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Design n°5 le 09/04/2012 par Kyana.

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 Louhanne ~ Coeur-papillon

WIZARDHIBOUX
Who are You ?
Louhanne Parks

Louhanne Parks

Élève ♣ Poufsouffle - 5ème année

Élève
Poufsouffle - 5ème année


▌Age : 32
▌Parchemins : 55
▌Points de Rp : 5
▌Initiation magique : 30/12/2013


On a des curieux ici...
♣ Age: 15 ans
♣ RelationShip:
♣ M O R E:

Louhanne ~ Coeur-papillon _
MessageSujet: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeLun 30 Déc - 15:30



❥ Louhanne Parks
Ft Tawny Cypress © DarkSarcasm

Personnage : Inventé Poste vacant



Étranges étrangers
Vous êtes de la ville
Vous êtes de sa vie
Même si mal en vivez
Même si vous en mourez.


Jacques Prévert



'' Vous, là ! Vos papiers s'il vous plaît !

Nom : Parks
Prénoms : Louhanne
Date de naissance : 12/07/1961
Age : 15 ans
Pays de naissance : Royaume-Uni
Sang : Née moldue
Ville d'habitation : Londres
Baguette : Coeur de dragon, Bois de saule, 24 cm., flexible
Camp : Ordre
Epouvantard : Une cage


'' Morceaux de vie

Chapitre premier : L'heure des caractères

- Là-bas, tu vois, ma fille, il y a des papillons si grands et si colorés que tu ne peux t'empêcher de cligner des yeux quand ils s'approchent. L'air y est pur, et les gens... Tu sais, Louhanne, que Haïti est le premier pays né d'une révolte d'esclave ? Ils ont vu alors, nos ancêtres, que ça chauffait en France (c'était la révolution), qu'on avait tout un tas de belles idées, mais pas l'intention de les appliquer, faut pas exagérer, hein, à ces foutus esclaves, à ces si précieuses colonies. Business first, comme toujours... Eh bien ils ont pris les principes au mot, nos ancêtres, et ils se sont révoltés. Maintenant, nous sommes libres. Et nous sommes de ceux qui ne rigolent pas avec les principes... Je pense qu'ils l'ont compris, à leurs dépens, ceux qui nous exploitaient...

Elle rit, doucement.

- On y retournera, Louhanne ! C'est à ce pays que nous appartenons, nous autres ! Moi, j'y retournerai, en tout cas, même si je dois faire la route à la nage... Je ne veux pas mourir sans avoir senti à nouveau l'air de mon pays.
- Mais... Maman...
- Oui ?
- C'est que... C'est si pauvre, là-bas...
- Et crois-tu que ça peut changer, si ceux qui sont partis, et qui ont amassé quelques richesses, ne reviennent jamais, et se laissent aller à mener une vie dorée ? S'ils emploient leur savoir et leur argent à des futilités, plutôt qu'au bonheur des leurs ?

Elle n'avait qu'une vingtaine d'années, maman, quand elle a embarqué de Port-au-Prince pour tenter sa chance en Angleterre, pour y trouver peut-être une éducation et un avenir à la mesure de son intelligence et de ses rêves d'absolu. Mais alors, elle a regardé sa mère dans les yeux, et lui a dit : « Je reviendrai ». Elle tient à me raconter tout ça, de sa voix si claire, si ardente, pour que je sache d'où je viens, malgré le confort de la vie que nous menons aujourd'hui : l'entassement, la puanteur qui règnaient dans le navire vers Londres, l'impossibilité, une fois arrivée, d'étudier comme elle l'avait rêvé, les travaux de couture à n'en plus finir, son engagement intense dans les mouvements anticoloniaux, sa rencontre, au cours d'un meeting, avec mon père, Terence Parks, jeune intellectuel issu de la petite bourgeoisie londonienne, leur mariage rapide, et la possibilité, enfin, grâce à l'argent de mon père, de faire des études. Elle était devenue médecin, maman, mettant toute l'ardeur de son intelligence à prouver qu'une jeune femme noire venue d'un pays sous-développé peut en remontrer au monde entier, pourvu qu'on lui en laisse la possibilité. Toujours, elle n'avait qu'une idée en tête : retourner au pays. Y employer ce qu'elle avait acquis de savoir pour servir les siens, les tirer de la misère, autant que possible. Ce qui l'en a empêché ? Moi. Ma naissance était un accident. Elle ne me l'a jamais caché. Elle a cette manière crue de dire les choses difficiles, ma mère, comme si le mensonge était susceptible de lui écorcher la bouche.
En tout cas, le bébé en route, il était hors de question de retourner à Haïti : comment ma mère aurait-elle pu envisager de priver sa fille de l'éducation de qualité qu'elle s'était elle-même battue pour obtenir ? Elle avait bien projeté quantité de voyages, mais avait toujours reculé : elle n'était pas sûre d'avoir la force de repartir sans avoir le cœur brisé.
Puis, quand je devais avoir deux ou trois ans, était arrivée la lettre fatidique, celle qu'elle craignait tant depuis son départ : sa mère – ma grand-mère - était morte, sans qu'elle l'ait jamais revue, sans avoir connu son gendre ni sa petite-fille. Ca a été un coup terrible pour ma mère, car elle avait inconsciemment bâti sa vie sur son retour, et sur cette promesse faite à sa mère, les yeux dans les yeux, le jour de son départ. Evidemment, ça n'a pas pour autant entamé son désir de retour. Ca l'aurait plutôt renforcé, et c'est maintenant une ardeur presque maladive, une quasi obsession. Que puis-je y faire, moi, qui me sens toujours, bêtement, un peu coupable de tout cela, sinon me taire devant cette passion si absolue, et espérer qu'elle trouve bientôt le repos ?



