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WIZARD | HIBOUX |
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| Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 28 Jan - 8:54 | |
| « Ne te pense pas si importante, je te rappelais juste de faire attention aux autres. Tu es préfète, après tout ? »
Se penser si importante ? Si elle avait pu, Crystal en aurait ris à gorge déployée. Pour qui se prenait-il ? Les répliques acerbes ne manquaient pas dans l'esprit de la jeune fille et elle envoyaient toutes mentalement droit sur son aîné. Une chance qu'il ne puisse pas les lire car le langage qu'y utilisait la jeune fille était... fleuri.
Crystal arqua un sourcil, montrant son effarement face à de telles accusations, totalement injustifiées. Il fallait la comprendre, le narcissisme c'était de famille et on ne lui avait pas demandé son avis en lui transmettant ce charmant trait de caractère. Pour elle, il était clair qu'elle valait bien mieux que tous les autres pauvres petits élèves de sa génération et des inférieures. S'en prendre à plus faible que soi était tellement facile...
Enfin, là n'était pas le propos. Gentiment, la demoiselle fit comprendre à son camarade qu'il était bien mal placé pour faire ce genre de réflexion.
~ C'est bien parce que je suis préfet que je reste ici à surveiller ce qui se passe. Ou du moins le faisais-je jusqu'à ce que tu viennes me cracher à la figure.
Le ton de la vipère n'avait rien de hargneux, contrairement à ses paroles plus qu'explicites. Seulement, sous-entendre qu'elle faisait mal son travail de préfet, elle ne pouvait pas le tolérer. Ce garçon aurait mieux fait de pas jouer sur ce terrain là, car la demoiselle n'était pas du genre à se laisser marcher dessus. Et ça, ce n'était pas du bluff.
~ Ecoute. Je sais bien que tu ne m'aimes pas et ça te regarde. Mais évite de me prendre de haut, d'accord ? Ce n'est pas parce que tu es plus vieux que moi que ça te donne le droit de me traiter comme ça.
Crystal soupira, laissant ses épaules retomber dans un soubresaut de découragement.
~ Tu ferais mieux de retourner surveiller les autres. Tu es bien placé pour savoir que beaucoup m'évitent alors ça vaudrait mieux que tu ailles t'assurer qu'eux vont bien, tu ne crois pas ?
« Par pitié, ne me prends pour un idiot en me faisant croire que je t'ai vexé. Et oui, j'ai fini. J'me demande même ce qui m'a pris de venir ici. »
La vipère serra les dents. Et c'était visible. Mais cette fois, elle ne répliqua pas. Que pouvait-elle bien dire de toute façon ? Au lieu de dire quoi que ce soit, elle planta son regard azuré dans celui de son confrère et se força à lui sourire légèrement. Oh rien de bien convainquant. Pour lui qui était si avisé et qui perçait si facilement le masque de miss parfaite que Crystal se forgeait, cela ne suffirait sûrement pas à le convaincre. La question était de savoir s'il était assez fin pour déceler la brillance anormale dans les yeux de la jeune fille ou bien s'il s'arrêterait à ses préjugés et à sa méfiance pour la croire encore en train de le manipuler.
Dans un cas comme dans l'autre, Crystal se détourna rapidement pour s'aplatir de nouveau le dos contre le mur et fixa son verre de jus de citrouille. L'envie de le jeter à la figure du jeune homme et de filer pour le laisser se débrouiller seul en tant que préfet des Serdaigle lui traversa l'esprit et un peu plus d'une seconde. Cependant elle n'en fit rien, se contentant de ruminer son mal être dans son coin. Comme toujours.
Son visage avait retrouvé sa froideur implacable au bout de quelques instants. Le problème dans les mensonges, c'est qu'on se laissait vite prendre au jeu soi-même. Le cerveau assimilait le faux au vrai et c'était terrible quand les émotions étaient en jeu. Feindre la tristesse, plus que n'importe quelle autre sentiment était radical pour plomber le moral de la jolie blonde. Elle ne comprenait pas pourquoi mais cela finissait toujours par la mettre dans tout ses états.
Et après la tristesse venait la rancoeur. La rancoeur amenait la colère et la colère la vengeance. C'était un cercle vicieux dans lequel s'était fourré Crystal. Une boucle sans fin qui semblait lui convenir pourtant car elle ne faisait rien pour s'en extirper.
La soirée défila et la jeune fille ne quitta un sens instant sa torpeur glacée. Elle ne broncha pas, ni ne s'émerveilla devant les gallions tombant du plafond, ni devant les slows auxquels elle ne participa évidemment pas et encore moins devant la salle qui se vidait peu à peu alors que la musique changeait régulièrement.
Murée dans son éternelle solitude, elle se contentait d'observer passivement ce qu'il se passait. Et il ne se passait rien d'assez important pour la tirer de sa léthargie. Des couples se disputaient, des amis soudaient un peu plus leur loyauté, les politiques se montraient et les aurors butinaient un peu partout pour garder tout le petit monde en sécurité.
Il n'y avait que cette histoire de franchise exacerbée qui avait mis un peu de piment dans la soirée. A force de surveiller les consommations de chacun, la jeune fille en déduisit qu'on avait mis une potion dans le jus de citrouille. Probablement du véritasérum aux vues des diverses réactions et elle se félicita de n'avoir touché à rien. [hrp: milles pardons pour mon retard. Je suis impardonnable T.T] |
| | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 29 Jan - 1:23 | |
| Un aveu à lui faire ? Est-ce que j’en avais un ? Au fond de moi je voulais hurler, lui crier tout ce que je cachais depuis plusieurs moi. Lui avouer tout ce que je savais, que j’avais découvert que Jason était bel et bien un mangemort. Ainsi je pourrais enfin être délivrée de ce poids. Mais une autre part de moi m’intimait de me taire. Sauver Jason était la seule chose que j’avais le droit de faire. Des larmes continuaient de couler doucement le long de mes joues pâles. Au loin, je pouvais voir Damon, et sa mauvaise humeur qu’il essayait de contrôler. Pardon Damon, je ne voulais pas te blesser, pardon. Il faisait des efforts, alors je m’en devais d’en faire aussi. Je protégerais Jason, coute que coute ! D’ailleurs le fait que je n’avais pas encore répondu était un signe que les effets de la potion étaient en train de s’estomper. Mais même ainsi, j’étais à bout de force.
D’ailleurs un homme s’approcha, pour conseiller à Julien David de m’emmener à l’infirmerie. Non non non, je voulais rester ici. Si je me retrouve seule avec le juge, je ne suis pas sur d’arriver à garder mon secret, il saura parfaitement me faire craquer. Mais c’est à croire que je n’avais pas mon mot à dire. Monsieur David m’aida à me relever, m’informant ainsi qu’il allait m’emmener à l’infirmerie. Je ne protestais pas. Que dire de toute façon ? Si je me défendais, j’allais paraitre comme encore plus suspecte. J’acquiesçais donc d’un signe de tête, me laissant guider hors de la grande salle. Grimpant les escaliers, j’écoutais le juge sans montrer une quelconque réaction physique, mais mon corps me trahit. En effet, David utilisa la carte de l’affection paternelle et je me crispais aussitôt.
J’avais toujours été très proche de mon père, mais depuis cette histoire où Jason fut accusé d’être un mangemort, ma relation avec papa c’était détérioré. Et ça nous faisait de la peine, autant qu’à lui qu’à moi. Je savais très bien qu’il ne voulait que me protéger, mais de toute façon, c’était trop tard. Maintenant que je m’étais laissé envahir par tous ces mensonges, je ne pouvais plus revenir en arrière. Même si j’avouais, j’irais certainement en prison aussi. Déjà pour les fausses dépositions, mais pour aussi pour avoir caché un mangemort.
C’est d’une voix faible et basse que je répondis.
« Oui … Je crois également à son jugement, mais c’est trop tard maintenant, je ne peux plus reculer. »
Normalement, je n’aurais pas répondu du tout, sans doute le véritaserum qui faisait encore un peu effet. Je regardais le juge avant de secouer la tête. Entrant dans l’infirmerie, je m’assis simplement sur un lit, baissant la tête, trouvant mes chaussures soudainement bien fascinante.
« J’étais toute petite, vraiment petite. Avec Papa, on allait voir vos matchs de Quidditch, tout le temps. On n’en loupait pas un seul. Vous étiez mon idole. Je n’ai pas vu votre dernier match, j’étais malade, et ma mère ne voulait pas qu’on y aille. Quelques jours plus tard, vous aviez démissionné. Petite, je croyais que c’était de ma faute, parce que je n’avais pas assisté à votre match, je n’étais pas là pour vous encourager »
J’éclatais doucement de rire, gardant la tête basse, les mèches de mes longs cheveux venaient cacher mon visage. Alors que je me perdais dans mes lointains souvenirs, je soupirais, avant de reprendre la parole.
« Jamais je n’aurais pensé qu’un jour, je pourrais vous rencontrer en personne, et encore moins dans de telles conditions. Pourquoi je dois subir tout ça ? Je n’ai jamais fait de mal à personne. Vous pouvez demander mes dossiers au professeur Mc Gonagall ou à Dumbledore, on n’a jamais rien eu à me reprocher durant ma scolarité ou même maintenant. Je ne suis pas une criminelle. Tout au long de ma vie, j’ai toujours tout fait pour être une personne vraie et honnête. Mes élèves peuvent en témoigner, je ne suis pas une personne mauvaise. »
Je relevais enfin la tête, pour regarder David dans les yeux, reprenant la parole.
« J’y ai cru. J’ai vraiment cru en l’innocence de Jason. Alors j’ai recherché cœur et âme des preuves qui puissent l’innocenter. Mais ce que j’ai trouvé ….. Personne ne sait pas ce que je sais. Si je parle, je me mettrais moi-même en danger. Si je parle, il y aura trop de conséquences et pas seulement pour Jason ou pour moi-même. Vous ne comprenez pas, je suis dans une impasse, j’ai poussé mes recherches trop loin. Je ne devrais pas savoir tout ça. Et j’ai peur. De Jason. Et des « autres ». Et de vous aussi …. Parce que si je dis ce que je sais, je vais quand même aller en prison pour complicité. Mais ce n’est pas juste, parce que ce n’est pas moi la méchante. »
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| | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 29 Jan - 9:38 | |
| Le bal tirait finalement sur sa fin. Les évènements qui avaient eu lieu un peu plus tôt avait grisé l’atmosphère et notre retour à la Grande salle s’était fait sans heurts. Toutefois, pour être tout à fait honnête, la suite avait été plutôt monotone. La fébrilité et l’adrénaline nous avait permis de nous en sortir avec brio. Cependant, la nostalgie avait rapidement gagné mon cœur, alors que je regardais les autres danseurs s’élancer sur la piste de danse. Même mon frère, que je pouvais reconnaître de loin avec ses cheveux roux, semblait s’amuser.
