Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Jeu 27 Déc - 4:30
Quelle heure était-il donc? La jeune professeur s'en inquiéta, levant le nez après avoir accroché son parchemin de remerciement à son hibou. Sa sœur avait été certes adorable de lui avoir envoyer une robe de soirée comme elle l'avait demandée mais Pandora aurait souhaité une robe moins... osée. Est-ce donc la France qui avait changée sa délicate et prude jeune sœur en quelqu'un qui voulait s'afficher dans le faste et être vue? Pandora secoua la tête, souriante. Elle aurait mieux fait de demander à sa mère de choisir dans ses anciennes robes. Tant pis. Elle n'avait guère le choix maintenant. Il était tard, elle aurait du passé moins de temps à lire ces "Contes et créatures légendaires du Japon".
Elle enfila sa robe en essayant de ne pas la déchirer, maladroite comme elle était. Elle lança le phonogramme et dansa au rythme endiablée de la musique rock des années 60.
"Aaaaaaaaah la musique moldue!"
The Who, the Kinks, the Beach Boys, elle passa en boucle toutes les musiques qu'elle avait pour se mettre en condition. Pour le moment, elle sautillait, valsait, se déhanchait, chantait (faux) à tue-tête. Elle essayait de se détendre tant bien que mal. Elle y arrivait. Mais elle savait d'avance qu'une fois en bas, elle aurait envie de rebrousser chemin. Elle adorait faire la fête mais pas avec trop de gens. Heureusement qu'il y aurait Lance, sinon, elle n'aurait pas eu le courage d'y aller! Un comble pour une femme qui avait affronté des dragons et autres créatures féroces! Elle n'y pouvait rien. Les gens l'effrayaient avec leur hypocrisie, leurs mensonges, leurs sarcasmes.
"Save me, save me, save me from this squeeeeeeeeeeezeeeeeeeeeeee!!!!!!!!"
Elle rit et se regarda dans le miroir. Son visage exprimait une euphorie certaine et son décolleté... une certaine liberté. Pandora rit de nouveau en pensant à la tête de certains bien-pensants quand il la verrait. Elle était jolie dans sa robe crème, avec ses paillettes! Et puis cette ceinture noire mettait en valeur sa poitrine! Elle mit un peu de rouge sur ces lèvres en continuant de danser. Elle tournoya, puis réarrangea ses cheveux. On aurait dit qu'elle s'était lancé un sortilège d'allégresse sur elle-même. Elle était plus folle et déchaîné que jamais.
Elle éteignit son phonogramme et se lança dans les escaliers. Elle n'avait jamais fait de bal à Poudlard, seulement des galas ennuyeux lorsqu'elle était au ministère. Elle avait l'impression de redevenir une adolescente. C'était vraiment magique! Surtout qu'elle adorait Noël! Elle entra dans la Grande Salle toute excitée. Certes, il y avait déjà du monde, mais pour une fois, elle était trop survoltée pour être mal à l'aise. Au contraire, était-ce cette robe légère et osée? Était-ce les décorations qui brillaient de milles feux? La musique? Toujours est-il que Pandora tournoya au milieu de la salle, tout sourire, admirant guirlandes, bougies, boules scintillantes et autres lumières et gui. Elle s'arrêta, les yeux pétillants et chercha Lance des yeux. Elle l'aperçut enfin au milieu des invités et élèves qui la dévisageaient, vers le buffet et lui fit un signe de main, souriante. Se dirigeant pour le rejoindre, elle vit Dolorès. Elle s'arrêta momentanément pour lui dire bonjour affectueusement. Et l'entraina avec elle vers le professeur d'Etudes des Moldus.
"Laaaance! Vous êtes d'une élégance! Vous faites honneur au costume Moldu! Je suis désolée pour mon retard! Je me préparais pour ne pas être stressée. Je vous présente une de mes amies les plus chères, Dolorès, qui est l'assistante du Ministre! C'est elle qui m'avait dégotée mon poste au Ministère de la Magie! C'était un boulot formidable! Je ne te remercierais jamais assez Dolorès! Dolorès, voici Lance Jane, professeur d'Etudes des Moldus, un homme qui sort vraiment de l'ordinaire! Oh! Je vous laisse deux secondes, je vais me servir à boire! J'ai une de ces soifs!"
Elle se rapprocha du buffet et chercha de quoi se désaltérer. Optant pour le jus de citrouille, elle se servit et en avala deux verres d'un coup. Pendant qu'elle apaisait sa soif, elle vit Remus au bras de Meena, sa petite protégée. Elle sourit mais ressentit curieusement une pointe de jalousie. Pandora se secoua la tête en souriant. Que lui prenait-il? Elle chassa ces idées saugrenues qui grandissaient en elle et revint vers Lance. Dolorès s'était déjà sauvé, sûrement pris par une autre affaire. Il y avait après tout des candidats au poste du Ministre et des journalistes. Elle devait surement être là pour le travail et non pour le plaisir. Pandora espérait tout de même la recroiser dans la soirée. Et elle souhaitait également dire bonjour à Remus et Mina. Elle vit Blanche en train de parler avec un beau brun. Probablement son cavalier. Elle se tourna vers Lance. "Allons danser, mon estimé collègue!" Et ils furent les premiers professeurs à aller sur la piste de danse.
"Merci encore de m'avoir accompagné!"
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Jeu 27 Déc - 8:09
Un sourire énorme s’était affiché sur ses lèvres en repensant à Ginny qui l’avait complimenté sur sa tenue et l’avait embrassé sur la joue. Il faisait chaud tout d’un coup non ? J’étais au bras de la plus ravissante des filles au bal et je jubilais avec anticipation des moments magiques à venir.
*Calme-toi, tout va très bien ce passé* Pensai-je en croisant le regard de Ron. La fureur dans son regard me révéla que j’allais avoir le droit à son discours qu’il réservait uniquement pour ceux qui s’approchaient trop près de sa sœur ou bien qu’il poussait leur limite de la bravoure à la fréquenter. Je devais l’avouer que j’appréciais énormément la compagnie de Ginny et elle possédait un charme fou. J’étais loin de la fréquenter officiellement, je l’accompagnais au bal tout simplement. Et puis un garçon de cette époque qui aurait tourné autour de Ginny l’aurait probablement regretté. Il était évident que cela aurait très mal tourné.
Soupirant tout en espérant avoir assez de courage pour l’affronter, je guidai ma cavalière jusqu’à lui. J’aurais très bien pu l’éviter et complètement l’ignorer. Je préférais crever l’abcès tout de suite. Ainsi, la soirée allait soit bien se passer ou être complètement ratée. Ron semblait se parler à voix haute assez radicalement. Ce qui attira plus d’un regard. Je me mettais à sa place. Je n’ai jamais eu de frère ni de sœur. Mes parents étant morts pour me protéger de Voldemort, je n’ai jamais eu cette occasion. Nous voilà tous les trois dans une autre époque que la nôtre, dans un passé rempli de possibilités tout comme de danger. Il était évident qu’il souhaitait protéger sa sœur, mais j’étais prêt à parier que ce désir de la protéger était encore plus présent à cette époque-ci que dans la nôtre.
« Ron, je… » Commençai-je avant qu’il me coupe en nous disant qu’on agissait comme si on avait vu un mort. Il commença son petit discours en nous disant qu’il comprenait pourquoi on ne lui avait pas dit que l’on venait ensemble au bal et que l’on pouvait laisser tomber nos airs paniqués. Cela me rassura grandement puisque je ne voulais surtout pas être en froid avec Ron. Déjà que je l’étais avec Hermione.
sa petite remarque sur le fait qu’il allait me fracasser le crâne contre un mur si j’avais les mains trop baladeuses me fit bien rire. Ce n’était pas un rire nerveux, non je riais de bon cœur. Le Ron que je connaissais très bien refaisait surface. Malgré sa petite mise en garde masquée, je savais qu’à partir de ce moment précis, si je brisais son cœur, j’allais avoir affaire à lui. Meilleur ami ou non. Le soulagement pouvait nettement se lire sur mes traits tandis qu’il nous agrippa tous les deux par les épaules, ajoutant que c’était un soir de fête et qu’il fallait en profité. Il avait raison, quand exactement aurons-nous des moments comme celui-ci dans les prochains jours?
Mais la réaction de Ginny me surprit totalement. Ses paroles plutôt cru à l’égard de Ron me laissèrent penaud pendant quelques secondes. C’était toute fois sa bataille. Cela les concernait tous les deux. Je n’avais pas à prendre un camp. Non seulement je risquerais d’enrager l’un comme l’autre, je préférais m’abstenir d’envenimer les choses. Ne jamais se mettre dans le chemin d’un Weasley, au risque de le regretter amèrement. Lorsque Ginny m’entraina plus loin pour se rassasier, je l’écoutais tout en me servant une bierreaubeurre . Je pris une gorgée tout en promenant un regard bref sur la salle. Cela paraissait peut-être comme si je n’écoutais pas du tout ce que Ginny me disait mais c’était totalement le contraire. Je voulais seulement m’assurer que tout était sous contrôle. Appelez-moi un paranoïaque si vous le voulez, mais après avoir vécu à Poudlard de nombreuses années avec de multiples tentatives de piège de la part de Voldemort , on reste sur ses gardes. Je comptais bien m’amuser, mais aussi assurer la sécurité de ma cavalière.
Après m’être assuré que tout soit en ordre, remarquant au passage l’arrivée de Remus et sa compagne, Sirius près de la table des buffets, mon Père dansant avec ma mère, les candidats au poste de ministre ainsi que certains professeurs faisant leur entrée dans la salle, je reportai mon attention sur ma convive. Elle s’était excusée de sa réaction aussi subite et maintenant elle s’inquiétait pour Ron. * Il me semble que le moment serait mal choisi pour l’embrasser… * Pensai-je en la regardant me sourire ainsi. Je voulais faire disparaître ses traits d’inquiétude qui s’affichait sur son doux visage.
Je déposai mon verre et tout en prenant sa main je lui dis : « Viens ! On va danser. »
Je l’entrainai jusqu’à la piste de danse, là où Ron dansait un slow avec une fille. Je fis tournoyer Ginny et je l’attrapai maladroitement avant de me reprendre en riant. Je déposai mes mains sur ses hanches et nous dansions collés l’un à l’autre. Je lui murmurai à l’oreille :
« T’ai-je déjà dit que tu es resplendissante ce soir ? » * Enfin je le dis sans bégayer * pensai-je.
Tout en tournant au rythme de la musique, je me lança dans un monologue: « Ron est … Ron. Il a probablement pensé qu’il nous a fait plaisir en nous accordant sa bénédiction. Je comprends ton point de vue, mais tu ne sais pas à quel point cela m’a fait plaisir. Je tiens à toi et je tiens à lui.» Ajoutai-je pour tenter d’expliquer comment je me sentais en ce moment. « Il essaie juste de te protéger, à sa façon. D’ailleurs, je crois que j’aurais probablement fait pareille si j’avais eu une sœur. » Continuai-je tout en tentant de ne pas marcher sur ses pieds. Je ressentis une sensation désagréable dans ma tête. Une sensation qui se dissipa aussitôt qu’elle s’était introduite. J’avais déjà ressenti cela auparavant. Ce qui m’indiqua que quelqu’un dans la salle pratiquait la legelimencie. Je m’étais figée sur place pendant quelques secondes avant de me remettre à danser. Ensuite, je repris la conversation là où je l’avais laissé. « Je ne dis pas de toujours excuser ses agissements de grand frère. Va lui parler, je suis sûre qu’il doit le regretter maintenant. » Terminai-je en même temps que la chanson termina. Je proposa à Ginny d'aller voir le buffet et je repris de la bierreaubeurre. Le jus de citrouille ne me tentait pas ce soir. J’ offris un verre de bierreaubeure à ma cavalière et je regardai Ron du coin de l’œil qui mangeait un biscuit tandis qu’Hermione faisait son entrée. Je détournai le regard aussitôt. Je n’avais pas envie de lui parler.
Dernière édition par Harry Potter le Dim 30 Déc - 2:02, édité 4 fois
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Jeu 27 Déc - 10:31
Elle était avec lui. Elle ne voulait plus rien à faire avec lui. Elle dansait avec lui. Elle ne voulait plus jamais le voir. Elle parlait avec lui. Elle n'était plus son ami. Il la touchait. Severus en devenait malade à force d'alterner ce qui se passait au moment même au bal et ce que Lily lui avait dit il y a quelques jours. Il avait envie de s'arracher les cheveux. Il était hors de question pour lui d'aller à ce foutu bal. Il fermait les yeux mais à chaque fois, il les voyait tous les deux bras entremêlés, riant, dansant, parlant, buvant, se touchant. Il ne supportait plus. Comment pouvait-elle? Comment pouvait-elle? Il jetait les objets de sa chambre par terre, violemment. Il foutait des coups de pieds dans les objets, les envoyant voler à l'autre bout de la pièce. Il frappait des poings contre les meubles, les murs. Il hurlait. Heureusement, tous les Serpentards étaient déjà partis. Il ne faisait que s'imaginer ce qui se passait dans la Grande Salle à l'étage au-dessus. Mais même le scénario le plus léger le meurtrissait infiniment. Il rageait. Il s'imaginait étranglant Potter, lui arrachant les yeux. Il se voyait lui lancer des sortilèges de magie noire, le voir se vider de son sang, hurler de douleur.
Puis il se reprenait. Pendant une minute. Puis pleurait, se jetait sur son lit, sanglotant sans cesse, en revoyant le visage de Lily. Il essaya d'arrêter mais il n'y parvenait pas. La douleur était trop grande. Les moments de choc, où il semblait comme mort psychiquement, où rien n'avait d'importance succédait au passage de désespoir où il prenait acte de la réalité. Plus jamais auprès d'elle. Plus jamais ces sourires. Son regard d’émeraude. Plus jamais le bonheur. Des jours qui se suivait et qui se ressemblait. Où aucun espoir n'était permis. Il se dirigea vers les douches, espérant reprendre ses esprits. En vain. Il s'assit sous l'eau qui coulait sur son corps. Cela apaisa ses larmes mais non sa peine. Comment peut-on se lever encore chaque matin en sachant que l'on a fait fuir son bonheur, qu'il ne reviendra jamais? Que son pire ennemi en profitait jour après jour? Severus ne le pouvait pas. Il se prit le visage dans ses deux mains et pleurait en silence, ses larmes tièdes se mêlant à l'eau chaude. Il n'y arrivait pas.
Il sortit de la douche et décida d'errer en évitant la Grande Salle, ses bruits, sa musique, son agitation. Il était tellement loin de tout cela. Le temps s'était arrêté pour lui quelques jours plus tôt. Il déambulait sans âme dans les couloirs vides. Les tableaux chuchotaient à son passage. Certains l'interpellaient. Mais Severus n'y prenait pas garde. Il ne savait plus où il était. Il montait, descendait là où le chemin, là où les escaliers le menait. Il se retrouva dans une tour et monta doucement les marches en spirale. Il s'arrêta devant une fenêtre et l'ouvrit. Il s'assit sur le rebord et sentit l'air froid fouettait son visage. En dessous, la nuit noire, on ne voyait que la cime des arbres. Le silence. Le froid. L'obscurité. Faisant écho à celui de son cœur.
Rien ne le retenait. Plus personne. Il n'avait plus envie de se battre. Il n'en avait plus la force. Personne ne remarquerait son absence. Une mort insignifiante pour une vie insignifiante. Une vie de douleur, de moquerie. Sourire amer. Juste cette chevelure flamboyante dans le vent. Ces rires. Sa voix. Ses yeux. Boule dans la gorge. Larmes acides. C'est lui qui y aurait droit dorénavant. Il ne les méritait pas toutes ces perles de bonheur. Il ne les méritait pas. Et lui non plus, d'ailleurs. Une dernière pensée à elle. Elle. Lily. Dernier sourire. Avant la libération. Avant l'arrêt de toute souffrance. Il ferma les yeux, inspirant une dernière bouffée de cet air glacial.
Et puis soudain... Ce chant. Ce son extraordinaire. Imaginait-il cette musique? Non. Ce chant. C'était... c'était le Phénix du Directeur. De Dumbledore. Que faisait-il là? Il chantait. Il tournoyait, brillant de mille feux. Severus sentit son cœur s'apaisait. Il contemplait le vol de l'oiseau de feu qui virevoltait sous le vent, ses plumes s'agitant calmement. Existait-il plus merveilleux, plus parfait que cet espoir vivant qui voltigeait devant lui? Son chant était d'une perfection terrible. Il l'atteignait en plein âme. Severus avait envie de continuer de vivre. Pour la voir encore. Pour la protéger. L'aimer. Parce que même si elle ne voulait plus de lui dans sa vie, elle, elle tenait encore une grande place dans la sienne. Elle était sa vie. Tant qu'elle vivrait, il serait là. Elle... devait... être heureuse. Il voulait qu'elle soit aussi heureuse que lui l'avait été auprès d'elle, et même encore en cet instant, l'aimait lui donnait un but, lui donnait envie de vivre. Il respira. Il vivait. Elle vivait. L'avenir pouvait être fait de surprise. Peut-être pas. Peut-être aimerait-elle un autre homme que lui. Il le détestait déjà. Il ne supportait pas l'idée de la voir avec un autre. Et le chant se fit terreur. Mais... si elle était heureuse... Alors... il accepterait. Du moment qu'elle vivait. Qu'elle souriait. Qu'elle riait. Sa chevelure rousse au vent. Ses yeux verts pétillants.
