Si un jour, une personne, dotée de véritables dons pour voir l'avenir ou non, était venue me dire que j'allais devenir l'avocat d'une des victimes d'un des complots du groupe de fanatique dans lequel je suis... J'aurais tout simplement pu dire que c'était possible, selon le contexte. Et celui-ci se prenait bien à une intervention de ma part dans la défense d'une des victimes. En fait, dans cette affaire, la personne que je dois défendre est Mr James Potter, un gryffondor qui s'était lié d'amitié avec ma filleule adorée... Disons que l'ironie aime jouer des tours dans notre monde, la preuve. Je n'avais aucune raison de refuser quand elle m'a contacté pour demander mes services... Maintenant qu'il était prétendu coupable, il fallait l'innocenter et ainsi agir sur deux fronts : la politique et Poudlard. Et, je vais l'avouer... je suis plutôt bon à ce jeu-là... D'ailleurs, cette action irait même jusqu'à me donner une meilleure image mais vraiment... ce n'était pas la motivation première.
La réflexion avait donc été rapide et après avoir pris rendez-vous avec mon client - appel-t-on quelqu'un que l'on défend sans lui faire payer les honoraires un client ? - dans les locaux du ministère de la magie. N'étant pas encore coupable, il n'y avait aucune raison pour qu'il soit encore à Azkaban... Bien que d'après ce que j'avais pu entendre, un petit séjour avec les Détraqueurs aurait un peu éduqué ce petit Potter... mais passons. J'avais donc pris le temps d'étudier les différentes informations du crime, les témoignages, etc.. Bref, j'étudiais le dossier de l'enquête. Cette affaire était un vrai trésor pour nous, les Mangemorts... tout comme pour le Ministred de la Magie en poste qui verra son candidat le plus important devenir un homme accusant les fils de bonnes familles.... Quelle honte ! !
C'était donc avec cette pensée et après l'étude du dossier que je me retirais de mon bureau londonien grâce àla poudre de cheminette, disparaissant dans le foyer pour sortir d'une des nombreuses cheminées de l'entrée du Ministère.
Les couloirs étaient déjà remplis de divers bureaucrates, gratte papier ordinaire ou membre important de l'administration magique... Et, comme à chaque fois que j'arrivais ici, je pensais à la même chose: pourquoi faire un seul endroit pour toutes les administrations magique... ? Je soupirais un peu, puis m'avançait pour rejoindre une hôtesse d'accueil qui semblait libre. Après une demi-heure d'attente, quelques informations importantes à transférer, je pouvais enfin prouver mon identité et demandé à voir mon client dans la zone où il est détenu. Vérification... nouvelle petite attente... lecture des rendez-vous... prévenir de ma venue... Certes, cela était obligatoire et moins long qu'une administration française, mais tout de même... Disons que ce n'était pas attendre en soit qui était le plus insupportable, c'était le fait d'être bousculé par les différentes personnes qui allaient et venaient. Je hais... que l'on me bouscule... Ceci détruisait un peu ma patience qui était pourtant très présente d'habitude. Donc... suite à cette seconde attente, j'ai enfin reçu un parchemin que je n'aurais qu'à montrer au surveillant de la zone de détention. Toute façon... à la fin, ils me reconnaissaient... je venais souvent ici...
Tout en tenant d'une main ma sacoche et de l'autre une barre de l'ascenseur, je laissais le moyen de transport m'emmener dans les différents lieux du ministère pour enfin s'ouvrir pour moi... Bon, cela devenait beaucoup moins compliqué pour se déplacer, c'était même parfait... Aucun être que j'avais envie de tuer d'un sort... ou de le faire souffrir d'un autre... Bien ! Je m'approchais donc d'un bureau, montrant mon parchemin, ce qui me permit de passer, bien que je devais prouver deux ou trois fois de nouveau mon identité et mon autorisation. Mais ça, ce n'était qu'une formalité. Bien entendu on me retira ma baguette, il ne faudrait pas qu'il y ait un... accident... disaient-ils... Comme si j'étais un monstre violent et cherchant par ma simple présence à créer une douleur si forte qu'aucun mot ne pouvaient la décrire... Bref, j'entrais donc ensuite dans la cellule du jeune James Potter, retirait le manteau sombre qui recouvrait un costume légèrement plus clair. Suite à cela, je m'approchais de lui, un léger sourire aux lèvres.