Moi, je ne me sentais pas à ma place à cette époque. Le moment de retrouver ma famille me tardait vraiment. Les bras de ma mère, les gentilles réprimandes de mon père, même les moqueries des jumeaux… Une chance que Ron était ici lui aussi, parce que je ne sais pas ce que je ferais… Ils me manquent tellement ! Puis, Harry me prit la main pour nous diriger vers l’extérieur de la salle, alors que j’aurais pensé qu’il voulait danser. Son visage affichait clairement un air heureux et je ne me pus m’empêcher de lui sourire. C’était difficile de le voir si radieux tandis que la peine abritait mon âme. Puis, je me secouai : il avait enfin la chance de connaître ses parents, sa famille, son oncle ! Et moi j’étais là, à être déprimée et prête à gâcher son bonheur ! Moi, qui n’avais jamais été éloignée de ma famille pendant bien longtemps, qui connaissait les festivités familiales ! Un grand frisson me parcourut, je devais absolument me ressaisir, je ne pouvais gâcher ces moments qui lui étaient si chers, puisque ceux-ci ne pourraient durer éternellement… Je savais, au fond de moi, que nous serions un jour probablement appelés à rejoindre notre époque et ce serait beaucoup trop vite pour Harry.
Ce dernier m’entraîna vers un banc tout près, tout en déposant sur mes épaules sa robe de sorcier. Je sentais qu’il voulait me dire quelque chose d’important, puisqu’il nous avait conduis hors de portée des oreilles indiscrètes. Ainsi, il voulait me parler seul à seul, comme je l’avais deviné. Devant son léger bégaiement, je lui souris pour l’encourager à continuer, l’emballement probablement. Ensuite, il me parla d’un Legilimens présent au bal. Je fronçai les sourcils, cherchant dans ma mémoire qui était présent dans la Grande salle et qui avait le pouvoir de maîtriser un tel sortilège. La legilimancie était quelque chose de très intrusif, la personne qui la maîtrisait avait le pouvoir de pénétrer dans l’esprit des gens pour connaître leurs pensées et émotions. Alors que toutes ses nouvelles se bousculaient dans ma tête, il me parla qu’il aimerait qu’on passe plus de temps ensemble les deux, seuls, mais mon cerveau n’assimila pas tout de suite cette information. Je lui fis un petit sourire pour lui signifier mon accord, puisqu’aucun mot n’arrivait à traverser ma gorge, tant elle était nouée. Avant même que je puis réagir, il se pencha pour m’embrasser. Le moment que j’attendais le plus de toute ma vie arrivait à l’instant où je m’en attendais le moins. Au moment où je sentis ses lèvres se poser sur les miennes, je sentis la panique s’envoler. Ce baiser, pour le temps qu’il dura, fut exquis. Les meilleures secondes de toute ma vie. Toute la peine que j’avais pu ressentir quelques minutes plus tôt s’était envolée pour laisser place à ce moment de pur bonheur. Tandis qu’il replaçait une de mes mèches folles, il me proposa de retourner au bal pour profiter des dernières danses.
« Oui, c’est une bonne idée… Il ne faudrait pas se faire prendre à flâner dans les couloirs, il doit y avoir une sécurité très renforcée à cause de tous les gens de haut niveau présents au bal et quelconque déplacement pourrait leur sembler suspect. » Je lui pris doucement la main tout en enroulant mes doigts autour des siens. Puis, comme si j’avais prédit un mauvais présage quelques secondes plus tôt, l’inévitable arriva. Une grande blonde nous interpella et nous intima de la suivre, tout cela sous la menace de sa baguette. Normalement, j’aurais pu facilement garder mon sang froid, mais les derniers événements m’avaient passablement épuisé et je faisais tout pour ne pas céder à la paniquer et la laisser transparaître sur mon visage. Cette blonde, je l’avais reconnue, il me semble qu’elle était la chef des Aurors ou quelque chose comme cela et qu’elle était candidate dans la course pour le poste de premier ministre. On ne pourrait donc pas la flouer facilement. Cette constatation ajouta à ma panique et je dus prendre de grandes respirations le plus discrètement possible pour essayer de me calmer. Bien sûr, fidèle à lui-même lorsqu’une situation relative à la sécurité arrivait, Rusard se trouvait dans les parages. Au fil des questions qu’elle posait, je pus comprendre qu’elle était en charge de la sécurité du château lors du déroulement du bal. Puis, Rusard, avant de se diriger vers les étages pour y mener une inspection, nous identifia comme un trio et présuma qu’on était monté au 7e étage. Ah ! merde, Ron ! J’espérais vraiment qu’il ne se pointe pas maintenant, en plus qu’il avait l’épée d’accrochée dans son dos. Un plan… Il nous fallait un plan !
Moi qui était si bonne habituellement pour édifier des stratégies, la panique qui m’envahissait ne me laissait pas la chance d’aligner deux pensées cohérentes de suite. Je laissai donc la lourde tâche de répondre aux questions calculatrices de la blonde à Harry. Il avait choisit sagement de ne pas mentionné Ron dans ses réponses, il fallait à tout prix éviter de le mélanger à la situation. Toutefois, lorsqu’il parla des lions de Gryffondor et des serpents de Serpentard, je dus m’y prendre à deux mains pour éviter d’éclater de rire. À la place, je lui plantai mon coude dans les côtes, ce n’était vraiment pas le moment pour s’attirer les foudres sur nous.
« Harry ne ment pas, nous avons été à notre salle commune, pour discuter de sujets délicats que nous ne souhaitions pas aborder en la présence de tant de gens. De plus, j’avais besoin de me remettre de mes émotions… » ajoutai-je, avec un petit sourire. Jouer la petite innocente éplorée n’était pas ma meilleure carte dans mon jeu, mais je devais tenter le tout pour le tout. Surtout, je ne devais pas mentionner Ron. « Nous sommes par la suite retournés au bal et avons dansé quelques minutes, lorsque j’ai ressentit le besoin de me reposer les pieds. Nous sommes donc sortis de la salle pour aller s’asseoir sur le banc que vous pouvez voir là-bas. Puisque je me sentais mieux, on a décidé d’y retourner pour voir la fin de la soirée. Est-ce que vous voulez le détail de nos conversations, avec ça ?! » La dernière remarque m’avait malheureusement échappé sans que je le veule. Je n’avais pas dit toute la vérité, mais je n’avais pas mentit non plus.
« Boire du veritaserum, madame ? Pourquoi pas ! Peut-être que de cette manière vous allez vous rendre compte que nous ne faisons que dire la pure vérité ! Toutefois, j’exige qu’on nous laisse la chance de nous expliquer auprès du directeur avant. » Ma conscience me criait de me taire et que les mots que je venais d’ajouter pourrait nous nuire gravement. Je sais que Dumbledore ne la laisserait probablement pas nous faire boire du veritaserum, car ça risquerait d’en dévoiler trop sur ce que nous sommes et d’où nous venons, mais que se passerait-il si elle décidait de passer outre l’autorité du directeur ?
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| | | Who are You ? Argus Rusard Concierge ♣ A un oeil sur vous ! ▌Age : 46 ▌Parchemins : 133 ▌Points de Rp : 37 ▌Initiation magique : 16/08/2011 | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 29 Jan - 10:01 | |
| Accompagné de Wilkinson, Argus s’approcha du corps et tâta le pouls. Malheureusement aucun doute possible. Le vieil homme était mort. Sous la faible lumière, le concierge vit que les yeux de la victime étaient ouverts, son expression figée en stupeur, comme si la mort l’avait prise par surprise. Plus inquiétant encore, les vêtements avaient des morceaux déchirés et le corps meurtri. On l’avait interrogé, il n’y avait aucun doute pour un homme tel que Rusard, qui connaissait ce genre de méthodes. Il n’y avait pas trace de baguette au sol, le vieux sorcier n’avait pu se défendre. Ce qui signifie que n’importe qui s’y connaissant un minimum en sorts offensifs aurait pu le torturer pour le faire parler. Même Argus avec son fouet pourrait être suspect… ou un élève. Rusard chercha autre chose, cette fois en l’air. Y avait-il la marque du mordsmordre, la signature des mangemorts ? Wilkinson dut penser à la même chose car il alluma sa baguette d’un lumos Maxima. Le bureau était sens dessus dessous, toutes les affaires du directeur de serdaigle ont été fouillées. L’agresseur a-t-il obtenu ce qu’il voulait après avoir tué sa victime ? N’a-t-il pas réussi à le faire parler ? La mort a-t-elle emporté un grand secret ? L’expression du visage de cet homme torturé était troublante : ne s’attendait-il pas à ce que son bourreau en finisse avec lui ? Ou avait-il aperçu un visage inattendu ? Un de ses élèves actuels, alors qu’il s’attendait à un adulte, peut-être ? Pour l’instant, autant de questions sans réponses. Wilkinson eut un petit cri de surprise. Sur le mur, un texte était écrit, d’une fine écriture féminine, exactement comme celle du premier message : - Citation :
Au temps jadis, il y a de cela mille ans, le mage noir Theodebald et le grand sorcier Godric Gryffondor se livrèrent bataille dans le Somerset. Le Fondateur avait pourchassé longtemps le terrible français qui cherchait une relique importante dans le comté.
L’affrontement fut terrible, les collines alentour furent rasées par le choc des différents sorts, et encore aujourd’hui, de grandes étendues plates témoignent de la violence des combats. Malgré son grand courage, le fondateur Rouge ne put mettre à bas son adversaire qui réussit à s’enfuir en glapissant, après avoir appelé à son service une armée de golems. Le rusé lâche s’enfuit et reprit sa quête, cherchant le livre de connaissances que détenait Rowena Serdaigle.
Ce qu’il ignorait encore, c’est que la grande sorcière bleue et bronze ainsi que son précieux livre étaient farouchement gardés par le plus rusé des Quatre. Salazard et Theodebald se sont rencontrés dans un lieu neutre, tous les deux défiants et malins, se jaugeant, se tournant autour. Le mage noir échoua, malgré sa malice, à entraîner Salazar de son côté. Au cours de leur longue discussion, le vert Rusé prit l’ascendant sur le français et introduit une idée qui deviendra l’obsession du mage noir. Et si le sort qui guérissait et rallongeait la vie n’était pas due à un livre mais à autre chose, dont Merlin était le dépositaire ? Serpentard espérait le détourner de Serdaigle, mais le renard français comprit autre chose : et si Serdaigle était à son tour la dépositaire de Merlin ?