Le phénix chantait toujours. Severus redescendit du rebord de la fenêtre et s'assit dos contre le mur. Il pleurait. Mais de joie. Il serait son ange gardien. Et peut-être qu'elle lui ferait une place de nouveau dans sa vie. Il était épuisé. Mais l'aube nouvelle bien que terrifiante, signifiait encore l'aube. Les ténèbres de son coeur pourrait bien le recouvrir à force de la voir avec Potter ou un autre, il l'aimait. C'était son jardin secret. Sa volonté de vivre. Le fait de la voir encore vivre.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Ven 28 Déc - 17:06
Tendue, Ginny ne savait plus où se mettre. Elle se sentait petite, oui, elle ne savait pas réellement ce qui lui avait pris de réagir autant violemment. Certes, elle était exaspérée que son frère s’incruste d’une façon aussi peu subtile dans sa vie, mais c’était le temps des fêtes, elle se devait d’être gentille avec lui et d’être plus… compréhensive, quoi. Jetant un regard autour d’elle, elle le repéra justement entrain de danser avec une élève qu’elle ne connaissait pas. Rassurée, elle se disait qu’au moins, il était assez bien pour continuer de profiter de la soirée.
Harry la prit complètement par surprise alors que, à la place de répondre à ses nombreuses interrogations concernant son frère, il la prit par la main pour l’amener danser. Non que cela lui déplaise, elle se ressaisissait tout juste lorsqu’il fut temps qu’elle passe ses bras autour de son cou. *Wow, c’est tellement le genre de moment que je rêve depuis que je suis toute petite… Je ne peux croire que mes bras sont autour du cou du fameux Harry Potter. Si Rosemarie serait là, elle serait tellement jalouse… !* Prenant un grand respire, elle tenta de se contrôler et d’éviter d’écraser les pieds de son partenaire. Évidemment, elle était avait un pas de danse assez bon, mais, lorsqu’elle était dans une telle situation où elle pouvait être facilement déconcentrée, qui sait ce qui pourrait arriver.
Les mains d’Harry sur les hanches de la jeune fille ne se déplaçaient pas trop, conformément aux instructions du lion de Gryffondor. Lorsqu’il lui dit doucement à l’oreille qu’elle était resplendissante, le rouge lui monta automatiquement aux joues et elle faillit trébucher dans sa robe. Elle devenait si maladroite quand il la complimentait ! Et confuse aussi, elle ne savait plus quoi dire ni que faire. Elle ne put que ricaner sottement, ne trouvant rien de mieux à faire. Elle, la flamboyante Ginny Weasley, rire sottement. Il fallait absolument que cela ne devienne pas une habitude !
La petite tirade de son partenaire la ramena à la réalité. « Je comprends Harry, tu n’as aucune idée de comment je me sens en ce moment… Je sais qu’il ne faisait pas cela à tord et qu’il ne voulait que mon bien, mais tu comprends, des fois il devient si envahissant que j’ai l’impression qu’il veut indirectement prendre le contrôle de ma vie… Quand ça arrive, ça me met tellement en colère que je ne peux m’empêcher de réagir avec une certaine violence… Je comprends que tu ne veuilles pas t’interposer entre nous et, heureusement, je ne te le demande pas. » Étrangement, Gin avait l’impression que son partenaire avait peu à peu cessé de l’écouter. Mal à l’aise, elle le sentit se figer durant quelques secondes pour se remettre calmement à danser. Non, il y avait vraiment quelque chose de pas correct qui se passait. Avant même qu’elle ne puisse l’interroger, il recommença sa tirade en lui faisant remarquer qu’il aurait probablement fait la même chose s’il avait eu une petite sœur et que le mieux serait de s’excuser. Il avait vraisemblablement raison, en s’excusant, elle serait forcément déchargée de ce fardeau lui pesant sur les épaules. Elle le vit qui fixait intensément un point dans son dos puis détourner le regard. Elle ne put s’empêcher de regarder dans la même direction et aperçu Hermione qui faisait son entrée.
Ginny se détourna rapidement, la colère déformant rapidement son visage. Elle non plus n’avait pas l’intention d’aller la voir. Elle avait faillit tuer Harry avait même qu’il puisse naître et, du même coup, elle avait terriblement fait mal à son frère. Oui, Hermione l’avait entièrement dévasté. Son frère, justement, que faisait-il ? Elle ne voulait pas lui imposer la présence d’Hermione. Ginny le repéra, assis seul à une table à grignoter un biscuit. Le moment semblait tout choisit pour le rejoindre et s’excuser. Elle espérait que si Hermione les voyait tous ensemble, elle ne viendrait pas les rejoindre.
Prenant la main d’Harry, elle lui fit un clin d’œil et se dirigea d’un bon pas vers son frère. Le moyen le plus court pour se rendre à celui-ci exigeait qu’ils passent directement en face d’Hermione. Imperturbable, elle ne lui lança même pas un regard de défi, non, elle ne voulait même plus lui adresser la parole de sa vie. Jadis, elle avait été sa meilleure amie, mais elle ne pourrait jamais lui pardonner ses agissements. Arrivée à la table, elle se laissa choir directement en face de Ron et Harry prit place à leurs côtés. Décidemment, elle aurait dut choisir d’autres sandales que des talons hauts, ses pieds la faisant atrocement souffrir. S’asseoir dut donc une complète bénédiction pour elle. Ne laissant pas le temps à son frère d’ouvrir la bouche, elle prit la parole : « Ron, je suis tellement désolée… Je n’ai pas voulu réagir aussi violemment tantôt, ça me rend vraiment triste. Tu es la seule famille que j’ai ici avec Harry et je ne veux absolument pas que l’on soit brouillés, toi et moi. Je ne veux plus qu’on se chicane à se propos, d’accord ? Je promets de faire des efforts. Je t’aime Ron et je veux que tu sois heureux. » Elle ne put s’empêcher de lui adresser son plus beau sourire. En effet, elle ne voulait que son bonheur et savait que ça n’avait pas été facile avec Hermione ces temps-ci, alors il n’était pas nécessaire d’en rajouter en plus par-dessus tout cela. S’adressant aux deux amis, elle ne peut se retenir de lancer à la blague : « Bon les gars, il n’y aurait pas quelque chose de marrant qu’on pourrait faire pour enflammer l’atmosphère ? »
Who are You ? Alice Williams
Élève ♣ Gryffondor - 6ème année
▌Age : 25 ▌Parchemins : 782 ▌Points de Rp : 47 ▌Initiation magique : 26/05/2012
Voilà tout ce qui passait par la tête d'Alice depuis trois jours. À tel point que sur les parchemins qui auraient du être noircis de notes de cours, il n'y avait que des dessins de sa robe, le visage de Frank, une souris en flammes, des Chocogrenouilles, des gribouillages de flocons de neige et quelques bonnets de Noël juchés sur des têtes d'elfes. Bref, des tonnes de choses qui n'avaient aucun rapport aux cours qu'elle avait suivi. Heureusement qu'elle n'en avait pas suivi beaucoup parce que sinon... La Gryffondor n'osait pas imaginer la tête des profs quand ils auraient jeté un œil sur ses notes. L'horreur!
La lionne était pour le moment les yeux fixés sur son miroir. Non, non, non, ça n'allait pas du tout, du tout! Raaaaah! Elle ne serait jamais prête pour le soir! La jeune fille s'assit - ou plutôt se laissa tomber - sur un tabouret et se prit la tête entre les mains, au risque de démolir tout son maquillage. Ce soir, après une loooooooongue correspondance enflammée avec son petit ami, Alice reverrait enfin après un mois la personne qui occupait toutes ses pensées. Frank Londubat... L'amour de sa vie, l'homme de ses rêves, le prince charmant, des tonnes de surnoms pouvaient s'appliquer à celui que la Gryffondor aimait. Et encore une fois, elle ne se sentait pas à la hauteur de celui-ci.
La jeune fille lissa du plat de la main sa robe gris perle. On aurait dit de l'eau, qui lui coulait avec fluidité autour du corps, et un papillon pailleté qui s'était posé sur sa poitrine. Au sol, autour d'elle, il semblait que les corolles d'une fleur avaient remplacé le bord de sa robe. Bref, une nymphe sur laquelle s'était posé un papillon, comme attiré par la fleur qu'elle était devenue. Sauf que tout cela, Alice avait du mal à le voir. Elle, elle voyait plutôt ses épaules nues qui, lui semblait-il, étaient soudainement devenues pointues et ses bras qui semblaient appartenir à une de ces mannequins Moldues aussi maigres qu'un cure-dent. La Gryffondor semblait avoir soudainement perdu tout le courage qui faisait d'elle un membre de la maison des lions. À l'idée d'un simple bal...
Ah non! C'était trop simple! "Je suis nuuuuulle!" Elle qui méprisait les gens qui se morfondaient comme cela avait failli devenir un de ces déprimés! Y avait-il donc des Detraqueurs dans le coin pour qu'elle commence ainsi à délirer? Qu'à cela ne tienne! Alice se saisit de sa baguette qui traînait sur son lit et lança un Expecto Patronus. S'il y avait un Detraqueur dans le coin, il allait vite déguerpir! Son Patronus, sa lumière, le rossignol qui la représentait s'échappa de sa baguette dans un nuage argenté et parcourut à tire-d'ailes la pièce, puis s'échappa par la fenêtre. Une lumière dans le soir s'éloignant du château.
Toute ragaillardie, Alice se leva et enfila ses ballerines argentées en quatrième vitesse. Elle vérifia dans le miroir que non, son chignon lâche qui pouvait donner l'air d'une sauvageonne à n'importe qu'elle autre fille mais qui lui allait si bien n'était pas tombé, vérifia une dernière fois dans le miroir que son maquillage léger tout en teintes chocolat et rose lui allait bien et sortit dans un tourbillon gris perlé de son dortoir, où certaines filles trainassaient encore. Si elles souhaitaient arriver en retard au bal, c'était leur choix.
Et bien raté. Le bal avait déjà commencé en partir lorsqu'au ce arriva aux portes de la Grande Salle. Des couples finissaient encore de se rejoindre devant l'entrée mais presque tous les élèves étaient déja rentrés. Des notes de musique s'echappaient de la salle et Alice avait une envie folle de rentrer en trombe et courir se jeter dans les bras de son petit ami. Pourtant, la jeune fille se força à se calmer, prit de longues bouffées d'air frais tant que c'était encore possible, croqua une Chocogrenouille qu'elle venait de sortir d'on ne sait où, pour se donner du courage, et pénétra dans la Grande Salle.
Celle-ci avait été métamorphosée. Des flocons de neige tombaient du plafond magique, les tables, poussées sur les bord de la salle, regorgeaient de ictuailles alléchantes. Des teintures colorées, des gigantesques guirlandes et un grand sapin étaient éclairés par des lumières tamisées, rouges, vertes ou dorées. Bref, un véritable hommage à la féérie de Noël.
Alice, bien que subjugée par les nouveaux décors de la salle, ne s'y attarda que très peu. Elle cherchait des gens. D'abord, Frank. Les Aurors qu'elle avait déjà aperçus dans le château la confortaient dans sa certitude que Frank serait là, mais il fallait quand même qu'elle le trouve, histoire de vérifier si son prince charmant étaitt aussi beau en costume qu'en robe de soirée. Ensuite, Elisabeth. Son amie de l'ombre, Serpentarde par erreur sans aucun doute et avec qui elle était bien décidée à montrer qu'une amitié Gryffon-Sepentarde était possible. Et pas plus tard que ce soir.
Ce fut Frank que la Gryffondor vit en premier. Il était à tomber. L'apprenti Auror était vraiment à se damner et Alice, tout en fendant la foule à toute vitesse pour rejoindre le plus vite possible son cher Frank, remercia une nouvelle fois le ciel de lui avoir accordé un homme si parfait pour petit ami. Elle se jeta dans ses bras.
"Frank! Oh, je suis désolée de mon retard, vraiment! Toutes mes excuses!"
La Gryffondor se recula, les mains dans celles de son petit ami, et contempla toute à son aise le visage aimé, avant de l'embrasser avec passion.
"Tu m'as manqué! Un mois, décidément, c'est beaucoup trop! Tu es superbe, au fait. Vraiment magnifique. Tu viens danser?"
Spoiler:
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Sam 29 Déc - 16:19
Ce que j’adore avec Poudlard c’est que lorsque vous mangez un biscuit, le suivant apparait immédiatement, comme si la gourmandise n’était pas un défaut. Ça devait être le troisième biscuit que je grignotais tout en chantonnant les paroles des chansons que je connaissais, car oui, je connaissais les paroles des chansons même si, pour moi, elles étaient vieilles. La preuve que j’étais concentré à chanter en fixant la brunette avec laquelle j’avais dansé, je n’avais pas remarqué qu’Hermione était à quelque part derrière moi. Par chance pour moi, je ne l’avais pas vu, je ne tenais pas à passer une soirée cauchemardesque. Je sais que c’est complètement idiot, mais j’avais l’impression que l’apercevoir aussi tôt allait terminé de me détruire. Qui étais-je sans Hermione Granger? Eh bien, Ron Weas, un Gryffondor détestant les études et les règlements, tandis qu’avec elle, je me sentais....unique. Eh oui, j’étais Ron Weas, uniquement...mais plus maintenant, depuis notre « discussion » dans la salle sur demande, j’avais l’impression d’être un unique crétin. Perdu dans mes pensées, je ne vis pas le petit geste que m’adressa ma partenaire de danse. Ce fut seulement lorsqu’un morceau de papier vola jusqu’à moi que je suis revenu à la réalité. Cette dernière me fit un sourire timide tout en replaçant une mèche tombée de son chignon. Était-ce moi ou le désespoir plaisait à la gente féminine? Depuis que j’étais plus triste et sombre, j’attirais la sympathie de la majorité des jeunes femmes que je croisais. Je lui ais fait un petit clin d’œil malicieux, avant de voir Harry et Ginny s’approcher de moi. Mon estomac se contracta et mes yeux se posèrent sur leurs mains...vides! Ouf, parfait. S’il avait fallu qu’ils boivent du jus de citrouille, l’école aurait sans doute explosé; Vous pensez que Poudlard pourrait survivre à la colère d’un Potter et de deux Weasley bien en colère et bien décidé à crier la vérité, même celles qui faisaient mal!
Je les ais regarder s’assoir tout en silence. Je n’allais pas m’offusquer de les retrouver devant moi, être en guerre avec ma sœur et mon meilleur ami ne faisait vraisemblablement pas partit de mes plans de la journée. J’allais ouvrir la bouche pour m’excuser auprès de Ginny, mais elle ne m’en laissa pas le temps, à mon grand soulagement. Ne vous trompez pas, je voulais m’excuser, mais si j’avais bel et bien ingurgité la potion que je croyais avoir ingurgité, d’autres vérités embarrassantes pourraient sortir de ma bouche, dont une dérangeante plus que les autres...si Hermione était dans les parages. Pourquoi devais-je être amoureux de la seule personne au monde que je VOULAIS détesté? Mon regard se fit plus triste, mais je me ressaisis bien vite; je ne voulais pas la laisser gâcher ma soirée...pas encore. Les paroles de Ginny me touchèrent plus que je ne le croyais; et, bien évidemment, la potion décida que j’allais dire le fond de ma pensée à Harry et Gin.
- Ginny, je tiens énormément à toi, plus qu’à n’importe quoi d’autre. Tu es ma sœur et ma confidente. Pendant notre enfance, tu as même été ma meilleure amie. Tu crois vraiment que je prendrais la peine de menacer Harry de mort si je ne tenais pas à toi? Harry est ma famille autant que toi, Fred, George et les autres. Je veux simplement que vous soyez heureux, mais vous voir ainsi tous les deux m’a sans doute rappelé que j’étais seul ici,Dis-je d’une voix toute penaude en baissant les yeux vers la table.
Eh oui, je savais bien qu’Harry et Ginny allait sans doute terminé ensemble, même si je ne le disais pas. Tout le monde le savais. Tout le monde prenait des paris et même lorsque Ginny sortait avec ce connard de Micheal Corner, mais ça c’est une autre histoire.
-Harry, je ne comptais pas réellement fracasser ton crâne contre le mur, mais c’est sans doute la menace que j’aurais lancé à d’autres pour les effrayer, Avouais-je tout en luttant contre moi-même.
MAIS POURQUOI CETTE FOUTUE POTION ADORAIT ME RENDRE RIDICULE? Par chance pour moi, Ginny changea de sujet, sans doute pour alléger l’atmosphère, et mon esprit s’illumina immédiatement. Faire quelque chose pour endiablé notre soirée? Je savais exactement ce qu’on allait faire! Ça faisait des semaines qu’on en parlaient sans jamais trouver de moment propice pour accomplir notre plan, ce soir pourrait être la phase 1 de toutes nos démarches! Je me suis penché vers l’avant tout en les regardant d’un air malicieux, quelques mèches de ma chevelure tomba devant mes yeux.
-Vous savez ce que j’ai en tête en ce moment-même pour enflammé la soirée? Et non Harry, ce n’est pas à manger le plus de biscuit possible en 3 minutes. Pendant que tout le monde danse, nous pourrions visiter un peu les...passages secrets de cette école, si vous voyez ce que je veux dire, Dis-je en leur faisant un clin d’œil malicieux.
Doucement, je me suis levé et j’ai fait signe à Harry et Ginny de m’attendre. Me dépêchant à aller rejoindre ma belle et yeux d’ors, je lui ais vite murmuré que je revenais dans une heure environs. Mon sourire s’élargie lorsqu’elle me dit qu’elle allait m’attendre. Je ne connaissais pas son nom, ni même sa maison, mais elle m’avait donné plusieurs occasions de sourires ce soir et vu les derniers événements qui se déroulaient dans ma vie, c’était un exploit. J’ai passé ma main dans le dos d’Harry pour lui faire comprendre de me suivre et j’ai continué mon chemin vers la sortie. C’est alors que mes yeux la vit: Hermione. Mon cœur manqua un battement, mais ma cadence de marche ne diminua pas; je n’allais pas laisser mes émotions tout gâcher; j’allais me détester demain, mais pas ce soir. Ce soir, je voulais faire le bien autour de moi, m’amuser et me créer un souvenir où il n’y avait pas de mort ou de rivière de sang.
