan génial pour aider les Moldus. Combinés à ce qu'elle avait pensé et demandé à Lance, cela permettrait de sauver une bonne partie des habitants. Elle avait hoché la tête en souriant et il était parti avec quelques autres. Elle avait chargé Frank d'une mission délicate. Très délicate. Elle espérait qu'il reviendrait vivant. Elle ne voulait pas voir les larmes de son élève Alice Williams, avoir sa vie détruite sur la conscience. Elle avait également confié un plan d'envergure à Filius et lui avait attribué beaucoup de renforts pour sa mission. Pandora avait évidemment été salué son maître prenant quelques consignes, exposant ses quelques idées. La professeur avait ensuite embrassé Lance lui enjoignant de prendre soin de lui. Puis, elle était partie seule, rapidement.
Elle avait transplané dans tous les supermarchés et avait pris tout ce dont elle avait besoin. Elle avait redistribué une partie aux troupes : ail, pieu en bois, hache, couteau puis était repartie avec le reste. Elle avait tout déposé au-dessus d'un immeuble, celui où elle se tenait à présent. Elle avait ensuite transplané dans les lieux de foi et avait expliqué la situation aux prêtres et mères, aux pasteurs, aux rabbins et aux imams. La discussion avait été âpre pour différentes raisons. La première était la question de l'existence de la magie. La seconde était de s'associer à d'autres cultes. Mais certains l'avaient écouté et avaient accepté de croire. Elle les avait ensuite fait transplané jusqu'au gymnase avec elle en transplanage d'escorte. Ils allaient prier et protégé de leur pouvoir religieux les Moldus assoupis.
Elle se trouvait maintenant au moment où la bataille débutait au sommet de cet immeuble. Pas trop éloigné de là où se tenait les Forces du Mal. Elle était prête. Elle avait peur bien sûr, mais elle se battrait jusqu'au bout pour ses idéaux. Pour la vie des habitants inconnus de Bristol. Pour contrer ses gens qui voulaient tant de mal. Pour Lance. Pour sa sœur morte. |
| | | Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année ▌Age : 30 ▌Parchemins : 1393 ▌Points de Rp : 200 ▌Initiation magique : 19/11/2012 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Lun 22 Avr - 13:13 | |
| La bataille de Bristol Beth Bluefields pour l'Ordre du Phénix
Ses deux yeux cristallins fixèrent sa montre jusqu'au dernier instant. Ce soir, il n'y aurait pas de pitié, pas de marche-arrière, et pas de lâcheté. Beth se battrait pour la justice, pour le bien, pour protéger moldus et sorciers quelque soit le prix. Elle donnerait sa vie pour ses idéaux, que l'Ordre du Phénix partageait et qui lui valait sa place sur le champ de bataille. Pas de paroles inutiles, ni de plan farfelu, il faudrait stopper la vague maléfique par la force. La guerre venait de débuter pour de bon, et il était inutile de se cacher à présent. C'était l'heure, et l'Anglaise transplana avec ses confrères jusqu'à la ville de Bristol, où au loin, yeux rouges et crocs acérés se tenaient prêts dans la pénombre. Du haut de ses vingt-et-un ans, Beth avait déjà vu du pays. Sa formation d'Auror n'était pas finie, mais elle était de ces jeunes gens déterminés qui grimpent les échelons par les efforts. Elle n'était pas aussi douée en duel qu'un tireur d'élite, mais était tenace en toute circonstance, ce qui comblait sa timidité. Elle n'était pas rassurée de voir des vampires gonfler les rangs des Mangemorts, car ces créatures assoiffées de sang étaient sans doute pire que les mages noirs eux-mêmes. Elle gardait précieusement une croix en argent à son cou qu'elle tenait de sa mère, persuadée qu'aucune canine n'oserait se planter dans sa jugulaire de ce fait. Elle avait aussi révisé ses sorts, et particulièrement le sortilège « incendio » qui serait fatal à beaucoup de vampires. Il y avait aussi bien évidemment les Nosferatu tant redoutés, mais elle savait que son mentor et chef, Lee Rock, saurait les repousser et nous donner suffisamment de directives pour éviter une tuerie sans résistance. Dans les rues, une fois arrivée avec tous les autres, c'était le calme avant la tempête. Aurors, membres du ministère ou même de Poudlard ; ceux qui avaient des liens avec l'Ordre étaient arrivés en avance, et se tenaient prêts à leur tour. Le silence était pesant et la jeune femme restait derrière le vieux sorcier, baguette en main, qu'elle aurait pu sceller entre ses doigts pour être sûre de ne pas la perdre. La sagesse du mentor lui redonnait confiance, et elle jugeait que son efficacité sur le terrain passerait par une complète maîtrise de ses émotions et un calme olympien. Elle prit une grande inspiration, fermant les yeux, avant de les ouvrir derechef. Elle suivit les directives en restant avec d'autres de ses camarades, qui pour la plupart l'avaient connue quand elle était encore à Poudlard en tant que Serdaigle. Elle ne devait pas être la plus jeune des recrues de l'Ordre, et même si c'était le cas, elle ne doutait pas que sa présence à Bristol apporterait une grande aide dans le camp des forces du bien. Attaquer une ville techniquement sans défense pour y répandre le sang pour une histoire de pureté de sang, d'idéaux condamnables ou de vengeance ; tout ça n'était absolument pas permis. Un grand homme débuta une mélodie portée par une flûte. On aurait dit le champ des braves qui s'en vont à la guerre, ou à la mort... Ils savaient tous quoi faire, tous pourquoi se battre. Bientôt on entendit des mouvements, des ombres portées sur le sol par la clarté d'une lune qui n'était heureusement pas complète. Le drame aurait été de devoir se battre contre vampires et loup-garous transformés dans la même bataille... Elle serra plus fort encore sa croix, fronça les sourcils en voyant arriver cette vague de terreur apparemment très organisée. Les Mangemorts ne se mouilleraient peut-être pas de suite pour laisser leurs sbires jauger le terrain... Ils étaient peut-être plus nombreux que leurs adversaires mais ne disposaient plus de baguette... Ce qui pouvait pour beaucoup causer un certain désavantage. Là, dans la ville endormie, la rousse s'avança encore un peu avec son petit groupe. Il était temps de faire face, pour protéger des femmes, des enfants, des personnes âgées... Des innocents qui n'avaient rien demandé à personne, encore moins à un personnage maléfique et maudit. Voldemort, l'espérait-elle, se mordrait les doigts d'avoir envoyé ses fidèles serviteurs dans une « embuscade » tendue par l'Ordre. Ses manigances n'étaient plus si bien cachées, en fin de compte. « En avant ! Il faut protéger la ville face à ces êtres maudits ! Il ne faut pas reculer ! » |
| | | Who are You ? Lucius A. Malefoy Mangemort ♣ Fidèle du Seigneur des ténèbres ▌Age : 31 ▌Parchemins : 74 ▌Points de Rp : 24 ▌Initiation magique : 24/01/2013 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Lun 22 Avr - 15:06 | |
| La lune brillait, beaucoup plus qu'à son habitude, d'après Lucius Malefoy ou peut-être étais-ce la perspective du massacre à venir qui lui faisait voir la nuit d'une toute autre manière. Cette nuit allait être marqué d'une croix rouge, Bristol allait saigné et cela réjouissait l'héritier des Malefoy. Rien de tel que l'idée de se débarrasser de moldus au sang si impur pour réjouir son âme.
De plus, ce n'était pas une bataille comme les autres, non, celle-là s'avérait bien plus meurtrière et spectaculaire que toutes les autres. Celle-ci marquée le début de la guerre, le moyen de prouver leur suprématie sur ces pauvres moldus. Lucius jubilait déjà, il avait hâte de voir la nuit se colorer de rouge. Cependant, il n'était pas très rassuré, car pour mener à bien cette bataille, le Lord Noir n'avait pas trouvé mieux que des les accompagner de vampires. Ces bêtes sanguinaires, sans fois, ni lois. Lucius n'avait pourtant pas à se plaindre, une nouvelle fois, son maître lui avait montré la confiance qu'il avait en lui en le nommant à la tête d'un de ses escadrons de la mort. Les renards volants, voilà comment ils s'étaient fait appelés.
Malefoy n'était pas seul à la tête de ses tueurs, non, il était épaulé par deux nosferatus, deux illustres vampires, bien plus vieux que tout ce que pouvait imaginer le blondinet. L'un d'eux, se dresser fièrement à ses côté, il ne lui restait plus grand-chose d'humain dans son apparence, à part peut-être, une barbe rousse, dénaturant totalement son visage plus argenté que le reflet de la lune lui-même. Torquil MacLeod, son nom était bien la dernière chose qui lui restait de son ancienne vie, il n'avait jamais voulu le quitter, fier de son rang, qu'il avait souhaité gardé au-delà de la mort. Chef de clan il avait été et chef de clan il était resté. Malgré sa laideur repoussante, ce monstre en tartan jaune imposait une certaine autorité que l'on ne pouvait nier. Il n'avait besoin que de lever un bras pour imposer le silence à tout ces bébés vampires qui se trouvaient derrière lui. Torquil était né il y de cela bien longtemps, quelque part au début du cinquième siècle, à cet époque nul relevé de naissance, même pour les seigneurs, il était donc difficile de dater sa venue au monde. Cependant, il se souvient s'être fait mordre lors d'une bataille, opposant son clan à un autre, bien moins nombreux qu'eux, mais alors que la bataille était presque gagné, il se fit attaquer, par une chose, sortie de l'obscurité naissante, il se souvient même de son cœur s'arrêtant sous les dents de cette ombre. Pendant longtemps, ce chef de clan avait errer, sans vraiment comprendre ce qui lui était arrivé, au bout d'un siècle de déchéance, cet homme robuste avait fini par mesurer toute l'ampleur de ses capacités nouvelles et c'était enfin décidé à les utiliser. À partir de cette date, Sir MacLeod, rebaptisé l'immortel s'imposa comme étant l'un des vampires le plus respecté de son espèce et si l'un de ses semblables osait remettre en doute son autorité, il lui tranchait la tête sans aucun remord. Au fil des années, Torquil avait prit en puissance, au fur et à mesure que son humanité le quitté une nouvelle puissance l'habitait. Découvrant de nouvelles perspectives, de nouvelles possibilité, devenant de plus en plus sanglants, il se vit offrir un don, celui de l'hypnose, lui offrant ainsi la possibilité d'imposer sa volonté à quiconque croisait son regard d'acier.
Lucius avait tout de suite senti cette aura de pouvoirs et avait donc préféré ne pas se mettre à dos l'immortel, tenant trop à sa tête. Torquil n'avait posé aucune contrainte lorsqu'on lui avait imposé un jeune sorcier comme associer, il n'avait point besoin de qui que ce soit pour diriger ses troupes, mais il avait accepté cette alliance et savait ce que cela impliquait. Dans cet histoire, Lucius savait très bien que l'immortel était son meilleur allié, il était le roc solide capable de les diriger tous. Un sentiment de pouvoir lui monta à la tête lorsqu'il se dit que c'était lui qui le dirigeait lui. Enfin, ça il préféra le garder pour lui, le vampire était pour le moment de bonne volonté il ne tenait pas à faire tourner le vent.
- Spoiler:
Le deuxième nosferatu qui l'accompagnait était beaucoup moins enclin à suivre les ordres d'un simple sorcier, se considérant comme un être supérieur, elle avait tout de même accepté de se joindre au rang du Seigneur des Ténèbres, pour cette nuit tout du moins dans l'idée de se construire sa propre armée, des nouveaux-nés transformés par ses soins obéissants au moindre de ses gestes pour pouvoir transformer cette minorité de buveur de sang en majorité écrasante.
Angel était ce que l'on pouvait appeler une beauté slave, ses cheveux d'un blond nacrée se mariait parfaitement à sa peau de porcelaine. Elle avait presque gardé son apparence humaine, à part ses yeux d'une intense cruauté au aurait presque pu la confondre avec une jeune moldu, peu commun pour un vampire, elle expliquait son étonnante longévité par son régime alimentaire, elle se nourrissait essentiellement de sang de nourrisson, le sang le plus frais possible, la jeunesse en concentré c'était donc ça qui la rendait aussi humaine, sacrifier des bébés, totalement paradoxal. On ne connaissait pas son vrai prénom, on se contentait de l'appeler Angel, son pseudonyme lui venant de son visage d'ange démoniaque. La blonde avait été transformé il y a bien longtemps, fille de paysan, elle avait survécu à sa famille, prise sous son aile par une baronne au mœurs bien étranges, elle était devenue peu à peu le monstre qu'elle était aujourd'hui. Car un monstre, elle en était bien devenue un malgré son apparences et c'était peut-être même la pire de tous, elle ne reculait devant rien pour assouvir sa soif, elle était prête à décimer des familles entière, comme on avait décimé la sienne pour répondre à ses pulsions. Elle était difficile à dompter et refuser par dessus tout être diriger par des hommes. Elle aussi avait hérité d'un don, qu'elle avait obtenue après de long siècle, ayant maintenant, presque 1700 ans elle était capable de commander son ombre, qui prenait une consistance toute nouvelle, devenant ainsi capable de saisir des choses ou même des être tout en gardant ses caractéristiques initiales, Angel pouvait donc grâce à cela s'infiltrer dans des maisons sans toucher à la porte et sans même bouger de sa place, s'évaporant dans la brume telle un nuage de fumée.
Lucius avait bien compris qu'Angel ne supportait pas l'autorité masculine et en fin manipulateur il s'était adapté à la situation, préférant faire croire à la jeune femme, pas si jeune que ça, que ses idées venaient d'elle et non pas du lui, bien entendu il avait du déployer tout ses talents pour arriver à ses fins, car on ne manipulait pas quelqu'un vieux 1700 ans aussi facilement qu'un jeune homme de 40 ans, mais son expérience et aussi certainement la vanité de la vampire avaient fonctionné et même si parfois un frisson glacé parcourait la nuque de Lucius lorsque se posait sur lui – et en particulier sur sa jugulaire – le regard affamé d'Angel, il gardait confiance en ses capacités, après tout si Voldemort lui avait confié cette tâche c'était qu'il savait qu'il en était capable et Malefoy n'avait pas l'intention d'échouer.
Déjà un frisson d'impatience parcourait les vampires qui se trouvaient derrière eux. Lucius n'allait plus pouvoir les tenir longtemps, leur soif de sang frais allait bientôt être plus forte que le charisme naturelle du jeune sorcier. Il devait faire vite, s'il ne voulait pas que les troupes ne se dissipent. Il jeta un coup d’œil du côté des Pipistrelles – nom plutôt comique – dirigés par Smiley, la première partie du plan avait été mise en place, les rats étaient partis, C'était bientôt au tour des vampires de faire leur entrées. La guerre allait bientôt commencé, un sourire carnassier se dessina sur le visage de Lucius. Il se tourna vers ses troupes pour pouvoir les admirer, il n'était qu'une petite cinquantaine, mais il savait très bien que c'était suffisant pour pouvoir faire beaucoup de dégâts, des litres de sangs allaient coulé ce soir et ce n'était pas pour lui déplaire.
« Un peu de patience frère d'arme, je sais que vous mourez d'envie de croquer à pleine dents dans ses gorges bien chaudes » une vague d'excitation parcouru l'assemblée « il vous en sera donné l'occasion n'ayez crainte, tout ce que vous voyez devant vous est un cadeau que l'on vous offre, mais n'oubliez pas nous avons un objectif commun l'éradication de tout ces moldus, aucune pitié ne sera toléré. »
Il laissa ses mots raisonnés à travers le groupe de vampires qui se trouvait devant lui, finalement, il arrivait aussi bien à parler à des vampires qu'à des sorciers, ce n'était pas si compliqué que ça, à part peut-être l’appréhension que l'on puisse vous sauter à la gorge à tout moment, en plus.