Godric Gryffondor était brave et sage. Il savait qu’il devait affronter une nouvelle fois Theodebald. Pour contrer ces créatures démoniaques, il eut l’idée d’ajouter un élément auquel le mage noir ne s’attendrait pas : une épée magique. Pour cela, il s’adressa aux gobelins. Quant au mage noir, il continua à chercher la grande sorcière bleue-et-bronze, mais de façon plus prudente, pareil à son animal totem : le renard roux. 2ème chapitre de la légende du grimoire de Merlin. Ce texte… il était impossible que ce soit Blackbird qui l’ait écrit. Le bourreau s’amusait-elle donc à écrire un roman à chaque agression ? Quoi qu’il en soit, il fallait immédiatement condamner les lieux et prévenir Lyanna Wildwind. L’auror ferma la porte avec un sort sûr et resta pour garder l’entrée. Rusard, lui, descendit quatre à quatre les marches des escaliers, courant comme il ne l’avait jamais fait jusqu’ici. Même mister Hyde peinait à le suivre. Il arriva vers la chef de la sécurité juste au moment où elle interrogeait les suspects en les menaçant de leur faire boire du veritaserum. Essoufflé, il eut le temps de lui glisser : « Madame… je peux… vous parler… s’il vous plaît… c’est important! » lui demanda-t-il avec un visage à la fois rouge et affolé. Les deux agresseurs gryffondors avaient dû déjà deviner qu’Argus avait découvert leur odieux meurtre mais en bons comédiens, ils n’avaient pas du tout l’air d’être au courant de ce qu’il se passait. Pourtant, nul doute dans l’esprit du concierge que le garçon avait torturé pendant que la fille écrivait l’étrange texte au tableau. Il prit Lyanna à part, reprit son souffle et commença à lui révéler l’affreuse vérité. « Monsieur Septimus… Blackbird a été assassiné….Wilkinson est resté… pour surveiller le lieu du crime. Madame, ces deux-là sont… peut-être bien des meurtriers… Et ce n’est pas tout… ils ont écrit un message au mur. »Rusard avait un autre devoir à faire : prévenir le directeur. « Madame, je dois… prévenir Dumbledore. Il faut qu’il agisse… lui aussi. »Argus attendait l’autorisation de rompre les rangs pour accomplir son devoir de concierge. |
| | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 29 Jan - 11:35 | |
| Vous savez, depuis notre arrivé à cette époque, je me suis souvent dit que nous étions dans les ennuis jusqu’au cou et bien, maintenant, je regrette avoir pensée ne pas être encore plus dans le pétrin qu’en ce moment. Certes, nous avions rien fait de mal, mais comment pouvions nous expliquer que nous avions récupéré l’épée de Gryffondor pour faire quelque chose de terriblement stupide et courageux? Cette blonde ne nous croirait certainement pas. Près d’Harry et Ginny, j’ai levé ma baguette, résolut à délivrer mon meilleur ami et ma sœur de cette gênante situation, mais je n’avais certainement pas prévu la suite. Rusard paraissait paniqué. Éloignant la questionneuse de nous, j’ai laissé mes copains sur place et j’ai suivit le concierge. Nous étions déjà dans les ennuis jusqu’au cou, ce n’était pas espionné leur conversation qui allait aggraver notre cas. J’ai dût me faire violence pour ne pas laisser échapper un cri de panique et un juron furieux. Mais pourquoi ce crétin accusait Ginny et Harry de meurtre? S’il y avait bien deux personnes au dessus de tout soupçon, c’était bien eux ! Nous combattions un espèce de sociopathe sanguinaire depuis nos 11 ans, ce n’était pas pour en devenir à notre tour! Qu’est-ce que je pouvais faire, par Merlin? La panique m’empêchait de réfléchir comme il le fallait.
« Tu dois sortir d’en dessous de cette cape et expliquer la vérité au lieu de laisser Harry et Ginny se faire injustement accusé! » me dicta une petite voix dans mon esprit.
« Non! Des plans pour qu’ils vous arrêtent et vous mettent à la merci de Voldemort! Tout le monde sait que le ministère est engloutit sous les espions mangemorts! En plus, qui sait s’ils te croiront? » Susurra malicieusement ma conscience.
Je ne pouvais pas rien faire! Je ne pouvais pas rester les bras croiser. Je ne pouvais pas laisser Harry et Ginny dans ces ennuis...surtout eux qui ont tant souffert jusqu’à maintenant. Ginny à cause de Jedusor et Harry par la faute de Voldemort. Un sentiment de plénitude envahit mon âme alors que je retournais derrière mes amis. J’allais agir stupidement, mais c’était pour les préserver, pour les préserver de d’autre souffrance. Dumbledore allait m’aider de toute façon.
J’ai doucement touché leur épaule dans un geste tout en fermant mes yeux. Je savais qu’en ce moment, mes amis devaient être surpris de ma douceur, mais j’avais décidé de changer nos plans. Me concentrant sur ma volonté de les aider, la puissance de mon animagus, mon amour pour eux et sur ma magie, j’ai pointé ma baguette sur Harry et ensuite sur Ginny tout en murmurant doucement un :
-Impero. Vous allez faire comme si je vous avais fait promettre de ne pas révéler mes actes, mais que je suis le responsable UNIQUE de tout ce qui c’est passé. Vous allez être furieux contre moi.
J’avais dit ces phrases d’une voix douce pour que seuls eux puisse l’entendre. Vu la confiance qu’Harry et Ginny avaient en moi, je savais qu’ils ne combattraient pas le sort que je leur avais lancé.
-Je suis désolé les amis, Soufflais-je à nouveau avant de m’éloigner d’eux.
Je me suis caché à l’ombre de la statue de sanglier, j’ai retiré la cape d’Harry et je l’ai caché sous une dalle. Je me suis ébouriffé les cheveux, défait ma chemise légèrement et je suis sortit, baguette sortit, le regard enragé. J’ai basculé Rusard et Lyanna et je leur ais craché:
-Vous ne pouvez pas faire autre chose que resté planté dans le milieu du couloir! Je suis pressé, j’ai un travail à terminé avant que ces deux idiots réessaient de m’arrêter!
J’ai jeté un regard faussement courroucé à mes deux inséparables compagnons tout en sachant que d’ici quelques secondes, ils allaient m’accuser d’événements dont ils ne connaissaient pas l’ampleur. Décidant de faire le tout pour le tout, j’ai rajouter en soupirant:
-Ce crétin aurait pu choisir autre chose que le septième étage pour mourir!
J’ai fait tournoyé ma baguette entre mes doigts tout en dégageant des mèches de cheveux rebelles qui me tombaient devant les yeux et j’ai fait mine de continuer mon chemin. Je savais que pour la suite, j’étais fichu, mais je faisais ça pour protéger mon frère de coeur et ma soeur. Je ferais tout pour eux.
Même m’accuser d’un meurtre que je n’avais pas commis.
C’était ça, l’esprit de famille. |
| | | Je suis tout le monde et personne ▌Age : 104 ▌Parchemins : 24 ▌Points de Rp : 29 ▌Initiation magique : 10/09/2011 | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mer 30 Jan - 2:22 | |
| Lyanna Wildwind Voilà que la jeune fille rousse parlait enfin. Et ses paroles semblaient emprunt de sincérité. Seulement on lui cachait encore quelque chose mais elle ne savait quoi... L'apparente volonté de bien vouloir se soumettre au Véritaserum était-il une façon de faire croire qu'elle était innocente ou voulait-elle juste prouver son innocence? Toujours est-il qu'il ne voulait pas avouer qui était la troisième personne avec eux. Pourtant, ce serait plus simple... Elle parla d'une voix douce mais ferme aux deux jeunes adolescents.
"Jeune fille, en aucun cas je ne vais vous torturer. Je veux seulement la vérité. Et encore une fois, vous me dissimulez qui était votre troisième camarade. Pas une fois vous n'avez nié être avec quelqu'un d'autre. Par peur que je sache que vous mentiez? Nous allons effectivement aller voir le Directeur, car vous êtes sous sa responsabilité et il vous connait davantage que moi. Je ne condamne personne, ici. Vous aurez tous les deux, ainsi que votre camarade, droit à une défense. Pour l'instant, il n'y a pas de raison de..."
Lyanna s'interrompit. Le concierge venait de revenir, seul, rouge de l'effort d'avoir probablement couru, essoufflé, assez retourné. Il demanda à lui parler en privé, ce qu'elle consentit volontiers après avoir adressez un "Restez là!" aux deux Gryffondors. Lyanna était inquiète. Qu'avait-il découvert pour que son Auror ne l'accompagne pas et qu'il soit mis dans tous ces états?
Lyanna blêmit aux paroles de Rusard. B...Blackbird! Mort? Alors qu'elle assurait la sécurité du château? Lyanna aurait pu s'évanouir au son de sa carrière qui se brisait en mille morceaux. Mais elle était Auror, femme forte, elle resterait debout, digne. Elle avait fait tout ce qui avait été en son pouvoir pour éviter le moindre incident. Cependant, là, presque sous ses yeux, on avait assassiné un professeur. Augustus attirerait la sympathie alors que tout était de sa faute. Lui et sa maudite idée de bal. Lyanna faillit chanceler mais elle fit appel à ses dernière forces pour rester debout. Elle resta cependant lucide, n'allant pas jusqu'à perdre son intégrité pour gagner le poste dont elle rêvait. Certes, attraper les coupables immédiatement lui assurerait de ne pas perdre sa place dans la course, mais elle était juste. Et honnête. Elle secoua la tête quand le concierge évoqua la culpabilité des deux adolescents.
"Non! Je ne les crois pas capable d'un tel crime. Ils ont fait quelque chose assurément mais je suis persuadé que Septimus Blackbird aurait pu se défendre sans le moindre souci contre deux adolescents. C'est l’œuvre d'une puissante magie. Il... il faut que j'aille inspecter les lieux avec plusieurs de mes Aurors..."
Quand il évoqua le nom de Dumbledore, Lyanna Wildwind acquiesça.
"Oui, il doit être prévenu immédiatement. Prévenez ensuite Blackbird, à l'écart de tous. Surtout des journalistes! Il ne faut pas que l'affaire s'ébruite immédiatement. Il faut que lumière soit faite. Je..."
Lyanna fut interrompue par un rouquin, qui clamait sa culpabilité en plein couloir. Elle fronça immédiatement les sourcils et pointa sa baguette sur lui.