-Allez, suivez-moi,Murmurais-je tout en tournant à l’angle d’un couloir.
Plus j’avançais, plus mes pas se faisait rapidement. Harry et Ginny me suivaient, j’entendais leur pas. D’un point de vu extérieur, nous ressemblions à trois gamins euphoriques qui visitaient une école qui leur était inconnu, mais nous, nous savions que nous avions quelque chose de grandiose à réaliser. Au bout de 10 minutes, nous parvînmes à un morceau de mur, bien ordinaire. Souriant à pleine dent, je me suis retourné vers mes deux renégats d’amis pour dire à celui que je considérais comme mon frère:
-Harry...à toi l’honneur!
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Dim 30 Déc - 15:28
Le bal de Noël. Quirinus n'avait pas été enchanté un seul instant quand on leur avait annoncé la nouvelle. Les filles avaient limite crié de bonheur, les garçons avaient fait mine de râler mais nombreux s'en réjouissaient. Quirinus pas. Il l'avait dit à ses parents par hibou mais ces derniers avaient juste tenté de le rassurer, lui dire d'inviter une amie. Ils lui avaient même acheter une splendide robe de bal bleu nuit pour aller avec la couleur de sa maison et un chapeau bleuté avec un aigle argenté tournoyant dessus. Bien coiffé le jeune homme aurait pu être ravissant mais dans cette école il était juste vu comme un élément encombrant du décors.
Ravissant mais morne il s'était donc dirigé vers la grande salle. Il pensa que c'était bête, il aurait presque put apprécier la soirée. De la fausse neige, un décors somptueux, des couleurs pétillantes, beaucoup de monde...trop de monde...Et c'était bien cela le soucis. Certes beaucoup d'élèves avaient décidé de l'ignorer mais il ne pouvait s'empêcher de se méfier de tout et de tout le monde.
Le jeune Quirrell se dirigea donc vers le seul élément connu : le jus de citrouille ! Et il en bout en longues gorgées, plusieurs verres même si vous voyez ce que je veux dire. Il resta ensuite un moment à observer les autres. Son regard fut automatiquement aimanté sur les menaces potentielles.
Black le rouge semblait draguer pitoyablement avec un air revanchard qui était à vomir, James faisait de même avec Lily... C'était si pitoyable que le gamin en détourna les yeux, cependant il éprouvait une pointe de reconnaissance envers ces demoiselles qui occupaient deux tâches et lui retirait donc deux soucis de la vue...du moins c'est ce qu'il pensait.
Par contre...il y avait un hic du côté des serdaigles. La harpie, Crystal, était seule. Cruellement seul. Sadiquement seul. Affreusement seule... Et vu son regard elle cherchait quelqu'un à ennuyer. A peine avait t'il remarqué cela que le jeune serdaigle disparaissait subtilement, glissant derrière les couples qui dansaient pour certains, pour se retrouver à l'abri du regard de sa comparse, à l'autre bout de la salle, non loin des membres du ministère et du personnel. Ici elle n'oserait pas l'ennuyer n'est ce pas ?
« Puis un garde du compte ça peut être pratique hein monsieur l'auror ? Vous vous pouvez nous protéger non ? Genre s'il y a une méchante fille très belle certes mais odieuse, odieuse monsieur ! Elle est grande et de ma maison mais elle aurait dut être à serpentard, vraiment ! Elle fait peur, très peur...Vous voulez bien être mon garde du corps ? »
Quelle serait la tête de l'auror Franck Londubat quand il verrait un petit mioche de treize ans lui tenir un tel discours ? Penserait il qu'il est saoul ou soupçonnerait il que du veritaserum imprègne ses veines ? Quoiqu'il en soit finalement la soirée ne serait peut être pas si ennuyante pour le jeune Quirrell, et cela uniquement grâce aux maraudeurs...qui l'aurait cru ! En attendant il était fort à parier que ses bourreaux resteraient à l'écart tant qu'il se tapait la discussion, peut être en monologuant certes, avec un membre du ministère. Par contre ce qu'ils en pensaient c'était une autre question.
« Un peu de jus de citrouille monsieur ? Il est succulent. »
Comment ça le jeune serdaigle tentait du faire boire du veritaserum à un auror ? Il n'en avait aucune idée pardi ! Et puis c'est pas comme s'il ne lui laissait pas le choix. Bon évidemment si jamais ce dernier venait à accepter, le gamin ne pourrait pas être jugé comme coupable...ni responsable de ce qui pourrait en suivre. Lui il ne voit que la bonne intention et la gentillesse de maintenir hydraté son futur garde du corps et donc mettre toute les chances de son côté pour avoir la protection d'un auror du ministère car il pouvait être sur qu'ainsi on ne lui chercherait jamais plus des noises.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Dim 30 Déc - 17:21
Prenant place sur une chaise près de mon meilleur ami, j’écoutais brièvement ce que ma cavalière et son frère se disait. Elle avait choisi de s’excuser et je lui souriais pour l’encourager à poursuivre. Maintenant qu’elle avait toute l’attention de Ron, j’ose espérer que la soirée allait reprendre son cours avec le brin d’humour de mon meilleur ami. Je n’avais pas l’intention d’être uniquement avec Ginny toute la soirée. Je voulais qu’on s’amuse tous les trois ensembles. Qui sait ce qui se passera dans les jours à venir. Serons-nous coincer dans le passé à jamais ? Il y a-t-il une solution pour revenir dans notre époque ? Sommes-nous ici pour changer le cour de l’histoire ? J’avais choisi, avec les encouragements de Ron, de ne pas attendre que les évènements passent sous mon nez et attendre que tout soit terminé. J’avais choisi de m’établir, pour le temps que cela dura, dans cette époque. C’est une chose de craindre ce que l’on peut faire ou ne pas faire par risque de tout changer mais, si on ne fait rien du tout, la menace perdura dans le futur. Je ne voulais pas privé personne de leurs parents qui ont fièrement donné leur vie pour défendre leur valeur. Si je pouvais faire en sorte que Neville n’est pas eu à habiter avec sa grand-mère mais bien avec ses parents, je serais fou de ne pas tenter le coup.
De l’époque d’où je viens, mes parents ont donné leur vie pour sauvé la mienne. Mon parrain à fièrement combattu avant de mourir. Je les ai maintenant à porter de main et j’ai l’opportunité de les connaître. Encore mieux, j’ai l’opportunité d’agir maintenant et de faire en sorte de les avoir en vie à mon retour dans le présent. Appelez-moi fou allié ou bien, un opportuniste. Mais qui ne tente rien à rien.
Lorsque Ron tenta de s’expliquer, je lui donnai une tape dans le dos amical et j’ajouta :
« T’en fais pas Ron, j’avais très bien compris.»
Lorsque Ginny nous demanda si on avait de quoi de prévu pour enflammer cette soirée, je ne voulais proposé de mettre notre plan à exécution mais la salle de bal n’était pas l’endroit pour en discuter aussi ouvertement avec les Aurors et les ministres présents autour de nous.
« Vous savez ce que j’ai en tête en ce moment-même pour enflammé la soirée? Et non Harry, ce n’est pas à manger le plus de biscuit possible en 3 minutes. Pendant que tout le monde danse, nous pourrions visiter un peu les...passages secrets de cette école, si vous voyez ce que je veux dire »
« Je vois très bien où tu veux en venir. Pour le nombre de biscuits, tout le monde sait que tu détiens le record alors je suis d’accord pour la visite de ses… passages secrets. » Ajoutai-je en me levant d’un bon pour suivre Ron et Ginny.
Nous passions tout près d’Hermione que je ne salua pas. Je n’avais pas envie de lui accorder ne serait-ce qu’une minute d’attention. Après avoir tourner à l’angle d’un couloir, nos pas se firent de plus en plus rapide. Je tendis ma main à Ginny afin qu’elle puisse prendre appuie sur moi à tout moment. Courir avec une robe et des talons hauts sans trébucher n’étaient pas donner à n’importe qui. Ginny Weasley était une battante et elle courrait avec grâce. Une fois arrivé devant le pan de mur qui donnait accès à la salle sur demande, Ron me laissa l’honneur. Je savais ce que je devais faire. Je devais en premier vider mon esprit des pensées que j’avais à propos de Ginny ce soir et aller chercher ma cape d’invisibilité en premier.
Je m’avançai et ferma les yeux pour me remémorer la salle de costume que j’avais utilisé plus tôt pour me changer. Je passai devant le mur trois fois et la porte s’afficha lentement.
« Une minute, j’ai oublié quelques choses plus tôt » Leur dis-je avant d’ouvrir la porte, les laissant seuls quelques minutes.
Je trouvai ma cape d’invisibilité plié près de la porte. Je l’ai pris, content et soulagé qu’elle ne se soit pas volatilisée. Je ressorti pour aller rejoindre mes amis et je refermai la porte de la salle sur demande. La porte disparue aussitôt.
« J’avais oublié ma cape, désolé » répondis-je à une paire d’yeux interrogateurs. Je la tendis à Ginny avant de reprendre place et visualisé ce que je voulais par la suite.
Je voulais avoir accès au bureau de Godric Gryffondor. La salle ne m’avait jamais déçu. Elle me donnait toujours accès à ce que je voulais. Je voulais l’épée de Gryffondor et le seul moyen possible de l’avoir était de se trouver dans la pièce où elle aurait fièrement allure, soit dans le bureau de son fondateur. Lorsque la porte se matérialisa, je l’ouvris et j’entrai sans hésiter.
La pièce avait un certain cachet et heureusement, personne s’y trouvait. Je souriais tandis que je m’avançai, espérant trouver l’épée accroché au mur, bien visible. À mon grand regret, elle ne s’y trouvait pas. Évidemment, sinon n’importe qui pouvait s’en emparer. Il suffisait de le demander car l’épée apparaissait à un Gryffondor dans le besoin. Je me concentrai sur l’image de l’épée qui venait à mon esprit et je souhaitais ardemment qu’elle vienne à moi. Lorsque des millions d’étincelles se manifestaient sur le bureau tout près, j’étais à la fois surpris et euphorique que l’épée est décidé de se nouer une seconde fois à mon destin. Sans trop m’attarder dans le bureau, je rangeai l’épée dans son fourreau et je quittai la salle sur demande.
Une fois à l’extérieur, la porte se volatilisa à nouveau. Euphorique, je montrai l’épée à mes comparses :
« Voilà, c'est fait. Maintenant, qui la garde? Et on la cache où ? »
Demandai-je en souriant, visiblement heureux que cette partie du plan est si bien fonctionner, sans embûches.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 0:15
Beaucoup de couples dansent. Un autre orchestre est apparu, avec des chansons entraînantes tandis que la soirée avançait. Meena s'est rendu compte que Remus était convoité, Maevan est venu sans cavalière, Pandora en robe très décolletée a rejoint Lance. Severus n'est pas au bal et a failli mettre fin à ses jours suite à la fin de son histoire d'amitié avec Lily, mais il a été sauvé par le chant du phénix. Maevan, Pandora et Quirinus ont bu du veritaserum, et Quirinus essaie d'être protégé de la terrible Crystal en allant voir Franck Londubat. L'auror a déjà été rejoint par Alice.
Ginny, Harry et Ron, malgré la dispute précédente, se sont réconciliés. Tous trois sont sortis de la grande salle et sont montés au 7ème étage. Harry, à force de concentration et d'appel, a recueilli l'épée de Godric Gryffondor.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 1:48
Evidemment, lorsque je sortis de ma cachette, à savoir dessous la table, je tombais sur Sirius Black en personne. Vraiment, Sirius avait beau être mon étudient préféré, parfois je pouvais vraiment le maudire, comme en ce moment. Il avait un don pour me surprendre à chaque que je faisais quelque chose d’anormal. Serait-ce l’instinct d’un maraudeur ? Sans doute. Quoi qu’il en soit, j’étais maintenant bien embêtée. Comment justifier mon comportement ? Je rougissais malgré moi, sachant que Sirius s’amusait bien de la situation.
« Je … non, je n’espionne pas, c’est que …. Je me cache … de quelqu’un mais …. … …. Non mais oh, Monsieur Black, n’avez-vous pas une cavalière qui vous attends ? Allez donc vous occuper d’elle ! »
Je soupirais alors que mes joues reprirent une teinte un peu plus normale. Relevant la tête, je tirais la langue au jeune maraudeur, l’air de dire, hé oui tu croyais me piéger mais contrairement à ce que tu pensais, j’ai retrouvé mon assurance !!
Et pourtant mon sourire disparu bien vite lorsque j’entendis sa voix qui prononça mon nom, avec étonnement. Mon corps fut parcouru d’un long frisson alors que je restais figée sur place. M’étant laissé déconcentré par Sirius, j’avais oublié l’espace de quelques instants la cause de ma cachette dessous la table. Et ce petit laps de temps avait suffit à l’objet de mes craintes de me remarquer. Je fermais les yeux, c’était un véritable cauchemar. Mais la même voix qui m’appela de nouveau avec plus d’assurance, sur de mon identité, me rappela qu’il ne s’agissait en rien d’un rêve mais de la pur réalité. Je savais que j’aurais du prendre mes jambes à mon cou, fuir cette personne qui était capable d’obséder mes pensées et mon cœur. Cette personne qui réapparaissait quand ma relation avec Jason était à un point critique, sans avenir, tel un trou noir. Cette personne qui autrefois avait fait chavirer mon cœur, cœur qui pourtant avait choisi quelqu’un d’autre, se laissant saigner pendant quelques temps, avant de se forger une carapace pour pouvoir oublier. Et pourtant, à cet instant, j’étais bien incapable de bouger, perdue dans cette fatale réalité qui me coupait le souffle.
J’avais perdu la notion du temps, et même du lieu où j’étais. J’oubliais Sirius toujours devant moi, qui devait se poser des questions sur la tête, que j’étais en train de faire. Jusqu’à que sa main, car oui, je savais que c’était la sienne, agrippa mon poignet, me faisant tournoyer sur moi-même, m’embarquant à sa suite. L’espace d’un instant, je songeais à demander de l’aide à Sirius pour m’éclipser, mais non seulement se ne serait pas correct, je devais l’affronter, mais en plus j’aurais été dans l’obligation de me justifier vers Sirius. Alors non, je n’avais d’autre choix que de me laisser entrainer, le suivant tout simplement. Il était de dos, identique à l’image qu’il avait laissé en moi, comme si le temps n’avait pas eu d’effet. La même allure, la même démarche, ce côté qui faisait de lui quelqu’un d’unique.
Maintenant à l’écart, il s’arrêta et enfin, se retourna me faisant face. Mais moi, je n’étais toujours pas prête à soutenir son regard. Aussi, malgré moi, je détournais la tête. Il bafouillait, fait étrange venant de sa part, lui qui avait toujours plein d’assurance, un véritable diablotin avec la langue bien pendu. Je ne comptais plus le nombre de gifles que j’avais pu lui mettre durant nos années à Poudlard, pour calmer un peu son insolence. Il y a une période où il avait été particulièrement odieux avec tout le monde, moi y compris. Mais se sont certainement ses disputes, ce caractère sauvage, ce défit qu’on lisait alors dans nos yeux, qui à cette époque, nous avait rapproché.
Enfin, je pris mon courage à deux mains avant de relever le visage vers lui, gardant un regard indéchiffrable, mais qui pourtant avait l’air de le transpercer.
« Damon … », fis-je simplement, sans répondre à son compliment.
Je n’étais pas le genre de femme qu’on adoucissait avec un « tu es splendide. » et il le savait parfaitement. Mal à l’aise, je passais mes mains dans ma longue chevelure brune, alors que nos regards se croisaient de nouveau. Me maudissant au passage, je me sentis rougir. A cet instant, j’avais envie que d’une chose, prendre la fuite, mais encore une fois, j’étais dans l’incapacité de bouger. Ce regard sauvage, qu’il avait bien malgré lui, avait toujours eu le don de me clouer sur place, comme s’il m’envoutait. Damon restait égal à lui-même, effectivement, il n’avait pas changé. Etais-je heureuse ou agacée par cette présence ? Je ne saurais le dire, sans doute un mélange des deux. Ce que je ressentais n’était pas descriptible. Une terrible envie de lui mettre une bonne gifle pour oser réapparaitre dans ma vie à un tel moment. Mais je ressentais aussi un soulagement en constatant que lorsque je ne voyais plus d’espoir, il y avait Damon qui apparaissait. Alors au fond, ça me faisait chaud au cœur.
« Merci pour le compliment. Si longtemps ? J’ai pourtant l’impression que notre dernière rencontre date d’hier. »
Alors qu’il lâchait enfin mon poigné, je le fixais toujours avant de me détourner quelques secondes pour respirer un bon coup. Enfin, je lui refis face.
« Tu es là pour le travail ? Je vois que tu as un appareil photo … Tu es devenu journaliste ? C’est drôle, je t’aurais plutôt vu …. Non en fait, après réflexion, ça te va bien. Avec un tel métier, tu peux sans doute continuer d’embêter ton monde. »
Les propos n’avaient rien d’insultant, ce que je lui montrais en lui offrant un doux sourire. Damon n’avait jamais été quelqu’un qui tenait en place, non il avait toujours eu besoin d’action, de chercher la petite bête qui permettrait d’enquiquiner les individus. Un côté bad boy bien différent de moi-même pour ne pas dire l’exact opposé, qui m’avait attiré chez Jason, tout comme chez Damon. Je laissais échapper un petit rire avant de reprendre.
« A moins que le grand Damon se soit assagit, mais ça m’étonnerait. Quoi qu’il en soit, si tu veux un article qui vaut le coup d’œil, sur les élèves de Poudlard, je te conseil les maraudeurs James Potter, Sirius Black, Peter Pettigrow et Remus Lupin. Ils se feront une joie de te raconter leurs exploits. »
J’ai toujours été proche de mes élèves et je dois certainement être la seule prof à encourager les maraudeurs dans leurs bêtises. Oui, je les encourageais à rester vivants, fideles et soudés.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 3:24
Le candidat au ministère revint vers la Grande Salle. Il était bredouille, et cela le contrariait grandement. Lui qui avait fait de grands projets à cette soirée ! Il détestait stagner.