Chapitre deux : Histoires d'enfant

- Louhanne !
- Oui, maman ?
- Où est passé ton livre sur l'histoire de l'Amérique du Sud ? Je t'avais demandé de lire un chapitre pour aujourd'hui...
- Eh bien...
- Oui ?
- Il a disparu.
- Allons bon ! Disparu ?
- Oui.
- Comment ça, disparu ?
- Oui, disparu. Comme ça !

Je fis claquer mes doigts et la regardai fixement. Elle me regarda, interloquée, et claqua des doigts à son tour.

- Comme ça ? Tu te moques de moi ?
- Non.
- Tu veux dire que tu l'as perdu ?
- Non... Enfin, pas vraiment...
- Explique-toi.
- Eh bien... Tu ne vas pas me croire... C'était l'autre soir... J'essayais de retenir toutes ces dates... Celles avec Simon Bolivar, tout ça... Et...
- Oui ?
- Et je n'y arrivai pas. Alors je me suis mise en colère. Très en colère. J'ai donné un coup de pied dans le livre, et je l'ai insulté.
- Ca n'est pas gentil de ta part. Le livre a dû être très vexé.

Le ton de sa voix se faisait mordant, menaçant. Je savais ce que cela signifiait. L'orage venait. Je pris mon courage à deux mains.

- C'est aussi ce que j'ai pensé... Ca explique peut-être ce qui s'est passé après...
- Que s'est-il passé, ensuite ?
- Eh bien, je t'ai dit.
- Qu'est-ce que tu m'as dit ?
- Le livre a disparu.
- Disparu ?
- Disparu. J'étais vraiment très en colère contre lui. J'ai commencé à lui parler, assez durement. Et du coup il a disparu.
- Ah, jeune fille, tes simagrées commencent à m'énerver ! Non seulement tu es fainéante, tu ne fais pas ce que je te demande de faire, mais en plus tu es une menteuse ! C a ne va pas se passer comme ça !

Je n'étais pourtant pas le genre d'enfant à répondre en ce genre de situation. Mais l'injustice des réprimandes me trouait le cœur. Ce n'était tout de même pas de ma faute si, alors même que je faisais exactement ce qu'elle m'avait demandé de faire, le livre avait vraiment disparu ! Evaporé ! Purement et simplement ! J'avais pensé lui exposer la chose dès le départ : après tout, elle avait peut-être une explication à ce fait étrange... Les choses ne disparaissent pas comme ça. Mais l'instinct m'avait, fort justement, soufflé de garder autant que possible le fait secret. Alors, j'explosai.

- Ah non alors ! C'est pas juste maman ! D'abord tu me donnes toujours des devoirs en plus ! Ca me prend des heures et de heures ! Mes copines, elles, elles ont pas à faire tout ça ! Elles passent leurs soirées à jouer et à discuter ! Et après elles se moquent de moi, quand je leur parle de Simon Bolivar, en disant que c'est bête et que ça sert à rien ! Elles disent que tu es folle !
- Ne te laisse pas avoir par ces pestes, Louhanne ! Toi tu te cultives pendant qu'elles perdent leur temps, voilà la vérité ! Tu seras une femme libre, bientôt, quand elles en seront encore à attendre bêtement leur prince charmant !
- Non maman ! Tu ne comprends rien ! Tu vis dans ton monde dépassé, avec tes histoire de Haïti et tout, mais c'est pas ça qui compte ! C'est pas juste ! Je te parle plus !