"Incarcerem!"
Aussitôt des cordelettes solides s'enroulèrent autour du jeune adolescent. Elle le fit pivoter et léviter jusqu'à elle et parla d'une voix autoritaire qui ne souffrait d'aucune interruption.
"Je ne sais pas qui tu es, mais tu n'es certainement pas le coupable de ce crime. Aucun Mangemort aussi fou soit-il ne se trahirait ainsi en fanfaronnant. Tu caches quelque chose ou essaye de protéger quelqu'un. Ou tu es sous l'influence de l'Imperium. Mr Rusard, emmenons ces deux étudiants et celui-ci chez Mr Dumbledore. Ils ne sont assurément pas coupables. Mais ils savent peut-être d'autres choses. Ils savent peut-être qui est le coupable. Il faut qu'on les interroge. Et... s'ils résistent... Nous les soumettrons au Veritaserum. Prenez leurs baguettes à tous trois. Qu'ils n'essaient pas de nous échapper."
Lyanna continua de faire léviter le garçon devant elle, ligoté. Elle aurait voulu aller inspecter la pièce où se trouvait le corps de Septimus mais le concierge aurait besoin de son aide pour emmener trois sorciers. C'était un Cracmol, admirable par son travail, mais malheureusement, fragile face à la magie. Elle donna l'ordre à un autre Auror qu'elle croisa en route, de rassembler quelques unes des personnes de son service, dont Maugrey pour trouver des indices. Elle apparaissait froide et sans émotion à l'extérieur alors qu'elle pleurait en silence la mort de son cher ami. Augustus et elle, c'était du passé, mais elle avait toujours éprouvé admiration et affection pour son cousin, Septimus. |
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▌Age : 36 ▌Parchemins : 569 ▌Points de Rp : 135 ▌Initiation magique : 01/04/2011 | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mer 30 Jan - 3:17 | |
| Un grand évènement s’est passé durant ce bal, au nez et à la barbe de tout le monde ! Argus Rusard ainsi qu’un auror ont découvert le corps de Septimus Blackbird, directeur de la maison Serdaigle, décédé dans son bureau. Lyanna Wildwind commençait à interroger Harry et Ginny, ignorant ce qu’il s’était passé. Bien entendu, les deux Gryffondors avaient nié avoir fait quoi que ce soit de mal. Lorsque le concierge revint et annonça le meurtre au chef des aurors, tout changea. Ron Wealsey jeta un imperium à sa sœur et à son meilleur ami pour qu’ils l’accusent et qu’ils soient innocentés, puis il courut en s’accusant du meurtre. Il fut immédiatement arrêté par Wildwind qui décida de les mener tous les trois au directeur, avec l’aide de Rusard.
Extérieure à ces graves évènements, Crystal finissait par devenir un peu triste d’être mise à l’écart, même si elle refusait de le reconnaître. Hermione avait entendu la remarque de Regulus sur les elfes de maison et reconnaissait penser la même chose. A l’infirmerie, Blanche se confia sans se confier au juge David, reconnaissant qu’elle savait son mari coupable mais qu’elle ne témoignerait pas, par peur.
Le bal se terminait, les invités allaient partir sans savoir le drame qui s’était déroulé pendant qu’ils dansaient. La réalité sera difficile à entendre le lendemain. Pour d’autres, la fête était finie depuis longtemps.
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| | | Who are You ? Julien David Ministère de la Magie ♣ Je veille sur la communauté sorcière ▌Age : 46 ▌Parchemins : 94 ▌Points de Rp : 35 ▌Initiation magique : 21/12/2012 | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mer 30 Jan - 4:53 | |
| La jeune adulte sortit de son silence pour affirmer qu’elle ne pouvait plus reculer. Le juge connaissait ce genre de situation, il préféra la laisser tranquille jusqu’à l’infirmerie. Il la mena sur un lit où elle s’assit. Pour rester à côté d’elle sans que la situation ne devienne trop intime, il prit une chaise et s’installa presque en face d’elle, mais légèrement penché vers la droite de la fille, pour ne pas qu’elle se croie dans un interrogatoire. Rien de formel, d’officiel. Simplement une jeune fille assise sur un lit, qui parlait à un ami de son père. Baissant la tête, Blanche raconta ses souvenirs de petite fille. David ignorait qu’elle était une de ses fans lorsqu’il était joueur. Il avait pris sa retraite professionnelle il y avait quinze ans de cela. Une autre vie. La jeune et jolie Blanche devait être très jeune, à peine six-sept ans. Cette révélation lui donna un sérieux coup de vieux. Le temps passait si vite ! Un sorcier pouvait vivre jusqu’à cent trente ans, d’aucuns diraient qu’il n’en est qu’au tiers de sa vie, mais cela ne le rajeunissait pas pour autant lorsqu’il se comparait à la jeune fille. Déjà mariée, et déjà avec tant de soucis que cela la dépassait. L’ancienne star qu’il était fut touchée par le récit de la petite fille. Combien de temps avait-elle cru qu’elle était responsable de la démission de son idole ? Elle éclata de rire, la tête basse, comme si ses rires étaient des pleurs. Julien baissa lui aussi instinctivement la tête. « Vos encouragements ont dû beaucoup m’aider au cours de mes matchs, mais vous n’étiez pas responsable. J’ai… » Il s’interrompit pour laisser passer la boule dans sa gorge. La douleur restait vivace. « En fait, j’ai perdu ma fille. C’est à cause de cela que j’ai renoncé à ma carrière. J’étais effondré. Et je ne m’en suis jamais remis. » Il était rare que l’impénétrable juge laisse filtrer une telle émotion. Mais comment demander des confidences à quelqu’un si on n’en faisait pas aussi un peu ? Blanche soupira et reprit la parole. Elle évoquait son côté irréprochable à l’école, pour appuyer qu’elle n’était pas une personne mauvaise. Cette fois, ce fut Julien David qui éclata de rire. « Rassurez-vous, je ne vais pas demander tout votre dossier scolaire. Mais à la condition que vous ne demandiez pas le mien, car j’ai peur de ne pas vous avoir ressemblé du tout dans de domaine, j’étais vraiment ce qu’on peut appeler maintenant un jeune con. » Il se redressa sur sa chaise en disant cela, avec le sourire, pour dédramatiser ce qui se passait. L’épouse Wayne avait peur de la prison. Il redevint sérieux et se pencha vers elle, se décidant à lui prendre les mains pour la rassurer. « Personne n’a jamais prétendu que vous étiez une mauvaise personne. » La jeune fille se mit à regarder son ancienne idole dans les yeux. Elle semblait perdue, limite désespérée, mais sûre de ce qu’elle disait. Elle avait peur des mangemorts, de son mari, des conséquences de ses aveux si elle se mettait à parler. Implicitement, elle reconnaissait la culpabilité de son mari. C’était une faille, une aspérité dans laquelle Julien David allait pouvoir s’engouffrer. « Blanche… » commença-t-il d’un ton sérieux mais compatissant. Ce fut la première fois qu’il l’appelait par son prénom, mais leur proximité ainsi que les confidences qu’elle lui avait faite, lui en donnait, en quelque sorte, le droit. Tant pis si un témoin entrait et voyait ces deux personnes, mains dans la main, en face l’un de l’autre, l’heure n’était plus au recul mais au moment de la convaincre. « Vous n’êtes pas dans une impasse. Vous le serez si vous ne dites rien, car non seulement Jason Wayne continuera à faire des victimes, mais en plus il s’en prendra à vous. Vos propres recherches vous ont montré ce dont il était capable. Vous serez en danger si vous parlez, je ne vous le cache pas, mais au moins vous bénéficierez de la protection des aurors. Nous savons protéger nos témoins. Jusqu’ici aucun n’a été inquiété. Si vous témoignez, je peux vous jurer, comme président du magenmagot, que non seulement vous n’irez pas en prison, mais que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que votre vie soit sauvée. Vous pourrez même continuer votre profession sans crainte. Par contre, si vous vous taisez, Jason pensera que vous êtes dangereuse pour lui, et il voudra sûrement vous éliminer. Et même si vous pensez qu’il ne le fera jamais, ses amis y penseront pour lui. Voilà comment je vois les choses : ne témoignez pas, votre vie est en grand danger, le silence vous pèsera et si Jason est arrêté avant vos aveux, vous irez en prison pour complicité. Avant cela, tous les jours, vous regarderez les journaux en regardant les disparitions ainsi que les meurtres, en vous disant : en parlant, j’aurais pu l’éviter. Témoignez, et vous serez protégée, des vies seront sauvées grâce à vous, vous serez libres et avec la conscience tranquille. » La vérité était difficile à entendre mais David était persuadé que cela allait l’aider à faire le bon choix. Il lui remit affectueusement une mèche de cheveux, pour dégager ses yeux. « Venez avec moi. Je vous mets dès ce soir sous protection, on vous mènera dans mon bureau du magenmagot dès demain, et nous pourrons parler de votre encadrement. Vous serez en sécurité. » il finit, avec un sourire, lui rappelant ses grands moments de joueur : « Vous savez mieux que personne que lorsque je décide de protéger un but avec ma batte, aucun adversaire ne passe. » Il était en effet temps de retourner à la Grande Salle et de s’adjoindre quelques aurors pour tenir la promesse de David. Temps aussi pour Blanche et Julien de dormir un peu. Il se faisait tard.