En chemin, il crut voir trois élèves : deux roux et un brun. Quelque chose n’allait pas, et il le sentit tout de suite. Un sort planait sur eux, leur apparence a été brouillée, il n’arrivait pas à mettre des mots sur le physique de ces adolescents. N’y avait-il pas un blond ? Ou un brun… combien de roux, déjà ? Le légilimens qu’il était a cru aussi sentir quelque chose de déplacé… de mensonger… Et Julien David détecte le mensonge à vitesse grand V !
*Ces trois-là mijotent un mauvais coup, j’en donnerais ma baguette à briser ! pourquoi quittent-ils le bal ? Ou vont-ils ? Le rouge indique qu’ils sont à gryffondor, une des pires maisons niveau règlement. Je n’ose imaginer ce qu’ils mijotent.*Fallait-il les suivre ? les espionner, et les empêcher de perpétrer un mauvais coup ?
*Je dois retourner au bal, j’y suis absent depuis trop longtemps. Il faut qu’on me voie, que je parle à Smiley de nouveau, que je retrouve enfin miss MacLane ! Après tout, si je ne l’ai pas trouvé, peut-être est-elle arrivée au bal pendant que je la cherchais ? Pour surveiller les adolescents, il y a un concierge, c’est lui que je dois prévenir.*En même temps, il essayait de se rassurer. Ce n’était peut-être pas grand-chose. Lui aussi s’amusait bien quand il avait leur âge. *Tous les adolescents ont quelque chose à cacher. Sans doute ont-ils voulu continuer la fête ailleurs, c’est tout ! Le château est fermé, impossible de se cacher dans les buissons du parc, il faut bien trouver d’autres lieux inoccupés… et ce n’est pas ce qui manque ce soir !*
Les allées et venues sont nombreuses, après tout. Julien David croisa d’autres étudiants qu’il saluait et il essayait de parler un petit plus avec les plus grands. Des voix potentielles pour les élections de mai. Puis, il revint dans la grande salle, cherchant du regard miss MacLane. Mais peine perdue, la salle avait baissé les lumières, le son avait augmenté. Difficile d s’entendre ou de repérer une personne en particulier. Où était le concierge ? Où étaient les journalistes ? Où était la prof de botanique ? Il ne les vit pas mais repéra une superbe cible : une jeune femme au décolleté très osé à côté d’un sorcier habillé façon moldue.
*Après tout, puisque je ne vois pas la jolie professeur, je peux danser avec une autre. Elle est trop jeune, mais après tout, une danse n’engage en rien. Je peux décrocher aussi une voix supplémentaire.*Comme elle était en conversation avec son collègue, David se rapprochait pour la retourner lorsqu’il repéra un pigiste de la gazette du sorcier, à côté d’une jeune femme. L’interviewait-elle ?
*Faute de dragons, on chasse l’hyppogriffe. Le travail d’abord, l’amusement ensuite.* Le candidat au ministère attrapa un verre de Biéraubeurre et s’approcha du couple Damon/Blanche. Les deux personnes se connaissaient, ils étaient à peu près de la même tranche d’âge, il était fort à parier qu’ils ont été à Poudlard ensemble.
La jeune fille lui proposait un sujet d’article qui vaut le coup d’œil. Le candidat au ministère intervint.
« A moins que vous ne désiriez un autre article que sur les collégiens. Désolé de m’immiscer, mais je vous vois depuis quelque temps et votre tête me dit quelque chose. A cause de ces lumières tamisées, impossible de bien voir les gens. » Ce pigiste ne lui disait pas grand-chose. Il n’était pas en odeur de sainteté, ou alors il travaillait depuis trop peu de temps pour le juge. Mais il était journaliste, David n’avait aucun doute là-dessus car il jurerait qu’il avait lu un article de lui.
« Je vous ai déjà vu au ministère. Vous rédigiez un article sur les arrestations du semestre, c’est bien ça ? Vous avez une plume acerbe. Juste, mais acerbe.» Impossible de se souvenir du nom de ce journaliste, mais il reconnaissait son visage. C’est en cherchant ce nom et en se remémorant les arrestations du premier semestre 1976 qu’il comprit qui était la fille à côté de lui. La femme de celui contre qui il avait signé l’autorisation aux aurors d’utiliser les sortilèges Impardonnables pour le ramener à la justice…. L’épouse de Jason Wayne.
Le juge prit une expression indéchiffrable avant de se tourner lentement vers la jeune fille, disant simplement. « Ah… vous êtes madame Wayne. » Le voilà dans une situation assez délicate. Il aurait mieux fait d’inviter miss Belacqua à danser finalement.
« Excusez-moi, on m’attend ailleurs. » finit-il par dire, pour éviter de subir d’éventuelles suppliques de l’épouse dont le mari était menacé de mort. Mieux valait se retirer que d’entendre ça. Il n’était pas sans cœur mais ne pouvait rien contre un homme qui avait fait de si mauvais choix, et il n’avait pas envie de devoir le rappeler à la jeune femme.
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Professeur ♣ Botanique
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 3:59
"Tentacula! Vilaine plante! Combien de fois est-ce que je t'ai dis de ne pas jouer avec ma baguette!"
Olive atrappa un tabouret et le posa au pied de l'armoire sur laquelle sa Tentacula Vénéneuse venait de déposer sa baguette magique. Puis, la professeur de Botanique monta dessus et s'étira au maximum afin d'arriver à toucher le sommet de l'armoire. Elle tatonna quelques secondes, toucha une pile de documents en équilibre instable qui s'écroula et envoyer voleter dans toutes la pièce des feuilles noircies de schémas, croquis, explications et paragraphes en tout genre. La professeur de Botanique jeta n regard noir à la Tentacula farceuse qui se recroquevilla sur elle-même et continua de tatonner. La seconde chose qu'elle toucha fut un empilement de pots de mandragores que les Deuxièmes Années avaient remplentés la semaine dernière et qu'elle était censée noter. Les pots vacillèrent mais ne tombèrent pas, au grand soulagment de Mrs McLane, qui continua de fouiller le sommet de son armoire. Elle faillit faire tomber une pile de devoirs de Quatrièmes Années, ratrappa à la dernière minute une grosse boite en bois qu'elle posa sur son bureau et finit par mettre la main sur une fine baguette de bois. Avec un cri de victoire la Directrice de Maison des Poufsfouffle pointa sa baguette sur la pile de document éparpillée dans toute la pièce et les fit s'envoler jusqu'à son bureau, où ils faillirent ensevelir la boite en bois. Olive sauta du tabouret et fonca jusqu'à son bureau, d'où elle extreya la boite en bois. Boite qu'elle tapota trois fois de la pointe de sa baguette. On entendit un cliquetis et le couvercle se souleva. La professeur de Botanique fouilla à l'intérieur de la boite et en sortit une paire de grandes boucles d'oreilles dorées agrémentées de pierres orangées semblables à de l'ambre mais qui... Battaient. On sentait comme une pulsation quand on était à leurs cotés. Olive sortit aussi de la boite une bague dorée ornée d'une pierre semblable à celles de ses boucles d'oreilles. Elle mit les boucles tout en se dirigeant vers l'autre coté de la pièce où elle déplaca le pot d'un buisson touffu qui cachait une psyché. Là, la femme vérifia que tout était en ordre dans sa tenue tout en passant une brosse dans son épaisse chevelure emelée.
Olive était vetue d'une robe verte sur laquelle des fleurs brodées aux longues tiges s'entrelacaient. Mais ces fleurs n'étaient pas de simples fleurs brodées. Elles s'agitaient, bougaient leurs pétales oranges et dorés, s'entrelacaient, se penchaient l'une er l'autre, comme douées d'une vie propre. De temps à autre, un papillon brodé à l'ourlet de la robe s'en détachait et allait se poser sur une fleur où il reprenait part entière de la robe. Et tout ça, c'était uniquement le travail de la professeur de Botanique. Une pièce unique, faite par ses soins, dont Mrs McLane était très fière.
Soudain, l'on toqua à la porte. Mais oui, c'était vrai! Le Concierge avait dit qu'il passerait la chercher en personne! Olive atrappa sa paire de chaussures, des ballerines oranges, se passa un dernier coup de brosse et fonca vers la porte qu'elle ouvrit à la volée. Heureusement que Rusard était du bon coté de la porte car sinon... Elle n'osait imaginer les dégats.
"Ah, Argus! Vous etes pile-poil à l'heure! Et je dois dire que votre tenue vous va à merveille!" dit la Professeur en détaillant la tenue de soirée de son collègue. Puis, elle posa la main sur le bras que lui proposait celui-ci et commença à avancer, après avoir refermé son bureau et posé l'habituel panneau décourageant sur la poigne de la porte. "Bon, et bien, allons-y. Avez-vous déjà eu le temps d'observer la Grande Salle, mon cher? Selon Septimus, vous savez, le professeur de Sortilèges et Enchantements, elle est superbe. Je n'ai pas eu le temps d'y aller encore, toute occupée que je l'étais à réparer un trou dans le toit d'une des Serres. J'ai hate d'y etre, vous pouvez me croire. Avez-vous déjà vu quelques-uns des Aurors et des candidats au poste de Ministre?"
Tiens, à propos de candidats! En arrivant devant la porte de la Grande Salle, Olive et Rusard croisèrent Julien David, un homme avec qui Olive avait sympathisé durant l'été mais dont elle n'avait plus eu de nouvelles depuis. En pensant au mot nouvelles, la professeur songea qu'il faudrait peut-être penser à ouvrir la lettre qui accompagnait un gros bouquet de fleurs que l'ancienne Poufsouffle avait reçu il y a peu. Avant d'entrer dans la Grande Salle, la Directrice de Maison des Poufsfouffle salua néanmoins le candidat.
"Tiens, bonsoir Monsieur David! Vous ne profitez pas de la fête?"
Et sans plus se soucier de l'homme, Olive, toujours accrochée au concierge entra dans la Salle. Exactement comme son cher ami Septimus Blackbird lui avait dit. En un mot, la Grande Salle était superbe.
"Et bien, Argus! J'ai l'impression qu'il n'y a pour l'instant aucun des troubles-fêtes que vous me décriviez dans vos lettres en vue!"
Who are You ? Lily Evans
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 5:14
Lily avait regardé Alice se préparer. Elle avait retardé sa propre préparation au maximum. Avoir un rendez-vous, même amical, avec James Potter la rendait légèrement nerveuse. En partie à cause de Potter, mais également à cause des regards des autres. Tous le monde savait qu'elle détestait Potter, Lily n'en avait jamais fait un secret. Or leur amitié était un retournement de situation plutôt inattendu.
Pourtant à mesure que le temps avançait, elle fut bien obligée de commencer à se préparer. Lily trouvait que jamais la rouquine qu'elle était pouvait être aussi éblouissante que sa meilleure amie, mais ce n'était pas pour cela qu'elle ne devait pas faire des efforts.
Elle avait choisi la simplicité, se souvenant de sa maman qui lui disait toujours qu'il valait mieux paraître simple, mais bien mise que de vouloir impressionner tous le monde et de ne ressembler à rien. Sa robe était, donc, simple, mais tout de même élégante. D'un vert foncé en accord avec ses yeux, sa peau blanche et ses cheveux roux. Pareille pour sa coiffure, Lily se contenta de bien discipliner ses cheveux et pour s'assurer qu'aucune mèche ne viendrait tomber sur son visage, elle fit deux tresses de chaque côté de son visage qu'elle rejoignit pour les attacher. Ainsi, ils retenaient sa masse de cheveux roux à l'arrière de son visage.
A la fois impatiente et inquiète, Lily voyait les minutes juste avant l'heure de leur rendez-vous comme interminable. Elle regardait l'heure toutes les deux secondes en croyant que cinq minutes venaient de passer. Enfin, ce fut l'heure.
Lily choisit cet instant pour rajouter un léger maquillage que lui avait fourni sa maman quelques mois plus tôt. Jusqu'à présent elle ne l'avait jamais utilisé, n'en voyant pas l'utilité. Elle trouvait que ce bal était peut-être la bonne occasion.
Une fois cela terminé. Elle rejoignit enfin son cavalier qui devait l'attendre dans la salle commune.
Dès le premier regard, elle trouva que James Potter était vraiment beau dans son costume. Idée, qu'elle chassa immédiatement de son esprit. La seconde réflexion qu'il lui vient alors c'est que James Potter paraissait totalement hors de son univers en vêtement moldu. C'était étrange de le penser dans un contexte différent et avec autre chose que les uniformes scolaires.
A son compliment, elle sentit ses joues chauffer légèrement : « Merci ! ».
Ils prirent la direction de la grande salle. Plus les rires de leurs camarades retentissaient, plus la jeune fille se sentait nerveuse. Elle cherchait quoi lui dire pour détendre l'atmosphère. * Non, mais je rêve ! Je cherche quoi raconter à Potter et en plus ce n'est même pas pour lui faire prendre conscience de son arrogance !*
A l'entrée de la salle, Lily se raidit un instant. Elle cherchait Severus des yeux, avec la crainte qu'il recommence comme l'autre jour dans la salle de classe vide. Heureusement, elle s’aperçut rapidement qu'il n'était pas encore arrivé. Lily était bien plus soulagée par cette absence qu'elle ne l'avait cru.
Elle accepta avec grand plaisir l'invitation à danser. Au moins, cela pouvait peut-être dissiper un peu sa nervosité envers Potter. Durant leur danse, elle se lâcha enfin un peu et sourit même à Potter.
« Voilà bien longtemps que la grande salle n'a pas été aussi animée. »
Lily aimait bien cela, avec l'ombre de Voldemort et les incidents étranges avec les Serdaigles, il y a bien longtemps que certains n'avaient pas autant souri. A la fin de la danse, elle avait les joues rougies par l'effort et ne pensait qu'à boire : « Je prendrais bien un peu de jus de citrouille, pas toi ? J'ai la gorge plus que sèche. »
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 6:06
C'était le grand soir et Abigaël avait, une fois n'est pas coutume, le trac.
Les événements s'étaient enchaînés comme une tempête, des liens se créaient alors que d'autres étaient mis en péril. La loyauté du jeune Anglo-Japonais envers l'un de ses amis était ébranlé par l'idylle naissante avec une membre de la maison ennemie par excellence. Abigaël s'était risqué à inviter Cassiopée Goldstein, une Serpentard, au bal et elle avait accepté. C'était soit ça, soit il ne venait pas au bal, jamais d ela vie Abigaël ne serait venu seul à un bal, non pas qu'il n'aurait pas trouvé de cavalière, mais il ne voulait pas y aller avec une autre que Cassie. C'était Cassie, personne d'autre, elle commençait à occuper toutes ses pensées, et cela l'effrayait autant que ça l'amusait.
Que dire à James ? Son ami était de ceux qui comme lui détestait, méprisait les Serpentard avec ferveur. La tragique disparition de son père et de son frère avait éveillé une haine farouche de tout ce qui touchait de près ou de loin aux mangemorts. Et de ce qu'Abigaël savait, James et sa bande en faisaient voir de toutes les couleurs aux verts et argents. La situation semblait lentement tourner au carnage sportif ; James, Cassie et Abigaël étaient capitaines de leur équipe respective, sur le terrain, Cassie était l'ennemie jurée de James. Abigaël se retrouvait piégé, et il n'était pas près à sacrifier une amitié sacrée comme il ne voulait pas laisser tomber pour Cassie, qui de sa seule présence, était un remède efficace aux terreurs d'Abigaël.
Le jeune homme allait devoir prendre sur lui et amener les choses calmement, le plus possible. Il n'avait rien dit à personne, si ce n'est à Maewan, à qui il disait presque tout, en plus ce dernier était le confident de Cassie et le meilleur ami du Japonais, deux bonnes paires donc. Il lui avait certainement fait part de la situation risquée dans laquelle il s'était mis, mais qu'au final il pensait n'avoir de comptes à rendre à personne. Si James venait à lui faire un scandale, il lui claquerait entre les dents le petit batifolage de Black avec une Serpentard qui n'était pas passé inaperçu. Et puis Cassie était différente, elle avait des crocs de serpent, certes, mais c'était une vipère bien douce au final, qui n'aspirait pas à suivre ses petits camarades dingues de Voldemorette.
Bref, Abigaël décida au final de la jouer cool. Il avait reçu de sa mère un costume bien moldu -bien classe- avec une cravate aux couleurs de sa maison. C'était un costume noir rayé de fils argentés avec une belle chemise blanche. Rares seraient les hommes qui porteraient ce genre de costume ; James si, le connaissant, ça l'éclaterait, il y aurait aussi le prof' d'étude des moldus. Argh ! Tout revenait à James décidément, et ce serait impossible de l'esquiver à la fête. Une fois fin près, le jeune homme salua son meilleur ami, il devait passer chercher sa belle à la sortie de sa salle commune. Et Abigaël était un homme ponctuel.
Se présentant devant la maison Serpentard, Abigaël lâchait quelques sourires aux jolies filles en vert qui le regardaient, valsant entre l'attirance pour la belle carrure du jeune homme et un certain dégoût pour son accoutrement. Le jeune homme n'en avait que faire, ce soir il brisait la plupart des codes. Etrange d'ailleurs qu'il n'ait pas eu l'idée de faire une nouvelle farce avec Maewan pour finir sa scolarité sur un coup de force, mais les Maraudeurs s'en chargeront très bien, pensa-t-il. Pour une fois, il avait envie de jouer les jeunes hommes responsables et de faire honneur à sa mère qui lui avait demandé d'être un bon gentleman. Avec le recul, Abigaël fut quelque peu soulagé que son père ne soit plus là pour lui démonter la tête. Alastor Velrose était sans nul doute un cancre à son époque, et lui aussi avait haït les Serpentards. Si l'Auror savait que son fils avait invité une vipère, il serait presque venu lui même tabasser son crétin de fils. En attendant il était temps d'entrer en scène puisque la belle brune était arrivée.
