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 Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé]

WIZARDHIBOUX
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David Gustavson

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MessageSujet: Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé]   
Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé] Icon_minitimeMar 23 Avr - 8:55


Une histoire de transistor et de poêles avec Lance M. Jane.

CRÉDIT - CSS


3 Février 1977.

Bristol était sur toutes les lèvres, sur tout les écrans. J'habitais dans un quartier mi-sorcier, mi-moldu et les informations qui passaient en boucle à la télévision montraient des images de la ville portuaire et plus précisement du quartier dévasté.

Incendie, complot terroriste, assassinat de masse ou encore attaque extra-terrestre.. Les théories allaient bon train. La ville pleurait ses morts, peu nombreux pour une attaque de cette envergure mais nous nous regrettions encore plus ces familles qui avaient été sauvagement tuée et torturée par des vampires et autres monstres. Evidemment les meurtre étaient signés, nous avions même appris à nos dépend la véritable cible de ces fous, aveuglés par la question du sang et leur plaisir sadique à tuer.

Nous avions pu sauver bon nombre de personnes, certaines ne savaient pas comment ils étaient arrivés dans le gymnase mais cela leur avait sauvé la vie. Les pertes parmi les vampires avaient été aussi importante, mais moins lourdes au niveau des liens affectifs que celles de notre camps. Nous avions perdu des amis, des frères et des soeurs qui se battaient pour une juste cause. Des gens qui avaiet toute la vie devant eux, cette vie qui leur avait été arrachée injustement.

J'étais ainsi assis dans mon fauteuil en cuir, réfléchissant, repensant aux derniers événements, à la façon d'agir des mangemort tout en tapotant un appareil électrique que j'avais posé sur mes genoux. J'avais acheté un transistor, pas pour moi car j'en possédais déjà un, mais pour Lance, l'ami de Pandora. Il avait eu une brillante idée en convertissant le sien en un émetteur pour prévenir le plus de personne possible et ainsi leur sauver la vie, malheureusement le pauvre appareil électrique avait lui aussi rendu l'âme dans cette guerre. Je souhaitais partir du bon pied avec cet homme, je tenais beaucoup à Pando', mais je ne voulais pas qu'il me voit comme un concurrent potentiel, un trouble-fêtes à leur bonheur, le temps où j'aimais ma vieille amie d'un amour plus que fraternel et amical était révolu. Elle méritait d'avoir une véritable histoire avec ce jeune homme ingénieux et au premier abord fort sympathique. De plus, vu comment il s'était battu je ne doutais pas qu'il la protégerait de son mieux.

Je me levais donc, m'approchais de ma cheminée. Elle était directement liée à celle du directeur de Poudlard car j'étais l'un des membres de l'Ordre qui était prévenu le premier lors d'une attaque ou d'une réunion et Albus aimait parfois me rendre de petites visites. Je lançais la Poudre de Cheminette dans les flammes, informais de mon arrivée imminente mon ancien professeur de métamorphe et disparais non sans un dernier regard en arrière pour m'assurer que tout était en ordre dans mon salon. Oak dormait sur son perchoir, la neige tombait à gros flocon à l'extérieur. Tout était parfaitement calme.

Je m'arrêtais quelque ainsi dans le bureau de Dumbledore, refusant l'aimable thés et les friandises qui l'accompagnaient, je lui demandais simplement de m'indiquer les appartements du Professeur d'Etude Moldue, le transistor sous le bras. Je les atteins sans peine, priant toutefois pour ne pas déranger, espérant que je ne trouverais pas Lance et Pandora dans une situation plus que gênante pour moi, ce n'était pas de la pruderie mais je ne souhaitais vraiment pas tomber à un mauvais moment.

J'hésitais ainsi à frapper à la porte, puis finalement donna trois coup dans le bois. Lance m'ouvris, sans doute surpris de me voir, je lui offrais un sourire avant de le saluer.


        "Lance, pardonnez ma venue, si je vous dérange je peux repasser, j'étais simplement venu vous offrir ceci, prenez le comme un calumet de la paix, un gage d'amitié, une poignée de main... Enfin, il remplacera celui que vous avez utilisé, de manière grandiose d'ailleurs, à Bristol."

Je ne savais trop quoi dire, je n'allais pas arriver pour lui assurer qu'il ne risquait rien de ma part, que bien que Pandora était une divine compagne dans différents jeux... Activités purement amicale, je n'étais pas, plus, intéressé par elle. Si j'avais fait cela, mon amie se serait moquée de moi pendant plusieurs semaine, de plus ce n'était pas un comportements des plus poli. J'adressais un sourire franc au collègue de mon amie. Je ne refuserais pas une tasse de thé si il en avait eu une à me proposer, j'avais du temps devant et j'espérais que lui aussi car j'avais hâte de faire plus ample connaissance.


