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 RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.

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RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  _
MessageSujet: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeSam 1 Juin - 17:10

Welcome to Cupindon's World

♥ Oyez, oyez jeunes gens ! ♥

Le 14 février est bel et bien arrivé. Aujourd'hui c'est le jour où l'amour est roi. Roucoulez petits tourtereaux, mais ne désespérez pas pauvres âmes solitaires. Votre directeur a pensé à vous, comme toujours. Pour se faire, il m'a chargé moi cupidon de vous offrir un repas spécial Valentin's Day. Si ce n'est pas beau ça. J'ai redécoré la Grande Salle Spécialement pour l'occasion, profitez-en, mais attention ce soir, il n'est plus question de manger entre membres d'une même maison non, pas aujourd'hui, c'est l'amour que nous devons fêter aujourd'hui. Mélangez vous et pas spécialement avec des gens que vous connaissez déjà. Prenez ça comme l'occasion de voir de nouvelles tête. Et attention à ceux qui ne joue pas le jeu, Cupidon n'est jamais loin et vous n'êtes pas à l'abri qu'il vienne vous voir.


Pas de panique, on vous explique.

♥ La Grande Salle a été redécoré pour l'occasion, les quatre grandes tables ont disparus pour laisser place à deux tables blanches, agrandis magiquement de sorte à accueillir tous les élèves, les obligeant à se mélanger. On peut voir de ci, de là, des éléments rappelant l'occasion, des coeurs, des petits angelots, même le ciel magique est dans l'ambiance, offrant un jolie couché de soleil, teintant le ciel de rose et d'orangé. De petits cupidons se baladent sur les tables, lisant des poèmes ou envoyant des conféties roses pâles. Tout est fait pour célébrer la St-Valentin, même la table des professeurs et plus conviviales, décoré aux mêmes couleurs que celles des élèves, c'est à dire, de blanc, de rouges et de roses. Une fleur immense, à l'allure un peu étrange, mais particulièrement attirante trône non loin de l'entrée de la Grande Salle, c'est la dernière plante que le professeur MacLane avait ramené à Poudlard, elle est ici pour montrer qu'on pense à elle.

♥ Cette plante est une plante exotique, dont on ne connait pas encore les effets, cependant, il parait qu'on l'utilise beaucoup dans la confection des filtres d'amour. Elle sécrète des spores qui sont capables de vous donner l'impression de tomber amoureux, l'espace de quelques heures. Bizarrement, cette plante, dont Dumbledore ignore les effets va plus agir sur certaines personnes, plutôt que sur d'autres, elles sont peut-être plus fragile à ce genre de magie.

♥ Vous l'aurez compris, ce soir, vous allez tomber amoureux. Pour pimenter le tout, c'est cupidon qui choisira avec qui vous partagerez cette soirée, l'amour n'est pas toujours là où on l'attend mes petits loups. Les effets peuvent commencer quand vous voulez, après le début du repas, dans la limite du raisonnable, vous pouvez faire réagir vos personnages partout dans le château, mais vos réponses devrons se cantonner à ce sujet.



Personne n'est à l'abri de tomber amoureux

© Sirius
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Philippe Chrétien

Philippe Chrétien


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RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  _
MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeSam 1 Juin - 23:36

Beaucoup de choses s’étaient déroulées depuis un mois, comme si le temps s’était mis à accélérer. La guerre entre sorciers anglais avait commencé, et la proximité d’une guerre n’était jamais bonne pour les pays voisins.

Les cartes ont été, en quelque sorte, redistribuées. La mission de Chrétien, de trouver le responsable des attaques qui mêlent le nom de l’ancien mage noir français Théodebald, a été légèrement modifiée : non seulement il devait trouver le coupable, mais en plus il devait veiller sur la sécurité de la fifille chérie du ministre, monsieur Findell. J’ai nommé : Rosalya, la serpentarde.

Philippe connaissait l’adolescente, de cinq ans sa cadette : charmeuse, de par son statut de demi-vélane, extrêmement belle, manipulatrice, certes, mais le faux étudiant ne la trouvait pas si méchante que ça. Etait-il objectif ? Certes non, mais il était de taille à se défendre face aux assauts de sa jolie compatriote. De toute façon, le ministre l’avait prévenu que si le jeune homme osait la toucher, il irait accompagner les expéditions scientifiques en Terre Adélie, Antarctique. Et le ministre ne rigolait pas…

En attendant, devenant une sorte de garde du corps anonyme, les serpentards devaient remarquer que l'étudiant à l'accent français à couper au couteau assistait à plus de cours dans cette maison que dans les autres. Cela n’arrangeait pas les affaires de l’agent secret, qui aurait souhaité observer également les serdaigles, les principales victimes du mystérieux agresseur, et les Poufsouffles, qui ont été singulièrement mis en lumière après l’agression de deux des leurs.

Philippe Chrétien était bien placé pour connaître la raison de l’attaque de Bristol et de la torture de Bretian. Il a été présent lors du coup de folie du poufsouffle qui s’était sciemment condamné, ainsi que toute sa famille, en insultant publiquement le mage noir, sans se soucier de savoir s’il avait des partisans alentour. Après la disparition de ses parents et sa torture, les sorciers réagissaient de deux façons différentes : une minorité s’est sentie encouragée à lutter contre la cruauté du Lord, et à l’insulter encore plus, pour le braver. La majorité, qui tenait à la vie et à celles de ses proches, n’osaient plus prononcer son nom. Les termes de « Vous-savez-qui » et de « Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » fleurissaient un peu partout. La guerre radicalisait, et depuis trois semaines, les journaux ne titraient plus que de combats, de morts, de disparitions, et de présence de créatures de la nuit.

Au milieu de ce début de tourmente, Poudlard. Malgré les attaques de pré-au-Lard, malgré le meurtre d’un professeur fin décembre, malgré l’enlèvement de deux professeurs lors de la bataille de Bristol, les cours continuaient à peu près normalement. Comme si Dumbledore et les autres membres de l’équipe pédagogique avaient décidé de préserver le collège du monde extérieur.

Pourquoi ce Lord Noir n’avait-il pas envoyé ses vampires attaquer Poudlard ? Pourquoi n’attaque-t-il pas le collège avec ses troupes, puisque son pire ennemi, le directeur, s’y trouve ? Ce n’était peut-être qu’une question d’opportunité, ou de temps. A moins qu’il attende que ses serviteurs prennent le pouvoir de l’intérieur. Car beaucoup de serpentards partageaient les terribles idées du mage noir français.

Philippe Chrétien, à force de rester avec les serpentards ces deux dernières semaines, avait remarqué les sourires de triomphe de certains, les articles de journaux relatant un attentat, ou des écrits propagandistes qu’ils se passaient entre les tables. Certains ne se cachaient presque plus, et les exactions contre les nés-moldus étaient un peu plus nombreuses, un peu plus cruelles. Et l’absence très remarquée du gryffondor capitaine de quidditch, qui remettait auparavant les serpentards à leur place et qui servait, en quelque sorte, de contre-pouvoir, n’arrangeait pas les choses.

Chrétien n’était pas présent lors de l’arrestation de l’élève Potter, mais le peu de contact qu’il avait eu avec cet élève, la haine non-feinte des pro-mangemorts à son égard, ne rendait que plus absurde l’accusation invraisemblable de Bretian. Pas besoin d’être un grand enquêteur pour sentir le complot à plein nez.

Philippe en était là de ses pensées lorsqu’il entra dans la grande salle pour le déjeuner, ce 14 février. Le directeur avait décidé de changer les idées des élèves en encourageant la plus grande des magies : l’amour. Cela ressemblait bien au vieil homme farfelu d’essayer de souder les membres du collège par cette manifestation, censée encourager le meilleur de chacun d’entre nous. Il voulait qu’au lieu de se servir de leurs baguettes ou de leurs vils instincts, les sorciers se servent de leur cœur. Louable intention, mais c’était trop tard pour beaucoup de serpentards, pensait Philippe.

En attendant, en entrant dans la grande Salle, le faux étudiant en Histoire de la Magie remarqua immédiatement une grande plante, une fleur immense, d’apparence exotique. Quoi de mieux qu’une fleur pour la saint Valentin ? Le jeune homme marqua un temps d’arrêt pour regarder la salle, décorée aux couleurs de la fête des amoureux. Dumbledore avait fait les choses en grand pour encourager l’amour. Les décorations étaient tout de même un peu mièvres, mais le plafond était magnifique, et les dispositions de table, calculées pour favoriser les échanges. Philippe espérait que personne ne gâchera la fête, mais il doutait que les pro-mangemorts se laisseront prendre au jeu. Bien au contraire, l’amour devrait leur être insupportable.

Philippe regarda brièvement vers la salle des professeurs. Devait-il faire un geste vers miss Hampton ? Attendait-elle qu’il lui offre quelque chose ou ne sont-ils qu’amis ? Et Rosalya ? Que ferait-il si c’était la jolie adolescente qui lui offrait quelque chose ? Céderait-il ?

Tout à ses interrogations et à sa contemplation de la salle, devant la grande fleur, il ne remarqua pas qu’il gênait le passage d’une serpentarde blonde de septième année juste derrière lui, qui ne pouvait le contourner, puisque ses camarades de sa maison passaient à leur tour, sans se presser. Serpentarde dont il n’avait pas beaucoup parlé, et dont il savait, somme toute, que très peu de choses, sinon qu’elle semblait méprisée par beaucoup de membres de sa maison, et craint par les autres. Mais pas beaucoup aimée. C’est en entendant le son de sa voix qu’il se retourna vers elle.
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeDim 2 Juin - 1:31

RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Tumblrm3g5q10ukf1qzeglv

Spoiler:

C’était la lettre que je venais d’accrocher à la patte de Jasper, cette satanée bestiole que je ne pouvais m’empêcher de porter dans mon cœur. Le hibou avait beau être sacrément têtu et acariâtre, je l’avais trouvé attachant dès le premier regard, et je ne pouvais pas en dire de même de la plupart des humains et animaux confondus qui avaient croisé ma route. C’était peut-être son pelage digne d’un grand créateur qui m’avait fait cette effet, combiné à cette étincelle de malice qui brillait au sein de ses grands yeux. Au fil du temps, je m’étais attachée à cet animal plus qu’à quiconque dans ce château ; ce qui était sur c’était qu’en terme d’amitié, c’était la plus longue relation que j’entretenais. Penchée à l’une des fenêtres de la volière, je contemplai Jasper s’éloigner un peu plus à chaque battement d’ailes. J’espérais que cette fois il ne mordrait pas mon père, comme à sa grand habitude. Mon père, comment allait-il encaisser ces informations, bien sûr je lui avais parlé de Voldemort et de ses idéaux répugnants, mais c’était la première fois que je lui parlais ouvertement d’une guerre. Ecrire cette courte missive m’avait achevé, car coucher sur papier ses pires craintes les rend soudainement si vraies, si palpables, si importantes. Et même si les derniers mots se voulaient plein d’espoir, je redoutai plus que tout que l’année s’achève. Il était certain que j’allais finir par craquer sous la pression cumulée des examens, des cours et des autres Serpentards, et pourtant comparé à l’avenir flou et périlleux qui m’attendait à la sortie de l’école, tout cela n’était peut-être qu’une partie de plaisir en fin de compte.

L’après-midi défila pendant que je ressassai mes idées noires, alimentées par l’omniprésence de tous ces putains d’intolérants à chacun de mes cours. Aujourd’hui était un jour dédié à l’amour, et pourtant je ne connaissais plus que la haine. J’eus envie d’arracher les yeux de Lestrange de leurs orbites quand je le surpris à ricaner avec Rosier lorsque je passais devant eux dans un couloir, mais j’étais plus intelligente que cela. Le retour du bâton viendrait en temps et en heure, il n’était pas bon de tenter quoi que ce soit entre les murs de Poudlard, aussi louables que soient vos intentions. Lorsque je pénétrai dans la salle de cours, j’étais surprise de voir qu’une nouvelle fois cet étudiant étrange était là. A vrai dire je ne comprenais pas ce qu’il foutait dans notre école, après tout il était probablement déjà diplômé d’une autre académie magique vu son âge et je me demandais pourquoi Dumbledore tolérait son petit manège. Tout le monde avait remarqué à un certain point le français au comportement suspect, il paraît qu’officiellement il était étudiant en histoire de la magie, mais je doutais fort qu’il soit venu à Poudlard à cause de la renommée du professeur Binns. En tout cas ce qui était certain c’est qu’il ne passait pas inaperçu, cette petite potiche de Rosalya en avait fait sa nouvelle chasse, et c’était assez désespérant, ça aurait pu être drôle à voir si son numéro n’avait pas déjà était vu et revu par toute l’école. Cela m’étonnait que mes chers camarades vert et argents ne l’aient encore jamais prise entre quatre yeux pour lui demander d’arrêter de tourner en ridicule la noble maison Serpentard sous prétexte qu’elle avait les cheveux d’une Vélane. Enfin bref, je n’en avais cure puisque j’étais moi même une disgrâce pour les miens, c’était juste le genre de fille qui me dégoutait particulièrement, certes le corps peut-être une arme, un atout même et j’étais bien placée pour le savoir, mais de là à l’exhiber au point qu’on ne vous résume plus qu’à cela, c’était plutôt triste.
Une fois accomplie la corvée d’assiduité en classe, je prenais le chemin de mon dortoir. Ce soir n’était pas un soir ordinaire, et d’ailleurs je n’arrivai pas à déterminer ce que j’en pensais, fallait-il le prendre à la légère et se dire que c’était une bonne chose, une occasion parfaite d’oublier la tension planante et les rancœurs le temps d’une soirée, ou bien fallait-il le prendre comme une grosse farce, un affront à la sévérité et à la réalité de ce qu’il se passait réellement, ici comme à l’extérieur de ce château ? Bien sûr Dumbledore avait certainement pesé le pour et le contre avant de mettre sur pied un tel événement, et s’il avait décidé que cela valait la peine d’essayer, alors je me sentais obligée d’en faire de même. Et si les festivités étaient tellement pourries que l’ennui me prenait, rien ne m’obligeait à rester.

C’était dans cet état d’esprit que je me préparai pour le bal de la saint valentin, je me trouvai parfaitement risible, à me maquiller pour la première fois depuis trois mois, à ajuster ma robe blanche pour avoir l’air plus jolie. Mais plus jolie pour quoi ? Pour qui ? C’était là tout le comique de la situation. Depuis que l’engrenage anti né-moldu était lancé, j’avais parfois l’impression de ne plus exister pour personne. J’appartenais à la maison Serpentard, et mes camarades n’avaient pas attendu longtemps pour m’ignorer progressivement, tentant surement de faire oublier à tout le monde que le Choixpeau avait jugé une sang-de-bourbe digne de leur maison. Quand l’heure de l’ouverture du bal approcha, je me fondais dans la foule d’élèves qui montait des cachots jusqu’à la Grande Salle. Avant même d’avoir mis le pied à l’intérieur je pouvais déjà observer les grands changements apportés à l’endroit pour l’occasion. Le ciel attira tout particulièrement mon attention car il avait pris les teintes et les nuances hypnotisantes d’un magnifique coucher de soleil, je remarquai aussi la présence de seulement trois tables, deux pour les élèves et une pour les professeurs. C’était bien sûr un agencement tactique afin d’éviter que chaque maison se regroupe, je me demandais alors cyniquement comment les choses allaient bien pouvoir se dérouler, sa maison s’obstinerait-elle a faire bande à part ? Au moins envers les gryffondors ? De tout mon cœur j’espérais qu’ils étaient plus intelligents que ça, qu’ils étaient au moins assez rusés pour faire semblant, mais je ne savais même plus sur quel pied danser avec eux. Perdue dans ma contemplation, je stagnai, bloquer derrière une type assez grand qui n’était autre que Chrétien, Philippe de son prénom si ma mémoire ne me jouait pas de tour, le français pas très net. Il ne semblait pas disposer à céder le passage alors je lui lançais :

« Bon c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?! » Et puis après avoir prononcé ces mots, le thème de la soirée me revint à la figure comme un boomerang et je soupirais en présentant très vite mes excuses

« Pardon ma réaction est complètement inapproprié à la situation… Tu comptes inviter cette belle plante à danser ? » Ce n’était que maintenant que cette fleur majestueuse retenait mon attention, je n’en avais jamais vu de telle auparavant, elle devait être très rare. En tout cas lorsqu’on se trouvait si près, son odeur était enivrante.
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Philippe Chrétien

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RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  _
MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeDim 2 Juin - 8:48

Philippe se retourna, un peu surpris devant la remarque pas très aimable de la septième année. En fait, il ne s’était pas rendu compte qu’il gênait le passage, trop occupé à regarder la fleur et la salle. Ses instincts d’agent l’avaient fait analyser la situation. Comment la sécurité était-elle gérée, cette fois ? La leçon du tristement célèbre bal de Noël a été retenue, aucun professeur ne manque à l’appel, si ce n’est le fantôme de Binn’s, qui ne participait jamais à ces évènements. Mais ce professeur-là ne risquait pas de mourir, au moins, puisque c’était déjà fait… Les tables étaient placées de telle sorte qu’il n’y ait pas d’angle mort. Personne ne contraignait les élèves à rester, par contre. N’importe qui pouvait partir, mais alors, qui surveillait les couloirs ? La dernière fois, n’était-ce pas l’absence de surveillance des couloirs qui a été fatale au professeur Blackbird ?

Pour aujourd’hui ou pour demain ? Pour quoi faire ? Ah oui, bouger ! Le faux étudiant réagit un peu tard. Le parfum de cette plante était assez entêtante, pour qui restait à proximité. La blonde désagréable aussi se tenait juste à côté, il était normal qu’elle veuille s’en éloigner.

Elle soupira et s’excusa tout de suite après, consciente peut-être du côté un peu agressif de ces paroles. Aucune raison de ne pas lui pardonner, Philippe avait bien repéré qu’elle n’était pas très aimée des autres. A cause de ce mauvais caractère, ou d’autre chose, de plus caché ? Elle avait vraiment l’air d’être un peu gênée par sa réaction.

« Ce n’est rien, désolé de vous avoir bloqué, mademoiselle… Mademoiselle ? »
Chrétien ne s’était pas enquis de son nom, autant qu’il sache à qui il s’adressait.

Il leva un sourcil lorsqu’elle lui demanda s’il allait inviter la fleur à danser. Il rit ensuite d’assez bon cœur.

« Je suis bON danseur, mais pas Assez pour le faire avec une flEUr. Et puis, personne ne danserA ce soir. Les bals sont bannIs du collège depuis le décès du professEUr Blackbird. Ce n’est qu’une soirée… comment dItes-vous… thématIque ? D’ailleurs regardez : les sEUles musiques viennent des chérUbins. Pas assez entraînants pour un tANgo."
Il montra du doigt les chérubins enchantés qui jouaient de la lyre, lisaient des poèmes ou envoyaient des confettis en forme de cœur. Une ambiance très guimauve, mais pas vraiment de quoi se trémousser sur des rythmes endiablés.


« Cela dit, tANt mieux, car je me voyais mal mettre cette gigANtesque fleur dans ma bouche. » plaisanta-t-il. « Et puis, si je devais vraiment dANser avec une belle plANte, ce ne serait pas la flEUr que j’aurais invité, mais vous. »

*Quoi ? Qu’est-ce que je viens de dire ?*

« ExcUsez-moi. » se reprit Philippe en mettant la main à sa bouche. « Je ne sais pAs pourquoi j’ai dit çA. J’espère ne pAs vous avoir vexé.»

Aurait-il ingéré quelque chose qui le force à dire la vérité, comme au bal de Noël ? Mais non, il n’avait rien ingéré, et ce n’était pas lé vérité. Il ne connaissait même pas le nom de cette fille il y a deux minutes à peine ! Et cela ne lui ressemblait pas d’être aussi entreprenant avec une quasi-inconnue. Etait-ce bien lui qui l’avait comparé à une belle plante ?

« Et si nous allions vers lA table ? Je vais tenter de me fAIre pardonner en vous servANt. Et il me tarde de faire plUs ample connaissance avec la fille qui me pense capAble de danser avec une flEUr. »

*Et entre deux verres, je demanderai à un angelot de vous lire un poème d’amour…

Mais à quoi je pense, encore une fois ? *


Chrétien s’avança vers la table, prêt à bombarder la jeune fille de questions. Il ne l’avait jamais remarqué avant, mais cette fille au mauvais caractère de prime abord, était sûrement beaucoup plus complexe qu’il n’y paraissait. Il était important pour son enquête de ne rien négliger et d’interroger tout le monde, surtout elle, oh oui.