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▌Age : 36 ▌Parchemins : 569 ▌Points de Rp : 135 ▌Initiation magique : 01/04/2011 | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 5 Fév - 8:43 | |
| Les mesures de sécurité se sont refermées sur Poudlard. Les trois futuristes ont été emmenés au bureau du directeur, qui a été mis au courant du drame. Les aurors se sont agglomérés dans la Grande Salle et au septième étage. Les invités ont été priés de passer par le cordon de sécurité, qui doit les fouiller, et de sortir dans le calme. Les aurors ont beau avoir essayé d’être discret, tout le monde avait compris qu’un drame venait de se dérouler, et que les sorciers présents étaient en danger. Un meurtrier parmi eux ? Sinon, qu’est-ce qui justifiaient les « priori incantatum » que les aurors faisaient passer à chaque baguette ? Les invités devaient se mettre en file indienne, les aurors vérifiaient que personne ne sortait sa baguette pour modifier ses derniers sortilèges. Le seul à l’avoir fait, un serpentard de Cinquième Année, fut immédiatement repéré et arrêté. Cela a refroidi les envies des autres qui avaient des sorts à cacher. La file avançait lentement, les invités sortaient au compte-gouttes. Chacun avait sa version de ce qui se passait, mais les rumeurs les plus sûres parlaient d’une nouvelle agression, cette fois mortelle. Mais qui avait bien pu mourir alors que presque tout Poudlard était au bal ? Augustus Blackbird semblait bouleversé et il a été l’un des premiers autorisés à partir. Etait-ce un membre de sa famille qui a été attaqué, pour le punir d’avoir organisé ce bal ? Les rumeurs devenaient persistantes sur le sort de son cousin, directeur de serdaigle, et que l’on n’avait pas vu au bal, contrairement à beaucoup de professeurs… Les invités ont une semaine pour réagir en postant leur dernière réponse, puis le sujet sera verrouillé. Merci à tous pour votre très nombreuse et très active participation ! |
| | | Who are You ? Maewan Bretian
Élève ♣ Préfet Poufsouffle - 7ème année ▌Age : 33 ▌Parchemins : 436 ▌Points de Rp : 164 ▌Initiation magique : 25/12/2012 | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 5 Fév - 9:49 | |
| J'étais encore dans la salle de bal, me laissant tenter par l'un des petits-fours survivants, j'avais faim. Seulement alors que je venais d'engloutir une bouchée l'ambiance changea radicalement. Les Aurors chargés de la sécurité de l'école venaient de nous demander de nous mettre en file indienne pour sortir, en plus ils vérifiaient nos baguettes à tour de rôle afin de voir quel était le dernier sort que nous avions utilisé.
Ce détail me taraudait d'ailleurs. La raison pour laquelle ils faisaient cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose, il s'était passé quelques choses dans le château une attaque avec soit un blessé grave, soit un mort. Un de plus dans la série noire de cette année. Il serait franchement temps de mettre au clair cette affaire, c'était inquiétant, effrayant même.
Me joignant à la file des élèves, je me dirigeais donc vers la sortie de la salle et arrivé au niveau du sorcier contrôleur, lui présentait ma baguette. Mon dernier sort était celui qui avait défait le sortilège de mutisme que je m'étais jeté moi-même en début de soirée. Heureusement que je n'avais rien à me reprocher, je me voyais mal être arrêter comme cet idiot de Serpentard quelques minutes avant moi.
« Tenez m'sieur. Excusez-moi, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il y a encore eu une attaque ? Qui est blessé ? »
Bon je l'avoue je stressais car je craignais que Abi, qui était passé devant moi en semblant furier, ne soit déjà partit sans que je le vois, je m'en voudrais que le dernier avis qu'il ait eu de moi soit celui d'un ami aux idées stupides. Qu'il se soit faussement embrouillé avec Cassie. Non se serait horrible. Terrible. Inhumain. Enfin en même temps pour tuer une personne il faut déjà ne pas être humain.
Une fois la vérification faites, je me mettais un peu à l'écart attendant de voir si des têtes connues sortaient de la salle pour faire le trajet retour avec moi. Cette soirée risquait de rester longtemps dans ma mémoire, déjà parce que j'avais faillit faire mon coming-out devant toute l'école sans raison apparente, ensuite parce que j'avais fait la danse des canards dans la grande salle, mais surtout parce que de l'argent était tombé du plafond. Mon rêve de gosse !
Un à un les élèves passaient et j'attendais donc sagement dans mon coin, si certains se hâtais de repartir dans leur dortoir, je n'étais pas de ceux là. |
| | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Jeu 7 Fév - 22:15 | |
| Je n'aurai jamais qu'un professeur puisse être si proche d'une élève? Quelques hypothèses naissaient de mon esprit, Meena était peut-être une parente éloignée des Belacqua, mais à vrai dire il s'agissait du professeur Belacqua. Qu-y avait-il de surprenant en cette situation? Chaque jour Pandora Belacqua s'efforçait de surprendre son entourage autant que faire se pouvait. Il s'agissait d'une sorte de mission personnelle assez étrange ou d'une logique toute aussi bizarre. Quoiqu'il en soit je souriais en voyant ma cavalière et mon professeur discuter et enfin j'étais apaisé. Même si je n’entendai rien de leur discours, je pressentais les tensions se lisser, pour au final, ne plus exister.
Moi de mon coté, je ne savais plus vraiment ou me mettre. Prendre un verre? Engager une conversation désespérée d'urgence avec un Maraudeur? Ou rester la, tel une plante verte, attendant le verdict de ma sentence. Oui je me sentais coupable pour ce qui c'était passé, même si à vrai dire je n'en connaissais point la raison. Soit je minimisais celle-ci, soit j'étais totalement aveugle, intérieurement j'optai pour la seconde. Mais c'était sans compter ma conscience, me torturant le crane pour découvrir la vérité.
Non décidément je n'excellai point a ce jeu et le procesus me faisait plus du mal à mon moral qu'autre chose. De plus que je pouvais apparaitre idiot avec mon jus de citrouille sans le porter à mes lèvres.
Pourquoi avais-je pris du jus de citrouille? Tout en sachant que je ne pouvais me permettre de le boire évidemment. La fatalité jouait contre moi ce soir...
Mais le professeur dissipa bien vite ce nuage et je vis inespéré retourner à mes cotés, ma cavalière. Elle semblait apaisé mais encore fragile et moi et mes airs de loup battu je ne paraissais guère mieux. Désormais, j'avais l'impression que chaque geste, chaque mot, pourrait de nouveau déclencher la tristesse de Meena. Avoir l'impression de marcher sur des œufs, ce n'était pas très confortable, même si j'étais en mon fort intérieur, heureux que Meena aille mieux.
D'un hochement de tête je remerciai vivement le professeur Belacqua. Puis dans l'expectative, j'attendais avec appréhension la réaction de Meena une fois en tête à tête. Celle-ci ne tarda guère à se faire entendre et quel soulagement. Nous étions repartis sur de bons rails et tout les nuages qui obscurcissement mon cœur furent dissipés.
"Moi aussi... Meena, j'aurai aimé que tout se passe bien, je crois toujours ne pas être vraiment doué pour ce genre d'événement."
Sans doute encore pensait-elle aux derniers événements et ce fut quand elle proposa la promenade dans le parc que je répondit instinctivement.
"Oui bien sur. Oh euh le parc... vraiment sortir de nuit... ça ne me plait pas trop en général, excuse moi."
J'aurai bien tout accepté et puis mieux la connaitre, c'est ce que je demandais. Mais de nuit, même si la lune n'était pas complète ce soir la, je n'avais pas besoin de rajouter cela en plus sur mes épaules. J'aurai voulu un désolé de plus mais une pluie de gallion apparut.
Le bouquet final approchant et Meena ne portant point ombrage à mon refus décida de me donner le choix quand à l’issue de cette soirée, évidemment je choisis la piste de danse. Enfin soulagé et en moyenne confiance avec moi même je lui saisi délicatement le poignée pour l'emmener au coeur du bal.
J'aurai voulu dire un mot qui sonnait bien, qui était adéquat vue les circonstances. Mais rien, je ne put rien dire à part me concentrer sur les gestes que je me devaient de faire attention. Surtout, je ne voulais point paraitre rustre.
Mais tout le bal fut bien vite terminé au moment ou l'agitation gagna la salle, on annonçait la fin brutalement, après les clameurs, le silence se fit. Si seulement il s'agissait d'Augustus Blackbird quémandant le silence pour lever son verre, mais non il s'agissait bien d'auror et leur visages semblaient graves. Quelque chose avait certainement dut se produire... Parcourant la salle, point de Dumbledore en vue, j’espérai en moi même que rien ne lui soit arrivé. Alors que les mesures de sécurité étaient exposés, je lâchai le bras de Meena car une idée me vient à l'idée.
"Meena merci encore pour la dernière, je dois filer, j'ai absolument quelque chose à faire avant de suivre les instructions. Si on ne se revoit pas dans la soirée, je passe la plupart de mon temps a la bibliothèque comme toi, n'hésite pas à venir me voir."
Puis fugacement et sans doute maladroitement je lui fit un baise main avant de m'éclipser. Oh je n'alla guère loin, c'était juste la curiosité qui me gagnait. Qui pouvait créer un tel chaos d'auror? Peut-être que j'en saurai un peu plus avec une carte des maraudeurs pensais-je? Heureusement que j'en avais la garde ce soir la.
Discrètement et en se préservant de tout regard indésirable je jeta un bref coup d'oeil sur notre si belle carte des Maraudeurs. Aux étages supérieurs, des noms d'Aurors inconnus sans doute se propagaient dans le chateau à grande vitesse. Que de noms inconnus, voila qui était bien ma peine, cela semblait une vaine tentative pour un étudiant, mais un groupe retint mon attention. Mené par Wilwind, voila bien une personnalité que je connaissais et quatres autres personnes, Rusard ce fut sans commentaire, Ginevra Weasley et Ronald Weasley, inconnus au bataillon. Mais le troisième... Harry Potter?
"Harry... Potter?"
James ne m'avait pas dit qu'il avait un auror dans la famille? Mais tout se pressait autour de moi et vivement la carte fut rangée, tranquillement je me mis en file, attendant mon tour de présentation des baguettes. Mais ce nom, Harry Potter, je ne pouvais décemment pas l'oublier. Je ne l'oublierai certainement pas. |
| | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Sam 9 Fév - 7:47 | |
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Grand bal de NoëlJe discutais encore avec Regulus Black, ou plutôt je parlais des elfes de maison et il écoutait plus précisément. Je crois limite qu’il fait comme si je n’étais pas là puisqu’il ne me répond pas du tout. C’est vexant, véritablement vexant, la soirée est vraiment chaotique. J’aurais dû rester cachée sous mes draps et lire un bon vieux livre. Alors que je terminais une tirade, je fis un tour de la grande salle avec mon regard et je vis l’homme que j’aime partir rapidement de la salle de réception d’un soir. Il n’était pas venu me parler, moi qui aurais pensé que… visiblement mon cerveau et mon cœur en même temps ça ne donne pas un bon mélange. Hermione – Tu m’excuseras Black, c’est bien cela non ? Bref, je vais retourner à mon ancienne occupation.
