La sixième année marchait dans le couloir du septième étage en compagnie de son camarade de maisonnée. Elle le suivait dans un silence de mort, Hermione n’avait jamais entendu parler de ce passage secret dans son époque et sur la carte se trouvait les sept passages secrets. Donc comment se faisait-il qu’elle ne connaissait pas celui-ci ? Elle l’ignorait et ça avait le dont de la mettre en rogne. Elle n’aimait pas ne pas connaitre quelques choses. Elle ne voyait pas vraiment où elle se trouvait dans le couloir, puisque la pénombre était au beau fixe. Sa baguette était dans sa main droite prête à s’en servir. Elle ne savait pas où Potter avait mis la sienne. Mais en sortant de la salle commune un peu plus tôt elle avait fait comprendre au jeune homme de ne pas utiliser le sortilège Lumos afin de ne pas être repérer trop rapidement. Surtout que certains tableaux n’aimaient pas être dérangés en pleine nuit. En marchant, Hermione repensait à sa réaction dans la salle commune des rouges et or. Pourquoi avait-elle eu cette déstabilisation ? Elle ne pouvait développer cela envers le père de son meilleur ami, c’était tout bonnement insensé. Mais si elle devait le faire pour rapprocher Lily Evans et James Potter, le ferait-elle ? Elle ne savait pas. Elle n’aurait pas du réagir de cette façon, c’était certains, rien qu’en pensant à cette proximité tout à l’heure, elle en rougissait encore.

*Flash Back*

"D'abord, si tu permets..?"

Permettre, mais permettre quoi ? Tout ce qu’elle savait à ce moment précis, c’était James Potter un genou à terre très près d’elle et qui lui remontait sa jupe un tout petit peu. C’est à ce moment qu’elle prit une teinte rouge de colère. Allait-il faire ce qu’elle pensait ? Elle n’était pas ce genre de fille et il allait le comprendre en se recevant une gifle monumentale. C’est alors que le sixième année prononça une formule pour faire atténuer son bleu. Elle se sentit idiote d’un coup d’avoir penser à autre chose. Ensuite il se releva avec un petit sourire et rangea sa baguette. Hermione n’appréciait pas trop qu’il soit aussi prêt d’elle, c’était déstabilisant.

"Je suis un gentil rigolo qui ne se dégonfle pas ! Allons-y !"

Lorsqu’il s’était rapproché encore un peu pour ouvrir la porte, elle avait sentit le rouge monté à ses joues. Pas le même que le précédent, celui était un rouge que toute jeune fille faisait en présence d’un garçon un peu trop entreprenant. Où c’était Hermione qui réagissait seulement de la sorte ? Avant de sortir de la salle commune des Gryffondor, elle s’était assuré d’avoir repris contenance.

*Fin du Flash Back*

La Gryffondor n’avait aucune idée de l’endroit où il était dans le couloir du septième étage, elle voulait juste ne pas tomber sur le concierge où un professeur qui faisait sa ronde. Elle se rapprocha de Potter qui était un peu plus devant. Elle ne voulait pas le perdre de vu. Ayant un peu marre du silence de plomb, elle regarda son camarade de classe avait de lui poser la première question qui lui passait par la tête.

- Potter, enfin James, il y a une fille qui te plait ?

Je n’aurais pas du lui demander de ne pas utiliser les baguettes à causes des tableaux. Il va finir par s’imaginer des choses. Enfin je préfère qu’il pense que je suis déjà sortir en dehors des heures, plutôt que l’autre option. Pensa la jeune fille.

Peur qu’il soit casé ? Il rigolait ? Hermione n’était pas du tout intéresser par sa personne, elle voulait seulement Ron, mais lui ne la voyait qu’en meilleure amie. Puis il était écœurant par moment. Donc peut être qu’une petite aventure avec Potter le ferait bouger, le rendrait jaloux. Seulement il y avait Harry, il allait en vouloir horriblement à la brunette. C’était une situation tout simplement complexe, en ce moment elle préfèrerait être en cours avec Rogue plutôt quand discussion amoureuse avec James. Quoi elle ? Ah oui quel garçon lui plaisait, bien il n’y en avait pas des masses. Il avait l’air bien sur de lui en avançant qu’il plaisait à Hermione. Certes c’était un garçon mignon, mais sans plus. Parlait-il de Malefoy ? Plutôt mourir sous les doloris que d’être amoureuse de cette fouine. Elle eut une expression de dégout sur le visage à l’entente du blond délavé. La Gryffondor commençait à flipper un peu, elle avait peur de comprendre le jeu du jeune homme. D’ailleurs elle eut un sursaut au contact de sa main sur ses cheveux, elle en avait rougit instantanément, c’était beaucoup plus fort qu’elle. Elle se devait d’écouter sa raison et non les envies frivoles de son cœur. Une chose était sur, James Potter avait plus d’assurance devant une fille que son fils Harry Potter.