"Bonjour Mr Potter, je suis Maître Nechtan MacEwen. J'espère vraiment que vos geôliers se sont bien comportés avec vous, ce serait dommage qu'à votre libération vous ayez envie de porter plainte pour mauvais traitement... Enfin, sérieusement, je suis content de vous rencontrer. Ma filleule m'a fait promettre de vous protéger comme si je protégeais son honneur, alors je le ferais."
Suite à une poignée de main, je m'asseyais à ses côtés, ouvrant ma sacoche pour sortir délicatement le dossier de l'enquête.
"Nous allons tenter de commencer rapidement, comme je vous l'ai plus ou moins expliqué, votre affaire possède un vrai côté politique... Et je suis quasiment sûr que Mr David va tenter d'avancer le jour de votre procès. Nous allons donc déjà parlez de vos relations avec la victime, Mr Bretian. J'aimerais vraiment avoir toutes les informations, donc ne me cachez rien."
Au même moment j'avais aussi sortis un parchemin et de quoi écrire pour retranscrire moi-même chaque détails importants de mon client.
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Sujet: Re: L'ironie du sort [PV James] Mer 28 Aoû - 22:49
Au fond de la cellule impersonnelle au fin fond du ministère, gardé par plusieurs portes, sortilèges et gardiens, James Potter attendait.
Combien de temps était-il ici ? Trois semaines ? un mois ? Il s’était refusé de tracer des lignes pour mesurer le temps, ne volant ni caricaturer, ni dramatiser. Maintenant, il commençait à le regretter.
En même temps, sa détention lui paraissait tellement absurde, l’accusation de Maewan tellement grotesque, qu’il avait été persuadé d’être délivré le lendemain, par ordre de Dumbledore, ou par demande de ses vieux parents, monsieur et madame Potter !
Au fil du temps, il avait pu assimiler tant bien que mal trois cruelles vérités : Dumbledore n’a aucun pouvoir passé Poudlard, si ce n’est son prestige, ses parents ne sont pas si influents que ça, et Maewan maintient ses accusations. Donc, il y croit vraiment. Ce crétin sans cervelle s’imagine vraiment que James, un de ses meilleurs amis, l’a livré à un mangemort et même participé à sa torture… bref, que James Potter est lui-même un mangemort ! Malgré sa situation actuelle, le garçon esquissa un sourire méprisant. Il avait aimé Maewan, mais là, il le détestait complètement. Bien sûr, il avait souffert, perdu ses parents, et il devait vivre un drame. Mais ce n’était pas une raison pour se retourner contre ses propres amis. Même à la torture, jamais James n’aurait douté de lui, pas plus que d’Abi, de Sirius, de Remus ou de Peter.
Le temps jouait contre lui. Le gryffon était encore mineur, mais sa majorité approchait, et si ce satané juge jouait la montre, il pourrait très bien attendre le 28 mars pour commencer le procès, alors que James aurait juste dix-sept ans.
Potter connaissait bien le juge David. En même temps, tout fan de quidditch était obligé de connaître le grand batteur champion du monde. Mais l’affection naturelle qu’il éprouvait pour le champion, tout comme pour Maewan, s’était mué en colère. Monsieur était candidat au ministère, un candidat sérieux, paraissait-il, et selon son avocat, il ferait tout pour condamner James, ce qui lui assurerait des points supplémentaires pour l’élection. L’ordure ! Et ça se prétend juge ? Et ça veut être ministre, ça ? Mais il ne savait pas à qui il s’attaquait ! S’il est condamné, Potter fera tout pour ne pas que ce candidat de pacotille soit élu, il a déjà demandé à Sirius de saboter sa campagne, et s’il le faut, il sortirait de prison lui-même pour déchirer tous les fanions qui supportaient ce magistrat bouffi d’orgueil et de malfaisance !
Heureusement qu’il existait encore des types biens, comme maître MacEwen ! Voilà un avocat sur qui on peut compter, Potter en mettrait sa main au feu.