« Cependant, n'oubliez pas que les aurors risquent de venir vous déranger bien vite, restez sur vos gardes et ne prenez pas de risques inutilement et surtout tuez-en le plus possible, ils ne valent pas mieux que tout ses moldus. Ah et un conseil, si vous voulez de la nourriture rapide, accédez directement aux chambres, ces pauvres naïfs ne se doutent de rien et doivent tranquillement dormir dans leur lit. »
Lucius se mit à rire d'un rire à vous glacer le sang, rapidement rejoins par l'Immortel et contre toutes attente par Angel, qui apparemment aimé la vision des choses du blond, bien plus que son cou.
« Une dernière chose, nous attaquerons par l'est, attendez mon signal. »
Malefoy scruta l'obscurité, à la recherche d'un geste lui indiquant qu'il pouvait lâché la meute. Ce fut tout d'abord les Pipistrelles qui s'élancèrent avec en tête Artémis, puis les Molosses ne tardèrent pas à les suivre. Lucius jeta un œil à ses deux collaborateurs, Angel avait l'air plus déterminé que jamais et l'Immortel était prêt à donné l'assaut, Lucius n'eut besoin que de lui adresser un signe de tête pour qu'il lance de sa voix grave.
« Hold Fast ! »
Signal pour toute sa troupe de s'élancer, tels des ombres dans la nuit, plus terrifiant encore que ce que l'on aurait pu imaginer. Lucius resta en retrait, un sourire satisfait sur le visage, il avait une autre mission à accomplir et pour se faire, il se décida à rejoindre ses deux confrères. Il aurait très bien pu transplaner et effectuer ce travail sans rien dire à personne, mais il savait très bien que les autres auraient pu faire pareil et comme il ne tenait pas à se faire voler la vedette il préféra partager, c'était bien plus sûr. Son visage orné d'un masque d'argent, il s'avança vers la silhouette d'un autre mangemort, sans un bruit. Il lui semblait que c'était Fenrir qui se dressait devant lui, mais il n'en était pas vraiment sûr, dans toute cette cohue, rien n'était vraiment clair, de toute manière, il avait bien l'intention d'aller chercher le deuxième ensuite, alors qu'il s’agisse de Smiley ou de Greyback n'avait pas beaucoup d'importance.
« Prêt pour la deuxième partie du plan ? On devrait partir maintenant, le temps que nos amis à grandes dents face leur travail, les aurors auront tendances à se concentrer sur eux, ils n'ont aucune idée de notre cible on devrait avoir quelques minutes devant nous. »
L'héritier des Malefoy caressé déjà sa baguette de bois noir entre ses doigts, impatient de pouvoir s'en servir, ne craignant aucunement de devoir se servir de sortilège impardonnables, ça n'aurait pas été la première fois. La lune éclairait toujours le ville de Bristol, qui commençait à se réveiller dans ce cauchemar bien réelle qu'était le début d'une guerre qui ne les concerné pas vraiment. |
| | | Who are You ? Lance M. Jane. Professeur ♣ Etude des moldus ▌Age : 31 ▌Parchemins : 228 ▌Points de Rp : 88 ▌Initiation magique : 07/10/2012 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Lun 22 Avr - 16:49 | |
| La nuit avait plutôt bien commencé. Lance avait pu passer la soirée avec Pandora, depuis l'anniversaire de Sirius, ils avaient essayés de se retrouver de temps en temps et cette nuit-là avait été l'un de ces moments. Les deux tourtereaux avaient finis par s'endormir dans, tranquillement, dans les bras l'un de l'autre, lorsque Pandora reçu un hibou, Lance n'y prit pas garde de suite, le cerveau encore embrumé par le sommeil. Seulement lorsqu'il vit le visage de sa belle changer, le sommeil le quitta immédiatement, sans demander son reste. Elle n'avait pas vraiment prit le temps de lui expliquer et c'était presque aussitôt volatilisé. Elle lui avait simplement dit qu'une chose horrible allait se passer et avait laissé la lettre qu'on lui avait envoyée, Lance se permit d'y jeter un coup d’œil, pour mieux comprendre et son visage blêmit lui aussi lorsqu'il lut les quelques mots inscrits sur le parchemin. Il n'en croyait pas ses yeux, Alfred n'avait donc pas mentis la dernière fois qu'il l'avait croisé, les vampires étaient belle et bien en train de se rassembler et pour attaquer Bristol en plus de ça.
Sans plus attendre, Lance se rhabilla rapidement, fit revenir quelques objets importants de sa chambre et se prépara à combattre, car il n'avait pas l'intention de rester au château à attendre que les choses se passent, sans lui. Non, la vie de dizaines de moldus innocents étaient en jeu, là-bas à Bristol et Lance Maël Jane ne s’appellerait plus ainsi s'il était capable de rester là sans rien faire. Lance n'était peut-être pas le meilleur sorcier de la région, mais il se débrouillait pas mal avec une baguette à la main et, surtout, il était prêt à mourir pour ses principes, ce qui le rendait encore plus dangereux. Seulement, cette fois-ci il ne devait pas oublier qu'il avait Pandora, fini le « plus rien à perdre » aujourd'hui il pouvait perdre gros, mais il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir foncer au combat et savait très bien qu'elle ferait pareil.
Cependant, lorsqu'elle revint et qu'elle vint se blottir dans ses bras, il ne préféra rien dire dans un premier temps, profitant de ce moment privilégié, conscient du fait que ça pourrait être le dernier, contrairement aux apparences, Jane n'était pas si bête que ça et il était capable de prendre conscience de certaines choses. Lorsqu'elle se décida à parler, il l'écouta attentivement, elle voulait qu'il mette en pratique ses connaissances sur les objets moldus pour les prévenir. Ce n'était pas bête comme idée et ça pouvait éviter beaucoup de morts, seulement fallait-il trouver le bon appareil. L'air de rien, le professeur d'études des moldus se mit à cogiter, retournant dans son esprit tout les objets succeptible de faire l'affaire, ainsi que tout les techniques qu'il connaissait pour les faire fonctionner. Il déposa un baiser sur son front pour la rassurer.
« Tu as raison, je vais travailler là-dessus, ça ne devrait pas prendre trop de temps si je trouve le bon appareil... »
Lance continuait à réfléchir, il devait trouvé le bon objet s'il ne voulait pas se faire inutilement repérer. Pandora lui demanda de faire attention, ce qui lui rappela une nouvelle fois que cette fois-ci il avait quelque chose à perdre, ce qui lui serra le cœur, il ne voulait pas faire de peine à Pandora, il tenait beaucoup à elle. Quand elle eut fini, il vint la serrer dans ses bras, l'embrassant, essayant de la rassurer comme il pouvait, la professeure de défense contre les forces du mal n'était pas aussi dure que ce qu'elle laissait paraître et ça Lance, l'avait bien comprit.
« Ne t'inquiète pas pour moi, je n'ai pas l'intention de me laisser avoir aussi facilement, puis n'oublie pas, moi aussi j'ai séjourné en Transylvanie, je sais comment combattre les vampires » dit-il en tapant sa poche intérieur qui cachait un crucifie en argent qu'on lui avait offert lors de ce dit voyage. « Fait attention à toi, surtout, je serais capable de tuer tout les vampires de la région si l'un d'eux osait s'en prendre à toi. »
Il était bien décidé à protéger tout ces moldus, il était hors de questions de laisser ces vampires agir impunément. Un petit sourire apparu sur le visage du brun lorsque Pandora lança un géronimo, qu'il reprit lui aussi, histoire de se donner du courage. Alors qu'ils couraient jusqu'au bureau de Dumbledore, Lance s'arrêta, demandant à Pandora de l'attendre quelques secondes, à peine cela dit qu'il se mit à courir le long du couloir pour accéder à sa chambre, fouillant sans ménagement ses armoires, il en sortit un transistor encore en bonne état, ainsi qu'une dague en argent et une croix fait dans ce même alliage, il fourra tout dans ses poches, magiquement agrandit avant de recourir dans l'autre sens attrapant la main de Pandora au passage pour se diriger à toute vitesse vers le portoloin qui les attendait.
Ils faisaient partis des premiers et Lance espérait grandement que d'autres sorciers allaient venir se joindre à eux, ils étaient si peu nombreux qu'il se demandait s'ils allaient réussir à contrer les vampires, il les connaissait bien et savait aussi que ce n'était pas chose aisé de s'opposer à leur soif destructrice, ils allaient avoir besoin de renforts s'ils ne voulaient pas se faire massacrer. Pandora était venue lui demander une dernière fois d'être prudent, il en profita avant qu'elle parte pour lui glisser le pendentif en argent autour du cou, déposant un baiser sur celui-ci au passage.
« Si tu es en danger ou si tu as besoin d'aide, pense à moi en le touchant et je viendrais te chercher, d'accord ? Promets-le moi et n'oublie pas, le plus important avec les signes religieux c'est la foi. Si tu crois en moi, rien ne pourra t'arriver avec ça autour du cou. »
Finalement, il la laissa partir, espérant de tout son cœur, que pour une fois l'une de ses inventions fonctionne et qu'il puisse savoir si elle était en danger. Une fois la brune partie, Lance sorti le transistor de sa poche et se mit un peu à part, histoire d'avoir toute la place nécessaire pour pouvoir le bidouiller comme il le fallait. Il n'avait pas beaucoup de temps, sa baguette faisait des étincelles de toutes les couleurs, alors que les aiguilles de l'appareil s'emballaient. Il devait transformer son récepteur en émetteur et en plus de ça, il devait forcer toutes les radios des environs à s'allumer, pour pouvoir émettre dans toutes les maisons du cartier. Puis, s'il arrivait à faire ça, il n'y avait plus qu'à espérer que les gens entendent leur radio et surtout qu'ils la prennent au sérieux, ce qui n'était pas du tout gagné.
Au même moment, un faucon passa au dessus de nos tête et Lance eu une idée, chose peu étonnante il est vrai, mais il fallait tout de même le remarquer, il se leva d'un bon et se dirigea vers la personne qui semblait être son propriétaire. Il essaya de garder son calme et s'adressa à lui.
« Bonsoir, voilà, j'aurais besoin de l'aide de votre faucon, je vous explique. J'essaye de transformer cette appareil là-bas, un objet moldu, en une sorte de gros émetteur dans le but de prévenir le plus de moldus possible pour qu'ils puisse se préparer et s'armer le mieux possible. Ça pourrait être un plus pour nous, ils ne tiendront certainement pas longtemps face à des vampires entraînés, mais ça nous laisse au moins le temps d'aller les secourir, les moindres minutes gagnées son précieux et peuvent sauver des vies, alors vous êtes d'accord ? Je ne lui ferait pas de mal, je voudrais juste lui jeter un sort minime, qui ne l'affectera même pas, juste qu'il me servira en quelque sorte d’antenne c'est lui qui déclenchera toutes les radios du coins.»
Lance resta avec sa baguette à la main, espérant que ce sorcier accepte sa demande, c'était le moyen le plus simple et le plus rapide d'attendre tous les récepteurs du cartier, il fallait qu'il dise oui. Le professeur le regardait, alternant parfois avec le transistor qui était resté à côté, il devait faire vite, des bruits commençaient déjà à se faire entendre du côté de la forêt, les êtres de la nuit n'allaient pas tarder à pénetrer dans les maisons de ces innocents moldus et ce n'était pas du goût de Lance. |
| | | Who are You ? James Potter
Admin Gryffondor ♣ 6ème année ▌Age : 46 ▌Parchemins : 2649 ▌Points de Rp : 229 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Mar 23 Avr - 3:01 | |
| Publius CrassusL'histoire du Nosferatu romain Publius Licinius Crassus Dives, simplifié en Crassus, observa le début de l’attaque, menée par les pipistrelles et l’impatiente Artémis, ainsi que par les molosses. Son groupe de « légionnaires » comme il aimait à le penser, restaient en retrait, prêts pour la troisième vague d’assauts. La seconde était menée par Macleod, le highlander que Crassus détestait. Mais pourquoi le Grand Maître l’a-t-il fourré dans ses pattes ?
Contrairement à beaucoup de ses congénères, le nosferatu se souvenait parfaitement de sa vie d’avant. Imaginez le fils de la plus grande fortune de Rome, le fils du général et consul Marcus Crassus. Un enfant né dans la meilleure des domi, né dans la classe sénatoriale, qui pouvait avoir tout ce qu’il désirait.
Il suivit l’enseignement du grand Cicéron, et une fois son adolescence passée, il seconda César lors de la Guerre des Gaules. Il affronta maints gaulois, son inexpérience au combat lui faisant faire des erreurs stupides, mais le général César avait confiance en lui, et avec le temps, Crassus n’a pas déçu ses attentes. Devenu pleinement adulte, il se maria en 55 avant Jésus-Christ, avec la magnifique Cecilia Cornelia, tandis que son père devenait consul. Le bonheur parfait. Le temps aurait dû s’arrêter cette année-là.
Avide de gloire et de titres, il quitta la Gaule en 54 pour rejoindre son père en Syrie. Gêné de ne pas avoir eu de victoire militaire, contrairement à César, et peut-être pour gagner l’estime de Publius, Marcus Crassus s’attaqua à l’Empire parthe, réputé inattaquable. Aux confluents du Tigre et de l’Euphrate, les Crassus père et fils tombèrent dans un piège. Le 9 juin 53 eut lieu la très grande bataille de Carrhes, complètement oublié de nos jours, alors qu’elle a été un évènement considérable pour Rome et le monde antique.
Avec ses cavaliers, Publius Crassus avait chargé les archers parthes, qui s’enfuirent. Il eut le tort de pousser son avantage et de poursuivre les fuyards. Les lanciers et cavaliers parthes n’attendaient que cette erreur pour écraser les romains et leurs alliés. Accompagnés de sorciers et de vampires du désert, les parthes défirent la cavalerie romaine, et, comble de l’infamie, le chef des vampires mordit Crassus pour l’empêcher de se suicider avec ses généraux, rien que pour voir l’étendue de sa défaite et ne pas lui épargner cette honte.
Mordu, vaincu, attaché, Crassus pleura comme jamais il n’eut l’occasion de le faire. Les vampires du désert l’emmenèrent partout où les défaites romaines eurent lieu, lui donnant juste assez de sang pour survivre, le protégeant des rayons du soleil, alors qu’il cherchait à mourir, à disparaître de ce monde. On le força ainsi à assister à la reddition et à la décapitation de son propre père, et on le força, affamé, à boire le sang paternel directement par le cou coupé.
Durant des mois, il subissait ainsi son calvaire, mais il avait retrouvé une motivation : un général romain avait trahi son père et provoqué sa reddition. Le traître Cassius. Il vivait maintenant pour se venger de lui et pour retrouver Cecilia Cornelia. Profitant de moments d’inattention, il réussissait à attraper et à se nourrir de rats et d’autres créatures. Il eut assez de forces pour se détacher, et s’enfuir, non sans avoir pris de quoi survivre dans le désert et ses dangereux rayons. Il regagna Jérusalem, où il apprit la victoire de son maître César sur les gaulois. Il fallait qu’il retrouve son maître et sa bien-aimée, Cécilia.
Il lui fallut des mois pour revenir en Gaule. César ne le crut d’abord pas, rejetant son ancien élève, puis il finit par se laisser convaincre. Il lui apprit que la trahison de Cassius lui a été ordonné par Pompée, qui avait épousé Cécilia… La rage de Publius fut grande, sa soif de vengeance amplifié par son envie de sang humain. Il lui fallait Pompée et Casisus ! En janvier 49, César franchit le Rubicond à la tête de ses troupes, avec Crassus, ombre de son maître, répugnant à se nourrir de citoyens romains et vampirisant des gaulois chevelus. Pompée eut vent de l’avancée de son ennemi et du mort-vivant qui l’accompagnait. Il s’enfuit en Egypte en 48, avec sa famille, dont la belle Cécilia. Qu’à cela ne tienne ! César et Crassus se sont embarqués à leur tour pour le pays des pyramides ! Mais le sort s’acharnait sur le vampire : sa vengeance sur Pompée lui a été enlevée, le général ayant été assassiné pour raisons politiques, sur ordre du pharaon. Ivre de rage, il déclencha la guerre entre Rome et l’Egypte, ce qui arrangeait bien le calculateur César… Crassus tua le pharaon, le vampirisant sauvagement, et César en profita pour installer sur le trône la sœur du pharaon décédé, une certaine Cléopâtre…
Il fallut des mois à Crassus pour retrouver Cecilia Cornelia, en 48, dans une des nombreuses plantations de Pompée, en Italie. La jeune femme de vingt-cinq ans avait attrapé une maladie mortelle. Elle crut qu’il venait pour l’emmener dans l’Hadès, eut quelques mots doux avec son ancien mari puis mourut dans ses bras. Trop jeune pour la transformer en vampire, il ne put que pleurer la perte de son épouse, impuissant.