J'éclatai en sanglots, et sortis en claquant la porte. Mais, au moment de m'éloigner, j'entendis la voix de mon père. Je ne pus m'empêcher de reculer de quelques pas, et d'écouter ce qu'ils se disaient.

- Madeleine...
- Oui, Terence ?

Sa voix charriait des glaçons. Sans avoir besoin de le voir, je sentis l'hésitation de mon père devant le regard sans doute ardent qu'elle lui jeta.

- Je ne peux pas m'empêcher de penser que tu es trop dure avec elle. C'est une gentille fille, tu sais. Elle a à cœur de faire son devoir, et si elle ne le fait pas, c'est peut-être que ce que tu lui demandes est trop dur pour elle...
- Le monde est dur, Terence. Il ne sert à rien de la bercer d'illusions. Le monde est dur, et elle aura à se battre, chaque jour, tout le temps. Je veux qu'elle soit prête.

Je l'entendis s'approcher d'elle. Je l'imaginai la prendre dans ses bras... Ou lui attraper la main, peut-être ? En tout cas, quand il lui répondit, sa voix était très douce.

- La vie a été dure avec toi, Madeleine. Tu es une combattante, une boxeuse de chaque instant. Ta fille a la chance de connaître des moments de paix et de bonheur, chance que tu n'as pas eue. Laisse la en profiter, au moins un peu. Elle est encore si jeune... Elle aura bien assez vite à affronter la dureté de la vie. Ca n'est pas de son âge, tout ça.

Il y eut un long silence.

- Peut-être as-tu raison, Terence. Je n'en suis pas certaine. Mais... Peut-être... J'ai l'impression qu'elle est si faible, parfois, comme une petite fleur, ou comme un papillon, si démunie, si dispersée... J'étais plus forte à son âge, et c'est seulement pour ça que je m'en suis sortie ! Mais tu as peut-être raison... Ce n'est pas forcément un mal, qu'elle n'ait pas à subir tout ça...

Puis j'entendis des pas qui semblaient s'approcher de la porte, et je filai sans demander mon reste, le cœur troublé par ce que je venais d'entendre.



Chapitre trois : Le Nouveau Monde

C'était le jour de mes onze ans, en juillet, donc, au milieu des préparatifs de ma soirée d'anniversaire, que la lettre arriva. Par le courrier « normal », pas par hibou. Je suppose qu'ils font des efforts pour ne pas choquer les parents moldus. C'est assez louable, quand on y réfléchit. Je ne connais pas Dumbledore plus que ça, mais je le vois bien veiller personnellement à ce genre de délicatesses. Bref, la lettre arriva. Une belle lettre écrite à l'encre, comme on n'en reçoit jamais sinon aux jours d'anniversaire, et encore, et je commençai par me demander laquelle de mes tantes avait pu m'envoyer ça. Je l'ouvris précipitamment, et m'immobilisai, comprenant doucement ce que cela pouvait signifier. Je marchai doucement, sans dire un mot, un peu hagarde, jusqu'à ma mère, qui était en cuisine, et lui tendis l'objet, sans un mot. Elle sembla d'abord irritée d'être dérangée, mais voyant mon air, elle prit la lettre et la lut. Puis la laissa tomber par terre, et me prit dans ses bras.

- Ma chérie ! C'est merveilleux ! J'ai toujours su que tu étais quelqu'un d'exceptionnel...
- Mais... Tu ne crois pas que c'est un canular ou quelque chose comme ça ?
- C'est possible. Mais je ne le crois pas. Qui ferait ce genre de canulars ? Et puis, ça expliquerait bien des choses...

Je la fixai, puis hochai la tête. Oui. Ca expliquait pas mal de choses, en effet. Ma mère, tout de même, s'assit, réalisant la portée de ce qu'elle venait de lire. Et on ne l'arrêta plus. Elle nous parla toute la soirée de ce que cela pouvait changer dans le monde, que la magie existe. Pour ma part, je ne pouvais m'empêcher d'être un peu sceptique, et d'attendre des preuves plus tangibles qu'une simple lettre. Ladite preuve vint sonner à notre porte un matin, quelques semaines plus tard.