« Commençons par le commencement. Pourquoi le choixpeau vous a-t-il ENvoyé dans votre maison ? Excusez ma remArque, mais je n’ai pAs l’impression que vos camarades vous AIment beaucoup. Ils ont tOrt, d’ailleurs, mais là n’est pAs le sujet. »

*Non, ce n’est pas le sujet, et tu seras gentil d’arrêter de la draguer, elle va te prendre pour un lourdeau solitaire trop influencé par la déco intérieure. Tu ne la connais pas, cette fille, et preuve qu’elle ne t’attire pas, tu ne l’avais jamais vraiment remarqué avant cette soirée. Alors soit tu tournes les talons et tu la laisses en paix, soit tu parles d’autre chose. Je ne sais pas, moi, ennuie-la avec l’Histoire de la Magie ! Va rejoindre miss Hampton, puisque tu as si envie de courtiser quelqu’un. Mais laisse-la !*

« Excusez-moi, encore une fOIs. Cela ne me regarde pAs. Je… je devrais peut-être partIr. »

*Voilà. Et maintenant, tu tournes les talons et tu t’éloignes.*
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RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  _
MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeLun 3 Juin - 11:00

Love at first sight...
♥♥♥♥



Les dernières semaines avaient été particulièrement mouvementées et l'esprit de la jeune Meena pour le moins bouleversé.
Ce soir, en ce quatorze février, un dîner spécial Saint-Valentin était organisé pour les élèves. Cette date avait toujours laissé la jeune Serdaigle indifférente, mais cette année, elle devait se l'avouer, elle avait bien l'intention de faire son petit effet à celui qui avait, sans le savoir, fait chavirer son coeur.

Son weekend chez ses parents, à l'occasion de son entretien avec le juge David au Magenmagot, lui avait permis de remplir sa valise de jolies petites robes qu'elle réservait d'habitude pour les repas familiaux ou les grandes occasions. Ce soir, elle devait se faire belle, elle voulait à tout prix écarquiller les yeux du beau Sirius quand il la verrait. Bien sûr, elle resterait fidèle à elle-même et tâcherait de jouer la carte de la simplicité ; elle ne voulait pas non plus avoir l'air provocante.

De retour dans le dortoir après un après-midi chargée de cours, Meena s'empressa de prendre une douche pour pouvoir enfiler la robe qu'elle avait réservée pour cette soirée. Il s'agissait d'une robe longue noire à fines bretelles qui la mettait particulièrement en valeur. Elle qui ne se maquillait que très rarement décida exceptionnellement de souligner ses yeux gris d'un trait de khôl noir, de passer un coup de mascara sur ses épais cils et d'habiller ses lèvres d'un joli gloss rose pâle. Elle tâcha de tresser ses cheveux en un joli chignon laissant quelques mèches en échapper et se parfuma hâtivement.
Sa coquette mère lui avait prêté une paire de boucle d'oreille en or qu'elle enfila après avoir attaché le pendentif offert par son père autour de son cou.
La touche finale résidait dans les chaussures, elle s'était décidé d'enfiler de jolis escarpins vernis dotés d'un petit talon. Certes, elle n'était absolument pas habituée à marcher avec ce genre de chaussures, mais ce soir elle voulait vraiment être la plus belle aux yeux de Sirius.

RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Ekwd4
Isn't she lovely ?

Il était maintenant temps de vérifier le résultat. Elle s'approcha du miroir et fut convaincue, bien qu'elle ne pu s'empêcher d'éclater d'un rire nerveux : comment allait-elle s'y prendre pour marcher sur ces petites échasses ?
Elle se mit à marcher quelques longueurs le long de son lit histoire de prendre son équilibre et de s'entraîner. Il était hors de question, après tout, qu'elle abandonne ses bonnes résolutions au dernier moment : il y avait tellement de jolies filles autour du Gryffondor qu'elle se devait de faire la différence en ce jour de Saint-Valentin !

Elle arrêta finalement son entraînement marathonien et rempli son diaphragme d'une bonne bouffée d'air, il était l'heure de se rendre dans la salle commune.

Après avoir descendu l'ensemble des escaliers la menant de la tour de Serdaigle au grand hall avec assez peu de difficultés, elle s'approcha de l'entrée de la grande salle. La décoration avait bien entendu été complètement changée, laissant place aux couleurs de l'amour. Il n'y avait plus que trois tables au sein de la salle : deux très longues tables réservées aux élèves et une pour les professeurs. Il allait donc falloir se mélanger...

Meena, scruta l'ensemble de la salle du regard essayant de repérer Sirius, mais il y avait peu d'élèves pour le moment et il ne semblait pas être là. Une grosse boule d'anxiété tapissait son estomac ; elle ne se sentait pas très à l'aise sur ses petits talons et commençait à se trouver ridicule. Qu'allait-elle faire maintenant ? Certes, elle s'était faite jolie, mais elle n'avait pas pensé à la manière dont les choses allaient se dérouler ensuite ! Comment allait-elle faire pour aborder Sirius ? Il serait probablement entouré de tous ses camarades et bien qu'elle soit légèrement plus à l'aise en société, elle était bien loin d'être une experte avec les garçons.
Sa candeur l'avait encore une fois remporté.

En scrutant la salle une nouvelle fois, elle remarqua qu'une plante étrange avait été posée près de l'entrée de la grande salle et attirait tous les regards. Elle se posta non loin de là, mais pas trop en vue non plus, et fixa ses jolis yeux sur l'entrée de la salle au moment même où... un jeune homme entra. Il était plutôt grand, brun avec les cheveux légèrement ondulés. Et beau, il était beau.

Puis le temps s'arrêta et Meena sentit son estomac se retourner.

Qui était ce garçon ? Elle ne l'avait jamais vu avant cet instant ! Il était absolument magnifique et elle se sentit inconditionnellement attirée par lui, comme un aimant. Une bouffée de chaleur l'enveloppa et sa gorge se dessécha complètement.

*Mais qu'est-ce qui t'arrive ?*

Troublée, elle tâcha de détourner son regard du garçon, mais le reflet de son visage hantait son globe oculaire ; elle ne pouvait pas s'empêcher de le regarder ! Elle le fixait intensément, détaillant chaque partie de son visage avec attention. Jamais elle n'avait vu quelqu'un d'aussi beau, elle en avait le souffle coupé.

Était-ce cela, ce que l'on appelait presque vulgairement le "coup de foudre" ?

Il fallait qu'elle s'assoit. Elle ne comprenait pas du tout ce qui lui arrivait. Elle en avait même presque oublié Sirius !
Les jambes en coton, elle se dirigea vers les tables blanches et loin d'être en équilibre sur ses échasses, manqua de tomber à la renverse ! Dans sa perte d'équilibre, elle bouscula un jeune homme blond qui se trouvait là.

"Oh ! s'écria-t-elle, je suis désolée !"

Elle avait clairement l'air d'une imbécile.
Elle repensa alors immédiatement au bal et se dit que si la soirée allait être aussi réussie, alors il valait mieux qu'elle fasse demi-tour directement et qu'elle se glisse sous sa couette ! Et c'est exactement ce qu'elle comptait faire à présent.
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Maewan Bretian

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Élève ♣ Préfet Poufsouffle - 7ème année

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On a des curieux ici...
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeLun 3 Juin - 21:49

La Saint-Valentin... Voilà bien une idée sotte que d'y aller seulement l'un de mes amis, que je ne nommerai pas – n'est-ce pas Abigael – m'avais plus ou moins inscrit en pensant que ça me ferait du bien de me changer les idées ici. Je n'étais rentré que la veille en fin de matinée, étant un dimanche j'étais passé relativement inaperçu dans le château et n'avait pas quitté mon dortoir. Pas même pour frapper mon meilleur ami quand il m'annonçait que le lendemain je devrais faire le guignol lors d'une fête de St-Valentin, une fête des amoureux alors que je n'avais personne en vue. Ou en tout cas personne sur qui il soit raisonnable d'avoir des vues. J'avais retenu la leçon de la fois où j'avais déclamé par hibou certaines choses au professeur Jane. Aussi si je le voyais ce soir, je comptais en profiter pour m'excuser et discuter avec lui s'il n'était pas en charmante compagnie. Autrement je ferais juste « pardon » et je m'en irais aussi vite que possible de la salle. Je n'avais rien à y faire.

Malgré le peu d'intérêt que je portais à cette fête, cela n'empêchait pas le fait que je voulais un minimum être présentable et je jetais le jogging que j'avais porté depuis la veille à travers la pièce pour sortir d'autre vêtements, plus appropriés à une soirée de ce genre. Oh rien de bien compliqué, simplement une chemise légère à carreaux, un gilet en cuir avec par dessus une veste de costume à fines rayures pour le haut. En bas, je m'étais contenté d'un jeans noir et d'une paire de chaussure basique, des baskets noires qui faisait aussi bien chaussures de ville que de sport. Oh détail important, le petit tissu rouge dans la poche de la veste. Il faisait bien sure toute la différence.

Spoiler:
Pour le voir cliquetez !

Satisfait de mon apparence – même si j'étais vraiment coiffé comme un plouc – je décidais qu'il était temps de descendre pour la grande salle et constater de la présence de chacun. Il n'y avait pas grand monde pour le moment, du coin de l’œil alors que j'étais encore en dehors de la salle, je voyais Philippe Chrétien et lui fit un petit signe, n'oublions pas que sans lui je ne serais pas là en ce moment. Puis je détournais le regards pour passer la porte et m'adosser contre le mur avec nonchalance, je commençais déjà à être agacé, une fille blonde n'avait de cesse de me fixer et c'était vraiment bizarre. C'était ça d'être la bête de foire de l'école. Oui désolé jeune fille, Maewan Bretian est de retour dans cette école que ça te plaise ou non. Quoique... vu son regard et le fait que j'imaginais facilement un filet de bave sur lequel elle glisserait, je miserai plutôt sur le « que ça te plaise ». Preuve en est, jamais je n'avais vu quelqu'un trembler autant, comme dirait certaines personnes, il vaut mieux éviter les talons quand on ne sait pas marcher avec ou que l'on a déjà du mal à tenir debout normalement. Aussi quand je la voyais rentrer dans un gars blond – plutôt pas mal d'ailleurs même s'il avait l'air prétentieux – je retenais un léger sourire moqueur. Oui moqueur, je trouve soudainement que la soirée peut-être intéressante si je peux voir plusieurs fille tomber à la renverse juste en me regardant.

Enfin cela dit, je n'étais pas vraiment plus discret qu'elle, en la suivant du regard après son ''reluquage'' intensif de ma personne, je m'étais fixé à mon tour sur le blond qu'elle avait heurté. Ça devait être cela la beauté froide, même si ce n'était pas au point de me dandiner comme un dindon ou un pan devant lui. Je profitais quand même de la maladresse de la jeune fille pour m'avancer vers eux, les mains prises par deux verres de jus de citrouille, un pour moi et un pour la blonde.

« Tiens prend-ça et assied-toi. Tu seras moins dangereuse en étant pas perché sur tes... trucs. C'est plus dangereux qu'un cognard ce genre de chaussures. »


Je suis un glaçon bonjour ! Franchement on aurait pas mieux fait comme entrée en matière digne du pôle nord – ou du pôle sud si vous voulez – avant que je ne m'installe à cette table, laissant mon regard dévier dans toute la salle pour avoir l'air de chercher quelqu'un, alors que de temps en temps je regardais comment était fait celui qui s'était fait heurté par notre cadette, car sauf erreur, elle était plus jeune que nous. Une question demeurait pourtant, en temps normal j'étais certain – à en mettre ma main à couper – que j'aurai envoyé quelques pics à un type semblant si hautain.

* tu as perdu plus de neurones que tu le pensais mon pauvre vieux... Manquerai plus que ce soit un Serpentard, là on pourra te mettre à l'asile. *

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RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  _
MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeMar 4 Juin - 3:45

Encore une autre fantaisie inutile à Poudlard. Pfff... La Saint-Valentin! Et puis quoi encore? C'était tout bonnement ridicule que je participe à ce genre de festivités, mais il le fallait, car je ne voulais pas finir sans la moindre relation sociale, comme Rogue. Je me demandais d'ailleurs si ce cher Severus daignerait ce montrer en cette soirée qu'il passerait probablement seul. Je ricanai à cette idée, moqueur comme à mon habitude. Puis je me rappelais d'un détail: je n'avais pas de petite amie non plus.

Je m'arrêtais immédiatement de rire, me disant que je devais faire quelque chose pour y remédier. Bien que le fait d'avoir une partenaire ne me semblait pas indispensable en soit, je ne voulais pas être mis dans le même sac que les marginaux de l'Ecole ce soir-là. J'enfilai donc une robe de soirée de haute qualité qui me donnait un air très distingué. Je repensai ensuite à Severus: il pouvait toujours se servir d'un philtre d'amour, vu comme il était doué en potions.

Après un petit brin de toilettes, j'étais fin prêt à descendre. Je me dirigeai donc vers la Grande Salle et y entrai d'un air déterminé. Dumbledore avait, dans son éternelle stupidité que la majorité des sorciers appelaient sagesse, choisi de mélanger les tables des maisons, si bien qu'on ne pouvait pas s'installer qu'avec des élèves de notre maison. C'était d'un sadisme! Passer une soirée de Saint Valentin avec des Gryffondor revenait plus ou moins à se jeter le Sortilège Doloris à soit même.

Je cherchai donc des Serpentardes qui n'étaient pas encore submergées de garçons, ce qui était dur, car Serpentard avait des très jolies filles. A l'image de Rosalya, par exemple. Celle ci était déjà entourée de garçons complètement subjugués par la beauté presque irréelle de la demi Vélane. Ce n'était même pas la peine de daigner tenter quelque chose avec elle vu le nombre de prétendants qu'elle avait déjà. Les autres étaient toutes plus ou moins prises également.

Je voulais m'installer aux côtés d'Emmeline Vance, qui était une Serpentarde que je trouvais jolie, mais qui était en pleine conversation avec quelqu'un. Le fait de savoir qu'elle ne serait pas disponible ce soir-là me pinça le coeur. Et cela me scandalisa encore plus: "Reprends toi, crétin, me disais-je, ce n'est qu'une Sang-de-Bourbe! Elle ne vaut rien." Du moins c'est ce que j'essayais de me faire croire: c'était avant tout une Serpentarde, tout de même. Et puis si c'était une Sang-de-Bourbe, cela ne lui enlevait en rien ses charmes, auxquels j'étais sensible à mon plus grand désespoir.

Je me renfrognai, et allait le plus loin possible d'elle. Ne faisant pas attention, je fonçai droit dans une Serdaigle de mon année. Elle s'excusa vaguement. Je fis de même, sans trop de convictions, puis je la regardai dans les yeux. A ce moment précis, je sentis que rien d'autre n'avait d'importance, que si je détournais mon regard d'elle, je ne trouverais plus jamais le bonheur. Tant que mon regard croisait le sien, je me sentais bien, et j'oubliais tout: Le Seigneur des Ténèbres, Rogue, Potter N°1, Potter N°2, les Sang-de-Bourbe, Emmeline, la magie, tout. Je n'étais plus qu'une âme, sans enveloppe corporelle, libre et prisonnière à la fois, qui ne pouvait plus lutter contre l'amour qui l'envahissait. En bref, je me sentais amoureux.

"Comment cela a-t-il pu se passer?" me demandai-je dans une dernière pensée de lucidité. Mais je n'avais plus le temps de réfléchir à la réponse: la Serdaigle s'en allait. Je réalisai qui elle était: c'était Meena Virtanen. Cette fille ressemblait comme deux gouttes d'eau à Luna Lovegood, de mon époque, et elle devait probablement en être la mère. Je ne savais pas comment j'avais pu m'éprendre d'une fille d'une famille aussi étrange, et cela me faisait me sentir étrange. Mais cela n'importait pas, l'attirance que je ressentais à cet instant était trop forte.

Je partis à sa poursuite, la voyant s'approcher de Maewan Bretian, qui me regardais d'un drôle d'air. Qu'est ce qu'il avait encore celui-là, à me regarder d'un air ahuri comme si j'étais différent qu'à mon habitude? Mais peut être que ce coup de foudre avait changé mon expression, ou quelque chose comme ça! J'espérais sincèrement que non. En tout cas, à ce moment-là, tout ce qui comptait était de parler à Meena, qui était très mignonne avec sa robe noire. Elle avait apparemment sorti le grand jeu. Mais pour qui? me dis-je avec un soupçon de jalousie.

Après un petit instant de réflexion, je me dis que je ne voulais pas savoir ça, et me dirigeai vers elle, essayant de sourire du mieux que je pouvais, et lui avec une maladresse qui ne m'étais pas du tout propre:

-Tu es euh...Cette robe te va b.. très bien

Je me giflai intérieurement pour mes doutes: ce n'était pas digne d'un Malefoy! Mais après tout, elle n'avait pas encore réagis! C'était le moment de vérité.
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Abigaël A. Velrose

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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeMar 4 Juin - 3:59


Happy Valentine !


Abigaël était à la fois heureux et anxieux. Il avait retrouvé Cassie, sa belle et adorée, mais ne pouvait profiter d'une St-Valentin entre amoureux, car Dumbledore avait organisé un repas le soir du 14 Février, et en tant que capitaine -et que garçon pleinement sollicité par l'assistance féminine-, il se devait d'aller à ce repas. Peu de personnes savaient pour l'instant qu'il avait re-déclaré sa flamme à la princesse des Serpentards, mais il n'en avait cure, il voulait simplement se tenir à ses côtés, peu importe ce que les gens en disaient. Malheureusement ce ne serait pas du goût des parents Goldstein, et il devait se tenir tranquille et relativement à l'écart. Il suffisait qu'une bande de serpents assez influents les voient fricoter ou s'embrasser, et la belle filait droit au nord aux côtés des vilains pas beaux. Le Japonais avait aussi inscrit son meilleur ami Maewan pour lui changer les idées, et lui avait appris presque à la dernière minute qu'il serait un gentil Valentin, autant dire qu'Abi avait failli se prendre un coup dans le bec, mais au moins, il avait l'impression d'avoir fait une bonne action. Il n'était pas le seul à avoir eu l'idée d'entraîner des gens de « force » à cette soirée, décidément il avait une mauvaise influence sur les petites pouffies rousses. Le capitaine n'avait su apprivoiser sa tignasse qui repoussait lentement mais sûrement -n'oublions pas qu'il s'était coupé les cheveux début Janvier- et il avait beau les maltraiter dans tous les sens, ils ne voulaient pas se montrer dociles, bwah, tant pis. Cette tignasse lui fit penser à celle de Potter, qui croupissait encore au fond de sa cellule, triste affaire... Penser à ça le rendit plutôt maussade, et il donna un coup de pied dans son coffre, à côté de son lit. Mieux valait essayer de ne pas y penser le temps de quelques heures mais ce serait difficile. Abigaël, aussi sorcier fut-il, avait opté comme au bal de Noël pour un costume plus moldu, histoire de marquer son territoire et balancer ses idéaux au nez des pro-mangemorts qui devaient se féliciter de la progression du lord noir en Angleterre. Son ensemble était beaucoup plus classique qu'en Décembre néanmoins, un pantalon noir, des chaussures noires, une chemise blanche, une veste noire et une cravate noire. Non, même comme ça il n'avait pas l'air d'un croque-mort, bien au contraire, le Japonais était plus séduisant que jamais. Mais il eut beaucoup de mal à nouer sa cravatte, et voulant éviter la crise de nerfs, il descendit jusqu'à sa salle commune avec le bout de tissu pendant autour de son cou comme s'il revenait d'une soirée complètement allumé. Quelques filles se mirent à glousser et à rougir, l'air sauvage de Velrose devait faire son effet, mais ça l'embêtait énormément de ne pas être plus présentable. Il se fit offense et demanda l'aide à l'une d'elle, qui l'aida sans même sourciller. La gratifiant d'un petit sourire, il se lança jusqu'à la Grande Salle en laissant la petite blonde au bord du coma orgasmique. Non pas que ça le dérangeait plus que ça, mais maintenant qu'il était pris, il s'en fichait royalement de savoir que certaines filles voulaient s'attirer ses faveurs. Ca ressemblait trop à du Maraucinéma tout ça, et ce n'était plus vraiment son truc, il avait tiré sa révérence depuis qu'il était tombé amoureux de Cassie. Bon, trêve de blabla, le voilà qui arrivait au lieu de la petite soirée.