Désespéré.
Il retourna en Egypte avec le corps de la défunte, pour la momifier et garder son corps intact. Il croyait naïvement que lorsqu’il serait assez vieux pour, à son tour, transformer les humains, il pourrait la ramener à la vie. Fidèle à césar, il fut aux premières loges durant tout l’Empire romain, soutenant les héritiers de son ancien maître, se faisant un point d’honneur à ne vampiriser aucun citoyen romain, et rendant parfois visite à la tombe de son épouse.
La peste du christianisme était arrivée. La chute du paganisme ne coïncidait pas avec la chute de l’Empire romain, mais dans la croyance de Publius, les deux étaient liés. Il lutta ardemment contre cette nouvelle religion, n’hésitant pas à attaquer les romains chrétiens, oubliant son code d’honneur, s’initiant aux religions orientales pour gagner puissance, force, mysticisme, pour sauver l’Empire, l’œuvre du fils de son maître !
Après cinq cent ans d’efforts, l’Empire romain s’effondra. Mais cette fois, Publius ne pleura pas. Transformé par ses différentes expériences, il avait peu à peu perdu son humanité. Il s’assuma complètement en monstre. Plus de barrières, plus de règles, plus de Rome. Il s’attaquait à tous ces barbares, massacrant durant trois siècles, ne transformant personne, parce qu’aucun n’était digne de l’accompagner, ni même de le servir. La venue de Charlemagne lui donna un mince espoir. Finalement, ses barbares, ses Francs, voulaient eux aussi restaurer l’Empire romain ? Son espoir ne dura que quatre-vingt ans, et encore ! Déçu, il comprit que son ancien Empire ne renaîtra jamais. Il ne se laissa plus prendre au piège lorsque le Saint Empire romain Germanique fut créé, au douzième siècle. Mais il voulut croire que c’était peut-être le temps de réveiller sa promise.
En l’an 1158, il déterra la momie et tenta de lui faire boire son sang de vampire millénaire. Cela n’eut bien sûr aucun effet. Un mort est bien mort, et nul ne peut revenir à la vie. Cela faisait plus de mille ans que le vampire attendait ce moment, et de nouveau, des larmes réussirent à couler sur le visage déjà déformé de Publius. Cérémonieusement, il inhuma de nouveau la sépulture de sa bien-aimée, lui jurant de trouver un autre moyen pour la faire revenir.
Il n’y avait qu’un seul moyen à ses yeux : la magie noire.
Durant quatre cent ans, le vieux vampire se documenta, s’adressa aux plus grands, vampirisa des sorciers, espérant que les dons magiques étaient transmissibles par le sang. A défaut de posséder une baguette, il connaissait des sorts par cœur, leurs effets, leurs ingrédients. Il comprit qu’il ne pourrait jamais jeter de sorts, quel que soit le sang qu’il buvait, mais que d’autres pouvaient le faire pour lui… Il se mit en quête des reliques de la Mort, plus particulièrement la pierre de Résurrection. Il laissait un sillage de mort sur son passage, et il comprit qu’il devait se protéger des sorts qu’on lui jetterait. Malgré sa puissance, malgré sa force, et même si un Avada Kedavra ne lui faisait pas plus d’effet qu’une piqûre de moustique, il souffrait d’un Endoloris, il pouvait se faire manipuler par un Impero, et cela malgré son âge avancé. Il travailla près d’un siècle à son endurance. Au seizième siècle, il était paré ; il arrivait à détourner des sorts avec les mains. Sa peau, transformée cette fois par la magie noire, était une véritable armure qui le protégeait même de la morsure du feu. Seul le soleil lui était encore et toujours intolérable.
La chasse aux sorcières du dix-septième siècle et le Secret magique de la communauté sorcière causa énormément de souci au vieux vampire. Comment trouver des artefacts magiques si les sorciers se cachaient ? Le conte de la belle et la bête, en 1757, lui donna une idée : A Paris, Il prit plusieurs mages français en otage, les menaçant de mort s’ils n’ensorcelaient pas son miroir, lui permettant de trouver ce qu’il désirait. Si la Bête du conte possédait cet objet magique, pourquoi ne l’aurait-il pas, lui, qui est si monstrueux, et qui est aussi à la recherche de sa Belle ?
Le résultat combla et déçut à la fois son espérance. Ainsi fut créé le miroir du Rised. Hypnotisé par la vison de Cécilia, vivante, toujours aussi jeune et belle, Crassus ne put bouger, et il resta longtemps à la contempler, oubliant ses otages qui s’enfuirent vite. Ainsi il resta, se détournant parfois de la vision de son épouse pour se nourrir légèrement. Rien ne put l’arracher à cette contemplation, durant plus de trente ans.
Plusieurs coups de canon firent trembler sa maison et finit par l’arracher complètement à sa vision. La Révolution Française commençait, et les têtes commencèrent à tomber. Au début, Crassus vit cela comme une aubaine, la nourriture était plus aisée à trouver. Mais la manie de la guillotine ne le rassura pas. Et si, malgré son épiderme très résistant, cette machine infernale réussissait à le décapiter ? Il valait mieux ne pas prendre des risques inutiles. Il dut se décider à faire comme un vulgaire aristocrate français : fuir en Belgique ou en Angleterre, et abandonner son cher miroir qui le retardait à ressusciter sa promise.
Il s’embarqua en Angleterre, et il y vécut un siècle, toujours à la recherche de la Relique de la Mort et de magie noire. Un roman attira son attention en 1818… Frankenstein. Et si les techniques modernes lui permettaient de faire ce que la magie noire lui refusait ? Après l’Angleterre au dix-neuvième siècle, l’empire d’Allemagne était plus en avance que les autres pays au niveau technologique en ce début du vingtième siècle. Le nom d’Empire le rendait nostalgique… Il repartit donc pour le continent, vers ces barbares germaniques. Il fut présent lors de la montée d’Hitler, du nazisme et de la défaite sous les bombardements. La technologie qu’il avait encouragé n’était pas du tout celle-là. Les bombardements détruisent les corps, suppriment tous les habitants, impossible de se nourrir décemment ! La guerre le fit émigrer en Transylvanie, où il rechercha l’aide de ses semblables vampires.
Il fit la connaissance de Lee Salomon Rock, qui crut voir en lui, malgré son physique de chiroptère, une lueur d’humanité. Crassus respecta cet humain sorcier, qui pouvait enfin lui faire reprendre contact avec la magie, qu’il avait abandonné depuis cent cinquante ans. Il s’allia donc avec le sorcier pour convaincre les autres vampires qu’il était possible de vivre en bonne intelligence avec les humains.
Mais en 1976, un autre sorcier vint lui faire une offre beaucoup plus alléchante… Ce Lord Voldemort cherchait, comme son nom l’indiquait, à s’affranchir de la mort, à percer ses secrets. Et à ramener Cécilia ? Le but de sa longue vie, deux fois millénaire, allait-il être atteint ? S’il y avait la moindre chance pour que ce soit possible, il fallait le tenter. Crassus le nosferatu, le troisième plus puissant et résistant d’Europe après le Grand Maître et le Maître, retourna donc en Angleterre ce Noël 1976. Et le voici, actuellement, ce 28 janvier 1977, à attaquer Bristol. De nouveau général, comme contre les Gaulois et les Parthes. Tuant pour la vie. Tuant pour son amour perdu.
Pour Cecilia.
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| | | Who are You ? David Gustavson Ordre du Phénix ♣ Se bat pour la paix et la justice ▌Age : 29 ▌Parchemins : 230 ▌Points de Rp : 51 ▌Initiation magique : 20/04/2013 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Mar 23 Avr - 3:43 | |
| J'étais à peine revenu de ma première fournée de maison vidée que j'aperçu Pandora, Alexander ainsi qu'un autre homme, Lance Jane je supposais, celui qui embrassait ma vieille amie. J'attendais que l'homme soit partis pour aller la serrer dans mes bras. Elle méritait d'avoir trouvé quelqu'un, j'étais heureux poue elle mais ce soir elle risquait aussi de le perdre et je n'osais imaginer le chagrin que cela aurait pu lui causer. Elle ne méritait pas de perdre à nouveau des personnes qu'elle aimait.
J'expliqua à nouveau mon plan, Pandora expliqua le sien et déjà les membres de l'Ordre et autres combattant s'activaient. Nous allions sauver la vie de plusieurs personnes et c'était cela qui importait le plus. Oak volait au dessus moi, il n'avait encore rien repéré de particulier. J'attendais, échafaudant un nouveau plan lorsque le petit ami de Pandora vint à ma rencontre, je l'avais observé s'affairer autour d'un transistor. Il souhaitait l'aide de mon faucon.
"Mauvais jour aurait sans doute été plus approprié Monsieur Jane. Un émetteur avec un transistor moldu, voilà une brillante idée. Vous avez raison, il vaut mieux mettre toutes les chances de notre côté."
Je finis ma phrase en sifflant Oak qui descendait en piqué avant de venir se percher sur mon bras. Je modulait quelques sons avec ma bouche, parlant sa langue pour être parfaitement sûr qu'il me comprenne. Je lui enjoignait d'exécuter les Ordres de l'homme à côté de moi. Il piaillait en retour pour me montrer qu'il avait compris. Oak était un rapace des plus intelligents, il s'envola pour aller se poser sur l'épaule de mon interlocuteur tout en prenant soin de ne pas enfoncer ses serres profondément dans la peau de son nouveau perchoir.
" Faite comme bon vous semble, il vous écoutera. Prenez soin de vous et faite attention, je ne voudrais pas que vous mourriez avant d'avoir atteint votre but. Pandora en aurait le coeur brisé. "
Je commençais à m'éloigner. Cette nuit nous allions sans doute attendre que les monstres se montrent et le froid se faisait déjà mordant. Je réajustait d'ailleurs mon écharpe lorsque j'interpella à nouveau le professeur de Poudlard.
"Couvrez-vous, la nuit va être très glacée et le froid mordant !"
Je lui lançais une veste en réprimant un sourire, tirée de ma poche extensible ne sachant si il en avait déjà une après tout, cela pourrait toujours lui servir. Oak planait encore au dessus de moi lorsqu'il repéra les rats.
Après mon petit concerto, j'avais délaissé ma flûte de Hamelin, je crois bien que cela avait fonctionné. Les rongeurs semblaient avoir disparus mais je n'avais pas pris le temps de vérifier, j'étais monté sur le toit d'un bâtiment environnent lorsque j'aperçu Pandora sur le toit d'un autre. Je lui envoyais mon patronus pour être certain qu'elle puisse entendre ce que j'avais à lui dire. Un aigle géant de Haast, aujourd'hui quasiment disparu, sortit dans un éclat argenté de ma baguette . Lorsque le roi des aigles la rejoint c'est ma voix qui parlait à travers lui.
"Pandora, cela te dit de devenir des maîtres de l'air pendant quelques temps, j'ai entendu dire que les vampires avaient du mal à voler contre le vent. Offrons leur nos meilleures courant d'air ! "
Je savais qu'elle comprendrait de quoi je voulais parler. Nous avions appris ce sortilège ensemble lors d'un de nos voyages communs, grâce à une tribu constituée essentiellement de marins qui avait l'habitude de jouer avec le vent pour en avoir toujours des favorables lors de leurs périples. Les chauves-souris n'attendraient jamais les pavillons si nous unissions nos force.
J'attendait sa réponse espérant qu'elle puisse m'aider. Je ne transplannais pas directement vers elle au cas où durant le laps de temps où je bougeais l'attaque était lancée. Après cela je rejoindrais surement Alexander que j'avais vu se faufiler à travers les ruelles et le sombres, il était sans doute partis se battre en première ligne et je comptais bien aller stopper les ténèbres à ses côtés.
Du haut de l'édifice je pouvais voir cette jeune sorcière rousse serrer sa baguette à s'en blanchir les phalanges. Ma vue était aiguisé, même la nuit, sans doute parce que je vivais seul avec mon faucon. Elle semblait avoir peur mais elle était aussi très déterminée. Elle était là pour se battre et tenir, j'espérais qu'elle passe la nuit. |
| | | Who are You ? Fenrir Greyback Mangemort ♣ Fidèle du Seigneur des ténèbres ▌Age : 29 ▌Parchemins : 187 ▌Points de Rp : 65 ▌Initiation magique : 20/03/2013 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Mer 24 Avr - 19:26 | |
| Fenrir avait finis par se diriger vers Lucius Malefoy, il avait été étonné de voir que celui venait d'ailleurs à sa rencontre. Il lui demanda si il était paré pour la seconde partie du plan, ce à quoi le Loup sourit, ils allaient laisser les vampires vider de leur sang les moldus pendant que eux allait faire payer la stupidité d'un blaireau. Il jeta un regard sur les alentours, tout était encore bien trop calme de leur côté mais les choses ne tarderaient pas à devenir vraiment intéressantes d'ici peu. Le soleil était encore loin de se levé, leur armée de vampire aurait tout le loisir de sévir jusqu'à l'aube. Il reporta son regard sur l'héritier Malefoy qui se tenait à ses côté.
"Belle soirée n'est-il pas ? Je crois que ces idiots d'Aurors et ces traîtres à leur sang de l'Ordre ne sauront jamais quelle était notre véritable cible avant la mort des Bretian. Ils se sentiront tellement impuissants devant l'ampleur de notre attaque qu'ils mettront du temps à s'en remettre. C'est comme cela lorsqu'on a trop de coeur... Mais cela leur confère un goût encore plus intéressant selon certains. Quant à la famille de l'idiot, j'espère juste qu'ils sont bien chez eux. D'ailleurs rejoignons-nous Smiley ou allons-nous directement chez nos futurs jouets ? "
Fenrir ricana. Il avait hâte de torturer pour le plaisir, juste pour les entendre les supplier. Et les moldus allaient mourir à cause de la stupidité de leur fils, quand ils l'apprendraient ils mourraient en le haïssant. cela promettait d'être vraiment hilarant. Il avait gardé son calme devant les vampires mais il commençait à se remplir de rage au fur et à mesure que les secondes s’égrenaient. Qui plus est, il avait sentis à travers les embruns l'odeur de cette charmante femme, Miss Pandora Bellacqua, mêlée avec celle du professeur de Poudlard qui lui avait retiré Boucle d'Or avant qu'il n'en ait terminé avec elle. Lorsqu'il avait sentit sa présence les pupilles du Loup s'étaient dilatées, comme lorsqu'un prédateur à enfin repéré sa proie et quand ils en auraient finis avec la famille du blaireau il irait faire une percée dans les rangs des sorciers qui espérait, naïvement, pouvoir s'opposer à eux. Et il massacrerait cet imbécile, il le noierait dans son propre sang, il le dépècerait, il l'anéantirait pour avoir osé s'opposer à lui.
Oui, Fenrir Greyback avait des envies de meurtres ce soir et les moldus avaient l'intérêt de se montrer plus qu'amusant.
"Je suppose que nous n'avons pas de marche à suivre particulière, on les tues, on signe notre cadeau et c'est fait ? Ne croyez-vous pas que la tête de ses parents dans une jolie boite pourrait marquer encore plus celui qui à proférer des insultes à l'encontre du Seigneur des Ténèbres si jamais il survit ?"