Abigaël en resta bouche-bée, la belle était plus rayonnante que jamais. Après un rapide coup d'oeil, il se demanda presque si elle n'avait pas fait exprès de jouer sur un décolleté plus que plongeant pour qu'il se noie dedans. Bref, toussotant un peu pour reprendre ses esprits, il complimenta la belle en lui donnant son bras pour se diriger vers la grande salle et prendre enfin part aux festivités. Quand il y mit les pieds, la salle était pleine à craquer et les buffets avaient déjà subi l'assaut incessant de bêtes affamées. Je regardais un peu ces mêmes buffets, quel coup de force ce serait de trafiquer la nourriture ! Il se tourna vers les Maraudeurs déjà présents, et esquissa un grand sourire presque amusé. S'ils ont eu la même idée, se dit-il, ces mecs sont des génies. Néanmoins, il ne pouvait être certain de rien, de plus il vit Rusard dans un coin, et sa chatte démoniaque tourner autour de certains élèves. On ne pouvait blâmer le Japonais, il n'avait encore rien fait de mal. Il vit d'ailleurs Cassiopée tourner en rond, lui proposa de lui chercher de quoi se rafraîchir et lui ramena son verre. Lui n'avait rien prit, pas soif, et pas envie de prendre le moindre risque.
Il vit dans la salle son meilleur ami qui apparemment avait eu le temps de débarquer avant lui. Le pauvre fantasmait encore sur Sirius Black, et se rapprochant de lui avec sa cavalière, il décida de blaguer histoire de détendre l'atmosphère.
« Si tu veux un beau brun ténébreux anti-autorité, je suis là mon cher. »
Il éclata de rire, lui faisant un clin-d’œil. Pour le moment tout se passait bien, Abigaël était ravi de partager la soirée avec la brune, et il espérait sincèrement qu'on ne lui gâche pas sa soirée.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 7:25
Lyanna Wildwind
Elle commençait à fatiguer. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'elle préparait activement ce bal. Et elle n'avait pas eu de répit. Quand Blackbird avait proposé cette idée cherchant à améliorer son image, Lyanna avait tout de suite protesté sur la sécurité. Bien évidemment, Augustus ne s'en souciait pas et était prêt à tout pour obtenir des voix. L'Auror ne le blâmait pas. Mais elle n'aurait pas organisé un tel événement par les temps actuels. Voldemort et ses troupes frappaient, parfois même au cœur de l'école prestigieuse comme en témoignait les épisodes d'attaques de Serdaigle. Il avait suggéré qu'elle soit chargé de gérer la sureté de la soirée. Lyanna avait flairé le piège mais ne pouvait guère le contourner. Évidemment, si un incident arrivait, elle serait tenu pour responsable. Et si tout se passait bien, personne ne remarquerait ses efforts ou pire, on remercierait Blackbird. Cependant, elle se devait d'accepter. Elle saurait bien se vendre à quelques journalistes de façon détournée. Elle ferait tout pour en tout cas.
Elle avait réussi à obtenir de la part de Dumbledore de venir faire des repérages dans le château et à l'extérieur pour trouver les failles en matière de sécurité. Certes, Poudlard était déjà un exemple modèle question sécurité mais les attaques sur les Serdaigles montraient d'évidentes lacunes. Et elle seule saurait les trouver. Elle y était allé avec des membres de son équipe en qui elle avait une totale confiance, notamment Alastor Maugrey qui était après elle, le meilleur Auror. Elle était exigeante avec les autres autant qu'elle l'était avec elle-même. Elle avait, après avoir étudié tout ce qu'ils avaient relevés, proposé un plan de sécurité digne d'une délégation de Ministres de la Magie. Elle s'était employé à demander à ses plus fidèles Aurors d'ériger les boucliers magiques, le brouillard magique couplé au sortilège d'expulsion et toutes les autres défenses possibles. D'autres sorts avaient été prévus et tenus secrets à l'entrée des invités pour détecter des sortilèges de dissimulation, d'utilisation de Polynectar et autres artifices pouvant être utilisé par des Mangemorts pour pénétrer dans le château.
Elle était sur place pour veiller au bon déroulement des différentes procédures, avaient placés ses Aurors aux endroits sensibles et avaient collaborés avec Dumbledore et son concierge pour pallier à toutes faiblesses dans le système. A l'approche de l'heure fatidique, elle alla se changer rapidement dans une salle vide. Elle enfila sa robe de gala fraichement achetée, utilisa un sort pour transformer ses cheveux en cascade bouclée dorée et se maquiller légèrement de façon à rehausser sa peau délicate et pâle et ses yeux perçants. La robe était élégante, très souple pour ne pas gêner ses mouvements en cas de combats. Elle était également un peu osée découvrant une grande partie de son dos. Elle descendit rapidement encourager ses troupes, puis resta auprès de ceux qui étaient à l'entrée,vérifiant l'identité et le carton d'invitation magique de chaque invité. Elle souriait à chacun tout en les observant. Pour le moment, elle n'avait pas encore vu Blackbird mais elle préféra partir avant qu'il n'arrive. Elle n'avait pas forcément envie de le croiser.
Elle entra donc dans la salle de Bal, analysant rapidement s'il y avait le moindre souci. Elle en repéra un rapidement. Un de ses Aurors... enfin apprenti Auror discutait allégrement avec deux élèves au lieu d'être vigilant. Elle s'avança rapidement auprès de lui.
"Londubat? Je peux vous voir un instant?"
Elle sourit amicalement aux deux élèves présents, une jeune fille blonde plutôt âgée et un petit brun l'air effrayé. Elle s'éloigna avec Frank loin des possibles oreilles indiscrètes. Puis d'une voix dure, lui demanda un peu sèchement :
"Qu'étiez vous en train de faire? De toute évidence, vous ne faisiez pas attention aux éventuels attaques qui pouvaient toucher l'un des invités. Je vous rappelle que des membres éminents du Ministère, des journalistes, des professeurs ainsi que des centaines d'élèves sont ici pour s'amuser et non pour risquer leur vie. Nous sommes là pour assurer leur sécurité, pas bavarder joyeusement avec eux. Je vous prie de prêter plus d'attention aux problèmes qui pourrait surgir. Vous êtes Auror, Londubat. Ne ternissez pas la réputation de notre Ordre. Vous faîtes partie de l'élite, des chasseurs de Mages Noirs. Cette soirée est très importante. Nous devons redonner confiance aux Sorciers. Aucun incident ne doit se produire ce soir."
Elle était un peu dure et se reprit donc. Après tout, il n'était qu'apprenti. Mais cette soirée était vraiment importante pour elle. Et il était hors de question qu'on colporte partout le fait qu'un malheur était arrivée sous le nez même de la grande Lyanna Wildwind. Son avenir en dépendait et elle ne laisserait pas un membre de son équipe ruinait tous ces projets. Cependant, d'une voix plus douce, elle lui demanda :
"Vous avez repérez quoique ce soit? Vu que cela ne fait pas longtemps que vous avez quittée cette école, vous devez surement connaitre les élèves qui ont tendance à faire dégénerer la soirée, à mettre autrui en danger?" Elle écouta attentivement le jeune Auror tout en scrutant la salle à l'affut. "Bien. Ouvrez l'oeil et ne vous laissez pas distraire, Frank. Je compte sur vous. Ces gens comptent sur vous."
Elle lui adressa un dernier sourire chaleureux et repartit patrouillé dans la salle, souriant et adressant quelques paroles à certaines convives rapidement.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 9:35
Dans la salle de bal, les couples avaient commencer à valser et je commençais à m'ennuyer fermement, à tel point que dans mon esprit, l'imagination avait prit le pas sur le reste en imaginant par exemple Dumbledore au bras de Mcgonagall, lui faisant une déclaration enflammée devant l'ensemble des élèves. Rusard dansant avec Miss teigne, Sirius en train de faire une danse country avec ses amis et autre.
Bien sure, tout cela n'était que le fruit de mon imagination mais une image surpassa tout ce que je pouvais alors imaginer, Rusard au bras d'une prof, de ma directrice de maison, sur son trente-et-un et prêt à aller danser. Même dans mes idées les plus folles jamais je n'aurai imaginé cela, ma surprise était telle que je recrachais mon jus de citrouille par terre en toussant bruyamment. Ils allaient réussir à me tuer dans cette école ma parole. Non mais depuis quand le concierge était capable d'avoir une ''liaison'' autre que hostile avec quelqu'un ?
Ou alors c'était une hallucination ? Il tenait en fait son chat, son unique amour dans ses bras ? J'espère, je n'imagine pas le désastre autrement. Dans ces quelques pensées, je ne vis pas de suite mes deux meilleurs amis arriver, quand j'avais appris que Abi irait au bal avec Cassiopé, j'avais faillis mourir de rire. Ces deux là se tournaient tellement autour, surtout Abigaël d'ailleurs, que s'en était devenu risible. Surtout que je conseillais sans cesse ce dernier sur les façons de draguer la verte et argent alors que, avec les jeunes filles, nous parlions sans cesse drague des mecs, stylisme et tout ce qui avait trait à rester aussi beaux que nous l'étions déjà. Voir plus encore.
« Bonsoir les amoureux, alors vous avez prévu de quoi vous protéger ce soir j'espère ? »
Mon sourire était clairement moqueur alors que je buvais une fois de plus. Cependant alors que mon camarade de chambre me posait une question, je m'entendis avec horreur répondre en toute sincérité plutôt que de répondre avec une ironie habituelle, en fait je semblais presque être un ado avec les hormones en furie.
« Ah oui ? Tu as un moyen pour que Sirius lâche son toutou pour venir danser avec moi ? Que nous nous retrouvions seuls à seuls ? »
Au fil des mots et sans plaisanter, une sainte horreur avait prit place sur mon visage encore amusé il y a peu. Pourquoi avais-je dis cela ? Qui d'autre m'avais entendu ? Personne je l'espère, sinon s'en était fini de ma réputation ici. A supposé que j'en ai une bien entendu.
Qu'est-ce qui m'avait forcé à dire cela aussi directement ? Quelque chose dans mon verre et qui serait à l'origine du goût étrange ? Les elfes n'avaient donc pas tenté de faire une sangria. Mon regard déviait aussitôt vers les maraudeurs, eux seuls étaient capable d'avoir fait cela vu que Abi et moi n'avions rien prévu pour ce soir. Un grondement de mécontentement quitta mes lèvres face à cette conclusion, j'avais vu pas moins de quatre verres depuis mon arrivée, j'étais cuit pour pas mal de temps là ! Peut-être même la soirée.
« Maudit soient-ils, je te jure qu'ils vont m'entendre ces satanés maraudeurs, surtout le petit Black sexy. »
*Non non non ! Qu'est-ce que je viens encore de dire ! Maewan ne dit plus un mot, tu aggraves ton cas ! Bientôt tu vas danser une plume où je penses et hurler au monde ton penchant pour les hommes. *
Furieux contre les coupables et moi-même, je me murais dans le silence en fixant mes deux amis avec un air annonçant clairement que la vengeance allait être lourde et qu'il fallait qu'il se change les idées avant de dire ou faire l'irréparable.
Dernière édition par Maewan Bretian le Mar 1 Jan - 4:11, édité 2 fois
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 14:03
Time to relax. Sort of.
Si la vérité est amère, ses fruits sont doux.
Le bal de noël. Un événement dont la majorité des jeunes filles parlaient depuis un certain temps et dont tu t'étais promis de te tenir loin lorsque tu en avais appris l'existence. Ce genre de cérémonies mondaines te donnaient la nausée et tu préférais rester à l'écart ; tes camarades pouvaient bien fêter noël ensemble. Malheureusement pour toi, les responsabilités de préfet venaient avec le job et tu devais, pour faire bonne impression, participer à cette soirée insupportable. Tu te forças à coiffer tes cheveux et à t'habiller le plus sobrement possible, tout en évitant d'en faire trop. Après tout, la coquetterie n'avait jamais été l'une de tes attitudes et tu ne comptais pas t'y mettre, mais te voir te coiffer changeait définitivement de tes éternels cheveux en bataille. Pour l'occasion, Alex t'avais envoyé un de ses anciens costumes. Bien que, normalement, tu étais supposé rentrer pour les vacances, celui-ci avait insisté pour que tu restes à Poudlard. Bizarre, mais tu n'avais rien dit.
La grande salle était bondée et, pour l'occasion, la décoration était somptueuse. Il eut du mal à trouver quelques visages familiers malgré toute sa bonne volonté. Il préférait rester seul, dans son petit coin, à faire la conversation avec quelques serdaigles et à aider les élèves un peu trop maladroits à s'intégrer. Rien de bien excitant, en somme. Souhaitant te désaltérer, tu te servis un grand verre de jus de citrouilles et le vida d'une gorgée. Tu poussas un long soupir, attendant impatiemment le moment où le directeur finira par demander aux préfets de ramener les élèves à leurs dortoirs. Mais sachant que les festivités venaient tout juste de commencer, il te restait encore près de cinq heures à patienter avant de pouvoir enfin rejoindre ton lit. Maudit soit celui qui a eu l'idée de cette abomination, pensas-tu en grommelant sous ta barbe inexistante. Tu eus une brève conversation avec un garçon de poufsouffle, rappelas à l'ordre un serdaigle un peu trop insistan auprès de sa cavalière. Tu marmonnes quelques injures incompréhensibles.
Tu poussas un long soupir. Tu reconnus quelques visages avec un peu d'effort, comme celui de la deuxième préfète des serdaigles, ou celui du plus jeune Quirrel. Le reste ? Pas grand chose, honnêtement. Une fille de ta classe vint t'inviter à danser, mais tu déclinas son invitation, préférant de loin ta solitude. Si tu ne parlais à personne, autant aller manger un petit peu ; le banquet n'était pas là pour rien, après tout. Tu pris deux sandwiches à la dinde et un grand verre de lait de poule. Étrangement, l'existence de cette boisson ne perturbe pas ton esprit logique et, malgré le goût étrange, tu te contentes d'en prendre de grandes gorgées. Vraiment, malgré la qualité de ces plats et leur finesse, tu ne souhaitais rien de plus que de rentrer dans ton lit. Ton lit chaud, ton oreiller moelleux et la couverture qui te protégeait du froid. Mais trêve de pensées noires, te dis-tu tandis qu'un sourire qui se veut motivant pour toi-même s'étire sur ton visage, tu t'avances un peu plus.
Peut-être étais-tu trop concentré sur la décoration de la salle pour te rendre compte de tout ce qui se passait autour de toi. Ça n'était pas si étonnant que cela. Tu ajustas une dernière fois ta cravate noir. Tu aperçus Crystal, de loin, et décida de prendre ton courage à deux mains et d'aller la rejoindre. Après tout, tu avais besoin de lui parler de quelque chose. Si tu avais pu l'éviter, tu l'aurais fait ; tu ne la portais pas dans ton cœur, vraiment.
Une fois arrivé à son niveau, tu pris un deuxième verre de jus de citrouilles, sans te rendre compte une minute de ce qu'il contenait. Tu en proposas un à la jeune fille (simple courtoisie) et vint au sujet que tu voulais aborder.
« Fais attention. Si quelqu'un voulait s'attaquer aux serdaigles... Disons que ce serait une bonne occasion. »
Tu fis une pause. Le "fais attention" n'aurait pas du sortir de ta bouche, mais tu le mis sur le compte de l’inattention.
« En fait, je pensais garder un œil sur toi pour t'empêcher de martyriser les premières années. »
Tu fronças les sourcils. Non, tu n'avais décidément pas voulu dire cette dernière phrase. Et elle était sortie toute seule d'un ton monotone. Certes, tu l'avais pensé, mais... Mais c'était assez surprenant. Ton esprit fit la connexion un peu trop tard. Bien sûr. Il n'y avait pas que des agressions qui pouvaient se produire aujourd'hui. On avait pourtant prévenu les préfets de garder un œil sur les maraudeurs. Ton esprit pourtant vif mit trop de temps à comprendre. Tu avais pris du véritasérum. Tu avais passé tant d'heures à étudier cette potion que tu ne pouvais pas te tromper. En petite quantité, certes. Sachant que tu avais bu du jus de poule et du jus de citrouilles, la potion ne pouvait se trouver que dans l'une de ces deux choses. Et malheureusement, tu tendais un verre dudit jus de citrouilles à Crystal. Deux choix s'imposèrent à toi ; faire part de tes suspicions à la jeune fille et ainsi indiquer que tu étais sous l'effet du véritasérum (et donc influençable, manipulable), ou ne rien dire. Tu n'avais pas été à gryffondor pour une raison ; tu choisis de ne rien dire.
Dernière édition par Miles Z. Wilson le Mar 1 Jan - 1:19, édité 1 fois
Who are You ? Cassiopée L. Goldstein
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 19:11
« Le bal »
Nous voilà donc le soir du grand bal de l'école.
Toutes les filles ne parlaient plus que de ça. L'évènement était important, surtout en ces temps troublé où l'on avait plus vraiment d'occasion de s'amuser. Depuis quelques jours les conversations ne tournaient plus qu'autour de ça. Ses camarades lui avaient bien entendus demandé avec qui elle allait y aller, Cassie était resté évasive, répondant qu'elle avait eu plusieurs demandes mais qu'elle préférée garder la surprise pour le bal. Ses amies n'avaient pas insisté, sachant bien que Cassiopée avait du succès auprès des mâles et qu'elle aimait aussi les faire tourner en bourrique. La brune avait donc réussi à garder l'identité de son cavalier secrète, pas qu'elle avait honte d'y aller avec cette personne, juste qu'elle n'avait pas envie de répondre aux nombreuses questions qui viendraient se poser si la chose venait à s'ébruiter. Jusqu'au bout, elle avait gardé le secret.