Spoiler:


Autant dire que Dumbledore avait mis le paquet. Du rouge, du rose, et vas-y que je joue en guimauve et en niaiserie gratuite, un débarquement de chatons et de bébés hyppogriffes aurait à peine été surprenant. Dumbledore ressemblait à une sucrerie géante, ce qui rendit le Japonais presque hilare, mais il se retint volontiers pour ne pas attirer l'attention sur lui. Le plus magistral, était cette fleur géante, et une fois plus proche des deux grandes tables blanches, il se demanda ce qu'elle pouvait bien faire là. C'est vrai qu'elle était jolie, cette fleur, et son parfum était plutôt entêtant. On aurait dit le parfum de Cassie, ou était-ce plutôt celui des cerisiers et pruniers en fleur ? Il eut même l'impression d'avoir un arrière-goût de saké dans la gorge, ce qui était quand même étrange, certainement un souvenir regrettable et persistant de sa mère repartie au Japon, et de son frère. Mais ne jouons pas dans le dramatique, Abigaël cherchait Cassie des yeux. Apparemment elle n'était pas encore arrivée, et ça le chagrina. Il ne doutait pas que ce soir, elle serait la plus belle. Maewan lui était dans son coin à parler avec, euh... Virtatruc, enfin la fille blonde qu'il n'appréciait pas franchement parce qu'elle ne prenait pour il-ne-savait-trop-quoi, enfin merci Evans, n'est-ce pas ? Bon, il faisait ce qu'il voulait, comme elle, il n'irait certes pas lui pourrir sa soirée, bien évidemment. Velrose se demanda quoi faire l'espace d'un instant, jusqu'à ce qu'il voit Lewis approcher, enfin, elle était plutôt à chercher une place où s'asseoir sans doute, ou elle cherchait quelqu'un. Bref ce n'était pas ses affaires, et il préféra ne pas l'embêter... Ou pas. Quoi ?

« Dis donc, miss captain-blue, tu es vraiment belle ce soir. »


Pardon ? Il haussa un sourcil. Lui, complimenter Lewis, la capitaine des Serdaigles, alors qu'il n'appréciait absolument pas les rousses -la faute à Evans- ? Qu'est-ce qui lui prenait ? Bon, disons que c'est vrai, elle était « jolie » et « mignonne », mais de là à dire qu'elle était « vraiment belle » ? Non. Enfin si, elle l'était. Mais enfin non ! Pas plus que Cassie ! Mais quand même... Il secoua la tête, se gratta le menton, un peu gêné. Il l'avait toujours traitée en adversaire coriace, au caractère d'acier, et voilà qu'il se plaisait à la complimenter. Cela ressemblait à un mauvais remake de « Velrose, bisou-poutou Goldstein » intitulé pour la peine « Velrose, charmeur II, le retour ». Bizarre. Il leva le nez, respira encore le parfum de la fleur en espérant y trouver la fragrance de sa Cassiopée. Mais tout cela semblait s'être évanoui, et lorsqu'il reposa les yeux sur Lewis, elle semblait tout aussi fleur. Comment avait-il pu passer à côté de la petite fossette qu'elle avait au coin des lèvres lorsqu'elle esquissait un sourire, ce qui la rendait proprement mignonne ? Non, il ne fallait pas y penser, le sourire de Cassie lui, était des plus magnifiques. Et il ne ferait pas l'erreur de créer un second scandale à la Kasey, il ne voulait pas perdre Cassie sur un coup de tête maladroit, même s'il ne se passait rien, il ne pouvait faire de mal à la brune, car il l'aimait profondément. Mais il y avait cet espèce de tic-tac dans la tête du Japonais qui le ramenait toujours vers le visage de la rousse, un truc très agaçant, comme si sa vie en dépendait. Cette fossette, et ses cheveux aussi beaux que le crépuscule. Il se mordit la lèvre, il avait besoin d'un verre d'eau, de quelque chose, voir sa belle, mais elle n'était pas là. Il n'y avait que Lewis, jolie Lewis, jolie Willow.

« Tu veux boire quelque chose ? Je te ramène un verre si tu veux. »


Et voilà qu'il jouait les gentleman, le gentil Velrose serviable, ce n'était pas bon signe. Velrose se montre gentil -et non pas charmeur à s'en faire péter les rotules- quand la fille en face de lui a l'âge d'être sa petite sœur ou quand il a... le béguin. Pourtant il suffisait de ne pas y penser, penser à l'amour plus profond qui éclatait au fond de lui pour Goldstein, mais c'était plus fort que lui ! Un vilain coup-de-foudre ? Allons ! Ce n'était pas son genre.
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeSam 8 Juin - 1:35

Le garçon blond s'excusa à son tour de manière assez furtive avant de poser ses yeux perçants sur ceux de la jeune fille. Il la dévisagea ainsi quelques secondes et, paraissant s'être perdu dans ses pensées à cet instant précis, il ne la quittait plus des yeux. Meena, gênée et on ne peut plus honteuse, se retourna, bien décidée à quitter immédiatement la grande salle pour rejoindre son dortoir et passer la soirée loin de tout et de tous.

Mais en se retournant, elle aperçu le beau brun se diriger droit vers elle, deux verres à la main. Elle était partagée entre deux sentiments complètement opposés : d'une part, elle aurait voulu pouvoir se reprendre et aller se présenter au brun arborant son plus beau sourire et d'autre part, elle voulait fuir tellement elle avait dû lui paraître ridicule. Elle opta pour la seconde solution et se mis à marcher le plus rapidement qu'elle pu vers la sortie... mais c'était sans compter sur la rapidité du jeune homme qui arriva à sa hauteur avant qu'elle n'ait eu le temps de faire trois pas.
Elle regrettait amèrement d'avoir choisi d'enfiler cette paire d'escarpins et se promis de les jeter quand elle aurait enfin pu quitter la salle !

Le temps s'arrêta une nouvelle fois pour notre jeune Serdaigle : le garçon venait vers elle pour lui offrir un verre, l'invitant à s'asseoir en faisant allusion à ses chaussures. Meena, perdue, ne contrôlait plus du tout la situation. Elle était totalement subjuguée par le charme de ce brun décoiffé et ne pu faire autrement que d'attraper le verre de jus de citrouille qu'il lui tendait et de s'asseoir, souriante mais l'air ahuri. Elle ne réalisait pas bien ce qui était en train de se passer et n'arrivait pas à se concentrer sur ses propres pensées.

Le jeune blond venait de les rejoindre et fixait Meena avec un regard qui la mettait encore plus mal à l'aise : qu'avait-il à la regarder comme cela ? Se connaissaient-ils ? Omnibulée par le visage du brun, la jeune fille ne prêtait néanmoins attention qu'à lui. Il semblait chercher quelqu'un du regard en scrutant la salle de ses yeux magnifiques. Attendait-il une autre fille ?
À cette pensée, Meena sentit son coeur se serrer, elle ressentait le besoin de n'être que la seule et unique à ses yeux. Elle tâchait d'ailleurs de se tenir bien droite et de sourire légèrement, réfléchissant difficilement à ce qu'elle pourrait bien lui dire...

Au moment où il s'assit près d'elle, le garçon blond se posta devant eux et, arborant un sourire on ne peut plus niais et la voix tremblante, affirma que sa robe lui allait très bien. Le verre de jus de citrouille à la main, Meena ne savait plus ce qu'elle devait faire. Elle se sentait paralysée postée là, près de cette créature au physique on ne peut plus avantageux et le compliment du garçon blond, bien que lui faisant plaisir, la dérangeait. De plus, il la regardait avec tellement d'insistance qu'elle ne savait plus où se mettre. Elle balbutia un hésitant et très timide "merci" à l'attention du blond et approcha alors le verre à ses lèvres. Sa main tremblait tellement qu'elle renversa au moins la moitié du contenu sur sa robe et... sur le jeans noir de son charmant voisin.

"Oh ! Oh... pardon... je...."

Il y avait du jus de citrouille partout autour d'eux et la scène était atrocement ridicule : elle n'avait jamais été aussi maladroite et aurait voulu s'enterrer sous le sol en pierre froid afin que plus personne ne la voit. Elle se leva hâtivement et posa le verre à moitié vide sur la table derrière elle avant d'attraper une serviette de table en papier rose qui se trouvait dessus. S'approchant du jeune homme et sans vraiment contrôler ses mouvements, elle posa la serviette en papier sur la cuisse de ce dernier afin d'éponger le liquide qu'elle avait malencontreusement renversé. Son coeur se retourna au moment où sa main entra en contact avec la jambe du garçon. Elle leva les yeux vers lui et, ne sachant plus quoi dire ni que faire, balbutia :

"Je... tu... veux peut-être... peut-être que tu... préfères... le faire... toi-même..."

Les joues en feu, elle retira pudiquement sa main de la jambe du jeune homme et se rassit au même endroit, incapable de penser clairement.
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeDim 9 Juin - 5:43

Etait-il besoin de dire et répéter que Rusard n’aimait pas grand monde ?

Imaginez son désarroi, voire son dégoût, lorsqu’il a dû participer à l’installation de la Grande Salle… Tout ce rose, rouge et blanc, ces petits cœurs, cette ambiance de l’amour… tout cela l’agaçait prodigieusement. Pour lui, c’était une des plus mauvaises idées que Poudlard n’ait jamais eu ! Ces adolescents boutonneux remplis d’hormones sont déjà difficiles à contrôler dans un cadre ordinaire... Alors si on encourageait leurs mauvais penchants en leur donnant un cadre pour qu’ils aillent jouer aux ventouses avec leurs horribles bouches à peine sortis des dents de lait… ce sera la catastrophe !

Rajoutons à cela une des tables à enlever, les trois autres à déplacer, la nappe blanche, les décorations mièvres et ridicules, les angelots ensorcelés à diriger, les consignes de sécurité à expliquer à Mister Hyde, comme, par exemple, de cesser d’essayer d’attraper les chérubins, que ce ne sont pas des oiseaux-futures-proies, mais des décorations non comestibles… Bref, tout ce remue-ménage a contribué à mettre les nerfs du concierge à rude épreuve !

Lui, avoir une Valentine ? Est-ce une plaisanterie de mauvais goût ? Cette fête mièvre n’était-elle pas assez stupide sans qu’il faille, en plus, y rajouter l’indécence ? Personne ne trouvait grâce à ses yeux, aucune compagne. Bon, s’il fallait vraiment choisir, une baguette dans le dos, il aurait choisi Olive MacLane. Mais évidemment, elle ne risquait pas de se trouver à Poudlard. Enlevée, prise en otage, morte peut-être, ou transformée en créature de la nuit, voilà son destin, à cette pauvre femme ! Et malgré l’absence de deux membres du corps professoral, en danger de mort, cette fête affreuse se maintenait ? Incompréhensible ! Illogique ! Scandaleux !

D’aucuns prétendront qu’il faut, justement, faire tomber la pression, qu’il faut profiter de tous les moments possibles pour se détendre, que les otages elles-mêmes approuveraient, et que les élèves attendaient cette réjouissance, pour exorciser le sanglant bal de Noël…

Absurdité ! Arguments fallacieux ! Le monde sorcier et en guerre ? Alors agissons comme en guerre : rétablissons les punitions corporelles, établissons la loi martiale à Poudlard, et laissons à ce cher concierge la charge de punir les réfractaires au règlement, et d’appliquer les sentences.

Voilà un comportement normal, logique et sain, en état de guerre !

Perdu dans ses pensées, Argus fit un tour d’horizon de la salle avant que les sales élèves n’entrent. Il manquait quelque chose d’important… Ah oui ! La fleur de MacLane ! lorsqu’Argus était venu arroser les plantes de la professeur de Botanique, et qu’il avait failli se faire mordre par la tentacula vénéneuse, il avait repéré la dernier commande d’Olive : cette gigantesque fleur. Décidant qu’il fallait une note de MacLane dans cette fête, et que ce geste aurait touché la dame de ses pensées, Rusard entreprit de la déménager vers l’entrée de la Grande Salle, sans même savoir de quelle fleur il s’agissait. Après tout, elle n’avait pas l’air dangereuse, non ?

Lorsque les élèves et les professeurs étaient entrés, Rusard, le nez un peu rempli de pollen, réussissait à résister facilement au parfum d’amour puisqu’il surveillait les élèves d’un air mauvais avant de rejoindre le corps enseignant. Il s’assit à côté de la prof d’Astronomie, les scrutant toujours, son chat se chargeant de la surveillance plus proche. Il maugréait un peu sur la présence de ces pingouins ridicules, ces paons de garçons même pas majeurs qui se pavanaient en se donnant des airs d’aristocrates et de ces gamines qui essayaient de faire croire qu’elles étaient des princesses alors qu’il ne s’agissait que de morveuses !

Il se tourna vers sa voisine pour partager sa pensée de cette stupide et horrible fête qu’on aurait mieux fait d’appeler « la Sainte Indécence », lorsque ses mots refusèrent de sortir de sa bouche. Comme au ralenti, il vit Mana O’Neill boire un peu, pendant que la lumière jouait dans se cheveux, lui donnant une auréole. Toujours au ralenti, et rythmée par la musique des angelots et comme un chœur de voix féminines, il la vit renverser un peu sa boisson sur son beau menton qui était dessiné en une courbe exquise, un peu comme la courbe de son fouet, et pose le verre avant de chercher une serviette du regard. Sortant de son admiration aussi soudaine qu’imprévisible, Rusard lui tendit immédiatement sa serviette.

« Permettez. »

L’air bien moins renfrogné que d’habitude, Rusard se demandait s’il devait simplement lui donner la serviette qu’il lui tendait, ou s’il ne devait pas l’essuyer lui-même, pour la faire sourire, et ensuite ils mangeront de concert, en s’essuyant mutuellement l bouche, et ensuite, il la prendrait par la main et ils courront dehors au ralenti, rejoindre un carrosse qui les mènerait vers leur lune de miel, avec les casseroles qui tinteraient, le tout sur une musique de mariage et des applaudissements.

Le taciturne concierge tenta même un sourire. Ses muscles faciaux n’étaient pas habitués à ce genre d’efforts, aussi ses zygomatiques tremblèrent-ils un peu, lui rendant le sourire un peu torve. Il se décida finalement à lui donner simplement.

« Vous buvez magnifiquement. Je ne l’avais jamais remarqué. »


Si ça, ce n’était pas un compliment qui emballait…
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeLun 10 Juin - 0:18

(c) gif tumblr - codage riria - Alohomora
« L’amour est emportement
L’amour est enthousiasme
L’amour est risque. »

de Martin Gray

Amour. Aujourd'hui n'était pas un lundi comme les autres. C'était la Saint Valentin et, même si la rousse ne savait pas qui avait décidé ça, le 14 Février avait été pris comme jour des amoureux. Willow n'était pas contre ce genre de fêtes mais trouvait étrange d'instituer un tel jour. Et bien oui, si on part par là, cela signifit qu'en ce jour précis, les gens aiment plus que le reste de l'année ? Non... c'est juste que là on est obligé de le montrer de manière plus ostentatoire voire marquer le coup en souhaitant les années passées avec son ou sa chéri(e).

La Serdaigle ne faisait pas partie de ce groupe anti-Saint-Valentin remplis de célibataires renfrognés. Pour la bonne et simple raison, qu'elle n'était ni seule ni renfrognée. Est-ce que je vous apprends quelque chose ? N'avez-vous jamais noté la proximité qu'elle entretient avec un certain Gryffondor de septième année ? Certes, ils n'ont pas une relation très conventionnelle, ils se testent l'un l'autre et essayent toujours de surprendre leur moitié, mais ils s'aiment. Ceux qui en doute, sont aveugles, sourds ou absents...

Même si la rousse aime suivre la citation de Pierre Reverdy "Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour", en apprenant qu'il y aurait une soirée spéciale à Poudlard le 14, elle avait décidé qu'il était temps d'ouvrir son coeur à la lumière et de déclarer sincèrement et officiellement son amour. Elle savait que Gwaine, bien que discret, viendrait. Son envie de photographier tout ce qui bouge (et ce qui ne bouge pas... très peu utile, me direz-vous chez les sorciers!) allait pleinement s'épanouir à cette soirée. Donc, il viendrait. Et elle serait là.

Elle savait qu'il n'attendait qu'un mot de sa part mais depuis le temps qu'ils se connaissent, il avait dû abandonner l'idée. Elle voulait raviver la flamme, elle voulait montrer au monde à quel point son amour joueur était aussi flamboyant que sa chevelure. Et si les sorciers fêtaient aussi cette fête en grande pompe, elle allait leur montrer qu'une née moldue savait tout autant se faire une place au Château. Elle avait envoyé une lettre à sa mère dès qu'elle avait appris la nouvelle et avait reçu juste à temps sa tenue.


Spoiler:


Le lundi passa avec des cours plus ou moins intéressants (elle nota que Binns avait réussit à la maintenir éveillée cinq minutes de plus que d'habitude) et la soirée à la Grande Salle s'annonça. Elle avait filé prendre une douche à son dortoir avant d'enfiler sa longue robe rouge qui traînait quelque peu par terre. Elle eut la pensée qu'ainsi, elle aiderait les elfes de maison à nettoyer le Château (et espérait ne pas tomber et créer des problèmes à la fête : ce qui n'aurait pas arranger les elfes pour le coup). Elle se fit une chignon serré dégageant ses oreilles où elle accrocha deux boucles où pendaient deux petites fées d'argent, ce qui faisait écho à son bracelet de même métal précieux.

Elle attrapa sa trousse à maquillage : peu remplie mais il n'y avait pas besoin de grand chose, juste souligner ses yeux et faire briller ses lèvres. Elle était prête à partir pieds nus, mais préféra se rehausser sur une paire de talons rouges. Heureusement que sa mère lui avait fait un entrainement intensif malgré sa préférence pour les baskets, sinon, elle n'aurait pu marcher avec autant d'aisance. Elle fit un tour sur elle-même devant la glace et satisfaite, quitta la Tour de sa maison pour atteindre le réfectoire.

Elle ne put s'empêcher de sourire en voyant la nouvelle décoration de l'immense salle, qui apparaissait encore plus grande en l'absence de deux tables. C'était une invitation à se rassembler, sous un ciel violet-orangé. Des angelots chantonnaient dans tous les coins et certains lançaient des confettis au ton aussi rose que le reste de la salle. Willow pensa qu'au moins, elle serait à sa place ainsi vêtue de rouge. Elle s'avança un peu plus dans la salle, se tournant pour admirer chaque détail.

Même si elle trouvait cela assez niais, elle se dit que cela valait mieux pour contraster avec le monde extérieur, aussi dangereux que mystérieux. Elle pensa soudainement à ce pauvre James, toujours dans sa cellule et se sentit honteuse d'être ainsi parée, prête à festoyer. Elle l'imagina en train d'embêter quelques Serpentards sur leurs tenues, rire avec ses amis et surtout titiller Lily. Elle ne put s'empêcher de réprimer un sourire à cette pensée tranquille. Oui, James ne voudrait pas les empêcher de faire la fête.

En son honneur, ils devraient même faire quelques pitreries et oublier le mal qui rôdait dehors. La pensée de la guerre apparut plus que réelle à la vue de l'énorme plante à côté des grandes portes. Le professeur de Botanique avait disparu et cette plante n'était pas sans rappeler son absence au Château et au danger qu'elle était en train de courir, quelque part, au dehors. Will s'était inconsciemment rapprochée de la plante étrange qui l'attirait ostensiblement. Elle en huma le parfum délicieux et eut un soupir de contentement. La plante avait une mystérieuse beauté et la Serdaigle espérait que ce n'était pas un tour. Il manquerait plus qu'elle soit dangereuse et que cela rate toute la soirée.