Dernière édition par David Gustavson le Ven 24 Mai - 10:32, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé]   
Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé] Icon_minitimeMar 23 Avr - 16:57


Une histoire de transistor et de poëles.
David & Lance

3 février 1977


Lance était dans ses appartements, ça ne lui était plus vraiment arrivé depuis son retour de Bristol. Il avait beau être quelqu'un de solide, ce qu'il avait vu là-bas. Le professeur d'étude des moldus n'était pas l'un de ces guerriers sans cœur qui était capable d'affronter une combat tel que celui de Bristol sans sourcilier. Ça lui était impossible et il avait eu beau continuer à se battre, sans rien dire, sans rien montrer, l’adrénaline l'avait aidé à tenir le coup, seulement, lorsqu'il était rentré à Poudlard, le choc ne s'était fait que sentir plus durement.

Le retour à Poudlard n'avait pas été aussi bénéfique que l'aurait pensé le né-moldu. Heureusement, Pandora avait été là et il avait réussi à trouver un peu de réconfort à cette idée, mais même cela n'avait pas enlevé à la douleur de toutes ses pertes. Pour chance, David Gustavson avait eu la bonne idée d'en évacuer un certain nombre et Lance grâce à son ingéniosité et à la merveilleuse idée de Pandora avait réussi à prévenir une autre partie des moldus présent dans ce quartier qui allait bientôt devenir funestement célèbre. Cependant, malgré toutes les mesures prises, tout les moldus n'avaient pas eu l'occasion de fuir. Et l'un de ses élèves, un Poufsouffle avait eu à en souffrir particulièrement. Maëwan Bretian avait perdu ses parents lors de cette nuit, ce qui rendait le professeur plus triste encore.

Malheureusement, cette nuit n'avait pas vu uniquement la mort de cette famille de moldu, non, entre autres morts tragiques, Lance en avait vécu une de pleins fouet celle d'une jeune femme rousse, Beth, qu'il connaissait à peine. Il l'avait rencontré lorsqu'il était arrivé sur place. La jeune femme effectuait une formation d'aurors, elle n'était pas encore diplômé, mais avait tout de même tenu à participer à la bataille. Par la suite, elle avait proposé à Lance d'assurer ses arrières, bien consciente que le professeur n'était pas totalement sur ses gardes. L'air de rien, bidouiller ce transistor n'avait pas été de tout repos. Le brun avait accepté, sans vraiment penser à mal, tant qu'il avait son transistor dans les mains, il devait rester en retrait, pour justement ne pas s'attirer d'ennuis inutilement. La rousse ne risquait donc rien en restant à ses côtés. Sauf que Lance n'était pas resté tout le temps du côté le plus sûr de la bataille et avait fini par se battre, comme il l'avait prévu. Ce qu'il n'avait pas prévu par contre, était le fait que la pauvre petite Beth allait se faire tuer dans la bataille et pour le sauver lui, qui plus est.

C'était certainement cela qu'il avait le plus de mal à digérer, cette jeune femme était morte à cause de lui, tout ça parce qu'il n'avait pas été capable de se protéger seul. Ça l'avait empêché de dormir depuis qu'il était rentré à Poudlard, tournant et retournant les événements dans sa tête, sans jamais comprendre comment tout cela avait pu arriver. Une nouvelle fois, il était plongé dans ses pensées lorsque quelqu'un vint frapper à sa porte. Lance se leva, plus par automatisme qu'autre chose, pour aller voir qui était à sa porte, c'était peut-être Pandora qui était venue prendre de ses nouvelles ou un élève qui avait besoin d'aide pour un devoir. Quoiqu'il en était, Lance ne pouvait pas les laisser à la porte, ce n'était pas très poli.

Il fut fort étonné de voir apparaître derrière sa porte, l'homme à qui il avait demandé l'aide de son faucon, un peu plus tôt dans la semaine. C'était plus ou moins grâce à lui que son plan avait fonctionné, il lui en était donc reconnaissant. Il lui adressa un petit sourire alors qu'il l'invita à entrer, il avait beau être un peu beaucoup chamboulé par cette histoire ce n'était pas ce qui lui avait fait oublier ses bonnes manières. L'homme, David Guvstavson, si sa mémoire était bonne était venu jusqu'à Poudlard pour lui offrir un nouveau transistor. Il avait perdu le sien lors de sa tentation de prévenir les moldus de Bristol. Lance fut touché par le geste, mais ne comprit pas vraiment les mots qui l'accompagnaient.