- Bonjour !
- Madame Parks ? Et toi, tu dois être Louhanne, c'est cela ?
- Oui ! Que pouvons-nous pour vous ?
- Je suis le professeur Septimus Blackbird, j'enseigne les Sortilèges à Poudlard, l'école où va étudier votre fille l'an prochain. Je suis venu pour l'accompagner afin de faire ses achats de rentrée...
- Ah oui, je me disais aussi ! Trouver un chaudron, je peux faire, mais une baguette maique, et puis tous ces livres, c'était nettement plus compliqué ! Mais entrez, entrez donc, vous voulez bien ? Je vais vous faire un café ! Je brûle d'envie de discuter avec un vrai sorcier !

Monsieur Blackbird n'eut pas la présence d'esprit de refuser. Il dut donc subir une discussion en règle. Ma mère était une vrai intellectuelle, et l'existence d'un monde dont elle ne connaissait rien excitait sa curiosité comme rien d'autre au monde. Ce n'est qu'après une bonne demi-heure de discussion – ou, disons plutôt, d'interrogatoire - sur l'utilisation des sortilèges et l'organisation interne du monde des sorciers que le professeur Blackbird, manifestement amusé et stimulé par l'ardeur de cette moldue aux questions si pointues, parvint à couper court, et m'emmena faire les emplettes nécessaires. Moi, j'écoutai tout cela, en silence, impatiente de voir tout cela de mes propres yeux. Le professeur fut charmant avec moi, m'accompagnant dans les différentes boutiques, souriant de mon émerveillement, répondant avec patience à mes questions, et je conçus pour lui une vive reconnaissance. Comment, après de tels préludes, aurais-je pu soupçonner l'accueil haineux que certains faisaient aux enfants de moldus qui venaient prendre leur place parmi les sorciers ?



Chapitre quatre : « ...Pour ce que rire est le propre de l'homme »

Ca faisait quelques jours, peut-être quelques semaines, pas plus, que j'étais à Poudlard. Vous imaginez le tableau : dépaysement complet, impression de vivre, au choix, dans un rêve ou sur une autre planète, émerveillement renouvelé à chaque nouvelle découverte, et cette volonté farouche de tout apprendre, de tout découvrir... J'ai passé l'essentiel de mes premiers jours dans le Château à déambuler en contemplant d'un air hagard les escaliers farceurs et, surtout, les tableaux vivants accrochés aux murs qui m'entouraient – pour être honnête, les tableaux, je n'en suis toujours pas vraiment remise. C'est au cours d'une de ces contemplations que des éclats de rire s'élevèrent non loin de moi, bientôt suivis d'une voix railleuse :

- Eh, Cracmol ! Tu encombres le chemin, là !

Je me tournai vers celle qui avait parlé, hébétée, sans prendre la mesure du ton menaçant qu'avait emprunté cette pimbêche de service.

- Cr... Cracmol ? C'est quoi, ça ?

Le groupe de grandes filles qui l'entouraient avait éclaté de rire. Quant à elle – ça vous étonnera peut-être, mais je n'arrive plus à me souvenir de son visage – elle me toisa, l'air méprisant, et reprit, d'un ton définitivement détestable :

- Tu viens de débarquer de ton île, toi, ou quoi ?

Son groupe d'admiratrices sans cervelle éclata de rire, puis elles s'éloignèrent, sans manquer de me bousculer allègrement au passage.
Ce subtil mélange de racisme et de haine des non-initiés aux secrets de la sorcellerie et de son univers... Je me retins quelques instants, le temps qu'elles s'éloignent, puis j'éclatai en sanglots. Je crois bien que je restai là une bonne heure à me lamenter, consciente que l'intégration dans ce monde nouveau allait être difficile. Puis le naturel reprit le dessus. J'éclatai de rire. Et pour le coup, ce furent les personnages de tableau présents qui me regardèrent d'un air hébété. Depuis lors, les manifestations de haine et de bêtise de toute sorte me laissent de marbre, au moins en apparence. J'ai pris le parti d'en rire. Et je crois bien que ça les agace, ces imbéciles. Je ne peux pas m'empêcher d'espérer que ça pourrait peut-être, aussi, ne serait-ce qu'une fois sur cent, les faire un peu réfléchir. Il ne faut pas perdre foi dans l'humanité, hein ?