Dumbledore n'aurait pas fait une telle bourde, n'est-ce pas ? A cette pensée, elle se tourna vers le fond de la salle où siégeait la table des professeurs et remarqua que Rusard était présent. Prévoyant les futures et probables grognements du concierge, elle préféra commencer à chercher Gwaine dans la foule. Elle repéra Maewan sur son chemin qui était en compagnie de Meena, la jeune blonde rencontrée il y a quelques semaines à la Tour des Serdaigles. Mais la présence parmi eux du glacial et nouvel arrivant de Serpentard ravisa la rousse qui préféra passer son chemin.  


- Dis donc, miss captain-blue, tu es vraiment belle ce soir.


Elle se retourna en entendant la voix étrangement douce et non joueuse du Capitaine des Pouffys. Elle sourit mais ses sourcils se froncèrent. Que mijotait-il ? Cependant, en le regardant ainsi dans une chemise blanche éclatante, le Japonais apparut différemment à ses yeux. Ses joues se teintèrent de rouge en écho à sa tenue de soirée. Les musiques des angelots semblaient soudainement mieux s'accorder et les autres groupes autour d'eux allaient comme aux ralentis...

Elle reçut des confettis dans les cheveux et en les dégageant d'une main, elle vit tous pleins de cœurs tomber autour d'elle. Cela lui fit remarquer à quel point le sien battait plus vite. Elle n'avait point couru pour chercher Gwaine. Gwaine ! Pourquoi avait-elle arrêter de le chercher ? Où était-il encore passé ? Sa présence lui manquait... un temps seulement. Ses interrogations disparurent alors qu'elle marchait sans pouvoir retenir ses jambes vers le beau Batteur. Elle ne reteint pas sa langue non plus :


- Tu es tout aussi attir... charmant, mon cher Capitaine venu d'Orient...

Si elle avait eu sa batte elle se serait assommée avec force tant elle se sentait stupide. Elle détourna les yeux, les posant sur le sol constellé de petits cœurs aux tons roses pâles. Mais dès qu'elle détourna ainsi les yeux, elle eut envie de recroiser le regard chaud d'Abigaël sur elle. Pourquoi avait-elle dit une telle ânerie ? Bien sûr qu'elle le pensait... NON! Enfin si.. Enfin... La veille, elle faisait encore son entrainement en criant haut et fort qu'elle ne ferait qu'une bouchée des autres Capitaines et de leur équipe de Quidditch.

Elle ne pouvait pas.. non non non... Ce n'était pas possible de ressentir cela subitement ! Ce cœur qui battait à la chamade, c'était quand elle pensait à ce merveilleux Gryffon qui l'attendait dans cette immense salle. Alors pourquoi voulait-elle un balai pour s'enfuir avec le magnifique Velrose pour être seuls et ensemble à jamais ? Attendez : vient-elle vraiment de penser ça ?! On pouvait l'accuser d'être lunatique mais à ce point... Ce n'est pas possible, n'est-ce pas ?


- Tu veux boire quelque chose ? Je te ramène un verre si tu veux.


Elle avait de nouveau lever les yeux vers lui, se sentant encore ridiculement petite même si elle était sur ses talons. Elle qui, normalement, se sentait si confiante et prête à remporter n'importe quelle bataille, ne se sentait pas capable de remporter celle-ci face au Japonais. Elle voulait se perdre dans ses yeux, dans ses bras forts et rassurants et... Elle secoua sa tête et lâcha un petit rire gênée, se donnant une contenance. Elle passa sa langue sur sa lèvre. Elle sentait sa bouche sèche et voulait à tout pris étancher cette soif... d'amour ? Elle sourit et répondit avec une voix douce et charmeuse qu'elle ne se connaissait pas :


- Volontiers. Allons donc nous rafraîchir ensemble au buffet.  


Elle avait perdu le contrôle de ses pensées, de son corps, de son cœur surtout. Elle attrapa la main du jeune homme et l'attira vers la première table qui se présentait à eux. Elle ne savait pas pourquoi elle lui avait ainsi saisi la main, mais ce contact, elle ne voulait pas le briser. Même si elle regardait devant elle en slalomant entre les gens, elle voulait à tout prix voir de nouveau cet auguste visage, ce sublime corps, entendre cette superbe voix. Elle se força à ouvrit sa main pour relâcher celle de son partenaire qu'elle semblait rencontrer véritablement pour la première fois.

Elle servit deux chopes de bierraubeurre, une pour elle car elle sentait qu'elle en avait grandement besoin et une pour lui. Elle lui tendit une choppe puis lui souhaita
"Bonne Saint Valentin !" d'une voix un peu trop exaltée à son goût. Elle noya cette impression d'une longue gorgée. Elle détourna un temps son regard sinon elle allait finir par baver devant la carrure olympienne qui se tenait devant elle. Plus rien ne semblait avoir d'importance et elle pensa alors que le contrôle ne pouvait pas s'appliquer à toute chose. Parfois, il faut savoir lâcher prise. Se laisser aller à cet amour qui nous prend par le bout du cœur et nous relit avec autant de douceur que de force à une autre personne.

Comment avait-elle pu passer à côté du Japonais pendant autant de temps sans jamais remarquer tous ces traits ? Ce n'était pas seulement un coup de foudre imprévisible et physique. Soudainement, tous les souvenirs de ses prouesses au Quidditch (auxquelles la rousse était très sensible) lui revinrent en mémoire et elle ne put retenir un nouveau soupir de contentement. Elle se sentait niaise mais s'en fichait. On lui avait souvent fait la remarque qu'elle était un peu trop folle. Elle venait d'atteindre un autre stade de folie : celui de la folie amoureuse entourée par des cœurs et des angelots.


Dernière édition par Willow A. Lewis le Mar 29 Oct - 5:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeMer 12 Juin - 6:29

Aujourd'hui c'était la St Valentin. D'habitude je ne la fêtais jamais, je n'avais pas d'amoureux de toute façon. Mais voilà, c'était différent, j'avais envie d'y aller pour m'amuser, me changer les idées. Je savais que les bals étaient interdit, c'est dommage j'aurai bien aimer danser mais j'avais réussi à convaincre Alecia, ma grande sœur Blairelle de venir, ce n'était peut-être pas la meilleure idée que j'avais eu, elle n'était plus avec Remus, il l'avait laissé tomber comme une vieille chaussette alors qu'il était le seul à réussir à la consoler alors peut-être que se rendre à la fête des amoureux, même avec moi risquait de la rendre triste.


Mais ma maman m'avait conseillé d'y aller, elle disait qu'avec toutes ces affreuses choses qui se déroulaient en ce moment, il valait mieux profiter du répit qu'on avait grâce à des événement comme ceux là. J'étais tout de même désolée pour notre professeur de botanique, notre directrice de maison, elle n'était pas là pour profiter de la soirée et j'avais entendu dire que elle et Rusard, oui notre affreux concierge terrifiant se plaisaient. Mais elle était partie un soir, pour une bataille en Angleterre contre les partisans de On-sait-Qui et elle n'était pas revenue. Voilà pourquoi mes parents avaient décidé de m'envoyer un petit quelque chose à mettre pour m'amuser tout de même un peu en ce quatorze février en plus d'un stock important chocogrenouilles, il avait demandé à Harold, notre vieil hiboux grincheux de m'apporter une magnifique robe grise, avec de sequins sur le haut. Elle était magnifique, mon père m'avait écris dans la lettre qui allait avec, que lorsque je la mettrai je ressemblerai à un ange. Heureusement pour lui, elle était arrivée intacte car le volatile avait la fâcheuse habitude de détruire le courrier des destinataires qui ne lui revenait pas, il l'avait fait une fois avec une tante éloignée qui ne lui donnait jamais de quoi se rassasier après son vol long-courrier. J'ignorais pourquoi mais le hibou m'appréciait et je n'allais pas m'en plaindre. Je lui avait quand même donné de quoi se nourrir pendant que Petaflop lui faisait la fête et que j'allais montrer mon cadeau à Alecia.

Je faisais vraiment tout pour qu'elle vienne, l'avait bassiné pendant plusieurs minutes voire heures et je crois bien qu'elle avait finis par céder et comptait m'accompagner. Évidemment j'avais retenu un cri de joie car elle aurait pu faire machine arrière devant tant d'emportement. Ce n'était plus pareil depuis son agression, j'évitais de venir lui faire trop de câlin, de parler sans cesse alors qu'elle était assise à côté de moi. J'essayais de l'aider comme je pouvais mais j'avais l'impression de plus la gêner qu'autre chose alors je la laissais tranquille. Je lui avais demandé si elle voulait venir passer les prochaines vacances à la maison, mais elle ne m'avait pas répondu, Petaflop avait sans doute perdu la lettre en route si Alecia avait décidé de sortir lorsque j'avais demandé à mon ami à plume de la lui délivrer. Il devait y avoir eu beaucoup de vent.



J'avais enfilé ma robe, coiffé un peu mes cheveux mais c'était peine perdu, ils restaient toujours en bataille. Mais cela ne me gênait pas trop finalement, j'aimais bien mes boucles rousses d'irlandaise et elle ressortaient énormément avec le contraste de ma tenue. Cela donnait l'impression que j'avais une couronne de feu à la place de ma chevelure. J'avais attendu ma grande sœur pour aller jusqu'à la Grande Salle, pour être sûre qu'elle vienne et qu'elle ne me fasse pas faux-bond en partant se mettre je ne sais où à l'écart. Mais elle vint, habillée comme la plus des belles des princesses dans les contes pour enfants que je lisais avant, elle n'avait plus de Valentin et j'étais quasiment certaine que Remus regretterait d'avoir quitter Alecia lorsqu'il la verrait. Mais tant pis pour lui, ça lui fera les pieds à ce crétin de Scrout à Pétard. Il n'aurait pas dû laisser tomber ma sœur Blairelle. Peut-être avait-il eu de bonne raison mais elle n'avait pas mérité tout ça, il aurait dû l'aider à surmonter les épreuves. Il aurait dû se comporter comme un ami et plus aux vues de ce qu'il était, enfin avait été pour elle, mais j'étais certaine qu'elle l'aimait encore un peu, même si lorsqu'il l'avait laissé tombé j'avais vu les larmes d'Alecia et elle en avait suffisamment laissé couler comme ça.
J'espérais vraiment qu'elle s'amuse quand même un peu, j'avais pas de valentin de toute façon alors je resterait un peu avec elle, je ne savais pas si certaines de mes amies, comme Rose ou Aelhys iraient.


Je finis pas sortir de notre salle commune en même temps qu'Alecia, émergent du couloir qui menait des cuisines en sautillant, quelque peu excitée par la soirée, c'était une première pour moi. Lorsque je vis la décoration de notre réfectoire je me mis à rire. On se serrait cru chez Madame Pied-dodu, il y a avait des angelots partout et du rose, c'était mignon mais peut être un peu trop, je crois que le professeur Dumbledore ne ferait jamais carrière dans la décoration si il devait quitter son poste de directeur pour se reconvertir. Il y avait même une énorme fleur, elle était très belle et j'eus un petit pincement au cœur pour notre directrice de maison, c'était sans doute elle qui l'avait ramené au château. Je pénétrais dans la Grande Salle, Alecia sans doute sur mes talons, écoutant brièvement des grands qui se disaient déjà des mots d'amour, c'était très étrange de voir autant de gens qui rougissaient et se mettaient à bafouiller dans la même pièce. Je ne sais pas pourquoi ils avaient sur leurs visages c'est même sourires un peu niais et les yeux qui pétillaient mais ils étaient tous très mignons. Je souris, m'asseyant sur une chaise non loin de la table avec tout les verres. J'avais perdu Alecia du regard, j'espère qu'elle n'est pas partie, attristé par tout ces gens qui s'aiment alors que je suis presque sûre que la moitié d'entre eux ne se sont vu qu'une fois, ils devaient avoir bu un filtre d'amour ce n'était pas possible autrement. Je comptais bien ne pas toucher à un seul verre ce soir même si c'était du jus de citrouille. Ce n'était peut-être pas une blague de la part des Maraudeurs mais c'était bien leur genre de verser des choses dans les verres pour faire une blague. Je laissais mes yeux se promenant sur les autres élèves qui discutaient, repérant Maewan qui ne semblait pas me voir tout comme Abi, trop obnubilés par la personne avec qui il parlait. Je réprimais une grimace en voyant Abigaël discuter avec la capitaine des Serdaigles, de là où j'étais je pouvais bien me rendre compte que mon camarade blaireau allait se faire remonter les bretelles par Cassiopée, sa petite amie Serpentarde.


Mon regard se pose sur l'entrée de la Grande Salle, des élèves rentraient au fur et à mesure. Tout un coup un jeune garçon avec les cheveux en bataille entra à son tour, mon visage pris une couleur cramoisie. Je ne savais même pas pourquoi j'avais rougis à sa vue, j'avais déjà aperçue le garçon, c'était un troisième année avec de magnifiques yeux bleus et je ne lui avait jamais parlé. Je sais seulement qu'il s'appelle Sunny et il est vraiment rayonnant. Mes oreilles chauffent affreusement, je ne sais pas si il m'a remarqué et je ne sais pas non plus si je le souhaite. C'est vraiment très étrange, j'ai l'impression que les chocogrenouilles que j'ai avalées sautillent dans mon ventre, dansant une gigue irlandaise avec des papillons. Je me lève, cherche Alecia pour qu'elle m'aide à dissiper ma gêne. Je longe le mur, essayant de me mettre le plus loin possible du garçon, c'est la première fois que quelqu'un provoque en si peu de temps et sans le faire exprès, pas comme Sherman, autant de chose en moi. Je vais pour sortir dans la Grande Salle lorsque je heurte quelqu'un, à croire que c'est ma façon de me présenter aux gens. Je bafouille, toujours rougissante.

« Par..Pardon. Je ne l'ai pas fait exprès. »

Je m'arrêtes subitement, le souffle court lorsque je me rend compte que c'est justement ce Sunny que je voulais éviter dans lequel je viens de rentrer. Je crois que j'ai atteint le rouge pivoine ultime. Et les mots jaillissent de ma bouche sans que je puisse les retenir alors que je tends une main tremblante pour qu'il la serre en un semblant de salutation.

« E.. Ewilan Enderson, enchantée. Je.. Tu es très beau. »


Je couvre ma bouche de mes mains, je ne sais pas pourquoi j'ai dis ça mais je jure que je ne dirais plus rien jusqu'à la fin de la soirée si c'est pour me mettre dans un embarras pareil.
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Cassiopée L. Goldstein

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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeMer 12 Juin - 19:25









Valentine's Day
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~ Sujet commun

La St-Valentin... il n'y a bien que le directeur de Poudlard pour fêter une telle fête dans des moments aussi tendus. Sait-il seulement qu'au départ la St-Valentin est censé être là pour fêter la mort d'être religieux ? Plutôt jovial comme idée.

Enfin Cassiopée s'était promit de ne plus se concentrer sur ses idées sombres, puis d'un côté ce n'était pas plus mal que ça de fêter la St-Valentin. Ça lui donnait une raison de pouvoir retrouver Abigaël. Connaissant Dumbledore, il avait du prévoir quelque chose et avec un peu de chance, elle allait pouvoir retrouver le japonais sans attirer les soupçons des autres élèves. Depuis qu'ils s'étaient réconcilier, quelques jours auparavant, ils n'avaient pas vraiment eu l'occasion de se retrouver seuls, à part à l'infirmerie et l'air de rien ça commençait à manquer surtout qu'avant ça, elle ne l'avait pas vu depuis un long moment. Bref, elle avait envie de retrouver le Poufsouffle. Le château était en ébullition. Les minettes étaient toutes plus excitées les unes que les autres de fêter cet événement. Ça faisait bien rire la brune qui trouvait ça un peu ridicule.

La tenue de la princesse des serpentards:

Cassie avait tout de même accepté de se prêter au jeu et donc de s'habiller un peu pour l'occasion. Hors de questions de faire comme pour le bal de Noël. Non, elle avait bien entendu l'intention de faire un petit effort, elle ne voulait pas passer pour une souillon, mais elle ne voulait pas non plus sortir la robe de soirée pailleté etc. c'était un simple repas. La journée s'était tranquillement écoulé avant que Cassie ne retourne dans son dortoir. Elle y croisa Emmeline qui avait l'air ravie de se rendre dans la grande Salle. La brune elle prit son temps. Elle avait certes envie de voir Abigaël, mais elle savait très bien qu'elle allait aussi croiser Lestrange et elle n'avait pas envie qu'il lui rappel la promesse de mes parents faites à sa famille. Un frisson parcourut l'échine de la brune à l'idée qu'un jour elle puisse porter le même nom que cette famille. Elle avait bien entendu refuser la proposition, mais Rodolphus ne lâchait pas l'affaire.

La brune se décida tout de même à s'habiller. Elle abandonna son uniforme pour le remplacer par une jolie robe bleue. Rien de bien extravaguant, mais de quoi marquer le coup quand même. La seule extravagance qu'elle s'autorisa fut au niveau des chaussures. Elle avait retrouvé une paire de chaussures qu'elle n'avait jamais osé mettre, l'occasion ne s'y étant jamais prêté. Une paire d'escarpins très coloré qu'elle adorait. Ça mettrait un peu de gaieté à tout ça. Elle les enfila et marcha un instant avec pour s'habituer à la hauteur. Elle enfila un bracelet, rappelant un peu ces chaussures et laissa ses cheveux tomber en cascade sur ses épaules. Elle pouvait y aller.

Il ne lui fallut pas longtemps pour arriver au niveau de la grande salle. Elle avait été redécoré pour l'occasion, comme souvent. Dumbledore devait prendre un malin plaisir à revoir la décoration régulièrement. Il devait s'ennuyer le pauvre. Seulement, elle fut ébahi devant le plafond magique. Cette fois-ci le château s'était surpassé pour étonner les élèves. C'était un réel plaisir de le regarder. Elle prit le temps d'observer toute la décoration. Les elfes avaient fait un bon travail. Elle fut plutôt étonné de ne voir que trois tables. Ça devait être fait exprès, pour coller au thème. La serpentarde chercha Abigaël des yeux. Ne le trouvant pas, elle se décida à aller faire un tour avant de s'installer à table. De toute façon, ce n'était pas pressé, tant qu'elle pouvait le voir. Elle croisa un Maëwan en charmante compagnie, il ne perdait jamais son temps celui-là. Il venait de rentrer au château et il était déjà en chasse. Cassie fut ravie de le voir comme ça, elle s'était fait tellement de soucis pour son meilleur ami qu'elle préférait le voir ainsi.

En déambulant entre les élèves, elle reconnue la chevelure ébène de son beau capitaine. La verte-et-argent s'avança vers lui, un grand sourire aux lèvres. Seulement elle se figea quand elle entendit la conversation qu'il entretenait avec une serdaigle. Willow, sa rivale de toujours. Les deux jeunes femmes s'entendaient plutôt bien, mais une rivalité avait toujours existé entre elle. Cassiopée n'aurait jamais pensé que cette rivalité pouvait aussi porter sur les garçons. Un sentiment de rage ampli le cœur de la brune. Comment avait-il osé le faire ça ? Une deuxième fois qui plus est. Il lui avait dit qu'il l'aimait et le voilà en train de draguer une autre fille tout ça parce qu'elle avait quelques minutes de retard. Il ne devait vraiment pas tenir à elle. La jeune Goldstein se sentait trahi, une nouvelle fois. Elle aurait voulu crier, lui envoyer une baffe en pleine face, mais elle ne devait pas faire de scandale. Les autres élèves ne devaient pas savoir qu'ils s'étaient réconciliés, ça aurait pu la mettre dans une situation délicate. Cependant, elle sentait son sang taper contre ses tempes, tellement elle avait la mâchoire serré. Il allait entendre parler d'elle et il lui ferait regretter de s'intéresser de trop prêt à cette rousse.

De très mauvaise humeur, la jeune femme s'apprêtait à quitter la grande salle pour retrouver son dortoir lorsqu'elle passa devant une grande plante, assez impressionnante. L'espace d'un instant, elle fut hypnotiser par celle-ci et en oublia presque la raison pour laquelle elle avait eu envie de partir un instant auparavant. Finalement, elle réussit à détacher les yeux de la plante exotique et soudain, le bruit et les odeurs semblèrent lui revenir en pleine figure. Un peu comme si, l'espace de quelques secondes il n'y avait plus eu que cette fleur et ce parfum enivrant. Rien d'autre. Plus d'élèves, plus de professeurs, plus d'Abigaël qui la trahit une nouvelle fois, simplement cette impression de plénitude. Seulement, toute les bonnes choses ont une fin et les réalités revint la fouetter de plein fouet. Elle voulut partir et c'est ce qu'elle fit, bien décidé à finir la soirée dans ses cachots.