Avec nostalgie, il se rappela les rares parchemins qu’il avait eu en sa possession. On l’a autorisé à répondre à son avocat, et on lui a laissé suffisamment de parchemin pour qu’il puisse écrire à Sirius et à Elesya. Et… c’est tout. Il avait reçu deux autres lettres, de la charmante Alecia et du bouillant Sherman. Sacré Alecia, malgré ce qui lui est arrivé, elle trouve encore du temps pour s’inquiéter pour son camarade Potter. Une fille admirable ! Même si une partie de sa lettre était énigmatique. Elle, parler au juge David ? Quel rapport entretient-elle avec ce sale type ? James espérait qu’elle ne s’était pas encore plongée dans les ennuis. Elle les collectionne, en ce moment.
Quand à Sherman… il reste ce bon Sherman, et James a senti comme un parfum de quidditch et de salle commune de Gryffondor à le lire. Il a même écrit sa lettre durant le cours de Métamorphose, le fou suicidaire ! Si MacGo l’avait vu, il serait exécuté séance tenante ! Prendre ce risque pour lui écrire était très touchant, et James aurait bien voulu que Sherman soit là pour lui ébouriffer la tête avec son poing, à ce sale gosse adorable. La relève est assurée avec lui !
Pourquoi ne pouvait-il pas leur répondre ? Pourquoi n’avait-il pas le droit d’écrire ? On est en démocratie, oui ou merlin ? Potter marchait le long de sa cellule. Contrairement au cliché des barreaux noirs, des murs gris et des gouttes d’eau qui tombent, la cellule du Ministère était éclairée, blanc crème, et il n’y avait pas de barreaux. Simplement un sort d’impénétrabilité qui empêchait toute personne d’entrer et de sortir. Potter avait le droit de lire la gazette du sorcier tous les jours, ce qui le tenait informé de ce qu’il se passait dans le monde extérieur. Il avait aussi droit aux visites parentales, mais pas encore amicales…
A propos de visites… Le geôlier laissa entrer son avocat. C’était la première fois que Potter vit maître MacEwen. Il savait qu’en tant que parrain d’Elesya, il devait être âgé, mais il l’avait tout de même imaginé, plus jeune. Il lui serra la main, lui rendant son petit sourire. Enfin une visite autre que celle de ses parents !
« Bonjour, maître. Oui, j’ai été bien traité, bien nourri, bien informé, mais il me manque des choses fondamentales : pas le droit d’écrire, ni de recevoir des visites de mes amis, sans oublier la chose la plus fondamentale du monde : la liberté ! »
Potter devait-il préciser la nature de son lien avec Elesya ? Si cela se trouve, son parrain devait s’imaginer que les deux adolescents avaient une liaison… La jeune fille n’avait-elle pas dit à son parrain de le défendre comme s’il défendait son honneur à elle ?
*On le détrompera une autre fois. Après tout, il est possible qu’elle soit effectivement amoureuse de moi, le moment est très mal choisi pour lui mettre un râteau, à mon joli yéti à tentacules.*
James écouta donc l’avocat qui allait droit au but. Très bien ! Foncer dans le tas, voilà une attitude que le gryffondor adorait.
« Je vous dirai tout ce que je sais, maître, soyez-en sûrs. Et je vous remercie beaucoup de vous occuper de moi, je vous suis redevable, à vous et à Elesya. Je ne l’oublierai pas. »
Potter se concentra un peu. Par quoi commencer ?