« Heum... mais pourquoi devrions nous faire la paix ? » demanda-t-il intrigué «  Ce n'est pas vous que j'ai combattu il y a quelques jours il me semble, bien au contraire, nous étions du même côté, me trompe-je ? »

Le professeur d'étude des moldus le laissa pénetrer dans ses appartements, ce n'était pas très luxueux et un peu en fouillis, mais il s'y sentait bien et c'était bien ça le principal. Il invita David à s'asseoir, lui proposant une tasse de thé. En tout bon anglais qu'il se respecte il proposait toujours du thé, peu importe la situation, c'était plus fort que lui.

  «  En tout cas je vous remercie pour ce cadeau, il me sera très utile. »

Cette fois-ci il lui adressa un sourire plus franc alors qu'il filait préparer du thé pour pouvoir le servir à son invité. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps, il en avait l'habitude. Il revint donc rapidement avec deux tasses de thé fumant, dont l'une destiné à David.

(c)ARAMIS
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MessageSujet: Re: Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé]   
Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé] Icon_minitimeMar 23 Avr - 19:12

Ainsi donc Pandora ne lui avait pas parlé de moi. Après tout il s'était passé des choses beaucoup plus importantes que de simples amourettes de jeunesse. Mon entrée en matière avait donc été totalement pitoyable. Moi qui n'avait pas voulu paraître impoli avait juste réussis à tirer un regard interloqué à Lance.

" Je me suis mal exprimé en arrivant.Je suis navré. C'était une proposition pour que nous soyons ami et vous avez raison, ce n'est pas vous que j'ai combattu à bristol et croyez moi, je suis bien heureux de vous savoir de notre côté...Mais de rien pour le transistor, c'était normal, je crois même que Oak avait compris que c'était pour vous puisqu'il n'arrêtait pas de vouloir se percher dessus lorsque je l'ai apporté du magasin. Il à du apprécier votre compagnie" dis-je en acceptant la tasse fumante de thé.

Je fixais le jeune homme, bien qu'il m'ait semblé souriant, il avait l'air totalement hagard, encore sous le choc de l'épisode de Bristol assurément. Lorsque j'étais seul, dans mon fauteuil à laisser mes yeux se perdre dans le vague j'y repensais, je voyais leur visage, je repensais aux autres batailles que j'avais menées. J'ignorais si il avait déjà assisté à des événements de cette envergure mais le fait était que cela l'avait profondément marqué.
Nous avions perdu tellement de monde, tellement de proche. Beaucoup trop de personnes, de jeunes hommes et femmes avaient péris. Trop de morts alors que tout cela aurait pu être évité. Chacun devait réfléchir, si j'avais lancé tel sort, si je m"étais tenu à sa place que je l'avais poussé il ne serait sans doute pas mort à l'heure qu'il est. Toutes ces questions étaient devenue mon lot de peine quotidien. Il se sentait sans aucun doute coupable, comme nous tous et je commençais à mieux comprendre l'était de la chambre et son état à lui. Je n'avais pas eu besoin d'utiliser la legillimencie pour son malaise. Je posais une main amicale sur son épaule après avoir bu une gorgée de ma tasse de thé.

"Vous n'y êtes pour rien Lance. Tous ceux qui sont tombé étaient là pour se battre, ils connaissaient les issues probables. Nous n'y pouvions rien, cela aurait pu, dû être nous mais ce n'est pas le cas faire,. Ne vous laisser pas sombrer pour une chose dont vous n'êtes pas coupable. C'est injuste, totalement injuste, certains étaient jeune, ils avaient la vie devant eux mais ils avaient choisis d'être là ce soir là. Ne rester pas dans votre appartements à vous morfondre, faite qu'ils ne soient pas mort en vain, louez leur courage."

Mes mots étaient durs, froids peut-être mais nécessaire. Ce n'était pas le moment pour le jeune professeur de flancher. Les élèves avaient besoin de lui, ils avaient besoin d'être rassuré et sans doute plus spécialement les victimes des dernières attaques. Le jeune Maewan avait besoin de soutiens et quoi de mieux que quelqu'un qui avait été là pour se battre contre des meurtriers. Je demandais d'ailleurs des nouvelles du jeune homme.

"Comment va Maewan Bretian ? est-il toujours à Ste Mangouste, je n'ai malheureusement pu aller lui présenter mes condoléances."

Depuis que j'étais entré je ne faisais que remuer le couteau dans la plaie. Je m'étais présenté à lui en tant que potentiel ami mais je ne réussissais qu'à me montrer gênant. Je parcourrais la pièce du regard, elle était quelque peu en désordre mais somme toute, assez accueillante. Je remarquais à même le sol une sorte de manche en fer qui dépassais. Je l'attrapais et lâchais un rire lorsque je reconnaissais une poêle, un ustensile de cuisine qui n'avait sans doute rien à faire ici, mais essayant de détendre un peu l'atmosphère et de tirer un rire à Lance Jane, je pris la parole en m'esclaffant.