Cependant, dans la précipitation et la cohue, elle ne voit pas le blond qui arrive face à elle et en passant à côté de lui, son bracelet s'accrocha à celui-ci. Elle se retourna vivement pour le décrocher. À croire que quelque chose l'empêchait de sortir de cette fichue salle. La brune releva tout de même la tête pour s'excuser.

« Oh je suis déso... »

Rodolphus Lestrange, il ne manquait plus que ça. De toutes les personnes qui se trouvait présentes ici elle s'était accroché à la personne qu'elle avait le moins envie de voir. La soirée s'annonçait vraiment mauvaise. Elle soupira et reprit contenance, se redressant avant de relever les yeux vers le serpent. Il lui paraissait moins repoussant que d'habitude. Son regard s'attarda sur lui un instant, détaillant son visage, bloquant un instant. Elle avait l'impression de redécouvrir le jeune homme. C'était étrange. Elle le connaissait bien, ça faisait plusieurs années qu'elle le côtoyer, mais il avait quelque chose de différent cette fois-ci. Peut-être était-ce ses vêtements. Les yeux de la brune glissèrent le long du blond. Il était plutôt bien battis. What ? En fait, ce qui était le plus bizarre, ce n'était pas qu'il soit beau, mais plutôt qu'elle le remarque. Étrange. Ses yeux croisèrent ceux de Lestrange et son cœur rata un battement et puis quoi encore ?

« Je.. t'es venu seul ? » arrive-t-elle à articuler.

C'était n'importe quoi, voir Abigaël avec Willow avait du vraiment la bouleverser. D'ailleurs, ça ne lui faisait presque plus rien de penser que le poufsouffle fricotait avec une serdaigle. Si ça pouvait lui faire plaisir, grand bien lui fasse. À cet instant, Cassiopée n'avait qu'une envie attirer le regard de braises du Serpentard sur elle.

« Tu as deux minutes à m'accorder ? » 


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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeJeu 13 Juin - 14:39

Allongé nonchalamment sur son lit, fixant le plafond d'un air songeur, Rodolphus se tâtait, devait-il descendre dans la Grande Salle ? Grande Salle qui devait être remplie d'amoureux transis en train de se bécoter dans tous les coins. Bon il ne pouvait pas leur en vouloir, mais il les trouvait niais. La Saint Valentin... Rod ne détestait pas vraiment cette fête, il ne l'appréciait pas forcément non plus. Mais il ne voyait pas l'utilité de la fêter. Surtout que cette année, il n'avait invité personne, ou plutôt elles avaient toutes refusé son invitation. D'habitude il avait plus de succès auprès des filles, mais il était vrai que sa réputation de briseur de coeur le précédait souvent. Il aimait cela, la douleur dans les yeux d'une fille lorsqu'il lui annonçait qu'elle n'était rien pour lui après l'avoir courtisée, il y en avait toujours une pour se faire avoir, mais pas cette année. Ou alors le Serpentard n'avait pas bien chercher, et puis il lui fallait avouer qu'il avait d'autres soucis en tête, des pensées sombres qui commençaient à germer dans son esprit, telle une gangrène qui se propageait lentement mais sûrement. Sauf que cette gangrène il était près à la recevoir, à l'accepter même. Et il aimait cela. Ces idées noires qui commençaient à consumer son âme. Celles qui lui donnaient envie de partir d'ici et de rejoindre les rangs du Seigneur des Ténèbres, mais Rod ne pouvait pas, il lui restait encore deux ans. Deux ans à Poudlard... cela allait paraître long. 

C'était pour cela qu'il fallait que le Serpentard s'amuse, pour chasser son ennuie. Alors ce fut décidé. Il se prépara. Sa garde robe était remplie de robe de soirée (robe de sorciers bien sûr) il était hors de question pour lui de se vêtir d'un simple habit moldu. Qu'était-ce déjà ? Ah oui, ils appelaient ça un costard... ridicule ! Enfin il enfila l'une de ses nombreuses tenues de soirée. Elles étaient toutes presque aussi chères les unes que les autres, mais après tout Rodolphus avait les moyens alors pourquoi se priver et il aimait montrer ses richesses, la puissance et la renommé de sa famille. Sifflotant il se regarda dans le miroir et se recoiffa légèrement, histoire de ne pas avoir l'air de sortir du lit. Peut-être qu'ainsi vêtu et coiffé il allait rencontrer une jeune naïve à séduire puis à briser. Cela lui changerait les idées. Tout même qu'elle idée stupide de célébrer cette foutue Saint Valentin. 

Tout en se rendant dans la Grande Salle, plongé dans ses pensées, le jeune homme se souvenait que cette Saint Valentin, il aurait été probable qu'il la passe avec sa fiancée. Néanmoins, elle ne devait pas être disponible et lui n'était pas en vacances. Il leur était difficile de se voir en dehors des vacances scolaires. Donc, il avait bien le droit d'en profiter un peu. Même s'il doutait de l'ambiance de la soirée. Enfin, il devait s'y rendre quand même, ne voulant pas passer pour un associable ! Il ne l'était pas vraiment d'ailleurs, il aimait la compagnie de ses "amis" même s'il ressentait souvent le besoin de s'isoler. Mais pas ce soir, ce soir Rod avait envie de voir les autres, de se dégourdir les jambes et de se moquer de ces couples niaiseux qu'il commençait déjà à croiser dans les couloirs alors qu'il n'avait même pas encore atteint sa destination. L'alchimie qui semblait se dégager de certains avait réchauffé les couloirs glacés par la température qu'il faisait à l'extérieur. 

Après une quelques minutes il arriva enfin dans la Grande Salle... qui avait complètement changée. Enfin non pas complètement non plus, elle restait tout de même de la même forme et reconnaissable, mais... disons que ce qui choqua le Serpentard fut l'aspect "guimauve" qu'on avait donné à cette merveille d'architecture, quel gâchis ! La décoration était... digne d'une chambre de petite fille de six ans, bon allé sept ans à la rigueur. Rodolphus ne savait pas s'il devait rire ou pleurer devant un tel ridicule. Fêter la Saint Valentin d'accord, mais pas besoin de mettre AUTANT de décorations. Selon lui, quelques roses, chandelles et deux ou trois cœurs auraient suffit mais Là, LA c'était agressif. Néanmoins les autres ne semblaient pas s'en offusquer. Bon si on enlevait la décoration, l'atmosphère qui régnait dans la pièce était... chaleureuse et étrangement attirante. 

Rod avança entre les tables. Regardant autour de lui, il aperçut plusieurs personnes de sa connaissance... dont Bretian. Le fait de le voir ainsi, détendu fit monter un espèce de grognement sourd de rage dans la gorge du Serpentard. Mais il préféra continuer son chemin. Il avait envie de passer une bonne soirée alors mieux valait laisser son ennemi tranquille... pour une fois. Rodolphus continuait sa petite balade, observant certains couples avec amusement, étonnement pour certains, et pour d'autres dégoût. Il guettait une demoiselle en détresse, seule désespéré, sans valentin. Et ainsi tester sa capacité de séduction. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas briser un coeur. C'est alors qu'il passa devant une étrange plante... pas hideuse, plutôt impressionnante. Elle s'accordait parfaitement avec la soirée. Rodolphus s'approcha et en huma l'odeur. Et quelle délicieuse odeur. Ce parfum réveilla en lui de nombreuses sensations. Étrangement, il commençait à trouver la décoration tout à fait à son goût. Trouvant cela "mignon"... mignon ?! Que lui arrivait-il ! Peut-être la fatigue, il valait peut-être mieux que le jeune homme aille se coucher. Il prit donc la direction de son dortoir

C'est alors qu'il sentit quelque chose s'accrocher à lui alors qu'il percutait quelqu'un. Il se retourna, prêt à renvoyer la personne d'une réplique cinglante, mais il s'arrêta net en reconnaissant la personne qui venait d'accrocher son bracelet à sa nouvelle tenue toute neuve. 

« Oh je suis déso... » 


Cassiopée Goldstein. La promise de son cher frère. Mais étrangement alors qu'il était sensé garder un oeil sur ses fréquentations et vérifier sa fidélité, cela ne lui vint même pas à l'esprit. Il fut d'abord surpris de trouver la jeune femme ici, mais surtout subjugué par sa tenue. Il devait reconnaître que cela lui allait à merveille. Jamais, avant, il n'avait remarqué qu'elle était jolie. Pourquoi pensait-il cela tout d'un coup ! Il se reprit se rappelant qu'elle venait de lui parler. Rod lui dédia un sourire tout en prenant son poignet pour l'aider à décoincer son bracelet.

"Non, non c'est ma faute, excuse moi"


Depuis quand s'excusait-il ? Rod croisa le regard de Cassiopée, il n'avait jamais remarqué avant... mais elle avait un regard assez hypnotisant. De jolies yeux. Son frère était chanceux. Le Serpentard ne sembla même pas s'offusquer de sa pensée. C'était comme si son cerveau s'était mis en veille  ou avait pris l'option "guimauve" et qu'il était focalisé uniquement sur la jeune femme devant lui. Lorsqu'il eut fini de décrocher le bracelet de Cassiopée, elle lui demanda. 

« Je.. t'es venu seul ? »

Focalisé sur le regard de son interlocutrice, Rodolphus ne réagit pas tout de suite, il se demandait comment il avait pu ne jamais remarqué un tel regard et une telle beauté. Il en oubliait même que cette jeune femme était promise à son frère et que ce qu'il faisait là et ben ce n'était pas très moral. Mais la moral, Rod semblait l'avoir complètement oubliée et d'ailleurs, le fait que Cassiopée soit promise à son frère lui était sorti de l'esprit. Étrange n'est-il pas ? Prenant conscience qu'elle attendait une réponse il s'empressa de la lui donner reprenant contenance. 

"Et bien oui, je suppose que je fais fuir la plupart de ces demoiselles"

Il tentait de faire de l'humour... mon dieu c'était pathétique ! Qu'allait penser Cassiopée de cette tentative futile et ridicule de la faire sourire ! Et depuis quand s'inquiétait-il de savoir ce qu'elle pensait de lui ? 

« Tu as deux minutes à m'accorder ? »  

Le Serpentard fut heureux qu'elle le lui demande, il était tout à fait enclin à lui accorder deux minutes, elle aurait pu lui demander "2h" "2 jours" ou même "2 ans" il aurait accepté, complètement absorbé par le mouvement des lèvres de la jeune femme. Il lui fit un sourire charmeur. 

"Bien sûr ! J'ai toujours du temps pour les jolies demoiselles"

En temps normal il n'aurait jamais, alors ô grand jamais débité une phrase pareille... surtout à Cassiopée. Mais là il la trouvait tellement différente de toutes les autres. C'était comme si, il n'y avait qu'eux dans la salle, comme si, même, il n'y avait qu'elle là devant lui. 

"Toi aussi tu es venue seule ?" 

Il s’approchèrent des boissons et Rod ne sut pas très bien ce qu'il lui prit, il dit rapidement et nerveusement. C'était presque comme s'il l'avait crié. 

"Tuveuxboirequelquechose... euh hum, je veux dire, tu veux boire quelque chose ? Je te sers ?" 


Par Merlin ! Jamais il n'avait été aussi nerveux en parlant à une fille, c'était comme si, pour une fois, il se souciait de ce qu'elle pouvait penser de lui. Mais Rodolphus ne releva même pas ce détail, il était nerveux, mais heureux en même temps... c'était étrange, il se sentait bien... attirée étrangement par la jeune femme.
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeVen 14 Juin - 6:32


Happy Valentine !


Pourtant si, ça avait tout du vilain coup de foudre. Oui, la rousse était vraiment magnifique et il ne pouvait dire le contraire, c'eut été mentir de dire qu'elle ne lui faisait aucun effet, mais la surprise de le découvrir ainsi et à ce moment lui laissa un goût amer dans la bouche, comme s'il venait d'avaler du poison. Et son antidote n'était pas là, triste réalité. Mais pas si triste puisque le compliment de la rousse lui alla droit au cœur, pan, touché. Oui, on le prenait pour un beau Japonais pur souche et on oubliait souvent qu'il avait eu un père bien Anglais. Il tenait plus de la beauté asiatique de sa tendre maman et du caractère de sale gosse de son père, les deux lui manquaient horriblement mais l'heure n'était pas à la mélancolie mais bien à l'amour. Il trouva tout de même que toute cette effusion de cœurs et de rose lui donneraient bien vite la nausée et que toutes les excuses seraient bonnes pour fuir dans les couloirs à l’abri des regards avec sa belle. Mais quelle serait la belle ? Cassiopée ou Willow ? Le destin semblait lui jouer des tours et lui souffler avec conviction d'emporter la Serdaigle avec lui, loin, très loin, avec discrétion même s'il n'était pas doué pour cela. Mais son cœur, au plus profond et son cerveau -oui car il en avait bien un- lui hurlaient de ne rien en faire, que son aimée pour toujours était Cassie et qu'il ne fallait commettre aucun impair et surtout pas ce soir. Mais la pulsion semblait plus forte que tout. Ses dernières résistances partirent en fumée lorsque son interlocutrice attrapa sa main pour l'amener au buffet. Il eut comme une bouffée de chaleur qui lui traversa l'échine suivie d'une sueur froide qui coulait de sa nuque à ses reins. Il ouvra la bouche comme pour lui intimer d'arrêter mais il savait bien qu'il ne voulait pas qu'elle lui lâche la main. Car ses doigts étaient longs, fins et doux, et agrippaient les siens comme les serres d'un faucon. L'ironie de la chose était que le patronus de l'Anglos-Japonais était un aigle royal. Les faucons attaquent et mangent les serpents. Quoi de mieux qu'un autre volatile plein de grâce pour partager de bons moments ici, à Poudlard ?

Il secoua de nouveau la tête et fut extirpé de sa rêverie en sentant que Willow l'avait bel et bien lâché. Il en tira une moue têtu de sale gamin qui s'apprête à se rouler par terre, mais il garda tout son sérieux comme si cela pouvait plaire davantage à la flamboyante élève. Ses yeux ne cessaient de se poser sur sa robe, sa magnifique robe rouge, de nouveau à sa fossette, ses yeux. Pour une raison qui lui était à présent obscure, il ne se souciait plus guère de ses cheveux, ah... Ses cheveux. Ils lui paraissaient tant soleil parmi une foule d'ombres. Il se mit à l'évidence d'une dégustation de bière-au-beurre, même s'il regrettait de ne pas pouvoir se servir quelque chose de plus fort pour se serrer la vis, à ce stade là il sentait bien qu'une certaine envie lui monterait à la tête, un besoin d'intimité, pour la serrer contre lui, davantage, déposer des baisers sur la peau nue de son cou ou de ses épaules. Il était comme ça, il n'était pas du genre à savoir faire de cadeaux, ne prétendait pas être l'homme le plus guimauve de la création à défaut de savoir faire preuve d'un certain romantisme, mais libérer l'objet de son désir dans les bras d'une femme était la seule preuve d'amour où il se trouvait doué. Il savait en revanche très bien que ce n'était pas du goût de toutes les filles, que certaines se montraient plus prudes que d'autres, et que la tâche était ardue ici à Poudlard, mais avec Rusard occupé dans la grande salle, que risquait-il à emmener la rousse quelque part ? Non, il la respectait trop pour cela, ce genre de choses ne se passeraient que si elle lui demandait. Pourtant il le sentait au fond de lui, ce désir, cette obsession ; l'envie de goûter à ses lèvres.

Il trinqua avec elle dans la bonne humeur et le sourire en l'accompagnant d'une voix douce et rendue rauque par une passion naissante et dévorante. Il descendit sa chope comme si elle aurait pu aider à éteindre le feu en lui mais il n'en fut rien. Comme pour retrouver la joie de sa main dans la sienne, il passa une main contre la taille de Willow et la fit glisser dans le bas de son dos pour la tenir plus proche de lui. Il plongea les prunelles dans les siennes et fut inexorablement attiré, mais il n'osa rien faire sur le moment, ses yeux étaient relevés ailleurs et une boule de haine s'installa dans son ventre. Il y avait Cassie, sa belle Cassie, accompagné de cette ordure de... Lestrange. Ce fut comme si le feu de passion pour Willow s'était fait remplacer par le feu noir de haine qu'il éprouvait pour tous ces apprentis mangemorts. Un instant de lucidité. La promesse faîte à Maewan de protéger Cassiopée contre toute cette vermine. Il sentit ses lèvres se pincer et ses dents se resserrer les unes contre les autres, ses muscles se contracter d'un goût. Le tuer, lui arracher la peau, il lui souriait, elle semblait bien en sa compagnie et cela le rendit fou. Il lâcha un grognement et aurait pu faire un bond, enjamber la salle pour faire la peau à Rodolphus... si il n'avait pas senti la rousse se rapprocher, ou se sentir mal à l'aise... Il ne saurait dire ce qu'elle venait de faire mais aussitôt les yeux rivés sur elle, il se sentit plus détendu. Peut-être l'avait-il saisi avec un peu trop de force, peut-être lui avait fait-il peur à grogner de la sorte, il n'en savait rien et se sentit obligé de s'excuser de suite, ce qu'il fit en plus de tapoter le bas du dos de la jeune femme et de même le caresser légèrement. Il était le cul entre deux chaises, voulait regarder de nouveau plus loin mais les iris si clairs de Willow l'en empêchaient.

« Excuse moi, je ne sais pas ce qui m'a pris... »


Il la lâcha pour reposer sa chope quelque part sur l'une des tables, et ce demanda ce qu'il fichait là, pourquoi justement il n'allait pas exposer ses quatre vérités au blond Serpentard. Réfléchis Velrose. Pourquoi es-tu avec Willow plutôt qu'aux côtés de Cassiopée ? Réfléchis ! Mais comme s'il était doué pour réfléchir justement... La petite voix du manque de confiance en lui qu'il n’éprouvait jamais sembla se réveiller. La peur de ne pas rendre heureuse la princesse des vipères, de ne pas être heureuse et... Le fait qu'elle ne voudrait certainement pas de lui. Le refus de sa demande idiote à l'infirmerie lui revint en miasme à l'esprit, et il se sentit irrité, nauséeux. Parce qu'elle ne veut pas de toi. Il leva les yeux vers Maewan au loin, il semblait trop occupé pour qu'il n'attire son attention, il avait besoin de parler à quelqu'un qui pourrait lui démontrer le contraire. Mais une fois de plus, tout le ramena à Willow, qu'il avait l'impression d'avoir laissé en plan toute une éternité alors que ça ne faisait que quelques secondes. Il avait besoin de réconfort, besoin de la serrer dans ses bras, besoin de la présence de quelqu'un qui pourrait lui fournir de la douceur et de l'amour. Oui, là ne suite il avait besoin de quelqu'un pour lui donner un peu d'attention et il ne voyait quelle. Puis ce besoin d'attention si innocent fut de nouveau balayé par cette envie qui prenait possession de ses entrailles, de tous ses muscles. Il la dévora des yeux comme une merveille du monde qui lui avait échappé bien trop longtemps. Haletant, il attrapa sa main.

« Viens. »


Pas plus de mots ne suffisaient et il l'entraînait hors de la grande salle, sans lui demander son avis, comme si le faire lui aurait coûté la vie. Il fit un gros effort sur lui-même pour ne pas tourner de nouveau la tête vers les Serpentard. Il sentait les doigts de Willow, les entrelaça avec les siens pour ne pas la laisser partir. Il n'avait qu'une envie, fuir dans un coin avant qu'un autre couple ne prenne sa place. Il avait besoin d'air frais. Il poussa les portes de la salle avec fracas et ne s'arrêta qu'au quatrième ou au cinquième pilier qu'il franchit. Il appuya son front contre la pierre froide qui lui fit grandement de bien, il se sentit mieux, et seul avec la rousse, apaisé. Mais il avait besoin de savoir qu'elle était là, besoin de lui montrer qu'à ce moment, elle était à lui et à personne d'autre. Il franchit la limite qu'il n'aurait jamais franchi s'il avait été en pleine possession de ses moyens. Il attrapa la rousse par la taille et entoura ses reins de son bras pour la rapprocher et la coller contre son torse avec un peu trop d'enjouement. De l'autre main il glissa contre ses omoplates qu'il ne put s'empêcher de caresser. Il déposa enfin un baiser dans son cou qui le lia à sa peau, il ne sut en décrocher et ne lâcha qu'un vague soupir.