Le loup attendait l'assentiment de son confrère, il jubilait intérieurement. Les vampires allaient faire le plus gros du travail malheureusement mais ils leur laisseraient forcément deux ou trois sorciers dans les rangs adverses, une jeune femme à terroriser, un homme à éviscérer... Le loup se demanda alors ce que pouvait bien faire Bellatrix Black en ce moment, évidemment il savait qu'elle comptait donner une bonne leçon au petit blaireau mais il ignorait si le plan s'était déroulé comme prévu.
"Des nouvelles de Bellatrix ? J'ai appris que le sang-de-bourbe qu'elle compte malmené à un petit frère, il doit surement être ici, me laisserez-vous m'amuser un peu avec ? A défaut de pouvoir me jeter dans la mêlée avec ma meutes, j'espère bien trouver cette nuit qui à si bien commencé toujours à mon goût..."
Les deux Mangemorts avançaient, ils allaient chercher Smiley. Fenrir enviait les Nosferatu, eux allaient pouvoir élargir leur rang alors que lui aura le droit de torturer que trois pauvres moldus peut-être déjà mort à leur qu'il était si jamais un vampires avait visité leur maison.
Des cris percèrent la nuit, les vampires avaient sans doute déjà fait leurs premières victimes ou alors il s'étaient heurter aux sorciers de l'Ordre du Phénix. Mais cela n'avait pas une grande importance pour la suite du plan, les Bretian étaient les plus importants, quelques dommages collatéraux ne serviraient qu'à augmenter le côté dramatique de la chose. Fenrir respira un grand coup, il discerna cette minuscule odeur, fine pellicule de sentiment, cette chose qui vous prenait aux entrailles pour vous donner envie de fuir. Oui, la Peur était bien là et leurs ennemis en étaient remplis. |
| | | Who are You ? Mana O'Neill ▌Age : 31 ▌Parchemins : 108 ▌Points de Rp : 30 ▌Initiation magique : 17/06/2011 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Jeu 25 Avr - 10:42 | |
| Mana sentait une boule de panique monter en elle depuis qu'elle savait. Vampire. On l'avait prévenu, on lui avait même demandé si elle voulait vraiment venir. Son interlocuteur avait tout de même spécifié que chaque combattant en plus était une chance de plus vers la victoire. Mana avait peur, pourtant elle s'était sentie comme insultée et blessée qu'on puisse douter de sa présence.
Vampire. Elle avait passé la majorité de sa vie à fuir ces êtres qu'elle qualifierait de monstre. Et en ce samedi 28 janvier elle se préparait a aller à leur rencontre. Son instinct de survie lui criait de partir et de laisser les autres se débrouiller. De toutes les personnes présentes ce soir-là, elle devait être l'une des seules que les vampires traquaient. Pourtant elle était bien là. Elle sentait à l'instant même la légère odeur iodée qui lui arrivait aux narines juste après une légère brise. La mer, un allié précieux contre les vampires, était à la fois proche, mais aussi bien trop éloignée.
Elle caressa les pieux, fermement maintenus autour de sa taille et bien en évidence. La sensation du bois d'olivier poli la rassurait. C'était les seuls artefacts qu'elle avait emporté pour se défendre avec une épée, et sa baguette magique. Il y avait bien longtemps qu'elle ne croyait plus qu'au pouvoir du feu et d'une tête décapitée pour battre efficacement un vampire. La jeune femme s'était débarrassée de sa cape de sorcier qui pouvait la gêner plus qu'autre chose. Pour l'occasion elle avait revêtu une tenue moldu. Dans ses nombreux voyages, elle s'était rendu compte que c'était la tenue la plus adaptée au combat, en ce qui la concernait.
Elle tourna la tête pour observer un bref instant les différents participants. Dans la frénésie, elle reconnut un homme : Lee. Depuis longtemps elle connaissait son existence et son militantisme pro-vampire. Pour beaucoup il était un grand homme, pour Mana ce n'était qu'un utopiste qui recevait des ronds de jambe de la part des vampires parce qu'il leur offrait une entrée dans le monde sorcier. Tous les deux avaient déjà échangés leurs idées là dessus, aucun n'avait fini par admettre que l'autre avait raison. Elle lui fit un bref hochement de tête. Au moins il n'était pas totalement aveuglé par l'amour qu'il portait à ses petits protégés.
Un vacarme se fit entendre, au loin, depuis la grande étendue d'arbre. Mana se dit que la bataille venait de commencer. Elle ne savait pas si elle allait en revenir, si elle allait à nouveau voir l'aube. Elle n'avait qu'une seule certitude : elle était à sa place. Elle allait protéger les moldus menacés par les vampires. Elle allait empêcher que des enfants deviennent orphelins, comme elle l'avait été des années auparavant.
Mais son angoisse était toujours présente. Au fur et à mesure que les secondes passaient, elle appréhendait sa première rencontre avec les vampires. Ironique n'est-ce pas ? Ou, au contraire une chance, en trente deux ans d’existence elle n'avait jamais été en face d'un vampire. Elle s'était évertuée à les éviter de son mieux.
Mana n'eut pas a attendre longtemps avant de voir son premier vampire.
Parmi la multitude de vampires présents se soir-là, il y en avait un seul qu'elle ne voulait absolument pas croiser. Elle ne savait pas comment elle pouvait réagir à sa vue et elle ne tenait pas vraiment à le savoir. Quand elle vit le premier vampire, les battements de son cœur accélérèrent, un afflux sanguin lui monta à la tête et elle sentit qu'elle avait une énorme bouffée d'angoisse.
Pourtant la couleur des cheveux du vampire qu'elle aperçut au loin lui apprit très rapidement que ce n'était pas l'être craint. Mana avait peur que sa voix flanche, pourtant elle se devait de lancer le sort convenu par un mot d'ordre pour signaler la première vague.
Elle murmura à peine les deux mots qui composaient le sort, sa baguette pointée vers le ciel. Deux étincelles rouges en sortirent et s’élancèrent dans le ciel.
Essayer de cacher leur présence aurait été idiot. Leur odorat et leur ouïe sur-développés devait déjà les avoir orienté dans cette direction.
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▌Age : 36 ▌Parchemins : 569 ▌Points de Rp : 135 ▌Initiation magique : 01/04/2011 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Ven 26 Avr - 6:53 | |
| Récapitulatif Côté mangemorts : Les mangemorts Nathaniel Smiley, Fenrir Greyback et Lucius Malefoy, tous trois masqués. Ils ne participent pas au combat. Les Pipistrelles, groupe de 25 vampires, dirigé par les deux nosferatu : Artémis la divine Chasseresse, accompagnée de ses deux louves et commandant aux animaux et Hérophile le docteur, spécialiste des maladies. Ils représentent la première vague. Une troupe de rats contaminés par Hérophile est dirigée par Artémis vers les maisons et les combattants. Iancu Gordan, vampire, au groupe encore indéterminé. Les molosses, groupe de 25 vampires, dirigé par Bartolomeo Dante, ancien compagnon de Dante et de Christophe Colomb, et par Adam Faust, à l’apparence jeune mais adorant la torture. La meute de Fenrir Greyback, loups-garous d’apparence humaine et sans baguettes, mais violents et nombreux. Ils sont partis à l’assaut avec les molosses, ils représentent la seconde vague. Les renards volants, groupe de 25 vampires, dirigé par Torquil Macleod, dit l’Immortel, écossais pluriséculaire adorant couper des têtes, ainsi qu’ Angel, beauté blonde se nourrissant de préférence de sang de bébé. Cette troupe attaque par l’Est et pourrait prendre l’Ordre par surprise. Les roussettes, groupe de 25 vampires, dirigé par un seul nosferatu mais le doyen, le romain Publius Crassus, assisté par Blodwyn Bludd, le "vampire des vallées" capable d'entrer en communication avec n'importe qui. Ils représenteront la dernière vague mais ne participent pas encore au combat. Côté Ordre du phénix : Lee Salomon Rock, grand spécialiste des vampires, à la mystérieuse baguette dorée. Alexander Romanov, vêtu de noir et se fondant dans la nuit, prêt à fondre sur ses ennemis. David Gustavson, pratiquant le transplanage d’escorte. Il a évacué la plupart des maisons avec les membres de l’Ordre et a installé les habitants dans un gymnase. D’autres sorciers ont installé des sorts de protection sur les maisons qu’ils n’ont pas eu le temps d’évacuer. Gustavson se sert de flammes et d’une flûte pour griller les rats et empêcher leur avancée. Puis, il fit souffler un grand vent avec Pandora pour ralentir l’avancée des vampires et des animaux restants. Pandora Belacqua, qui a redistribué une provision d’ails, de pieux, de haches, de couteaux. Elle est allée voir les prêtres, imams et rabbins, certains sont au gymnase et le protège de leur foi. Actuellement, Pandora est au sommet d’un immeuble, en train d’observer les mouvements des ennemis. Lance Jane, qui accomplit l’idée de Pandora de construire un appareil émetteur permettant de prévenir la population pour qu’elle s’arme et se défende. Grâce à un sort jeté sur le faucon de Gustavson, Oak, il pourra émettre de très loin. Beth Bluefields, apprentie auror de 21 ans, déterminée à protéger la ville. Mana O’Neill, toute nouvelle membre de l’Ordre, qui signala la première l’arrivée des vampires dans la banlieue résidentielle en jetant des étincelles rouges. N’oublions pas les autres membres de l’Ordre, dont Filius Flitwick et Minerva MacGonagall. La plupart des membres de l’Ordre sont présents, certains en première ligne, d’autres cachés et prêts pour la seconde vague. Les vampires sont arrivés dans Bristol, l’affrontement commence. |
| | | Who are You ? James Potter
Admin Gryffondor ♣ 6ème année ▌Age : 46 ▌Parchemins : 2649 ▌Points de Rp : 229 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Ven 26 Avr - 10:04 | |
| Lee Salomon RockLuttant pour l'Ordre du Phénix Tel le roc inclus dans son nom, le vieil homme ne bougeait pas plus qu’un pilier. Lee Salomon avait conscience que la guerre des sorciers commençait ce soir. Et par des vampires, embrigadés par les mangemorts. Comment tout ce qu’il aimait, serpentards et vampires, pouvaient-ils ainsi s’acharner à détruire ce qu’il a mis tant d’années à construire ?
Serpentard avait été sa deuxième maison. A onze ans, lorsqu’on lui mit le choixpeau sur la tête, en ces temps reculés de 1895, le jeune garçon d’alors avait redouté que l’étrange couvre-chef l’envoie à Gryffondor. Certes, il était courageux, mais il jugeait que le courage sans un grand projet ne servait à rien, et lui, Lee, avait de l’ambition. Le choixpeau, heureusement, le détecta et l’envoya dans la maison des vert-et-argent.
Lee n’avait aucun préjugé envers les rouge-et-or, si ce n’est qu’ils agissaient sans réfléchir, et qu’ils n’avaient pas conscience que la ruse pouvait épargner bien des efforts. C’est à Poudlard qu’il rencontra un gryffondor, de trois ans son aîné, qui le fit réviser ses opinions : Albus Dumbledore. Voilà quelqu’un d’ambitieux, de réfléchi, et pourtant représentant des lions. Sans éprouver une amitié débordante, lié en grande partie au sentiment de supériorité d’Albus, ils avaient tout de même développé une estime mutuelle.
Après s’être plus ou moins perdu de vue durant trente ans, chacun s’occupant de sa vie sans se mêler de l’autre, ils renouèrent contact pour s’opposer assez violemment sur Grindelwald : Albus pour le défendre, Lee pour s’y opposer. La philosophie du « plus grand bien » révulsait l’ancien serpentard défenseur des vampires. Les deux sorciers en étaient venus au duel de baguette. Malgré son talent, Lee perdit. Les deux hommes ne restèrent pas ennemis longtemps. Albus se rendit compte de son erreur et finit par changer de camp. Ils remportèrent ensemble plusieurs batailles, dont la dernière, en 1945, vit la victoire d’Albus sur Grindelwald.
Camarades d’école, frères d’armes, Dumbledore et Rock se mirent à correspondre pour ne plus perdre le contact. Cela n’a jamais été l’amour fou entre les deux élèves des deux maisons opposées, mais au moins ils ne s’opposaient plus et leur estime l’un envers l’autre s’était renforcé.
L’ancien serpentard était réputé sage et visionnaire selon certains, complètement fou pour d’autres. Ce descriptif convenait aussi à Dumbledore, pour des raisons différentes : l’un soutenait les droits des vampires, l’autre des moldus. C’est sans beaucoup hésiter que Dumbledore proposa à Lee une place à l’Ordre du Phénix. Place qu’il refusa.
Pourquoi ? Lee répugnait d’obéir à Albus, car il savait ce que le pouvoir entre les mains de son ancien camarade n’a pas donné que de bonnes choses. Sans avoir le génie du directeur de Poudlard, Rock voulait servir de contre-poids, de conseiller, d’ami mais en parlant d’égal à égal, et non en tant que membre de l’Ordre face au créateur de l’organisation. De plus, Rock était déjà lié aux groupes de vampires, qui auraient peut-être vu comme une négligence ou comme un aveu de faiblesse que le défenseur de leurs droits se subordonne à quelqu’un comme une goule. L’avilissement, chez les vampires, ne se pardonne pas.
Lee Salomon Rock n’est donc pas un membre de l’Ordre. Il se définit comme « membre humain des vampires ». Et s’il est ici ce soir, c’est pour éliminer tous les traîtres vampires qui viennent détruire l’ambition de sa vie. Tous ceux qui se prennent pour des animaux, au lieu d’êtres raffinés. Tous ceux qui gâchent leur immortalité pour le plaisir de mordre d’un soir. Lee leur donnera une bonne leçon. Il n’hésitera pas une seconde.
Parmi les sorciers qui se préparaient au combat, le vieil homme reconnut quelques figures, certaines amis, d’autres moins. Il leva un sourcil (oui, un seul) devant l’apparition d’un rejeton Romanov, qui lui demandait s’il y avait des vampires.
« Finement observé, monsieur Romanov. » lui répondit-il avec son ton grave habituel. Même pour l’ironie, il était difficile de lui arracher un sourire.
Le vieux sage avait donné des ordres contre les attaques des vampires : il avait prévu des attaques aériennes, terrestres, et même venant du sous-sol. Plusieurs équipes de sorciers étaient prêts à jeter des sortilèges, certains en avaient même déjà lancé pour sécuriser les maisons les plus proches. David Gustavson, aidé de plusieurs autres, avaient évacué la majeure partie de la population. Mais ils n’ont pas eu le temps de les évacuer tous… Il y aura des victimes, ce soir, même si les sorciers en ont protégé un maximum.
Difficile de ne pas reconnaître miss Belacqua, qui le considérait comme son maître, à juste titre vu qu’il lui avait appris l’ensemble des sortilèges contre les vampires. A vrai dire, il avait déjà pris sa retraite lorsqu’une jeune écervelée avait frappé à la porte de son manoir et menaçait de faire la grève de la faim –mais pas de la parole – pour qu’il devienne son maître en défense contre les forces du Mal, du côté des vampires. Le problème, c’est qu’elle tint parole et resta à parler presque sans s’arrêter, à passer du coq à l’âne, jusqu’à ce que le vieil homme craque et comprenne qu’il n’y avait que deux façons de se débarrasser enfin d’elle : la livrer à une troupe de vampires ou accéder à sa requête. Après avoir longtemps pesé le pour et le contre, le retraité avait dû se rendre à l’évidence : c’était trop dangereux… pour les vampires ! Et si l’un deux la transformait et qu’ils doivent subir son baratin pour l’éternité ? Personne ne méritait une telle torture ! Il avait donc fini par lui ouvrir la porte de son manoir et lui apprit ce qu’il savait.