Chapitre cinq : Saison des tempêtes

J'ai fait un cauchemar, cette nuit. J'ai rêvé que celui qui avait tué tous ces gens, ces pauvres Serdaigles, venait me voir et me confier ses crimes. D'abord, je ne voyais pas qui c'était, il m'arrivait dessus et se confiait à moi, comme le font tant d'autres – les gens aiment m'exposer leurs problèmes, ils ont même souvent l'air de croire que j'ai la solution, alors qu'en général, ils savent déjà ce qu'ils vont faire, et ils n'ont besoin que d'une petite conversation pour leur donner l'absolution avant de foncer dans le tas... Il faut croire que je suis douée, en matière d'absolution, ce qui est assez drôle, pour une athée impie comme moi. Bref, ce type commençait à me parler. A s'accuser. Il m'expliquait ses raisons, mais je ne les comprenais pas. Puis je découvrais que c'était un de mes amis. Le pire, c'est que tout cela lui paraissait parfaitement logique. Et j'avais beau ne pas comprendre, comme c'était un ami, j'avais cette envie terrible de lui faire confiance, de le couvrir, et même, peut-être, l'idée me traversait l'esprit de le suivre, de l'aider... Après tout, il avait l'air si sûr de lui...
On va devenir fous, tous, avec cette histoire. On n'ose plus sortir de nos Salles communes. On sort sa baguette au moindre mouvement suspect. On sursaute comme des rats au plus petit bruit. Et puis, surtout, on s'épie les uns les autres. On se soupçonne. On serait prêt à dénoncer le plus petit manquement au règlement. Quelqu'un voudrait nous mettre aux ordres, nous soumettre à la peur et à la folie, à la délation, qu'il ne s'y prendrait pas autrement.
Ce qui est peut-être le plus étrange, dans tout ça, c'est que la vie continue. Malgré tout. On va en cours, on papote avec ses amis, on mate le joli garçon le plus proche, on commente les ragots pendant des heures, des couples se font et se défont. Je ne peux pas m'empêcher de trouver ça abominable. Quoi, des gens meurent dans cette école, et ça n'a pas plus d'effet que ça ? Comment la vie peut-elle continuer après la mort de cette préfète, après la mort même de ce cher Septimus Blackbird, homme si probe et si aimable qu'on ne voit pas bien qui a jamais pu se considérer comme son ennemi ? Ces inscriptions sur le mur, copie de vieux grimoire, n'ont ni queue ni tête, et augmentent le mystère plutôt que de le résoudre.
Et nous restons là pendant que les nuages s'amassent sur notre tête, un peu comme un troupeau de moutons qui entend les loups s'approcher et reste là, sans pouvoir rien faire : courir serait inutile, et rester là immobile est si frustrant ! Alors on se serre tant bien que mal les uns contre les autres, espérant trouver la force dans cette union des corps et des esprits, dans ces frottements perpétuels, ou tout du moins le réconfort. Possible que celui contre qui on se frotte cache sous sa veste un poignard. Mais si on ne lui fait pas confiance, on reste seul, et c'est la pire des choses. Non, vraiment, tout bien pesé, on ne peut que faire confiance, se serrer les coudes, et garder l'oeil ouvert. S'il ne nous reste plus, à nous moutons perdus, paniqués, qu'à nous regrouper en troupeau, eh bien qu'à cela ne tienne ! Nous tiendrons, par la force de nos nerfs, et de nos sourires crispés mais pleins d'espoir et d'amour ! Ne serait-ce que pour leur envoyer ça dans la gueule, aux connards qui nous font ça, une bonne dose de sourire, d'espoir et d'amour pur, tout ce qu'ils ne peuvent pas supporter !



Epilogue

~ Samedi 8 janvier 1977, aux alentours de 22h


- Alors, Louhanne, tu ne nous as pas parlé de ton école, récemment...
- Maman... Il y a des moments, tu sais, qui s'appellent les vacances. Ca consiste, par définition, à ne plus être à l'école, à ne plus parler de l'école, à ne plus penser à l'école, à oublier même que l'école existe...
- Oui. Elles sont finies, maintenant, tes vacances, ma chérie !
- Merci de me le rappeler. J'avais failli oublier...
- Alors ?
- Oh, rien de spécial... J'ai progressé en Métamorphose. Et un peu en Potions, aussi. Pas beaucoup, mais bon...
- Je suis fière de toi, ma chérie. Au fait, comment va ce charmant professeur qui était venu nous voir, à ta première année... Quel est son nom, déjà ?