"C’est ce que j'ai toujours dit! On peut faire ce qu'on veut du moment qu'on en ait la volonté !"

Hermione n’eut le temps de rien répondre qu’il lui avait saisit la main et était partit en courant le long du couloir. Elle était essoufflée, elle n’avait pas courut comme ça depuis la bataille du ministère. Après un moment elle s’arrêta à la hauteur de James qui lui lâcha la main essoufflé lui aussi. Elle regarda autour d’elle pour voir à peu près l’endroit exact où il se trouvait, mais elle ne voyait pas grand-chose à part la lune qui éclairait au travers des fenêtres. Elle s’approcha lentement des fenêtres pour regarder dehors un moment. Elle contemplait le ciel lorsqu’une voix la fit sortir de son observation. C’était le jeune homme qui venait de parler à voix basse, mais tout de même compréhensible pour la sixième année.

- Très bien, dans ce cas je commence par ce côté et toi tu n’as cas prendre l’autre. Celui qui voit la volière va voir l’autre. Au passage James, tu me plais peut-être, mais je ne coucherais pas avec toi. J’ai pour habitude de faire des relations qui tienne la route.

Qui tienne la route, mais bien sur. Je ne suis jamais sortis avec un garçon, enfin y a eu Krum, mais ce n’est pas pareil. Puis sortir avec Potter n’est pas une relation qui tient la route. souffla-t-elle dans ses pensées, en regardant par les fenêtres du côté qu’elle avait pris.

Les deux gryffondors avançaient en parallèle le long du mur. La jeune fille heurta quelque chose et tomba. Son camarade s'accroupit pour la rejoindre et tira sa baguette pour éclairer l'obstacle. Tous deux virent une serdaigle de 7ème année, Marion MacDougal, préfète-en-chef, complètement avachie le long du mur, ses cheveux roux en désordre. La jeune fille aux couleurs de l'aigle de bronze leva lentement la tête vers eux et tendit les bras vers la brunette, le regard vide. Hermione Granger cria de surprise et de terreur. Aussitôt une autre voix, plus forte, plus inhumaine, cria aussi et les torches s'allumèrent. Un long texte, d'une écriture fine et délicate, apparut ainsi sur le mur où était appuyé la victime.


Citation :
Il y a mille ans de cela, la jeune Winnie Weasley, se promenant dans les marais des Highlands à a recherche d'ingrédients, tomba sur le mage noir franc Theodebald. Cet être maléfique désirait la jeune sorcière et chercha à l'enlever. Devant sa résistance acharnée et ses sorts nombreux, le mage noir se mit dans une grande colère et lui jeta un mauvais sort, la transformant en boue vivante, condamnée à souffrir le martyre pour l'éternité.

Dans un état aussi déplorable, sans cesse tiraillée par l'impression de perdre ses viscères et ses membres, de fondre et de ne pas pouvoir mourir, la pauvre sorcière réussit à se traîner vers la maison de la seule personne qui pouvait détenir le savoir suffisant pour la délivrer : Rowena Serdaigle.

La grande sorcière bleue et bronze, accompagnée de ses deux corbeaux symbole de sagesse, installa la jeune Weasley dans sa masure et jeta un sort d'apaisement à la pauvre victime, ce qui fit que le reste de ses paroles se perdit. Winnie entendit seulement Rowena parler à quelqu'un dans une cheminée, le nom du défunt Merlin fut prononcé, puis plus rien. A son réveil, Winnie Weasley retrouva son corps intact, guéri de toutes blessures, affirmant avoir senti une grande chaleur apaisante couler dans son corps. Elle vécut plus longtemps encore que tous les autres sorciers, comme si le sort de guérison qu'elle avait reçu, non seulement l'avait guérie, mais avait rallongé sa vie.

Quant au mage noir Theodebald, pourchassé par Godric Gryffondor, il promit de se venger de Rowena Serdaigle et de tous ceux qui se réclamaient d'elle.

1er chapitre de la légende du grimoire de Merlin.

Le garçon, sa camarade dans les bras, tendit sa baguette vers la fille rousse qui baissa les bras et les regarda d'un air de parfaite incompréhension. La porte de la salle commune de serdaigle s'ouvrit et les membres de cette maison, ainsi que les professeurs qui faisaient leur ronde ou qui avaient choisi une chambre près de la tour de Serdaigle, virent donc deux gryffondors par terre, dans les bras l'un de l'autre, dont un qui tendait sa baguette vers la victime, avec ce long mot écrit sur le mur.

