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| WIZARD | HIBOUX |
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Who are You ? Blanche Wayne Prof assistante Etude des moldus ♣ Epie nos voisins ! ▌Age : 34 ▌Parchemins : 6 ▌Points de Rp : 2 ▌Initiation magique : 18/09/2013 | Sujet: Dénonciation [PV Julien David] Sam 5 Oct - 23:13 | |
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Il avait fallu beaucoup de courage à Blanche pour franchir les portes de Poudlard afin de se faire accompagner jusqu'au Ministère de la Magie. Accompagnée d'un Auror car elle savait les enjeux de cet entretien et si cela arrivait aux oreilles de Jason … Dénoncer son mari lui brisait le coeur, mais surtout, elle était obligée de faire face à la réalité. Jason Wayne était bel et bien un mangemort. Mais ne rien dire risquait de mettre des innocents en dangers, ou même pire. Snow ne voulait pas avoir des morts sur sa conscience. Mais qu'est-ce que sa conscience lui dictait contre la trahison ? Qu'allait devenir Jason, et pourquoi est-ce qu'elle l'aimait toujours autant ? La brune soupira alors qu'elle attendait dans une salle d'accueil que Julien David se libère pour lui accorder un entretien. Ce qui n'allait pas tarder. Après tout, il attendait ce jour depuis le bal de noël, Snow avait mis du temps avant de se décider. Et l'Auror qui l'accompagnait aujourd'hui dans cette journée bien difficile n'était pas n'importe qui. Son père. Roy Harper, l'homme qui avait prononcé la première arrestation de Jason, le mari de sa fille. Fautes de preuves concrètes, il avait été bien vite libéré. Depuis ce jour, Snow refusait d'adresser la parole à son père. Mais aujourd'hui, les choses étaient différentes. Depuis, Blanche avait fait son enquête et les éléments qu'elle avait trouvé ne lui plaisaient pas. Elle avait conscience que tout ce que son père avait fait jusqu'à maintenant, c'était pour protéger sa précieuse fille et non pour lui dire. Il considérait qu'elle courrait un grand danger avec un homme tel que lui. Jason avait la renommé d'être un homme colérique et il ne voulait pas que sa petite en fasse les frais. C'est pourquoi aujourd'hui, Snow avait enterré la hache de guerre pour faire appel à son père. Elle était prête, et elle allait tout dévoiler à Julien David ce qu'elle avait découvert. C'est avec soulagement que son père accepta de l'accompagner pour cette dure épreuve.
La main posée sur celle de sa fille, Roy l'observait avec un petit sourire qui se voulait rassurant, alors qu'au contraire, l'inquiétude et la culpabilité se lisait sur le visage de la jeune professeur-assistante. Mais elle devait le faire, ne serait-ce que par respect envers ses élèves. Surtout les maraudeurs. Comment pousser James et Sirius a avoir une bonne conduite, si elle même ne respectait pas ses propres règles ? Blanche Wayne qui protège un mangemort. Blanche Wayne, complice d'un mangemort. Elle imaginait bien leur tête à ses deux là et ça ne lui plaisait pas. Non, elle ne voulait pas que ses élèves se sentent trahis, alors qu'elle avait toujours été sincère avec eux. Et la confiance qu'ils avaient envers elle était un sentiment précieux pour la jeune femme. On ne trahit jamais une confiance.
« Tout va bien se passer Snow, tu verras, Julien David est une personne tolérante …. Après tout, il a toujours été ton héros, il saura t'écouter ! », fit Roy, qui essayait en vain de rassurer sa fille.
Faire revenir ses souvenirs d'enfants. Julien David le grand joueur de Quidditch, et le grand héros de la fillette qu'elle était à cette époque. Un petit sourire étira les lèvres de la brune. Il est vrai qu'elle avait toujours dans un carton tous les produits dérivés sur lui qui ont été crées à l'époque grâce à sa popularité. En fidèle fan, la petite Snow avait tout fait acheté à son père, étant enfant … Cartes, posters, figurines, et d'autres babioles, elle avait même réussit à avoir un autographe. Ce qui pour la petite fille était à ce moment là, le plus beau jour de sa vie.