« Le sort incendio est fatal pour un vampire. Mais il demande de l’énergie, et il est impossible à exécuter en cas de pluie. Pourquoi ? Parce que le sort agit par frottement de l’air, et que si l’air est humide, il ne s’enflamme pas. Autre solution : la décapitation. Vous jetez un sort de bloque-jambes, ou de petrificus, vous lui coupez la tête avec une épée et vous lui plantez un pieu dans le cœur, sinon, si la tête rentre en contact avec le cou, elle se ressoude et il revient. Troisième chose, très efficace : l’eau bénite. Vous faites bénir votre baguette par le prêtre de la religion à laquelle vous croyez, et vous lancez le sort « aguamenti ». Le vampire fond instantanément. Si vous ne croyez en aucune religion, inutile de faire bénir votre baguette, vous ne ferez que lui donner une bonne douche. Si vous désirez ne pas tuer votre adversaire, n’oubliez jamais qu’il est plus fort, plus rapide et infiniment plus sauvage que vous. Préparez des pièges auxquelles il ne s’attend pas, moins évitable que le petrificus qu’il connait par cœur: le brouillard anti-gravité lui fera perdre la notion de sol et de plafond, et il sera suspendu la tête en bas. Il n’arrivera pas à en sortir mais il en a l’habitude, il a un naturel de chauve-souris, si vous vous en approchez, il vous attrapera et vous tuera. Le sortilège de chauve-furie n’a aucun effet sur lui et se retournera contre vous, à éviter ! Le dentesreducto est inefficace également. Alors qu’au contraire, le crache-limaces pourrait vous sauver la vie : trop occupé à vomir des limaces, il ne pourra pas vous mordre. »
Tous ces conseils, et bien d’autres, Lee s’en souvenait cette nuit de janvier, et les avait répété presque mot pour mot aux membres de l’Ordre et aux jeunes, comme cette miss Bluefields. Il espérait que Pandora s’en souvienne aussi.
Des étincelles rouges ? Cela venait de Mana O’Neill. En voici une qui n’aimait pas du tout le vieil homme. Après ce qu’elle avait connu, il ne pouvait lui en vouloir. Il avait essayé d’échanger des idées avec elle, de la convaincre, mais elle avait pensé très clairement qu’il était un vieux fou. Le bref hochement de tête qu’ils avaient échangés a sonné, non pas comme une reconnaissance, mais comme le fait que leurs divisions passées n’entachera pas leur cause maintenant commune.
Mana avait raison, la première vague apparut. Lee avait déjà vu quelques rats brûler, l’arme préférée du docteur, il faudrait qu’il se renouvelle, depuis le Moyen-Age. Lee s’était aperçu que les rats étaient tout de même bien ordonnés, bien obéissants. Un moment, il se demanda si Artémis n’était pas lié à cela mais il se débarrassa bien vite de cette pensée. Impossible. Elle n’agirait pas comme ça, il la connaissait bien.
Trois vampires arrivèrent et se précipitèrent vers le Roc, indifférents à la fumée provoquée par le feu, et à la brume à leurs pieds. Très calme, malgré la vitesse des trois vampires, le vieil homme attendit.
Soudain, les trois vampires se retrouvèrent suspendus la tête en bas, sans que la baguette du sorcier n’ait bougé. Le brouillard anti gravité les avait piégés. Cela ne les gênèrent pas tant que ça, ils rirent, se vantant qu’ils avaient l’habitude de dormir ainsi.
« Je sais. » déclara simplement le vieil homme avant de sortir une épée et de la jeter presque en dessous des vampires.
Bien qu’ils aient eu peur à la vue de l’épée, ils rirent encore plus lorsqu’ils le virent la jeter. Le vieux fou se désarmait de lui-même ?
« Et maintenant, tu vas faire quoi ? Nous chanter une berceuse ? » demanda le plus petit des trois.
« En quelque sorte. » répondit l’ancien serpentard. Il leva sa baguette dorée et déclara calmement : « Wingardium Leviosa ». L’épée arriva à la hauteur des vampires qui cessèrent immédiatement de rire. Il fit un geste vif avec sa baguette, l’épée suivit le mouvement et décapita le plus grand des trois.
« Quels sont les nosferatu qui vous commandent ? » demanda le sorcier.
« Tu nous tueras, même si on te le dit. » affirma, d’un ton plein de défi le deuxième vampire.
« N’en sois pas si sûr, jeune vampire. Tu es inoffensif, et tu peux me servir à beaucoup de choses. Mais si tu ne me dis rien, par contre… »
D’un nouveau geste de sa baguette, l’épée décapita le plus petit des trois.
« Dernière chance. Qui ? »
Entouré de deux troncs sans tête, le dernier vampire se dit qu’il n’avait plus rien à perdre. « Le docteur… et la divine chasseresse. »
Le visage du vétéran s’assombrit un bref instant. Non. Ce n’était pas possible. Elle ?
« Si tu mens… » menaça-t-il en approchant l’épée du cou du vampire.
« Non, je le jure. Elle est ici… avec ses louves ! » paniqua l’otage.
Le cri de loup de la meute de Greyback se fit entendre, comme une confirmation. L’endroit n’était plus sûr. Les autres vampires ont dû attaquer- ou se faire surprendre – par les autres sorciers. Concentré sur son combat, Lee n’avait pas forcément entendu les cris avoisinants. Chacun était en train de mener son combat, face à un ou plusieurs vampires. Il était temps de préparer d’autres pièges… et d’aller à la rencontre d’Artémis.
« Vous aviez dit que vous ne me tuerez pas… je ne vous ai pas menti. » termina la créature.
Rock hocha la tête, descendit sa baguette et se retourna pour se mettre en route. Mais d’un geste bref, il décapita par surprise son dernier otage, sans un regard.
« Moi, si. » |
| | | | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Ven 26 Avr - 10:52 | |
| Artémis. Ce n'était qu'une vulgaire distraction concoctée par le docteur. Mais pourtant comment rester insensible face à ce sacrifice. Comment ne pas ressentir la douleur de brulure de ces pauvres rongeurs. Voyez à quels destin funeste ils ont été injustement menés. Par la faute d'un maudit joueur de flute, de ce maudit joueur de flûte. Un magus capable de tant de cruautés, on tue pour sa survie, pour sa faim, jamais pour le plaisir. Alors plonger des rats dans les flammes alors qu'il disposait certainement d'autres possibilités, surtout eu égard de son artefact, voila bien un acte abominable. N'aurait-il pas été plus juste de les endormir, de les stopper? Non, stupide intelligence que de maitriser le feu, cela engendre ce genre d’ineptie.
Dans la douleur des rongeurs qui se consumaient, je pouvais ressentir mentalement chaque parcelle de leurs souffrances, de leurs détresses. A mon tour donc, de faire subir un juste châtiment. J'observai la bataille en périphérie de la ville, perchée dans les ombres à l’abri des regards. Mes louves se tenaient prêtes loyales et sanguinaires elles ressentaient ma colère et ma détermination. J'avais été difficile à convaincre, mais voyant ces faits je devais m'y résoudre et appliquer le plan du Docteur à la lettre.
Mais tout d'abord j'avais besoin d'un sauf conduit et la seule créature pouvant me faire défaut était ce faucon. Agile et discrète je redoutai particulièrement la vue perçante du volatile. Je n'avais qu'à tendre mon esprit vers lui et en prendre possession. Voila où était ma vengeance, privé d'un maître sa créature. L'oiseau ne fut point difficile à corrompre. Ne voulant point dévoiler mon emplacement, je fit voler l'oiseau sur une trajectoire aléatoire et plus mon esprit pénétrait la créature, plus je percevais des choses intéressantes de sa mémoire. Un appareil? Franchement je n'avais aucune idée de ce que pouvait-être cette machine... Ne voulant guère présumer de mes connaissances je préféra envoyer le volatile vers le Docteur afin d'analyser plus la question. Maintenant le faucon était en ma possession, et vue que les rats semblaient abandonnés à un triste sort je pouvais désormais me dégager de leurs contrôles. Vers l'ouest implacablement le faucon se dirigeait vers le Docteur. J'osai espérer que ce malade prendrait soin de la bête, s'il y-a une chose que je hais c'est bien le mal fait aux créatures.
Pour ma part voici l'objet du second plan. Une flèche, une seule flèche mais si spéciale. Toujours en périphérie de la cité j'avais l'objet en cible, jamais je n'aurai pensé en arriver la... Malgré toutes mes protestations, me voila déclarant la guerre ainsi, hors du champ de bataille. Mais après la mort des rongeurs, je ne voyais plus aucun salut dans l'honneur de ces mages. Ils jouaient juste avec le feu, montrant leur ce qu'était le désespoir alors de ne plus avoir de feu.
Bandant mon arc, je fis enfin mon tir et la flèche explosa au moment opportun comme le Docteur l'avait prédit. Une flèche de sa propre conception. Le détonation fit alors craquer l'acier et un pilonne gigantesque commença à chuter entrainant avec lui ses tentacules de courant. Enfin, dans le fracas pouvait se dessiner une lumière d'espoir s’éteindre. Car au cœur de la résistance, plus aucune lumière ne pouvait les guider, toute l’électricité venait d'être coupé dans leur quartier... Puis je tira une seconde flèche en l'air cette fois, une lumière rouge vint alors éclairer le ciel, un bref instant. Le signal indiquait que le plan avait marché... Sans faucon, sans lumière, comment pouvait-il espérer nous vaincre désormais? Vite je me devais de rejoindre ce massacre, il me restait une tache à accomplir, éliminer le joueur de flûte.
The Plague Doctor La lame rouge éclaira le ciel et la lumière disparut, comme prévu. Et le Docteur pouvait enfin savourer une première victoire. Le rire suivit fut diabolique exhalant l'audience du génie diabolique de leur maître. Puis d'un bref mouvement, il regarda l'heure indiqué à son poignet. Il était l'heure et levant encore les yeux vers les cieux le Docteur put apercevoir que son nuage était là, parfaitement à l'heure selon ses prédictions météo. Un nuage bloquant ainsi même la lumière de la lune, vraiment quel timing excellent. Finalement le Docteur ne savait pas de quoi être le plus fier... Avoir prévu la réaction d'Artémis suite à la mort des rats ou avoir déterminé aussi précisément la position de ce nuage.
"Ah la connaissance une source inépuisable de monstruosité..."
Malheureusement tout était minuté et les dégâts occasionnés par Artémis ne serait pas totale, juste trois quartiers étaient éteint, le cœur de la résistance et la maison de ces Bretian évidemment.
"Vous n'aurez point tout votre loisir, évitez toute retraite des magus et s'ils venaient à abandonner leurs positions... Tuez tout le monde, certainement que les cris les feront revenir vers vous!"
Quelques lieux où la lumière fera défaut à tous ceux qui ne sont pas capable de voir dans le noir...
"Tuez en priorité les mages faisant l'usage de Lumos ou autres sortilèges produisant de la lumière... et si vous voyez mon vieil ennemi Lee... Dite lui qu'il a manqué sa consultation avec le Docteur, je le soignerai personnellement... Quand à vous Smiley, je vous ai prévu une longue vue spéciale, une chaise et un peu de thé... Profitez donc du spectacle cher ami."
Le seigneur de guerre n'avait donc rien à faire et le plan élaboré avec Hérophile se déroulait comme prévu. Néanmoins malgré tout le génie du Docteur il n'appréciait nullement ses manières. Si le seigneur des ténèbres devait se méfier d'un vampire, Hérophile se plaçait en tête de file. Pour l'instant Nathaniel allait décliner l'offre du Docteur, il lui fallait s'assurer d'une exécution toute particulière. Assassiner ceux qui ont insultés le seigneur. La pensée était drôle d'une insulte avait décidé le sort de tant d’innocents... Pour le faire souffrir encore plus Smiley n'allait surement pas faire l'économie d'un bout de papier pour expliquer clairement les aboutissants à ce cher rejeton Bretian. Peut-être à demi certain qu'en apprenant sa responsabilité, il finirait par se suicider, ce serait un grand plaisir pour Smiley que de noter son nom dans la rubrique nécrologique.
"Hatez-vous Docteur, profitez de l'obscurité."
C'est l'ordre évident qu'il allait donné mais un faucon vint à sa rencontre, peu hostile il comprit que c'était un cadeau d'Artémis, mais ce n'était pas le moment, le timing devait rester parfait en tout point.
"MON CLAN! CHARGEZ! SOIGNEZ CETTE CITE!"
Une horde déchira la nuit, promesse d'un massacre imminent. Avançant au milieu des limbes noires comme si l'obscurité ne leur faisait pas peur. La terreur arrive, elle est déjà la... Armés d'armes étranges chaque soldats du Clan Pipistrelles était muni de plusieurs bombes aux nombreuses maladies enfermées. Bientôt un nuage vert de mort allait surement déferlé sur Bristol, une attaque bactériologique sans précédent.
Et à la tête de la horde, Hérophile, chargeait enfin... Rare moment ou le Docteur mettait son immortalité en jeu. Artemis.
Puisse un jour mon honneur être réparé... Dans le sang versé je ferais taire la voix dans ma tête.
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| | | Who are You ? Fenrir Greyback Mangemort ♣ Fidèle du Seigneur des ténèbres ▌Age : 29 ▌Parchemins : 187 ▌Points de Rp : 65 ▌Initiation magique : 20/03/2013 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Ven 26 Avr - 21:46 | |
| Bartolomeo Dante. Les rats de la chasseresse Artémis avaient échoués, brûlant, purifiés de leur maladie dans un brasier invoqué par un sorcier. L’heure de la première vague avait sonnée. Ils avaient quitté Greyback, le Loup sanguinaire, pour exécuter les ordres, mais sans le mangemort, c’était à lui, Bartolomeo que revenait les pouvoirs. Mais il ne donnerait pas tord au Loup, il les tuerait tous, jusqu’au derniers. Il en mordrait un nombre certain, se délectant de leurs cris lorsque le don de l’immortalité perforerait leur chair et inonderait leur corps. Il était parti avec Faust, surveillant ses troupes par l’arrière. Les mages semblaient vouloir défendre leur position coûte que coûte. Il y avait parmi eux Salomon, le roc qui avait eu tant d’espoir pour une vie en paix entre hommes et créatures de la nuit. Bartolomeo ne l’avait jamais rencontré, malheureusement pour lui, il aurait aimé discuter avec cet homme, mais ce soir, le vieillard pourrait se rendre à l’évidence : il avait échoué dans sa volonté d’unifier les races. Dommages, mais l’ancien ami du découvreur du nouveau monde ne s’attaquerait pas a Rock. Il n’était pas assez fou pour risquer sa vie. Alors avec son cheptel, joyeux chiroptère assoiffés de sang, prêt à répandre la douleur, il se sépara de Faust pour fondre sur premières maisons. Quelle ne fut pas sa déception de voir que celles-ci étaient vides de toute forme de vie. Les sorciers avaient du avoir le temps de les vider, tant pis, ils fouilleraient chacune des habitations pour en être certain et enfin ils déferleraient comme une seule bête sur leurs ennemis.
« Aventi ! Fouillez chaque recoin, débusquer le moindre miasme d’humain que vous pourrez trouver. Si tel n’est pas le cas, prenez-vous en aux sorciers, ne leur laissez aucunes chance ! »
Dante sourit, il était tant que la chasse commence réellement. Le premier acte de cette Divine Comédie était enfin lancé.
Adam Faust. Il aurait suivi Dante si ce dernier n’avait pas choisit la séparation du groupe. Il avait envoyé le sien, fouiller les maisons. Faust n’avait pris avec lui que cinq hommes, cela lui suffisait amplement, il n’irait pas perdre du temps à fouiner dans des pavillons vides. Il s’avança avec les autres vers les premières lignes ennemies, déjà il pouvait sentir le doux parfum d’une frêle future victime et femme qui plus est. Le gain serait double si il réussissait à la mordre, même si il s’amusait un peur avec avant de lui insuffler un souffle d’éternité, elle finirait pas venir à lui. La compagnie de Dante était des plus stimulante mais il manquait de deux ou trois atouts purement féminins pour qu’Adam reste à jamais près de lui. Il sentait la fille d’Eve proche, il la voyait même, lorsqu’elle le remarqua lui et ses hommes, elle invoqua des étincelles rouges. Un signal pour sans doute prévenir les sorciers que les vampires étaient là. Ou alors pour appeler du secours. Il n’aurait sans doute jamais le temps d’arriver pour la sauver des crocs d’Adam. Le Nosferatu envoya ses hommes vérifier si la jeune femme était seule et inoffensive. Les pions d’abord, le roi ensuite.