"Vous aussi vous utiliser du Téfal ? Vous avez bien raison, la nourriture accroche moins au fond, ma mère m'aurait crever les yeux avec une spatule si j'avais cuisiné, une fois adulte, ses pains perdu dans autre chose que cela. J'avoue que la magie aide beaucoup mais parfois j'aime revenir à des moyens, disons, plus traditionnels !"

J'avisais alors plusieurs autres objets totalement moldus dans la pièce, pour un professeur d'étude moldue c'était sans doute tout à fait normal. Mais j'ignorais pourquoi il avait choisis d'enseigner cette matière, il n'était pas rare de voir des sorciers adoré les moldus, je crois bien qu'au Ministère il y avait un homme comme cela, Wessel je crois bien qu'il s'appelait, j'avais dû entendre parler de lui au détour d'un couloir.

"Vous êtes vous-même un né moldu ou est-ce par passion pour eux que vous avez décidé d'enseigner cette matière ? "

Je finissais par reprendre ma tasse, à présent bien refroidis pour la porter à mes lèvres et attendre une réponse de sa part. J'espérais ne pas l'avoir froisser, je n'étais pas d'un naturel des plus bavard mais je sentais qu'il fallait éviter à tout prix que le jeune homme qui me faisait face se mure dans le silence.


Dernière édition par David Gustavson le Ven 24 Mai - 10:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé]   
Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé] Icon_minitimeJeu 25 Avr - 6:52


Une histoire de transistor et de poëles.
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3 février 1977


Lance n'avait toujours pas comprit les mots du langue-de-plomb, mais se disait simplement qu'il avait été tellement bouleversé par les événement passé que ça devait être normal, déjà qu'habituellement il avait un peu de mal à capter certaines choses, là c'était pire. Puis, le brun lâcha l'affaire quand David se mit à lui expliquer les raisons de sa venue, il n'y avait rien à comprendre en réalité, il était juste venue dans une démarche purement amicale. Lance lui adressa un sourire un peu moins forcé que le précédent alors que Gustavson faisait son entrée dans son sanctuaire. Le professeur d'étude des moldus n'avait aucune honte du bordel ambulant qui constituait sa chambre. Au contraire, c'était dans ça que constituait son univers en quelque sorte, alors il en était plutôt fier, même si parfois cela choqué les esprits les moins avertis, ce qui avait don, avouons-le de faire rire le professeur. Gustavson, lui, n'avait pas l'air gêné par tout ça, ce qui arrangea l'anglais, qui n'avait pas forcément envie de se moquer de qui que ce soit aujourd'hui.

« Oak est un très bon oiseau, qui m'a été très utile à Bristol. Je ne sais pas comment j'aurais réussi à mener mon plan à bien sans lui. Vous le remercierez, d'ailleurs, de ma part, encore une fois. »

Avant d'aller chercher le thé, il déposa le transistor-cadeau sur l'une des armoires qui passaient par-là. Une fois revenu et après avoir proposé à Gustavson sa tasse de thé, Lance était déjà un peu plus détendu qu'à son arrivé, pas qu'il avait oublié les raisons qui le rendaient morose, mais le professeur était comme ça, un être sociable, qui avait tendance à se sentir mieux dès l'instant où il n'était plus seul, à l'inverse, quand il se retrouvait seul, il avait beaucoup trop tendance à cogiter sur des choses qui lui ruinait le moral et se mettait à inventer des choses, qui finissaient pour la plupart par exploser. Cependant, les mots de David eurent pour effet de faire perdre le sourire naissant qui se trouvait sur le visage de son hôte. Ses mots étaient comme de petits couteaux qu'on lui enfonçaient dans son cerveau ou dans son cœur déjà à vif. Tout ce qu'il disait il le savait déjà. Lance avait déjà subit des pertes lors d'affrontement, même si en temps normal, il avait tendance à se battre seul, l'aventurier solitaire avait rarement de compagnon d'arme. Cette fois-ci, il avait perdu une jeune femme qui avait tenté de le protéger, ça aurait du être l'inverse. Ça aurait du être lui gisant sur le sol alors qu'il venait de sauver la vie de cette rousse. Bien entendu, il n'avait jamais dit ça à haute voix. Car il savait très bien que ça risquait de faire de la peine à beaucoup de monde et surtout à Pandora. Il ne tenait pas à en rajouter, il y en avait déjà bien assez qui régné dans cette école.