« Reste avec moi. »


Au fond de lui il se maudissait déjà, mais quelle importance ? Willow était là elle, là, dans ses bras et il venait déjà d'aller très loin, plus qu'il ne se serait permis en temps normal. Ca lui faisait mal et étrangement bien à la fois. Qui aurait cru qu'Abigaël Velrose éprouverait un tel sentiment à l'égard de Willow ? Il lui sembla impossible de résister, et primordial de la faire sourire. Qu'on lui pardonne.
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeLun 17 Juin - 9:46

Sweet Valentine


Les princes et les princesses drapés dans leurs beaux costumes, flottant sur des nuages légers d'amour et de joie, amoureux, s'embrassant, s'enlaçant sous une pluie dorée de bien-être, voilà ce qu'était la Saint Valentin, dépeinte dans un vieux livre que je lisais, petite fille pleine d'espoirs et de promesses. Cette histoire ne sera pas celle des amoureux, ni même de l'heureuse fille qui trouve son Cupidon, ceux qui sont heureux devraient passer leur chemin bien vite sous peine de voir leur cœur se berner d'indifférence ou de tristesse. Passez votre chemin, comme toujours, comme vous l'avez toujours fait après en avoir pris l'habitude. Je n'ai jamais demandé la pitié de personne après tout. Je vais passer les pleurs de la nuits, les hurlements dans l'oreiller, les insultes par dessus les doigts, cette amertume au fond de ma gorge, la douleur au bas de mon ventre qui me rappellera toujours quand je le croiserai que je ne pourrais plus me retrouver dans ses bras ni même l'enlacer. Passer les cernes de plus en plus marquées sous mes yeux, mes bras et mes jambes fébriles, ce regard perdu dans le vide comme si j'avais perdu mon âme et qu'il me restait à peine assez de forces pour regarder devant moi. Passer sur ce dernier rempart qui venait de s'effondrer, sur le pilier anéanti qui à lui seul tenait un toit en verre, sur les fondations qui en vérité se sont elles-mêmes écroulées. Oui, ce conte là n'a rien de féerique, il n'aura pas sa fin heureuse

Quelle folie m'avait amenée à accepter d'aller à ce repas ? La folie des nerfs qui lâchent sans doute, pour ne plus avoir à entendre Ewilan, pour ne plus avoir à entendre personne en vérité, pour ne pas leur donner le loisir d'éprouver une quelconque pitié ou de la tristesse à mon égard, pour pousser la comédie encore plus loin, pour tous les berner comme on m'avait bernée en fin de compte. De la vengeance indirecte mais limpide comme de l'eau claire, ma revanche silencieuse et morbide sur la vie. Je n'avais pas vraiment choisi ma robe, elle m'avait plus été imposée par la petite rousse, et je préférai ne rien dire. Elle, voulait lui faire comprendre à Lui, à quel point il avait eu tord de faire ce qu'il a fait, qu'il allait le regretter, moi... Je n'avais plus d'avis, du tout. J'étais restée toute la journée perchée à la tour d'astronomie là où personne ne viendrait me chercher des poux, pas vraiment pour réfléchir mais pour... Oublier. Le soir venu, la traditionnelle séance de préparation qui virait à la catastrophe. Après le bain, le miroir. Je me regardais, m'examinais sous toutes les coutures, et me dégoûtais, me donnais envie de vomir. Je n'avais pas envie de faire d'efforts, aucun. Si même jolie je n'arrivais à rien alors pourquoi faire davantage d'efforts ? Suffisait de redevenir celle que j'étais vraiment. Mais il fallait bien cacher la misère alors je mettais un peu de poudre contre mes cernes, amortissais le choc, et faisais dans la prévention pour que mes petits camarades ne voient pas débarquer une zombie blonde qu'il faudrait assommer aussi sec. Oui je me dégoûtais, tout ça pour... rien. Comme je n'avais pu rien faire. Je voulais m'esquiver, m'enfermer quelque part pour ne pas avoir à supporter tous ces couples, mais Ewilan était décidément plus maligne que tous les génies de la terre ce soir.

Sweet Valentine:

Elle ne me quittait pas d'une semelle pour s'assurer que je suivais bel et bien, c'est peut-être dur à dire mais l'entendre évoquer sa joie et sautiller me donnait mal à l'aise en plus de sérieuses nausées. Comment pouvait-on décemment être heureux d'aller à une telle soirée ? Ah, oui, les imbéciles heureux... Je marchais derrière la rousse et en arrivant à la grande salle, là... Le malaise. Complet. La bouffée de chaleur, la boule au bas du ventre, puis les sueurs froides tout le long du dos, les yeux qui piquent. Du rose, du rouge, des cœurs, partout. Le rose c'est la chair à l'air libre, le rouge le sang et les cœurs un tissu de mensonges empoisonnés. Oui, on dirait plus une soirée d'Halloween qu'une soirée pour els amoureux. J'avais prévenu. Et comme ça ne suffisait pas, il fallait se mélanger. Avec qui ? Les Gryffondor ? Je ne pouvais pas. Avec les Serpentard ? Plutôt mourir. Ne restaient que les Serdaigle. Alors le regard vide et la démarche mal assurée, je me dirigeais dans le coin où il y avait le plus d'aigles et si possible le moins de couples, mais depuis quand y en avait-il tant à Poudlard ? Nouveau malaise, même si je ne le voulais pas, mes yeux le cherchaient dans la foule, mais il n'était pas là, il n'était pas venu, mais moi si... Alors je me dégoûtais encore plus, ça allait faire parler, peut-être ou sans doute, je n'en sais rien, mais qui irait se soucier de la « pauvre Lukeither » ? N'était-ce pas bien fait pour elle ? Non, ne pas attiser la pitié.

Je refrénais un haut le cœur en voyant tous ces regards pétillants, oui, venir était vraiment une mauvaise idée et Ewi semblait m'avoir perdue de vue. C'était le bon moment pour filer, personne ne remarquerait rien. Alors aussitôt assise, je me relevai derechef comme si je m'étais piquée les fesses sur une aiguilles ou comme si j'avais fait la pire rencontre de ma vie, quoique rien ne pouvait venir saper mon bonheur puisque je n'en avais pas du tout. Ca fait un peu discours de victime tout ça... Bien, je m'arrêtai de penser une bonne fois pour toute et relevai la tête sur mon chemin, sur cette immense fleur dont j'ignorais la provenance ni la présence... Je n'y décelai qu'un très lointain parfum de nougat meurtri par l'odeur de la pluie et de la lavance, si lointain que je dus m'y reprendre à plusieurs fois pour déceler tout son parfum, mais la pluie l'emportait toujours. Quelle fleur aussi belle dégagerait un parfum de mauvaise pluie ? Ca avait tout l'air d'une mauvaise blague une fois de plus, sauf que notre professeure ne devait pas avoir pour but de... blaguer. Sans faire attention, je rentrai presque dans Miler, ce camarade très étrange des cours de divination, que j'appréciais tout autant que j'en avais presque une peur indécente. Je balbutiai un semblant d'excuses incompréhensibles et restai plantée là, alors que je voulais sortir en premier lieu. Comme si tout cela avait été pensé et orchestré.

Plantée au milieu d'une salle pleine d'amoureux... La nausée. Impossible de l'oublier Lui, alors que Miler semble s'incruster dans un recoin de ma tête...

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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeMer 19 Juin - 8:44

Saint Valentin.


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    La Saint Valentin! Aujourd'hui sont conviés tous les élèves dans la Grande Salle. La Saint Valentin, le jour de l'amour, le jour des fleurs aussi! Pouah! Et obligé d'y aller en plus! Que croient-ils? Que dès qu'on aura franchi la porte de la Grande Salle, on va tomber amoureux de quelqu'un? Pff! Mais bon... Je suis quand même là, un pied posé sur la  troisième marche de le grand escalier de marbre. Plein de gens vont et viennent, plus ou moins bien habillé, quoique certain ressemblent à des cornichons moisis auxquels on aurait enfilé un rideau déchiqueté. Où ont - ils pu dénicher une horreur pareille? On devrait les enfermer à Azkaban pour porter un tel accoutrement ; qu'ils ont certainement acheté à une Noise dans une impasse de l'Allée des Embrumes. Moi, j'ai opté pour quelque de simple et classe. Même si je répugne à être présent dans la Grande Salle aujourd'hui, autant ne pas être Monsieur Tout Le Monde et se faire un peu remarquer dans la foule sinon, à quoi bon se déplacer pour ne pas être vu?  Revenons à moi. Les trois marches sont franchies depuis longtemps, j'en suis à l'entrée de la Grande Salle. Au lieu de me diriger comme d'habitude vers la longue table des Serpentards, il n'y en a qu'une seule. Une grande table où certains prof souriants sont déjà assis. Se... Mélanger aux autres?! Mais que veulent-ils encore à la fin? Après la fête, être coincé pendant tout un repas entre deux Gryffondors stupides? Alors là, ce sera sans moi! Je pousse ostensiblement un soupir bruyant et fait demi tour. Du moins j'aimerais bien. Un petit ange bat des ailes vers moi tout en esseyant de jouer un peu de lyre, il me chantonne ; « Ne faîtes pas demi touur, c'est le jour de l'amouur! ». T'as qu'à te le garder ton amour, bidule volant! J'allais franchir une deuxième fois la porte d'entrée -devenue la porte de sortie pour moi- d'un air méprisant sauf que toute mon attention et mon esprit furent concentrés sur une plante géante. Je regarde des plantes maintenant... Cette petite célébration censée être centrée sur l' « amour » me donne des crises d'hallucinations. Non, cette plante est bien là, toute proche de la porte. Je l'approche et l'observe attentivement. McLane n'oserait pas nous mettre un truc qui mord-griffe-crache ou tache les habits avec son venin le jour de la St. Valentin, il n'y a normalement rien à craindre... Après quelques minutes devant, un type de Poufsouffle me bouscule, il tient par la main droite d'une fille que je ne connais pas et dans l'autre un verre de jus de citrouille. Je lui lance un regard noir et inspire profondément. Il restera toujours des petits imbéciles hélas...

    Je me ravise tout d'un coup et marche avec détermination vers la grande table où déjà plein de gens ont pris place. Je songe « Tout ceci ne me ressemble pas du tout... » et un petit ange ailé me sifflote « C'est le jour de l'amouur! » et je ne pense même pas à le chasser d'un revers de la main. Après avoir scruté les bancs, je trouve une place libre. je m'installe, poussant un peu l'assiette et le verre du Serdaigle de cinquième année qui se trouve à ma gauche. Je tourne la tête vers la droite cette fois ci et ce n'est pas une élève qui se tient à côté de moi mais... La bibliothécaire! Je me suis assis entre un de ces Serdaigle intelligents et une fan de livres! Mais cette idée me quitte rapidement et j'inspecte les différentes boissons, après avoir longuement hésité entre un jus de citrouille et une Bierraubeurre, je saisis la seconde chope. Je commence à boire et l'habituelle agréable sensation de chaleur traverse ma gorge. Mmh, délicieux tout ça. C'est ce moment que choisi le Serdaigle pour se manifester, il fait un grand mouvement avec ses bras, comme pour faire imaginer à son amie un grand dôme dans les airs. D'un coup, il me fait renverser ma boisson sur la bibliothécaire! Voilà, à cause de ce petit aigle sans cervelle, j'ai trempé une « prof ». Après avoir un peu insulté l'autre cornichon bleu et bronze, je me tourne vers celle que je viens de mouiller. D'ordinaire, je ne me serais pas excusé. Mais là... « C'est la journée de l'amouur! » aurait murmuré un cupidon volant. Je fais un espèce de sourire légèrement abruti à la femme.



    « Ah, eumh, désolé de vous avoir renversé ma Bièreaubeurre madame... Hampton c'est bien ça? Je ne viens jamais à la bibliothèque, j'envoie juste  des premières années pour me chercher mes bouquins mais je devrais venir plus souvent, je n'avais jamais remarqué que vos yeux étaient bleus.. Un beau bleu bien sûr! Excusez moi encore, c'est à cause de mon voisin sans intelligence, un coup de baguette et on peut arranger ça! Non?... »


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«  L'émotion nous égare : c'est son principal mérite. »

d'Oscar Wilde

Abigaël. Quel beau prénom n’empêche. Un nom pour un ange. Comme celui qui se dressait, lumineux, devant la rousse ébahie. Elle avait bu sa bierraubeurre mais n’avait pas calmé pour autant son désir soudain. Elle essayait de se raisonner mais la tentation était trop forte et elle ne tombait plus amoureuse : c’était un véritable atterrissage au pays des cœurs et des angelots qu’elle venait d’opérer. Et pas de billet de retour possible. Du moins, pas pour le moment. Mais pourquoi le voudrait-elle en fait ? Ses yeux clairs qui pétillaient d’envie ne pouvaient décrocher ceux noisettes du jeune homme, ce dernier ne la lâchait pas non plus du regard. Ils se dévoraient l’un l’autre, se découvrant soudainement véritablement.
 
Will ne bougeait pas, comme prise soudainement par le coup de foudre, le feu de l’éclair la brûlant d’un amour aussi puissant que momentanée en son corps et en son cœur. Il posa alors sa main sur sa robe rouge qui glissa dans le bas de son dos. Il l’attirait vers elle et elle se laissa faire, impuissante face à son cœur qui la retenait. Mais elle ne voulait pas. Enfin oui, mais non. Evidemment, le voir si près ne faisait qu’augmenter son envie de glisser sa main sur son torse, dans ses cheveux, de se lever sur la pointe des pieds pour l’embrasser avec passion. Mais elle se retint. Elle se le devait. Ce ne devait pas être Abigaël devant elle. Il n’aurait pas dû recevoir ses compliments, ses sourires, son cœur.
 
Elle sortit de ses pensées contemplatives et troublées quand il lâcha un grognement. Il regardait par-dessus elle : elle voulut donc se retourner pour voir se qui le tracassait ou du moins se détacher, si c’était elle qui avait créé ce malaise. Mais il la retint et s’excusa. Au son de sa voix douce et chaude, toutes ses craintes disparurent et furent remplacer en son esprit par de nouveaux détails superbes du Japonais. Il reposa sa chope et elle fit de même, de peur de la lâcher plus tard, trop prise par le jeune homme pour faire attention à ses gestes. Mais sa main fut de nouveau prise. Par la sienne. Ce contact de nouveau formé créait dans tout son corps des vagues de chaleur qui finissait tous dans sa poitrine tel un feu passionnel.

 
-Viens, lui murmura-t-il en l’entraînant vers la sortie.
 
Ils bousculèrent quelques élèves mais elle ne prit pas le temps de s’excuser, trop attirée physiquement et amoureusement par le Poufsouffle. Avant de sortir, elle vu un jeune homme aux cheveux châtains, un grand sourire idiot aux lèvres, prenant en photo un couple de Serdaigles : Gwaine. Elle se laissa tirer mais elle n’y allait plus avec autant d’enthousiasme qu’au début. Dans ce feu d’amour, Gwaine venait d’apparaître telle une douche froide. Non désagréable mais rafraîchissante et qui éveille les sens. Elle venait comme de sortir quelques secondes d’un rêve, juste de quoi se rendre compte qu’elle n’était pas à sa place.
 
Ils sortirent, passant devant Cassiopée et Lestrange qui semblaient se rapprocher. La foule disparut avec la Grande Salle et le couple nouvellement formé s’arrêta juste assez pour ne plus entendre les angelots chantonner. Le jeune homme avait relâché sa main pâle qui lissa d’un air distrait les plis de sa robe rouge. Willow était troublée et ne savait plus quoi penser, toutes les images teintées de rose se bousculaient en son esprit et elle voulait fuir, soit pour être seule au fond du parc soit pour aller n'importe où avec le Japonais. Ou Gwaine. Elle releva la tête, prête à jeter un coup d’œil à la salle qu’ils venaient de laisser mais son regard tomba sur l’auguste visage d’Abigaël.
 
Il l’enserra, ses mains glissant dans son dos telle la brise qui caresse et emporte les feuilles désorientées. Et il l’embrassa dans le cou. Doucement. Tendrement. Follement. Elle avait fermé les yeux à ce contact, se laissant entière au jeune homme qui venait ainsi de diffuser par ses lèvres une tornade de sensations. Elle ne put s’empêcher de soupirer de contentement, glissant à son tour ses mains dans le dos de son partenaire. Mais quand elle entendit le murmure
Reste avec moi, elle sortit de l’illusion et ouvrit les yeux. Ce n’était pas Gwaine mais Abigaël. Et pourtant, elle ne permettait qu’au Gryffondor d’ainsi s’approcher d’elle. Oui, c'était sûr, elle ne partageait un désir aussi puissant avec aucun autre.
 
A peine ses yeux ouverts, elle fit un mouvement de recul, risquant de marcher sur sa robe et de tomber à la renverse. Sa main gauche s'appuya contre son front brûlant et ses yeux bleus s’agitaient, regardant le sol dallé pour y trouver une logique qu’elle ne semblait plus connaître. Sa main droite était à demi levée vers le Poufsouffle tristement rejeté, les doigts oscillant entre lui et elle. Elle se secoua la tête et espérait voir clair en la stabilisant. Elle haletait car une souffrance étrange venait de naître en elle : son cœur se disputait avec lui-même entre les désirs dorées soit rouge soit noir.

 
- Je… Je… suis désolée… Je… je ne peux pas faire ça… Il ne faut pas…
 
Alors qu’elle disait ça, la pensée de pousser le jeune Japonais contre un pilier et de l’embrasser revint à la charge et elle ne put y résister qu’en se détournant vers la porte de la Grande Salle. Les lumières semblaient l’appeler elles-aussi. Elle aperçu devant l’entrebâillement la Capitaine des Serpentards toujours avec l’horrible Rodolphus. Il lui revint en mémoire que la brune et le Poufsouffle était sorti ensemble mais que cela avait finit. Will avait trouvé cela triste car ils allaient bien ensemble. Cette réflexion plus rationnelle calma l’ardeur de son cœur et elle osa regarder de nouveau Abigaël :
 
- Je… J’ai vraiment envie de toi… Mais nous deux… c’est pas ce qu’il faut, finit-elle par dire pour se convaincre.
 
Elle ne bougea pas pour autant. Elle n’y arrivait pas. Elle pensait avoir réussit à se raisonner, prête à rejoindre son Gwaine qui devait la chercher. Mais elle ne pouvait pas encore s’éloigner, se détacher, délaisser même celui qui se tenait en face d’elle. Il l’avait remarqué, il l’avait approché, il l’avait embrassé. Tout ceci n’était peut-être qu’illusion mais elle ne pouvait oublier. Elle était perdue dans son flots d’émotions qui la retenait et la faisait souffrir. Une Serdaigle comme elle avait toujours essayé d'avoir la maîtrise en toute chose, même un petit peu. Mais là, elle ne savait que faire. Elle espérait que l’un de ses deux Princes allait la délivrer de sa Tour de sentiments.
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeMer 3 Juil - 17:50



La St-Valentin, très peu pour moi

La St-Valentin et puis quoi encore ?

Comment Dumbledore pouvait-il vouloir fêter la St-Valentin alors que James était enfermé quelques part dans le Ministère. Cette idée me rendait fou. Comment allais-je pouvoir profiter des festivités alors que mon meilleur ami n'était pas là ? Je me le demande. Pourtant, je ne peux rester sur dans mon dortoir, c'est impossible, ça ferait bien trop plaisir aux serpentards de me savoir entrain de me morfondre dans mon lit et je préfère encore perdre mon balai que de leur faire plaisir à ceux-là. Rien que d'y penser, j'ai déjà envie d'en faire voler un ou deux. Plus le temps passe et plus j'ai envie de les enfermer dans leur cachots et d'en perdre la clé. Ça leur ferait les pieds. Quoique, les serpents n'ont pas de pieds, c'est bien connu.