« Julien David a du rencontrer tellement d'enfant comme moi, papa. Je doute d'avoir marquer son esprit à l'époque. Aujourd'hui ce n'est pas le héros que je vais voir, mais un membre du ministère de la magie. Ca fait bien plus austère tu ne crois pas ? »
Roy soupira, navré que sa fille soit aussi pessimiste, mais au fond, il la comprenait. Puis enfin, une secrétaire fit son apparition, coupant l'Auror qui allait répondre à la jeune femme.
« Monsieur David est prêt à vous recevoir, veuillez me suivre Mlle Wayne. »
Snow se releva et demanda à son père de l'attendre ici. Celui-ci hésita mais fini par accepter. Malheureusement, il y avait des choses que sa fille devait faire seule. Elle fut conduit jusqu'au bureau de Julien David et entra après avoir frapper à la porte. La secrétaire prit congé et Blanche se retrouva seule avec l'objet de sa peur. Mal à l'aise, elle se crispa, commençant à douter. Qu'est-ce qui allait se passer maintenant ? Est-ce qu'elle pouvait faire demi-tour ? Trop tard pour changer d'avis ? Blanche savait des choses capitales, c'était clair pour tout le monde. Et Julien David a eu l'amabilité d'employer la manière douce et d'attendre qu'elle vienne d'elle même, alors qu'il aurait très bien pu la faire arrêter. Blanche inspira un bon coup avant de finir par relever la tête et de prendre la parole.
« Bonjour M. David ….. Je vous remercie …. Pour votre patience ... »
La pauvre Snow était morte de peur. Prise par l'envie de partir en courant, son corps refusait cependant de lui obéir. Elle était paralysée sur place, impossible de faire le moindre mouvement ou même de se détendre. L'angoisse prenait le dessus et elle n'arrivait même pas à soutenir le regard du juge, alors que ses pensées étaient dirigées vers Jason. Bon sang …. Qu'est-ce qu'elle faisait ? …. Jason …. Pardon …. Elle imaginait déjà la colère de son mari et le venin qu'il risquait de lui cracher. Et il n'aurait pas tort, elle est en train de le trahir. De plus, depuis le bal de Noël, Jason avait disparu, sans doute qu'il avait compris que sa femme allait parler. Alors même si Julien David lui offrait sa protection … Jason pouvait être n'importe tout.
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| | | Who are You ? Julien David Ministère de la Magie ♣ Je veille sur la communauté sorcière ▌Age : 46 ▌Parchemins : 94 ▌Points de Rp : 35 ▌Initiation magique : 21/12/2012 | Sujet: Re: Dénonciation [PV Julien David] Dim 13 Oct - 3:25 | |
| Le temps passait, les échéances approchaient, surtout électorales, et le moins que l’on puisse dire, c’est que Julien David était un homme très occupé.
Il était en train de plancher sur la remise en liberté du jeune Potter. Son avocat était quelqu’un de redoutablement intelligent, et qui savait se servir de toutes les ficelles, même les plus basses, pour parvenir à ses fins. Encore une fois, l’avocat avait su exploiter toutes les failles : peu de crédibilité du seul témoin, la victime, obscurité, violence, amitié avec le prévenu, qui n’avait aucun antécédent de mangemorisme, bien au contraire, possibilité d’usurpation d’identité, les ennemis du prévenu ne manquant pas… Julien David avait devant lui le papier demandant la libération, faute de preuves, du jeune Potter. Devait-il le signer ? La victime n’était-elle pas certaine de ce qu’elle avait vu, Les médicomages n’avaient-ils pas affirmé que le jeune Bretian, bien que traumatisé par le massacre de sa famille, était sain d’esprit et n’avait subi aucun sortilège de confusion à son arrivée à sainte-Mangouste ? Julien David sera-t-il l’homme qui délivre les mangemorts, laissant les agressions impunies ?