« Tout ça n'aurait jamais du arriver, des personnes sont mortes pour de futiles choses. Comment voulez-vous oublier ça ? »

Parfois, Lance avait l'impression de ne pas vivre sur la même longueur d'onde que tout ses semblables, peut-être qu'il en faisait trop, mais il ne pouvait pas faire autrement, cette situation le touchait certainement plus que les autres, c'était certainement pour éviter ce genre de situation qu'il préférait évoluer seul, sans risque de regrets.

David avait vraiment le don pour mettre les pieds dans le plat. Lance sentit sa gorge se serrer lorsque le nom de Maëwan fut citer. C'était vraiment un coup dur, le pauvre poufsouffle se retrouvait seul et ils n'avaient rien pu faire pour empêcher cela. Les mangemorts avaient bien préparé leur coup et il avait été impossible à l'Ordre de savoir que leur véritable cible avait été la famille Bretian. Le professeur d'étude des moldus se mordit l'intérieur de la joue, l'espace d'une seconde histoire de reprendre ses esprits et de pouvoir répondre à son invité.

« Je pense qu'il risque d'y rester un moment et c'est certainement mieux comme ça. Là-bas il est en sécurité. Il faudrait d'ailleurs trouver qui est-ce qui est à l'origine de son attaque. »

Lance serra les dents à l'idée que quelqu'un à l'intérieur de l'école ait pu faire une chose aussi horrible. Maëwan aurait pu mourir si personne n'était venu le secourir. Bien entendu, Lance avait bien l'intention de chercher le coupable. Maëwan était l'un de ces élèves, un poufsouffle qui plus est et il ne pouvait pas laisser cet acte de violence gratuit impuni.

Seulement David changea rapidement de sujet, ce qui surprit tout d'abord Lance, mais qui finalement n'était pas plus mal que ça. Il avait attrapé une poêle qui se trouvait parmi son fouillis. C'était pas vraiment le genre d'objets qu'on imaginait trouver dans une chambre, mais Lance aimait collectionner les objets moldus. De plus, cette poêle lui avait été offert par sa mère, qui avait peur que son fils ne puisse plus se faire à manger une fois dans le monde sorcier. Il ne l'utilisait presque jamais, mais il ne voulait pas s'en séparer.

« Je ne l'utilise plus vraiment pour faire la cuisine, il faut dire qu'ici les elfes font un très bon boulot. C'est un cadeau de ma mère qui n'arrive pas à imaginer que les sorciers aussi arrivent à faire à manger. Cependant, j'avoue que lorsqu'il m'arrive de devoir faire à manger, je suis bien content d'avoir Téfal comme ami.» dit-il en riant un peu.

La mère de Lance était de ces moldus qui n'y comprenaient rien au monde sorcier, malgré les nombreux tentatives d'explication de son fils. Mais c'était ce qui la rendait aussi attachante, d'après Lance tout du moins. Jane ne put s'empêcher de sourire à l'évocation de sa mère, c'était certainement la personne qui lui manquait le plus avec sa petite sœur, bien entendu. David le coupa dans sa nostalgie lorsqu'il lui demanda s'il était né-moldu ou un simple passionné.

«  Je suis un né-moldu et j'ai tenu à enseigner cette matière aux élèves de Poudlard car je trouve que c'est important, pour les jeunes sorciers de maintenant de connaître les gens avec qui ils devront partager leur monde. Malheureusement, en Angleterre c'est encore une notion très flou. Et vous ? Votre mère est moldue je suppose étant donné qu'elle aime Téfal. »

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MessageSujet: Re: Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé]   
Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé] Icon_minitimeVen 26 Avr - 7:03

J’avais souris lorsque Lance m’avait demandé de remercier Oak, la prochaine fois que je ferai un détour par Poudlard, mon vieil ami faucon irait sans doute lui-même remercier le professeur. Il ne se montrait pas souvent, je ne dirais même jamais démonstratif, même avec moi mais ce qu’il avait fait avec Lance avait dû l’enchanter car il n’avait cessé de me tourner autour quand je l’avais prévenu que je me rendais au Château. Je parlais à mon faucon et cela ne me posait aucun problème, il était beaucoup plus intelligent que plus d’un quart des hommes sur terres et sûrement bien plus que tout les Mangemorts réunis.