C'était la routine depuis maintenant dix jours. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus connu cela. A l'époque, lorsqu'il n'était qu'un élève, la routine devenait un supplice au fil des années. A vrai dire, Aedan n'aime pas trop cela vous savez, être enfermé, faire toujours la même chose, tous les jours, a un horaire fixe et déjà prévu depuis longtemps. Comme s'il n'était qu'un pion, une pièce du grand échiquier de la vie. C'est pour cela qu'il avait décidé de partir cinq ans. Pour changer d'air, pour vivre au jour le jour, seul maître de son destin, en se demandant ce que le lendemain serait fait. Et les lendemains furent durs par moment, très durs. Douloureux, épuisants, et éreintant aussi. Mais il avait aimé cette vie. Pendant cinq ans il avait découvert l'Europe, et les plus fascinantes des créatures peuplant ce si grand continent. Malheureusement, on ne peux pas vivre ainsi toute une vie, chaque bonne chose à une fin, mais qui ne dit qu'il n'y retournera pas lorsque cette routine sera venue à bout du beau jeune homme?

Comme d'habitude depuis la rentrée, ses soirées étaient calmes. Il avait eu le plaisir d'en passer quelques unes avec des amis de l'époque où il était élève, aujourd'hui devenu ses collègues. Mais sinon, il vivait une vie de professeur. C'est-à-dire des soirées seul, avec des parchemins à corriger, des rondes à effectuer. Et vivant seul dans ses quartiers, au prêt des écuries.
La nuit était tombée, et ce soir c'était calme, il avait passé une bonne partie de la soirée avec Arel. Même s'il n'était pas doté de la parole, ils se comprenaient, et passaient de bons moment. Le regarder apportait à Aedan un niveau assez élevé de bien être et de détente. Mais ce soir, le beau blond ne trouvait pas le sommeil. Et la seule compagnie qu'est le vent soufflant dans les branches lui faisait un petit peu peur. Pas la peur que vous connaissez, mais la peur de ne jamais voir le jour se levé, tant les secondes sont longues.
Il se leva, se couvrit d'un épais manteau noir et pris la direction du château, baguette en poche.

Les couloirs sombres. C'était plus excitant il y a quelques années. Il adorait se promener dans les couloirs, en de bonne compagnie, lorsqu'il faisait les quatre cent coups, ou lorsqu'il faisait des rondes en tant que préfet. Alors les couloirs, c'est vous dire qu'il les connait. Il suivait une lueur bleuâtre, virevoltant à un mètre du sol, la luminosité de son Lumos réveillait et effrayait les portraits les plus autoritaires au passage.
Soudain, un cri strident retentit non loin de l'endroit où il se trouvait actuellement. Il pensa un instant qu'il pouvait s'agir d'un tableau, mais lorsqu'il se retourna, il ne vit que des vieillard pioncer et entrouvrir les yeux à la lueur du Lumos.
Un nouveau cri retentit, différent du premier, venant de la même source que le premier. Son sang ne fit qu'un tour, d'un coup de baguette les torches s'allumèrent sur son passage, et il se mit à courir vers la source sonore.

Trois personnes étaient présentes. Toutes au sol, mais une semblait mal en point, Marion?. Tandis que l'autre pointait sa baguette dans la direction de la petite rousse inconsciente.
Sans se poser de question, il s'agenouilla prêt de la victime. Pas de sang, mais elle a certainement été victime d'un puissant sortilège pour paraître dans cet état. La porte des Serdailge s'ouvrit, et les premiers élèves apparurent, tous aussi choqués que les deux Griffondors et Aedan.
Aedan n'était pas médicomage, il ne pouvait rien faire, a vrai dire il ne connaissait pas vraiment de sortilège pouvant aider la jeune demoiselle. Il aurait s'agit d'une créature qu'Aedan aurait été cent fois plus efficace.

«Allez me chercher Madame Pomfresh... Vite! », s'exclama claierment Aedan au premier Serdaigle qu'il vit apparaître devant lui.

Il souffla. Cette soirée cassait la routine, enfin un peu d'action. Mais là, c'était l'action qui aurait souhaité voir le moins du monde.
Il se redressa. Vit le message sur le mûr du couloir, écarquilla les yeux...

Hermione continuait de gravir le couloir dans l’obscurité pour trouver ce stupide passage secret et retourner dans la salle commune des rouges et or. Elle commençait à perdre patience et à être fatiguer. Elle pensait aux dernières phrases que James Potter venait de lui dire. Elle aurait peut être du se taire et ne pas prétendre qu’il voulait juste coucher avec elle, surtout que maintenant il pensait qu’elle se prête à le faire si elle entamait une relation stable.