Si bien que même lorsqu'elle monta dans son dortoir pour se préparer elle ne lâcha pas un mot à ce sujet. Cassie avait dû envoyer un hibou à sa mère pour lui demander de lui envoyer l'une de ses robes de soirée, sa mère pensait toujours que sa fille irait avec l'un des fils de sang-pur de Serpentard, si elle savait avec qui sa fille avait décidé d'aller au bal, elle lui aurait surement interdit d'y aller. Robe qui reposait maintenant sur son lit, accompagnait de quelques accessoires que l'Anglaise avait prévu de porter pendant le bal. Elle alla prendre une douche avant de se poser devant sa coiffeuse pour pouvoir se coiffer. La jeune Goldstein avait décidé de boucler ses long cheveux brun pour l'occasion, les laissant détacher, tombant sur ses épaules dénudées. Elle se maquilla les yeux, soulignant ses yeux bleus de noir, puis elle passa un rouge sombre sur ses lèvres pour les faire ressortir. Une fois cela fait elle alla enfiler sa robe, sa mère lui avait fait parvenir une robe bleue avec un bustier sur lequel se trouvait une multitude de paillettes qui attiraient bien l'attention, mettant aussi son décolleté avantageux en avant. Le reste de la robe était plutôt simple, mettant tout de même les formes de la brune en valeur, elle accompagna sa robe d'une paire de chaussures à talons s'alliant parfaitement au reste de sa tenue. Cassie agrémenta le tout de quelques bracelets ainsi que d'une paire de boucle d'oreille en argent et le tour était joué. Elle ne voulait pas trop en faire, mais elle voulait tout de même être à son avantage lorsqu'elle apparaîtrait devant son cavalier qui devait déjà l'attendre à l'heure qu'il était.
La brune se dépêcha donc de remonter jusqu'à la sortie de sa salle commune, où on devait l'attendre. Elle reconnut de suite son cavalier lorsqu'elle arriva dans le couloir, Abigaël était splendide dans son costume moldu. La Serpentard ne pu s'empêcher de sourire, décidément elle brisait vraiment les codes ce soir, déjà qu'elle y allait avec un sang-mêlé de Poufsouffle, mais en plus il portait un costume moldu, sa mère aurait surement eu une attaque si elle avait été là et les attaques iraient surement bon train par la suite, mais elle s'en fichait. Ce qui l'importait à cet instant n'était pas ce que les autres pouvaient penser d'elle.
Elle fut contente de voir l'effet qu'elle avait provoqué chez le Japonais, apparemment sa tenue avait l'air de lui plaire, vu la tête qu'il faisait. Les deux amis se dirigèrent rapidement vers la grande salle, il n'avait qu'un étage à monter après tout. Lorsque la brune entra dans la salle, elle en resta bouche bée. La direction s'était surpassée cette fois, la salle était méconnaissable, des flocons comestibles tombaient du plafond magique. Abigaël ne tarda pas à aller rejoindre Maewan, Cassiopée en était ravie, retrouver le jeune homme lui faisait plaisir. La brune tiqua un peu sur le "amoureux" de Maewan, mais elle ne le fit pas remarquer connaissant la capacité du Poufsouffle a piqué ses amis. La remarque d'Abi la fit rire.
- Eh, je te signale que ce soir tu es censé être à moi, alors ne propose pas tes services à quelqu'un d'autre sans me demander la permission. Elle se tourna vers Maewan. Enfin pour toi, je peux bien m'en séparer, mais c'est parce que c'est toi.
Appariement, ce n'était pas Abigaël qui intéressait Bretian, mais bien Sirius Black. Il faut dire qu'il était difficile de ne pas être attiré par le griffon, même s'il était un peu jeune. Le beau brun avait toute une horde de jeune fille qui lui courait après à longueur de temps, heureusement Cassie ne s'était jamais abaissé à ce genre de choses, elle préférait chasser des proies bien moins facile. Son meilleur ami ne devait pas être du même avis qu'elle vu comment il dévorait le brun des yeux. Maewan devait certainement penser que Cassie n'était pas au courant pour son attirance pour les garçons. La brune ne lui avait jamais prouvé le contraire, mais elle se doutait bien que le pouffy n'était pas attiré par les filles, c'était surement ça qui faisait qu'ils s'entendaient aussi bien. Pourtant, elle ouvrit quand même de grands yeux lorsqu'il mentionna Black de "sexy" s'était dit avec tellement de spontanéité que ça ne pouvait pas être feint. L'Anglaise allait boire lorsqu'il avait sorti ça, elle repoussa le verre de ses lèvres fixant son ami.
- Qu'est-ce qui t'arrive à toi ce soir ? T'es sûr de vouloir dire ce genre de choses à voix haute ?
Elle regarda Maewan d'un air suspect
- Tu es déjà saoule ?
Cassie savait très bien qu'il avait tendance à être un peu trop franc lorsqu'il avait un coup dans le nez et elle ne voulait pas qu'il est de problème, si elle n'avait rien contre son homosexualité ce n'était pas le cas de tout le monde et elle n'aurait pas voulu avoir à stupefixié tout Poudlard parce que son meilleur ami avait été un peu trop bavard.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 22:29
Crystal s'était aisément faufilé à travers la foule. Beaucoup de monde dansait au centre de l'immense salle et d'autres se ruaient sur le buffet. Alors pour ce qui était de raser les murs, la jeune fille avait plutôt été tranquille. Ce n'était pas un mal. Elle put laisser traîner ses oreilles à son aise, s'attarder à côté de quelques personnes pour les écouter, leur tournant le dos histoire de ne pas les inquiéter. C'est fou comme cela permettait d'en apprendre plus sur un peu tout et n'importe quoi.
Des couples, des disputes et des réconciliations. Voilà ce qui se passait au bal, pour une grande majorité. Les adultes discutaient sécurité mais la jeune fille évitait de s'en prendre trop à eux. Non seulement parce qu'après la fête, ils quitteraient le château et ne lui seraient plus d'aucune utilité -sauf pour les profs, mais c'était autre chose-, mais en plus, elle préférait s'attaquer à des personnes de son niveau. Tromper un adolescent de quinze ans était une chose, mais tromper un Auror... Elle se serait jeter elle-même dans la gueule du loup. Non, il valait mieux éviter. D'autant plus que pour une raison inconnue, beaucoup de mondes semblaient prompts à dire ce qu'ils pensaient ce soir. Etait-ce la fête qui faisait cela ? Le plaisir de se retrouver ? Ou alors un petit malin avait décidé de mettre du piquant dans la soirée ?
La deuxième solution semblait la plus probable au jeune corbeau. Comment et pourquoi ? Si cela venait des maraudeurs, le pourquoi était tout de suite trouvé : pour rien, juste s'amuser et comme toujours aux dépends des autres, s'il vous plaît. Pauvres types. Quant au comment, cela pouvait être beaucoup de chose avec eux.
Raison de plus pour rester sagement en retrait. Son petit tour de salle achevé, Crystal s'approcha du buffet, non pas pour y picorer mais pour le surveiller. A l'évidence, jeter un sort sur un gâteau ou une boisson semblait le moyen le plus facile de prendre du monde à son piège.
Après quelques minutes, le regard de Crystal tomba sur une petite silhouette, toute de bleu vêtue. Le petit Quirrel. Et il détalait comme un lapin pour se perdre dans la foule. Un léger sourire se dessina sur le visage de la jolie blonde, plutôt insondable. Amusement ou peine ? Ceux qui auraient pu la regarder en ce moment avait choix libre d'interprêtation.
La soirée semblait se dérouler normalement. Mais fait étrange, il manquait trois serpentard de sa connaissance à l'appel. Rogue, Black et l'insupportable blondasse arriviste. La fête commençait vraiment à battre son plein, il était étonnant que les deux derniers serpents ne soient toujours pas là. Pour Rogue, c'était sans doute un moyen d'échapper à ses bourreaux l'espace d'une soirée, donc presque compréhensibles.
L'art et la manière de se mêler de ce qui ne la regardait pas.
Crystal finit par s'appuyer contre un mur. Avec tout le monde qu'il y avait, elle n'arrivait pas à déterminer ce qui causait la soudaine franchise générale. Elle décida donc de ne toucher à rien de ce qui pouvait se trouver dessus. Une Crystal qui dit la vérité est une Crystal fichue. Les risques pour elle étaient bien trop grands.
« Fais attention. Si quelqu'un voulait s'attaquer aux serdaigles... Disons que ce serait une bonne occasion. »
L'adolescente braque son regard d'aigle sur l'imprudent qui venait de l'aborder. Son sourire faux se figea un instant lorsqu'elle reconnut Miles Z. Wilson. Qu'est-ce qu'il lui voulait celui-là ? Attendez... C'était une blague ou il venait de lui dire de faire attention ? Depuis quand monsieur l'érudit se préoccupait-il de ce qui pouvait arriver ou non à Crystal ?
La jeune fille ne sut pas quoi répondre. Leurs relations avaient toujours été de s'éviter et de s'observer à distance avec une méfiance réciproque, alors il y avait de quoi en perdre son latin. L'effet Noël probablement.
~ C'est gentil de ta part de t'inquiéter pour moi, mais si avec toute la sécurité mise en place, quelqu'un parvient à nous faire quoi que ce soit, je crois que faire attention n'y changera rien.
Crystal saisit le verre que son camarade lui proposait, par politesse. Hors de question d'avaler quoi que ce soit de ce maudit buffet, d'autant plus si cela venait de Wilson. Impossible de savoir à quoi il pensait, mais sa soudaine envie de tailler une bavette avec le jolie corbeau, c'était étrange. Sauf s'il avait quelque chose derrière la tête.
« En fait, je pensais garder un œil sur toi pour t'empêcher de martyriser les premières années. »
Mentalement, Crystal éclata de rire. Et physiquement, elle faillit le faire aussi. Elle se mordit discrètement la langue pour contenir son fou rire. L'empêcher de martyriser les premières années, hein ? C'était pour ça qu'il était venu la voir ? Ou était-ce un moyen détourné de se servir de la fille la plus impopulaire de Serdaigle pour éviter les invitations à danser d'une autre minette ? Mais l'entendre dire ça était vraiment amusant et... étrange aussi. S'il le pensait vraiment, il ne l'aurait jamais dit, n'est-ce pas ? « Coucou, fais gaffe à toi mais je peux pas t'encadrer. Bonne soirée ». Ca, c'était tout sauf une réaction normale.
Monsieur aurait-il consommé un gâteau ensorcelé ? Quoi qu'il en soit, la jeune fille prit un air affecté de circonstance, feintant d'être blessée par les paroles de Miles.
~ Ecoute, je ne sais pas à quoi tu joues, mais si c'est pour me lancer ce genre de méchanceté gratuite au visage, tu ferais mieux de faire comme si je n'existais pas.
Le ton était légèrement plaintif. Wilson si tu arrives à faire pleurer le corbeau, on t'offre un cookie à l'accueil !
~ C'est tout ce que tu voulais ?
Oh cet air attristé et vexé n'était-il pas pathétique ? Crystal n'avait-elle pas l'air aussi innocent qu'un bambin qui vient de naître ?
Dernière édition par Crystal Odrinth le Mar 1 Jan - 0:03, édité 1 fois
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Lun 31 Déc - 23:58
« Quand les retrouvailles se font parfois dans le hasard de la vie » Christmas ball ~
Certains prétendent que la musique aide à recouvrer des forces, voir même du courage. Que les morceaux les plus singuliers sont ceux qui vous mettes une bonne claque pour vous faire allez de l'avant. Damon avait toujours apprécié la musique. Mais pas tellement celle qui vous transperce les oreilles d'un coup de guitare électrique bien trop violent. Mais pour une fois, il s'en foutait. Complètement. L'important n'était pas ces danseurs novices applaudit par leurs camarades. La piste se remplissait petit à petit. Et alors ? Un astéroïde pourrait bien percuter Poudlard, il n'en aurait cure. Enfin. Elle avait eu du mal à lever le regard vers lui. Non. En fait, tous deux avaient du mal à regarder l'autre dans les yeux. C'était quelque chose que Damon n'avait jamais eu de difficulté à faire. Mais pourquoi. Pourquoi aujourd'hui, ce soir, face à elle, il ressentait comme un frisson glaciale lorsqu'il la regardait ? D'ailleurs, cela faisant longtemps qu'il n'avait pas vu ses yeux jadis rieurs et espiègles. C'était drôle. On dit souvent que l'on se perd dans le bleu abyssales de certaines pupilles. Ou encore, qu'on admire le vert émeraude de certains regards. Mais là, pour une fois, la couleur noisette ne lui avait jamais semblé si envoûtante.
La plus douce des mélodies parvint alors enfin à son oreille. Une mélodie, ou plutôt un son. Mais pour lui, à cet instant c'était beaucoup plus qu'une parole. Qu'un mot. Qu'un nom. C'est vrai. Elle venait de prononcer son nom. La dernière fois qu'il l'avait entendu de sa bouche lui sembla tellement lointain. Pourtant, elle avait à peine changé. C'est vrai, sinon comment aurait-il pu la reconnaître ? Même de loin il avait su la cibler. Allez savoir comment. L'hypothèse la plus probable est certainement lié à l'attitude de Blanche à s'être planquée sous une table. Sinon, peut-être ne l'aurait-il jamais croisé ce soir. Qui sait ? Peut-être qu'il aurait été bien trop absorbé par son travail pour la voir. Ou encore.... Blanche aurait pu tout simplement prendre la fuite. Mais elle ne l'avait pas fait. Et heureusement. Non. En réalité, il n'était pas certain que la revoir pouvait être une bonne chose. Il suffirait d'un pas de travers pour tout gâcher. Gâcher quoi ? Leurs retrouvailles ? D'ailleurs, était-ce réellement des retrouvailles ? D'habitude, les gens qui se retrouvent après un certain temps de séparation, s'élance toujours vers l'autre dans l'espoir d'une étreinte éternelle. Là. Pas de courses. Pas de plage ni de soleil couchant aux reflets chatoyants sur la mer. Et pas de câlin non plus.
Elle rougissait après s'être passé la main dans les cheveux. Signe de gêne. Damon avait toujours su reconnaître certains de ces gestes. Ils trahissaient bien des choses. Des émotions parfois. Mais là, quoi de plus normal ? Elle était gênée, c'était naturel. D'ailleurs lui-même n'était pas très à l'aise. Et cette sensation était plutôt inhabituelle pour lui. Cependant, il ne pu s'empêcher d'en éprouver un certain délice, ou du moins quelque chose de semblable. Mais ça, c'était certainement lié à la présence de Blanche. Blanche qui semblait être la même qu'à l'époque. Le même visage. C'en était amusant d'ailleurs. Damon lui, avait quelque peu changé à ce niveau-là. Bah, c'est la maturité comme on dit. La jeune femme au contraire, semblait avoir gardé sa beauté d'antan. Blanche, jamais il ne pourrait mettre un autre visage sur ce nom que le sien. Un sourire furtif était apparu sur les lèvres du brun tandis qu'il portait son attention sur ses joues. Autrefois, Damon l'avait souvent charrié au sujet de ses pommettes. Aaah... s'il pouvait rien qu'un moment, là tout de suite, poser sa main sur ses joues légèrement rosies pour y apprécier leur douceur. Il ne l'avait jamais dit, et de toute façon il en voyait pas l'intérêt, mais il adorait ses joues.
Joues qui disparurent un instant de sa vue. Laissant ainsi place à la cascade ébène qu'était ses cheveux. Là encore l'envie d'en saisir une mèche lui traversa l'esprit. Il n'en fit rien cependant, ce contentant de lui accorder ce moment où elle se donnait du courage. Lui-même avait inspiré un bon coup avant de lui faire face. Elle disait qu'elle avait l'impression que leur dernière rencontre datait d'hier. Au contraire pour lui, cela avait semblé une éternité. Il ne savait pas pourquoi mais à ce moment un pincement cœur se fit sentir. D'ailleurs, il ne savait pas comment le prendre. Était-ce un reproche ? Si oui il n'en voyait pas le sens. Feintait-elle l'indifférence ? Ou encore était-elle sincère ? Pour être honnête, il n'en savait rien. Aussi se contenta-t-il d'un froncement de sourcils pour toute réponse. Il retrouva son regard bien vite mais le quitta aussitôt et esquissa un sourire. Ses yeux se baissèrent, entraînant mouvement de tête qui le forçait un peu plus à regarder le sol. Sol où les flocons laiteux disparaissaient avant d'échouer sur le carrelage.
- « C'est vrai tu as raison.... Complètement. Bravo Blanche, quelle perspicacité ! » D'ordinaire si bavard, là Damon ne trouva pas autre chose à rajouter. En réalité il pu aurait railler plus, user de son talent pour laisser un où deux sarcasmes lui échapper. Paraître grossier voir insolent. Il aurait pu compléter sa phrase par ''Et ton monde alors, aurait-il besoin d'être un peu bousculé ? '' ou alors '' Eh oui, le monde à parfois besoin d'un fouteur de merde pour tourner. Et pas seulement mon monde.'' Mais non. Il s'en était tenu à cette simple remarque qui n'avait rien de méchant. Au contraire, il avait relevé la tête avec un sourire... bon un peu narquois, certes, mais aussi avec un regard qui était à l'opposé du regard provocateur que l'on lisait souvent dans ses yeux. On aurait presque pu dire qu'il ressemblait à un regard à la fois protecteur et taquin. Presque.
Mais c'est vrai elle avait raison. Il était bel et bien devenu journaliste. Ou du moins il était sur la bonne voie. A vrai dire il préférait l'appellation de chroniqueur. Il aimait ce mot mais, sans savoir pourquoi. Ça lui ressemblait plus, en un sens. Elle ria. Un petit rire qu'il n'avait pas entendu depuis.... Cela ne ressemblait pas au rire si particulier qu'elle avait. Celui qui vous emporte vous aussi jusqu'aux larmes. Celui qui donne tout son sens à l'expression ''mourir de rire'' tellement il est difficile de s'arrêter pour reprendre son souffle. C'était plutôt nerveux. Du moins, cela y paraissait fortement selon Damon.