Je déglutis. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle mette le doigt pile là où ça faisait mal ? Je répondis, très vite, sans réfléchir :

- Le professeur Blackbird. Il va bien.
- Bien, bien... Et sinon ?
- Sinon quoi ?
- C'est tout ?
- Oui.
- Je ne peux pas m'empêcher de penser que tu me caches quelque chose. D'habitude, tu n'arrêtes pas de parler de ton école, de tes amis, de tout ce qui s'y passe de merveilleux... Tu nous raconte des choses fascinantes... Et cette année, rien ! Je ne sais pas ce que tu essaies de nous cacher, mais...
- Papa, par pitié, fais quelque chose !
- Ecoute, Louhanne, ta mère te pose une question... Pourquoi ne lui réponds-tu pas ?
- Mais papa ! Il n'y a rien à répondre ! Il ne se passe rien ! Rien de spécial, en tout cas !
- Eh bien, Madeleine, tu entends ta fille... Il n'y a rien, apparemment... Elle ne peut tout de même pas inventer pour flatter tes inquiétudes ! Tu te fais trop de soucis...

Mon père, et son adorable manie de vouloir concilier tous les points de vue ! Heureusement, à lui, ma mère lui cède tout, toujours. C'est qu'il n'aurait pas fallu qu'elle se mette en tête que je pouvais courir le moindre danger en retournant Poudlard. Pour ça, le mieux, c'était qu'elle ignore certaines choses.

- Bien ma fille, si tu mets ton père de ton côté, je ne peux plus rien contre toi ! Mais tu ne perds rien pour attendre ! Je te ferai bien cracher le morceau !

Elle éclata d'un rire vif, puis retrouva tout aussi vite sa gravité, et leva son verre avec sérénité.

- Je porte un toast à ma fille, Louhanne ! Qu'elle trouve le bonheur dans son école ! Qu'elle nous en revienne saine et sauve, et plus forte pour affronter la vie !
- A Louhanne !
- Et toi, Louhanne, as-tu un toast à porter ?
- Oui ! Au vieux monde ! Qu'il crève !
- Qu'il crève, oui ! Bien dit !

Eclats de rire et regards complices. Ces soirs où il est si douloureux de devoir quitter les siens...


'' Dans ma tête...

Louhanne, c'est, tout simplement, cette jeune fille toujours souriante à qui vous savez que vous pouvez vous confier à tout moment, ou à qui vous pouvez demander tous les services possibles, pourvu que vous lui rendiez son sourire. C'est cette fille un peu volage, pas compliquée, qui aime la vie et en veut particulièrement à ceux qui la compliquent inutilement en faisant une montagne de petits problèmes. Possible que, malgré sa gentillesse, vous vous sentiez un peu bête si vous êtes amenés à lui confier vos soucis : d'un sourire et d'une remarque grave, elle vous démontrera en quelques mots que ça n'est finalement pas grand chose.
Elle a le don, pour résumer, de rendre simple ce qui est compliqué, ce qui n'est pas sans s'accompagner d'une certaine naïveté, d'un étonnement perpétuel devant cette manie qu'ont les gens de créer des problèmes là où il n'y en a pas, de se remplir de haine pour des malentendus. Humaniste avant tout, sans moquerie et sans pitié, Louhanne a comme devise face à toute situation et face à tout être humain cette phrase de Spinoza : « Ne pas rire, ne pas pleurer : comprendre. »... Tout un programme, n'est-ce pas ?
Ca n'est pas une héroïne, Louhanne, elle n'a pas le même cœur ardent que sa mère, qui a bravé les océans et toutes les hostilités du monde pour faire valoir des principes. Elle n'en est pas très fière, bien sûr, mais ce à quoi elle aspire, c'est avant tout une vie calme dans laquelle elle n'ait pas besoin de se faire remarquer, ni d'avoir à briller particulièrement. Bien sûr, si les nuages s'amassent, si la guerre vient, ce qui semble devoir se produire rapidement, elle ira, en bon petit soldat, se ranger dans le camp des principes. On n'efface pas d'un trait de plume une éducation basée sur l'idée de résistance à l'oppression sous toutes ses formes.
Bien sûr, elle passe beaucoup de temps le nez dans les livres, toutes sortes de livres. Les personnes peu attentives ou qui la connaissent mal pourraient croire que c'est un rat de bibliothèque. La vérité, c'est que Louhanne, si elle n'en fait jamais plus que cela, a pour objectif fondamental dans la vie de faire ce qu'elle estime être son devoir : s'instruire suffisamment pour pouvoir répondre face à la bêtise de quelque manière qu'elle se présente, être assez bonne sorcière, même si c'est difficile, pour rabattre leur caquet à tous les abrutis fiers de la prétendue pureté de leur sang, ne pas rougir quand sa mère lui parle de son passé et de sa lutte pour devenir une femme libre et éduquée... Tout cela, le simple sens du devoir d'une jeune femme à la croisée de mondes différents et brutaux, implique des heures d'études d'ouvrages aussi bien moldus que sorciers. Même si parfois, Louhanne se laisse aller à regarder par la fenêtre et à rêver pouvoir passer des heures, simplement, immobile, à rêver en regardant les nuages. Alors le mordant de sa mère lui revient à l'esprit, et cette phrase prononcée un jour : « Tu rêvasseras quand tu seras morte, Louhanne ! Tu auras bien assez de temps pour ça... »
Un peu distraite, un peu trop rêveuse, Louhanne cache difficilement derrière son sourire permanent un sévère manque de confiance en elle-même, qui tient sans doute avant tout à son statut d'étrangère partout : elle maîtrise si mal les codes, ceux du monde sorcier, ceux mêmes du monde dans son ensemble, dans lequel elle se sent fondamentalement étrangère... Le seul palliatif à ces incertitudes quant à elle-même, c'est l'amitié et l'amour que lui portent les autres. D'où sa volonté d'être toujours entourée d'amis, de n'être jamais seule, et sa tendance à vouloir éviter à tout prix de se retrouver célibataire, quitte à faire des concessions, quitte à se forger une réputation de séductrice infatigable... Qu'importe après tout ce que disent les autres, il faut bien trouver le réconfort là où il est, n'est-ce pas ?