Me jeter sur lui sauvagement ? Et puis quoi encore, il ne me connaissait pas, je ne suis pas ce genre de fille qui dit oui à tout des que c’est un jolie garçon qui le demande. Non si une personne devait sauter sur l’autre se serait forcement Potter sur ma personne. Rien que d’y penser j’ai un frisson dans le dos. Je me demande vraiment à quoi il pense en ce moment. Pensa-t-elle.

La gryffondor secoua la tête énergiquement pour ne plus penser à tout ceci. Ses pas se faisait silencieux, mais pas la chute qu’elle subit. Ses coudes étaient placé de par et d’autre afin qu’elle se relève un peu pour voir ce que c’était. La jeune fille était sur à cent pourcent qu’il n’y avait pas d’armure à cet endroit, puis la chose qu’elle venait de toucher semblait vivante parce qu’elle avait l’impression d’avoir touché quelques choses de chaud. Elle tenait à se relever pour se masser son postérieur qui avait pris un sacré coup de chute. Seulement c’était sans compter sur l’intervention de son camarade de classe, il venait de se coller à elle. Elle le savait car elle sentait son torse contre son dos et une de ses mains entourait sa taille. Hermione le vit utiliser sa baguette pour éclairer la source de la chute, elle fut surprise et inquiète de voir une élève de Serdaigle, surtout dans cet état. Elle mit instinctivement une main sur sa bouche pour étouffer un cri de surprise. Elle ne s’était même pas préoccupée des mots de James et de son bisou sur sa joue.

Cependant son deuxième cri ne pu être étouffé, elle avait été trop surprise et effrayé pour le cacher, elle avait bien cru que la jeune fille allait lui faire du mal. C’est alors que les lumières se sont éclairés, elle remonta le visage pour vraiment voir l’état de la serdaigle, c’est à ce moment là qu’elle vit l’inscription au mur.

C’est comme lors de ma deuxième année à Poudlard, Harry et Ron m’avait raconté qu’un message fait de sang avait été laissé sur un des murs du deuxième étage. C’était un présage de mort la dernière fois, la mort de Ginny, mais Harry et Ron on tous fait pour la récupérer. Mais ce message était beaucoup trop différent, il ne concernait en rien les enfants né-moldu. Réfléchit Hermione qu’est ce que ce message pourrait bien dire. Winnie Weasley, une ancêtre de Ron et Ginny ? Ce mage noir en question serait-il toujours vivant ? En tous cas, la menace était certaine, elle concernait tous les élèves appartenant à la maison de Rowena Serdaigle. Puis cette fille, c’est forcement un sort de magie noir et le sortilège est beaucoup trop puissant pour l’arrêter avec un finite. Souffla une voix dans l’esprit de Miss-je-sais-tout.

Maintenant tout allait très vite, un serdaigle venait de sortir et faisait par de son inquiétude. Le professeur Teagan venait aussi d’arriver. Hermione n’avait rien fait, ni bouger, ni prit la peine d’enlever la main crispé de Potter sur sa poitrine. Elle fut relevée par l’aide du rouge et or. Elle entendait James qui hurlait à son innocence, la née moldue ne fit rien. Elle se contentait de regarder. Mais elle prit tout de même la parole nerveusement.

- Madame Pomfresh ne pourra pas faire grand-chose si c’est un sort de magie noir très puissant qui l’a touché. Un peu comme un sortilège d’imperium sauf que ce n’est pas cela. C’est à sainte mangouste qu’il faut l’envoyer.

Le professeur Dumbledore était absent ce soir-là. C’est uniquement l’infirmière Pomfresh qui se présenta devant les enseignants et élèves paniqués. Elle prit les choses en main en s’accroupissant auprès de la victime. Elle l’examina rapidement d’un œil expert, elle lança quelques sortilèges de diagnostic et choisit d’emmener le corps sans esprit de l’enfant hors de la vue de tous et dans un coin beaucoup plus chaud qu’un couloir soumis aux courants d’air.

« Leviacorpus »

Le corps, comme inhabité, s’éleva lentement dans les airs.

« Vous pouvez retourner dans votre salle commune ! Il n’y a plus rien à voir. »

Pompom s’en alla avec le corps de la jeune Serdaigle dans son sillage. Dans l’heure, elle allait contacter Ste Mangouste et leur envoyer la jeune femme. Elle ne pouvait rien faire de plus pour elle.

Le professeur McGonagall s’avança :

« Sauf vous Mr Potter et Miss Granger. Vous allez me suivre dans mon bureau. »

Le couloir se vida lentement, il fallut la menace de quelques heures de colle pour qu’il n’y reste plus personne.

Le lendemain matin, le sablier de Gryffondor était délesté de 60 points.