Le juge lâcha un juron avant de poser la feuille. Il n’avait pas la moindre envie de signer ce papier. Cet acte risquait de lui coûter cher aux élections, mais il ne pouvait pas attendre deux mois.
Il avait des meetings électoraux de plus en plus approchés, et ces prochains mois, il ne pourra presque plus faire son travail. Autrement dit, plus il attendait, plus un gratte-papier remplaçant risquait de mal finir son travail. Non, il devait tout terminer avant la dernière ligne droite des élections. Régler le problème Potter, mais aussi le problème Wayne.
Il avait un autre souci, la jeune Alecia Lukheiter. Ne pouvant se rendre à Poudlard, il a dû se résoudre à chercher une personne de confiance pour le relayer dans ses recherches. Lukheiter était la personne idéale : intelligente, fragile, elle n’hésiterait pas à donner de sa personne pour mener l’enquête. Mais pourquoi ne lui écrivait-elle pas ? Où en était-elle ? Avait-elle avancé ? Et s’il lui était arrivé autre chose, comme une nouvelle agression du repris de justice Greyback, parce qu’elle avait fureté en dehors du collège, dans le cadre de l’enquête ? David n’en deviendrait-il pas responsable ? Et même s’il ne lui arrivait rien, le juge n’était-il pas indirectement responsable de la collégienne ? De chaque nuit blanche qu’elle passait ? Et Blanche Wayne ? N’était-il pas responsable d’elle également ? Dans une autre mesure, soit, mais ne l’avait-il pas grandement influencé ? Exactement comme Alecia, n’avait-il pas profité d’un grand moment de faiblesse pour l’instrumentaliser ? N’en ressentait-il pas un grand remords ?
[color:efee=#goldenrod]*Le remords est le compagnon de ma vie. Je n’ai cessé de vivre avec, et je continuerai jusqu’à ma mort.* pensa-t-il. *C’est ce remords qui me différencie des mangemorts et des agents du ministère sans scrupules. Cela prouve que j’ai un cœur.*
Le bureau du juge n’avait pas beaucoup changé depuis début janvier. La maxime de Rowena Serdaigle, « un problème bien posé est à moitié résolu », était toujours gravée sur le devant de son bureau. Son lourd bureau, ressemblant à une tranche de livre, dénonçait une fois encore son statut d’ancien serdaigle. Sur son bureau, la photo lui rappelant son bonheur perdu, avec sa compagne et sa petite fille d’un an, était tournée vers lui. Une photo vieille de seize ans déjà.
De chaque côté de la salle, de vieilles bibliothèques touchaient le plafond, remplies d’anciens grimoires et de livres de droit. Sur le mur, des articles de journaux retraçaient la vie de joueur de quidditch de l’ancienne star, des coupes dorées flottaient dans les airs, une batte était accrochée, remplie de signatures diverses. Juste à côté, un cognard un peu vibrant, mais plutôt ronronnant, semblait s’amuser à jongler de la « tête » avec un vif d’or, derrière des panneaux en verre. Un ancien fan comme Blanche reconnaîtra forcément de quel cognard et de quel vif il s’agissait : ceux de la coupe du monde de 1952. [color:efee=goldenrod*Mon plus grand fait d’armes… un an avant sa naissance.* nota-t-il mélancoliquement.
Une grande fenêtre derrière le bureau du juge laissait passer une lumière chaleureuse mais un peu poussiéreuse, comme si les rayons du soleil couronnaient les cheveux blonds-roux du juge. Deux petits fauteuils confortables, de type « voltaires » étaient tournées vers le bureau. Des fauteuils qui attendaient la jeune et jolie Blanche.