« Tout a commencé au premier trimestre 1976. Maewan avait trop bu et insulté Volemachin à pré-au-Lard devant tous les clients. Il a été arrêté et reconduit à Poudlard par un étudiant français, Philippe Chrétien, un type très suspect si vous voulez mon avis. Et puis, le 28 janvier, il s’est passé ce que vous savez : bataille de Bristol, enlèvement des parents de Maewan, le corps mutilé du père retrouvé, et Maewan lui-même attiré hors de Poudlard et torturé par un mangemort masqué ainsi que par celui qui l’a attiré dehors. J’ignore pourquoi Maewan s’obstine à m’accuser, mais malheureusement le seul alibi que j’ai, c’est que je dormais dans mon dortoir, avec mes trois compagnons à côté. Ils peuvent témoigner tous les trois, mais ce sont mes meilleurs amis… Le lendemain matin, mes compagnons gryffondors de n’importe quelle année m’ont tous vu sortir de mon dortoir, prendre mon petit-déjeuner tout à fait normalement. Dès que la nouvelle de la bataille est arrivée, nous n’avons plus parlé que de ça… Et puis, le 1er février, à ma grande surprise, on m’arrête à Poudlard. Je suis d’autant plus surpris que je suis profondément anti-mangemort, et je ne l’ai jamais caché, n’importe qui au collège pourrait en témoigner. Quant à Maewan, il était un ami… Nous avons fait de nombreuses farces ensemble, on s’amusait bien, je lui faisais la confiance la plus absolue. Pour moi, il m’a poignardé dans le dos, et je lui en veux énormément. Pensez ! On se connaît depuis près de six ans, on a joué ensemble, parfois on buvait ensemble, je me sentais proche de lui. Je le déteste maintenant. Il est évident que quelqu’un s’est fait passer pour moi, ou alors plus probablement qu’on a modifié ses souvenirs. Je lui en veux de ne pas avoir compris ça dès le départ. Moi, c’est ce que j’aurais fait, je n’aurais jamais douté de lui. »
A la fin de son discours, Potter en tremblait presque de rage et de frustration. S’il tenait celui qui a modifié les souvenirs de Maewan ! S’il tenait Maewan lui-même ! « Si ce juge est une ordure corrompue, quelle chance avons-nous de m’innocenter, maître ? Je n’y connais pas grand-chose en politique, je sens que cette histoire me dépasse. Mais je refuse de servir d’argument électoraliste ou de victime politique ! »
L’adolescent reconnut, tête basse : « j’ai absolument besoin de vous, maître. Comment comptez-vous me défendre ? »
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Sujet: Re: L'ironie du sort [PV James] Mar 24 Sep - 4:21
L'ironie du sort
Avec James Potter
Une histoire de client et d'avocat.
Être l'avocat de James Potter avait un défaut, assez important je dois l'avouer. Oh, détrompez vous, ce n'est pas pour sa maison, je suis certes un ancien Serpentard, mais je ne vais pas dire qu'être Gryffondor est un défaut trop important. Non, le problème était ce que j'étais en train d'écouter et, ceci était lié, les notes que je devais prendre. L'histoire de Mr Bretian ivre, insultant alors le Seigneur des Ténèbres, est une histoire que je connais. Parmi les fidèles de Jedusor, une bonne partie possédaient le titre de « fanatique ». Ce fut grâce à eux que j'avais entendu le plus parler de cette histoire sans intérêt important. Un gosse, ivre, qui insulte un gars qui lui fais faire des cauchemars par peur de vivre une guerre sans merci... Je trouvais plus cela pathétique que horrible au point d'hurler à la peine de mort. Certes, certes, je le conçois, il faut respecter le Lord Noir et certes il faut accepter qu'il y ait des fanatiques qui vénèrent Jedusor comme un dieu... Mais combien de gens pensent bien pire et qui sont proches de lui ? Bon, après, je suis heureux que cela ce soit produit, cela me permet e voir Poudlard dans un climat bien plus sombre... Enfin, j'apprenais pourtant une information dont je n'étais pas au courant : un étudiant Français. Certes, cela pouvait avoir peu d'intérêt de base mais... un Gryffondor qui pense que celui-ci est louche... Eh bien, peut-être que cela n'avait pas beaucoup de place dans cette affaire, mais je me ferais une joie de tenter de découvrir qui était cet étudiant français. J'entourais d'ailleurs son nom.
Suite à la tirade de mon client, il en avait des choses à raconter faut dire, je posais à côté de moi mon parchemin et ma plume, réfléchissant alors en regardant le sol de la cellule. Oh je connaissais déjà le coupable, enfin, les deux, et je trouvais que ceci était... mal organisé en un sens. Bien entendu, j'avais deux chemins possibles pour ma défense : l'utilisation de l'état psychologique de la victime de l'attaque, ou l'utilisation de la vérité, découverte après quelques « recherches ». Il était très simple de savoir ce qui avait donné cette apparence au vrai coupable... bien moins simple d'en fabriquer en revanche. Si je fonçais droit sur cette solution, sans crée un véritable dossier, je n'arriverais pas à faire sortir Potter et donc... je serais ridicule auprès de tout le monde. Il fallait que je trouve un pion à sacrifier, quelqu'un qui me permettrait de détruire l'accusation de Bretian de faire soit porter le chapeau à quelqu'un d'autre soit, dans le meilleur des cas, crée l'atmosphère bien plus tendue que j'espérais créer.