Bien sûr, je n’ai pas omis de rajouter d’un murmure « que ce ne serait pas pire que la soirée qui venait de se dérouler ». Pendant que je retournais à ma place initiale, près du buffet, un certain monde qui m’était inconnu fit irruption dans la grande salle. En regardant, les diverses réactions des élèves encore présent dans la grande, on pouvait se douter que quelque chose n’allait pas. Ces personnes ne faisaient pas partis du personnel de Poudlard et à en voir leurs habits, ils ne venaient pas pour faire une valse au bal de Poudlard. Faire mention d’un priori incantatum en cours, je peux le concevoir. Mais utiliser des priori incantatum sur toutes les baguettes présentes dans la grande salle, on commence sérieusement à se poser des questions. Un drame où une agression a du se faire à Poudlard, j’en suis persuadée. Des mangemorts seraient venu à Poudlard ? Non par le passé ce n’était jamais arrivée, oui mais par le passé, on n’était pas présent non plus. Notre venue change trop de chose, c’est dangereux. Attendez Ron est partis précipitamment tout à l’heure, se pourrait-ce que Ginny ou Harry ai été attaqué ? Non c’est absurde de penser cela. En même temps, je ne les ai pas vraiment vus de la soirée. Pourquoi, il a fallu que l’on s’embrouille, que je fasse cette purée de connerie. Je me mets à la toute fin de la file d’attente, je préfère passer dans les dernières. Cependant les aurors vont pouvoir la chercher ma baguette. Aux dernières nouvelles, elle est dans mon dortoir. Ne pouvant pas la mettre dans ma robe, je n’allais pas la mettre ailleurs.
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| | | Who are You ? Philippe Chrétien Sorcier ♣ J'appartiens au monde magique ▌Age : 46 ▌Parchemins : 95 ▌Points de Rp : 35 ▌Initiation magique : 19/07/2011 | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Dim 10 Fév - 7:47 | |
| *Faire plus que danser avec moi ?*
La jolie adolescente lui faisait de claires avances, au vu et au su de toute sa cour. Non pas que Philippe craignait un tant soit peu une horde d’adolescents jaloux, mais cela le surprenait un peu de la part de la subtile Rosalya. Elle-même reconnaissait que l’idée n’était pas intelligente, mais alors pourquoi diable l’avait-elle énoncé ? Ce comportement était étrange mais le faux étudiant ne s’en formalisa pas trop. On était dans un bal, les hormones des adolescents étaient encore plus en ébullition dans ces conditions que partout ailleurs… Et Philippe n’était pas un saint ! Cela le flatta donc bien plus qu’autre chose. Il entraîna sa compatriote sur la piste de danse. Tout en dansant, assez lascivement, il faut bien le reconnaître, la jeune fille demanda au français de ne pas lui poser de questions. « Je ne vous ai pas invité pour vous bombarder de questions, n’ayez crainte. Et vous n’avez pas à vous excuser, tout va bien. » le rassura Chrétien, en bon français. Cependant, l’adolescente semblait inquiète. Quelque chose la forcerait à dire la vérité ? Philippe trouvait cela un peu rocambolesque : avec tous les systèmes de sécurité, comment quelqu’un aurait-il pu lui jeter un sort ? Sortir sa baguette avec tous les aurors embusqués dans la salle tiendrait du miracle ou du suicide. « N’ayez pas peur… » commença à lui dire Philippe. Mais cela ne la rassura pas, elle s’excusa et s’éloigna vers le coin destiné aux hiboux. L’agent secret la vit parler à son hibou. Par réflexe, il tenta de lire sur ses jolies lèvres, et put distinguer quelques mots : severus, salle commune, préférence et potions. *Elle voudrait la présence d’un certain Severus, qui est dans sa salle commune et qui a une préférence pour les potions… craint-elle vraiment d’être empoisonnée ?* Une potion a-t-elle pu être versée dans les boissons au nez et à la barbe de la sécurité? Si c’était le cas, il faudrait que le commanditaire soit très doué et très inconscient. Mais était-ce possible ? Chrétien se demandait s’il ne devait pas prendre une boisson pour l’analyser. Mais il faudrait savoir ce que Rosalya a bu. La jeune fille revint assez joyeusement vers son cavalier, lui disant qu’elle était tout à lui. Voilà qui était un peu embarrassant, si on se souvenait de ce que le ministre français lui avait promis s’il avait le malheur de toucher un peu trop sa fille… Le vent de l’Antarctique vint souffler un peu sur les épaules du français qui réprima un involontaire frisson. Cela ne l’empêcha pas de danser avec l’adolescente sur le rythme de ce nouveau groupe anglais fort prometteur. Heureusement que les slows étaient terminés, sinon Chrétien aurait été mûr pour l’exil. Il n’aurait jamais pu refuser une danse aussi proche avec la fille de son ministre. L’ambiance changeait, des pièces tombaient lentement du plafond. Pour le bouquet final, l’organisateur du bal avait fait fort. Philippe baisa la main de sa cavalière. « Mademoiselle, excusez-moi, le moment est venu de nous séparer. Je souhaite vous revoir très bientôt. J’ai eu beaucoup de plaisir à danser avec vous » Il repartit chercher son autre cavalière, puisqu’il avait débuté la soirée avec elle, il se devait de la finir avec elle. La première et dernière danse devaient être pour Eulalie. Il la vit en train de danser avec un autre homme, un professeur semblait-t-il. Quoi de plus normal ? Chrétien ne souhaitait pas qu’elle l’attende de toute façon. Il en profita pour aller du côté des boissons, un peu bousculé par deux collégiens qui dansaient étrangement. Il reconnut Maewan Bretian, mais ne connaissait pas l’autre, un grand rouquin. Il huma les différents verres mais ne détecta rien d’étrange. *Rosalya a dû se tromper.* Il goûta à chaque verre, mais ne trouva rien d’anormal non plus dans le goût. Il profita de son temps libre pour explorer un peu les environs de la Salle, et revint peu après. Eulalie venait de terminer sa danse, et Chrétien put la retrouver. « une dErnière dANse, miss HaMpton ? » lui demanda-t-il avec un large sourire. Sa cavalière avait pas mal de succès auprès des collégiens, qui devaient encore une fois être jaloux de voir l’étudiant français dans er avec une autre jolie blonde. La fin du bal fut inquiétante. Philippe remarqua tout de suite que quelque chose n’allait pas ; les aurors se sont resserrés et se plaçaient aux entrées et sorties. Un responsable indiqua la démarche à suivre. Il se passait quelque chose de grave pour en arriver là, et Philippe commença à faire un tour d’horizon des présents et absents. Une agression ? C’était à parier. Les invités sortaient au compte-gouttes, tous en file indienne. Philippe tint la main d’Eulalie un instant pour la rassurer. « Vous avEz de drôles de cOUtumes au RoyAUme-Uni. »plaisanta-t-il. Lorsqu’il comprit que les aurors inspectaient les baguettes, le doute n’était plus permis. Un crime avait eu lieu. Ni Philippe ni les dizaines d’aurors n’avaient rien pu faire. Mais que s’était-il passé ? Une rumeur parla de Septimus Blackbird, le directeur de Serdaigle. Celui-là même que Philippe Chrétien avait questionné le même jour… C’était son travail, certes, mais si on apprenait que Philippe avait vu le vieux sorcier le même jour, de graves soupçons allaient lui tomber dessus ! *Pas plus que tous les élèves qui avaient eu cours avec lui…* tenta-t-il de se rassurer. Heureusement que ses derniers sorts étaient bénins ! Il put sortir, attendant Eulalie pour la raccompagner. L’enquête allait reprendre, avec des éléments nouveaux…
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| | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 12 Fév - 3:41 | |
| Malheureusement pour la jeune fille, elle n'aura pas eu le temps de connaître davantage son cavalier. Le bal avait soudainement prit fin et une sorte de panique générale avait envahit la salle. Avant qu'elle n'eut le temps de dire quoi que ce soit, Rémus s'éclipsait en la remerciant et en lui proposant de venir le voir à la bibliothèque un autre jour. La jeune fille se retrouva seule, inquiète. Que se passait-il ?
Entraînée par la foule, Meena se retrouva dans une file indienne qui se dirigeait lentement vers la sortie. Elle entendait résonner des "priori incantatum", un sortilège censé révéler les derniers sorts utilisé par la baguette à laquelle il était jeté. Les élèves sortaient de la salle, un par un, après qu'un auror ait vérifié le dernier sort prononcé par leur baguette. Personne ne lui adressa la parole, mais elle tentait tant bien que mal d'écouter ce qui se disait. Les élèves autour semblaient tous très surpris et Meena entendait les mots "nouvelle agression" se répéter dans des bouches différentes. Elle ne put s'empêcher de penser à une nouvelle agression contre les Serdaigles. Cela devait être très grave et la jeune fille pensa directement à Septimus Blackbird, le directeur de sa maison. En effet, elle ne l'avait pas aperçu ce soir et à en juger par les expressions postées sur les visages des différents aurors, la situation était particulièrement critique.
La jeune Serdaigle n'avait bien entendu rien à se reprocher et se retrouva bien vite dans le hall d'entrée. Apeurée, elle regarda autour d'elle et n'aperçu personne de familier. Il était hors de question qu'elle retourne seule jusqu'à la tour de Serdaigle... mais après tout, avait-elle vraiment le choix ? Elle n'avait aucun ami et n'avait par ailleurs pas vraiment sympathisé avec ses collègues de Serdaigle, qu'elle n'apercevait de toute façon pas. À vrai dire, c'était plutôt difficile de savoir si elle connaissait ou non les personnes qu'elle croisait, personne ne portait d'uniforme, tout le monde était sur son trente-et-un, ce qui rendait l'identification des personnes bien plus compliquée puisqu'elles ne portaient pas les couleurs de leurs maisons.
Ne sachant que faire, elle restait plantée au beau milieu du hall scrutant les passants du regard. Tous avaient l'air très inquiets et la plupart prenait les escaliers, en groupe. La bouche ouverte et les traits du visage crispés, Meena paniquait de plus en plus. Qu'avait-il bien pu se passer ? Elle ne se sentait soudainement pas en sécurité et ressentait le besoin grandissant de trouver quelqu'un à qui se rattacher. Ce bal ne serait définitivement pas un bon souvenir et elle se dit par ailleurs qu'elle aurait mieux fait de ne pas y assister. Mais la pensée qu'elle aurait pu être la victime de l'agression lui dit que finalement, elle était mieux au bal, malgré les évènements.
Ses yeux se posèrent soudain sur un visage qu'elle avait déjà eu l'occasion de contempler. C'était une Serdaigle, elle en était persuadée, une cinquième année. Cette jeune fille l'avait beaucoup marquée de par sa beauté froide. Elle se souvint d'ailleurs lui avoir adressé un sourire à son entrée dans la grande salle, au tout début du bal, sourire que la cinquième année n'avait pas vu ou ignoré. Meena savait qu'elle s'appelait Crystal Odrinth grâce à l'appel quotidien des Serdaigles. Sans trop d'hésitation, elle se dirigea vers elle, sans même se soucier de savoir quelle réaction pourrait bien avoir la belle inconnue. Après tout, l'unique chose qui l'importait était de ne pas gravir les longs escaliers de Poudlard seule.