" A première vue

Louhanne est une jeune femme qu'on pourrait dire équilibrée, dans tous les sens du terme. C'est une métisse, qui n'a pas peur que ça se voie : elle n'est pas du genre à lisser ses cheveux ou à pâlir sa peau par toutes sortes de poudres qui vous chatouillent toute la journée. Toujours naturelle, préférant, dans sa vie de moldue, les tenues de sports confortables aux robes de soirée et autres petites jupes serrées et seyantes, elle n'en a pas moins un joli visage et des cheveux magnifiques, pourvu qu'on aime le style rebelle... De taille moyenne, d'allure sportive, elle est surtout reconnaissable à son sourire légendaire. Ils ne doivent pas être nombreux, à Poudlard ou ailleurs, à l'avoir vu faire la tête ou avoir l'air triste, renfrognée. Ca n'est même pas réellement volontaire, c'est surtout une question de façon d'aborder la vie et de considérer les autres. Quelque part, Louhanne a un peu l'impression que ne pas sourire à pleines dents, c'est mépriser les autres, c'est, selon la formule consacrée qui n'a d'ailleurs rien à voir avec le contexte présent, « ajouter au malheur du monde ». Et ça, Louhanne n'y tient pas, vraiment. Elle a un regard vert d'une grande profondeur, toujours malicieux, et donne toujours l'impression de vouloir scruter chaque être qu'elle rencontre jusqu'aux tréfonds de son âme, ce qui est à la fois valorisant et un peu gênant pour ceux qui sont confrontés à ce regard. Elle passe beaucoup de temps à courir dans le parc, ce qui lui a permis de garder, malgré le temps consacré à ses études, un physique tout à fait honorable. C'est, par héritage maternel, une adepte des sports de combat, car elle est sûrement plus que beaucoup d'autres consciente qu'il y a de nombreuses situations, et peut-être plus que jamais quand on est une femme, où l'on est amené à devoir se défendre par la force du poing. Elle sait d'ailleurs, quand elle se considère offensée ou attaquée, ce qui est somme toute assez rare, donner à son regard et à son attitude corporelle un aspect suffisamment résolu, sans être trop menaçant, pour éviter pas mal d'ennuis, pourvu que l'agresseur ne soit pas trop déterminé ni sûr de lui.




- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!


Charles Baudelaire

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© DarkSarcasm© DarkSarcasm© DarkSarcasm
❥ un peu plus sur le moldu que vous etes

Prénom/ pseudo : Shad
Age : 21
Tes passes temps favoris sont : Ah, si seulement j'avais le temps d'avoir des passe-temps !
Tu as connu le forum ou ? Par hasard
Un commentaire a apporter sur le forum ? Ma bénédiction éternelle à tous les graphistes qui font des fonds clairs : le noir à outrance me donne la migraine ! Une petite critique tout de même sur le design : c'est peut-être mon écran qui déconne, mais j'ai beaucoup de mal à voir les différences de couleur des différents groupes de persos : quand on est nouveau comme moi, ça aide pas à se repérer !
Sinon, je voulais vous dire mon indignation. J'ai découvert en lisant attentivement le contexte du fo' que vous aviez osé tuer Gandalf. Je peux vous dire que je trouve ça dégueulasse, et que je vous en voudrai éternellement ! Non mais !