Après ma réflexion, je me levais, mains dans le dos, pour marcher doucement, en silence. Il était temps pour moi de commencer à satisfaire les souhaits de mon client... Après m'être retourné pour poser mon regard sur lui, je reprenais doucement la parole, m'occupant d'abord de son premier souhait.
« Les visites et la possibilité d'écrire... J'imagine qu'ils pensent que vous allez envoyez des plaintes à votre « soi disant » Maître, ce qui est assez ridicule. Je ferais ce qu'il faut pour que vous ayez accès au droit d'envoyer les lettres que vous voulez écrire. Pour les visites, cela reste assez difficile... mais donnez moi une liste de personne que vous souhaiteriez voir, je défendrais ceci face à l'administration du service. »
Suite à ceci je retournais à ma place, à côté de mon client, prenant un parchemin vierge et ma plume, la préparant de nouveau pour commencer à écrire la liste, ainsi que les autres informations que j'allais demandé. Bien entendu, je ne m’arrêtais pas là, il me fallait plus de crédibilité, bien que je ne devais pas en manquer. De plus, je devais connaître parfaitement l'entourage de mon client... Pourtant, avant de lui poser les nouvelles questions, je m’apprêtais à reprendre la parole, pour rassurer ce jeune homme qui venait de prouver son inquiétude face à cette situation. Pas que j'ai pitié de lui... mais c'était mon rôle aussi de faire ceci.
« Commençons par la défense déjà. Il y a plusieurs points intéressants dans cette affaire, que nous pouvons développer et ainsi mettre en avant durant le procès. Le premier point reste la fiabilité du seul témoin, la victime Mr Bretian donc. Si nous partons sur ce point là, il ne faudra rien regretter. La liberté à un coup dans ce monde et des fois, c'est celui de mettre en doute la fiabilité de celui qui nous accuse. Ensuite, que cela fonctionne ou non, nous répondrons positivement à cette question que face à un dossier complet. Le second point n'est pas dans les cordes de tout le monde mais tout ce qu'il faut c'est avoir des connaissances en potion un peu plus élevées que tout le monde, de la patience et... » Je récupérais alors un cheveux se trouvant sur la tenue que James Potter portait, le faisant tourner entre mon pouce et mon index, avec une expression neutre. « Ceci. Le polynectar reste notre défense la plus sûre... Mais avant de crier victoire, il va falloir que j'étudie les possibilités et que vous m'aidiez, mais je vous expliquerais comment après. Passons à votre question précédente, au sujet de Julien David. Nous ne pouvons agir sur la politique directement, mais notre défense, notre défense sûre, va ébranler la machine, soyez en persuadé. L'opinion public ne va peut-être pas voir d'un bon œil l'échec de David dans cette affaire, ainsi que sa précipitation à ne pas observer les indices d'autres pistes. Pour nous défendre, il va falloir être plus malin que lui... et constituer un solide dossier donc... »
Je commençais à écrire un peu, notant juste le parchemin pour que je me retrouve dans tout mes papiers, reprenant un peu la parole après.
« Je sais que vous avez confiance en vos amis, mais j'aimerais que vous me présentiez aussi vos ennemis... J'aimerais aussi savoir si dans vos amis, ou dans vos ennemis, ou plus largement dans toutes les personnes qui gravitent autours de vous et avec qui vous pouvez avoir un lien, même quelconque, donc dans toutes ces personnes, j'aimerais savoir qui a des notions dans l'art du duel, sortilèges ainsi que dans les potions. Vous êtes intelligents Mr Potter, j'en suis sûr, et vous savez que je ne veux accuser à tord personne, mais j'aimerais avoir cette vue d'ensemble, pour pouvoir défendre votre libération. »
Une forme d'arbre « généalogique », bien que cela ne serait pas des descendances et ascendances mais des liens. Je pourrais sûrement trouver mon pion dans cette masse de gens... car vu l'adolescent, il devait en avoir des amis... et des ennemis.