« Encerclez la reine. Je viendrais la couronner moi-même. »
Vick Cormac et les loups. Ils étaient venus avec Fenrir. Comme toujours il leur avait promis un bel affrontement, quelque chose qui en valait le détour et il n’avait pas menti. Fenrir Greyback était leur chez, l’Alpha comme ils se plaisaient à l’appeler. Ils avaient une totale confiance en lui. Vick avait été le premier à répondre à l’appel, le premier à hurler lorsqu’il avait atteint les premières rues. Il serait le premier à plonger dans la bataille et à déchirer la chair tendre. Fenrir avait choisi le moment idéal pour attaquer, la Lune était quasiment pleine. Les loups étaient de sortis, prenant de plus en plus de place dans leurs hôtes. Vick grogna, enjoignant aux autres bêtes de le suivre, en l’absence de Fenrir c’était lui qui dominait. Mais il n’était pas question de désobéir aux ordres. Le courroux du Loup Alpha serait terrible.
« Grouillez-vous, les vampires auront bientôt tué tout nos jouets. On va devoir partager le butin et vous savez qu’il en est hors de question. »
Car oui, la meute était là, elle donnerait l’impression de combattre en même temps que les autres créatures de l’ombre mais Fenrir les avait prévenu, il ne fallait se fier qu’au Loups. Ils étaient les seuls dignes de confiance et capable d’exécuter correctement un ordre et si une de ces chauves souris gênait l’avancé de la meute, il ne fallait pas hésiter à jouer du crocs et de la griffe avec eux. |
| | | Who are You ? David Gustavson Ordre du Phénix ♣ Se bat pour la paix et la justice ▌Age : 29 ▌Parchemins : 230 ▌Points de Rp : 51 ▌Initiation magique : 20/04/2013 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Ven 26 Avr - 23:20 | |
| Le vent avait, semble-t-il, ralenti les vampires. Nous avions fait du bon travail avec Pandora, l’assaut avait été retardé, suffisant certainement aux derniers moldus pour se protéger ou fuir le plus loin possible du champ de bataille. Évidemment cela n’avait pas duré aussi longtemps que je l’aurais espéré et les êtres de la nuit avait repris bien vite leur avancé. Mais Lance devait tout de même avoir réussi à prévenir le plus de monde grâce à son transistor et à Oak. Justement, mon faucon semblait avoir, disparus, je n’arrivais pas à le voir dans cette noirceur ambiante. Je le sifflais, modulant des sons qu’il reconnaîtrait entre mille mais aucun cri ne semblait vouloir me répondre. Je retentais l’expérience mais toujours rien, essayant même de lancer mon esprit, utilisant la legillimancie pour atteindre le sien, mais je ne pu le trouver, comme si Oak avait disparu de la surface de la Terre. Un profond malaise m’envahi au même moment que de petits chuchotements étranges. Je secouais la tête pour les chasser. Si quelques chose était arrivé a mon rapace cela aurait sans doute signifié que Lance Jane avait lui aussi des problèmes. Les vampires et autres monstres étaient donc déjà là, en bas et je ne les avais pas vu.
Des étincelles rouges percèrent la nuit pour attester de la véracité de mes paroles, un signal pour nous signifier que les vampires avaient bel et bien pénétrés dans la ville. Je grognais, m’inquiétant pour Oak mais je décidais donc de rejoindre celui ou celle qui avait incanté, si jamais cette personne était seule, elle aurait sans aucun doute besoin d’un peu d’aide et je savais que mon faucon pouvait très bine se débrouiller sans moi. Je m’apprêtais à transplanner vers elle lorsqu’un pylône s’effondre, peu à peu les lumières s’éteignirent. Une flèche rouge transperça la nuit, mais ce n’était pas un signal de notre côté. Nos ennemis avaient donc décidé d’attaquer dans le noir, lâchement sans que nous puissions les regarder ? Leur faire véritablement face. Je savais que les mangemorts étaient lâche mais je ne pensais pas que ceux qu’ils avaient emmenés avec eux l’étaient aussi. Plus, avoir joué avec le vent avait sans doute voilé la lumière de la Lune car un nuage occultait l’astre. Je n’allais pas laisser l’espoir s’éteindre, les créatures sombres se renforceraient, se réuniraient sûrement mieux dans les ténèbres pour nous attaquer en traître mais j’étais membres de l’Ordre du Phénix, j’allais embraser le ciel, quitte à ce que le jour se lève plus tôt que prévu.
« Lucida Luna ! Fine Obscurita ! Solem Maximus ! »
J’espérais que ces quelques sorts, couplés à ceux que d’autres lancerait suffiraient. Les incantation devait normalement troué les nuages et la nuit, rendre la Lune son éclat. Mais je continuais à psalmodier deux ou trois autres sortilèges, la nuit et la peur ne devaient pas nous envahir. Les sorts lancés, je transplannais approximativement à l’endroit où j’avais vu les premiers étincelles. Laissant Pandora sur l’autre toit, elle savait se battre, je souhaitais qu’elle s’en sorte comme toujours, bien que cette nuit ne ressemblât à aucune autres. Je disparaissais d’un un chuintement à travers la nuit pour réapparaître près d’une jeune femme, sans aucun doute celle qui avait prévenu de l’arrivée de la première vague. Je sortis ma dague car les vampires qui nous faisaient face n’avaient pas l’intention de nous laisser nous en sortir facilement. Je distinguais un autre, en retrait. Le mot « Nosferatu » vint se frayer un passage à travers mes pensées. Il semblait jeune mais je ne m’étais jamais fié aux apparences et ce n’était pas en ce jour si sombre que j’allais le faire. Je m’adressais à la jeune femme à mes côtés.
« Mes hommages madame, auriez-vous l’amabilité de m’accepter comme compagnon d’infortune en ce funeste jour pour nos amis ?» dis-je, toutes traces d’ironie absente dans la voix.
Je jetais un coup d’œil aux chiroptères. Je ne leur témoignerais aucune pitié. Il fut un temps où j’en aurais sans aucun doute eu mais pas ce soir, pas lorsque l’on s’en prenait injustement à des gens. Pas lorsque l’on souhaitait asseoir son pouvoir par la force. Je raffermissait ma prise sur ma dague et lançait le premier sort en direction de nos ennemis, ils allaient être aveuglés un petit moment et bientôt ils sombreraient à jamais. Je le jurais, ils ne resteraient pas longtemps des immortels. |
| | | Who are You ? Alexander N. Romanov ▌Age : 33 ▌Parchemins : 61 ▌Points de Rp : 36 ▌Initiation magique : 09/01/2013 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Sam 27 Avr - 2:11 | |
| A mon départ, les combats n'en étaient qu'au stade de démarrage, désormais au vue des flammes, des bruits et des rais de lumières, tout était devenu plus sérieux et plus d'une fois je me cachais dans l'ombre, silencieux. En courant, je m'étais rapproché de la ville à proprement parler, dans le quartier qui venait de se retrouver dans le noir.
Le courant était désormais coupé et tout cela à cause d'un pilonne électrique qui était tombé. Un sourire naquit sur mon visage en constatant cela, ils voulaient donc attaquer dans la pénombre la plus totale ? Et bien nous allions jouer alors, après tout, s'ils pensaient être les seuls à parfaitement y voir dans le noir, ils se plantaient les canines dans l’œil. Sans mauvais jeu de mots bien entendu. Étant humain ma vue n'était pas autant au point que la leur, mais vivre dans des pays avec six mois de nuit à l'année avait tout de même fortement amélioré ma capacité à me déplacer dans le noir, ce qui n'était pas un mal quand nous savions que durant ma scolarité, je m'étais plus d'une fois pris une porte dans le nez – voir le mur directement – en voulant me rendre au petit coin la nuit sans réveiller mes camarades de maison. Ce qui ne marchait jamais vu le juron que je poussais à chaque fois.
En me retrouvant ainsi plongé dans le noir, je me souvenais d'une astuce moldue, apprise par des indigènes cette fois. Ils s'en servaient pour chasser le petit comme le gros gibier, notons que par petit je parlais du rongeur et par gros de l'être humain, oui ils étaient un peu cannibale sur les bords. Mais aussi pourvu de légendes incroyables sur les vampires. Ils étaient en fait l'un des rares peuples du monde à croire sincèrement en nos créatures aux dents longues et maintenant que j'y pensais, peut être bien que leur astuce pour chasser pourrait me servir maintenant. Après tout, il devait déjà y avoir des morts dans la ville, ils ne m'en voudraient pas d'utiliser leurs corps à des fins de protection. De toute façon, les morts ont toujours tords. J'espérais juste que cela ne m'attirerai pas de problème ici.
Pour mettre mon plan à exécution je devais prendre un peu de hauteur, pour cela rien de plus simple, grimper sur une maison, en plein milieu du coin que j'allais tenter de protéger. Dans la maison en face, une femme armée d'une baguette avait entourée sa maison d'un mur de flamme parfaitement contrôlée, je ne savais pas qui était cette sorcière, mais elle avait trouvée l'astuce pour se protéger des nuisibles envoyés par les vampires. Pour l'instant du moins. De toute façon, je n'avais pour l'instant pas le temps de m'occuper d'elle, j'avais un barbecue géant à préparer, avec en plein principal quelques charmants petits vampires qui allaient faire s'embaumer la ville d'une viande de porc grillée. Si quelque loups-garou fondaient aussi sur le piège, je ne crachais pas dessus non-plus bien entendu.
Vous savez comment un sorcier jardine ? Il fait usage d'un sort pour creuser le sol à sa place et peut tout remettre en place, sans trace de terre retournée, à l'aide du même sort. C'est ce que je faisais maintenant, tout le pâté de maison que je surplombais, toutes les allées et les jardins se trouvaient creusés par une fosse d'environs 2m de profondeur. Au fond, à l'aide de bois ramassé au préalable, je jetais des braises ardentes, n'attendant qu'une victime non-humaine pour relancer un brasier de tous les diables, digne des enfers eux-même. Une partie de la terre utilisée se trouvait métamorphosée en un tas de bois sec que je jetais sur les braises après leur avoir jeté un sort pour qu'il ne flambe qu'au signal, puis le restant de terre, celui encore couvert de pelouse, était remis en place. Clôturant le piège. Désormais il me fallait un ou plusieurs appât à... déverser ici. Mon sang pourrait faire l'affaire bien sur, mais ce n'était guère tentant. Autant prendre celui qu'une personne en passe de mourir plutôt que de m'affaiblir inutilement.
Hey je vous entends d'ici bande de dragons mal léchés ! Non je ne sacrifie personnes, je n'agit pas comme l'un de ces mangemorts en sacrifiant des vies, je prend celles en passe de s'éteindre pour m'assurer la victoire. Je vois où sont mes intérêts.
Un sort me montrait les formes de vies dans chaque maison, celle de la sorcière que j'avais vu ne comptais que deux personnes ce soir là, deux adultes. Sans doute la sorcière et son époux. Un moldu de toute évidence vu qu'il n'y avait qu'une trace de magie. Plus loin heureusement, ma demande se trouvais exhaussé et je me hâtais pour découvrir un homme sans vie en pleine rue. Il était encore en pyjama et avait été mordu par les rats. Il était encore chaud, mais bel et bien mort. Heureusement, je ne m'imaginais pas l'achever. En transplanant, je partais ensuite vers d'autres coins où la mort avait frappé, au total, je ne récoltais que 6 corps, puis je passais à la dernière phase. Il était l'heure de goûter les enfants !
Un à un, je les plaçais sur le tracé que j'avais creusé plus tôt, souvent au hasard pour que cela n'ai pas l'air « préparé », vraiment comme si les victimes étaient tombés en ce lieu. Pour chacun d'eux, j'avais fait une entaille derrière l'oreille, seul endroit où elle ne serait pas visible, pour fait s'écouler ce dernier sur les sentiers ardents. Pour que l'odeur alléchante du vin des vampires et des loups se fassent sentir. Heureusement vu l'absence de rythme cardiaque, le liquide vermeil s'écoulait très lentement, permettant d'en laisser dans le corps des victimes pour sustenter nos ennemis.
Tout était enfin en place. Dès que le premier vampire arriverait, dès qu'il poserait un pied sur le sentier qui lui servirait de bûcher, les flammes jailliraient de terre et je lui lancerai un petrificus totalus, le faisant tomber dans le brasier, faisant se refermer le passage avant de recommencer avec les suivants. Ainsi de suite tant qu'il y aurait des survivants. En attendant mes proies, je me fondais dans l'ombre d'un toit, hors de vue et loin de toute source pouvant m'éclairer. Merci la lune qui se cachait. Merci les vampires d'avoir coupé le courant. J'avais retourné votre situation à mon avantage.
« C'est partit les amis, le feu de la Saint-Jean... c'est maintenant... » soufflais-je avec un sourire froid. |
| | | | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Lun 29 Avr - 9:51 | |
| Il était là, caché à l'ombre d'une ruelle. Le sortilège de Désillusion fonctionnait bien, mais les vampires avait de puissants yeux et pouvait le repérer malgré l'enchantement. Pandora lui avait confié une mission et il avait bien l'intention de réussir. Il avait bien mesuré le danger de l'entreprise, mais il ne s'était pas engagé dans l'Ordre du Phénix à la légère. Son sourire avait juste baissé en intensité. C'était véritablement le moment de montrer ses convictions, de se battre pour elles, de protéger tous ces gens qui n'avaient rien fait pour mériter cette haine. Ces Moldus ne savaient même pas dans quel combat ils étaient engagés malgré eux. Des innocents qu'on cherchaient à abattre pendant leur sommeil alors qu'ils étaient les plus vulnérables. Quelle lâcheté! Bien digne des mages noirs.
Il avait été réveillé dans son sommeil par un hibou qui ululaient à la mort devant sa fenêtre. Au début, encore endormi, il avait bougonné, se retournant dans son lit en agitant la main comme pour chasser l'intrus qui le dérangeait en plein sommeil. Mais le bruit persistant, il avait fini par se lever, se dirigeant plus au son vu l'état d'Inferi dans lequel il se trouvait. Il s'était évidemment cogner l'orteil dans sa table de nuit, ravalant sa douleur. Cela avait eu le mérite de le réveiller davantage, au moins. Il s'était frotté les yeux énervés après le destinataire qui le réveillait la nuit précédant son jour de repos bien mérité. L'oiseau ne s'était calmé que lorsque Frank avait ouvert la fenêtre de son appartement et lui avait jeté du miam-hibou. Le futur Auror avait bien ri en voyant ce morfale se jetait sur le biscuit avant d'allumer sa baguette pour lire le contenu du parchemin. Il avait du relire deux fois la missive de Dumbledore, n'en croyant pas ses yeux. Il s'habilla alors prestement, prit sa baguette et partit démuni sur le lieu de rendez-vous. Il n'avait absolument rien chez lui à part le scrutoscope d'Alice, contre les Forces du Mal et encore moins contre les vampires. L'apprenti n'était pas comme son fou de maître : il ne collectionnait pas tous les objets possibles sur le sujet... Il improviserait une fois à Bristol. Il avait quand même pris le cadeau d'Alice. Il lui serait utile.
"La ponctualité n'est pas ton fort, Londubat!"
Frank venait à peine de transplaner que son maître le houspiller déjà affectueusement. Cela le fit sourire. Certaines choses ne changeaient pas. Et cela avait un côté rassurant d'avoir un Maugrey en train de rouspéter. Frank prit l'air du garçon qui se sent fautif avant d'éclater de rire.
"Allons! On m'a tiré de mon lit à cette heure tardive, laissez moi au moins le temps de prendre ma baguette, monsieur!"
Maugrey posa sur lui un regard perçant qui semblait lire en vous puis sourit du coin de la bouche, avant de s'éloigner vers Lee Rock, le grand sorcier.
"Si on devait compter sur toi, tout le monde serait déjà mort, petit incapable! Tâche de pas te faire tuer!"