Potter, Black, Lupin et Peti... Peti quoi déjà ? Elle était en train d'énuméré ces noms, donnant ainsi au jeune homme un éventuel support pour un article ou une interview. Il nota ces informations dans un coin de son esprit, tâchant de ne pas oublier de les retranscrire sur papier. S'il venait à les perdre il pourrait toujours lui redemander non ? Bah. Ils allaient sûrement se revoir après le Bal, n'est-ce pas ? Damon y veillerait. Ce dernier décrocha à nouveau un sourire en coin. Mon dieu. Damon s'être assagit. Si elle savait... Il est vrai qu'il avait changé niveau caractère. Il était moins... perturbant et désagréable qu'avant. Mais le temps n'avait pas effacé certains côtés sombres et agaçant de sa personnalité. Ses lèvres s'entrouvrirent dans l'idée de lui répondre mais il fut interrompu par l'apparition d'un homme.
Lui faisant face, les sourcils du jeune homme se froncèrent. Non pas par colère ou par une quelconque intimidation, mais plutôt pour essayer de distinguer son visage à travers les jeux de lumières. C'est à ce moment-là d'ailleurs, qu'il remarqua que l'éclairage avait changé et qu'il ne savait pas depuis quand. Si un astéroïde passerait inaperçue à ses yeux, ce n'est pas un brusque changement de lumière qui allait l'intéresser. Par contre, le regard du jeune sorcier se posa un instant sur la coupe de Bièraubeurre qu'il tenait, lui donnant l'envie de s'en prendre une aussi. L'homme prétendait le connaître. Ou du moins que ''sa tête lui disait quelque chose''. Peut-être un peu vexé sur les bords, Damon ravala sa pique et se contenta de lui tendre la main dans un geste purement poli. Geste qu'il accompagna de sa voix grave et enjoué lorsqu'il commenta la venue du candidat au ministère. Il termina néanmoins par un « Vous savez, on peut en apprendre beaucoup plus dans une école que n'importe où ailleurs. Surtout à Poudlard. » ponctué d'un sourire visiblement forcé et qui semblait narquois. D'ailleurs, il ne s'en cacha pas.
Ainsi donc le seul et l'unique Monsieur David, candidat au ministère avait pu l'apercevoir un jour dans l'enceinte de son lieu de travail lorsqu'il composait un article. Oui. Possible. A vrai, s'il était passé juste devant lui, il ne l'aurait pas vu. Damon restait toujours concentré sur ses écrits. Il fut sans doute un peu flatté d'apprendre que ses billets plaisaient. Aussi caustiques soient-il. Il ne pouvait faire autrement. Il avait besoin de ce petit extra, cette petite exagération pour que ses articles intéressent plus de monde. Du moins il l'espérait. Le jeune homme remercia le candidat ponctuant sa phrase par un « Monsieur Smiley sera ravi d'apprendre que son ''employé du mois'' parvient à capter l'attention des gens du ministère. Peut-être lui accordera-t-il un sursit ? » Plaisanterie visible qu'il ne manqua pas d'accorder à un nouveau sourire. Il s'apprêta à prendre son inspiration afin de se présenter, chose qu'il avait volontairement omit de faire jusqu'à présent. Cependant, sa tentative avorta bien trop tôt.
Il avait fallu d'une phrase. D'un nom pour que le visage du jeune homme se décompose petit à petit jusqu'à s’assombrir. Ses yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la surprise. Puis ils se voilèrent sous le froncement de sourcils. Sa bouche resta entrouverte pendant qu'il laissa son regard exprimer tour à tour différentes émotions. La stupeur. La peine. L'incompréhension et enfin la colère. Une minute ! Peut-être s'était tout simplement trompé. Peut-être avait-il confondu son nom avec celui d'un serpent. Les hommes d'affaires sont si fatigués de nos jours. Se tromper de prénom peut facilement arriver. Mais il était inutile de se voiler la face. Il le savait, mais il rejetait cette idée. Allons bon ! Comment peut-on confondre le nom de Wayne avec celui de.... Harper ? …
Une douleur sans nom lui martela la poitrine. Et le pire, c'est qu'il ne savait pas pourquoi. Comment pouvait-il ressentir ce genre de choses alors qu'il venait seulement de retrouver Blanche. Le temps a passé et jamais, il n'aurait imaginé que....
- « Wayne ? J'ai.... j'ai bien entendu ? Comme... comme … Jason Wayne ? Ce nom eut du mal à sortir. Nan. Put.... Il ravala sa grossièreté puis reprit dans l'incohérence la plus totale. T'as pas... fais ça ?! » ''Ça'' c'était le fait qu'elle avait épousé le vil serpent. Sinon, comment pouvait-elle avoir le même nom ? D'accord, d'accord ! Le temps a passé et elle faisait ce qu'elle voulait de sa vie. Il savait qu'à l'époque, Blanche avait eu un petit faible pour Jason, c'était d'ailleurs ce qui rendait Damon un peu plus irritable parfois. Surtout quand lui savait des choses qu'elle ignorait peut-être. Aaaah.... bon sang ! S'il pouvait, comme il y a quelques années, foutre son poing dans la mâchoire de ce gugus, ça le soulagerait efficacement. Mais pour le moment, il se contenta de faire demi-tour et de s'éloigner de quelques pas avant de s'arrêter. Foutus sentiments, foutues émotions. C'était quoi ça ?! De la jalousie ? Ben voyons ! Des fois, il aurait aimé être insensible, indifférent. Ne rien ressentir et pouvoir devenir un tueur en série qui n'avait aucun scrupule. D'ailleurs, il connaissait déjà l'identité de sa première victime.
Il n'avait pas vu l'homme partir et n'avait de toute façon accorder aucune attention à son départ. Jusqu'à maintenant. En réalité, ce n'est pas sa présence qui lui revint en mémoire, mais plutôt ses paroles. L'esprit de Damon analysa rapidement la situation. Ministère. Article. Arrestations. Wayne. C'est vrai, maintenant qu'il y pense, Jason avait été mentionné quelque part dans les documents qu'il avait utilisés pour son fameux billet. Impossible de se rappeler les détails, il était bien trop... ''instable'' voir contrarié pour allez plus loin dans sa réflexion. Et puis, il ne fallait pas oublier où il se trouvait. Et avec qui surtout. C'était drôle -quoique, il n'y avait rien de drôle la dedans- de retrouver son ancienne amie de la sorte. Ça commençait bien. Un Bal. Des paillettes. De la musique. Tout ça quoi ! Et voilà comment on peut inratablement gâcher la soirée. Ses poings s'étaient serrés de même que sa mâchoire. Mais il ne voulait pas laisser les choses dans cet état. Aussi, il se retourna et avança rapidement dans la direction de Blanche -qui avait un peu bougé-, la tête baissée. Il la releva, avalant aussi discrètement qu'il le pouvait sa salive.
- « Désolé mais, je devrais faire quoi ? Te féliciter ? Alors bravo. Toutes mes félicitations, mes meilleurs vœux et tout ça. Mais.... il baissa le regard, un sourire indéchiffrable aux lèvres avant de la regarder dans les yeux. Ça sonne faux tu trouves pas ? » Il jeta un regard circulaire à la salle. Sans doute dans l'espo... dans le but de chercher Wayne. « Il est là ? Demanda-t-il sans prononcer son prénom. Prénom qu'il trouvait agressif d'un point de vue auditif. « Je ne suis pas sûr qu'il appréciera de me voir. A vrai dire, moi non plus. » Sa phrase prit une consonance non pas sérieux mais faussement amusée. Et il le savait. C'était voulu.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 1 Jan - 0:33
Le bal dure depuis quelque temps déjà. Des couples partent du bal pour trouver plus d’intimité ou pour prendre l’air, d’autres au contraire se déhanchent sur la musique effrénée du groupe invité qui redouble de tubes sorciers. La nuit est déjà avancée et aucun incident n’est à signaler.
Blanche et Damon se sont retrouvés et commencent à converser. Le juge-candidat Julien David est enfin revenu dans la grande salle, à la recherche du concierge, pour qu’il traque les trois futuristes qu’il a repéré, et à la recherche de la professeur de Botanique. Ayant reconnu Damon et Blanche, il jeta une bombe dans le cœur de Damon en révélant le mariage de Blanche. Pendant ce temps, l’autre candidat au ministère, Lyanna Wildwind, assure la sécurité avec zèle et efficacité, allant demander à Franck Londubat de ne pas relâcher la surveillance. Quirinus perdra-t-il son protecteur et Alice son cavalier ? A la grande surprise de certains élèves voire de certains adultes, le couple inattendu Rusard/MacLane a fait son entrée au bal. Autre couple inattendu : la Poufsouffle Abigaël Velrose s’affiche au bras de la serpentarde Cassiopée Goldstein. Lily demande du jus de citrouille au maraudeur James Potter. Lui donnera-t-il ? Maewan, influencé par le veritaserum, commence à révéler son penchant pour les hommes. Abigaël comprendra-t-il ? La terrible potion a également pris dans ses griffes Miles Wilson qui commence à dire à Crystal tout ce qu’il pense d’elle.
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 1 Jan - 2:51
*La journée risque d'être pleins de rebondissement* pensais-je alors que je resserrais le noeud papillon que j'avais autour du coup. Je devais me dépêcher d'aller chercher ma cavalière, puisqu'on m'attendait dans une heure à peine au domaine de Poudlard. Le moment était venu pour moi de voir si mon idée était aussi bonne que ce que je pensais.. Ce soir, un bal allait être organisé dans l'école pour sorcier et c'était une idée à moi. Les temps étaient plutôt sombres, avec la montée du Lord Noir. Plus personne ne partageait avec personne, de peur de se faire trahir par la suite. Et ceux qui en pâtissaient le plus était nos chères petites têtes blondes. Pauvres enfants qui devaient rester enfermé dans leur école sans savoir ce qui se passait au dehors. J'avais donc eu la merveilleuse idée d'organiser un bal au sein même de leur école, pour leur changer les idées et aussi, il faut l'avouer, peut-être récolter quelques voix chez nos plus jeunes électeurs. Je ne devais pas perdre de vu que je postulais au poste de Premier Ministre, cela consistait en une bataille constante, surtout face à deux candidats plutôt sérieux, qui n'avaient pas l'intention de me laisser la place aussi facilement. Place que j'avais bien l'intention d'avoir, quoi qu'il arrive. Le bal allait m'y aider. Il fallait savoir que si on arrivait à toucher les enfants, les parents devenaient tout de suite plus accessibles, ne jamais sous-estimer le pouvoir de persuasions de jeunes sorciers.
Pour l'occasion, j'avais revêtis l'un de mes plus beaux costumes de soirée, jolie robe noire au plastron blanc et noeud papillon, des chaussures vernis et un pantalon, me voilà fin près pour assister à la soirée. Ma cavalière était vêtue d'une magnifique robe grise qui allait parfaitement avec mes yeux. C'est qu'on avait le sens des détails chez les Blackbird. Ma cavalière prête, nous partîmes pour Pré-au-Lard, j'avais beau être le directeur du département de la Justice Magique, je n'avais pas le privilège de pouvoir transplaner dans l'enceinte du château, je devais donc arriver par le village et passer par la grande porte. Ce n'était pas plus mal, ainsi je m'assurais une entrée remarquée. L'important dans une campagne c'est d'être vu, plus les électeurs vous voit et plus ils vous aiment, principe de base.
A Pré-au-Lard, tout était blanc, l'on vint nous ouvrir rapidement et la traversée du parc de Poudlard ne se fit pas non sans un petit pincement au coeur, cette école avait aussi été la mienne et non sans être nostalgique ça faisait toujours bizarre de retrouver un endroit que vous aviez chéri pendant sept longues années. Dumbledore nous accueillit lorsque nous passâmes les portes du hall, le grand sorciers n'avait pas voulu se mêler des aspects politiques de cette soirée, mais avait tout de même accepté de l'organiser. En réalité, il n'avait pas vraiment le choix, mais ce n'est qu'un détail, j'avais réussi à l'atteindre grâce à mon cher cousin Septimus, qui avait gentiment accepté d'être mon intermédiaire dans cette affaire. Il était bien plus proche du directeur que moi, il était donc plus facile pour lui de le convaincre. Chose qu'il avait réussi à merveille, d'ailleurs. Il faudrait que je pense à le remercier de vive voix quand je le croiserai pendant la soirée. Les jeunes gens n'avaient pas encore investit la Grande Salle lorsque nous sommes arrivés. Le directeur s'était surpassé, la pièce était magnifiquement décorée, tout avait été fait pour émerveillé les élèves et les adultes aussi. Je ne pus que le féliciter pour son extraordinaire travail. La soirée s'annonçait très bien. Quand les premiers élèves arrivèrent je m'amusais à voir l'expression de surprise sur leur visage lorsqu'ils découvraient les merveilles que leur avait réservé l'école. Bien entendu, je ne perdais pas mon objectif de vu. Si bien que je préférai fermé mon esprit quand les adultes firent leur entrée, histoire que personne ne puisse avoir la mauvaise idée de lire dans mes pensées, je savais très bien qu'il y aurait des légilimens durant la fête et je ne tenais pas à ce que mes pensées soient retournées contre moi. En ces temps d'élection, il valait mieux être doublement vigilant si l'on ne voulait pas être victime d'un coup-bas. Les journalistes commencèrent à arriver, dans la foule, je pus reconnaître Smiley, une tête importante du journalisme, bien trop proche de Bradley à mon goût, mais je mettais ça sur la capacité du rédacteur à se rapprocher des personnes influentes, voilà pourquoi je devais me débrouiller pour l'amadouer, si je l'avais de mon côté, je pourrais presque sentir l'odeur de la victoire me chatouiller les narines. Ma douce cavalière au bras, je décidai donc de me balader un peu dans la salle. Peut-être qu'ainsi je tomberai sur des gens intéressants, j'en profiterai pour vérifier les dispositifs que la belle Lyanna avaient mise en place. Ce bal était vraiment une scène politique importante, malgré ce que tout le monde s'efforçait de répéter. D'ailleurs, j'étais étonné de ne pas encore avoir croisé l'un de mes concurrent direct : Julien David, ça m'étonnais de ne pas l'avoir déjà vu rôder dans la salle avec son regard de rapaces dans l'espoir de trouver des gens à impressionner avec son rôle au sein du Magenmagot ou avec son ancien poste dans une équipe de Quidditch. Pacotille. Je serai quelques mains, discutant de-ci, de-là avec des jeunes gens et parfois des professeurs, lorsque je croisai Lyanna, un sourire charmeur se dessina sur mon visage alors que je m'approchai d'elle.
- Alors, miss Wildwind, tout se passe bien ? Comment dites-vous déjà, chez les Aurors, vigilance constante c'est ça ?
Je savais très bien que ça ne lui plaisait pas beaucoup cette idée de bal, elle s'inquiétait pour les étudiants, tout avait l'air de bien se passer pourtant. Puis ça lui permettait au moins de montrer de quoi elle était capable, c'était donc un cadeau que je lui faisais, indirectement. *Une fois ministre de la magie je la nommerai bien directrice du département des Aurors ou quelques choses comme ça* pensais-je, j'étais trop bon. Après un bref échange avec la ravissante jeune femme, je repris mon inspection de la grande salle, riant et partageant avec les convives. C'était important de montrer que j'étais quelqu'un d'accessible et de simple. Il fallait que je montre à mes électeurs que j'étais comme eux, sinon jamais ils ne voteraient pour moi.
Who are You ? Regulus A.Black
Élève ♣ Préfet Serpentard - 5ème année
▌Age : 35 ▌Parchemins : 894 ▌Points de Rp : 74 ▌Initiation magique : 21/11/2011
Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 1 Jan - 6:26
L'ambiance dans l'école n'était pourtant pas spécialement à la fête, pourtant, quand un bal de Noël fut annoncé, il n'y eut pas vraiment de protestation ou d'une quelconque résistance. Pas dont Regulus eut entendu parler en tout cas. Au contraire l'idée de passer une bonne petite soirée dans l'école semblait assez bien plaire et le jeune Serpentard n'avait pas hésiter longtemps sur à qui il demanderait en priorité à être sa cavalière. Il invitait naturellement la fille dont il était le plus proche, sa meilleure amie, confidente et amie d'enfance, Eli.
Cependant, après avoir envoyé son invitation et reçu la confirmation, il connut un léger doute quant au bien fondé de son choix, en effet, il découvrit que autour de lui, les gens avaient plutôt tendance à voir ces invitations comme des déclarations amoureuses, en réalité, il réalisa qu'il était un des rares à avoir juste inviter une amie et non pas une fille qu'il comptait séduire. C'était ridicule, ils n'étaient pas là pour former des couples, ils étaient à Poudlard de base pour étudier et en profiter pour lier des connaissances, des amitiés, cette course aux couples était une chose qui avait tendance à lui échapper. Il était loin de jouer au grand séducteur comme son frère et, s'il se montrait toujours très galant avec les jeunes filles, il n'était pas plus intéressé que ça à l'idée de se promener en permanence avec une poule gloussante à son bras.
Et Eli était tout sauf une poule gloussante, encore une raison de vouloir aller au bal avec elle et non n'importe quelle autre ne le voyant que comme le fils digne des Blacks. Mine de rien, l'adolescent avait un certain succès involontaire auprès des filles de sa maison, pas pour lui, mais bien pour la réputation de sa famille ou, pire encore, son simple physique. Là aussi, Eli s'élevait bien au-dessus de toutes les autres, elle le connaissait tel qu'il était, ils se côtoyaient depuis si longtemps.