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Sujet: Re: L'ironie du sort [PV James] Sam 26 Oct - 2:55
Cet avocat, parrain d’Elesya, était un brave homme, Potter l’avait senti tout de suite, et il avait confiance en son jugement. Très professionnel, monsieur MacEwen semblait sûr de lui. Le droit d’écrire ? De recevoir des visites ? Cela semblait n’être qu’un détail facilement réglable pour lui. Enfin, peut-être pas pour les visites, mais il n’excluait pas de faire accepter une petite liste de gens. Potter mettrait ses parents et ses amis maraudeurs en tête de liste !
Le garçon écoutait avec attention les recommandations et la tournure de la défense qu’il comptait prendre. Sa détermination lui convenait. Il acquiesça à plusieurs de ses paroles.
« Je ne regretterai rien. Maewan a vécu un drame, j’en ai mal pour lui, mais je suis d’accord avec vous : il n’est pas un témoin fiable puisque c’est moi qu’il accuse. Lui démontrer qu’il s’est trompé, ce n’est pas lui nuire, au contraire, c’est lui rendre service, car c’est le seul moyen pour retrouver le véritable coupable. Même s’il m’a envoyé en prison, il reste mon ami, et c’est servir ses intérêts que de servir les miens. »
Potter en voulait-il à Maewan ? Oui, énormément. Et son avocat a bel et bien l’intention de faire douter de la santé mentale du Poufsouffle. Mais, en même temps, le gryffondor partageait cette opinion : son ancien ami se trompe, sa mémoire ou ses sens ont été trafiqués, par un sortilège de confusion ou quelque chose comme ça. Et il était hors de question de le laisser ainsi dans l’erreur et de laisser le vrai coupable s’en sortir. Même si, sur le moment, il faudra enfoncer Maewan… Mais une franche vérité vaut mieux qu’un séduisant mensonge.
L’avocat lui montra un cheveu, en indiquant que le polynectar restait leur meilleure ligne de défense. Il est vrai qu’avec sa manie de passer la main dans les cheveux, n’importe qui aurait pu recueillir de quoi faire du polynectar. Mais cette potion n’est-elle pas très difficile à faire ?
L’adolescent était déçu de ne pouvoir agir directement sur la campagne politique pour discréditer cet affreux juge corrompu prêt à envoyer n’importe quel innocent pour accéder au pouvoir, fort heureusement maître MacEwen lui fit justement remarquer que leur défense sera la campagne de discrédit la plus sûre. James se voyait déjà devant les journalistes à dénoncer les méthodes fascisantes de ce nouveau Grindlewald en puissance ! Il se fit le serment mental de tout faire pour éviter que ce David soit ministre. Quitte à faire campagne pour le ministre actuel ! Après tout, n’est-il pas un ancien gryffondor ? Ou pour Augustus Blackbird, le cousin de leur professeur de sortilèges si injustement assassiné.
« Je m’en remets à vous, maître. Je suis avec vous pour lui nuire le plus possible. Je lui pourrirai sa campagne, faites-moi confiance. S’il me condamne, il le paiera cher. » Potter était un battant, il ne se résignait jamais. S’il doit lutter à la fois contre les mangemorts et la justice magique, il le fera. Le discours suivant de son avocat était plus délicat. Certes, lutter contre un ennemi désigné, c’était simple. Mais donner une petite liste de noms de « suspects » potentiels, voilà qui était plus difficile… Même si son avocat affirmait ne vouloir accuser personne, n’exigeait-il pas de lui une hypothèse de travail, et donc des noms de collégiens potentiellement coupables ?