« Je le ferai, je crois qu’il en sera ravi. »

Mais voilà que cette note joyeuse venait de disparaître bien vite. J’étais vraiment le dernier des imbéciles. J’avais commencé par baragouiner des phrases incompréhensibles pour faire disparaître le sourire naissant de Lance après avoir parlé d’Oak. Je crois que passer trop de temps à voyager loin des miens et souvent seul m’avait ôté tout tact et autres formes de tenue en société. Je pense que si j’avis pu me gifler pour m’éviter de continuer à débiter les phrases qui mettaient de plus en plus mal à l’aise mon interlocuteur et moi-même je l’aurais fait sur le champs. Malheureusement même la gifle mentale ne suffit pas. Peut-être que le besoin d'en parler m'avait poussé à dire toutes ces phrases mais habituellement je gardais tout pour moi, mes impressions, ma colère, mes larmes. Rien ne transparaissait et voilà que j'arrivais chez un homme avec l'intention de devenir ami avec lui en réussissant seulement à l'agacer, le blesser. Et voilà même qu'il se mettait à me reprocher de vouloir oublier tout cela alors que ce n'était nullement mon intention. Je ne le pouvais pas, je ne l’aurais jamais pu et je savais que j’en étais incapable. Je ne dirais pas au jeune professeur d’étude moldue que je revoyais leur visage, avec un précision qui me donnait parfois envie de vomir, chacune de leurs blessures, chaque détail qui aurait paru insignifiant. Je ne me souviens pas m’être endormis sans entendre des cris, comme un acouphène. Jamais je ne pouvais me réveiller sans avoir transpiré dans mes draps, sans sentir mes muscles tétanisés. Et toutes ces choses étaient exacerbées après les attaques les plus dures. Je ne pouvais pas oublier. Même si j’en donnais l’impression, les cernes étaient là, les rides aussi, témoignant de ces trop nombreuses nuits où je n’arrivais pas à trouver le sommeil, rongé par le remord et le sentiment amer d’avoir échoué, d’avoir causé la mort de certain. Mais le masque de froideur et d’indifférence que je revêtais me préservait seulement de la pitié en public, et je venais de faire la même chose avec Lance. Alors je ne su que donner une réponse minable à sa question. J’avais tout ce temps laissé mes yeux dans le vague et lorsque je soutins son regard avec mes pupilles de glace, si il avait regardé avec précision peut être y aurait-il vu que ces derniers semblaient humides.

« Je ne peux pas. »

Le sujet était clos, peut-être aurais-je pu me confier, mais je n’étais pas venu voir Jane pour cela. Je demandais tout de même des nouvelles du jeune Bretian, conscient que cela continuerait à augmenter le malaise ambiant. J’acquiesçais lentement, il était vrai qu’il valait mieux qu’il reste loin de Poudlard si l’ennemi était à l’intérieur. Je proposais tout de même on aide, espérant me rendre utile.

« Si vous souhaitez que je me renseigne de mon côté… »
Après ma réponse je décidais de trouver une échappatoire à la conversation, à l’atmosphère inconfortable qui s’était installé. C’est à ce moment là que je repérais la poêle. Il m’expliquait ainsi que c’était un cadeau de sa mère. Je ris à ses mots, je crois bien qu’elles se ressemblaient toutes. Je me souvenais parfaitement de la cuisine des elfes à Poudlard et je savais donc bien pourquoi Lance utilisait de moins en moins sa poêle. Je commençais à nouveau à me laisser perdre dans un flot de souvenir, mais je revenais bien vite pour continuer de questionner Lance sur sa matière et entendre sa réponse.


« Oui Téfal, téflon et autres choses du même genre aurait remis au goût du jour le polythéisme avec ma mère. Je ne crois pas me souvenir qu’elle ne n’ait pas répété une dizaines de fois avant que je commence ma formation de Langue-de-Plomb, qu’il fallait à tout pris que je me fasse à manger là dedans et aujourd’hui c’est ce que j’utilise parfois lorsque je prends le temps de me faire à manger de façon non magique. Je crois qu’elle aurait adoré pourvoir faire ces délicieuses pâtisseries françaises avec tous ses ustensiles à d’hypothétiques petits-enfants…Vous avez bien raison, je crois que dès le début cette matière aurait due être mise en place. Trop de gens considèrent encore les moldus comme des moins que rien. Mais vous avez toujours voulu devenir professeur ? Je sais que j’en aurai été incapable et je suis toujours ravi de voir que des gens aiment enseigner. Cela doit être parfois difficile mais tout aussi enrichissant non ? »


Je ne disais cela sans aucune forme d’ironie ou d’hypocrisie je le pensais réellement et j’espérais que Lance ne prendrai pas mon entrain pour de la moquerie.