Tout ça pour dire que je dois quand même aller à ce truc de la St-Valentin, même si j'ai refusé toutes les invitations de ces demoiselles. Je n'avais pas envie d'y aller avec qui que ce soit. Faire bonne figure seule c'est déjà assez pour ne pas ramener quelqu'un avec moi. Je ne fais pas forcément d'effort pour y aller. Hors de questions de mettre une robe ou quelque chose comme ça. Non, non et non. Je regarde dans ma malle et en sors un jean sombre et une chemise, histoire de ne pas non plus trop faire tâche dans le paysage. Avant de sortir j'attrape un chapeau gris qui se trouvait sur mon lit. Ouais, ça rend bien, du moins ça sera suffisant pour l'occasion. Les mains dans les poches je décide de descendre les sept étages qui me sépare de la Grande Salle. Je n'ai pas forcément l'intention de rester longtemps, mais assez de temps pour qu'on ne puisse pas dire que Sirius Black dépérit dans son coin.

En passant dans la salle commune, je refuse les dernières invitations des gryffondors qui sont restées dans la salle. À croire que c'est compliqué de comprendre que je n'ai pas envie de m'encombrer de qui que ce soit. J'ai envie d'être tranquille. Même les maraudeurs ne sont pas avec moi. Il faut dire que depuis le départ de James, je ne suis pas des masses avec eux, je préfère rester avec moi-même. J'ai faim. Je descend les marches, rencontrant de ci, de là des gens qui se rendent au même endroit que moi. Plus je descend est plus les couples qui se bécotent dans l'ombre se multiplient, ils n'ont vraiment que ça à faire. J'évite de trop m'y attarder et descend les dernières marches qui me séparent de la Grande Salle.

Je dois presque retenir un haut le cœur quand je vois la décoration prévu pour l'occasion. Je trouvais ça déplacé et surtout beaucoup trop niais. Des anges et du rose partout, comment pouvaient-ils oser exposer un truc pareil ? Si je n'avais pas voulu faire bonne figure, je pense bien que j'aurais tout arraché. Faire ça alors que James était en prison, alors que des gens avaient été tués et que nos professeurs étaient emprisonnés eux aussi. Moi qui était toujours derrière Dumbledore, cette fois-ci je ne suis pas d'accord avec ce choix. J'entre dans la Grande Salle, bien décidé à rester le moins de temps possible. Juste le temps de me balader un peu et je retourne à mon dortoir.

J'avais oublié ma bonne humeur dans ma malle ce soir.  Et les niaiseries ne m'aident pas vraiment à la retrouver. J’aperçois Maëwan au loin, en bonne compagnie. J'aurai pensé qu'il aurait mit plus de temps avant de se remettre de la disparition de ses parents, enfin, tant mieux, je préfère le voir comme ça plutôt qu'à se morfondre.  J'avance entre les gens qui se trouvent déjà là, Abigaël est là aussi, avec Willow, j'ai du y regarder à deux fois avant d'en être sûr. Velrose avec une rousse, on marche vraiment sur la tête ici. Je souris et continue de marcher, quand je découvre une grande plante, bizarrement hypnotisante. Sans trop m'en rendre compte, je m'avance vers elle pour mieux l'observer. Je me demande bien pourquoi ils l'ont mise là, peut-être en hommage à McLane. Ça ne m'étonnerait qu'à peine. Enfin quelque chose que je cautionnais dans ce rassemblement. Une alléchante odeur de tarte aux pommes vient me chatouiller les narines, si bien que je tourne la tête pour voir si le repas n'était pas servit.

Une fois mes yeux détachés de cette plante bizarre, je me sens plus léger. Presque de meilleur humeur. Je décide à aller m'asseoir à table, autant manger, tant que je suis là.  Au loin, je vois Elizabeth, ça fait un moment que je ne l'ai pas vu. Il faut dire que le fait d'être dans deux maisons rivales ne nous aide pas à nous côtoyer régulièrement. Étrangement, j'ai envie d'aller la voir. Après tout, c'est la St-Valentin et Dumbledore voulait rapprocher ses élèves. Fallait pas le décevoir. De toute façon, je n'aurais pas pu faire autrement, Moses m'attirait, je devais aller la voir.  Elle est vraiment jolie en plus de ça, ce qui ne gâche rien au tableau. D'ailleurs, je me demande comment j'ai fais pour ne pas m'en apercevoir avant. Un sourire se dessine sur mon visage alors que je m'approche d'elle. Arrivé à son niveau, je passe une main sur son bras alors que je la salut.

« Bonjour Eli, où est ton valentin ? »

Une jalousie nouvelle s'empare doucement de moi, chose qui m'étonna, depuis quand Sirius Black est jaloux ?

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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeJeu 4 Juil - 6:51

 Il y a de l'amour dans l'air
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« Une saint-valentin peu banale !  »


J'aurais normalement adoré passer une bonne soirée de sain-valentin. Mais là, ce jour-là, ce n'était pas ça du tout. Depuis l'arrestation de James, je m'étais faite un peu plus distante. Bien entendu, c'était à cause de Sirius - enfin pas à cause de lui spécialement. C'est juste que je l'avais toujours admiré, adoré, et que le voir souffrir autant, d'autant plus que James, je l'aimais bien, c'était au dessus de mes forces. Quelle idiotie d'arrêter un innocent, sur quelles preuves se fondaient-ils ? Je me demandais ce que Dumbledore pouvait bien faire. Je n'avais pas eu l'intention d'y aller, mais mon appétit et ma solitude m'y avaient poussé. Je ne voulais cependant pas parler. J'affichais un air morne, fermé, très inhabituel chez moi. Je me demandais si Sirius viendrait - sûrement pas, vu l'état dans lequel la situation l'avait mise.

En soupirant, je mis ma tenue , un jean et un long pull blanc à rayures. Rien de folichon. Tant mieux ; aucune raison de me faire belle. Je n'avais ni petit ami ni garçon en vue. Pourquoi tenter d'attirer qui que ce soit quand je n'en avais pas envie ? La compagnie des autres m'était cependant vitale, et un peu plus et j'allais devenir muette. Je ne m'étais jamais autant concentrée sur mes devoirs, et ça avait même réussi à alerter certains amis. Je descendis l'escalier et pénétrais dans la grande salle, le nez froncé. Un coucher de soleil, des coeurs ! Quelle horreur ! Et pourquoi pas des ... Oh merde. Ils ont osés ! Des angelots ! Mais quelle niaiserie. Je n'avais rien contre le romantisme, mais là, ce n'était plus que de la mièvrerie dégoulinante. Je soupirais et m'approchais du buffet. En passant, je tournais la tête vers l'énorme fleur exotique qui décorait la salle. Elle était ... Bizarre. Mais pas désagréable. Vaguement charmée par son aspect étrange, j'en respirais son parfum capiteux. J'aimais cet effluve, doux, un peu agressif sur la fin du reniflement. Je frissonnais puis m'approchais des tables, l'estomac grondant. Je pris ce qu'il y avait, me servit un verre et but un peu, quand je remarquais une tête un peu plus loin. Mon coeur ne fit qu'un tour, et je m'approchais pour le saluer, outrageusement contente de le voir.

Salut Peter ! Je ne pensais pas que tu viendrais fis-je avec une désinvolture toute feinte.

Je lui souris, les yeux brillants. J'étais très contente qu'il soit venu se détendre un peu, le pauvre devait tout autant que les autres souffrir de l'arrestation de James ! Mais est-ce que les gens pensaient à le réconforter, le pauvre ? Non ! Alors moi, j'allais lui montrer qu'il méritait d'être réconforté. Je penchais la tête, mes cheveux tombèrent sur mon épaule, négligemment. Je n'avais jamais remarqué qu'il avait un air aussi attendrissant ...
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 2:16

☯ La St-Valentin, ou les amours inattendus !
14 Février ▬ Ça n'allait pas, mais alors vraiment pas ! C'était le bordel complet ! Les Maraudeurs n'étaient plus aussi soudés qu'avant et ça, ça piquait ! Un peu trop au goût de Peter d'ailleurs. James arrêté, Sirius qui passe ses soirées tout seul à bouder dans un coin, Remus qui se remet presque pas de sa rupture. Ah ça, la dernière pleine lune a été folklo franchement ! Déjà de base pas rassuré avec James et Sirius dans les parages, la dernière fois Sirius était tout seul pour tenir Remus en laisse -si on aime l'humour douteux- et le petit Gryffondor avait failli faire une crise cardiaque pour de bon. Ce quatuor solide semblait sur le point d'imploser et Queudver n'y tenait pas. Il avait bien trop besoin de ses amis pour laisser quiconque les mettre les uns sur les autres ! Puis c'était de la faute à Lukeither aussi, si elle avait pas laissé tomber Lunard, il serait pas à chouiner dans un coin ! C'est toujours la faute des filles de toute façon, harpies, furies ! Pettigrow n'était pas ravi du tout de cette histoire de St-Valentin, il était le dernier des zéros en matière de drague, comme si le fossé entre ses comparses n'était déjà pas assez gros comme ça, et sans James ce n'était pas pareil. Il avait passé les deux derniers jours à essayer de savoir si Patmol et Lunard iraient, mais il n'avait jamais eu de réponse bien claire. *J'ai pas envie d'y aller tout seul moi, je vais me ridiculiser !* Pourtant à Noël il avait été malade comme un rat -oui ce n'est pas lui le chien du groupe- et il voulait donc se rattraper, alors pour une fois qu'il aurait l'occasion de s'incruster à une fête... Il avait donc surveillé les faits et gestes de Sirius, du moins quand il tombait dessus, mais étant dans le même dortoir, ça aidait pas mal à le prendre par surprise de temps en temps. Au final il savait que Sirius irait, alors pourquoi pas lui ? Et pas besoin de cavalière cette fois, donc pas de soucis à se faire ! Remus lui avait décidément l'air de ne pas vouloir venir du tout. Bah, tant pis ! Peter était donc bien habillé le jour J, pour s'aligner sur son ami, il avait pris des vêtements moldus, mais s'était rendu compte qu'autant sa veste noire était parfaite au niveau de la taille, autant les manches étaient trop grandes. Alors il s'était battu avec ses manchettes pendant un bon quart d'heure en les pliant dans tous les sens pour ne pas avoir l'air trop bête. Il descendit non loin de Sirius, pas moyen de lui parler en ce moment, et Peter s'en sentait d'autant plus triste.

Une fois dans la grande salle, il écarquilla les yeux comme jamais. C'était cette folle furieuse qui avait fait la déco ? C'était une fête de fille ça ! Il resta figé là un moment, puis essaya de repérer son ami. Mais il y avait bien trop de monde, surtout trop de couples... Quoi ? *Attend c'est quoi ça, depuis quand il y a autant de couples à Poudlard ?!* Il n'alla pas plus loin dans sa réflexion puisqu'en levant la tête il aperçut cette grande fleur qui de loin ressemblait à un gros bonbon. C'était plutôt appétissant d'ailleurs. Il n'eut pas vraiment le temps d'approcher ou de demander à quelqu'un ce que c'était. Il fallait se mélanger avec les autres maisons apparemment, mais il en avait pas envie. Les serpents, très peu pour lui, les aigles, il n'en voyait pas l'intérêt, et les poufsouffles il les esquivait ! Surtout cette diablesse de Lukeither, qui avait osé venir, en robe et bien coiffée et vas-y que je me trémousse devant les nezs des mecs ! *Je vais pas me priver de dire à Lunard à quelle vitesse elle l'a oublié, cette sale fille ! Je l'avais dit qu'elle allait le piéger !* Mais en parlant de Poufsouffle, il y avait une fille qui s'était approchée de lui. C'était Freya, du même calibre que Lukeither et qui semblait avoir des vues sur Sirius. C'était pas possible à la fin, qu'on laisse ses potes tranquilles ! Pourtant cette fille ne sembla pas se ficher de lui, ni se moquer en lui sortant une bonne vieille vanne comme le faisaient souvent les autres. Il haussa un sourcil, c'était un piège ? Ça n'en avait pas l'air.


    « J-Je, oui ! Y'a pas de fête sans Maraudeurs ! Je surveille Sirius ! »


Il releva la tête, l'air tout fier. Elle était plutôt jolie Freya, même sans robe. Pourquoi elle avait pas mis de robe d'ailleurs ? Elle aurait été mignonne en robe.
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Dernière édition par Peter Pettigrow le Ven 30 Aoû - 5:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 22:02

 Il y a de l'amour dans l'air
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« Une saint-valentin peu banale !  »


Peter avait l'air sur ses gardes, ce qui me fit sourire. Il avait l'air si mignon, comme ça, le pauvre. Il était bien habillé, et puis cet air méfiant lui donnait des airs de preux chevalier. Oui, c'était n'importe quoi, mais que voulez-vous, c'était la saint valentin, quand même. Je me tournais vers Sirius, qui, plus loin, parlait avec une demoiselle. Je haussais les épaules ; qui s'occupait de ce sale ingrat ? Il s'entendait bien avec moi, mais jamais il n'avait posé de regard gourmand sur moi. Il était un coureur de jupons. Pas Peter. Lui, il était gentil, et sûrement attentionnée, j'en étais sûre.

Le surveiller ? Pour qu'il ne fasse pas de bêtises, comme d'habitude ? fis-je d'un ton agacé.

Je souris à Peter. Non, lui il ne faisait pas de bêtises - ou alors de petites, avec les Maraudeurs, pour rire. Il n'était pas méchant. Je me demandais pourquoi je n'avais jamais fait plus attention à lui. Il était bien mieux que Sirius, après tout. Okay, il était assez joufflu, mais c'était mignon. Je pris un gâteau tout rose et y mordit dedans. A la framboise. J'essuyais mes lèvres avec le dos de ma main, et penchais la tête.

Alors, tu n'as pas de cavalière ? Ils sont tous en couple ici, c'est agaçant. J'ai préféré venir seule, moi. Du coup je peux rester un peu avec toi ?

Ou comment mettre en gros néon que je voulais qu'il m'invite. Je ne pouvais pas le lui demander cash, mais j'espérais qu'il comprendrais. Je mordis une nouvelle fois dans mon gâteau et, manipulatrice sur les bords, m'arrangeait pour que mon large maillot à rayures tombe de mon épaule droite, pour révéler mon cou et mon épaule. Je couvais du regard le Gryffondor ; j'étais très heureuse, finalement, d'être venue. Il avait fière allure dans son costume de moldu. Personne ne lui arrivait à la cheville, dans cette salle, pas même cet arrogant de Sirius. Pourquoi s'intéresser à un garçon trop haut pour moi ? Moi, j'avais Peter. Peter, le beau gryffondor, le courageux, le doux Peter.

Je pris un verre de ponch, et pris bien soin de boire à côté. Je sursautais, feignant la surprise, et observait avec amusement mon tee-shirt s'imbiber, se poisser. Les rayures blanches se firent un peu plus transparentes ; oups. Je frissonnais et m'approchais de lui, taquine, mais non moins sérieuse.

Ha c'est froid ! fis-je d'une petite voix, et avant qu'il ai pu faire quoi que ce soit, je me pelotonnais contre lui, mine de rien. Je restais ainsi quelques instants, puis me reculais, l'air faussement confuse.

Pardon, c'était un réflexe.

J'eus le bon soin de rougir, mais, même les yeux baissés, je continuais de l'observer, amusée, avec l'envie de retourner dans ses bras. Il avait un côté rassurant. Je pris un coin de mon tee-shirt et le fit se décoller de ma peau, en prenant soin que Peter puisse deviner que ma peau, en-dessous, était devenu toute collante. Il était vraiment trognon, avec ses petits yeux et sa mine adorable. J'avais envie de l'embrasser !


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Cassiopée L. Goldstein

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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeMar 9 Juil - 10:03









Valentine's Day
✣ Cassiopée in love








~ Sujet commun

Cassie avait totalement oubliée la raison pour laquelle elle était en colère quelques instants auparavant. Elle ne se souvenait plus que vaguement le fait que quelque chose l'avait énervée, mais quoi...elle s'en fichait. Là, à cet instant, ce qui l'intéressait c'était Rodolphus Lestrange et aussi de savoir pourquoi il lui avait fallut autant de temps pour se rendre compte à quel point son camarade était beau. Il l'aida d'ailleurs à se dégager, son bracelet s'étant prit dans la robe du jeune homme. Elle fut étonnée de l'entendre s'excuser. Jamais elle ne l'avait entendu dire une chose pareille, même après toutes ses années. C'est d'ailleurs ce qui la fit sourire, un sourire à peine amusé, mais presque charmeur. C'était compliqué à définir. La brune n'arrivait pas à enlever ses yeux de son cadet, comme subjuguée.

Elle lui demanda s'il était venu seule, sans trop réfléchir, c'était les premiers mots qui lui étaient venus à l'esprit, elle n'avait pas cherché plus loin. Ce n'était pas comme si elle et lui avaient l'habitude d'avoir de longue conversation, en temps normal, elle avait plutôt tendance à le fuir, l'air de rien, mais cette fois, elle n'en avait pas envie. Au contraire, elle aurait aimé rester avec lui, pour apprendre à le connaître. Sans trop vraiment comprendre pourquoi, elle lâcha un petit rire à la réflexion de Rodolphus. Il avait de l'humour, lui faire fuir les femmes et puis quoi encore ? Abigaël avec une autre qu'elle ? Elle s'arrêta de rire à cette pensée, mais Lestrange capta rapidement son attention.

« Je n'arrive pas à croire ça, tu ne devrais pas être seul, c'est dommage... »

C'était vrai, un vrai gâchis de laisser un si beau jeune homme se balader seul. Les filles de Poudlard se comportaient étrangement parfois, elles étaient tous derrière ce bellâtre de Black, mais elle laissait un bon partie comme Lestrange de côté. À croire que les valeurs se perdaient parfois. Elle lui demanda s'il avait un peu de temps à lui accorder, après tout s'il était seul, elle pouvait en profiter un peu, surtout qu'elle aussi était seule et se balader dans ce genre de circonstances, seules avec soi-même ce n'était jamais vraiment agréable. Elle n'avait pas voulu abuser, même si en réalité elle aurait aimé pouvoir rester le plus longtemps possible au bras du serpentard, elle ne voulut pas trop lui en demander et espérait surtout qu'il ne lui refuse pas. Elle lui adressa d'ailleurs un sourire radieux quand il la complimenta indirectement, totalement gentleman.

Rodolphus lui demanda si elle était venue seule, elle acquiesça. Sans ajouter, qu'elle n'était pas censé être seule aujourd'hui, qu'elle avait prévue de rejoindre un poufsouffle, son poufsouffle. À cet instant, elle se trouva folle d'avoir longtemps préférée la présence d'Abigaël à celle de Rodolphus. Cependant, malgré la certitude qui l'habitait d'être avec la bonne personne à cet instant, son cœur se fit plus lourd à l'idée d'Abigaël avec Willow. Elle chassa cette idée aussi vite qu'elle était arrivée.

« Comme tu peux le voir, personne pour m'accompagner, je dois, moi aussi, faire fuir mes prétendants. »

L'anglaise ponctua sa phrase d'un petit sourire, à peine attristé. Elle n'avait plus à s'en faire, Rodolphus était là pour lui tenir compagnie maintenant. Elle n'avait pas envie de le laisser partir, au contraire, elle avait même envie de se rapprocher, juste un peu, juste pouvoir effleurer sa peau. Elle se mordit l'intérieur de la joue, ce n'était pas correct de penser à ce genre de choses, même si elle en mourrait d'envie. Ses joues rosirent légèrement. Heureusement pour elle, il n'y avait pas de legilimens dans la Grande Salle, sinon elle aurait été morte de honte.

Soudain, elle fut tirer de ses pensées par son camarades qui déblatéra un ensemble de mots sans qu'elle puisse en comprendre le sens. Il avait parlé trop vite et elle n'était pas assez concentré pour capter le message. Il dut s'en rendre compte puisqu'il recommença, beaucoup plus lentement cette fois. Il lui demandait si elle voulait boire quelque chose, elle lui adressa un sourire charmeur cette fois, Lestrange se comportait vraiment comme un gentleman digne de ce nom. Elle acquiesça et délaissa la contemplation du visage du blond pour regarder les boissons.