« Honnêtement, je ne connais personne qui soit à la fois doué en potions, duels et sortilèges… mais je connais plusieurs ennemis, proches des mangemorts, qui peuvent s’associer pour cela : Serv… Severus Rogue se débrouille en potions. Suffisamment pour faire el polynectar, j’en doute, car il n’a aucune patience, mais je suis sûr qu’il en a les ingrédients. Par contre, en duel et sortilèges, il est mauvais. Rodolphus Lestrange est fort en duel, mais pas en potions. Octave Avery connaît bien les sortilèges, et il essaie d’en connaître des… interdits, c’est certain. Ces trois là ont pu s’associer pour préparer ce fichu polynectar. Il y a aussi Roslaya Findell, la fille du ministre français, qui est de mèche avec l’étudiant français. Il est possible qu’elle lui ait donné la potion préparée par nos trois lascars et que Chrétien se soit chargé de se faire passer pour moi auprès de Maewan, car il est de notoriété publique qu’il déteste mon ancien ami, pendant que Lestrange ou Avery se déguise en mangemort. Ensuite, c’était facile d’attendre que la potion ne fasse plus effet pour revenir soi-disant en sauveur et sauver Maewan de la mort. Comme cela, il se pense insoupçonnable. »
Une véritable association de malfaiteurs, en quelque sorte. Il désirait au fond de son cœur que tout cela soit vrai : s’il n’avait rien contre l’étudiant français, mis à part qu’il soit français, il rêverait de pouvoir faire arrêter cette clique de serpentards ! Il précisa néanmoins :
« Bien entendu, je n’ai aucune preuve. Mais à ma connaissance, je n’ai d’ennemis que chez les serpentards. Ce sont donc dans leur direction qu’il faut chercher. Surtout qu’il faut être en contact avec les encapuchonnés pour savoir que la bataille de Bristol avait lieu précisément cette nuit-là. »
Autre hypothèse, moins mélodramatique : et si un ennemi de Maewan avait pris n’importe quel ami au hasard, et que c’était tombé sur James comme ça aurait pu tomber sur Abigaël, Christopher ou Alecia ? Sauf qu’il lui fallait absolument un ami d’une autre maison que les or-et-ébène, pour ne pas que Maewan rencontre deux fois la même personne.
« Il ne faut pas exclure aussi le hasard. Peut-être s’est-on fait passer pour moi parce que j’ai la manie de perdre mes cheveux et que j’étais le choix le plus simple. Surtout que je… ne respecte pas toujours le couvre-feu, donc ça n’a absolument pas choqué Maewan de me voir tard le soir. »
Potter, une cible facile… un choix évident pour un type ou une fille sans scrupules qui ne pensait qu’à nuire à Maewan et qui se moquait bien du sort du gryffondor.
« Dans cette hypothèse, il s’agirait d’un fanatique du mage noir qui a voulu le venger, et malheureusement, il peut être aussi à Serdaigle ou à Poufsouffle… Mais les partisans du mage noir sont plus fréquents à Serpentard, le coupable a plus de chance de se retrouver dans cette maison. »
Il est à noter que la maison gryffondor ait été naturellement exclue de la liste. Un fanatique du Lord chez les lions ? Impossible ! « Est-ce que cela vous aide ? » demanda l’adolescent, un peu anxieux.
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Sujet: Re: L'ironie du sort [PV James] Ven 15 Nov - 8:20
L'ironie du sort
Avec James Potter
Une histoire de client et d'avocat.
« Je commence à croire que vous n'avez pas besoin d'avocat Mr Potter. »
Bien sur cette phrase, exprimée comme ceci, ne devait pas avoir beaucoup de sens pour lui. Mais, même si je n'avais pas eu connaissance des faits, des différents rouages qui composaient ce plan, j'aurais prononcé ces mots. Pourquoi ? Cette affaire pouvait être complexe, tout en étant paradoxalement véritablement simple. Et le jeune homme le prouvait de lui-même en établissant des théories, en énonçant des rumeurs. D'ailleurs, chaque mots qu'il prononçaient furent retranscris tout aussi rapidement sur mes notes.
Sincèrement, je commençais à être déçu, je pensais que les éléments auraient été plus difficile à trouver mais rien ne prouvait, directement la présence, réelle de James Potter. Son apparence pouvait être copié, son esprit, certes je n'avais pas mis en avant cette éventualité dans mon explication sur la défense, pouvait être maîtrisé, la présence de personne extérieur, les rumeurs qui circulaient dans Poudlard, ou même l'état mental de la victime. Toute cette toile d'information n'était qu'une mine, même un avocat de seconde zone aurait pu mettre en avant ces différents éléments, ces différentes possibilités, pour crée un véritable doute dans l'esprit de la justice sorcière. Bien entendu, qu'aurais-je fait si cela avait été ma mission ? Bonne question que je pouvais me poser, il y a tellement de méthodes possibles pour détruire quelqu'un que répondre à cette interrogation était bien plus difficile que l'acte en lui-même. Enfin, pour le moment je répondais à une seconde question, que le Gryffondor pouvait poser lui.