A un moment, le juge s’était demandé s’il ne devait pas convoquer aussi le père de la fille, mais il s’en abstint. Elle aurait sûrement pensé qu’on la traitait de gamine prise en faute, et que la situation ressemblerait à une convocation de collégienne. Blanche était une adulte fort jolie, et le juge devait se rappeler qu’ils avaient la bagatelle de vingt-cinq ans d’écart pour ne pas envisager une autre relation que celle d’un juge à un témoin. Elle était mariée à un mangemort quasi-reconnu, qui ne pourra être arrêté que sur son témoignage. Lors du bal de Noël, le juge lui avait promis protection de témoin, et arrestation rapide du mangemort Jason Wayne. Mais cette promesse avait eu lieu un mois avant la bataille de Bristol et le début de la guerre civile. Pouvait-il lui offrir les mêmes garanties ? Allait-il lui mentir et lui promettre des choses dont il n’était pas sûr ?
*Hors de question.*
Mais déjà la porte s’ouvrait et la secrétaire fit entrer le témoin. La jeune fille semblait terrorisée. Julien David s’était levé de son bureau mais il hésitait à rompre le silence, de peur de l’effrayer au point de s’enfuir à toutes jambes. Elle semblait plus fragile qu’une aile de papillon.
Finalement, ce fut elle qui prit la parole, le remerciant de sa patience. En effet, il avait attendu deux longs mois, qu’elle se décide enfin à témoigner. Et une bataille a eu lieu entretemps, qui modifiait beaucoup de données. Ah, si seulement elle s’était décidée un mois plus tôt ! Si le juge avait été sans cœur, il aurait pu le lui reprocher, il aurait même pu agir auparavant, en la convoquant, en la mettant en garde à vue, jusqu’à ce qu’elle avoue, et elle aurait été arrêtée comme complice de son mari en fuite. Il aurait pu détruire sa vie. Il ne l’a pas fait. Il lui tendit la main droite et posa sa main gauche sur l’épaule de la jeune fille, en signe de réconfort, de solidarité.
« Bonjour, Blanche. Et bienvenue. »
Il avait d’autorité choisi de l’appeler par son prénom, comme il avait fini par le faire au bal, et surtout pour ne pas utiliser le mot « Wayne », qui lui aurait rappelé un peu plus pourquoi elle était ici. Il l’accompagna du geste sur le voltaire, et plutôt que de se réinstaller sur son bureau, il choisit de s’installer sur le voltaire en face d’elle.
« Comment vous sentez-vous ? » lui demanda-t-il, tout en rapprochant la grande boîte de dragées surprises. Il lui tendit sa préférée, la dragée « arc-en-ciel » en souriant : « Prenez mais méfiez-vous : il parait que cette dragée rend la bouche muticolore. » Puis, il lui demanda : « que puis-je faire pour vous détendre ? Vous dire que vous prenez la bonne décision ? Vous le savez déjà. Vous dire que vous sauvez des vies ? Si vous n’en étiez pas convaincue, vous ne seriez pas ici. Non, ce que je peux faire, c’est vous rassurer sur vous-même. Car j’ai l’impression que vous avez le sentiment de trahir votre époux, alors que vous vous trompez. C’est lui qui vous a trahi. Et s’il faut être franc, je vous trouve cent fois plus courageuse que lui.»
Instinctivement, il jeta un regard sur la photographie.
« Ce que je peux aussi vous dire, c’est que vous aurez des remords. Toute votre vie. Et je connais bien cela, car je vis avec mes remords depuis des années. Mais vous ne devez pas en avoir honte, et cela ne doit pas vous arrêter. Car vos remords prouvent que vous êtes quelqu’un de bien. Et lui, non. »
Le juge avait-il réussi à consoler ou à faire moins peur à Blanche Wayne ? Il la regarda, en espérant que ses yeux bleus acier et perçants soient moins impressionnants qu’à l’accoutumée. |
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