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MessageSujet: Re: Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé]   
Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé] Icon_minitimeDim 19 Mai - 23:31


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David & Lance

3 février 1977


La situation était vraiment étrange, David débarquait comme ça, sans avoir prévenu et le voilà qu'il venait tourner le couteau dans la plaie. Lance savait que ce n'était pas fait exprès, que c'était juste une manœuvre un peu trop maladroite. Il ne pouvait pas lui en vouloir, lui non plus n'était pas très habile dans ce genre de mouvement social, mais ce n'était jamais très agréable. Jane avait levé les yeux pour regarder son invité, le sujet de la bataille de Bristol était encore très sensible, ce qu'il avait vu là-bas n'était pas des choses que l'on pouvait oublier en quelques heures, le professeur en faisait encore des cauchemars. Il n'en parlait à personne, même pas à Pandora. Malgré les apparences, Lance n'était pas vraiment du genre à exposer ses sentiments comme ça, bien au contraire, il gardait tout pour lui.

Finalement, David mit fin à la conversation, Lance hocha simplement la tête, ce n'était pas la peine d'en dire plus. il pouvait voir que David aussi était touché par le sujet et il ne voulait pas en rajouter. Ils finirent par parler de Maëwan, un autre thème qui soulevé le coeur du professeur d'étude des moldus. Lance avait toujours considéré Poudlard comme un lieu sûr, un havre de paix, le seul endroit qui tenait bon quand la tempête faisait rage. Seulement, il se demandait si c'était encore le cas depuis qu'il était parti de l'école. Dumbledore était un grand homme, mais son collège n'était plus si sûr que ça. Il y avait eu un mort et plusieurs élèves attaqués, disparus. Réaliser ça était très dur, des certitudes volaient en éclat ces derniers temps. David lui proposa son aide, pour retrouver l'agresseur du jeune poufsouffle, car Lance avait bien l'intention de retrouver la personne qui avait infligé ce traitement à son élève, peut importe ce que ça pouvait impliquer.

« Pourquoi pas, en tant qu'extérieur vous pourriez peut-être avoir des informations que je ne peux pas avoir d'ici. Si cela ne vous dérange pas, bien entendu. »

La conversation dévia une nouvelle fois vers un sujet bien moins lourd, les différents types de poêles. Une préoccupation bien moldu, rien de tel pour changer les idées de Lance, le passionné de culture moldus. Un petit sourire restait sur son visage, en pensant aux poêles que sa mère lui offrait à chaque fois qu'il restait quelques jours chez elle, la pauvre avait toujours peur que son fils meurt de faim. Elle n'arrivait pas à comprendre qu'à Poudlard des petits êtres s'occupaient du repas et que le reste du temps sa baguette s'occupait du reste.

« A croire que les mères sont toutes les mêmes. » dit-il avec un petit rire.

L'étude des moldus, il n'était pas le seul à croire qu'elle ne devrait pas être facultative, surtout dans une époque aussi troublée. C'était normal de connaitre les gens avec qui on cohabitait. Seulement, ce n'était pas l'avis du plus grand nombre, en majeure partie, les sorciers n'aimaient pas côtoyer les moldus, c'était pourquoi le Londres moldu et le Londres sorcier étaient séparés. Il ne fallait pas mélanger les torchons et les serviettes, pour reprendre une expression de sa mère. C'était pour cela que Lance avait décidé d'enseigner cette matière, malgré les mise en garde de ses différents professeurs. Il savait très bien que ce n'était pas la voix la moins dangereuse, à l'aube d'une guerre, mais il s'en fichait, il voulait transmettre sa passion à ses élèves et peut-être qu'un jour, ça pourrait faire la différence. Il hocha la tête, aux propos de son invité.

« Tout à fait, ce ne serait pas de mal aux jeunes gens de maintenant d'en apprendre plus sur les moldus, ils sont amenés à vivre ensemble. Malheureusement, cet avis ne plait pas à beaucoup de monde. Non, je n'ai pas toujours voulu devenir professeur, j'ai longtemps voulu devenir inventeur ou briseur de sorts, pour voyager. Seulement, un jour on m'a parlé du rôle de professeurs et bizarrement, ça m'a plu et j'ai choisis d'enseigner une matière qui me tenait à coeur, tout le monde m'a prit pour un fou quand je leur ai parlé de mon projet. »

Il lâcha un rire sans joie à ces derniers mots, être affilié aux moldus lui avait toujours posé des problèmes, pourtant rien de l'avait jamais détourné de cette voix.

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Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé] _
MessageSujet: Re: Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé]   
Une histoire de transistor et de poêles |Avec Lance M. Jane. [Terminé] Icon_minitimeVen 24 Mai - 10:36

Lance ne refusait pas mon aide, il était évidemment hors de question que je ne cherche pas moi aussi le responsable de l'attaque du jeune Bretian, les élèves auraient dû être à l'abri à l'intérieur du château mais ce n'était semble-t-il plus le cas depuis quelques temps. J'étais amer à cet idée, comment des enfants, des adolescents même auraient pu continuer à considérer Poudlard comme leur seconde maison si ils devaient sans cesse se méfier de leurs propres amis ?