« Vous avez vous même quasiment résolu cette affaire, c'est ce que je veux dire par « pas besoin d'avocat ». Vous avez mis en avant une chose que toute personne travaillant dans la justice doit prendre en compte : la présomption d'innocence. Vous venez d'expliquer, par votre témoignage, qu'il existe plusieurs possibilités, plusieurs suspects. Ajoutons à cela la possibilité que la victime soit mentalement atteinte par les différentes choses qui lui sont arrivées, il sera en fait assez simple de dire que la justice ne possède aucune preuve direct de votre implication. Enfin, voilà ce que je sais : les rumeurs sont des indices dans une affaire d'agression. Ce qui s'est déroulé est grave et cela obligera Mr David de prendre en compte tous les indices que je vais lui évoquer et ainsi … eh bien, simplement demandez votre libération pour faute de preuves concrètes. De cette façon, nous pourrions même éviter le procès face à la cour du Magenmagot. Certes la justice pourrait affirmer que vos propos ne sont là que pour vous protégez, mais dans tout les cas ils auront besoin de vérifier ces informations. Ils ne peuvent pas ignorer des faits, des rumeurs, la justice se doit de vérifier et d'affirmer leur accusation. Je doute que les rumeurs dont vous m'avez fait part ne soient connu que par vous. J'ai été à Poudlard, quand une chose commence à se savoir, les réseaux font leur travail. »
Oui, je ferais comme ça... Dès la fin de ce rendez-vous, je pourrais déjà établir une demande de libération grâce aux éléments que j'ai appris. Peut-être prendre contact avec quelques personnes pour consolider la possibilité des rumeurs... et faire quelques recherches sur les... dommages que peuvent causer des actes de torture sur quelqu'un. J'avais déjà vu ceci se faire : une victime d'un traumatisme important pouvait avoir une mémoire altérée par la brutalité qu'avait subit corps et cerveau. En tout cas, c'était une autre façon de faire libérer mon client. Puis il y avait aussi l'imperium... D'ailleurs...
« Il y a une autre possibilité, qui me semble assez tiré par les cheveux mais qui possède une micro chance de fonctionner pour votre défense. L'un des trois sortilèges impardonnables, l'imperium. Je ne pense pas que ceci soit la vérité, mais l'on peut aussi utiliser cet effet. Je peux rajouter cette possibilité, ce qui augmenterait le nombre de possibilité. Sauf si vous pensez que cela n'est en rien nécessaire. »
Mettre cette possibilité pourrait crée de nouvelles tensions à Poudlard. Enfin, je posais ma plume et mes parchemins à côté de moi, tout en me levant. Je marchais quelques secondes dans la cellule du ministère avant de me retourner vers lui.
« Personnellement, je pense que nous avons tout ce qu'il faut pour mettre votre défense en place, donc... Arrive maintenant le moment des conseils qu'un avocat pourrait donner, ou des différentes réponses à vos interrogations, au sujet de l'affaire. D'abord, le point Julien David : n'espérez pas grand chose, la politique a toujours des ressources, si vous pouvez sortir de prison, profitez simplement de ça. Ensuite, si vous souhaitez tant montrer votre ressentiment contre cet homme, vous pouvez le faire entendre de différente façon : faire passer des tracts, ou différentes choses. Sincèrement, vous ne pouvez pas faire plus que ça, et encore. Par contre, je pourrais parler à la presse de cette affaire, si votre famille et vous-même être prêt à ceci. Dénigrer un homme important en privé est facile, mais bien plus difficile à faire dans les sphères dangereuses de la politique et de la presse. Je suis un requin, sachez le, comme tout avocat. Vous n'êtes qu'un jeune homme, aussi victime que Maewan Bretian. D'une façon différente, certes. »
Après ces réponses, je pourrais partir, et mettre en place la demande.... Uhm ? Vous attendez quelque chose ? Savoir ce que j'aurais fait pour cette agression ? Ahah... petits curieux. Peut-être une prochaine fois.