C'est pourquoi il ne chercha pas à convaincre Eli de plutôt aller au bal avec quelqu'un qui lui aurait plus plu, sentimentalement parlant, tout comme il n'envisagea pas non plus d'inviter une de ses filles lambda qui le suivaient du regard ou gloussait chaque fois qu'il regardait dans sa direction. Eli avait été enthousiaste à son invitation, il était heureux de passer la soirée avec elle, inutile de se casser la tête plus que là.
Mais un autre doute allait s'infiltrer dans son esprit, à l'instant même ou il la vit sortir de son dortoir, tendit qu'il l'attendait dans la salle commune.
*Merlin...*
Pourtant, il l'avait déjà vu en tenue de soirée, avec une belle robe, ses cheveux brillant aux boucles souples et bien dessinées et joliment parée, mais en la voyant ainsi descendre dans la salle commune et réalisant que cette magnifique jeune fille était sa petite Eli, il ressentit une sensation plus que curieuse, une sorte d'évolution du chatouillement qu'il avait ressenti quand il avait entendu la rumeur comme quoi Sirius l'avait embrassée. Elle portait une robe longue et satinée d'un bleu pâle parfaitement assortie à ses yeux, et surtout, son collier qu'elle ne réservait qu'aux grandes occasions. Il se sentit flatté et honoré qu'elle ait pris tant de soin pour cette soirée avec lui. Lui-même était d'ailleurs fort élégant bien que pour un garçon, c'était d'office moins flagrant.
Il reprit ses esprits quand elle lui adressa un timide signe de la main auquel il s'empressa de répondre, tachant de gommer son sourire un peu absent qui était apparu alors qu'il l'avait vu. Il alla l'accueillir au bas des escaliers en riant quand elle demanda s'il n'aurait pas honte de s'afficher avec elle, tout en tournant sur elle-même.
-Tu plaisante ? Tu es magnifique Eli !
Il était assez rare qu'il la complimente sur son physique, généralement, il appréciait sa finesse d'esprit, sa fraîcheur, ses rires, ses réflexions complètement à l'ouest qui le faisait éclater de rire. Quand il la complimentait, c'était pour son intelligence, son sens de l'humour et sa capacité à agir naturellement malgré les convenances qu'ils étaient censés respecter. Mais pour le coup, cette exclamation était sortie spontanément et elle le méritait bien. Il lui présenta son bras qu'elle prit et la guida ainsi vers la grande salle, où le bal avait lieu.
La décoration y était d'ailleurs superbe, toute la magie de l'hiver représenté en un lieu. On connaissait des elfes leur capacités pour la cuisine, leur efficacité pour le ménage, leur loyauté et leur assiduité au travail, mais moins leurs talents de décorateurs. Regulus eut un petit sourire en se demandant ce que deviendrait la sombre maison familiale si Kreattur avait le droit de s'occuper de la décoration, bien que l'extravagance n'était pas vraiment dans le caractère de l'elfe.
Mauvaise surprise en revanche, il ne semblait y avoir de proposé que du jus de citrouille, il n'était pas sans savoir que son amie et cavalière n'aimait pas cette boisson. Quant à lui, s'il n'avait pas d'aversion particulière, il n'en buvait que peu et plutôt au petit déjeuner ou bien glacé en été. De toute façon, pour le moment il n'avait pas soif et Eli semblait vouloir danser. Il la regarda un peu surprise, aux dernières nouvelles elle n'était pas une grande fan de danse, tout du moins, elle considérait qu'elle était nulle en la matière, un avis qu'il ne partageait pas. Aussi il s'était attendu à devoir l'inviter lui-même et devoir négocier pour qu'elle accepte, c'était une agréable surprise.
-Bien évidement ! Qui voudrait rester dans un coin à attendre que ça passe ?
Il l’emmena donc sur la piste où la musique jouée était encore calme et mélodieuse, inspirante pour une petite valse aux accents de Noël. Il ne prêta pas vraiment attention aux autres mais nota néanmoins que Potter avait effectivement réussi à convaincre Lily Evans de venir au bal avec lui, cela expliquait l'humeur plus que maussade qu'il avait constaté chez Severus. Cette pensé lui fit de la peine, ce pauvre Severus déjà bien assez brutaliser par Potter et Sirius, mais en plus cet imbécile arrogant qui essayait de lui piquer la fille dont il était amoureux, car oui, Regulus n'était pas aveugle et voyait bien ce que ressentait son ami. Mais il chassa assez vite tout cela de son esprit pour ne penser qu'à la danse, à la main d'Eli dans la sienne, de son sourire qu'il lui rendait et du fait que, peu importait tout le reste, les Serdaigles disparu, la tristesse de Severus, son avenir plus que sombre et la guerre du dehors, il était juste heureux d'être là avec elle.
-Et tu continues de prétendre que tu ne sais pas danser ? Glissa-il avec un sourire amusé. Tu te débrouilles bien. Bien mieux que quand tu piquais les chaussures de ta mère et qu'on essayait d'apprendre à danser c'est certain !
Les pieds du jeune homme s'en souvenaient encore, de la petite Eli chaussée des talons de sa mère, largement trop grands pour elle et lui obligée de la porter plus qu'autre chose pour qu'elle ne chute pas, ainsi que les nombreux pas sur ses pieds qui étaient la conséquence logique. Mais ce soir, elle paraissait bien loin, la petite fille à qui il essayait d'apprendre les rudiments de la valse dans sa chambre. Il ne s'arrêta qu'un bref instant afin de boire un verre de jus de citrouille, il avait soif avec la danse, avant de retourner auprès de son amie et l’emmener continuer la danse. La tête lui tournait, curieusement.
Who are You ? Argus Rusard
Concierge ♣ A un oeil sur vous !
▌Age : 46 ▌Parchemins : 133 ▌Points de Rp : 37 ▌Initiation magique : 16/08/2011
Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 1 Jan - 7:54
Après qu’il ait frappé à la porte, Rusard attendit quelques instants avant que la directrice de poufsouffle lui ouvrit… très violemment. Si la porte avait été mal montée, il aurait passé très certainement le reste de la soirée à l’infirmerie. Olive était-elle nerveuse ? Plutôt en retard, mais pas trop. Elle le complimenta sur ses beaux habits, ce à quoi le jeune Argus put répondre : « Merci, mais je n’ai rien à vous envier. Vous êtes superbe, et votre robe est… splendide et original. A vrai dire, je n’ai jamais vu ça.»
Le professeur MacLane aura sans doute la seule robe vivante de toutes les autres femmes ou jeunes filles de la soirée. Les fleurs de sa robe bougeaient, s’entrelaçaient, elles étaient douées de vie. Un papillon les butinait même ! Olive était décidemment douée en sortilèges sur les végétaux. Elle n’était pas professeur de cette matière pour rien. Fidèle à elle-même, elle ferma la porte de son bureau à clef après avoir posé sa pancarte. Encore un peu de temps perdu…Rusard aurait préféré vite arriver au bal pour surveiller les convives, éventuellement punir quelques élèves, vérifier comment allait mister Hyde… et surtout danser avec sa partenaire ! Pendant qu’ils se dirigeaient vers la grande salle, Olive parlait à un Rusard qui ralentissait le pas. Pour l’écouter, bien sûr, mais peut-être aussi parce qu’en l’espace de quelques secondes, il s’était rappelé qu’ils allaient sans doute être dévisagés par les garnements qu’Argus punissait à longueur de temps. Allaient-ils en profiter pour l’ennuyer ? Probable. Olive allait-elle subir le contre-coup de leurs attaques, être une « victime collatérale » ? Possible. Il se demanda quelques instants s’il avait bien fait d’avoir invité la directrice de Poufsouffle. Mais ce sentiment ne dura pas longtemps. Après tout, il n’a pas été engagé à ce poste pour avoir peur des conséquences des punitions qu’il donnait aux récalcitrants du règlement. MacLane sait très bien se défendre, et puis il aimait bien l’écouter, parler de tout et de rien, et même oublier l’espace de quelque temps que Rusard participait à la sécurité et avait donc supervisé à l’organisation de la grande salle.
« Oui, j’y suis allé. A vrai dire, j’ai même aidé à sa réalisation, je trouve la grande Salle très belle. Méconnaissable. Le professeur Blackbird et moi-même avons collaboré, ainsi que le professeur Dumbledore. J’ai aussi vu madame Wildwind, la candidate au ministère, puisque c’est la chef de la sécurité extérieure. Je supervise, en quelque sorte, la sécurité intérieure, avec quelques aurors. »Rusard se vantait-il ? Oui, mais pas tant que ça. Il avait en effet « collaboré » à la mise en place de la Grande salle, sauf que les professeurs s’occupaient des sorts, lui se contentait de balayer et de placer les chaises. Aller voir Wildwind ? Vrai encore, sa favorite au ministère semblait bien l’aimer et lui avait demandé quelques conseils, grâce à son expérience du château. Mais aucun auror n’était supervisé par ses soins, évidemment. Il devait collaborer avec eux et eux avec lui, sans aucun rapport de supériorité de sa part. En ce sens, tous « supervisaient ».
Lorsqu’elle parla de son trou dans la serre, Argus s’arrêta. « Vous auriez dû venir m’en parler. J’aurais pu vous aider à le réparer. Est-ce encore à cause de votre arbre qui grandit et rétrécit selon son humeur ? »Son nom, Rusard n’en savait fichtre rien, mais il savait qu’un arbre assez dangereux existait dans la serre numéro quatre, un maudit végétal qui adore tellement le soleil qu’il est capable, lorsqu’il est de bonne humeur, de percer le toit rien que pour pouvoir bronzer. Une calamité ! Mais il fallait reconnaître qu’Olive Maclane semblait affectionner les végétaux dangereux et inutiles. Ne parlons même pas de sa bouture de saule cogneur et de sa tentacula vénéneuse !
Si Rusard avait vu des candidats au poste de ministre ? Des aurors ?
« Oui, bien sûr. Surtout Lyanna Wildwind et son bataillon. Je n’en ai pas vu d’autres pour l’instant, mais je sais que deux autres candidats viendront. La politique vous intéresse ?»Rusard doutait que sa candidate favorite soit celle de MacLane. Beaucoup de femmes adoraient Augustus Blackbird, à cause de son sourire charmeur. MacLane reconnaissait qu’elle était amie avec le directeur de serdaigle cousin d’Augustus Blackbird. Son candidat semblait être choisi, donc inutile de chercher le conflit politique.
Sortant du bureau et des serres, le couple dut passer quelques cordons de sécurité pour être admis à l’intérieur du château. En entrant dans la grande salle, ils croisèrent un autre candidat que miss MacLane semblait connaître : le juge-candidat Julien David.
*Ah ça ! Serait-ce lui, son candidat ?*
En tout cas, l’homme réagissait trop tard pour répondre, car cette fois, Rusard pressa un peu le pas pour entrer dans la Grande Salle. Le regard un peu surpris du riche et puissant candidat ne plaisait pas au pauvre cracmol à la faible situation. Il lui semblait avoir noté un peu de convoitise. Il espérait vraiment se tromper.
Il y avait beaucoup de monde et les lumières étaient assez basses. Beaucoup de couples dansaient, certains buvaient. Rusard l’observateur aux milles yeux repéra cependant assez vite quelques têtes. Potter. Evans. Lupin. Black. Black 2. Odrinth. Williams. Velrose. Bretian. Que des fauteurs de trouble dont il fallait se méfier ! La naïve femme lui affirmait qu’aucun des trouble-fêtes n’était là. Argus lui chuchota : « Détrompez-vous. Ils y sont tous. » Mister Hyde profita de ce moment pour faire son rapport à son maître. Il se frotta à lui, miaula une petite fois en fermant les yeux. « Tant mieux ; mais continue à surveiller. En particulier qui tu sais. Je n’ai aucune confiance en eux.» Ordonna-t-il à son greffier. Le chat avait-il compris ? Il repartit prestement, zigzagant entre les jambes des convives. « Excusez-moi, madame MacLane, je sais que le plaisir ne doit pas interférer sur le travail, mais…» en disant cela, il semblait se détacher de sa compagne, comme s’il allait partir… « je ne serais pas tranquille sans une première danse avec vous. » compléta-t-il avec un sourire et en lui tendant de nouveau la main. Mister Hyde et des aurors surveillaient la Grande Salle. Wilwind en personne s’occupait de l’extérieur. Que pouvait-il bien arriver qui allait empêcher Rusard de danser enfin avec sa ravissante cavalière ?
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Sujet: Re: Grand Bal de Noël [intrigue] Mar 1 Jan - 8:21
The cake is a lie
La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache.
~ Écoute, je ne sais pas à quoi tu joues, mais si c'est pour me lancer ce genre de méchanceté gratuite au visage, tu ferais mieux de faire comme si je n'existais pas. c'est tout ce que tu voulais ?
A ce moment, tu en aurais presque ri. La situation était tout bonnement ridicule, et tu le savais. Quelque part, lorsque tu avais imaginé une dizaine de scénarios tous plus ennuyeux les uns que les autres sur le possible déroulement de la soirée, la possibilité d'une joute verbale avec une certaine serdaigle n'était pas dans tes prévisions. Tu te retins de répondre, quelque peu effrayé par ce que le véritasérum aurait pu te faire déblatérer. En gardant un visage impassible, tu tentas de te souvenir des quelques bases d'occlumancie que tu avais pu lire dans certains bouquins, ce qui, apparemment, pouvait te permettre de supporter un peu plus les effets de la potion. La soirée avançait relativement paisiblement, les couples dansaient et la grande majorité des élèves riaient. Tu aurais vraiment du rester dans ton lit et prétendre une maladie quelconque. Il devait bien exister un sort pour provoquer des nausées, non ? Certes, l'infirmière le remarquerait et tu serais envoyé en colle, mais tu préférais de loin aller en colle plutôt que de parler à Crystal, qui te prenais, comme d'habitude, pour un idiot. Mais ne le faisait-elle pas avec tout le monde ? Mais malgré toute ton attention, un petit commentaire sarcastique vint s'échapper de ta bouche.
« Ne te pense pas si importante, je te rappelais juste de faire attention aux autres. Tu es préfète, après tout ? »
Un faux sourire, presque moqueur, s'étira sur tes lèvres. Après tout, tu l'étais. Tu étais étrangement plus ironique que d'habitude. Peut-être que l'effet du véritasérum te rendait plus impertinent, mais tu n'allais pas considérer cela comme une mauvaise chose lorsque tu parlais à une telle personne. Après tout, ce n'était pas comme si, contrairement à ce qu'elle semblait insinuer, elle était gentille et douce. Peut-être était-ce parce que tu étais toi-même un menteur quant à tes pensées que tu te méfiais d'elle comme de la peste. Les chiens se battent entre eux, après tout. Tu levas les yeux au ciel face aux regards inquiets que les autres élèves lançaient envers votre direction. Honnêtement, tu te demandais ce que tu faisais encore là, mais tu pensais que la potion te forçait, en un sens à rester et à cracher ce que tu pensais. Malgré tout tes efforts, la concentration dans lequel tu étais plongé pour garder l'image d'un niffleur dans ton esprit au lieu de dire la vérité à tous les coins de rue n'était pas suffisante pour résister aux effets de la potion.
« Par pitié, ne me prends pour un idiot en me faisant croire que je t'ai vexé. Et oui, j'ai fini. J'me demande même ce qui m'a pris de venir ici. »
Tu en avais vu, des manipulateurs. Après tout, ta famille était composée de menteurs et de manipulateurs. Tu en étais un, en un sens, à constamment garder le sourire. Tu n'étais pas mère thérésa, ou son équivalent dans le monde sorcier. Tu penses naïvement que la meilleure méthode pour apaiser les troubles des autres, de supporter les tiens est d'offrir ton plus beau sourire. Les apparences étaient si faciles à conserver, si faciles à préserver devant des inconnus que tu n'y faisais presque plus attention. Peut-être étais-tu un aussi bon menteur que ta voisine, qui sait. Tu ne t'en rendais même pas compte, hypocrite. D'où je possède la certitude que tu te mens à toi-même ? La fin de ta phrase. Cherche par toi-même sa signification.
Paisiblement, tu pris une part de gâteau dans lequel tu croquas paisiblement. Après tout, si les plats du buffet avaient été ensorcelés eux aussi, tu accepterais volontiers d'être malade pour le reste de la soirée. Malheureusement pour toi, le destin avait été cruel et seul le jus de citrouilles était porteur de magie. Si tu avais su que ce serait aussi simple de tromper la vigilance du personnel de Poudlard, tu aurais sorti ta propre baguette discrètement et empoisonné ton repas pour rester au lit. Mais tu ne pouvais pas, alors arrête de te lamenter mentalement. De loin, tu pus voir quelques aurors et un ou deux politiques dont tu avais oublié le nom (après tout, tu étais l'un de ceux qui se fichaient totalement des bredouillages du ministère). Tu en aurais ris ; vraiment, s'ils se croyaient particulièrement utiles en ce moment... Enfin bref. A croire que même ta conscience était un peu plus honnête avec elle-même, bien que tu parvenais tout juste à te retenir de tout déballer sur la place publique. Tu ne fis pas attention à la musique et fis quelques pas pour laisser Crystal seule, en priant pour qu'elle ne se décide pas à empoisonner un peu plus ta soirée. Certes, tu avais techniquement été le premier à la déranger sans raison, mais tu espérais vraiment qu'elle ne te retournerait pas la faveur. Bon sang, à croire que le lait de poule te montais au cerveau pour que tu agisses aussi bizarrement. Ah, non, c'était du pu... Arhem. Cette saleté de potion à deux noix.
Tu aurais pu aller voir le petit Quirrel pour passer le temps, ou bien encore aller inviter à danser une fille de ton âge, mais tu n'en avais pas le cœur. Allez. Plus que quatres heures et trois quarts d'heure. Oh mon dieu, cette soirée allait être très longue.