Dernière édition par Louhanne Parks le Mer 1 Jan - 16:49, édité 29 fois
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Louhanne ~ Coeur-papillon _
MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeLun 30 Déc - 23:06

Bienvenue parmi nous ! si tu as des questions ou quoi que ce soit, n'hésite pas à nous demander, à nous les grands admins ou aux fiers modos ^^.
Bonne chance pour la suite de ta fiche !
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Louhanne ~ Coeur-papillon _
MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeMar 31 Déc - 5:54

Bienvenue parmi nous ! Bonne continuation pour ta fiche !  Very Happy 
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeMar 31 Déc - 14:21

Merci bien à tous les deux !
Juste un mot, comme je suis une personne qui ne connaît pas le sens du mot logique, je m'inscris sur le fo' là tout en étant en période de "turbulences"... Je vous passe les détails, mais c'est pour dire qu'il est possible que ça prenne un peu de temps... J'essaie aussi de pas en faire un pavé, mais ça, c'est beaucoup moins facile !
Une question tout de même, ça vous chiffonne pas trop si je change l'ordre de la fiche ? J'aime bien mettre l'histoire au début... Question de logique interne ! Mais si ça vous gêne, je m'en remettrai !
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Louhanne ~ Coeur-papillon _
MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeMer 1 Jan - 3:46

[DC James]

Tant que tu ne dépasses pas le délai de trois semaines, ça ira ^^. Pour l'histoire, si tu veux la mettre en premier, ça ne change rien à la fiche, donc pas de problèmes.

On t'attendra Smile.
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeMer 1 Jan - 16:04

Yeah ! I'm a hero ! Finito, finito ! (ou : de la vertu des insomnies pour finir sa fiche de préz')
Bref, voilà, c'est terminé, sans même vous avoir (trop) fait attendre ! Bon, ok, j'ai un peu raté la case « ne pas faire un pavé », mais voilà, c'est la vie, j'attends donc vos commentaires, Nobles-Z'Admins-Z'Et-Modos ! ;-)
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeMer 1 Jan - 23:59

Bienvenue à toi Lou o/ Et à bientôt à Poudlard =)
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeJeu 2 Jan - 0:11

Eh bien... Shocked Que voilà une très bonne fiche!

Le personnage est bien décrit, son univers et sa famille aussi, tu as utilement repris ce qu'il s'est passé dans le forum ainsi que les personnages inventés (comme sir Ian MacKellen, eh oui, son décès a été une surprise pour tous  Wink !). Pas de fautes d'orthographe non plus (je suis très pointilleux là-dessus, mais là, rien à dire)

Pas grave que tu aies raté la case "ne pas faire un pavé" car ce genre de pavé là, ça ne me dérange absolument pas de le lire, bien au contraire ! Bref, c'est vraiment très bien.

Validée !
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeJeu 2 Jan - 0:12

Choixpeau a écrit:
Bienvenue à Poufsouffle, vous rejoignez les justes et loyaux.
N'oublie pas de passer par le coin des relations, celui des demandes de RP et de te créer un espace où ton personnage pourra recevoir du courrier .
De plus pense que tous les 20 points de RP tu peux les utiliser en donnant des points à ta maison. Tu peux aussi réclamer des points pour ta maison quand tu as posté un message de plus de 700 mots. Pour réclamer des points cela se passe par ici. Tu peux aussi gagner des points en votant pour le forum.

Ta maison cherche peut-être des joueurs de Quidditch.

Bienvenue sur Alohomora !
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeJeu 2 Jan - 1:18

Ohh, merci beaucoup !  Embarassed  A tous les deux !
Et Pouffy, en plus ! That's perfect !  0006 
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeVen 3 Jan - 1:27

Bienvenue jeune demoiselle  cheers 
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeVen 3 Jan - 4:17

Bienvenue à toi & t'as raison pour Gandalf, c'est honteux.
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
Louhanne ~ Coeur-papillon Icon_minitimeVen 3 Jan - 10:56

Merci à toutes les deux ! :-)
Pas vrai, hein, que ça mérite punition ? On est tous à peine remis de son minable you shall not pass et tout ce qui s'ensuit, et voilà qu'on nous le re-tue, comme ça, sans prévenir ! ;-)
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MessageSujet: Re: Louhanne ~ Coeur-papillon   
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