Arrivée à sa hauteur, elle hésita un instant puis, la regardant dans les yeux, lança :
"Euh... Crystal ! Je m'appelle Meena, je suis en sixième année. On est dans la même maison en fait et... euh... je t'avoue que je me vois mal remonter jusqu'à notre tour toute seule, j'ai peur que les Serdaigles soient, encore une fois, particulièrement en danger ce soir ! Ça ne te déranges pas qu'on y remonte ensemble ? On peut attendre un préfet si tu préfères, mais reste avec moi s'il te plaît, je ne veux vraiment pas rester seule." |
| | | Who are You ? Alecia L. Lukeither
Élève ♣ Poufsouffle - 6ème année ▌Age : 30 ▌Parchemins : 1393 ▌Points de Rp : 200 ▌Initiation magique : 19/11/2012 | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 12 Fév - 5:48 | |
| J'étais encore assise à ma place, sagement, à regarder les autres danser, s'amuser, pourtant, alors que la situation commençait à s'arranger un peu plus pour moi, il eut un gros remue-ménage, un arrivage d'Aurors presque affolés dans la Grande-Salle, ce qui eut pour effet d'en affoler certains à leur tour. Je me levais, sans trop comprendre, en écoutant les instructions des adultes qui résonnaient dans le nouveau silence, alors que Blackbird se ruait vers la sortie. Là cette fois, la soirée était bel et bien finie, mais pas de la meilleure des façons...
Que faisait Dumbledore ? Ou encore les membres du ministère ? Avec les élèves regroupés et leur agitation, je me sentis plus nerveuse que jamais, en plus, Velrose était dans son coin et à défaut d'avoir relevé la tête, il avait à peine réagi. Quand en plus de ça, les Aurors demandèrent aux élèves de se mettre en file indienne pour vérifier les derniers sorts utilisés par leur baguette, je me sentis plus mal que jamais. Je n'avais rien à me reprocher, mais je me rendis compte qu'une nouvelle tragédie était survenue, quelque part dans le château, alors que des Aurors étaient sur place. D'une fête innocente, on en était arrivé à un drame de plus. A Poudlard, on était définitivement plus en sécurité, et j'étais sûre que pas mal de monde l'avait réalisé. En passant par les plus jeunes qui semblaient apeurés, certains petits blaireaux s'étaient presque mis à pleurer et ça ne me plaisait pas vraiment. Les Aurors faisaient leur travail mais ce n'était quand même pas trop demandé de ne pas débarquer comme des brutes épaisses !
Je me tournais vers Abigaël qui s'était apparemment relevé et qui avait scruté la salle machinalement pendant quelques secondes avant de retrouver comme une lueur dans le regard. Il me regarda, un peu comme un bêta, et je le tirais par la manche de son costume alors qu'il râlait un peu et me disait pouvoir se débrouiller. J'en doutais pas mal au vu de son état les dernières minutes, et à le voir hausser le menton de la sorte me donnait l'impression pas très agréable qu'il voulait jouer le responsable et impressionner des professeurs, ou alors il faisait vraiment ça sans arrières pensées et je ne le connaissais vraiment pas. La meilleure chose à faire restait de rentrer jusqu'à la salle commune en groupe, histoire d'accompagner les plus jeunes et de les rassurer. Velrose semblait du même avis et lui au moins avait la chance d'avoir une réputation de capitaine. Pourtant moi, je ne me sentais pas encore très bien. Je scrutai la salle à mon tour, essayant de repérer des visages familiers. James était avec Lily, Sirius n'était pas loin et tout allait bien, Rémus s'était rangé, et tout allait bien, le professeur Jane était avec Pandora. Maëwan avait fini de faire le fou, mais... Ron n'était pas là, ou du moins je ne le voyais pas. Où était repassé cet idiot ? Certainement dans la foule...
Je suivais Velrose jusqu'à nos cadets, en les rassurant, en leur certifiant qu'on les aiderait et ils parurent tous plutôt soulagés. Tout le monde semblait s'être rangé dans la file pour montrer leur baguette. Personnellement mon dernier sort devait être un « Lumos », ou un genre de sort totalement bidon qu'on utilise régulièrement pour tout et n'importe quoi. Une fois le pire passé -donc l'inspection peu douce des Aurors-, j'attendais sagement les autres à l'extérieur. Une fois tout le beau monde réuni, Abigaël ouvrit la marche et je restais un peu plus derrière à discuter avec une jeune fille de deuxième ou troisième année qui s'inquiétait du sort qui allait être réservé aux élèves les jours à venir. Nous, Poufsouffles, n'avions pas plus de raison que les Serdaigles d'être tétanisés dans un coin aux dernières nouvelles, mais rien n'était moins sûrs. Les victimes pouvaient avoir tourné, mais je me demandais surtout comment quelqu'un avait pu commettre un quelconque crime avec une telle sécurité. Ou alors ce n'était que de la poudre aux yeux et les Aurors étaient vraiment incapables ? Ou si un Mangemort était parvenu jusque dans les murs du château ?
La nuit allait être longue, et surtout blanche... J'allais encore finir terrorisée au fond de mon lit mais que faire ? |
| | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 12 Fév - 11:16 | |
| Le bal touchait à sa fin. Il n'y avait déjà plus beaucoup de monde dans la grande salle. Tout le monde s'était regroupé devant les portes. Regroupé ? Les yeux cristallins de la jeune serdaigle furent attirés par cet amas de personnes. Ce n'était pas normal. Que se passait-il ? Comme une ombre, Crystal s'approcha, observa et écouta.
Les aurors passaient chaque baguette au crible pour déterminer si l'une d'entre elle était suspecte avant de laisser sortir qui que ce soit. Etrange. La jeune fille surprit une conversation non loin d'elle. On parlait d'un nouveau crime, survenu le soir même. Apparemment, cela ne faisait pas longtemps que l'incident s'était produit mais il n'en fallait pas moins pour que les Aurors fouillent chaque convive.
L'affaire devait être grave.
Crystal soupira tout doucement. Elle rebroussa chemin et se plaça en queue de file, s'assurant en compagnie d'autres préfets qu'aucun élève ne traîna plus dans la grande salle. A son tour, elle passa sous le contrôle des Aurors, et ne se força même pas à leur sourire. Ce qu'elle entendait lui aurait pourtant donné de quoi s'esclaffer. C'était son directeur de maison qu'on avait frappé cette fois. DU moins, c'était ce qui se racontait dans les rangs, à voix basse, pour ne pas être entendu. Et pour la demoiselle des bleus et argents, cette hypothèse n'avait rien de farfelu. Elle était même légitime.
De toute façon, ils le sauraient bientôt. Ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait cacher très longtemps. Et c'était drôle. Pathétiquement drôle. Deux attaques dans le château, malgré toutes les défenses, et on osait dire que les cloisonner dans leur tour était pour leur sécurité ? On pouvait bien dire ce qu'on voulait, Crystal n'y croyait pas.
Une fois le barrage passé, elle rangea sa baguette et jeta un bref coup d'oeil dans le hall. Il y avait encore pas mal de monde, un peu perdu, qui attendait les préfets pour rentrer dans leur salle commune. Crystal ne vit pourtant ni Miles, ni Serdaigles ici. Ils devaient déjà tous être remontés. Malgré tout, Crystal passa chaque personne au crible pour s'assurer qu'il n'y avait pas de retardataires. Et elle fit bien car une jeune fille affolée se présenta devant elle, avec un air un peu désespéré.
Bien que plus jeune, Crystal s'efforça de sourire le plus posément du monde et saisit la main de Meena dans la sienne.
~ Je n'ai pas mon insigne ce soir, mais je suis préfet, tu sais. Et apparemment nous sommes les deux dernières serdaigle ici.
Sans plus attendre, après un dernier regard circulaire, Crystal incita Meena à la suivre. Il était plus que temps pour elles de regagner leur jolie cage. |
| | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 12 Fév - 23:43 | |
| Frank soupira en voyant Alice triste et en colère de la soirée qu'elle passait. Elle maudissait chaque être qui les éloignait. Et il comprenait parfaitement. Adieu cette soirée magique qu'il avait entrevu. Au moins, il pouvait se dire qu'il avait pu voir Alice. Celle-ci d'ailleurs avait vraiment la rage au vu de ses paroles blessantes et cruelles envers le jeune Serdaigle précédemment. Une facette que Frank ne connaissait pas chez sa dulcinée. Il avait haussé le sourcil gauche et devait avoir l'air bien surpris. Frank se demandait si elle avait changée ou si c'était un défaut qui existait déjà chez elle. Ou s'il fallait seulement mettre cela sur le compte de la soirée qui tournait mal pour les deux amoureux. Alice était bien trop douce pour s'en prendre ainsi à plus faible qu'elle. En général, elle montrait cette verve seulement face à ses ennemis, face à des Serpentards ou ceux qui s'en prenaient à quelqu'un qu'elle aimait.
"Alice, ma belle, calme toi! Le principal, c'est d'être ensemble. On ne se serait pas vu sans mon boulot. Il faut accepter les inconvénients de cet avantage. Moi aussi, j'aimerais profiter davantage de la soirée à tes côtés mais..."
Marlène venait de surgir à ses côtés et l'attirait à l'écart pour lui parler. Frank jeta un œil à Alice et vit la fureur défigurait son visage. Frank fit un geste de la main pour lui faire comprendre qu'il n'y pouvait rien. Alice allait surement déchiquetait Marlène si elle revenait. Pourtant, au vu de ses paroles, elle ne souhaitait qu'aider les tourtereaux. Bien sûr, c'était tout Marlène, elle s'y était pris de façon maladroite et Alice de son côté, avait une jalousie hors du commun contre sa malheureuse meilleure amie. Il maugréait intérieurement sur le futur conflit qui allait inévitablement arriver quand il se rappela que Marlène n'aurait pas du être là. En effet, ils avaient déjà parler ensemble de la possibilité pour la médicomage de venir au bal dont elle rêvait. Et il n'avait trouvé aucune solution. Bien sûr, Marlène aurait pu trouver un cavalier mais la demoiselle était bien trop timide.
"Marlène, qu'est ce que...? Comment as-tu pu...?"
Ses interrogations bafouillantes moururent avant de franchir ses lèvres car Marlène, brillante, avait prévenu ces paroles en lui demandant de ne rien lui demander. Décidément, cette fille! Toujours incroyable! Toujours est-il que cela pouvait présager d'une faille dans la sécurité. Mais Frank connaissait assez Marlène pour savoir qu'elle ne ferait jamais rien d'illégal même pour un bal dont elle rêvait. Elle était assez intelligente et débrouillarde pour avoir réussi à passer la porte d'entrée. Il fit un énorme sourire à sa meilleure amie.