Je hochais la tête pour montrer à Lance que cela ne me dérangeais pas le moins du monde. Je savais que Voldemort recrutait de nouveaux fidèles, et sûrement dès les bancs de l'école. Mais aucune preuves ne pouvaient en attester et je ne pouvais décemment accuser les Serpentards d'être de futurs adeptes du fou. Le mal qui gangrenait les hommes jusqu'à la moelle pouvait se retrouver partout et pas que chez les Verts et Argents. En tant que membre de l'Ordre je pouvais être mis au courant de certaines affaires et mes nombreux contacts au Ministère pourraient sans doute m'aider dans ma recherche, le moindre indice à propos d'un échange de hiboux ou quelque chose comme cela pourrait peut-être nous mener sur la piste du coupable.

Pour ne pas rendre les choses plus difficiles, parler de poêle et ustensiles, comparer les habitudes de nos mères respectives et de leurs inquiétude avait été un sujet de discussion bienvenu.
Il semblait effectivement que les mères se ressemblaient sur certains point, je souris à la remarque de Lance à ce propos. C'était intéressant de pouvoir échanger avec quelqu'un qui était pratiquement dans la même situation que la sienne, enfin qui avait été la mienne. Une mère un trop protectrice, des recommandations à n'en plus finir quant à sa façon de se préparer à manger, de vivre. C'était agaçant lorsque l'on vous faisait ce genre de remarques alors que vous n'avez plus douze ans, mais je crois que cela me manque tout de même.

La nostalgie s'empare de moi lorsque au détour d'une conversation j'en viens à repenser à ma mère. Je regrette toujours autant de ne pas avoir été là. J'aurais pu être juste à ses côtés, ne pouvant certes rien faire de plu que d'attendre son dernier soupir qui aurait sans douté été pour moi. Avoir une mère et être présente pour elle, ne valait pas tout le téflon du monde.

Lance était vraiment un professeur passionné par sa matière. Bien qu'il ne s'était pas destiné à cette carrière, les échos que j'avais de lui était favorable. Les fois où j'avais pu discuter assez longuement avec le professeur Dumbledore celui-ci m'avait confié être ravi de Jane, il enseignait dans la joie et la bonne humeur, avec un certain brin de folie qui 'était pas pour déplaire aux directeurs et les élèves qui avaient choisis cette option en ressortaient toujours ravis.

Voyagé. J'ignore si il s'en serrait lassé, si il aurait tout comme moi pu arriver à un moment de sa vie où l'on se rend compte que le temps passe si vite que nous avons oublié de vivre, pris dans ce maelstrom de pays, de cultures et de découvertes. Je ne regrette pas vraiment tout ces voyages qui m'ont forgés, qui ont fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui et dont je sais que ma mère aurait été fière. Je suppose même que vivre des choses tellement extravagantes tout les jours finis par vous faire apprécier les choses simples du quotidien.

Il est certain qu'enseigner l'étude des moldus était à l'opposé du métier de briseur de sorts mais le monde sorcier avait besoin de gens comme Lance qui prouvait que les idées véhiculées par un malade en cape noire n'était pas vraies, que nus 'étions pas si différent des moldus, ni supérieurs. Chacun avait ses faiblesses et ses atouts. Nous avions la Magie et eux la Science. Et des extrémistes voulaient faire couler le sang d'innocent pour asseoir un pouvoir basé sur des préceptes erronés. Pour le moment le mal était du côté des sorciers mais il arriverait sans doute un jour ou le secret magique serait brisé, résultat d'une erreur ou non, et cette fois là un moldu, comme Voldemort s’élèverait pour faire taire à jamais la différence et ces gens qui possédaient une tare qui les obligeait à faire des choses irrationnelles.
Tout ceux qui pensaient comme le Serpent qui distillait la terreur ne devait pas comprendre les moldus, s'étaient leur ignorance qui les poussait à haïr et des professeurs comme Lance qui enseigneraient avec autant de ferveur cette matière empêcherait peut-être une radicalisation de certains esprit.
J'osais espérer que les choses finiraient par évoluer dans le bon sens et pour longtemps mais c'était sans aucun doute très utopique.

La conversation dévia sur nos voyages respectifs, car Lance avait tout de même voyagé, chacun comparant ses différentes expériences, décrivant des lieux à couper le souffle. Le temps passa, sans que nous nous rendions compte que nous avions discuté pendant plusieurs heures, Lance était d'agréable compagnie et bien que j'ignorais encore à ce moment là si il me considérait véritablement comme un ami pour ma part c'était chose faite.
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