Frank eut à peine le temps de jeter un œil aux personnes présentes que sa collègue et amie de l'Ordre du Phénix vint le voir et l'attira un peu à l'écart. Elle semblait soucieuse, ce qui rendit son sérieux à Frank. Elle s'était penché à son oreille et lui avait confié sa demande. Frank avait d'abord était un peu réticent. Non pas que le fait d'aller au devant du danger le dérangeait en soit. Son job était justement l'un des plus dangereux qui soit. Mais ce que demandait Pandora était à l'encontre des principes de l'Auror.
"Tu peux pas me demander cela Pandora! Je sais, c'est dangereux de faire autrement. Mais je refuse d'agir comme ces gens."
La professeur était plus âgée et plus expérimentée que lui. Et elle semblait gênée de lui proposer cette mission.
"Je sais ce que tu pense Frank! C'est pas de la lâcheté! C'est de la ruse! Tu sais pas qui il y a là-bas. Je ne veux pas qu'Alice te pleure juste parce que tu veux respecter tes principes. Ils sont plus nombreux et plus fort que nous, Frank! Ces moldus n'ont quasiment aucune chance de s'en sortir vu ce que Lord Voldemort a lancé sur eux ce soir. Il faut que tu y parviennes. Il faut que tu passes au-dessus. Ils n'hésiteront pas à se servir des pires stratagèmes contre toi. Si tu ne les touches pas le premier, en territoire ennemi, je peux t'assurer que j'aurais ton cadavre sur la conscience. S'il te plait. Pour moi. Pour Alice. Pour tout ces Moldus."
Le jeune Auror acquiesça, résigné. Elle n'avait pas tort. Face au surnombre, il fallait agir avec différentes stratégies, le seul moyen pour eux de prendre par surprise l'adversaire. Il s'était éloigné rapidement, n'ayant pas même le temps de saluer sa collègue Beth. La jeune femme avait l'air déterminé mais un peu effrayé. Qui ne l'était pas? Il transplana rapidement.
De ce côté de la ville, il pouvait voir les troupes amassés de plusieurs côtés. Il s'appliqua l'enchantement de désillusion dès que les vampires firent mine de s'approcher de son quartier. Il vit avec horreur des milliers de rats déferlaient dans la ville. Il hésita à bouger pour aller les piéger, mais Pandora lui avait donné une mission et il devait la respecter, au risque de trahir sa position. Il repéra bien vite les chefs d'une des troupes. Un Mangemort. Encapuchonné avec son masque. Et deux vampires charismatiques. Une femme à l'aspect sauvage et un homme masqué à l'air distingué. La femme finit par partir avec trois loups. Pandora avait été clair. Pas d'attaque sur les Nosferatus. Trop puissant. C'était à Maugrey et Lee de s'en charger. Cependant, le Mangemort et le Nosferatu ne semblait pas vouloir bouger de la lisière de la ville.
Frank surveillait nerveux, prêt au moindre réflexe, les vampires qui déferlait dans la ville. Il s'abstint de jeter des sorts sur eux. Son amie avait insisté. Ne pas trahir sa position. Les vampires ne le voyaient pas à cause du sort, de la précipitation et de la ruelle sombre où il se tenait. Elle donnait sur une immense rue. Il avait une bonne vue de là où il était. Le Nosferatu et le Mangemort se séparèrent, heureusement pour lui. Il attendit de voir la direction du Mangemort pour le suivre de loin sans le perdre de vue. Il détestait attaquer dans le dos. Ce n'était pas digne. Mais il le fallait... Il resta à distance respectueuse afin de plus facilement éviter les sorts. De toute façon, il était excellent en précision. Il lança un "Stupefix" de façon imprononcée sur le dos du Mangemort, qui aurait du atteindre sa cible, si seulement un vampire n'avait repéré l'odeur de Frank. L'humain qui se tenait en face de lui et qui l'avait renversé n'avait plus rien d'humain. Le sang coulait le long de ses lèvres. Sa bouche feulait comme celle d'un chat agressif. Sa peau était pâle comme celui d'un cadavre. A qui appartenait ce sang? Il ne valait mieux pas se poser la question. Frank avait tout de suite lancé un Incendio sur le vampire qui s'enflamma aussitôt et hurla sa douleur avant de finir en cendre. Mais Frank n'avait pas eu le temps de s'occuper du Mangemort malgré ses réflexes.
Celui-ci se tenait juste derrière le vampire qui venait de se réduire en cendre. Il lança un sort sur le jeune Auror. La douleur l'étreignit aussitôt. Il tomba à genoux. Il n'avait pas encore été entraîné à cela. Il hurla sa peine sans retenue. Impossible de contenir cette souffrance qui lui déchirait les entrailles. Il pensa à Alice. Et regretta aussitôt les larmes qu'il allait lui infligé malgré toute sa volonté... |
| | | | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Jeu 2 Mai - 11:00 | |
| Elle voyait les troupes déferlaient dans la ville à une vitesse folle avec désespoir. Comment quelques Sorciers pouvaient-ils affrontés cette vague de haine? Elle, si confiante d'habitude, si optimiste, si téméraire, mesurait pleinement le danger. Il fallait agir et vite. Elle caressa machinalement le pendentif que Lance lui avait offert quelques minutes plus tôt. Pour un cadeau, c'était un cadeau opportun et romantique en cette soirée si funeste. Elle n'avait pas encore l'habitude de son poids, même s'il était léger.
Elle jeta un œil à son stock. Maigre préparation qui lui avait coûté énormément de temps. Elle n'avait eu guère le temps de préparer des pièges comme lui avait conseillé autrefois Lee. De son immense immeuble, elle pouvait apercevoir toutes les troupes. Il semblait en avoir 4 mais peut-être que d'autres troupes se cachaient ailleurs. Pourquoi? Pourquoi Bristol? Pourquoi maintenant? Pourquoi tant de créatures? Voldemort devait se douter que s'attaquer aux Moldus, s'était déclenché la guerre qui couvait depuis tant de temps. Les Moldus se tiendraient sur leur garde et emploierait des armes que le mage noir ne pourrait arrêter. Il pousserait le Ministère à entamer une croisade contre le sorcier, n'ayant plus à protéger le secret magique. Hadrian ne laisserait pas passer cela.
Elle commença à faire flotter l'ail en direction d'une vingtaine de vampires venant vers son quartier. Puis elle lança "Confringo" à plusieurs reprises de façon informulée. L'ail explosa en tout sens sur les vampires. Cela ne leur ferait pas grand chose, mais cela empesterait l'ail un peu partout, gênant leur sens tout en les agaçant. Ils allaient par contre finir par deviner qu'elle se tenait en haut. Il fallait qu'elle se dépêche. Elle fit léviter les pieux de fortune qu'était les longues branches solides et les lança à toute vitesse contre le groupe désarçonné. Malheureusement, à cette distance, elle ne réussit à en clouer au sol que 4 ou 5 à peine. Ils seraient vite relevés par leur camarade. Certains semblaient déjà l'avoir repérée. Il était temps de partir. Elle créa une silhouette illusoire avec la hache, usant de métamorphose. Cela ne les tromperait pas longtemps, vu ses faibles capacités dans ce domaine, mais elle aurait peut-être le temps de décapiter quelques vampires cloués au sol, tandis que leurs camarades voudraient la proie.
Elle prit ses deux haches qui lui restait et transplana dans une ruelle sombre non loin des vampires cloués. Déjà le plus gros des vampires se dispersaient, certains se dirigeant vers son illusion. Elle vérifia que personne n'était plus dans la rue. Elle n'en avait cloué que trois. Rectification, cinq, mais deux s'étaient déjà échappés. Un coup de "Wingardium Leviosa" sur la hache et voilà, trois vampires de moins. Elle entendit un cri de stupéfaction en face d'elle. L'un des vampires encore en train de tuer un Moldu venait de la surprendre en plein acte. Elle hésita. Lui lancer le sort d'Incendio au risque de toucher le mortel? Etait-il déjà mort entre les mains de la créature assoiffée de sang? Le Moldu ne criait pas, ne bougeait pas. Sa gorge était arrachée sans délicatesse et le sang se répandait sur le sol. Pandora eut la nausée. Elle lança le sortilège qui enflamma immédiatement le vampire qui couina de douleur. Et de quatre. C'était trop lent, mais il n'y avait pas le choix. Il fallait les surprendre. Éviter de se retrouver entre deux car sinon c'était la mort assurée. Il fallait les séparer. Et les attaquer individuellement, un par un. Elle repensa à Alfred. Elle tuait les gens de son peuple. A cause de ces individus, les vampires avaient mauvaise réputation. Elle détestait ôter la vie. Cependant, elle n'avait pas le choix ce soir. C'était eux ou les Moldus et l'Ordre.
Elle transplana sur un autre immeuble, analysant la situation d'une autre vague de vampire qui se répandant telle la peste dans les rues paisibles de Bristol. Parfois, des cris parvenait jusqu'à elle. Combien en avait-il déjà tué? Des familles entières? Des couples? Des enfants? La professeur frissonna. Soudain, quelqu'un transplana à ses côtés. David! David était là! Il lui proposait une idée. La jeune femme réfléchit. Dans un village, le sort aurait permis de gagner du temps, mais dans Bristol... Trop de rues, trop d'obstacles. Cella allait requérir beaucoup d'effort, mais Pandora acquiesça en souriant. Comme au bon vieux temps!
"D'accord! Mais tu sais qu'ils vont contourner le blocage, David? On est malheureusement pas sur un village petit. Les rues sont nombreuses. Seul Dumbledore parviendrait à maintenir le sort sur autant de rues... Mais tentons. Cela gagnera surement un peu de temps, c'est toujours cela de pris! Allons-y, mon cher ami!! Que Eole soit avec nous!"
Elle ne put s'empêcher de rire. Qu'il était bon d'être auprès de David, sa force tranquille, son aplomb incroyable en toute circonstance. Elle lança le sort simultanément. Ils avaient l'habitude de travailler ensemble. Cela eut malheureusement l'effet escompté. Les vampires furent d'abord surpris et tentèrent de passer en force en courant plus fort. Puis ils finirent par disparaître dans des ruelles adjacentes non soumis au sort et déborder sur les côtés.
"Bon... tant pis! On aura tenter de les retenir. Va, David, je vais en avoir quelques uns et je transplanerai. Va aider d'autres gens qui en ont plus besoin!"
Le Langue-de-Plomb transplana après avoir jaugé la situation, laissant Pandora face à quelques ennemis. Elle ne pouvait lutter. Elle transplana encore une fois sur un autre immeuble, plus loin, d'un côté de la bataille où elle n'avait pas encore eu l'occasion de jeter un oeil. Des cadavres de Moldus jonchaient déjà de-ci, de-là les rues. Pandora retint ses larmes. Tant de vies gâchées à cause d'un mage noir... En une seule nuit. Les vampires sautaient de toit en toit, rapides, vifs, tous empreints de capacités physiques accrus.
Elle se baissa pour continuer d'observer dans l'ombre. Là, à une rue à peine d'elle! Un sorcier au prise avec un Mangemort! Il fallait qu'elle l'arrête. Cela aurait été un vampire que son confrère aurait déjà été saigné à blanc. Mais là, il y avait une chance. Elle transplana non loin de là... et vit que c'était Frank! Il fallait qu'elle le sauve. Pandora lui avait confié la mission la plus ardue. C'était sa faute. Elle lança un Confringo sur le Mangemort. Dévié et dérangé par un vampire au visage féroce qui passait par là. Seul le masque du Mangemort sembla subir une partie du sort. Sur le coup de la légère explosion, une bonne partie droite du masque vola en éclat laissant à Pandora le temps d'apercevoir un visage qui lui semblait légèrement familier, malgré l'obscurité. Mais elle n'eut guère le temps de s'apesantir sur l'homme qui se cachait derrière le masque car déjà, six vampires rejoignirent la professeur dans la rue mal éclairée. Combien se tenait encore dans l'ombre? La situation semblait désespérée. Elle jeta un oeil à l'apprenti Auror. Il semblait vivant mais totalement inconscient. Elle se rapprocha de lui en reculant, lançant des "Incendio" autour d'elle avec précision, malgré les mouvements rapides des créatures de la nuit. Trois furent touchés avant que leurs compères ne mettent la main sur une Pandora affolée. Elle ressentait enfin la peur de mourir. Après tant d'années à foncer dans le danger. Ils lui retirèrent sa baguette, intelligemment. Ils étaient donc doués d'intelligence autre que celle du chasseur. Elle se rappela de son collier mais refusa de l'utiliser. Il était hors de question qu'elle engage son Lance dans un combat perdu d'avance. Il n'y aurait pas une victime de plus. Frank était déjà un victime de trop dans ce conflit. Elle devait les empêcher de mordre Frank, car croyante, elle était protégée momentanément par le collier. Elle releva la tête, le regard fier, le visage hautain de celle qu'on ne touche pas.
"Je suis Pandora Belacqua. Vous savez qui je suis! J'ai été de nombreuses fois à la rencontre de votre peuple en Transylvanie! Je suis une amie de Hadrian Bradley, Ministre de la Magie et de Albus Dumbledore. Menez moi à votre chef. Seul lui peut décider de mon sort!"
Les vampires se regardèrent, cherchant l'entourloupe. Mais les noms qu'elle avait cité en plus du sien les faisait réfléchir. Ils n'avaient pas l'air de vouloir commettre de bévue. L'un d'entre eux feula et dit d'une voix bizarre :
"Tu aurais eu une mort plus douce auprès de nous, ma jolie... Mais il sera fait selon ton désir. Bien sûr, nous allons éviter tes ruses..."