"C'est gentil de ta part, mais là j'ai Wildwind sur le dos. Tu ne peux pas me remplacer, malheureusement."
*Si seulement Alice pouvait passer outre mesure de sa jalousie, on pourrait passer une excellente soirée tous les trois...*
Marlène, toujours altruiste, voulait tout de même lui rendre service. Il n'y avait aucun moyen malheureusement. Si elle restait vers eux, Alice passerait une mauvaise soirée par sa propre faute. Cependant, ... Frank se dit qu'il y avait moyen pour Marlène de rendre service...
"Tu peux t'amuser mais aussi jeter un œil dans la Grande Salle ou dans les couloirs pour le compte de l'Ordre. Voir si des choses se disent, si il y a des indices sur les agressions. Moi, je ne peux malheureusement pas bouger et je pense que Pandora est trop occupée. Amuse toi quand même, Marly."
Il la serra dans ses bras et lui tapota le dos avec un grand sourire. Il savait que dès qu'il se retournerait, il verrait le visage d'Alice, rouge de colère. Tant pis. Il aimait Alice, mais il ne choisirait jamais entre sa meilleure amie et sa bien-aimée. Et il était loyal. Jusqu'au bout. C'était à Alice de s'adapter et non à lui de sacrifier son amitié. Elle ferait la même chose s'il se montrait jaloux de Lily. Il l'embrassa malgré la fureur qui se lisait sur son visage. Il la prit dans ses bras et lui susurra doucement.
"Calme toi, Alice. Marlène était prête à sacrifier sa soirée au bal pour que je puisse danser avec toi. Mais on sait tous les trois que ce n'est pas possible avec Wildwind. Arrête de penser à ce qui ne va pas. Pense à tout ce qui va bien. On est là, ensemble dans un magnifique décor, je ne suis pas mort, toi non plus, on s'embrasse, on s'aime. Que peut l'univers contre cela? Rien. Le présent est à nous, ma jolie. Certes, il pourrait être encore mieux, mais profitons de ce que nous avons!"
Il l'embrassa de nouveau. Il jeta un oeil à la salle. Il vit une professeur pleurer. Il n'avait pas vu l'esclandre qui venait de se produire, trop occupé. Alors qu'il allait venir voir ce qui se passait lorsqu'il vit Julien David s'occupait de la jeune femme. Il décida de le laisser gérer. De toute évidence, cela ne menaçait pas la sécurité. Et le juge saurait calmer la femme. Il circula dans la salle avec Alice, gardant un oeil sur tout. Il prit quand même le temps de saluer Remus, accompagné d'une jeune fille blonde qu'il ne connaissait pas, à Sirius, accompagné d'Alecia et à James, auquel il ajouta un clin d'oeil, qui était avec sa jolie tigresse. Il avait l'air rayonnant. Quoique disait le Maraudeur, tous ses amis voyaient ses sentiments pour la Gryffondor rousse. Frank échangea un sourire complice avec Alice. Cela faisait du bien de voir ses amis heureux.
Soudain, Berkson arriva soucieux dans la salle et commença à s'adresser à tous les Aurors de la salle, à l'oreille. A chaque fois, ses collègues devenaient sérieux et allaient vers la porte pour faire barrage aux élèves qui souhaitaient entrer ou sortir. Finalement, Berkson vint vers lui.
"Blackbird, le professeur de sortilèges vient d'être retrouvé mort dans son bureau. Wildwind a arrêté des suspects ou témoins, on ne sait pas. On a ordre de faire sortir les gens en utilisant le Prior Incantato sur chaque baguette. Va aider les autres."
"Bien."
Frank prit la main d'Alice dans sa main et se dirigea vers la porte d'un pas décidé. Une autre agression. Sur les Serdaigles encore. Vous-savez-qui? Un autre ennemi? Frank ne comprenait pas cet acharnement sur les membres de la maison érudite. Tout ce qu'il savait, c'est que les Aurors devaient coincer le coupable. Il trouvait tout de même peu judicieux de faire le Prior Incantato sans savoir de quoi était mort le Directeur des Serdaigles. En effet, n'importe quel sort pouvait conduire à la mort s'il était bien utilisé. Frank maudissait le manque d'esprit de celui qui avait donné l'ordre. Il fallait néanmoins l’exécuter. Il regarda Alice, désolé des mots qu'il devait mettre fin à leur soirée déjà pas très idyllique.
"Septimus vient d'être tué. NE LE DIT A PERSONNE TANT QUE CE N'EST PAS OFFICIEL. Sinon tu pourrais être suspecté. Il faut que je travaille de concert avec les autres Aurors. On doit se quitter ici, ma belle, je suis désolé. J'aurais aimé passer plus de temps avec toi. Tu étais magnifique. Je t'aime."
Il l'embrassa passionnément puis la quitta à regret, commençant la longue tâche fastidieuse qui s'annonçait. Il éprouvait un soulagement sans nom de ne voir rien de suspect dans les sorts jetés récemment par les Maraudeurs. Il vit Alice partir, triste de ne pouvoir encore la serrer dans ses bras. Vivement les vacances. Elle lui manquait déjà. |
| | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mer 13 Fév - 2:39 | |
| - En voilà une bonne idée, on va leur montrer de quoi nous sommes capables.
Pandora rit à la réplique de Lance. Décidément, elle adorait son entrain, son dynamisme, sa façon de ne pas se laisser décontenancer par les événements qui venaient de se dérouler. Elle lui sourit largement, le conduisant sur la piste de danse, prête à swinguer au milieu de tous ces jeunes gens. Elle avait envie de s'amuser et d'oublier. Et si quelqu'un pouvait parvenir au deux avec elle, c'était bien le délicieux professeur d'Etudes des Moldus.
"Je crois qu'ils ne vont pas en revenir!"
Elle rit tandis qu'elle vit Lance s'arrêter à la porte de la Grande Salle. Elle lui jeta un regard étonné. Il semblait hésiter. Aux paroles qu'il lança, Pandora fit enfin attention à la musique. Effectivement, c'était l'heure des slows. Moments intimes s'il en est. Et Lance craignait de toute évidence qu'elle ne veuille pas lui accorder cette danse. Pandora se mordit les lèvres. Certes, elle aurait aimé danser avec Remus sur cette musique. Mais elle ne pouvait pas. Et elle ne devait pas penser à lui. Ne pas penser à ses yeux brillants d'intelligence et de solitude. A son sourire. Son corps. Non, non, non, elle devait cesser sur le champ. Elle reprit la main de Lance, silencieuse, et se fraya un chemin au milieu des couples d'élèves, parfois collés-serrés, parfois timides et éloignés. Elle passa ses bras autour du cou de son compagnon et se colla contre lui. Elle releva la tête, ils n'étaient qu'à un souffle ou deux l'un de l'autre. Elle le regarda en lui souriant doucement.
"Je vous ai promis une danse mon cher, et je tiens toujours mes promesses."
Elle posa sa tête contre son épaule et se balança doucement sur la mélodie. Elle ferma les yeux. Ce n'était pas de lui dont elle rêvait. Mais elle se força à ne pas chercher son jeune élève des yeux. Elle pleura de façon imperceptible. C'était une douce douleur. Celle de savoir que l'on faisait un sacrifice nécessaire. Quelle vie aurait-elle menée avec un élève de 16 ans son cadet? Elle aurait perdu son travail, sa réputation, il aurait été jalousé, répudié par ses amis peut-être, qui n'aurait pas compris. Et puis, Remus ressentait-il ce qu'elle ressentait? Elle ne croyait pas. Ils auraient toujours été en décalage. Elle n'était pas née à la bonne époque. Elle se serra de nouveau contre Lance. Son corps était chaud, toujours en mouvement, mais en même temps rassurant, protecteur, tendre. La réalité pouvait réserver de bonnes surprises. Elle sourit et essuya discrètement ses larmes. Il ne fallait pas se complaire dans des illusions douces. Il valait mieux rester ouverte à l'imprévu. Et Lance était de toute évidence cet imprévu! Après tout, quelle chance y avait-il pour qu'elle se retrouve dans le même château que cet inconnu qu'elle avait croisé en Transylvanie? Et ils étaient tout deux sur la même longueur d'onde, toujours prêt à partir à l'aventure, toujours à découvrir de nouvelles choses! Pandora se décolla légèrement de Lance et l'embrassa délicatement.
C'est alors que l'agitation se fit dans la Grande Salle. Les Aurors avaient la mine grave. Des murmures envahissaient la salle. La musique s'était arrêtée. Les gens se réunissaient pour sortir. Pandora comprit rapidement. Une nouvelle agression. Elle vit Frank Londubat, qui faisait également parti de l'Ordre, contrôler les élèves au fur et à mesure grâce au Prior Incantato. Elle se fraya un chemin avec Lance au milieu d'élèves interrogatifs, inquiets ou paniqués pour se rapprocher de lui.
"Que se passe t'il?"
Frank jeta un regard vers les autres Aurors et murmura :
"Septimus s'est fait tué."
Il la laissa passer après avoir contrôlé sa baguette et celle de Lance et lui adressa un dernier signe de tête grave. Elle prit la main de Lance et lui dit rapidement :
"Merci pour cette soirée. Vous avez été merveilleux. Maintenant, il va falloir aider les élèves à regagner leur dortoir en toute sécurité. Septimus est mort, Lance."
Sa voix tremblait légèrement pendant qu'elle tenait ces propos. Septimus était un prof qu'elle n'avait pas eu beaucoup le temps de connaître, mais c'était quelqu'un qu'elle avait beaucoup apprécié, toujours agréable et cultivé. Il l'avait toujours écouté pendant qu'elle discourait de longues heures durant. Il l'avait aidé pour le labyrinthe. Refusant de s'abandonner à sa peine, elle embrassa sur la joue son partenaire du bal et s'affaira à ramener un groupe de Serdaigles dans leur dortoir. Ils n'avaient plus de Directeur, il fallait donc qu'un professeur s'en charge. Elle vit Lance partir de son côté. Une soirée plein de surprises, assurément. |
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▌Age : 36 ▌Parchemins : 569 ▌Points de Rp : 135 ▌Initiation magique : 01/04/2011 | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mer 13 Fév - 7:27 | |
| Le sujet est maintenant verrouillé. Merci à tous de votre participation et à bientôt pour un nouvel évènement ! |
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