«Un jus de citrouille, s'il te plaît. »

Sa voix se faisait plus douce, elle avait envie de le séduire, de l'obliger à se rapprocher d'elle. Ce fut d'ailleurs le cas, une fois servit, il lui tendit son verre et leur mains s’effleurèrent, à peine un instant, mais ce fut suffisant pour arracher un frisson à la brune. Ce contact, elle l'avait attendu et elle y avait eu le droit. Elle se rapprocha légèrement de lui, le remerciant de quelqu'un mot et surtout d'un sourire.                                                                                      
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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeMer 10 Juil - 22:45


Happy Valentine !


Il était simplement horrible. Il était en train de briser son couple déjà secret et fragile et en brisait un autre, sans même le savoir. Le parfum entêtant de Willow était ancré profondément dans ses pensées, il ne voulait qu'elle, ne désirait qu'elle en cet instant mais tout ça n'était pas clair, pas juste, pas normal, pas pour lui. Pourtant elle était plus que désirable, jolie et tenace, mais non, ce n'était pas normal. Il voulait l'emmener quelque part, n'importe où, loin. Mais ce geste le ramena à lui-même... pour de bon.

Willow venait de le repousser d'une main. Abigaël sentit comme un poignard imaginaire se planter dans son dos. Ce poignard, c'était son cœur qui venait de lui enfoncer. Sa conscience elle, n'avait jamais eu plus honte qu'en cet instant. Il fixa la rousse, comme perdu, son regard noyé dans l'incompréhension. Il regarda son front fiévreux, et sentit son cœur battre trop fort sans comprendre pour quoi. N'était-il pas dans la Grande Salle quelques instants plus tôt, ne cherchait-il pas sa douce Cassiopée ? Que fichait-il dans les couloirs et pourquoi diable avec Willow ?! Pour la taquiner sur le prochain match de Quidditch ? Non, un truc comme ça, il ne l'aurait pas fait à l'abris des regards. Mais justement, qu'avait-il fait ? Et pourquoi Willow était là devant lui avec le visage de celle qui va craquer et lui sauter au cou avec regrets, pourquoi n'était-elle pas avec son amoureux, un Gryffondor de ce qu'il avait compris ? Il fut choqué d'entendre ses dernières paroles. Elle avait envie de lui ? Oui, norm... QUOI ?!

Il fit comme un bond en arrière, électrisé de stupeur, bordel c'était quoi ce délire ?! Le Japonais eut envie de courir, loin, de se sauver. Lui et Willow ? Mais comment un truc pareil leur avait simplement effleuré l'esprit ? C'était totalement insensé. Cette scène était juste une mauvaise blague, un cauchemar dont il se réveillerait bien assez tôt pour retrouver la brune à ses côté, Cassiopée, sa Cassie, la seule et l'unique femme de son cœur, pour toute sa vie. Mais elle n'était pas là, où alors ? Il tourna la tête plusieurs fois comme si elle serait apparue pour le délivrer. Willow elle, était encore là, apparemment secouée. Est-ce que le Japonais avait été drogué par quelqu'un qui voulait lui faire payer quelque chose ? Qui voulait lui faire perdre son amour et le détourner du droit chemin qu'il avait enfin retrouvé ? Il ne voulut pas paraître odieux aux yeux de Willow, ce n'était pas son genre. Les derniers instants lui revenaient un à un à l'esprit, et il se demanda honnêtement comment il en était arrivé là. C'était dans sa boisson ? Et... Soudain, la colère.

Cassie était pendue au cou de Lestrange.

Il n'en fallut pas plus à Abigaël pour serrer les dents autant que les poings, à tel point que ses jointures en devinrent blanches. Comment avait-il pu laisser ça arriver ? Il fronça les sourcils et s'inclina presque devant Willow comme pour s'excuser. Il dévala le couloir jusqu'à l'entrée de la grande salle pour chercher Cassiopée des yeux. A la voir là, avec cet enfoiré de Lestrange, l’instinct lui dicta d'aller lui régler son compte et de la reprendre. Mais son cœur se déchira, car elle avait l'air bien plus heureuse à ses côtés qu'avec lui-même. Cette fois ce fut au tour de la culpabilité de le ronger. L'épisode Kasey lui revint en plein visage, comme un coup de fouet. Il lui avait promis. Il lui avait promis de ne jamais la tromper, de ne jamais lui mentir, de ne penser qu'à elle, il avait même osé lui faire une proposition qui n'aurait jamais dû passer la barrière de ses lèvres. Il venait de tout ruiner, venait de la blesser encore parce que sans savoir pourquoi, il avait emporté Willow avec lui pour faire il ne savait trop quoi.

Si, il le savait très bien, il savait très bien ce qu'il aurait fait avec elle. Son corps ne pouvait le trahir mais il ne comprenait toujours pas pourquoi. La seule femme qu'il désirait c'était Cassiopée car elle éclipsait toutes les autres. C'était elle qu'il aimait, personne d'autre. Mais lui-même s'était fait une promesse, un peu comme celle qu'il avait confié à Maewan. Tous deux en avaient convenu que c'était une bonne chose. Rendre heureuse la brune, par tous les moyens. Même si ça impliquait qu'elle soit heureuse avec un autre que le Japonais, même si ça impliquait qu'il souffre jusqu'à sa mort, tant qu'elle était heureuse, ça lui importait peu d'avoir le cœur brisé. Car il n'y avait qu'elle qui comptait. Elle semblait trop rayonnante. Lui ne lui avait tiré que des moues tirées, des pleurs, de la colère.

A ce moment là il se rendit compte qu'il n'était pas bon pour elle.

Cassie était Cassie après tout. Elle serait bien plus heureuse avec quelqu'un de son rang qu'avec un plouc de Poufsouffle. Elle aurait une grande maison, un grand nom, une fortune sans fin, peut-être de l'amour à la clé, un amour durable, un compagnon qui ne la prendrait pas pour une idiote. Il serra encore plus les poings. Il ne devait pas rester ici, il ne pouvait rester là, il ferait une bêtise, comme ceux qui sont désespérément amoureux et horriblement jaloux. Car jaloux il l'était. Il ne voulait qu'une chose, arracher ce sourire à ce bellâtre blond en même temps que sa mâchoire, lui péter les dents et le nez, les rotules, tout. Lui piétiner sa fierté de petit sang-pur, son honneur de serpent vicieux. Mais là il n'en avait même plus le courage, parce qu'il avait peur. Il avait peur que sa princesse ne le rejette, devant tout le monde, là en direct. Il n'en serait que brisé définitivement et il avait bien compris la situation. Il venait de perdre son aimée. Il lâcha un juron et donna un coup de poing contre la pierre dure et froide du couloir, arrachant la peau de ses phalanges au passage. Mais la douleur physique n'était rien face à la douleur qu’éprouvait son cœur. Il ne pouvait vraiment pas rester ici, pas une minute de plus.

Il tourna les talons et prit le chemin du sous-sol jusqu'à sa salle commune où il n'y avait pas un chat. Tant mieux. Il monta à son dortoir en silence, et une fois face à son lit, commença à rassembler ses affaires pour faire sa valise. Sa chouette hulula et le Japonais releva la tête pour lui dire qu'ils s'en allaient et lorsqu'il s'en approcha pour la mettre dans sa cage, elle lui donna un coup de bec féroce sur la tête. Lady était très expressive et lui aurait pu croire qu'elle l'insultait d'idiot et de lâche plusieurs fois. Oui, elle aurait bien raison en fait. Lestrange venait d'une famille de lèche-bottes pour Voldemorve, pas question de laisser Cassiopée entre leurs mains. Elle ne serait jamais heureuse !

Alors il fit demi-tour, plus agacé encore. Il aurait laissé sa belle au profit d'un futur mage noir, n'importe quoi ! Il savait bien ce qu'il encourrait en plus, que s'il perdait le controle, Rusard ne le louperait pas et le ferait virer pour de bon, mais tant pis, il fallait qu'il se bouge, même au risque de gâcher la fête de certains élèves. Il gardait sa baguette dans sa poche, sait-on jamais. Mais sur le plan physique, il n'avait pas peur. Il remonta jusqu'à la grande salle d'un air décidé, traversa la foule en quête de l'amour de sa vie et la vit, là-bas. Il s'approcha avec un air peut-être un peu trop brut et attrapa l'avant-bras du Serpentard pour l'empêcher de toucher sa belle. Tout le monde l'entendrait, mais il en fichait, il devait être clair, une bonne fois pour toutes. Tous ceux qui se mettraient en travers de son chemin, il les enverrait valser.

« Désolé du retard. Mais Cassie... C'est MA copine. »


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Willow A. Lewis

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MessageSujet: Re: RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.    
RP commun de la St-Valentin ♥ Il y a de l'amour dans l'air.  Icon_minitimeMar 23 Juil - 11:02

(c) gif tumblr - codage riria - Alohomora
« And in that moment, I swear we were infinite. »

de Stephen Chbosky

Trouble. Tout était trouble. Ce monde semblait chuter et Willow avec lui. Elle venait de prononcer des phrases dont elle saisissait le sens sans avoir besoin de dictionnaire, mais qui, au sortir de sa bouche, avaient une signification absurde. Elle se croyait retomber au Pays des Merveilles, comme lors de l'épreuve de DCFM. Mais ce n'était pas le cas. Elle était bien dans ce Hall, dans ce Château, dans un autre monde magique. Elle avait toujours eu le contrôle, toujours eu sa baguette même. Mais là, ce n'était qu'un bout de bois inutile dans une telle situation...

Elle avait détourné son regard d'Abigaël, aussi meurtri qu'abasourdi. Les deux étudiants flottèrent un instant dans une incompréhension et une gêne mutuelle. Mais si Willow avait formé une fissure, le Japonais créa un véritable gouffre. Il la salua prestement, se dirigeant vers la Grande Salle... avant de rapidement se détourner vers les cuisines... enfin vers la Salle commune des Jaunes et Noirs. La rousse souffrit de ce départ sans véritablement en comprendre la raison.

Elle... elle n'aimait pas Abigaël. Ils étaient bons camarades, se taquinant l'un l'autre sur le terrain et se défiant souvent mais... c'était tout, et c'était déjà pas mal. Alors, si c'était tout, pourquoi était-elle sortie de la Grande Salle en sa compagnie ? Pourquoi avait-elle été si proche de lui au point qu'il l'embrasse ? Même si elle l'avait arrêté, elle se sentait extrêmement coupable. Elle n'était pas le genre de filles qui se laissent facilement draguer.. et encore moins de celles qui acceptent et en rajoutent. Non, tout cela ne lui ressemblait pas !

Surtout qu'elle n'était pas venu à cette fête pour lui, mais pour Lui. Au départ d'Abigaël, elle avait glissé le long d'une colonne pour s'asseoir sur le sol, ignorant la poussière et la saleté qui tachaient sa robe. Elle resta un temps ainsi, reprenant ses esprits comme à la sortie d'un rêve brumeux... et un peu trop agréable pour être innocent. Elle sera les points, plissa les yeux, se mordit la lèvre. Elle inspira un long moment avant d'expirer de manière plus brève, plus décidée.

Elle ne pouvait pas rester ainsi. Elle se devait de bouger, non pour elle, mais pour... Gwaine. Le Gryffondor devait l'attendre dans la salle toujours animée et qui diffusait une lumière rose dans le couloir. Elle frappa dans ses mains pour se donner courage avant de se relever un peu trop vite, la tête lui tournant un peu. Elle fit quelques pas, hésitante, plissant sa longue robe rouge aux poussières non d'étoiles mais de saletés. Rouge. Comme son Gryffon. Comme sa passion pour lui. Avec un énorme noeud car elle voulait symboliser leur lien.

Rien n'était un hasard. Mais elle avait gâché toutes ces petites attentions pour le batteur des Blaireaux... Cependant, il n'était pas encore trop tard. Il restait bien des heures avant la fin de la fête ! Will repositionna son noeud, souffla un bon coup pour se décider et se dirigea vers la Grande Salle. Elle entra de nouveau dans cette ambiance niaise où des pluies de coeurs s'abattaient sur les couples, parmi lesquels les angelots chantaient.

La Serdaigle passa à côté de Cassiopée, toujours en compagnie de Lestrange. Oui, elle se fit la réflexion que, même de près, ils n'allaient pas super ensemble... Surtout que Lestrange ne semblait aller avec personne... et heureusement, vu son caractère exécrable, personne ne pourrait vivre en sa compagnie ! Voir la Serpentarde éveilla un autre sentiment : c'était la rivale de toujours de Willow et demain, il y aurait un match. Sans la présence du blond, elle aurait sûrement embêtée la Capitaine des Serpents.... mais il y avait le blond.

Elle continua donc son chemin entre les couples. Et qu'est-ce qu'il y avait comme couples ! Était-ce l'ambiance qui ensorcelait ainsi le coeur de tous les sorciers ? C'était étrange... pas désagréable, mais quand même très niais et étrange. La rousse n'avait pas le souvenir d'autant d'amour au collège. Elle reconnu certains visages avant de tomber sur son sorcier. La belle chevelure châtain, les yeux joueurs, le sourire adorablement idiot aux lèvres.

Quand Abigaël l'avait embarqué dehors, la vue du Gryffon avait été rafraîchissante mais bien trop brève. A présent qu'elle slalomait dans sa direction, elle put apprécier l'apparence de son Prince, en un costume moldu noir et blanc. Ça changeait de la robe de sorcier... mais pas dans le mauvais sens. Un sourire éclaira le visage de la jeune femme alors que son coeur battait à un rythme peu commun. Avant de sauter un battement.

Elle s'arrêta. Il discutait avec une jeune fille blonde qui, quand elle rit avec le jeune homme, dévoila son visage à Willow. Cordelia Prewett, une Serdaigle de sixième année très réfléchie et délurée... mais surtout ambitieuse et manipulatrice. La voir dans ses parchemins, ça allait; mais près de son Gwaine, ça n'allait plus trop. Willow ne savait pas quoi faire. Elle se mordit la lèvre de frustration, n'osant y aller, se sentant comme la personne en trop. Ou pas.

Elle sortit d'une poche cachée sa baguette et murmura
"
Sole in capilli", sortilège de son invention qu'elle avait déjà exécuté quelques années auparavant. A présent, elle était sûre du résultat, même si elle ne recherchait pas une très longue durée. Elle était une élève douée repartie chez les Aigles, ayant atteint la très respectable septième année. De plus, elle avait eu Optimal pour ses BUSE de Métamorphose et aurait autant de réussite pour ses ASPIC selon McGonnagall qui la voyait comme une brillante élève.

Elle avait murmuré tout en gardant sa baguette le long de son corps, pour ne pas affoler ses camarades. Mais ce ne fut pas vers le bas qu'il y eut du changement mais en haut de son corps. Ses cheveux roux s'éclaircirent de la racine aux pointes atteignant un blond lumineux comme le soleil. Elle tira sur sa pince et ses cheveux ainsi changés tombèrent sur ses épaules. Elle rangea baguette et pince dans sa poche et fit un pas vers Gwaine, prête à lui sortir que s'il aimait les blondes, elle pouvait l'être aussi. Ou pas.

Elle se cria dessus mentalement quand ses pieds la retinrent d'avancer. Pourquoi arrivait-elle toujours à conseiller ses amis mais n'arrivait pas à les appliquer pour elle-même ? Pourquoi armée d'une batte sur le terrain de Quidditch ou d'une plume en examen elle ne lâchait rien, mais qu'ici, elle ne se voyait pas capable de réussir ? Comme si le Créateur, en la mettant au monde, lui avait donné intelligence et imagination avant de rajouter une louche de panique histoire d'équilibrer le tout !

Elle ne voulait pas se mettre à crier après le Gryffondor qui continuait de rire innocemment avec la Prewett. Elle ne voulait pas crier sur la sixième année non plus car Willow n'avait jamais dit clairement
"Gwaine : c'est mon copain !" comme était capable de le faire un certain Poufsouffle dans une situation du même type. Elle se sentait coupable d'avoir fricotée avec ce même Pouffy et ne se sentait même plus digne du jeune Branstone, sa jalousie n'étant pas méritée vu comment elle s'était comportée.

C'est la raison pour laquelle, aussi peu courageuse que lui était Gryffondor, elle tourna les talons pour se diriger vers la sortie. Mais on la retint par la main et par la voix. Ce touché doux et sûr entre ses doigts, elle le reconnaîtrait entre mille mais cette voix, c'était bien plus que cela. C'était comme le seul son qui sonnait juste dans ce monde de bruits et de fracas, une musique faite de mots qui la cueillait à chaque fois au creux de la poitrine :


- Le blond te rend aussi lumineuse que le roux te rend flamboyante.


Celle qui n'était plus rousse se retourna doucement vers celui qui lui tenait encore chaudement la main. Gwaine. Son Gwaine. Elle jeta un coup d'oeil à Cordélia qui les regardait, mal à l'aise. Et Willow la comprenait : elle était aussi mal à l'aise d'avoir ainsi fuit devant son amour. Ce dernier, au contraire, avait réussit à oublier tout le reste à la vue de sa bien-aimée... Il leva sa main vers elle et elle ne bougea pas d'un pouce alors qu'il lui remettait une mèche blonde derrière l'oreille. Il la détailla en prenant ses deux mains, les écartant de chaque côté :


- Tu es magnifique. Je ne trouve pas d'autres mots. Il n'y en a peut-être pas pour te décrire.


Willow qui était restée silencieuse devant ses compliments, ne pouvant s'empêcher de rougir alors que son coeur reprenait le rythme maximum, ce qui aurait put faire de la vapeur tellement il était élevé... Elle ouvrit la bouche, pour trouver quelque chose à dire mais rien ne réussit à sortir, les mots n'arrivant pas à s'adapter aux émotions. Gwaine souriait et c'était à la fois incroyablement simple et incroyablement divin. Juste ça, ce sourire merveilleux, il éclairait sa vie. Il finit par lui lâcher les mains, mais ce n'était que pour attraper son appareil photo qu'il tenait autour du cou. Il la cadra et fit un signe circulaire de la main.

Elle rit, sachant très bien ce qu'il voulait dire. Elle tourna, sourit, rit encore, soulevant sa robe rouge, soulevant ses cheveux blonds. Ce mouvement, cette joie, ce plaisir, tout venait d'être capté par l'objectif quand il appuya sur le détonateur et qu'une lumière jaillit. Quelques regards se tournèrent vers le couple... Gwaine détacha les yeux de l'optique pour la revoir de nouveau pleinement. Ils se dirigèrent ensuite vers une des tables et il enleva son appareil pour le poser entre diverses assiettes.

Alors, il s'approcha d'elle et elle de lui. Il n'y avait plus qu'eux malgré le monde qui les entourait. Ils étaient le seul couple malgré tous ceux qui valsaient dans la Grande Salle. Leurs coeurs battaient forts, battaient ensemble, battaient sincèrement. Ce n'était pas comme avec Abigaël, Willow ne savait pas ce qu'elle avait vécu l'heure précédente, mais ce n'était rien comparé à ça. "Ça", c'était l'amour avec un grand "aime". Un amour qui ne s'explique pas, qui se fait juste.

Ils se sourirent de nouveau, leurs regards ne se décrochant pas l'un de l'autre, tournant ensemble sur une musique que venait d'entamer quelques angelots. Willow aurait voulu rester ainsi pour toujours. Entre ses bras, elle se sentait en sécurité. Entre ses bras, elle se sentait prête à affronter l'éternité. Entre ses bras, tout le reste aurait très bien pu s'arrêter : elle s'en fichait car elle venait juste de comprendre à quel point elle l'aimait. Ils s'embrassèrent tendrement et cela fit l'effet d'un feu d'artifice dans le coeur de la blonde.

Alors, elle lui souffla
"Je t'aime". Ces trois mots avaient été dits maintes fois ces dernières années, sans vraiment y penser, sans y peser le sens réel. Mais elle les dit vraiment, comme un pacte, comme une promesse. C'était son coeur qu'elle lui offrait, c'était sa vie qu'elle lui consacrait, c'était son amour qu'elle partageait. Et il fit de même. Car sachant que la Serdaigle était sincère et que leur union délaissait l'éphémère pour atteindre l'éternel.

[Hrp]Je pense que ce roman sera le dernier post de cet event,
sur une belle fin =) [/Hrp]


Dernière édition par Willow A. Lewis le Sam 27 Juil - 9:07, édité 1 fois
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