Pandora reçut un immense coup à la tête et tomba inconsciente. Quand elle s'éveilla, Frank était à ses côtés, encore inconscient. Que lui avez-fait ce monstre de Mangemort? Devant elle et autour d'elle se tenez de nombreux vampires, lui cachant l'endroit où elle était. Elle savait juste qu'elle était sur de l'herbe... Devant elle, les créatures s'écartèrent pour laisser passer leur Maître... Un Nosferatu qui avait une aura puissante. Même elle qui était si peu doué en divination pouvait la sentir... Pourvu qu'elle parvienne à sortir Frank et elle de ce mauvais pas... |
| | | Who are You ? James Potter
Admin Gryffondor ♣ 6ème année ▌Age : 46 ▌Parchemins : 2649 ▌Points de Rp : 229 ▌Initiation magique : 05/06/2011 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Sam 4 Mai - 6:23 | |
| Publius Crassus Le combat avait commencé. Manifestement, et à la surprise de Dante, les humains sorciers avaient évacué les habitants les plus proches. Pauvres fous. A quoi cela servait-il, à part de devenir les premières cibles de l’armée de vampires qui attaquait en déferlant dans toutes les directions ? Combien étaient les résistants ? Une vingtaine ? Une trentaine maximum. Nous étions une vague, et ils s’imaginaient récifs, alors qu’ils ne représentaient qu’un galet. Les loups-garous étaient étonnants. Ce n’était pas la pleine lune, ils étaient sous leur forme humaine, et pourtant ils avaient chargés avec les vampires de Dante. Sans autres armes que leurs poings, leurs petites mâchoires et leur férocité de meute. Pourquoi pas, après tout ? Si leur sacrifice pouvait épargner la vie de vampires, pourquoi s’en priver ? Les vampires n’aimaient pas ces animaux à apparence humaine. Leur sang était mauvais, dégoûtant, comme tout les sangs d’hybride. Leur seule utilité était donc de prendre des coups à notre place. Dante avait-il respecté cette consigne ? Crassus était content que Dante soit ici. C’était un compatriote, un citoyen romain. Du moins, Publius le considérait comme tel. Il éprouvait moins d’affection pour Faust, ce jeune nosferatu, préférant les missions commando et d’éclaireurs plutôt que la bataille rangée, à la romaine. Dante et Crassus se rejoignaient sur beaucoup de points, ils étaient disciplinés et méthodique. Le chef des Cent savait que Dante inspecterait chaque maison, tuerait systématiquement toute personne se trouvant sur sa route, avec son armée fidèle et loyale. Dante était un combattant. Faust n’était qu’un auxiliaire. Utile à prévenir les pièges, certes, mais peu productif au niveau des litres de sang à verser. Les lycans avaient accéléré le pas, ils semblaient dépasser les vampires pour être servis les premiers. Courageux amateurs, ils allaient bien faire leur travail de chair à canon. Dante avait obéi. Un éclair. Un pylône qui se détruit. Trois quartiers qui s’éteignent. Au tour d’Artémis et du Docteur de se mêler à la bataille. Les quartiers sont plongés dans l’obscurité, les pauvres sorciers étaient désormais dans une situation désespérée. Avaient-ils compris qu’ils allaient tous mourir ? S’ils étaient sages, ils le savaient déjà avant. Mais maintenant, même les plus fous ne l’ignoraient plus. Maintenant que le plus gros du danger était écarté, le massacre allait vraiment pouvoir commencer. Une partie des vampires allaient s’occuper des dernières poches de résistance, l’autre partie allait exterminer la population. Soit les sorciers disparaissaient, soit ils se sacrifiaient. Peut-être certains se sont-ils déjà enfuis ? Le docteur chargea avec ses troupes. Evidemment, maintenant qu’il n’y avait plus de lumière, ce craintif attaquait, bien entouré par ses pipistrelles. Crassus n’aimait pas du tout Hérophile. Tout comme Artémis, il pensait que le Docteur n’était qu’un lâche, détestant prendre des risques et préférant semer la mort par des maladies que par des morsures. Cet imbécile se moquait-il donc de la saveur d’un bon sang ? Il ne pouvait ignorer qu’un malade avait un goût de réchauffé, et que rien n’égalait le sang vigoureux d’un homme en bonne santé. Artémis le comprenait. Voilà le nosferatu que Crassus préférait. Téméraire, indépendante, forte, n’hésitant pas à mettre plusieurs fois son immortalité en jeu. L’opposé complet du Docteur. Un vague sourire déforma l’affreux visage du puissant vampire. Le nuage cachant l’astre d’argent était parti bien vite. Un sortilège ? Ces fous de sorciers cherchaient désespérément la lumière, et ce faisant, ils renforçaient les loups-garous. La faible lumière de la lune valait-elle le coup de renforcer une bonne cinquantaine d’ennemis ? La victoire était certaine, elle allait devenir définitive. Il devait être une heure du matin, et tout se passait comme prévu. Le renfort des sorciers allaient être très lent à arriver, le Lord hybride serpent-humain l’avait assuré. Il allait tout faire pour ralentir les choses. Des cris étouffés parvinrent jusqu’ici. Des humains sans pouvoirs attaquaient ? Encore plus amusant. Après tout, s’ils préféraient mourir debout plutôt que couché dans leur lit, c’était éminemment respectable. Artémis serait de son avis. Bien sûr, les flammes apparaissaient ici et là, éclairant un peu le spectacle de la bataille. Mais il n’y avait pas que les vampires qui mouraient dans les flammes, les humains aussi pouvaient griller… Et Crassus était sûr que, pour aller plus vite, certains vampires n’allaient pas se priver de rétablir la punition due aux sorciers : le bûcher. Non, de n’importe quel bout que l’on prenait la situation, la victoire était acquise. Après cette bataille, les sorciers craindront les vampires, et comprendront qu’ils ne sont pas leurs inférieurs, comme ils le pensaient il y a un siècle, ou leurs égaux comme l’avait prêché Lee Rock. Les vampires sont leurs supérieurs. Ils sont le sommet de la chaîne alimentaire. Un petit groupe revenait vers l’escadron des roussettes. Pourquoi donc ? Ils semblaient traîner deux corps. Désiraient-ils livrer une offrande à leur chef ? Ce ne serait pas de refus, sauf si ce cadeau venait du Docteur. Qui sait si ce déséquilibré ne cherchait pas à empoisonner Crassus pour prendre sa place ? Il n’ignorait pourtant pas que Crassus avait nommé Dante pour lui succéder en cas d’accident… Et qu’un vampire ne mourait pas de maladie ! Mais qui sait si ce fou n’avait pas essayé d’y remédier et voudrait tester le plus résistant des nosferatu pour un nouveau germe anti-vampire ? Un homme et une femme. Tous les deux jeunes. Les vampires les portant étaient bien du groupe des pipistrelles… « Un cadeau pour moi ? De la part de qui ? » demanda-t-il. Les vampires le détrompèrent. Ces sorciers s’étaient réclamés de Dumbledore et Bradley. « Et alors ? Tous diront ça, ce n’est pas une raison pour ne pas les exterminer. »Mais ils présentèrent la fille comme étant Pandora Belacqua. Ce nom leur disait quelque chose. Et à Crassus aussi… Il y a quelques années de cela, en Transylvanie, dans son château, il se souvenait d’une partie d’échecs avec Lee Rock. Ce dernier lui avait dit qu’une jeune folle avait tambouriné à sa porte et lui avait demandé tout ce qu’il savait sur la glorieuse race des vampires. Qu’elle se soit appelée Marie ou Julie, il ne s’en serait plus souvenu. Mais Pandora… Le romain féru de culture hellénistique ne pouvait que noter ce nom dans un coin de sa mémoire. « Très bien. Si elle a tenu à me voir, respectons sa dernière volonté. »Quant au garçon, il ne lui disait rien. Fallait-il le tuer tout de suite ? Non, peut-être était-ce un autre élève de Lee Rock. Crassus respectait le vieux sorcier, comme beaucoup de nosferatu. D’ailleurs, le vieux sorcier était-il de la bataille ? S’il devait ne rester qu’un survivant, ce serait celui-là. Le seul que Crassus craignait, car il était le seul capable de transpercer son épiderme. « Donnez-moi leurs armes. » ordonna-t-il au jeune vampire qui lui tendit les deux baguettes. Ah, les baguettes… lui qui avait tant espéré un jour pouvoir s’en servir pour pratiquer la magie noire. Pourquoi n’était-il pas né sorcier ? Avec ses deux mille ans d’expérience, il aurait été invincible. La fille, Pandora, venait de se réveiller. Elle regardait l’herbe. Crassus se dirigea vers elle. Captivés par les vivants, le groupe des roussettes aurait éventré les deux otages à la seconde si leur maître leur avait donné l’autorisation. Les yeux rouges des vampires luisaient, les crocs se découvraient, de la bave tombait sur le sol. Son groupe n’était pas parti à la bataille, et il avait faim. Certains feulaient, d’autres souriaient. L’humaine devait être effrayée. Elle avait raison. Les créatures de la nuit s’écartèrent pour laisser passer Publius Crassus. Il tenait les deux baguettes mais les confia à Blodwyn Bludd. Le vampire des vallées, à côté de lui, restait imperturbable, à l'égal de son maître, comme si l’odeur du sang ne les affectait en rien, ni l’un ni l’autre. Quel contraste avec les jeunes vampires, esclaves de leurs sens ! *Bludd aussi est un jeune vampire. Il devrait être comme eux. Il est vraiment impressionnant de contrôle. Il a conscience de l’honneur qui lui est dû d’être le second d’un groupe, à l’égal des nosferatu, et il essaie de s’en montrer digne.*« Vous vouliez me voir, jeune humaine ? » demanda le puissant chef de l’expédition, montrant son affreux visage de chiroptère, ses deux yeux jaunes brillant comme deux soleils, contrastant avec les yeux rouges de ses "enfants". « Peut-être désirez-vous aussi un dernier verre avant de mourir ? Nous vous permettrons de boire le sang de votre compagnon, je suis sûr qu’il sera savoureux. »Le groupe eut les yeux encore plus luisants de convoitise. Seul Bludd souriait mais restait de marbre. La perspective devait pourtant l’enchanter autant que ses compagnons. « Vous avez trente secondes pour me convaincre de ne pas ordonner à mes enfants de se jeter sur vous deux. » |
| | | Who are You ? Lance M. Jane. Professeur ♣ Etude des moldus ▌Age : 31 ▌Parchemins : 228 ▌Points de Rp : 88 ▌Initiation magique : 07/10/2012 | Sujet: Re: la Bataille de Bristol [EVENT] Ven 10 Mai - 5:13 | |
| Lance n'arrivait pas à garder la tête froide. Il était à Bristol, à quelques pattés de maison de SA maison, enfin plutôt de celle de ses parents. Il espérait que les vampires n'allaient pas aller jusque là-bas. Il ne pouvait rien faire pour le moment, bloqué avec son appareil de radio. Il devait penser avant tout aux moldus qui se trouvaient au plus près avant de penser à sa famille. Il pensait à sa petite sœur, qui devait faire de beaux rêves à cette heure-là.
David accepta de prêter son oiseau, ce qui arrangea grandement Lance, il n'avait pas d'autre idée lui permettant d'émettre dans toutes la ville. Ce n'était pas si simple que cela, à vrai dire. Il adressa un petit sourire crispé à l'homme quand il l'invita à faire attention à lui, parlant de la détresse de Pandora si jamais il lui arrivait quelque chose. Ce n'était pas vraiment lui qu'il l'importait à ce moment même. Il commençait à s'inquiéter pour tout ses moldus qui devaient encore dormir tranquillement dans leur lit. À Pandora aussi, elle était partie, seule, Jane n'arrivait pas à la faire quitter son esprit, il savait très bien qu'elle était une sorcière plus que douée et qu'elle avait l'habitude des vampires, mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle. Puis il y avait aussi tout ses personnes qui était venue pour se battre. Cette nuit allait être sanglante, quoiqu'il arrive. Le cœur de Lance s'en soulevait déjà.
« Ne vous inquiétez pas pour moi, ce ne serons pas les premiers vampires que je rencontre. »
David finit par partir, les laissant seules, Oak et Lance, avant de partir il lui envoya une veste pour se couvrir, le froid était mordant. Ce n'était pas vraiment les morsures du vent que craignait Lance, mais plutôt celle des créatures de la nuit capable de le vider de son sang en quelques secondes. Il attrapa la veste qu'on lui avait offert et la passa sur ses épaules avant de repartir vers l'émetteur radio qu'il avait laissé sur le sol. Oak toujours prêt de lui. Sans plus attendre il reprit sa baguette et se mit au travail, il devait encore travailler s'il voulait réussir son coup. Il n'aurait qu'une chance, l'émetteur radio n'arriverait certainement pas à tenir plus longtemps.
Lance se passa une main dans les cheveux, alors que le faucon le regardait de ses yeux perçants. Ça ne le déstabilisa pas le moins du monde, bien trop occupé à trouver les bonds sorts à utiliser. Il ne devait pas se louper et en plus de ça, il ne devait pas baisser sa garde, les plans du camps adverses étaient encore méconnus et il était donc impossible de savoir par où ils allaient attaquer. Des étincelles jaillissaient parfois de la baguette de châtaignier du né-moldu et parfois c'était des sons étranges qui s'échappaient de l'émetteur radio, ce qui faisait râler Oak. Bien entendu, Lance ne manquait pas de relever les yeux juste un instant sur l'oiseau pour s'excuser du dérangement. Il devait se concentrer, mais surtout se dépêcher, il savait très bien qu'il n'avait pas beaucoup de temps et que les troupes adverses n'allaient pas tarder à toucher ce petit quartier de Bristol. Il trifouillait et ajoutait des choses à l'appareil qui reposait dans ses mains. Jusqu'au moment où un son, vraiment audible sorti des haut-parleurs, ce qui signifiait qu'il avait réussi. Il ne pu s'empêcher de faire un bond de joie.
« Allons-y ! » lâcha-t-il en français alors qu'il s'approchait d'Oak « ça ne te fera pas de mal et une fois prêt tu devra survoler tout le quartier, évite les fils électriques, ça peut te faire mal et tuer le signal. »
Le professeur se risque à caresser le haut du crâne du rapace, il fallait dire qu'il n'avait pas vraiment l'habitude de côtoyer ce genre d'animal, mais ce n'étais pas ce qui lui faisait peur. Lance avait toujours eu le contact facile avec les animaux, qu'il adorait d'ailleurs. Oak n'eut pas l'air de détester et le né-moldu attrapa sa baguette qu'il pointa vers la pâte de l'oiseau. Il se concentra, il ne fallait pas qu'il se loupe. Un éclair bleu éclaira un instant l'endroit où ils se trouvaient. Le sort était jeté. Lance invita Oak à s'envoler, c'était à lui de travailler maintenant. Il regarda l'oiseau prendre son envol. C'était vraiment beau à voir, il aurait rêvé de pouvoir faire la même chose, mais son menton le clouait inlassablement au sol.
Quand Oak eu prit assez d'altitude et qu'il commença à tourner autour du quartier Lance reprit sa radio, il devait délivrer un message. Quelque chose de concis, qui ferait bien passer la gravité de la situation, il ne devait pas parler de vampires, cependant il devait convaincre les gens de s'armer d'ail. Ce n'était pas facile. Mais pas impossible. Il devait trouver les mots justes, après tout lui aussi avait été un moldu, il avait une famille composée de moldus, il savait comment leur parler. L'espace d'un instant, il douta, se demandant si Pandora avait bien fait de lui demander à lui plutôt qu'à un autre, puis il se redressa, plus déterminé que jamais. Ça ne ressemblait pas à Lance Jane de douter. Il était peut-être un né-moldu, mais avant tout un professeur de Poudlard, ça n'arrivait pas à n'importe qui. Il tapota le haut-parleur de son émetteur, pour voir s'il émettait vraiment, vu les grésillements c'était le cas. Il se redressa et prit une grande inspiration.
« Réveillez vous Bristol, ceci n'est pas une blague, mais un appel à la mobilisation. Une attaque terroriste arrive chez vous. De type bactériologique, fermez vos portes, barricadez vous. Le ministère de la santé vous conseille de vous munir d'ail, qui tuerais la majeure partie des germes. Bristol, réveillez vous, sauvez vos enfants, cachez-les et priez pour que l'on arrive à vite éradiquer la menace. »
Le message passait en boucle, dans l'espoir de réveiller le plus de monde possible. Lance avait réussi à trouver une technique pour allumer toutes les radios des environs, il fallait juste espérer que toutes les maisons soient équipé d'un appareil sensible aux ondes radios.
Un frisson parcouru l'échine du brun lorsqu'il entendit une vague de cris. Les vampires étaient passés à l'attaque. Instinctivement il serra sa baguette entre ses doigts. Il savait très bien que dans ce petit morceau de bois reposait son salut. Une croix reposait autour de son cou, vestige passé de l'héritage de sa grand-mère. Il passa les doigts de sa main libre dessus. La foi c'était ce qui donné le pouvoir à ce symbole en argent. Les vampires ne croyaient plus en rien à part aux sangs et à la destruction, la perte de leur âme les avaient soustrait à toutes formes de croyances. C'était ce qui les différenciés des humains. Croire.
Il n'avait plus de raisons de rester ici désormais, il devait aller se battre, pour protéger ces moldus qui n'avaient rien demander à personnes et surtout pour empêcher la dispersion des vampires, ils devaient réussir à les contenir dans ce quartier, les empêcher d'aller plus loin. Lance ne laisserait personne s'approcher de trop près de sa famille. Aucun vampire n'aurait le droit de poser ses doigts froids sur sa petite sœur. Il préférait mourir que de laisser cela possible. Serrant davantage sa baguette il se décida à bouger. Il se tourna vers une jeune femme rousse, qui était resté à ses côtés tout le temps qu'il travaillait sur la radio. Elle avait voulu protéger ses arrières. Il lui sourit du mieux qu'il pu.
« Je vous remercie pour votre aide, je ne connais même pas votre nom. Lance Jane. Je pars me battre, vous m'accompagnez ? »
Il ne la forçait à rien à le suivre. Bien au contraire, il la trouvait bien trop jeune pour se battre, elle avait l'air terrorisé et pourtant son regard était si déterminé. Lui aussi avait été comme cela, fut un temps, quand il s'était décidé à partir étudier le monde. Elle aussi avait le droit de faire ses preuves, il espérait juste qu'elle en aurait le temps. |
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